Cinq tableaux de René Magritte
René Magritte, Le retour, 1940, MRBAB, Bruxelles
René Magritte, L'empire des lumières, 1954, MRBAB, Bruxelles
René Magritte, Les Amants, 1928, Moma, New York
La Trahison des images, 1929
René Magritte, Golconde, 1953 : C’est un tableau surréaliste (80 x 100 cm1) qui représente de manière répétée, quasiment obsédante et symétrique, un homme très impersonnel, un peu raide, qui « pleut » sur la ville représentée par de simples immeubles blancs au toit rouge, qui occupent la moitié inférieure du tableau. La perspective est à la fois linéaire avec un point de fuite visible sur l’immeuble de droite, atmosphérique (hommes au fond qui deviennent légèrement flous) et comporte une succession de plans. Les couleurs, plutôt froides, se partagent entre le blanc, le bleu, le gris et le beige. La lumière vient de derrière les immeubles comme une aube naissante et met en valeur les hommes qui sont comme des taches noires.
Le titre Golconde n’a pas de réelle explication, car le peintre expliquait que « Les titres de tableaux ne sont pas des explications et les tableaux ne sont pas des illustrations des titres » https://magritte.brussels/index.php/portfolio/211/