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La formation pour le service social en Afrique

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NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

:S

IS!

COMMISSION BCONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Cycle d'etude sur la formation pour le service social en Afrique

Lusaka, 21 octo"bre - 2 novemfcre 1963

Eistr.

LIMITEE

E/CN.I4/SWTA/4

2 eeptcmbro 1963 FRANCAIS

Original s ANGLAIS

LA FORMATION POUR LE SERVICE SOCIAL

M AFRIQUE

63-2354

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E/CU.14/SVTA/4

LA FORMATION POUR LE SERVICE SOCIAL W AFRIQUE - j : ' par ff. Clifford*

INTRODUCTION

La meilleure facon d'mtroduirc uno etudo sur to faction pour lo

service social eat sans doute de definir le role et les otjectifs du

service social dans une Afrique en pieine^evolution. En Europe, 1'action sociale naquit du desir delutter oontre des maux tels que la famine, l'immoralite, le crime et les taudia. Elle fut favorisee par la con science, de plus en plus repandue de 1'existence d'une injustice sociale et par l'interet des gouvernements desireux de ereer des conditions de vie supportatles. L'Afrique est-elle aujourd'hui dans la meme situation?

L'aotion sooiale a-t-elle ici le meme sens? '

La valeur de presque tous les services finances'par l'Etat se mesure

a leur importance pour le developpement general. Les pays Byant recemment

accede a 1'independance se trouvent devant une tache enor«e sur le plan : economique et social pour faire face a la pressioh demographique et par- venir a un degre d'autonomie economique qui s'accords a 1'independance ■

politique.

. . On peut envisager 1'influence du .service social sur le developpement national de deux points de vue differents. Tout d'atord, on peut se placer uniquement sur le plan economique. Les pays africains SOu8-develoPpes produisent pas aaSez. II faut done tout faire pour augmenter la produc- tivite, ce qui aura pour results d'elever le niveau des salaires et

celui des depenses et, par consequent, dWrir des detduches a de nouvelles industries et de creer, en meme temps, de nouvelles formes d'eqhanges.

Les revenus de l'Etat et des particuliers ayant augmente, le gouvernement

pourra alors soit par 1'impot (direct et indirect), soit par 'l'epargne

forcee, soit par 1'investissement (les capitaux"P6uvlnt en partie venir

de 1'exterieur) ameliorer et developper les communications et les services

, (octotre 1963, Lusaka).

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d'interet public, acneter davantage de materiel technique et, par oes

0 a, £*«., «-*!- 1»WW dSS reSS0Ur°eS

Zpays : ainsi la productive et les revenus parent s'elever encore rt la prosperity continued Renter. Cette forme d'action sociale est, a-t-on dit, la meilleure, la plus complete et la plus durable.

Cependantrpe^ant la periode transitoire, ,ui bien entendu peut

H« £ u£l n est atoiS ,«> gouverne*ent ^ ^^

grande partie de son budget aux services sociaux. En faxt, non se

U ne pourra assurer un complement de revenus par des allocations de

l^S sociale et par des services sociau,, mais encore 11 ,»*«

oblige d'envisager m abaissement du revenu reel de la population xl

7* pas d.autre moyen de constituer une epargne pour les invest.ssements

supplementaires necessaires a 1-augmentation do la productivite.

Nous voyons au'ici les services sociaux sent maintenus au mini.u,

pendant cette periode (,ui deviant critique si ello se prolonge) e ,ue

LStat n'est gu.ro alors en'mesure de fournir une protection socxale sous .uel.ue forme ,ue" ce soit. Si nous 1-admettons, les travaxl eurs sociaux

L sit necessaires a ce stade ,ue dans un nombre tres limite e services

indispensables, generalement charges de problems si graves qu xls ris- qUeraient de bouleverser ou de miner la societe : delin.uance, mend e,

Lmoralite, enfance abandonee. Si d'autres services social sont etablis,

oe ne pourra etre ,ue par des organis.es benevoles et a condi ion de n.

pas entrainer de depenses supplementaires. pour un gouvernement dont

charges sont deja lourdes,

Cette opinion, tres courante, est fondee sur un raisonnement pure.ent

,COnomi,ue - conditions et ob.ectifs mat.riels - mais elle recede une conception du comportement humain .u'il serait bon d'approfondir.

suppose ,ue 1'ho.ne cherche avant tout le profit et .u'il est pousse

un"uement par des *bUo d'ordre .conomi.ue. SI. suppose !■«. en Tl -sure des avantages econo.i.ues per^ettant d-evaluer les proble.es

du moment, ma suppose element ,ue 1'individu fera preuve d un sens civile et d'un devouement suffisants pour accepter de subordonner •.

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E/CN.14/SKTA/4

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1'interet prive a 1'interet public mime si ses propres enfants ou parents ages doivent en pdtir. Elle suppose enfin, que nous savons exactement comment organiser le developpement et que nous on oonnaissons d'avanoe U

jieroulement.. :- - ■■■■-:

On pent envisager les relations du service sooiale et du dSvelopperaent

sous un angle different, en analysant le sens du terme "developpement".

