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Texte intégral

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6

L.A TKIfiSUWE

1915

«Ü K K T B

d e s

15 e t BG

M A I Î S S 9 S 4

A 278

Chronique de la M e

La mode à Paris

U n Paris imprévu, défoncé, botieux, mais tout de même charmant, fleuri de jolies femmes, de jonquilles et de violettes.

Une vraie surprise que ces floraisons q u ’on rencontre, extraordinairement fraî­ ches, à chaque coin de rue. E t le moyen de résister à la petite marchande, crottée et souriante, qui gentiment vous barre le chemin de la voiturette. « D eux sous, le printemps, Madame, deux sous ! » On achète pour deux sous de printemps e t on s’en va en respiiant l ’avril sous la pluie.

Il se pourrait d ’£.illeur3 que la mauvai- Be humeur du temps ne soit due qu’à une diplomatique combinaison de la Mo­ de. C’est une transition qui permet d ’at tendre sans frais les définitives nouveau­ tés de la saison. On a juste le pétexte qu il faut pour lancer le nouveau trot­ teur à basque rapportée, le petit chapeau écossais, et le jabot normand, fait d ’un h aut col entr’ouvert devant par deux pointes rabattues d’où partent deux pl'ssés réguliers, deux revers de smoking, etc., le tout en tulle, guipure ou lingerie.

D ’autre part, cette pluie n’est-elle pas la bienvenue, qui permet de découvrir tout à son aise la fantaisie charmante des chaussures. Bien qu’on ait quelque peu exagéré les qualités de la Parisienne, il faut lui laisser l’avantage quant à la grâ­ ce de la démarche, une grâce spéciale imprécise, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Ainsi aujourd’hui, c ’est une chose tout à fait jolie de voir marcher une femme bien chaussée. Elle semble marcher au- dessus de la boue, haut troussée et pourtant parfaitement décente. On aper­ çoit ainsi une m ultitude d ’agiles chevilles gantées de bleu, de mauve, de vert. Car les bas de couleur sont m aintenant d’usage courant et les tonalités s’étant assombries, c ’est très joli. Avec le quadrillé noir et blanc, de nouveau si en faveur, on porte cependant de préférence le bas gris clair, uni ou fantaisie; mais avec le tailleur, on voit surtout le bleu sombre, le violet, le vert foncé, le « tango », etc. Le soulier est à bout très décolleté et arrondi, cela pour le cothurne aussi bien que 1«

Char-L A V I E G E N E V O I S E

DANS LES SOCIÉTÉS

les IX , très porté pour la rue, avec une barrette et le talon bottier. Le Louis X V ■eul, demeure pointu, avec son invraisem­ blable talon.

La mode des choses irrégulières sévit et beaucoup, jusque sur les chapeaux. La nouveauté de la coiffure de printemps consiste à placer la garniture des deux CiV.és de la calotte mais jamais tout à fait régulièrement. Ainsi cette petite cloche à xond souple qui détrône résolument l’aile exagérément relevée de la dernière saison, porte ses deux pompons de plume l’un devant à gauche, l’autre à droite derrière.

Des couteaux, des ailes, des touffes de fleurs ou de petits nœuds chiffonnés sont disposés de cette manière et l’on persiste à se hérisser de piques, de hallebardes, de flèches et autres piquants. Cela à une ex­ ception près. La bergère nous revient, plate et fleurie, nouée derrière d ’un large ruban de satin qui est le plus seyant du monde. Ce genre qui restera élégant — du moins il faut l’espérer — accompagne surtout bien la nouvelle coiffure qui dé­ gage la nuque.

Quant aux robes, elles sont au moins aussi diverses que les chapeaux et c ’est beaucoup dire. J ’en veux un peu aux des­ sinateurs de certains journaux de mode qui s’appliquent, on dirait, à caricaturer nos élégances. Les caprices douteux des demi-mondaines ne sont cependant pas la loi et si l’on voit des basquines, des volants, des tuniques révolutionnaires, même, cela ne choque en caucune façon tan t l’excentricité apparente est atténuée de bon goût. La merveille est que la si­ lhouette reste aussi souple et mince sous ie s draperies nouvelles qu’elle le fut dans l ’ancienne forme collante. Il y a là une im portante question de coupe et de tissu. U n des plus jolis tailleurs que nous ayons vu s est un petit écossais noisette égayé d ’un revers de toile vert pré, portant en fcasquine deux plissés uperposés, mais absolum ent plats et dégagés devant en m ouvem ent arrondi. La taille reste écour­ tée soit avec la basque soit avec la cein­ ture; la martingale se pose à la hauteur des hanches mais alors n ’a plus rien à [aire avec la taille.

Telles sont les principales lignes de Cette mode printanière que nous atten­

dions avec tant d’impatience et dont no­ tre croquis donnera un très juste aperçu.

CHIFFON.

Société m ilitaire sanitaire suisse L a section de Genève est convoquée en séance m ardi à 8 h. 30, au local, rue Céard, 8 au 1er. Ordre du jo u r : « Le charlatanism e médico-chirurgical », p ar M. A. Em ery.

Société genevoise d’ utilité publique Mercredi à 8 heures e t q u a rt du soir, grande salle de l’Athénée, a la navigation du R hône au Rhin », conférence avec projections p ar MM. P au l Barm er, avocat e t Georges A utran, ingénieur. Toutes les personnes que le su jet intéresse sont cordialem ent invitées.

