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SCANDALEUX D EL MALKI

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Academic year: 2022

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EDITION N°: 101

Du lundi 19 octobre 2020

CLUB MED ET MADAËF

INSUFFLENT UNE DYNAMIQUE NOUVELLE AU VILLAGE

CLUB MED MARRAKECH :

UN ENGAGEMENT

DE LA CDG POUR LA RELANCE DU TOURISME

PROLONGEMENT DES MESURES RESTRICTIVES À CASABLANCA :

LA FAUTE AUX CASABLANCAIS SELON EL OTHMANI

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/press.mhi

LA PENSION DES PARLEMENTAIRES PRÉSERVE LE STATUT SOCIAL

DU “REPRÉSENTANT DU PEUPLE”

LES PROPOS SCANDALEUX D’EL MALKI

Habib El Malki, président de la Chambre

des représentants.

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LES PROPOS SCANDALEUX D’EL MALKI

LA PENSION DES PARLEMENTAIRES PRÉSERVE LE STATUT SOCIAL DU “REPRÉSENTANT DU PEUPLE”

Comment l’usfpéiste Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, peut-il se permettre, avec un sourire narquois (face à la caméra de la chaîne Al Jazeera), d’évoquer

les peines du peuple pendant cette pandémie et ne défendre que la situation matérielle et le statut social du parlementaire qu’il faut “absolument” et à tout prix préserver ?

Marouane KABBAJ

PLUSIEURS PARTIS FONT VOLTE-FACE DEPUIS QUELQUES ANNÉES DÉJÀ AU

SUJET DE LA SUPPRESSION DE LA PENSION DES PARLEMENTAIRES.

Chambre des représentants, a ajouté de l’huile au feu lors d’un échange avec le présentateur de l’émission Bila Hodoud de la chaîne TV qatarie Al Jazeera, quand il a déclaré: “Je défends le présent et le futur du parlementaire. Nous devons lui garantir toutes les conditions pour préser- ver son statut social symbolique et pour que celui-ci demeure digne de son rang.

Je ne pense pas que la demande de la réforme de cet écosystème de la pension des parlementaires est une priorité pour le peuple marocain. L’opinion publique marocaine est trop occupée par le vécu quotidien et par assurer un minimum de revenus pour sa subsistance. Et puis, la conjoncture actuelle liée à la pandémie de Covid-19 ne se prête pas à une telle ré-

forme parce ce que cette pandémie a eu des répercussions financières fâcheuses sur une large frange de la population et dans ce contexte, la situation financière du parlementaire doit rester intacte’’.

Injustice sociale

Des propos qui ne peuvent en aucun cas émaner d’un responsable politique ap- partenant à une formation politique qui a longtemps brandi des slogans contre l’injustice sociale et la rente. Comment Habib El Malki peut-il se permettre, avec un sourire narquois, d’évoquer les peines du peuple pendant cette pandémie et ne défendre que la situation matérielle et le statut social du parlementaire qu’il faut

“absolument” et à tout prix préserver?

C’est un tournant historique qui docu-

Q

uiconque pense que la po- lémique née autour de la pension à vie des parlemen- taires à la fin de leur man- dat est enterrée, se trompe!

Après les propos provoca- teurs et non moins irresponsables de Driss El Azami, membre du groupe parle- mentaire du Parti de la Justice et du Dé- veloppement (PJD) et maire de Fès, lundi 12 octobre 2020, lors d’une séance parle- mentaire de la commission des Finances et du développement économique, qui avait déclaré que les parlementaires ne peuvent travailler “Biliqui” (gratis) et qu’il va falloir préserver leur niveau de vie même après la fin de leur mandat, l’usfpéiste Habib El Malki, président de la

mente un lapsus révélateur de la part d’un politique chevronné qui défend la rente et s’y cramponne, en lançant un message clair selon lequel l’exercice de la politique et la course vers les postes de responsabilité doit être compensé et rémunéré à vie et qu’il n’existe point de représentants du peuple qui s’évertuent pour le servir et servir leur pays.