On peut, en effet, faire valoir que oetto ascension, tres souhaitatle,

vers la prosperity materielle ne peut s'amorcer que par un travail social de 1'une ou 1'autre forme, sans quoi 1-attitude de la population ne

sauraient so .odifior. Cortes, U eat vrai quo von no pourra appliquor

do vastos programs de protection sooialb - security Socialo,, ponsiona,

allocation familiales - avant d'avoir cree un equipement et eleve le nxveau des revenus; cependant, pour remplir ces deux conditions, il faudra que des agents soaiaux suffisammcnt competents en matiere de relations humaines preparent les populations africainos - et ceci en tenant compte des cultures diverses et des milieux differents (rural, urtain ou d'un

stade intermadiaire) - a utiliser de nouvelles methodes etde ncuvelles

machines, a changer les haMtudes ae toute une vie, a s'adapter a un nou- veau systeme de valeurs a s'integrer dans 1'economie monetaire, enfin a resoudre les multiples prohlemes personnels complexes engendres par un

conflit de cultures et par la confusion due a 1'evolution sociale. Plus

brievomont, investir dans un Pr grarame de productivity signifie investir

d abord dans las services sociaux, ou, en d'autres ter.es, exploiter les

ressources du pays, a commences par les ressources humaines.

■- C'ost la une nouvelle, conception du travail social.Men que 1'argument le travail social n'etait justifie que par le "Men" tangible qu'il pro- duxsait. Cogent chiffrer en effet en monnaie 1'oeuvre de reorientation et de raadaptation accomplie, les conseils et 1'amitie prodigues' Les

services soci.ux ete.ient onereux mais ils etaient "humains" - toute collec

tive civilisee se devait de les instituer - et ils justifiaient la depense

en creant un climat de honne volonte', d'entraide et de Men-etre. Mais le

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cout des services sociaux augmentant, il fUl«t chercnor a les evaluer do face. Pi- concrete. On a generalement essays do te»« *ue pour MM

!. v^leur econcni.ue du travail social on devaxt tenir co.pt, du no.ore d"e desadaptes ,ui grace au service social peuvent .axntenant Sagner lour vie 8t contriver a la creation du revenu national, du no^re des en ante

%auves et de celui des aeunes gens "recuperes" pi sont venus augOenter

le potential de 1?. sociute. ■

' : Cett, nouvelle conception est fondee sur 1•experience. Elle impli.ue que U service social est une ^oi^*^*^^ developpe-nent eco-

1 '

. ,. nomique., non seulemsiit parce qu x±

L. a^anfparce qu'il apprend aux iridividus * etre independants,

v^ . „_„« +

■ mais aussi parce «** »et 1'accent sur les delations nu^a.nes. _Le prom

n.,,st .u'un MU entre .eaucoup d'autres et ne determine pae necessaxre- ment 1'action ,uand il se trouve en conflit avec 1, paresse, le prestxge, la coutu.ne.le nationalisme, le sentient d'appartenance au clan cu la

.olidarite. II income' * chacun de se developper par lui-meme. Cogent

o^tenir 1'eveil et 1'epanouissement de la personnalite, la conscience et 1-utilisation des facultes en vue de 1 'a-nelioration individuelle? Le

■ mieux e'est d'aider. Si par 1'action socialc nous pouvons aider les In-

dividus, et nous savons ,ue c'est possible, a surmonter leurs divers pro- men.es personnel, et social, pour^uoi ne pourrait-on pas aussi contrxtuer .... de la meme maniere a rasoudre le plus grand proUemo actuel' de 1 'Afriquo

- 1'avancement des peuples africains par l.,ur propre effort?

Ce n<est pas la raisonner dans 1'abstrait. Hous avons acquis suf-

fisam^ent d'experience dans le developpement co^unautaire pour apprecxer le rSledu.travailleur social coE,e moteur de 1-action locale. »e me-ne, dans'les entreprises industrielles, les travailleurs sociaux et les

^c services du personnel ont contri.ua, .en re^plissant des t^ches apparent

non econo,iques- entrevues et conseils personnels, solution des confix s,

services de protection sociale - a faciliter lo travail de 1'ouvrier et par M a augmenter sa satisfaction personnels, sa volonte de cooperatxon ' ', et sa productive. Meme lorsqu'dl s'agit de proWemes plus graves, sur

lesquels la societe ne peut formor les yeux - dellnquance, atandon, etc, -

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evident.que Lagent social, qu'il soit ou non

peutsouvent

dependants e;t ;par consequent plus produotifs. '

1 ifZ

iL,+ +

nL re

mdispensatles

lieu

ilfU f

revirement ooraplet de

doivent se plac

t t

^veloppenent des ressouroes Raines au ' ^ d,V9loPpement deS techniques .ateriel

a des specialists

P e8

: =?

NECESSITE DE L 'ACTION SOCIUE

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dans le cadre general d'un plan da- developpen,ent? Aura-t-il alors tendance a devenir moins exigeant et a se laisser aller, a un travail plus super-

ficdel? II est Don de se poser ces questions qui touchent de pros a l'avenir duservice social ainsi qu'a 1* organisation ot 1 > amelioration de la for

mation dans ce domaine en Afrique. La profession doit garder un niveau eleve si l'on veut eviter due la societe receive des services de moindre

■'• qualite. . .