Société suisse des contre maîtres (Section de Genève)

L a Société suisse des contre m aîtres, sec­ tio n de Genève, a, dans sa dernière asseni' blée, renouvelé son com ité comme su it MM. H . Ja c o t, p résid en t;C .eF ld m an n , vice- président; S. K iffer, trésorier; H. Sessler, vice-trésorier, F . Vaney, secrétaire, E. Burnelé, vice-secrétaire; H. Zim m erm ann, homme de confiance; J . W ettstein, F. Brichet, M. Dizerens e t A. M atthey-D oret, assesseurs.

Les finances d ’entrée dans la société sont : au-dessous de 30 ans, 3 fr. ; de 30 à 35 ans, 5 fr. ; de 35 à 40 ans, 10 fr. ; do 40 à 45 ans, 20 fr. La lim ite d ’âge est de 45 ans.

T out en conseillant e t en assistant de fait les collègues dans toutes les positions so­ ciales p ar une caisse m ortuaire, un bureau de placem ent, la défense des droits, une caisse de secours, etc., la Société se fait un devoir de relever le corps des contrem aîtres e t de le m ettre au rang qui lui est d û ; d ’as­ surer e t d ’afferm ir le crédit du contre­ m aître auprès de ses chefs e t de ses subor­ donnés; do donner des renseignem ents et des instructions su r toutes les questions professionnelles se présen tan t ; de ten ir les membres à la h au teu r des connaissances de leur tem ps, en faisant p a rt régulièrem ent de to u tes les innovations dans le domaine de l ’industrie e t de la technique, ainsi que de ten ir des conférences intéressantes dans les assemblées. Visi‘.es d’usines go; d ’établissem ents p our accroître les connais­ sances professionnelles e t stim uler à l’am our du trav ail e t de l’activité. Les tendances religieuses e t politiques sont exclues d ’après les sta tu ts.

Cette Société fu t fondée en 1894. Ju s q u ’à la d a te de 1913, il existe déjà 68 sections co m p tan t environ 4000 membres. La fo r­ tune de la société se m onte à ce jo u r à 700.000 fr.

L a caisse m ortuaire paye aux survivants des défunts su iv an t les s ta tu ts : L a Ire année de sociétariat, 250 fr. ; la 2me, 300; la 3me, 350; la 4me, 400; la 5me, 450; la 6me, 500 f; la 7me, 550; la 8me, 600; la 9me, 650; la lOme, 700.

L a contribualité à la caisse m ortuaire cesse entièrem ent après un sociétariat de 25 années ou à l’âge de 70 ans révolus.

E n cas do décès, la somme m ortuaire se paye im m édiatem ent a u x survivants : veuve, enfants, père e t mère, ou frère e t sœ ur, etc.

L a société possède en outre un propre bureau de placem ent p our contrem aîtres se tro u v a n t sans place ou désirant changer de position pour une raison quelconque.

Cotisation des mem bres : 1 fr. 75 à la caisse m ortuaire, 25 centimes à la caisse centrale, 25 cts. pour le journal, 25 cts. pour la caisse de section = 2 fr. 50 p ar mois.

E n outre 1 fr. p a r an se prélève comme cotisation à la caisse de secours.

Musique de Landw ehr

D im anche, le corps do m usique de L an d ­ w ehr faisait sa première répétition m arch an ­ te . P artie de son local de l’Ecole des Case­ m ates, à hu it heures e t q u art, p ar u n tem ps très favorable, les landw ehriens défilèrent, en jo u an t d ’entraînante pas redoublés, par la rue de la Croix-Rouge, la place Neuve, le boulevard du T h éâtre, la rue de la Syna­ gogue, e t se rendirent au cim etière de Plain- palais, où une cérémonie touchante e u t lieu s u r la tom be du capitaine Ricou.

A u m ilieu d ’une nom breuse assistance, e t en présence de la fam ille Ricou, le 1er lieu ten an t Markiewickz, officier d u corps do m usique, p rit la parole e t re tra ç a la carrière du dévoué capitaine que f u t M. Ricou, qui com m anda la L andw ehr de 1897 à 1900, époque à laquelle il m ourut. Le sergent- m ajo r C ap t p arla au nom des m usiciens con­ tem porains du défunt. U ne m arche funèbre clôtura cette cérémonie, e t une couronne au x couleurs genevoises, p o rta n t l’inscrip­ tion : «Le corps de m usique de Landw ehr, à feu le capitaine Ricou, son regretté chef, fu t déposée su r la tom be.

Les musiciens reform èrent les rangs et, p ar les boulevards G eorges-Favon e t Jam es- Fazy, se rendirent au cimetière de Châtelaine. Là encore se déroula une cérémonie, pareille à celle qui s ’é tait déroulée au cim etière de Plainpalais. Le 1er lieutenant M arkiewieckz ren d it hommage à la m ém oire du capitaine Lecoultre, qui é ta it en tré dans le corps comme sim ple m usicien, en 1869, e t s ’é ta it retiré en 1895, avec le grade de capitaine. Il m o u ru t en 1901. Le sergent Piantoni, doyen du corps, se fit l ’in terp rète des vieux la n d ­ wehriens, e t donna lecture de la le ttre qui a v a it été adressée à Lecoultre, lui annon­ çant qu’il é ta it nomm é capitaine. T rès ému, M. Lecoultre fils remercia.

On déposa su r la tom be, une cou­ ronne p o rta n t l’inscription : « Le corps de m u ­ sique de L andw ehr à feu le capitaine Le- coultro, son regretté chef ».

