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Aides à la préparation de l Examen Professionnel Supérieur pour les Thérapeutes Complémentaires

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Approuvé le: 15.01.2021 par: Commission d'examen OrTra TC 210115 Hilfestellungen zur Prüfungsvorbereitung HFP KT fr

OrTra TC Niklaus Konrad-Strasse 26, 4500 Solothurn, 041 511 43 50, info@oda-kt.ch, www.oda-kt.ch

Aides à la préparation de l’Examen Professionnel

Supérieur pour les Thérapeutes Complémentaires

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Table des matières

1. Introduction ... 3

2. Parties de l’examen ... 3

2.1. Partie 3 de l’examen: Analyse et réflexion sur des situations de travail complexes ... 3

2.2. Partie 4 de l’examen: Traitement de thèmes spécifiques ... 4

3. Glossaire pour l’Examen Professionnel Supérieur ... 5

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OrTra Thérapie Complémentaire 3

1. Introduction

La préparation à l’Examen Professionnel Supérieur (EPS) est l’affaire des candidates et des candidats. La Commission d’examen (CE) donne toutefois des conseils et des recommanda- tions concernant certains aspects de cette préparation.

L’EPS est un examen de niveau tertiaire du système suisse de formation. Les candidates et les candidats ont, dans ce contexte, la possibilité de montrer

• qu’ils exercent leur profession, la Thérapie Complémentaire (TC), à ce niveau, qu’ils peu- vent mener des réflexions à son propos et la présenter linguistiquement appropriée;

• que l’application de la méthode TC correspond au profil de compétence du Profil Profes- sionnel TC et les Bases de la TC;

• que les compétences du Tronc Commun TC sont totalement intégrées dans la pratique.

Toutes les parties de l’examen se réfèrent aux priorités définies dans le Règlement concernant l’EPS et dans les critères d’évaluation formulés dans les Directives relatives au Règlement con- cernant l’EPS. Il est donc judicieux de se préparer à l’épreuve en reprenant ces critères

d’évaluation.

Différentes écoles et organisations proposent des cours de préparation à l’Examen Profession- nel Supérieur. La Commission d’examen ne peut toutefois pas se prononcer pour ce qui con- cerne ces offres.

Les exemples ci-après donnent une idée de la manière dont sont examinées les questions d’examen dans la partie 3 de l'examen (écrit et oral) et la partie 4 de l’examen (écrit), ce sur la base des connaissances, des actions et des réflexions relevant du domaine de la Thérapie Complémentaire. Les situations de cas et les questions changent d’un examen à l’autre.

On trouvera dans le glossaire l’explication de certaines notions qui apparaissent dans les cri- tères d’évaluation de l’EPS, mais qui ne sont toutefois pas explicitement définies dans les do- cuments tels que les Directives, le Profil Professionnel ou encore les Bases de la TC. Le glos- saire est censé être une aide à l’orientation pour les candidates et les candidats.

2. Parties de l’examen

2.1. Partie 3 de l’examen: Analyse et réflexion sur des situations de travail complexes (écrit et oral)

Exemple d'une situation de cas

Un homme de 69 ans, mince, élancé, se présente à votre cabinet. Alors qu’il décrit ce qui le préoccupe et au fur et au cours de la conversation, il vous donne l’impression qu’il est très sûr de lui. Sa compagne, qui est l’un de vos client-e-s, vous a recommandé. Il y a quelque temps, il a vendu ses parts qu’il possédait dans un bureau d’ingénierie de construction et veut mainte- nant réaliser un rêve qu’il nourrit depuis longtemps: faire un tour de plusieurs mois en moto à travers l'Amérique du Sud. Il devrait partir dans un mois. Il se sentait en forme jusqu’à présent.

Cependant, ces derniers temps, il a eu toutefois des étourdissements sporadiques qui durent jusqu'à une minute. Cela lui est arrivé encore récemment lorsqu’il a mis son casque et qu’il a ressenti des palpitations cardiaques. Ces dernières disparurent peu de temps après et il a pu continuer à faire de la moto. Cette situation ne lui pose pas vraiment de problème, mais il se fait tout de même quelque souci lorsqu’il pense à son voyage imminent. Il s’agit pour vous mainte- nant de l'aider à être en forme pour le voyage. Lorsque vous lui demandez s'il a vu un médecin, il vous répond qu'il ne veut pas suivre toute le processus de diagnostic avec scanner, IRM ou autre. Car cela lui prendrait trop de temps. Il avoue franchement n’avoir jamais été vraiment pour les thérapies dominantes et a toujours préféré la méditation. Une approche qui lui avait permis de comprendre qu’il était possible d’opérer des changements personnels, du point de vue de la santé également, avec des méthodes non conventionnelles. Il a donc suivi la recom- mandation de sa compagne de vous de solliciter votre aide. Cette dernière est un peu inquiète