Mais garaor un niveau eleve ne signifie pas refuser ou etre inca pable do s'adaptor aux changoments. Quols que soiant les doutes et los reserves, on doit se garder d'enfermer dans des limites etroites lo aens veritable du travail social. Le travailleur social doit saisir les

nouvelles situation et s'y adapter. II doit veiller a conserver la faculte d'evoluer afin de pouvoir etre utile aux societes et aux populations quel que soit leur stade de. developpement. 'Meme en Occident, il s'agit d'une profession encore jeune dui doit eviter au stade actuel do son devoloppomont de corner son horizon. Halheureusement on peut deja constater des signes devolution prematuree I certains specialistos du service social dans les pays europeens tondent a se diviser et a se sutdiviser et a refuser par- foisde considerer comme relevant de leur profession certains services 4ui sont manifesto^ sociaux. L'Afrique peut raviver chez noms l'elan

createiir.

II importe de se.souvenir que l'action sdciale n•est pas l'oeuvre de queldues professionnels coupes de la realite ma'is est nee des dures con ditions de vie d'une Europe qui s'industrialisait, peu encline a faire du sentiment et ayant a resoudre de grave prottemes assez analogues a ceux

que connait aujourd'hui 1'Afrique en m,.rche. A cette epoque, on ne savait pas tres Men comment atorder ces problemes et il n'etait, certes, pas

question'de cloisonner les professions. Bien sur, 1'Europe etait sur le ohemin de la prosperite mais sa cr.oissance exigea plus d'un siecle de dur lateur et d'epreuves parfois incroyables. H'outlions pas que .les periodes

•■, de prosperite furent suivies de depressions pendant, lesquelles la. societe,

• a connui de graves problemes . ch6<nage, penurie de logement, manque ,

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aliens et famine. Ces proves etaxent teauooup plus vastes que ceux

qux se sont poses Jusqu'a present dans n'importe quelle region dUfrique.

On n'avait pas d'argent de reste pour des specialises de 1'action sociale

,e,1j les difficulty etaient si nomtoeuses que toute personne de tonne

volonte et ayant du temps devait s'en oocuper.

; Avec la doctrine du laissez-faire qui n'entravait pas la montee des

prxx, les travailleurs et leur famille pouvaient fort Men, meme lorsqu'ils n etaxent pas en chomage, etre entasses dans des logements ezxgus, froids

et trxstes, sans eau et avec des installations sanitaires rudimentaires;

ill faxsaxent 1'impossible pour subsister avec un revenu insuffisant; xls

ne oenefxciaxent d'aucune sacurxte puxsqu-on pouvaxt les renvoyor n'imporio

quand - et,a la difference des Africans d'aujourd'hui, ils n'avaient

nul village ou retourner et nul moyen "traditionnel" de subvenir a leurs

oesoins. ■■..:■

:. .- L-actxon sociale naquit alors maxs non sous la forme d'un servioe autorx8e ..servant deS normes profespxonnelles elevees ni meme d'un service

remunero, elle vint d'une revolte grandissante contre la miSere et les

souffrances des hommes, elle fut une croisade pour repousser et, si pos- ,+ sxjle, fli-inerde.terrifies maux i 1'indigence, la maladie, le crime et 1 immoralxte. Les premiers reformateurs qui s'interessaient pourtant a

ce que nous appelons la formation pour 1. service social, etaient souvent

trop a»s par 1'action meme pour avoir le temps do s.en ooouper et

—e d-entre eu* essayaient Plut3t d,o.tenir de l'Etat,par des influences

polxtxques et sx necessaire par la loi, une amelioration'des conditions de

viedj la population quo d-organxsor uno profession. Ils voulaient que

quel.ue chose soit fait et peu leur importait comment. Ils etaient trop

las de la maladie, de la mis|re et du malheur de la masse pour attendee

.ue les xndivxdus en viennent eux-memes a se secourir. Us agissaient

aveo condescendance et n'avaient pas de'methodes Men etablies et ces

premiereo campagnes pretent a Men des critiques. Mais chaque erreur est

compensee par un progres et si nous pouvons parler de service social comme

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on* oxeroee sur la societe ot sur ses concopt.ons ^ seu ^

eveille la conscience puoliaue »1. il- ont auss, a leur a t,f rea

:«,_ Ca furent d'atord los progres dans 1'enseignement,

llsations concretes. Ce furen d et ,,locations

le logement et la sante, ensuite le vl

farailiales et enfin la naissanco do 1 ■"Btat Providence . co.aiont in^n^ent, a la euito de

rrmtn I. M.I 1,41

et de facon plus efficace.

,, faisant du service sopial une professio, en «r

'■ . , J,'M ce sens de l'humain Bi nocoecuir -la situation

notre enthousiasme pour l'avenir. de 1 ^nque,

souffrira. Utiliser les techniques dont nous disposons en vue de la

Lance econo^ue ,^ale, eSt Men; dans la ligne de X^j ^-

I tou^ouxs et ne nous e.p^e pas de P»—; o.ecU ^ «^

pria f0™e des le de.ut. «ui plus est, .ettre 1'actxon so xa* au ^o L d^loPpe,ent entraine peut-etre plus d'avantages pour la profess on^

"ue Pour e pa.s interest Cette politico ouvre en effet la vo.e un

e 1 i nouveau, .eilleur et plus large de nos aptitudes Pro,ess.onnelles.