A près l’exécution d ’une m arche funèbre, les musiciens se rendirent à l’A riana, oii ils posèrent d ev an t l’objectif du photographe. Il en fu t de m êm e pour les anciens mem bres passifs e t honoraires, qui s ’étaien t groupés.

A m idi e t dem i, le licenciem ent a v a it lieu au loca1 ’

Les irom penes genevoises. Cotto société a égalem ent fa it hier sa p re­ m ière répétition m archante. P artis à 9 h. de leur local, à l’école du boulevard Carl-Vogt, les T ro m p ettes se rendirent dans les quartiere de St-G ervais e t des Pâquis d o n t les rues re ­ ten tissaien t des échos de bruyantes marches m agistralem ent enlevées. D es aubades furent données d ev an t le domicile de plusieurs m em bres e t, à m idi, le signal du licenciem ent

é ta it donné à Plainpalais.

LES SOIRÉES

Lyceum de Suisse

L o .Lyceum de Suisse annonce quatre séan­ ces musicales qui au ro n t lieu lesjvendredis 20, 27 mars, 24 avril e t 1 m ai à 8 h. 1/4, dans son locai, 2, rue de la Croix-Rouge. Ce jeune club fém inin a déjà donné des auditions très réussies mais réservées à ses mombres. M ain­ te n a n t, e’est an public qu’il s’adresse e t les Lycéennes espèrent que de nom breux auditeurs viendront encourager leur effort.

Les Ire, 3mo e t 4me séances com pren­ d ro n t des sonates pour violon e t piano par Mlles M aggy-Breittm ayer, Renée Lo F o rt, E d ith W ade, violoncellistes; Mlles Madeleine Chossat, Hélène Le Coultre, pianistes. Dans la deuxièm e séance, on entendra des œuvres pour ch an t e t pour piano exécutées p a r Mme Henssler-Campiche, cantatrice, Mlle J u ­ liette de Crousaz, pianiste. Le vendredi 20 m ars, Mlles Chossat e t W ade interpréteront des sonates de M ozart, Beethoven e t Faure.

A bonnem ents pour les quatre séances : 10 francs. Cartes pour une séance : 3 fr.

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^ G A L E R I E M O O S , io, (J d -Q u a l BE x p o s i t i o n “ C u n o A m i e t e t J a m e s V i b e r t ” I

de 10 à 6 h e u r e s A287 I

\ .1 . i è -M ■ é

Cartes en vente chez Mlle Chossat, 36, quai des Eaux-V ives, au local du Lyceum , 2, rue de la Croix-Rouge, e t le soir à l’entrée. P our les abonnem ents, prière de s’inscrire a v a n t le 18 chez Mlle Chossat ou au local.

Chez les dames de G e n iv e -V ille . Au Casino de St-Pierre, c’é ta it la sous- section de dam es de la gym Genève-Ville qui a eu l’ccasion de faire apprécier ce que p euvent faire les dam es dans le dom aine de la gym nastique. On a applaudi les exercices d ’assouplissem ent, les exercices à mains libres e t les exercices d ’ensemble aveo m as­ sues correctem ent exécutés p a r de c h ar­ m antes gym nastes.

Le program m e é ta it agrém enté de diffé­ rentes productions musicales e t d ’une co­ médie, M adame a ses brevets.

Le bal qui a suivi la p artie littéraire n ’a pas été le m oindre agrém ent de cette Boire.

A u Football Club

Le F ootball Club de Genève av a it convié ses m em bres e t amis, sam edi soir, dans la salle com m unale des Eaux-V ives, à une soirée qui fu t très réussie.

On a applaudi l’orchestre B ernardo, le ténor E. B ernard, le comique Selgris e t les monologues d its avec ta le n t p ar M. F leu tet. Les Clément, acrobates, o n t obtenu leur habituel succès.

E t, jusqu’au m atin, l’orchestre Tierque a satisfait au x exigences des danseurs.

Club m ontagnard genevois. Le nom breux publie qui s’est rendu sa ­ medi soir dans les salons de la Source s’est convaincu que l’on ne s’ennuyait pas cher, les m ontagnards. L a soirée annuelle, que le Club av a it p arfaitem ent organisée, s’est en effet déroulée au milieu de l’entrain gé néral.

A près un discours de M. F abbi, président on a entendu l’E toile mandoliniste genevoise, M. Poggi, ténor, e t des am ateurs do talent.

Le Pas dangereux, fantaisie alpestre en un

acte, très gaie, interprétée p ar la section littéraire du Club, a été vivem ent applaudie U n bal très anim é, conduit p ar l’orchcstre Floréal, a clôturé la soirée.

Cercle littéraire du Faubourg Samedi soir a eu lieu, dans les salons Merz, à la Jonction, la grande soiréo du Cercle du Faubourg.

L a Fanfare de St-Gervais a o u v ert la soirée, en exécutant, d ’une m anière p a r­ faite, un pas-redoublé e t une fantaisie, puis la société de gym nastique Genève- G rottes, s ’est fa it applaudir dans des exer­ cices e t prélim inaires d ’ensemble.

Do nom breux am ateurs, notam m ent JIM. Monico, ténor, Cardy, comique m ilitaire, Laplace, diseur, Mlle M. B., soprano, ont obtenu un vrai succès.

Les A rm ands, avec leurs nouveautés magiques, o n t été égalem ent acclamés.

Une comédie d ’André D énétra, Une drôle

de Visite, a m arqué la fin du program m a

littéraire. Un bal, qui fu t plein d ’entrain e t une tom bola américaine (800 lots) ont term iné cette agréable soirée.