Au Parlement, plusieurs partis ou groupes parlementaires dont le PJD font volte-face depuis quelques années déjà au sujet de la suppression de la pension des parlementaires. Ils ne veulent pas abandonner cette “vache-à-lait” inesti- mable et qui rend la course des élections législatives attractive et souvent par- semée de dérapages gravissimes. Une course électorale qui n’attire en grande partie que des personnes mues par la vo- lonté de défendre leurs intérêts person- nels et non pas l’intérêt général l

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L

e Parti de la justice et du dé- veloppement (PJD) continue d’accuser les parties souhaitant actualiser le quotient électoral de comploter à son encontre. Et cette fois, c’est son propre secrétaire général, à savoir Saâd Eddine El Othmani, qui a donné de sa voix, à l’occasion des travaux de la commis- sion nationale de la formation islamiste de ce 18 octobre 2020. Le Chef du gouverne- ment a, ainsi, averti de ce que, selon lui,

“l’adoption par le Maroc” d’un quotient électoral prenant également en compte les voix non-exprimées, comme l’y appellent actuellement l’ensemble des partis poli- tiques de la place en dehors du PJD, “le fe- ra[it] classer parmi les pays hybrides démo- cratiquement”. Et d’ajouter, dans le droit fil de déclarations faites notamment au cours des dernières semaines par le député-maire de Meknès, Abdellah Bouanou, ou encore l’ancien ministre Mohamed Najib Boulif,

du pays. Une situation que d’aucuns, à l’instar notamment du premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar, considèrent comme étant “viciée”, et le nouveau quotient élec- toral, tout imparfait qu’il soit, présente à leur yeux un moindre mal.

Véritable surenchère

Certains dignitaires du PJD, à l’instar du ministre d’État chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, sont eux- mêmes conscients du fait que la domina- tion actuelle du parti est moins à mettre au crédit de sa popularité qu’à la discipline de ses électeurs, et ont, pour cette raison, mis sur le tapis la question de la diminu- tion du nombre de candidats aux législa- tives de 2021, mais face à l’opposition,

menée notamment par M. Bouanou -qui avait parlé d’appels “inacceptables et illo- giques”-, la chose n’a plus été évoquée au cours des dernières semaines. Mais il faut dire qu’actuellement le PJD se retrouve, alors que les appels en faveur de l’orga- nisation d’un congrès extraordinaire se multiplient et ont même recueilli au cours des travaux de la commission nationale quelque 700 signatures, en plein milieu d’une véritable surenchère, et la sortie de M. El Othmani n’est sans doute pas, de ce point de vue, pour ne pas participer de ce maelstrom internel

que “les partis politiques qui défendent ce mode d’élections vont dans une seule direction, en l’occurrence la réduction des chances du PJD dans les prochaines élec- tions”, prévues en 2021. En effet, le PJD a pu successivement emporter la première place aux législatives de novembre 2011 et octobre 2016, en obtenant respectivement 107 et 125 sièges à la chambre des repré- sentants, en recueillant seulement un peu plus d’un quart (27% environ, plus exacte- ment) de moins de la moitié des voix ex- primées par les Marocains inscrits sur les listes électorales, qui eux-même sont loin de constituer la totalité de la population

LE PJD PERSISTE ET SIGNE

QUOTIENT ÉLECTORAL

Alors que la formation islamiste fait face, sur fond d’appels en faveur de l’organisation d’un congrès extraordinaire, à une véritable surenchère, c’est cette fois son secrétaire général et Chef du gouvernement

qui a donné de la voix pour s’opposer à la réforme du quotient électoral.

Wissam EL BOUZDAINI

LA DOMINATION ACTUELLE DU PJD EST MOINS À METTRE AU CRÉDIT DE SA POPULARITÉ

QU’À LA DISCIPLINE DE SES ÉLECTEURS.

Saâd Eddine El Othmani.

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BOURSES :

LE MAROC EST LA PREMIÈRE DESTINATION DES ÉTUDIANTS GABONAIS

Le Maroc a offert, pour l’année 2020, 150 bourses aux nouveaux bacheliers gabonais à travers l’Agence Marocaine de coopération internationale (AMCI), faisant du Royaume la première destination des étudiants gabonais, a indiqué l’ambassadeur du Maroc au Gabon, Abdellah Sbihi.

Selon un communiqué de l’ambassade du Maroc, M. Sbihi a souligné, vendredi 16 octobre 2020, lors d’un entretien avec la directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, que «le nombre des bourses dans l’enseignement supérieur public offertes par le Royaume du Maroc à travers l’Agence Marocaine de coopération internationale (AMCI) a évolué positivement de 60 en 2016 à 150 en 2020». Et de poursuivre que «130 bourses sont réservées à la formation universitaire et 20 à la formation professionnelle. Ce nombre élevé des bourses fait du Royaume la première destination des étudiants gabonais».

