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REFLETS FRIBOURGEOIS
0 Revue bimensuelle
10 mai 1985 N 9
Fr. 3.50
La chasse au trésor D ans un pays voisin qui se
nomme la France, ils sont 70 000 passionnés à se lancer chaque été dans la grande aventure de la chasse aux trésors. Ces gens qui parcou¬
rent la campagne dans tous les sens, recherchent le rêve, l'évasion dans le temps, les témoignages du passé. Désor¬
mais, le promeneur peut faire de fantastiques découvertes, ceci grâce au développement de la technique. Il a une chance sur mille de retrouver le magot enfoui qui dort de¬
puis des siècles. En Suisse, ils ne sont que quelques dizaines à pratiquer ce genre de re¬
cherches.
Les détecteurs de métaux que l'on promène à la surface du sol, sont apparus pour la première fois sur les champs de bataille de la Première guerre mondiale. Avec la mi¬
niaturisation, ces outils se sont métamorphosés en un instrument léger, maniable et relativement bon marché. Sa¬
chez qu'un appareil sophis¬
tiqué ne sera pas forcément gage de belles découvertes, car vous ne pourrez détecter une pièce à plus de 25 cm dans le sol et un objet volumi¬
neux à plus de 1,20 m.
Le hasard a voulu qu'un jour je rencontre un jeune
homme qui occupait ses loi¬
sirs à chasser le trésor dans la nature. Je me suis approché
de lui et j'ai constaté qu'au moyen d'un détecteur, il avait découvert quelques pièces de valeur, parmi lesquelles il y avait également un beau reli¬
quaire du XIXe siècle qui s'est cassé lors de son manie¬
ment. Il est fort probable que ce chercheur est tombé sur la cachette de l'ancien curé de la paroisse ou du sacristain.
11 arrive parfois que le détec¬
teur sonne pour une décou¬
verte fantastique. Près des Verrières, des chasseurs de trésors ont mis au jour un casque d'or gaulois, des bou¬
tons d'uniforme et des outils de paysans vieux de plusieurs siècles. Il est évident que vous pouvez parcourir la nature pendant des heures, des se¬
maines, des mois, voire même des années, sans dé¬
couvrir un trésor. C'est pour¬
quoi, il est recommandé de prospecter surtout les lieux historiques, d'anciens champs de bataille ou encore les collines sur lesquelles s'élevaient jadis des châteaux ou des forteresses qui peu¬
vent receler des objets que les seigneurs cachèrent dans le sol. Il existe des endroits qui sont propices à de telles dé¬
couvertes: les bords des ri¬
vières, les piles de ponts qui, de siècle en siècle, retiennent ce qui roule vers elles, les routes romaines, les abords des vieilles tours en ruines.
Gérard Bourquenoud Rien de tel contre l'ennui que de se faire le détective de son passe! i
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2 FRBOURG
SOMMAIRE
FRIBOUR©*
Revue bimensuelle d'informa¬
tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬
di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».
Rédaction et administration:
Imprimerie Fragnière S.A. -31.
rte de la Glane ■ Case postale 331 - 1701 Fribourg - Tél.
037/24 75 75 - Télex 94 22 73 IFF CH
Rédacteur en chef responsable:
Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine • Lac).
Correspondants et collaborateurs:
Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).
Alfred Oggier - Marc Waeber (Economie et politique).
Albert Jaquet (Musique et folklore).
Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).
Marcel Brodard (Sports).
Service d'abonnements et d'expédition:
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Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:
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méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.
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8500 exemplaires.
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daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬
mandés.
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bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬
lai de réception des annonces:
15 jours avant la parution.
2 Le billet de Gérard Bourquenoud La chasse au trésor
5 La ronde des districts
13 La Caisse Raiffeisen de Marly
Une institution au service de la population
17 Morat s'apprête à recevoir les musiciens fribourgeois 19 Choisissez vos livres et votre lecture
21 De la joie dans le cœur des aînés 27 Un poème pour la Fête des mères 28 Avec nos compatriotes «hors les murs»
30 City Fribourg féminin: championne de ligue B
32 Une heure avec Stephan Gmünder, président de la FFA 33 La construction hier et aujourd'hui
35 Fédération des entrepreneurs et FOBB 37 Conseils pour l'architecture d'intérieur 38 Qu'est-ce que l'ECAB?
43 «20 coups d'chapeau» à la revue de Servion
Couverture
Morat accueille les musiciens fribourgeois La petite cité médiévale de Morat domine un paysage idyllique, et.
par sa situation à la limite des langues, sert de trait d'union entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Avec son imposant château, ses remparts aux tours vigilantes, ses rues pittoresques et ses arcades accueillantes, son ambiance chaleureuse et son décor floral, elle a tout pour recevoir dignement les musiciens fribourgeois à l'occasion de la fête cantonale qui déroulera ses fastes dans cette cité, du 16 au
19 mai 1985.