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et critique également son comportement à risque. En effet, il boit parfois trop d’alcool et a ten- dance à s'isoler. Malheureusement pour lui, sa compagne ne partage pas son amour des voyages et tient à ses racines. Cela étant, à part la relation qu’il entretient avec cette dernière, rien ni personne ne le retient. Au contraire, à son âge, on ne se sent en général pas très lié, surtout si l’on n'a pas de famille. C’est donc avec excitation et curiosité qu’il attend ce que vous pouvez lui conseiller.

Exemples de questions et tâches en lien avec la situation de cas

• Veuillez procéder à une analyse complète de la situation dans ses différents aspects et points essentiels. Esquissez, du point de vue de la thérapie complémentaire, les défis les plus importants qui découlent du cas présenté et qui se posent à vous en tant que théra- peute complémentaire.

• Décrivez et justifiez sous quelle forme vous impliquez dans vos actions des spécialistes et des personnes de référence. Comment en parleriez-vous avec le client susmentionné?

2.2. Partie 4 de l’examen: Traitement de thèmes spécifiques (écrit)

Nous vous donnons ci-après trois exemples de tâches dans la partie 4 de l’examen:

Exemple 1 Situation initiale

On vous demande dans le cadre d’une table ronde comment la Thérapie Complémentaire peut compléter la médecine classique.

Tâche

Esquissez votre réponse en vous référant au Profil Professionnel TC et aux Bases de la TC.

Exemple 2 Situation initiale

Votre cliente (50 ans) est en traitement chez vous depuis quelque temps en raison de mi- graines. Voilà qu’elle vient maintenant dans votre cabinet, l’air désespéré. Son mari l’a quittée et elle a perdu l’emploi qu’elle avait dans l’entreprise, en raison de restructurations. Elle a l’impression que le sol se dérobe sous ses pieds. Elle ne voit plus aucune perspective d’avenir et la vie n’a plus de sens pour elle.

Tâche

a) Pour quelle procédure optez-vous dans une telle situation?

b) Justifiez votre procédure en mots clés

Exemple 3 Situation initiale

Vous constatez chez la femme de 35 ans qui est venue vous consulter une légère enflure de la jambe gauche ainsi qu’un mollet douloureux à la pression.

Tâche

a) Quelle est l’urgence d’une éventuelle clarification ou d’un renvoi chez un autre profession- nel, et pourquoi?

b) Comment vous comportez-vous dans une telle situation?

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OrTra Thérapie Complémentaire 5

3. Glossaire pour l’Examen Professionnel Supérieur

Alternatives d’action

On parle ici toujours d’alternatives d’action du thérapeute et non pas du/de la client/e. Il s’agit de variantes dans la façon de traiter une situation particulièrement délicate.

Exemples:

• Changement de l’intervention thérapeutique (entretien, traitement ou offre d’initiation à un exercice, etc.)

• Changement des phases de processus: on passe par exemple du traitement à la réflexion générale

Connaissances acquises

On entend toujours par-là les connaissances acquises par le thérapeute et non pas par le/la client/e. Les connaissances acquises se réfèrent à l’activité et à la compréhension de la profes- sion en tant que Thérapeute Complémentaire. Elles consistent en une réflexion sur des faits concrets et des actions passées dont on peut tirer des enseignements pour le futur, c’est-à-dire des mesures personnelles et professionnelles pour son développement professionnel.

Situation de conflit

Il est toujours question ici de situations qui induisent des conflits pour le/la thérapeute. Dans le cadre de l’EPS, l’OrTra TC s'intéresse à la question de savoir si les candidat-e-s sont conscient- e-s des conflits auxquels ils/elles sont confronté-e-s et s'ils/elles peuvent réfléchir à leurs op- tions d'action et les justifier sur la base de principes déontologiques spécifiques et de principes relatifs au comportement.

Dilemme éthique

Les dilemmes éthiques sont des situations professionnelles où il n’est pas possible de déduire si les actes du/de la thérapeute complémentaire sont clairement justes ou indubitablement faux sur la base de principes simples, étant donné qu’il existe pour les décisions du/de la thérapeute d’autres principes qui sont également valables, mais qui se contredisent les uns les autres. Les candidat-e-s doivent pouvoir reconnaître de telles situations et être en mesure de les analyser.