L’ambassadeur du Maroc a précisé que «deux vols spéciaux directs Libreville-Casablanca-Libreville avec la compagnie aérienne Royal Air Maroc sont opérationnels une fois par semaine afin de permettre aux étudiants de se rendre au Royaume, auquel il faut ajouter un accompagnement et un suivi très rigoureux mis en place en raison de la pandémie du Covid-19»l

R

ésultats mitigés pour Maroc Telecom à fin septembre 2020. L’opé- rateur télécoms a réa- lisé un chiffre d’affaires de 27,49 milliards de dirhams, en hausse de 0,7% (-1,2% à base comparable).

«La bonne résilience des activités à l’International compense partielle- ment le retrait du chiffre d’affaires au Maroc pénalisé par les effets de

la crise sanitaire liée à la Covid-19», souligne le groupe.

Les revenus des activités au Maroc s’établissent à 15,72 milliards de dirhams sur les neuf premiers mois de 2020, en baisse de 3,6% du fait du recul du chiffre d’affaires Mo-

bile. «Privé de revenus importants liés au tourisme et aux MRE, le seg- ment Mobile continue de subir les effets de la crise de la Covid-19, no- tamment sur l’entrant internatio- nal et le roaming. Cette baisse est atténuée par la hausse du chiffre d’affaires Fixe, qui augmente de 2% sur les neuf mois (+3,0% sur le seul troisième trimestre 2020)», dé- taille Maroc Telecom.

A l’international, les activités du groupe ont généré un chiffre d’af- faires de 12,51 milliards de dirhams à fin septembre 2020 en quasi-sta- gnation (-0,1% à base comparable) et en hausse de 4,4% à variation courante par rapport à 2019.

Le résultat net ajusté part du groupe ressort ainsi à 4,52 mil- liards de dirhams, en retrait de 2,6% (-1,4% à base comparable).

«Dans ce contexte de crise sani- taire mondiale et de durcissement de la concurrence, la stratégie de diversification à l’international, ini- tiée par Maroc Telecom depuis plu- sieurs années, démontre à nouveau son succès. Les actifs à l’internatio- nal permettent en effet au groupe d’améliorer sa résilience dans cette conjoncture difficile. Maroc Tele- com a également fait preuve d’une grande capacité d’adaptation pour faire face aux effets de la crise et ce à travers l’adoption, dès le début de la pandémie, de plans d’optimi- sation des coûts et d’une gestion optimisée des investissements», souligne Abdeslam Ahizoune, pré- sident du directoire de Maroc Tele- com l

L’INTERNATIONAL AMÉLIORE LA RÉSILIENCE DE MAROC TELECOM À FIN SEPTEMBRE

M. A. HAFIDI

RÉSULTATS FINANCIERS

Abdeslam Ahizoune, président du directoire de Maroc Telecom.

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UN ENGAGEMENT DE LA CDG POUR LA RELANCE DU TOURISME

CLUB MED ET MADAËF INSUFFLENT UNE DYNAMIQUE NOUVELLE AU VILLAGE CLUB MED MARRAKECH

La signature du protocole d’accord entre Club Med et Madaëf est l’aboutissement de discussions initiées en 2018.

Marouane KABBAJ

CET ACCORD TRADUIT LE FORT ENGAGEMENT DE LA CDG EN FAVEUR DU SECTEUR TOURISTIQUE.

mité de l’Europe. Après une première rénovation en 2011, Club Med et Madaëf se sont accordés sur un budget de 38 mil- lions de dirhams afin d’accroître l’attrac- tivité du resort et mieux répondre aux attentes de la clientèle. La signature du protocole d’accord entre Club Med et Ma- daëf est l’aboutissement de discussions initiées en 2018 et fait suite à la volonté des parties de capitaliser sur le succès du Club Med Marrakech La Palmeraie ouvert en 2004.