Voir notre reportage en page 17 Photo Ixo Milber
SOCIÉTÉ
ATTALENS
Un développement contrôlé
On s'en souvient, il y a quel¬
ques semaines, l'autorité communale d'A Halens an¬
nonçait qu 'un plan de quar¬
tier, au lieu dit «La Comba»
et s'étendant sur 3 7 000 m2, allait permettre la construc¬
tion de 140 appartements. Ce plan se concrétisera à long terme pour faciliter l'assimi¬
lation des nouveaux habi¬
tants. En 1985 se feront une HLM et un immeuble de 28 appartements, plus spé¬
cialement destinés aux per¬
sonnes handicapées ou âgées.
Il faut offrir des logements...
A Halens, nous dit le syndic Bernard Pachoud, est un vil¬
lage qui veut garder sa jeunesse, qui recherche à maintenir une densité de po¬
pulation stable tout en ayant des dimensions suffisantes pour justifier des infrastruc¬
tures. Si l'on consulte les statistiques, A Halens reste en effet dans des normes tout à fait assimilables. En 1900, le village comptait 1200 habi¬
tants, en 1960 il y en avait 1023, puis 1100 en 1970, 1350 en 1980 et actuelle¬
ment 1450.
La progression de cette der¬
nière décennie coïncide avec te plan d'aménagement local, mis à l'enquête en 1973 et réalisé dès 1976. Depuis cet¬
te époque, plusieurs zones ont été aménagées pour y implanter des maisons in¬
dividuelles, mais aussi des locatifs: il y en a huit actuel¬
lement. Les lotissements des¬
tinés à l'habitat sont des ter¬
rains privés et communaux;
le rythme annuel de construc¬
tion est de cinq ou six villas l'an. Les habitants sont d'At- talens et quand ils viennent del'extérieur, c'est surtout de la Riviera vaudoise.
... mais aussi une infrastruc¬
ture correspondante A Halens tient à offrir à ses habitants un certain nombre de commodités sur place. En 1982 débutait la construction du centre commercial «La Condémine». Plusieurs com¬
merces nouveaux s'y sont installés: une pharmacie, un ensemblier, un magasin de radio et TV et un bar à café.
En outre, le cabinet médical est en voie de devenir un cabinet de groupe; un second médecin s'y installe ces jours.
Le centre scolaire, inauguré en 1970, accueille les 260 élèves d'AHalens et Granges.
En 1978, un complexe spor¬
tif, avec salle de gymnastique et terrains de sports, s'y est ajouté. Et, A Halens va amé¬
nager une zone artisanale de 60 000 m2. Le besoin s'en fait sentir, notamment pour les métiers de la construction qui sont florissants parce que souvent sollicités dans la ré¬
gion lémanique.
L'emploi et l'animation Un atelier de couture occupe 20 à 30 personnes et il y a une trentaine d'exploitations agricoles sur la commune.
Pour le reste, les habitants d'A Halens vont travailler à Chàtel, Vevey et Palézieux.
Dans les trente sociétés loca¬
les. l'intégration se fait assez facilement, parce que la po¬
pulation accepte ce dévelop¬
pement. En outre, la com¬
mune vient d'acquérir l'hôtel de l'A nge, où se trouve la seu- le salle de spectacles insuf¬
fisamment équipée. L'étude est en cours pour construire une annexe et y aménager une nouvelle grande salle de 450 places. Enfin, les arti¬
sans et commerçants se sont récemment constitués en un groupement qui publie une revue trimestrielle.
mpd
Qj) Le coup de fil de Berne
Au sens strict du terme, l'économie fribourgeoise est vraiment confrontée à un nouveau défi, ce d'autant qu'elle est appelée à compter avec 700 personnes actives supplémentaires à occuper chaque année d'ici à 1990.
Voilà comment le professeur Gaston Gaudard a résumé et conclu son analyse relative à
«l'avenir de l'économie fri¬
bourgeoise face à la restruc¬
turation mondiale» présentée à l'assemblée générale de l'importante Chambre fri¬
bourgeoise du commerce et de l'industrie à Romont.