Ils doivent pouvoir présenter et justifier leurs réflexions sur les avantages et les inconvénients, sur les possibilités d'action et les décisions prises dans une situation spécifique

Implication de personnes de références et de spécialistes

La notion "d’implication" comprend un large éventail d’actions du/de la thérapeute. Il s’agit en particulier des possibilités suivantes:

• recommander aux clientes/clients de rechercher le dialogue avec des personnes de réfé- rence et des spécialistes;

• suggérer de manière appropriée l’urgence d’une consultation médicale;

• agir de manière adéquate dans des situations d’urgence physique et de détresse;

• discuter de la situation avec des spécialistes, ce d’entente avec les clients/clientes ou à la demande de ces derniers;

• intégrer dans sa propre action les clarifications menées par d’autres professionnels, p. ex.

des médecins;

• voir également Tronc commun TC.

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Mesures d’assurance et de développement de la qualité

Ces mesures englobent aussi bien le travail thérapeutique que la gestion du cabinet; elles se réfèrent en outre à la qualité de la structure, du processus et des résultats selon le module d’apprentissage 2 des Bases professionnelles spécifiques selon le Tronc Commun TC.

Urgence, red flag, urgence de la clarification

a) Urgence et red flag

On désigne par urgence une situation où la mort ou, à tout le moins, un cours désastreux ne peut être empêché que par un appel d’urgence ou une action immédiate sur la personne con- cernée (p. ex. par un positionnement ad hoc en cas de choc ou de perte de conscience, par hémostase, respiration artificielle ou massage cardiaque, etc.). Exemples: arrêt respiratoire après une blessure, choc circulatoire, arrêt cardiaque suite à un infarctus ou embolie pulmo- naire, risque de suffocation en cas de crise d’asthme aiguë ou d’apparition de nouveaux symp- tômes neurologiques (comme par exemple des paralysies, des pertes de sensibilité, des troubles de la parole comme signes possibles d’un accident vasculaire cérébral). La suicidalité aiguë est considérée comme faisant partie des situations d’urgence psychique.

La notion de red flag (drapeau rouge) désigne dans un contexte médical un symptôme ou un complexe de symptômes (comme données anamnestiques ou constats) qui pourrait possible- ment indiquer une maladie ou une complication pouvant mettre en danger la vie de la personne concernée. Lorsque l’on constate une situation red flag, il est donc impératif d’effectuer sans at- tendre une clarification médicale (dans les 6 heures). Une situation red flag représente donc le niveau d’urgence le plus élevé en lien avec une clarification médicale. Il peut s’agir ici aussi bien de l’apparition de nouveaux symptômes que d’une aggravation d’une symptomatologie existante.

Exemple: L'œdème de la cheville ne constitue pas à lui seul un drapeau rouge, mais si le/la client-e signale ressentir des douleurs supplémentaires dans les jambes ou informe qu’il a ef- fectué un long vol au cours des derniers jours, il est possible qu’il s’agisse d’une thrombose veineuse profonde – auquel cas il s’agit effectivement d’une situation de type «red flag».

b) Urgence d’une clarification médicale

Il va de soi que le/la thérapeute complémentaire doit, en cas de trouble et/ou de modification des troubles et des symptômes, être en mesure d’évaluer s’il est indiqué d’adresser le/la client- e à un professionnel de la santé, mais surtout aussi selon quelle urgence. Etant donné que l’on ne peut pas établir de diagnostic dans la thérapie complémentaire, le/la thérapeute complémen- taire se base sur ses connaissances médicales et son expérience professionnelle pour procé- der à une évaluation au mieux de son savoir et de sa conscience. Outre les situations red flag susmentionnées (niveau d’urgence le plus élevé), on peut, pour la pratique, retenir les niveaux suivants quant à l’urgence de la clarification:

Une urgence élevée (clarification dans les 1 à 3 jours qui suivent, p. ex. en cas de palpitations occasionnelles ou récurrentes), une urgence moyenne (clarification dans les 10 jours, p. ex. en cas de difficulté de déglutition présente depuis un certain temps) et une urgence faible (clarifica- tion dans les trois semaines suivantes, p. ex. en cas de nausées occasionnelles). Ce ne sont évidemment pas des valeurs absolues, car les frontières sont floues et difficiles à définir avec exactitude. La thérapeute complémentaire doit toujours décider en fonction de la situation vé- cue et en fonction de ses connaissances médicales.

En outre, l'indication et l'urgence d'une clarification médicale peuvent changer en cours de thé- rapie en fonction de l'évolution des symptômes et des résultats. Tous deux doivent donc être réévalués à chaque séance de thérapie.

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