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E/C1I..I4/SWTA/4V

Page 9 C ' • '-

nullement que nous soyons obliges d'abaisser nos ncrmes professional]

II faut au oontraire leB maintenir a un niveau eleve pour le Men du , pays. LUfrique a .grand besoin de 1'e.lan et des grands principes qui

animaient les premiers reformateurs sppiaux, elle a' besoin de travailleurs

sociaux qui soient aussi des anlmateurs; mais elle a aussi besoin de

travailleurs sociaux qui soient assez qualifies pour pouvoir et vouloir

s'attaquer a toutes les taches qu'il faut accomplir pour le progres social.

Bien entendu, Us pourront oontinuer de preferer selon les oas le service individual ou le service de groupe, mais dans les villages et les' unites de voisinage ili seront parfois contents de ccmoiner les deux methodes et ils doivent s'y preparer. La ou actuellement il n'y a personne pour faire le travail, c'est vers aux que l'on ne manquera pas de seiourner.

Je no vouz paa diro o.u-il faillo melangor lo sorvico indiriduol ot lo

servxce de groupe lorsque I'on pout se payer des specialistes de 1'un et

de.l'autre. Je ne veui meme pas dire qu'il soit necessaire de fondre les

dxfferents aspects du service individuel - probation, soins au* enfants abandonnes, service ■nedico-social - quand un pays oat aSS0Z richo pour creor des services distincts. Mais tousces services ont des elements communs qui deyraient etre la base de la formation sociale si nous voulons faire face aux realites d'une Afriquo sous-develoPPee.' On a souvent p.rle'

d'agents polyvalents iais cola revient a dire que le travailleurSocial

doit pouvoir s-adaptor ot 8tro on aosuro d'aidor los pays qui, d'uno part, souffrent d'une grave penurie de personnel capable d'aborder les differents

pro-blk.es social et qui, d'autre part,.ne peuvent encore s'offrir dee

■services plus specialises. Dans quelquep annees, le vrai specialiste sera peut-etre le bienvenu; mais pan de pays pourront avant un certain' temps reccurir -a ses services. Si nous considerons que la reforme sociale

dct faire partie du develoPPeBent, nous n'avons d'autre choix que de nous adapter a la situation. Notons d'ailleurs en passant qu'il n'est nullement oertax.n que l.assistant social specialise soit le genre de travailleur dont

on aura besoin dans 1'avenir - meme dans les pays developpes. Kous re- vlendronB plus loin sur ce point Icrsque nous comparerons nos prepositions et les systemes de formation appliques ailleurs.

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NIVEAUX DE FORMATION

' jWa une date tres recente on n'avait guere songe en Europe et

Jus^u une d oreaniger la formation pour le service sooxal

aux Etats-Unis iu'11 fallait organiser formation de sp9cialiste

petite partie des travailleurs sociaux. .

: Le BapportYoung.uSW,pu,lia on 1959 ,ue -pree de *de * I

s^der la moinire connaissanoe . specials.

N-ous devons done prevoir non seule.ent une formation generale et

dans

ausSi .e .option des

nOmtraWes discussions sont nees de ce due 1 on a sou1 on

trois aspects - ^atxo, superieu^e, fo^ation generale t

deS ncn-prCessionnels - de la .or.ation au serv.ee "J*

Uit auel<oP1nxOn,est,a P

auant a la duxee des couxs aux diff6rents niveaux

par le sommet. La for.ation sup.rieu.ede

ui doit diriger %*

sociaux. , , ,, . -0Ii

On" fait parfois ,u!un administrated des services -?

,es0in de oennaissanoes ou d^e experience professxonnelles

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E/CN.14/SWTV4

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r

•=»«.

aotivites de f0rmati0n en Afr. u.

en Airique,

l

sionnels qoi s'oocupent

peut-etr-e admettre

pas leur

4e8

inistration

£

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aide aux delinquants, problemes de la protection de l*enfance ou travail social axe sur 1'enseignement. Les instituts de formation sociale devraient pouvoir facilement organiser de tels cours pour les quelques personnes qui

en. pnt "besoin,

A mon avis, oes cou^s devraient prevoir non seulement des conferences mais aussi de nombreux travaux pratiques surveilles plus pousses, ce qua

d'ailleurs doit etre l'apport special de toute ecole de sciences aooialee*

"'' Enfin, on pout envisager dans un avenir plus lointain, une prolon gation de ces cours superieurs avec peut-etre des etudes plus approfondies, qui meneraient a la soutonanoc do theses ot au dipl8mo do doctcur es-scioncos

eocialoa.