Organisé le 19 octobre 2020 au Club Med Marrakech La Palmeraie, qui a rouvert ses portes, l’événement a réuni entre autres André Azoulay, conseiller du Roi Moham- med VI, Nadia Fettah Alaoui, ministre du

C

lub Med et Madaëf, pôle tou- risme du Groupe CDG et lea- der de l’investissement tou- ristique au Maroc, scellent leur partenariat en vue d’insuffler une dynamique nouvelle au Club Med Mar- rakech. Ce nouveau partenariat, signé le 19 octobre 2020 à Marrakech, a pour objectif de pérenniser le village existant et d’en étendre la capacité, tout en ren- forçant la dimension «famille». Pour répondre aux attentes d’une clientèle haut de gamme et internationale, l’in- vestissement d’un montant d’environ 274 millions de dirhams porte sur un programme d’extension d’une centaine

Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, Abdel- latif Zaghnoun, DG de la CDG, Mamoun Lahlimi Alami, administrateur directeur général de Madaëf, et Henri Giscard d’Es- taing, président du Club Med. A cette occasion, Abdellatif Zaghnoun, DG de la CDG, a déclaré: “Cet accord traduit le fort engagement de la CDG en faveur du sec- teur touristique et sa contribution active pour la relance de ce secteur stratégique de l’économie marocaine.”

De son côté, Henri Giscard d’Estaing, pré- sident du Club Med, a souligné que les investissements réalisés permettront aux deux resorts premium de Marrakech La Palmeraie et de Yasmina, et à l’espace Ex- clusive Collection du Riad de Marrakech de répondre davantage encore aux at- tentes des familles et des couples actifs l de chambres additionnelles, la construc-

tion d’une grande piscine famille (avec jeux d’eau) et d’un baby club, la rénova- tion de l’espace santé (avec un nouveau hammam) des restaurants et de l’espace Meeting & Events, ainsi que de l’espace Club Med Exclusive Collection «Le Riad».

Club Med prolonge par ailleurs le bail ac- tuel jusqu’en 2031.

L’accord entre Club Med et Madaëf in- tervient également pour pallier à la pro- blématique de saisonnalité du Club Med Yasmina, ouvert en 1970 dans le nord du Maroc. Le site bénéficie d’excellents atouts dont une très belle plage au bord de la Méditerranée, une offre riche en activités sportives et de loisirs et la proxi-

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LA FAUTE AUX CASABLANCAIS, SELON EL OTHMANI

PROLONGEMENT DES MESURES RESTRICTIVES À CASABLANCA

Les mesures restrictives à Casablanca ont été prolongées de deux semaines. Lors de la séance mensuelle à la Chambre des représentants, Saâd Eddine El Othmani en impute la responsabilité à une population

«inconsciente de la dangerosité de cette pandémie».

Mohamed Amine HAFIDI

A CASABLANCA, LES MESURES RESTRICTIVES PLOMBENT LES

ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DE MILLIERS DE PERSONNES

sations dont les Marocains doivent être fiers», a-t-il annoncé. Un discours dépha- sé de la réalité sur le terrain, caractérisé par l’appauvrissement de millions de Marocains. A Casablanca, où les mesures restrictives plombent les activités écono- miques de milliers de personnes, l’heure est à l’inquiétude, au stress permanent et au désespoir. Des familles entières se retrouvent sans revenus, des familles dont la plupart respectent scrupuleusement les mesures sanitaires.

S

ans surprise, le gouvernement décide de prolonger, pour deux semaines, les mesures restric- tives décidées auparavant dans la préfecture de Casablanca. Jusqu’au 2 novembre 2020, les Casablancais devront ainsi rester quasi confinés. Ces mesures sont l’instauration d’un couvre-feu de 22h à 5h, la fermeture de toutes les issues de la ville, chaque sortie ou entrée étant condi- tionnée par une autorisation spéciale, fer- meture des marchés de proximité à 15h, des cafés et des commerces à 20h et des restaurants à 21h.

Les Casablancais devront prendre leur mal en patience. Et la patience, beaucoup de citoyens appauvris à cause de cette crise, l’ont perdue et plusieurs ont manifesté leur colère. Le gouvernement, lui, leur im- pute la responsabilité.

Echec cuisant

«Je sais que les répercussions de ces me- sures restrictives sont très dures pour les Marocains mais ils doivent faire des sa- crifices. Je ne vous cache pas que chaque jour on réfléchit à prendre d’autres so- lutions plus sévères. Malheureusement, Certains doutent encore de l’existence du virus et de sa dangerosité. Ils ne veulent pas respecter les mesures sanitaires et certains organisent même des fêtes et des mariages», a déclaré le Chef du gouverne- ment, Saâd Eddine El Othmani, ce lundi 19 octobre, devant les élus.

