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Dossier de presse. Conférence de presse MERCREDI 14 OCTOBRE 2020 à 14H30 Château de Mondésir - Lieu dit Mondésir Villefranche-de-Lonchat

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Texte intégral

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Dossier de presse

Conférence de presse MERCREDI 14 OCTOBRE 2020 à 14H30 Château de Mondésir - Lieu dit Mondésir

24610 Villefranche-de-Lonchat Comment est né ce projet…

Réfléchir à l’avenir de la filière ébénisterie de Dordogne et répondre par la formation aux diverses problématiques rencontrées par ces entreprises. Tel était l’objectif affiché par le duo formé par la délégation Dordogne de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Interdépartementale (CMAI) et l’Union Nationale de l’Artisanat des Métiers de l’Ameublement (UNAMA). Les débouchés les plus intéressants de la filière se situaient alors, non pas dans une production locale valorisant le territoire, mais dans le monde du luxe, avec notamment l’aménagement de jets privés, de paquebots ou d’hôtels prestigieux. Bref, il convenait de réagir en soutenant une profession qui reste aujourd’hui malmenée par la mainmise des grands groupes de l’ameublement. « Les commerces indépendants de meubles existent de moins en moins, précise Frédéric Serveau, directeur adjoint du service économie, emploi et formation de la CMA. Il est indispensable de chercher des solutions pour se réinventer. »

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C’est au printemps 2019, à l’occasion de la 2e édition des « Rendez-vous des savoir-faire d’excellence en Nouvelle-Aquitaine », qu’est finalement lancé l’Appel à Manifestation d’Intérêt « Design, savoir-faire d’excellence et innovation » destiné à accompagner les initiatives d’entreprises souhaitant intégrer une approche design pour aboutir à de nouveaux produits ou services. Dès lors, la Chambre des Métiers de Dordogne veut s’inscrire dans ce projet. Dans quel but ? « Faire travailler un collectif d’artisans à partir d’une marque artisanale locale », explique Frédéric Serveau. En juillet 2019, la réponse de la région Nouvelle-Aquitaine est positive : la Chambre des Métiers de Dordogne est retenue. Une première réunion d’information est organisée le 14 octobre en présence des artisans afin de repérer les personnes disponibles et intéressées.

Peu à peu, un noyau de dix artisans se constitue : si les ébénistes, qui œuvrent dans une filière historique de la Dordogne, sont majoritaires, on y trouve également des tapissiers, une doreuse, un tailleur de pierre, un designer-chercheur, un menuisier et un couple de selliers-harnacheurs. Après s’être constitué en tant que collectif pour une durée de trois ans, un plan d’action est mis en place pour que le projet soit opérationnel au plus vite. La direction artistique sera assurée par Pascal Waroquier, une pointure dans le domaine de la formation en direction des métiers du design et de l’architecture d’intérieur pour aider les professionnels à développer leur chiffre d’affaires. Sa devise ? « Un produit qui ne rencontre pas sa clientèle n’a pas lieu d’être. Mon approche est pragmatique : l’effet esthétique doit être maximal par rapport au prix investi. » Rapidement, le projet prend une forme très concrète autour de nombreuses maquettes où le bois, le cuir et le métal s’associent aux tissus et aux dorures. Puis les réalisations s’enchaînent pour créer un mobilier de salon avec tables basses, canapés, consoles, meubles télé, miroirs et lampes.

La marque ÉRIGE vient de naître…

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Les métiers de l’artisanat représentés :

Filière historique de la Dordogne, l’ébénisterie est majoritairement représentée dans le collectif d’artisans. S’ils éprouvent tous un respect total du travail des anciens, retrouvant à l’occasion des gestes et techniques des XVIIIe et XIXe siècles, les ébénistes laissent ici parler leur fibre créative en découvrant de nouveaux matériaux et en jouant avec des effets de textures inédits.

Les ébénistes d’ÉRIGE : Emmanuel Fellet, Léa Pack, Sylvain Pény - Le travail du bois se retrouve également dans les créations de Laurent Léoni, menuisier.

Dernière étape du travail de restauration, la dorure est un art délicat qui réclame rigueur, lenteur et méticulosité. Grâce aux feuilles d’or savamment maîtrisées, l’objet le plus banal se métamorphose en pièce d’exception. « J’ai très envie de pousser la dorure le plus loin possible vers la création et les Beaux-Arts », souligne Grania Scott.

Loin d’être figé, le métier de tapissier-décorateur possède ses propres tendances, avec des matériaux et des couleurs qui se renouvellent en permanence. Si la méthode traditionnelle s’appuie sur le travail du crin, les artisans d’ÉRIGE avouent volontiers sortir des sentiers battus pour relever des défis, à l’image d’Amélie Bonneau : « Pour moi, ce métier artisanal comporte une dimension artistique indéniable. »

Tapissier-décorateur d’ÉRIGE : Amélie Bonneau

Le travail du cuir est au cœur de l’activité du sellier, même si d’autres matériaux comme la mousse, le tissu, le vinyle ou le skaï font désormais partie de sa palette. Une diversité bienvenue qui lui permet aussi bien de confectionner une couverture en cuir pour le plateau d’un bureau Louis XVI que de poser du vinyle sur la carrosserie d’une Mathis des années 1920.