La seule solution, a-t-il ajouté, réside dans la mise en place immédiate d'un deu¬
xième étage d'expansion éco-
survie et, pour le canton, le gage du progrès social.
Aux collectivités publiques est dévolue la tâche incitative de garantir un milieu favora¬
ble au développement.
Puissent ces paroles être en¬
tendues dans ce canton. Dans ce canton où trop de gens poussés par une mauvaise appréciation du progrès so¬
cial ont trop tendance à criti¬
quer les chefs d'entreprises et vont, à l'instar de la presse, jusqu'à opposer économie et justice sociale, économie et qualité de la vie. Alors que, comme le dit le professeur, l'une est le gage et la condi¬
tion de l'autre.
Cette volonté de passer au deuxième étage du dévelop-
Le défi fribourgeois
nomique raisonnable, dans le cadre déjà prévu par le plan directeur d'aménagement du territoire.
Mais pour cela il faut l'ac¬
cord profond et le dyna¬
misme des trois entités qui forment le tissu économique d'un canton ou d'une région:
la population, les chefs d'en¬
treprises et les pouvoirs pu¬
blics à tous les niveaux.
Pour cela, dit le professeur Gaudard, une prise de cons¬
cience générale de la portée et de l'urgence de l'enjeu par tous les Fribourgeois est es¬
sentielle.
Pour leur part les entrepri¬
ses privées ont à remplir une fonction centrale, qui consti¬
tue du reste le prix de leur
pement est impérative même si le premier étage a donné des résultats assez satisfai¬
sants durant l'année écoulée.
Pour la première fois en ef¬
fet, le commerce extérieur de notre canton a franchi le cap du milliard. Cependant, le tourisme, autre pilier indis¬
pensable de notre développe¬
ment, a vu le nombre des nuitées descendre de 8 % pour retomber au niveau de 1982.
On le voit, rien n'est ja¬
mais gagné et le progrès quel qu'il soit ne va pas sans élan, dynamisme et volonté d'avancer.
Gaston Gaudard est venu nous le rappeler à temps.
Alfred Oggier
4 FRßOUPG
LA RONDE DES DISTRICTS
■■■ ATB: nouveau président
Quel couple ne rêve-t-il pas un jour de fêter un tel événement?
M. et Mmc Raymond Zahnd, de La Roche, l'ont vécu récemment à l'occasion de leurs cinquante ans de mariage, anniversaire qui a été marqué par une fête de famille à laquelle ont participé
leurs enfants, petits-enfants et arrière-petite-fille.
Aux heureux jubilaires FRI- BOURG illustré adresse ses féli¬
citations et tous ses vœux de santé et de bonheur.
R.-M. B. - FI
C'est à Avenches, où elle fut magnifiquement reçue par la Municipalité et par la Société de développement, que l'Associa¬
tion touristique broyarde a siégé sous la présidence de M. Jacky Ginggen, d'Avenches précisé¬
ment, qui a du reste cédé son fauteuil à M. Roger Droz, dé¬
puté, de Châtillon. Le nouveau vice-président sera M. Jean Le
Fenil-sur-Vevey:
un bel
anniversaire
C'est par une belle journée de printemps que Mmc Marie Long- champ, de Fenil-sur-Vevey, a fêté son quatre-vingtième anni¬
versaire au milieu de sa belle famille qui compte cinq enfants et treize petits-enfants. A l'occa¬
sion de cette réunion, qui a eu lieu aux Paccots sur Châtel- Saint-Denis, cette maman et grand-maman a été complimen¬
tée comme elle le méritait.
A notre tour nous lui adressons nos félicitations et nos vœux de santé et de bonheur.
Comte, de Payerne. Dans son rapport, M. Jean-Paul Schulé s'est félicite des résultats positifs de la campagne 84, destinée à faire connaître la Broyé - vau- doise et fribourgeoise, sans dis¬
tinction de frontière - en Suisse et à l'étranger.
Notre photo: de gauche à droite MM. Jean I.e Comte, Roger Droz et Jacky Ginggen.
(Pholo I I)
Noces d'or
pour un couple de La Roche
Prez: nouvel uniforme
C'est une fort belle journée qu'ont connue les musiciens de
«La Cigonia» de Prez-vers-No- réaz avec l'inauguration de leurs nouveaux uniformes. Office re¬
ligieux. cortège et banquet se succédèrent en présence de nom¬
breux invités entourant les prési¬
dent et directeur de la société en fête. MM. Marcel Mauron et Roland Francey. L'ancien uni¬
forme de cette fanfare sarinoise avait été étrenné en 1965.