Pour la rentrée parlementaire, El Othmani est revenu sur la gestion de la pandémie du Covid-19, qu’il qualifie d’exemplaire:

«le gouvernement a été efficace dans sa gestion et on compte beaucoup de réali-

N’en déplaise au Chef du gouvernement, la gestion de la pandémie est un échec cuisant pour l’Exécutif qui, dans une ten- tative désespérante, impute cet échec à la population.

Le Chef du gouvernement a promis que le projet de loi de Finances 2021 apportera plusieurs mesures «révolutionnaires» dont la finalité est le sursaut d’une économie en berne. En attendant, les Marocains, les Casablancais en particulier, doivent encore souffrir en silence. La réponse d’El Othma- ni: «Je reste à l’écoute. J’ai été transparent avec les Marocains et nous avons été très efficaces. Les Marocains doivent être fiers de nos réalisations. Je suis sûr que nous allons relever ce défi. Les Marocains sont capables de s’unir et de placer l’intérêt de la nation au-dessus de toute autre consi- dération». Surréaliste. Les Casablancais, priez, c’est ce qu’il vous reste !l

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L

e confinement est toujours présenté comme l’une des so- lutions les plus prisées par les gouvernements pour lutter contre le Covid-19. Or, cette solution n’a pas toujours prouvé son efficacité. En Eu- rope, beaucoup de pays ont confiné leurs populations mais ce n’est pas pour autant qu’ils ont été épargnés par la maladie.

Dans plusieurs pays européens, l’épidé- mie est en train de reprendre à une vi- tesse vertigineuse après des périodes de confinement éprouvantes pour les popu- lations. L’Organisation mondiale de la santé est sortie dernièrement de son mu- tisme pour alerter sur les conséquences dramatiques du confinement. Docteur David Nabarro, envoyé spécial britan- nique à l’OMS, a dénoncé le confinement récurrent comme principale mesure pour lutter contre les remontées d’infections au Covid-19, en précisant que cela pour- rait entraîner un appauvrissement géné- ralisé à travers le monde.

«Nous, à l’OMS, ne préconisons pas le confinement comme principale manière de contrôler ce virus», a-t-il déclaré.

«Les seules fois où nous croyons qu’un confinement est justifié, c’est afin d’ache-

pauvreté et d’insuffisance alimentaire chez les enfants à travers le monde. «Le confinement, c’est une terrible et épou- vantable catastrophe. Nous en appelons aux leaders du monde: arrêtez d’utiliser le confinement comme principale mé- thode de contrôle. Développez de meil- leurs systèmes pour ce faire», conseille ainsi l’OMS.

Au mois de mai 2020, Docteur Maria Van Kerkhove, responsable technique de la cellule chargée de la gestion de la pan- démie à l’OMS, avait invité les gouverne- ments à travers le monde à ne pas penser au confinement comme une «recette ma- gique», en soulignant qu’il fallait en faire un usage plus précis et stratégique, sans l’imposer à grandeur, mais localement.

Un conseil dont semble s’inspirer dé- sormais le gouvernement marocain qui, malgré la hausse des contaminations à Casablanca, n’a pas décidé de reconfiner la métropole économique l

ter du temps pour la réorganisation, le regroupement et la calibration des res- sources et d’aider le personnel de santé qui est exténué, mais en général, nous préférons ne pas le faire», a déclaré Dr Nabarro.

Impacts sur le tourisme

Pour sa part, le directeur général chargé du Programme OMS de gestion des si- tuations d’urgence sanitaire, Mike Ryan, avait déclaré sensiblement la même chose lors d’une conférence de presse donnée vendredi 16 octobre 2020, au siège de l’OMS à Genève. «Ce que nous voulons éviter, ce sont ces grands confi- nements qui sont si pénibles pour les communautés et les sociétés», avait-il alors déclaré.