Les selliers d’ÉRIGE : Isabelle Guigue et Adrien Moisson

La taille de pierre est également représentée avec Charles Demy. Il travaille sur des projets originaux où il allie la pierre, le fer et le bois. Le designer-chercheur observe, intériorise et expérimente. Convaincu que l’imperfection a une dimension esthétique, Fabien Barrero-Carsenat aime produire avec peu et fabriquer ses propres outils.

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Le directeur artistique Pascal Waroquier est un homme de défis : « Faire travailler ces artisans aux métiers très différents relevait quelque peu de la quadrature du cercle. Le champ des possibles était très large et personne ne devait rester sur le bord de la route. Mais j’ai vu en face de moi des professionnels très impliqués et tournés avec détermination vers le même projet. » En somme, les doutes ont rapidement été balayés devant l’énergie déployée par ces hommes et femmes aux parcours souvent très différents, qui ont su glisser leurs egos sous le boisseau sans oublier leur personnalité créative pour se mettre au diapason du chef d’orchestre.

Au fil des réunions, physiques ou virtuelles, les contours du projet se sont affinés.

Conscient que le tout est plus que la somme des parties, chacun a écouté, puis donné son avis de spécialiste en veillant constamment à garder en tête le dessein d’ensemble.

En guise de laboratoire quasi secret, le choix s’est porté sur une ferme à l’abandon située du côté de Montpon. En parfaite osmose, le collectif s’est attelé des heures et des jours durant à élaborer des prototypes, remettant plus de vingt fois le métier sur l’ouvrage, peaufinant le détail d’une charnière ou d’une incrustation de nacre. Un changement radical par rapport au quotidien de ces artisans, habitués à travailler seuls dans leur atelier, la tête dans le guidon. Le résultat est pour le moins étonnant, avec la création d’une collection digne des plus grandes marques du design…

« Faire partie d’un groupe amène une autre dynamique. Je vois dans ce projet toute la richesse de nos savoirs réunis et la possibilité d’accéder à des sommets que seuls, nous mettrions des années à atteindre. » (Léa Pack, ébéniste d’art)

« Cette aventure est magnifique, avec une vraie notion de partage et de découverte du travail des autres artisans. » (Laurent Léoni, menuisier)

« Ce projet nous fait progresser car nous devons adapter nos techniques à un éventail de formes et de matériaux très variés. » (Isabelle Guigue et Adrien Moisson, selliers)

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Un événement dans le Périgord…

L’AMBITION D’ÉRIGE  : Laisser une empreinte territoriale, redorer le blason d’une filière historique du département, s ’ é c a r t e r d e s s t a n d a r d s d e l’industrialisation et d’une globalisation déshumanisée pour faire rayonner le Périgord en l’imposant comme le terroir d’origine des créations artisanales françaises les plus précieuses dans le domaine de l’art de vivre.

« Créer une marque artisanale locale, c’est aussi une signature pour jouer sur l’identité de notre territoire.  » (Frédéric Serveau, directeur adjoint de la CMA de Dordogne)

SA VISION : Sauvegarder et partager un héritage culturel et des savoir-faire ancestraux pour contribuer à cultiver l’art de vivre périgourdin selon une vision humaniste, pour mieux le transmettre aux nouvelles générations et le valoriser auprès du grand public en France comme à l’étranger.

« Ce qui m’intéresse, c’est de faire vivre nos idées, de valoriser un terroir et d’apporter ma pierre à l’édifice pour que ce projet puisse rayonner au niveau n a t i o n a l , e t p o u r q u o i p a s , international. » (Fabien Barrero-Carsenat, designer-chercheur)


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SES VALEURS :

Générosité et authenticité : La Dordogne se conjugue au pluriel, avec des terroirs renfermant une grande richesse de matériaux naturels. Privilégier le circuit le plus court possible apparaissait comme une évidence. Très présents dans le territoire, les chênes, châtaigniers, hêtres, frênes et noyers constituent ainsi les essences de bois majoritaires dans la collection.

« Lorsque je débite une grume, je suis toujours en admiration devant la beauté du tableau qui apparaît. Cela me laisse souvent sans voix. » (Laurent Léoni, menuisier)

Excellence et responsabilité : Riches de longues années d’expérience dans leurs domaines respectifs, les artisans d’ÉRIGE possèdent un savoir-faire qu’ils ont mis en valeur à travers une collection superbe où l’élégance le dispute à l’inventivité. Voilà qui bat en brèche les clichés tenaces sur une production provinciale rurale qui serait forcément terne et rétrograde ! Les pièces seront vendues en séries limitées pour une production raisonnée. Les ventes se feront, non pas en boutique, mais de manière directe par le biais d’Internet ou d’expositions lors de salons.

« Pour innover, il me paraît indispensable de nous appuyer sur des choses déjà connues. Telle est ma philosophie : un pied dans le passé, l’autre dans le futur ! » (Pascal Waroquier, directeur artistique)

« Le designer a selon moi une responsabilité sociale dans ce qu’il crée, en orientant le consommateur vers des produits de qualité, en leur apportant une valeur, un sens. » (Fabien Barrero-Carsenat, designer-chercheur)

Une collection haut de gamme…

Conférence de presse MERCREDI 14 OCTOBRE 2020 à 14H30

En présence des artisans, du directeur artistique et des acteurs du projets En avant-première : présentation de la collection.

Château de Mondésir - Lieu dit Mondésir 24610 Villefranche-de-Lonchat

Durée 1h00 - Photos fournies - GPS via Google Map/ réseau mobile ok Protocole sanitaire assuré - Rafraichissement sur place

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