Formation general

La formation generale des travailleurs sociaux doit a la fois permettre a ceux qui possedent deja un diplome en d'autres matieres d'obtenir un

certificat complementaire d'etudes professionnelles superieures et, avec Un an ou deux de plus d'etudes, donner une formation professionnelle a ceux qui n'ont pas encore de diplome. Les opinions different quant a la dure"e que les'cours devraient' avoir. Au College Opponhoimor la duree des etudes est de trois ans. La premiere annee est destinee aux eleves sans diplome et consacree aux notions fondamentales de sciences sooialea. , Pendant les deux autres annees, l'etudiant recoit une formation profes-

sionnelle et effectue, sous surveillance, un grind noinbre de stages . pratiques. Les candidats ayant un diplome d'etudes superieures peuveivfc

e-ntrer directement en deuxieme annee.

On pourrait croire qu'un diplome n'a pas "besoin de deux annees- de formation mais il faut un certain temps pour bien assimiler les differents

aspects du service individuel, du service de groupe et du deyeloppement communautaire Nous avons constate que trois mois de travail surveille but le terrain dans chacune de ces "branches de 1'action sociale est un minimum et cela nous amene a deux annees d'etude suivies d'uno anneo ■ . ■..

supplemontairo pour Ids non-dipl6mes.

Pour plus de details, sur le cours general au College Openheimer, voir pages 27 a 33.

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ha, formation de.bas.e...oomprend IgoXpnpnt .dee' .oours de recherche sociale, de:.:statistique d(administration des services sociaux et differents sujets secondaires ayant un interet pratique. Nous donnons par exemple des ooura de dactyl ographie, de secourisme, et des notions d'enseignement menager.

Actuellement en Afrique, le personnel des ..services sociaux comprend un tres grand nombre dlagents, qui, pendant des annees encore, n'auront raeroe pas re9u une formation generale debase. On pourrait dire qu'au sens

etroit du terme ces agents ne sont pas des travailleurs' sociaux. Mais nous avons besoin d'eux et, que nous le voulions ou non9 ils sont respon- aables du fonctionnement de nombreux services. En Angletei-re, 11 existe des ecoles speciales qui donnent a ces'agents une formation, non certes aussi poussee. que ia formation professionnelle, mais qui leur permet de mieux comprendre les objectifs et les methodes de 1'action sociale. On pourrait appeler ces agents, des auxiliaires sociaux qui ont un domaine

d'action et un rSle bien igfinis^ OVi'pe'ut falre valoir..que leur travail serait.mieux fait, par un professionnel mais on pourrait dire aussi que les medecins feraient les meilleurs infirmiers et les architectes les meilleurs dessinateurs. Ce serait ignorer un niveau ou un domaine. de 1'action qui exige un agent ayant certaines connaissances mais non pas un travailleur social forme pendant trois ans ou plus. Je pense qu'actuel- lement en Afrique on pourrait organiser des co-.-rs d'un an pour la formation de l'auxiliaire social ou de 1'assistant pour' le developpement oommunautaire.

Ce pourrait Stre des cours specialises, mais, a mon avis, ±1 est prefe rable de les rendre aussi generaux que possible, corarne nous 1'apprend 1 'ex perience des pays developpes. Ces cours peuvent fort bien etre donnes ailleurs que dans les ecoles professionnelles.. A condition -d'etre places sous le controle d'assistants■sociaux qualifies, on peut les -organiser sur tout le territoire afin d'utiliser au mieux le personnel local..

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) y

. Dans cos deux pays on tend I fondre Xes attritions des divers assist

« et auxiXiaires .ooiau,. *ous .—- *- L ^^^

Zntll « le.uel so penc.o une ar.ee de travaiXXeurs *~> —

.•occupant d-un aspect partner; .ais seuX un nu.or.st e peut -e

nous faire .ppreoier tout ^ -ass, de Xa &M* *» ^^Z

leS differents assistants social - s'occupant tous de la *>• f«Ul.

se oonstituer en un -^^ ^ coordination!

Ce sont oes cas extr^es ,ui ont prouve U neoessite de grouper lee brents aspects du service social individue!, ^ dans les pa.s deve-

p i on est i.possi^e sur Xe plan — -^

moins essaye-t-on de Xa reaXiser au stade de Xa for.at.on afin ,ue X

sistant sociaX soit apte a differentes taches.

Les Etats-Unis sont alXes dans cette voie plus lo.n ,ue 1. Hoyau.e Uni. la formation pour le service social v ■ est souvent une fetation

ocLne de^s, .uoXXc ,uo ooit Xa speoi.Xite ** Intfao.- V .tu^ant ,

delegue d'epreuve, readapt.tion des aveugles, otc. tos cette formation g n ^e es encore d'un niveau tres ,Xeve et s'adresse ha,itueXXement a

ge >,.,--= *n« laiBBS encore de tres Xarges domames

aes personnes deJa ^^^l^lZ ^ ^ ^^^ ^

d'action aux non-professionneXs. On a dit pitta n

,eS0in de cette formation generale^odifiee poux tenir co.pte des condi tions locales. «ais iX nous faut cependant for.er Xes non^profess.onneXs

et Xe systeme angXais nous sertle preferaWe a cet egard.

i ial

Au Royau.e-Uni, un certain i rw»i>i social

KrffTf*P!il

distincte d'apres Xes activity aux^uelles ils so destinent, ot 4u'iX cot

^L de Xeur donner « for.ation de ,ase co^une. Ceci nous rapproc.e tTT^nception de Xa formation de ,ase es.uissee plus taut, — en

Afri.ue il noue faudra aussi j inclure la formation poux Xe servxee de

groupe et le deveXoppement communautaire.