Un peu de gaîté à l'H ô p ita l r L ’Union chorale des employés de l’H ô ­ pital cantonal, que dirige M. Jo h n Mermod, av ait eu l’heureuse inspiration d ’organiser, sam edi, avec lo concours de quelques a m a ­ teurs, une soirée musicale e t littéraire qui éta it offerte aux mem bres passifs, e t au personnel de l’H ôpital e t à leurs familles.

L a salle du réfectoire des employés é tait littéralem en t comble e t l’on a vivem ent applaudi des chœ urs, des m orceaux pour piano e t violon, des rom ances e t des réci­ tations.

Mais le clou de la soirée a été De la plaine

au chalet, une scène alpestre, en deux actes,

avec fantaisie pour cors, apothéose finale e t décors spéciaux, qui a été parfaitem ent interprétée e t a obtenu u n énorm e succès.

D im anche après-m idi, le même program ­ me s’est déroulé en présence des malades, qui o n t été charm és de l’a tte n tio n e t pen­ d a n t quelques heures, o n t oublié leurs maux.

LES C O N FÉ R E N C E S

A Chêne

Après les c ap tiv an ts récits do voyageB qm les o n t tran sp o rtés en Grèce e t au Jap o n , les fidèles auditeurs des conférences publiques de Chêne, sont invités à entendre M. le Dr R. Marcelin, leur exposer un problème d ’ordre scientifique e t pratique de to u te actu a lité : « Com m ent vivons-nous ? » Cette conférence, avec projections, au ra lieu lundi 16 m ars, à 8 heures du soir, à Chêne-Bougeries, dans la maison de paroisse.

Intérêts des Eaux-Vives

Les m em bres de cette association sont convoqués en assemblée m ercredi 18 cou­ ran t, à la petite salle com m unale, ruo ües Eaux-Vives.

Vu l’im portance de cette assemblée, tous les mem bres sont priés d ’y assister. Les p er­ sonnes s’intéressant à l’Association sont cor­ dialem ent invitées.

P H IL A N T H R O P IE

Pour la Goutte de Lait

M. Gédance, du « P e tit Blond », nous a fait parvenir la somme de cent francs pour I’« Œ uvre de la G outte de lait », que nous nous sommes empressé de faire parvenir à la doctoresse Cham pendal, directrice de

l’œu-N o u v e l l e s r e l i g i e u s e s

Salle des Voisins

Mardi a u ra lieu à la grande salle de la ruo des Voisins, 6, uno séance avec projections lumineuses : L ’« Evangile en H aute-Savoie », p a r le p asteu r Je a n Lauga, d ’Annemasse. Cette séance est sous les auspices de la So ciété de secours au x p ro testan ts disséminés.

In v itatio n cordiale à tous.

C O R R E S P O N D flIV C E

A propos de « Cœur de Française » Genève, 13 mars. Monsieur lo rédacteur,

D ans son num éro du 12 mars, un journal hebdom adaire me prend assez vivem ent à partie au sujet des représentations de Cœur

de Frajiçaise, à 1’Apollo, e t d it notam m ent

qu’elles « ne me vau d ro n t pas la reconnais­ sance du pays qui me donne l’hospitalité ». J ’estimo quq je dois une réponse, non pas au journal en question, mais aux nom breux Genevois qui, n ’ay a n t pas lu la pièce, p eu ­ v en t être trom pés sur les sentim ents qu’elle défend.

Cette réponse, la voici :

Il e u t été anorm al que cet ouvrage qui, sans froisser aucune suceptibilité légitime est p o u rta n t très français, après avoir été représenté sur les th éâtres ém inem m ent suisses de L a Chaux-de-Fonds, N euchâtel, Fribourg, Vevey, etc., sans objections, ne puisse pas tro u v er asile sur une scène gene­ voise dirigée p ar m Français !

E n m’y opposant, j’aurais fa it m entir la jolie devise : « Jean-Jacques... aim e ton pays. »

E n espérant que vous voudrez bien accueil­ lir ces quelques lignes, je vous prie, etc.

Lucien Lansac, Le menuisier et son tailleur

(Suite el fin)

Genève, 13 mars. Monsieur lo rédacteur,

J e vous prie de bien vouloir insérer dans votre journal la lettre suivante, en

oontré-reetification à celle de M. H. Comte, relative à l’article « lo menuisier e t son tailleur ».

Il est vrai que l’affaire du costume que m entionne M. Comte, a v a it été portée dev an t le juge de paix, car j ’avais fait signifier un com m andem ent de payer à m on débiteur. Mais personne n ’av a it expertisé le vêtem ent, ceci pour éviter des frais plus élevés que la somme due par M. Comte.

De plus, j ’affirme que M. Comte, disant qu’il voulait essayer le costum e, l’a em porté chez lui e t a refusé de me payer. Selon lui, le costum e est ra té ; mais je suis à sa disposi­ tion pour lui dém ontrer lo contraire.

M. Comte prétend que je l’ai a tta q u é , ceci est faux, ainsi que pourront le dire mes fémoins. J ’ai déposé une plainte.

M . Vives.

Le déb at est clos.

Dans la Colonie togre

G R EC E

L a société des étu d ian ts hellènes Minerva a donné sam edi soir son bal bisannuel dans les salons de l’hôtel Métropole.