(Photo FI)
LA RONDE DES DISTRICTS
flas^eS
Le «Fribourg» en raccourci
Bien connu des visiteurs de la région de Delley et de Portalban, l'ancien vapeur «Fribourg», an¬
cré sur terre ferme à proximité du St-l.ouis, a désormais un pe¬
tit frère, en l'occurrence une splendide maquette réalisée en
400 heures par un capitaine de la Société de navigation domicilié à Morat. Fritz Keusen, frère du propriétaire du véritable «Fri¬
bourg». M. Eric Keusen. que l'on reconnaît sur notre photo FI.
Nouveau président chez les arboriculteurs
Apiculteurs fêtés
La Société broyarde d'apiculture, qui a tenu ses assises à Domdi- dier sous la présidence de M.
Clément Delley. de Delley. a tè¬
te plusieurs vétérans qui sont, pour 25 ans, Martin Baeris- wyl. Cheiry: Jean Bise. Domdi- dier; Louis Joye. Estavayer et Jean Currat. La Younaise. Pour 40 ans. Marcel Berset. Domdi- 6 FRIBOURG
L'Association des arboriculteurs et amis de la nature de la Sarine a un nouveau président: Roland Krattinger, paysagiste à Lenti- gny. qui succède à Emile Wini- ger, de Corserey, président du¬
rant 30 ans et visiteur de vergers pendant 54 ans. «Un homme très généreux avec un cœur d'or», a dit de Milon le nouveau président en rendant un vibrant hommage
à celui qui conduisit l'association avec tant de dynamisme et de clairvoyance.
C'est au cours de l'assemblée qui se tint à Chénens que se déroula l'élection du nouveau chef d'une société bien vivante, fondée en mars 1945 au Mouret.
Notre photo FI: Roland Krattin¬
ger. à gauche, et Emile Winiger.
dit Milon.
Le Kiwanis
au secours de la Providence
dier; Marcel Oberson. Monta- gny-la-Ville; Rodolphe Kunzi.
Nuvilly; Frères Gerbex. Prévon- davaux; François Ottet. Russy;
Emile Bays. Domdidier et Paul Bovet. Les Friques (membre pas¬
sif).
Notre photo FI: plusieurs mé¬
daillés du jour.
Comme chaque «club-service», le Kiwanis s'est donné pour but de réaliser chaque année une action sociale dont le gain est intégralement versé à une œuvre.
Conformément à une tradition bien établie, le KIWANIS- CLUB de Fribourg tient un stand lors de chaque comptoir de Fri¬
bourg. En 1984. il a organisé une vente de pommes au profit de l'Hôpital de la Providence qui s'occupe de personnes âgées.
Le club a pris en charge tous les frais occasionnés par l'organisa¬
tion du stand. La vente de près de 1000 kg de pommes a produit la somme de Fr. 18 777.-. Cette collecte a ainsi permis de meu¬
bler entièrement de neuf deux salles de séjour. Le mobilier of¬
fert est spécialement conçu pour des personnes âgées.
Le mercredi 3 avril, cet équipe¬
ment a été remis officiellement aux responsables de l'Hôpital de la Providence. Une modeste ma¬
nifestation a marqué l'événe¬
ment; y participaient, outre les Révérendes Sœurs, le personnel soignant ainsi que les représen¬
tants du Kiwanis.
Cette contribution spécialement appréciée a été possible grâce à l'appui de la population fribour- geoise qui a répondu généreuse¬
ment à l'appel. Le Kiwanis-Club exprime sa profonde reconnais¬
sance aux généreux donateurs.
Cet hôpital - digne du plus grand intérêt - avait déjà été précédem¬
ment l'objet de la sollicitude du Kiwanis-Club fribourgeois.
puisque ce dernier avait offert des postes de radio et de télévison ainsi que des lits articulés élec¬
triques.
LA RONDE DES DISTRICTS
ç\»sVvcS
HOSPITEC 85
Le marché de la santé des pays en développement
Sous l'initiative de M. Aimé Jaquier, ancien ferronnier d'art, quelques artisans du fer du can¬
ton de Fribourg et du Musée du fer de Vallorbe. avec le concours du peintre animalier Jean Kolly, de Bulle, organisent une démons¬
tration et une exposition sur le fer forgé, du 10 au 19 mai 1985, au Restaurant «Les Colombet- tes» sur Vuadens. Le vernissage, qui aura lieu le vendredi 10 mai à 17 heures, sera commenté par un authentique Gruérien et honoré par la présence de plusieurs per¬
sonnalités.