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E/0N.14/SWTA/4

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A mon avis, 1, plus interessant est le system de formation que

Angleterrea inaugure (a la suite du Rapport Younghustand) a 1'intention des auxiliaires sociaux non qualifies. Sur tout le territoire, des ecoles donnent deS cours de deux ans calces sur le .odele des cours d-ecole nor-

»ale..8»i forment «, oat,gorie d,enseignants en dehors de ^.

unxversitaire. ,Cette Ketnode Se .ustifie en Afri.ue ou, pendant lO.gtemps encore, les agents sooiaux seront des .on-professionnels. Mais je

Pas certain ,u-un oours de deuz anneeS entieres soit neceSsaire a ce niveau s, nous crganisons les etudes de trois ans pour la fetation profession- ,

nelle generale.

■ En Afrique nous pourrions essayer d"organiser des cours, cOmme on le

fa,t en Angleterres de telle .aniere que les travailleurs puissant les '

suxvre sans avoir a fitter leur lieu de residence. On devrait tirer parti

de. cou,s du scir, de la fOrm,tion en ocurs d'e.ploi, des-cours de vacances pour former les auxili.ires sociaux 4ui ne peuvent etre detaches pendant

une annee entiere dans un instituf, ils pourraient ainsi,

-e activites, acguerir sur une periods de deux ans ou plus, certaines. !

::":;;:::;:;diti jl

Pour cette preparation de la formation des auxiliaires ot dos profes-

axonnels de 1-action sociale, nous avons Lavantage de pouvoir tirer, au

Z71tl TT l 1

Z71tl TT ^ leS ^S occidentau

Tout d a,ord, 1'experience accuse dans 16S pays developp^e nous a aPpris

due pendant bien des ann.es enoore; nos ^^^ ^ format.onprofess.on_

nelle ne perraettront pas de fournir des agents sociaux dans tous les

defines. Le nontoe des agents sociaux, .u'ils aient recu ou non une for- -atxon polyvalente,sera tou.ours insuffisant pour la..tftohe a acco.plir

vue nu.a.ne, il y aura tou.ours grand tesoin d'organiser des cours de

courte duree a ^intention des auxiliaires Bnn^,1T 0,ea^a-dire de per-

sennes 4ui sans atteindre le niveau des professionnels, doivent copo^t

avoxr^certa.nes .ualifioations. Hous devrions y songer.des .aintenant et,

prevc^en meme te.ps ,ue les cours de Nation prpfessionnelle, une fj -txon a 1 intention de ceu* qui ne peuvent etudier dans un institut et qui doxvent pourtant a.eliorer leurs oonnaiss.nces pour ffiieux faire leur

travail.

(17)

En deusie.e lieu, en Africa, point n'est .esoin de consacrer du te,ps et desressources a separer !es differents services sociaux, en leur

££* defies ,ui rester.ient pour apprendre ,ue «,. «-

de 1-action sociale ont une *ase co^une ,ui peut etre, et en fit, est

«/, lei^O. -us n-avons pae .e.oin de ^ -s

'oialises dans 1'un ou I'.utre aspect du service so.

„, , fle _ome, Hous avons l'avantage de pouvoir

ou meme du service social de groupe. aou

Miseries programmes deWere a former de, assistants social oo.pe-

e ns r«l defines et, I cat egard, nous devons "etre en avance

la plupart des PayS occidental. Pour toute specialisation poussee

dont nous avons .esoin, il f a la Torsion avanc.e .entionnee plus ,aut.

! DE"\reLOPPSK^T COJIMUNAI3TAIHB

. s ,,nTuT a-* rapports existants entre 1©

Ce aui precede nous amene a parler a^s x _.p^u

oe qui ^« ifriaue, oette dermere

est envisagee de

i

ux mameres.

nouveUe for.e d-ad.inistration fond.o non plu sur U oooperation non i.pos.e de la population, dans ,1 en

t9

:::: :::;r::

dTameliorer 1'agriculture.liore g

L,idee fondaaentale de 1'organisation comMunautaire - a.ener la po-

-^:^:;::::::

de development co^unautaire, aucun

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E/CII.14/3KTA/4

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sans competences en m,tiere de.travail de groupe M de relations huaaines,

c'est-=._d:Lre KB, des methodos <ni app-rtiennent surtout au s.rvioe Booial

S?M StPe MeH entendu L'Wm exclusif du travailleur social. L. esprit

de cooperation ne se m.nifostera pas auto*atiquement dans 1'execution de

; projets du.seul fait que 1 -Etat finance 50 pour 100 du cout total ou que

l'on dem-nde au, habitants quels sont leurs desire et leurs *esoinS. O'»st

une processus beaucoup plus delicat gui ,net H jeu les r,p,ort3 reciproques entre 1-individu et la societe et exige que ces rapports.soient compris.