R em arqué dans l’assistance, très nom ­ breuse, le consul général de Grèce e t Mme S toutz, le D r Y ennar, vice-consul e t Mme Y ennar, lo com te G aetani di L aurenzana, consul général d ’Italie, le consul im périal do Russie et Mme de Wiesel, M. de Candollc, consul de G rande-Bretagne, M. Vermaire, consul des Pays-Bas, le m arquis e t la m ar­ quise de Castillane, le com te Vinci, le p ro ­ fesseur do Crue, le D r K œ nig, M. e t Mmo P. de Loriol, le peintre e t Mme Iîo d ler, M. e t Mme W illiam H u m b ert, Mme la com ­ tesse do Meuron, la princesse L obanof e t ses filles, M. e t Mme de M aublane, Mlles C avaliensky e t Ogoline, Mlle Psycha, Mme B ratiano, M. de Palézieux, M. Edm ond Chenevière, le D r R everdin, MM. Paul Laclienal, de M ontfaleon, les présidents des sociétés de Zofingue, de B elles-Lettres, des E tu d ia n ts français, de Stella, etc., etc.

M. Papadopoulos, président do M inerva, e t ses collègues du com ité faisaient aim a­ blem ent les honneurs des salons où, de 10 h. du soir à une heure du m atin, les couples charm ants d ansèrent sous la conduite de l’orchestre d ’Alessandro.

A une heure, un souper, au menu excel lent, fu t servi p ar petites tables. Puis les danses rep riren t ju sq u ’au p e tit jour.

B rillante soirée d o n t le succès est dû au x organisateurs, au consul général de Grèce e t au comité do patronage.

* " n " “ V IL F A U T L IR E n o t r e é d i t i o n s p é c i a l e d u l u n d i m a t i n p a r a i s s a n t à 7 h e u r e s a v e c les d e r n i è r e s nou= v e l l e s d e la n u i t , le d i m a n c h e spor= t i f e t d o n n a n t s e u l e , à la p r e m i è r e h e u r e , le m a t i n à G e n è v e , le di= m a n c h e e n S u i s s e .

Concerts d'abonnem ent

Ulile if agrisiila

L a p r e m iè r e q u a lité q u ’o n d o it e x i­ g e r d ’u n m é d ic a m e n t e s t d ’ê t r e b ie n to l é r é e t d e n e p a s p r o v o q u e r d e s d o u ­ le u r s d ’e s to m a c o u d ’in l e s t in . Ce n ’e s t p a s le c a s d ’u n g r a n d n o m b r e d e m é d i­ c a m e n ts à l ’u sa g e d e s r h u m a ti s a n ts , m a is n o u s p o u v o n s a f f ir m e r q u e ja m a is p e r s o n n e n e s ’e s t p la i n t d e m a l to l é r e r I’A rth ri-S e l. Ce p r o d u i t f a it n o n s e u ­ le m e n t é li m i n e r .J’a c id e u r iq u e , c a u s e d e s d o u le u r s , n ia is il e s t a g r é a b le e t fa c ile à a b s o r b e r . C’e s t d o n c le t r a i t e ­ m e n t d e c h o ix q u e d o iv e n t a b s o r b e r to u s le s r h u m a ti s a n ts . L a b o îte p o u r t r a i t e m e n t d e 20 jo u r s , e s t v e n d u e fr . 3,50, A la P h a r m a c ie P r i n c ip a l e , ru e d u M a rc h é , 5 e t 7, G en èv e. A465 d ile tta n ti p ar la présence sur notre scène de la grande artiste qui semble personnifier l’a r t lyriquo français avec ses suprêmes qualités do goût, de finesse e t d ’élégance. Le rôle de Muni est extrêm em ent favorable à Mme Carré. Elle y est encore plus à son avantage, si c’est possible, que dans Manon, e t même dans ses inoubliables créations de

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L a danse des morts de M. Denzler, qui o u v rait le program m e du neuvièm e concert d ’abonnem ent, av ait obtenu, l’an dernier, à St-Gall, un trè3 gros succès. Son au teu r e st un jeune com patriote, né à Zurich en 1892, e t qui est actuellem ent le directeur de la m usique pour lo canton do Lucerne. Il m o n tra de très bonne heure do rares dispo­ sitions musicales e t s’affirm a vite comme un com positeur d'avenir. Sa danse des morts e st en effet une œ uvre do grande valeur. Il s’est inspiré de la poésie de G œ the et,sans l’utiliser servilem ent comme program m e, il en a dégagé les impressions musicales. Dans ses divers épisodes, ce m orceau est im p o rtan t, d ’allure très variée, avec des thèm es suffisam m ent caractéristiques e t e x ­

pressifs. .

E t to u t cela est mis en œ uvre avec une m aîtrise d ’écriture déjà très rem arquable; on s’aperçoit vite que M. D enzler a l’in stin ct des sonorités e t q u 'il m anie les différentes voix de l'orchestre aveo une très grande habileté, e t s’inspire évidem m ent de R ichard Strauss,dont on reconnaît souvent au passage la m anière si caractéristique. E n to u t cas, cela sonne superbem ent.

M. Stavenhagen a conduit aveo beauooup de verve cette œ uvre très difficile e t le public l’a chaleureusem ent acoueillie.

Après cette œ uvre un peu touffue, la quatrièm e sym phonie a sem blé d 'u n e clarté classique, débordanto do vie, d ’hum our ironique, de belle expression dans lo superbe

adagio e t qui conclut p ar un final exquis

avec son solo vocal si naïf e t si ten d re; to u t ce final e st d ’une poésie cap tiv an te e t idéalem ent sereine, qui ainsi qu’on l’a d it ailleurs, est une réaction audacieusem ent dirigée contre l’a rt pessimiste e t névrosé q uifnous entoure.