L’OMS pointe ainsi du doigt les impacts des mesures sanitaires sur l’industrie touristique tout en axant sur les dan- gers liés aux confinements de masse qui pourraient augmenter les niveaux de

LE NOUVEAU PLAIDOYER DE L’OMS

L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ ALERTE SUR LES CONSÉQUENCES DRAMATIQUES DU CONFINEMENT

L’Organisation mondiale de la santé en appelle aux leaders du monde d’arrêter d’utiliser le confinement pour lutter contre la propagation du Covid-19. Pour l’OMS, c’est une terrible

et épouvantable catastrophe pour les populations et les communautés.

Aissa AMOURAG

LE CONFINEMENT NE DOIT PAS ÊTRE IMPOSÉ À GRANDE ÉCHELLE,

MAIS LOCALEMENT.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

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A

près une première édition réussie en 2018, la deuxième édition des Phosphates Days, organisée par le réseau Phos- phate Research Network (Phoresnet) en collaboration avec l’Université Moham- med VI Polytechnique, a pu réunir, du 13 au 17 octobre 2020, pas moins de 1.445 chercheurs et ingénieurs venant de 25 pays. Toute une panoplie de chercheurs de haute facture qui n’ont pas manqué de mettre en exergue le rôle de la R&D et de l’innovation comme levier stratégique de développement dans les domaines liés aux phosphates, aux composés phosphorés et à l’industrie des phosphates. En effet, du- rant ces trois journées, les Young Resear- chers Days ainsi que L’International Confe- rence on Phosphates ont été l’occasion pour présenter tout un programme, riche et diversifié, de conférences plénières et thématiques et de communications orales et par affiche pour adresser les grands en- jeux de la recherche sur les phosphates et les applications associées.

Les six conférences plénières ont été orga- nisées avec la participation de 23 speakers.

Quant aux thèmes abordés au cours des deux jours au cours des Young Researchers Days, ils ont été animés grâce à la forte participation de jeunes chercheurs (doc- torants et post-doctorants). Participation dont le but n’est autre que de renforcer leurs connaissances en matière d’entrepre- neuriat et de transfert technologique afin de promouvoir la valorisation de leurs ré- sultats de recherche, ainsi que leur applica- tion industrielle.

Renforcer l’entrepreneuriat

Les jeunes scientifiques ont, ainsi, bénéfi- cié, dans ce cadre, de sessions de formation destinées à améliorer leurs compétences dans un large éventail de domaines liées à l’innovation et l’entrepreneuriat. Ils ont été invités, ensuite, à présenter leurs résultats de recherche devant un jury d’experts. Les meilleurs projets sélectionnés vont bénéfi- cier d’un accompagnement pour le trans- fert technologique et l’industrialisation des dits résultats.

D’ailleurs c’est à cette occasion que Abde- laâli Kossir n’a pas manqué de préciser que

«ces rencontres ont permis de partager, discuter, apprendre, mais aussi promouvoir des inventions et de nouvelles découvertes portées par de jeunes marocains et étran- gers. Nous avons souhaité les encourager à intégrer le transfert technologique en ouvrant à l’écosystème industriel à travers des formations et un concours, en privilé- giant les projets ayant atteint un certain stade de maturité». Et d’ajouter en souli- gnant avec force qu’«à l’UM6P, les projets de recherche sont conçus pour que leurs résultats puissent être appliqués dans le domaine industriel pour mettre le Maroc et l’Afrique au diapason de l’innovation et du développement technologique» l

Conférences au cours desquelles scienti- fiques et experts ont présenté non seule- ment les principales avancées dans l’ex- ploration et l’exploitation minière, mais aussi l’ingénierie des transports de fluides complexes, dans la chimie, les procédés et les matériaux avancés, l’environnement minier et l’économie circulaire, la biotech- nologie, la fertilisation et la sécurité ali- mentaire, sans oublier la digitalisation et les nanotechnologies en agriculture.

Selon Abdelaâli Kossir, directeur du Bureau de transfert de technologie de l’Université Mohammed VI Polytechnique et coordi- nateur de Phoresnet, co-président de la Conférence, le Royaume, qui ne manque pas d’atouts dans ces différents domaines, est en bonne position pour mettre en œuvre ces innovations.

LA R&D, LEVIER STRATÉGIQUE DE DÉVELOPPEMENT

La R&D joue un rôle de plus en plus important la création de valeur et de la croissance durable.

Seddik MOUAFFAK

PENDANT TROIS JOURNÉES DE TRAVAIL, LES PARTICIPANTS ONT PU METTRE L’ACCENT SUR

LES INNOVATIONS LES PLUS RÉCENTES.