La cooperation n■est pie non plus provoquee par un ohef de file et ne pout

otre soutenue par un constant appel I la solidarity nationalc. Avec de telles .nethodeo on n'obtient que des effots passagers car 1 'onthousiasrne

n'est qu'epheaere. A long termo, on no peut obtenir la cooperation de la

population qu'an connaissant Men les individus, en travaillant au Milieu

d'euz et en les aidant a developper entre eux les reosources qu'ils pos-

;sedent pour subvonir a leurs propres besoins et progresser. Comr,s je 1-ai suggere ailleurs, le temps nsoessaire pour obtenir .les Meillours resultats dans ce domain^ est beaucoup plus long que bien des gens 1'imminent.

Les points communs entre le travail social - particulierement le

travail de groupe - et le travail communautaire apparaissent dono claire.ent si 1'on distingue entre developpc.ent comnunautaire en tant qu'organisa- tion (avec tous los services que cela co.porte) et le developpenent com-

munautaire con.e i.ethode ou technique P,rticuliere d'aide a la population.

Bans la pratique cotte relation ast encore plus nette. Quand nous dovons axder un groupe de personnes et 1'encourager a traveller pour son propre Men, xl ne suffit pas de donncr des oours d'initiation ou de faire de=

suggestions pour obtonir une reaction favorable. II faut preparer le groupe auz effets sociaux des changements! la !iiGilloure facon de le faire oat d'etablir une relation durable avec une pereonne en qui le gr.oup.e ,

touts confiance,

Sue los agents du develpppement communautaire se considereht ou n

oomme des travailleurs sociaux, Us n'en doivent paS moins acquerir le- oonnaissances et les techniques quo le service social a .ises au point

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gracn a MM experience de 25 & 30 ans. Un proDlome plus grave eat que

souvent 1M assistants sociaux n'airaent pas sa considerer comme des agents _ du developpement conn.mnautaire. Le tcr« leur se,Ale trop vague, ot trop vaste pour caracteriscr une discipline professionnelle. Cost seulement . depuis peu, depuis que los tr»vailleurs sociaux ont ate employes en plus grand nomtae dans des services do devoloppcment communautairo que les

points coinmuns entro les deux activites sont apparus.

Dans l'Afrique nouvelle, le travailleur social doit done surtout, au cours des prochaines annees, Stre'capable de s'occupor de service indi- viduel, de service de groups et d'organisation communautaire selon les

circonstances et en proportion des ressources limitees de son pays. II doit etre d'autant plus polyvalent que son pays ne peut s'offrir de spe- cialistes. II doit devenir un animatour, car c'est ce qu'attendent de lui ses cempatriotes, qui d'ailleurs ne font pas enoore do distinctions subtiles. En ree.lite, "teaucoup ne savant mSne pas au juste oe que l'on entend Par "travailleur social". Ils voient parfois en lui un fonction- haire de 1'Btat rnais certaineMent jamais une persenne exercant une pro fession Men definie. Hous voulons donner a la profession un sens nouveau le tr.vaillcur social doit Stro une personne capable de repondre a tous les. tesoins. II ne s'agit pas do roserver 1'organisation communautaire aux seulB travailleuxs sociaux, Ml* de loiur donner dans 1'application de cette *ethode de service sooial, la place qui leur revient en raison de leur formation et de leur experience des progenies et des rapports

humains.

LE COLLEGE 0PPESIKEIM3S DS 3SOTI0E SOCIAL BE LUSiKA

Les idees developpees ci-dessus sent en fait Oclles qui ont preside

& 1'organisation de la formation pour le service social donnee au College Oppenhei^er de Lusaka. Au detut, nous nous sommes heurtes a de nombreux

protler,es d'orientation et de definition. Les uns deairaiont dos cours de oourte-duree pour gagncr du temps, les autres des cours plus longs pour gue U formation sdit solide. Des specialistes de la question nous ont

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dit de ne pas tenter Impossible on esSayant de tout enseigner en un seul cycle d'etude; les administrates* nous priaient de tenir co.pte des

besoms ^neraux de 1-Afrique. Le ^$& ^ plufl ^^ ^ ^

de a penuries le ^rche mondial do professeurs qualifies et experi ment^ et il nous a fallu utiliser au .ieux ceux que nous avons pu fairs

v snij?

Finalement, nous avons fix, , trois ans la duree des etudes. La ■ ■

P^xere.annee est cons.cree principale.ent aux sciences sociales

Polx^ue, Principes das sciences sociales, administration puUi.ue, pM- osophxe sccxale, psycholosie, anthrcpologie et comportement hun,ain

(o est-a-dire la psychology de 1'individu face a U sooiete). On donne

aussl un apercu de la structure des services scciaux dans les different*

Pays du continent et toutes les.autres matieres sent toujours enseignees dandle ccntezte afric,in. Pen.dant cette pre.iere annee, 1'etudiant ap- prend a reconncitre lea differents aspects du' service social -Service indxvxduel, service de grOuPc et organisation com.unautaire - et il peut

3 exercer a 1'action pr,tioue a Lusaka et dans les environs pour s-naMtuer aux^contacts humains sur ls pinn professionnel. Be plus, la pre.iere

annee co.porte des cours de daotylographie, de secourisme et de travail de urea utiles si ^assistant social n^a pas de soor,tairo. Cette ann.e

de1 r BZTS e3t n'°eSSalre P°Ur *? "Udi-ta ^ - **^«» P-

de d pice d'etudes superieures. Les autres entrent directed en deuxieme annee et suivent le cours avance de deux annees.