Une jeune cantatrice, Mme E v a B rahn, fu t l’in terp rè te rêvée du final do la Sym pho­ nie; douée d ’une voix de soprano au tim bre clair e t prenant, d ’une sonorité toujours exquise, ello a d it ce poème avec une sim pli­ cité charm ante e t uno rare poésie. Elle a obten u un très gros succès ainsi, du reste, que M. B ernhard Stavenhagen, qui a d i­ rigé l’œuvro de M ahler aveo une variété d ’allure adm irable e t lui a donné to u t le caractère voulu. L ’excellent chef e t ses musiciens fu ren t chaleureusem ent applaudis après chaque p a rtie ; il est curieux de cons­ ta te r à quel point la m usique do Mahler e st populaire chez no u s;M . B. Stavenhagen y est bien pour quelque chose.

D ans la prem ière partie du concert-, Mmo E v a B ruhn a v a it chanté trois lieder d ’H ugo Wolf, ce jeune musicien, lo plus m alheureux des com positeurs,et qui com prit le m ieux l’âme des poètes. Sa vie fut atroce, la folie le g u e tta it e t to u te sa belle œ uvre fut conçue dans trois ou q uatre aimées au plus d ’intervalles lucides. Les trois lieder que nous avons entendus donnent bien le ca­ ractère do sa musique, uno expression in ­ tensivem ent belle, mais triste de ne pouvoir parvenir au bonheur. Mme E v a B ruhn a exprim é aveo la plus vive émotion le sentim ent do ces trois lieder, d o n t Gebet e t M ignon lui ont su rto u t valu un très lé- gitimo succès. L a prem ière apparition do Mme E v a B ruhn dev an t notre public a dono été to u t à fait heureuse.

G. D U R .

Au bénéfice de_niospice Général

L a commission chargée d ’organiser au G rand T héâtre la soirée au bénéfice de l’Hospice général e t de donner à ce spectacle le caractère d ’un grand gala artistique, a po rté son choix sur uno représentation do

la Vie de Bohême, de Puccini, avec lo con­

cours de Mme M arguerite Carré, de l’Opéra- Comique, e t do M. T rantoul, prem ier ténor du G rand T héâtre do Lyon,

t Le nom de Mme M arguerite Carré est tro n universellem ent connu p our qu’il soit nécessaire d ’insister sur l’a ttra it offert aux

Æ Pianos en tous genres

/ A498 / . M u b e v L a u s a n n e

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. S C H Ë S L

A i52

T A I L L E U R

EX -CO UPE UR D E LA. MAISON B O CQ U IN

a c tu e lle m e n t :

B o u l . G e o r g c s - F a v o n , N o 6 S f lr au p rem ier 'SUŒ — A ngle d e la r u e d u S '.and —

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& I I I . Suisse Orientale. — A Zurich, A arau bat I

Y oung Fellows p ar 3 à 1, s’assurant ainsi définitivem ent le cham pionnat de la région; à Baden, Zurich l’em porte su r Baden par 3 à 1 également.

Le classement s’étab lit ainsi :

A a r a u ... 13 10 2 1 52 14 22 S a in t-G a ll. . . 12 7 3 2 32 19 17 W interthour . 11 4 5 2 29 19 13 Blue S tars . . 11 4 3 4 27 29 11 Zurich . . . . 12 5 1 6 25 30 11 B r ü h l ... 12 3 5 4 24 33 11 B a d e n ... 13 1 3 9 21 53 5 Young Fellows 10 1 2 7 16 29 4

H.

rfime M arguerite CAHRE De V Opéra-Comique.

la Beine Fiammette, de Madame Butterfly,

d u Mariage de Telémaque, du Carillonneur, etc Q uant à M. T rantoul, l’idole du public lyon­ nais, il trouvera dans le personnage de R o ­ dolphe l’occasion de développer à son aise

fl). TRANTOUl. D u Grand-Théâtre de L y o n .

les richesses de sa voix d ’une fraîcheur idéale e t d ’uno étendue, exceptionnelle. M. T ra n ­ to u l n ’est pas nn inconnu p our le publio ge- novois, mais il se m ontrera bien plus à son avantage dans la Vie de Bohême que dans le

Barbier qu’il ch an ta l’an dernier, le rôle

du com te A lm aviva é ta n t m anifestem ent tro p léger pour son généreux organe.

Le spectacle sera com plété p ar i’ouverture de Tannhäuser, d o n t M. Bruni a bien voulu accepter la direction, ce qui nous assure une exécution m agistrale do l’œ uvre de W agner.

L a location est ouverte dès m aintenant.

S P O R T S

THEATRES, CONCERTS. ETC.

! C e lle r u b r iq u e n 'e n g a g e

e» ne»

ta r e s p o n s a b ilit é de la r é d a c t io n . I

Au G rand-T héâtre : Lundi, relâche.

M ardi 17, avec M. Francell, e t Mme B er­ the César, lo Barbier de Séville, en l’honneur do M. Chadal, dont Figaro, est, dit-on, un des meilleurs rôles. A la leçon de chant, Mlle César chantera la valse du Pardon de Ploer-

mel; M. Francell, la Maison grise e t la Chan­

son de Fortunio.

Mercredi, en soirée populaire, les Hugue­

nots.

Jeudi, en l’honneur de Mlle D uler e t de M. Descombes, Quaker Girl.

Vendredi, création à Genève de Carmosine de M. Février, sur un livret tiré de Musset.