DEUXIÈME ÉDITION DES “PHOSPHATES DAYS”

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M. A. HAFIDI

CLASSEMENT 2020 DE FDI INTELLIGENCE

L’

agence de notation extra financière Vigeo Eiris a sé- lectionné la Bank of Afri- ca-BMCE Group parmi 14 entreprises sur les 44 premières capitali- sations du Maroc, ayant obtenu les meil- leures notations de leur démarche de responsabilité sociale et de gestion des risques de durabilité.

La banque, qui a amélioré son score depuis 2019, arrive première sur 95 établissements bancaires des marchés émergents, 2ème sur 851 au niveau de la région (tout secteur confondu) et 47ème sur 4.842 au niveau mondial à l’issue du rating réalisé en juin 2020.

«Cette distinction, obtenue pour la 7ème année consécutive, conforte le po- sitionnement de Bank of Africa-BMCE Group, sous l’impulsion de son président M. Othman Benjelloun, en tant que Groupe international de référence en matière de finance durable et inclusive, à impact positif», indique un communi- qué. En 2020, la performance de Bank of

Africa-BMCE Group se distingue par- ticulièrement sur 12 critères de RSE. A commencer par l’«Assurance de traite- ment équitable des actionnaires», mais aussi par la «Définition de la stratégie environnementale», un «Equilibre des pouvoirs, respect des compétences et ef- ficacité du Conseil d’Administration», une «Information aux clients», sans ou- blier la «Maîtrise des consommations d’énergie et réduction des émissions polluantes», une «Offre de produits et de services verts», une «Orientation responsable des contrats et respect des droits des clients», et une «Prévention des discriminations et promotion de l’égalité entre les genres et à l’égard des catégories vulnérables».

Il faut ajouter aussi le respect d’autres critères comme la «Promotion et amé- lioration continue des conditions et du contenu du dialogue social», la «Prise en compte de l’impact sociétal des pro- duits et services sur les territoires d’ac- tivité» et la «Gestion responsables des

C

onsécration pour Tanger Med Zones. La plateforme industrielle vient d’être classée 2e zone écono- mique mondiale après Dubaï Multi Commodities Center, par le FDI Intel- ligence du Financial Times. «C’est la première fois qu’une zone africaine occupe une place aussi élevée dans ce classement mondial, ce qui témoigne de la formidable montée en puissance du réseau des zones d’activités déve- loppées par Tanger Med, le plus impor- tant complexe industrialo-portuaire en Afrique, situé sur le détroit de Gibral- tar», souligne le rapport de FDI Intel- ligence.

restructurations». Le «Respect de la liberté syndicale et du droit de négocia- tion collective» en plus.

Soit autant d’ingrédients qui consacrent une performance collective pour l’en- semble des composantes du Groupe, désormais mobilisées pour le déploie- ment des 6 engagements de la Charte de Responsabilité Sociétale du Groupe, conclut le communiqué l

D’autres distinctions importantes ont été attribuées à Tanger Med Zones lors de ce classement mondial. La plateforme a obtenu le 1er prix mon- dial «Large Tenant» pour la catégorie grands projets d’investissements, la mention de spécialiste mondial du sec- teur automobile «Specialism Award in Automotive» grâce au dynamisme d’un écosystème automobile fort d’une cen-

taine d’équipementiers installés, et le 1er prix africain pour les PME «Free Zone of the Year for SME’s» grâce à l’offre infrastructurelle et aux opportu- nités commerciales offertes pour cette catégorie d’entreprises.

Tanger Med Zones est développée sur une superficie de 2.000 ha et comprend 6 zones d’activités orientées autour des métiers de l’automobile, de l’aé- ronautique, de la logistique, du textile et du commerce. Elle compte plus de 1.000 entreprises représentant un vo- lume d’affaires annuel à l’export de 85 milliards de dirhams en 2019 et génère à ce jour près de 80.000 emplois l

AU NOM DE LA FINANCE DURABLE ET INCLUSIVE

TANGER MED ZONES CONSACRÉE 2E ZONE ÉCONOMIQUE MONDIALE

BANK OF AFRICA-BMCE GROUP, TOP PERFORMER RSE 2020

S. MOUAFFAK

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 101 - Du lundi 19 octobre 2020

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