Ces deux dernieres annees sont consacroes plus specxale.ent a 1.

txon professionnelle. L-enseigne.ent theorize se poursuit et le

. prevoit les techniques du travail de groupe, une etude plus

Wtieree de pre.iere annee sont etudieos Jus.u'a la fin des cours - con,-

per em t humain, phil030pMe sooiaie et) ^^ ies ^

P n xpales - service social individuel, service social de groupe et orga-

nisation communautaire.

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. Bation co—utaire, generale-nent dans

,,Stadi^ ot son -.t^ tou 1.J^ P ^^ a9s rapports ,orit

pendant We cette perxode 1 ^ ^ par lui.mSme at

et) a divorsoa etapo,, los results >°» ^ des oongeils da3 par le COlre,e. Los .oniteu.s ,enerxox* -n s u ^ dgs

- 2fi :s;rr*

,0 U

fin de e stage, 1'etudiant retourne

Pendant un UVtre au =o^

.

fflie^ app^oio, Ses «^V^ aePtelle m?,ni,re 4ue XU^IWA passe :=

fectionner. Le progr^e st conSu de oonn,lssan=es toujours lo dernier trimestre au College pour y

On peut voir W» =e«e «^^ ^u prograame ,ue le ColleSe

Oppenhei^er vise a preparer dcs agents polyvalents.

dans les trois .rano.es du servxce socal x ^

rr-:-;rrL

de son pays

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.,,:. .Ses etudes -lui donnent une vue d'ensemble des problemes .geriefeux,

politics ot econon.iq.uos, du p,ya ot lui pormottont do ccnprondro la placo de 8a profusion dans le developpement national. Pendant touts sa for mation, il apprend a saisir le role exact que Inaction socials peuVtfbuer

dans le developpGinent .de l'Afrique. ,- ,, ■ ,

II. serait Men entendu sbuhaitable de prolonger l3s etudes mais^ en

trois ans 1'etudiant peut de^.ac^rir una oertaine .aturite et se rendre

oppt.a, de 1'in.poTte.noe du travail <,u'il sera appele a faire. Deplus, le temps oonsaore a la formation ne pose de problem <jue pour les trois - premieres ann^es. Par la suite, ohaque annee, il sortira une promotion de travailleurs sooiau, qualifies. C'est ainsi ,ue les critiques les plus

severes - ceux qui aur,ient voulu ateeger la duree des cours - soht main-

. tenant satisfaits de savoir que la promotion qui sortira en 1964 sera com-

pos«e. d',5tudiantsL ayant: reSu.lme formation- complete et solide. Us

voulaient .oMenir rapidement des assistants ' sociaux mais ils voulaieht

aussi destravailleurstres qualifies-et n6tre systeme leur se.ble MSin- tenant un compromis plus acceptable qu'il n'apparaissait tout d'abord. ' -C

Le College n-a pas encore Pu organiser des cours de courte duree pour les auxxliaires sociaux mais il a aide un certain nombre d-institutions d Afrique centrale a le faire, nous avons aussi un service special de

consultants qui detache des specialistes aupres de toute organisation

desireuse d-a.eliorer ses nor.es de travail, de mettre au point des pro

grammes de formation de ce type ou d'organiser des conferences periodiques

our le service individuel ou le service do groupe, a 1'intention de son

personnel.

L'ideal serait que chaque pays possede un centre analogue au College '

Oppenheimer pour la formation professionnelle et des centres de formation

d auxiliaires sociaux sur 1'ense.^le du territoire afin de permottre aux

agents des services social qui ne peuvent faire d'etudes regulieres dans

une ecole,d'acquerir certaines notions indispensablcs en suivant des cours

du soir ou des stages sans pour autant interrompre leur activite

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... Enfin, le College Oppenheimer n'a pas encore organise la formation superiaur.e..dont il a ete question plus haut. ■Onj donne, oopendant, des conferences a 1'intention des administrateurs de services sociaux et on y organise des cycles d''etude de courteduree sur des sujets speCiaux % assistance publique, probation et pro-tection de l'enfance. Conferences et cycles d'etude nous aident a preparer la formation superieure.

On a propose de creer pour la' Rhodesie du Nord une Universite dont le College ferait partie. Cela signifierait q.ue tout en maintenant nos cours specialises au niveau general et superieur et tout en continuant de developper notre service de consultants et d'aide aux institutions de service social, nous aurions a agrandir nos sections de sciences et

d1administration sociales. Nous devrions admettre des etudiants desireux qLe preparer des diplomes dans ces disciplines sans n6cessairement vouloir so consacrer par la suite au service social. Qyoi qu'il on. soit, 1 ex perience que nous avons acquise nous aidera a eviter un enseigncment theo.rique dissocie de la realite et sans rapport avec les "besoins de 1'Afrique.

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