Samedi, en soirée populaire, le M aître de

Chamelle e t les ArmaiUis.

Dimanche, en m atinée, F a u st; le soir,

Lakmé e t M iss Helyett.

Lundi 23, au bénéfice de l’Hospice général, ta rif No 4, la Vie de Bohême, avec Mlle Mar- guerito C arré, créatrice du rôle de Mimi à l’opéra-Com ique, e t M. T rantoul, du Grand- T héâtre de Lyon.

*** A la Comédie.

L undi, M ardi, mercredi, Le procureur Hallers.

Je u d i soir, Le scandale, de H enri B a­ taille.

A l’étude : Eu-gênie Grandet, de M. H . Moro, d ’après Bal-zac, e t les Présages, de M. Georges Hoffm ann.

*** A l’Apollo.

Le nouveau program m e, d o n t les deux num éros princiapux, Le chevalier de Maison-

Rouge, d ’Alexandre D um as père, e t De la Crèche à la Croix, avec p artie musicale,

rem porte un gros succès. *** Au Casino-Théâtre

L a Dame de chez Maxim, est un chef-

d ’œ uvre d ’esprit e t de drôlerie qui fait folle­ m ent rire les spectateurs du C'asino-Théâtre.

*** R evue des Amis.

Irrévocablem ent, dernière représentation le m ercredi 18 mars.

L ocation, librairie Eggim ann, 40, rue du Marché, en face du Molard.

***

Royal-Biograph, 11, rue dn Marché, Pâquis-Ciném a, rue de Berne. Ciném a-Palace, rue des Allemands. American-Ciné, ruo d’Italie.

***

G rand Cinéma, 42, rue du Rhône. U n record ciném atographique.

L ’on peut voir au Qrand Cinéma, l’entrée solennelle de l’ex-prince do W ied, le roi d ’Albanie, dans sa capitale de Durazzo.

*** Concerts annoncés.

Mercredi 18, au Conservatoire, concert P . de Botassi.

Samedi 21, à S aint-Pierre, Bequiem de Berlioz.

M ercredi 25, au Conservatoire, concert de Mme Cheridjian-Charrey e t de M. B. B randia.

Café Lyrique.

Concert tous les soin. Au café de la Couronne.

Concerts de 5 à 6 h. Va e t de 8 à 11 h, Trianon-Brasserie.

Concert tous les soirs, *** Toujours la p etite ingénue.

Elle a des courants d ’air dans son a p p a r­ te m e n t, m ais comme elle e st fem me de

eilleure que l’huile

de foie de morue.

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th éâtre, ello s’en plaint en ces term es : — Il vient par la icnétre un p e tit vent do coulisse !

C J O N V m J A T I O A S S LUX L>I

Musée du Conservatoire botanique. — 2 h à 5 h., entrée libre.

Athénée. — 10 h. à 6 h., exp sition rétro

spectivo de Mme Eynarcl-Châlelain e t M E dm ond E ynard.

Croix-Bleue. — 8 h. 15, rue de Rive (con

férence de M. H. D aulte, député vaudois t ii L ’alcool, un danger pour la société » ! 12, rue V allin; 3, place de Jarg o m ian t; 6 rue des Voisins; 39, rue de N euchâtel; réir nions publiques.

Cours de VAthénée. — 5 11., am p h ith éâtre i

« Ecrivains de Genève », p ar M. P aul Seippel, professeur.

Problèmes nationaux. — 8 h. 1/2, Réfor­

m ation : « Lo sentim ent national e t la dé­ mocratie en Suisse », p ar M. H. Micheli.

Union des Femmes. — 5 h., 22, rue Etienne

D um ont : « Le roi e t la cour de Louis X IV dans les fables de L a F ontaine », par Mme Louis Latour.

Conférence. — 8 h. 15, salle paroissiale de

Carouge, rue des C harm ettes : « Ce que noua apprenons de nos enfants », p ar M. K um ­ mer, pasteur.

Chêne-Bougeries. — 8 h., maison de pa<

roisse, conférence d u docteu r R. Marcelin | «Com m ent vivons-nous ? » (projections).

Histoire de l'art. — 5 h., salle de la T a

connerie, 5, 3me p artie du cours de M. A Mairot, peintre : « Le X IX m e siècle Millet, Puvis de Chavannes, R odin, Projectiona

ECHOS

On ne p eu t pas to u t savoir. U n de nos concitoyens, qui n ’est pas encon un vieillard, mais n ’est plus un jouvenceau, rend visite à un ami. Sur une table, il re­ m arque une livre, lo prend, le parcourt et s’écrie t

— Cela semble intéressant. V eux-tu me 1« prêter?

— Volontiers. Mais tu ne le « b a rb o tte ra sr pas?

— H ie n î Le b a rb o tter?... P ourquoi dia­ ble penses-tu que j ’irais flanquer to n livre à l’eau?

Que voulez-vous î A pprenez l’argot, si voua voulez connaître à fond l a langue française,

•* *

Pronostics. C’é ta it en 1880. N otre th é â tre m ontait unê œ uvre nouvelle au bénéfice de M. Bergalone. U n de nos concitoyens qui l’av ait vue à L yon, e t qui est aujourd’hui professeur à l’U niversité, nous disait : — Jam ais ça ne plaira ici. C’est tro p passionné e t tro p peu moral. E t il fredonnait :

L'am our est enfant de Bohême... ïj On se trom pe parfois. Il s’agissait de..;

Carmen, qui est depuis tre n te ans une des

colonnes du répertoire.

D É B A R R A S S E N T

A G IS S E N T M IE U X QUE I E S L A X A T IF S

K

Mauvaises Digestions

et

Constipation

F IÈ V B E B , N A U S É E S , R E N V O IS , A M A IG R ISSE M E N TS, D IL A T A T IO N S ,! B A L L O N N EM EN T S, D IA R R H É E S , CO LIQ U ES, eto .

D a n g e ra d ’A P P E N D IC IT E s u p p r im é s ,

G U É R B S par le9

F O O T B A L L -A S S O C IA T IO N Le C ham pionnat Suisse

I. Suisse romande. — Le m atch Stella-Con- i cordia, à Fribourg, no s’est pas joué, fau te d ’arb itre officiel. U n m atch am ical a eu lieu, pour lequel Concordia so com pléta de deux joueurs com plaisants, e t que Stella gagna p ar 3 b u ts à 0.

A L ausanne p a r contre, m atch intéressant entre M ontriond e t M ontreux. M ontriond m arque le prem ier b ut, e t M ontreux égalise a v a n t la m i-tem ps. Puis, rien n ’est m arqué ju sq u ’à dix-sept m inutes a v a n t la fin, où, p ar trois fois, grâce à S tadler e t à In aeb n it, M ontriond s ’assure la victoire p a r 4 b u ts à 1. M. H enningcr, do Genève, conduisit cctto jolie partie.

Le classem ent des clubs s’é tab lit ainsi :

Clubs Matches B uts

J . G. N . P. P. C. Pis Cantonal . . . 11 10 1 0 48 12 21 Servctto . . . 10 8 0 2 46 15 16 M ontriond

. .

11 7 2 2 43 15 16 G enèvo. . . . 11 4 0 7 20 32 8 S te lla ... 9 3 1 5 19 29 7 M ontreux . . 10 2 0 8 18 41 4 Concordia . . . 10 0 0 10 7 57 0

P our la série C., enfin, m atch final à l’H ip­ podrom e des Charmilles en tre Central I (L au­ sanne) e t Servctto II I. Après uno p artie vi­ vem ent conduite, Servetto I I I s’assure n e t­ tem en t la victoire par 3 buts â 0. Un seul but (D unand) est m arqué au cours de la prem ière m i-tem ps; B aud m arque p ar deux fois au cours de la seconde.

Servette I I I est ainsi cham pion rom and. II. En Suisse centrale. — R ésultats plu tô t in atten d u s :

A Berne, Cliaux-de-Fonds e t Young Boys, le prem ier e t le dernier du classement, se p artag en t les points, m arq u an t 1 but chacun au cours de la deuxièm e mi-temps. A rbitrage autorisé de M. Ed. R yser (Servetto F.-C.). '

A Bâlo, m atch nul aussi entre Bâle e t Bienne (2-2).

A Chaux-de-Fonds, Etoile résiste mal à la fougue des Bernois, e t Berne s’assure une vic­ toire sensationnelle p ar 6 buts à 3. Malgré cela, Young Boys est toujours en tête avec

4 points d ’avance, e t doit conserver le meil­

leur, vraisem blablem ent jusqu’à la fin. Young Boys . 12 10 1 1 44 1S 21 B â l e ... 12 8 1 3 52 30 17 B e r n e ... 12 8 1 3 37 31 17 E t o i l e ... 11 5 1 5 28 30 11 Bienne . . . . 11 3 1 7 24 29 7 N ordstern . . . 11 3 1 7 22 29 7 Chaux-de-Fonds 8 1 1 6 13 33 u O . i oys . . . 9 1 1 7 13 Jü 3

L ’IN T E S T IN

GRAINS p l i ADD

anises de

u n A r i D

CHARBON FIN DE PEUPLIER

Légèrement additionné de Benzoate de Naphtol. A g g lo m ér é an G lu ten et a ro m a tisé à I’Aqîb.

Une cu illeré e & B t f i absorbé», i t m Croquer, t p r i i l u repas en s’a id e n t d'u n e gorgée d t liq u id e quelconque

.

Exiger la Marqua: Docteur TI8SOTQO.,£i 3 4, Soulev. de C llobj, PARIS D é p ô t p o u r G e n è v e : T8G42, I U h l m a n n = E y r a u d , Bd d e l a C lu se .

TOUTES

LES

FEMMES

DOIVENT SAVOIR

quo la p lu p a r t des maladies dont ollcs souffrent p ro v ien n e n t de la m au v a ise circ ulatio n du sau g . Quand le s a u g circule bien, to u t t b bien.

Elles doivent s u r to u t

ME PAS OUBLIER

QUE LA

JOUVENCE de l’Ahbé SOURY

est faite e x press ém ent pour prév en ir et g u é rir les moindres malaises aussi bien que les infirmités les plus grav es qui les m enace nt depuis l ’A g e «le l it I ’O I Î M A T I O X j u s q u ’au K D l O l l i D ’ A G E : R èylcs irré g u ­ lières ou do u lo u reu ses, P ertes blanches, S u ite s de couches, i l l é l r i l c s . F i b r o ­ m e s , H ém o rra g ies, Troubles de la c ir ­ c u la tio n d u sa n g . V a rices, V l i l é b i l c s , H ém o rro ïd es. M a la d ies de l'in te s tin , de l ’E sto m a c et des X c r fs , M ig ra in e s , Ver­ tiges, E to u r d is se m e n ts , C ongestion, F a i ­ blesse, N c i i r i i s t l i e i i i e .

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Références

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