Le samedi 11 mai, de 10 heures à 20 heures, le public aura l'agréa¬
ble surprise de suivre une dé¬
monstration de forge avec fabri¬
cation de chaînes, de clous, de fers à cheval avec pose, de taillan¬
derie et de ferronnerie d'art. Au
cours de la soirée, il pourra également assister à la projection de films sur le travail du fer.
Les organisateurs ont d'autre part prévu de servir une soupe de chalet dans la cantine qui sera aménagée sur la terrasse par le tenancier de l'établissement. Le bénéfice acquis sur cette spécia¬
lité gastronomique gruérienne, sera intégralement versé à la Fondation «Les Colombettes»
pour la restauration de ce centre culturel.
Nous ne doutons pas que le public sera très nombreux à se rendre aux Colombettes pour encourager ces jeunes artisans du fer dont le travail a pour effet de redonner vie à un artisanat qui mérite toute notre admiration.
G. Bd
HOSPITEC, la seule exposition internationale au monde d'équi¬
pements médicaux-hospitaliers consacrée aux pays en développe¬
ment, se déroulera du 10 au 13 mai 1985 pour la troisième fois à Palexpo, Genève.
En 1984,190 sociétés de 16 pays ont exposé et ont attiré 4 300 visiteurs de 68 pays.
HOSPITEC 85 s'affirme de plus en plus comme la grande plaque tournante d'affaires répondant aux besoins de santé des pays en développement. En effet, le Busi¬
ness Center, à l'instar de l'édition 84, rassemblera plusieurs mil¬
liers d'agents, représentants, dis¬
tributeurs, importateurs et ache¬
teurs provenant des pays du tiers monde.
Grâce au Business Center, les sociétés d'hôpitaux-clés-en-
Les Entreprises Electriques Fri- bourgeoises (EEF) communi¬
quent que les conditions hydrolo¬
giques de 1984 ont permis la production de 617 GWh (mil¬
lions de kWh) contre 578 GWh en année moyenne et 333GWh, minimum atteint en 1976. La consommation des abonnés des EEF a augmenté de 68,9 GWh, soit 6,8% par rapport à 1983, contre 4,3% pour l'ensemble de la Suisse.
Du compte d'exploitation il res¬
sort que les recettes ont aug¬
menté de 7,5 millions de francs pour atteindre 160,3 millions et les dépenses de 8,2 millions pour atteindre 124,9 millions. L'excé¬
dent des recettes d'exploitation est de 35,4 millions en 1984, soit une diminution de 0,69 million de francs par rapport à 1983.
Au compte des pertes et profits, les produits se sont élevés à 44,4 millions de francs (43,8 millions) et les charges à 40,4 millions (39,8 millions). Le solde disponi-
main et d'unités mobiles de soins, présentes à la manifesta¬
tion avec un bureau d'achats, pourront rencontrer de nou¬
veaux fournisseurs et ainsi ren¬
dre leurs prestations encore plus compétitives.
Parmi les visiteurs d'HOSPI¬
TEC sont également attendus les Ministres et Délégations de la santé des pays en développement réunis à Genève à l'occasion de la 38e Assemblée Mondiale de la Santé de l'OMS. Spécialement à leur intention, les dates et les horaires de la manifestation ont été aménagés.
Pour toute information contacter HOSPITEC, case postale 625, CH-1211 Genève I, téléphone:
+ 4122/32 98 08, télex: 423 334 sitv ch
ble est ainsi de 3,9 millions pour 1984 (3,9 millions), après verse¬
ment des intérêts sur les em¬
prunts, amortissements et aug¬
mentation de réserves et provi¬
sions; la somme totale du bilan atteint 331 millions de francs contre 320 millions en 1983.
Après versement de 3,3 millions de francs à la caisse de l'Etat en tant qu'intérêts du capital de dotation, le Conseil d'adminis¬
tration propose de verser à l'Etat 3,5 millions de francs au titre de bénéfice; le versement total à la caisse de l'Etat est ainsi de 6,8 millions de francs, (6,8 millions de francs en 1983). 400 000 francs sont en outre versés à la réserve ordinaire et 28 807 francs reportés à compte nou¬
veau.
Une part du résultat est affectée à une nouvelle dotation en prévi¬
sion notamment d'importants travaux à entreprendre à l'amé¬
nagement hydro-électrique de Broc-Montsalvens.
La mère la plus âgée
La mère la plus âgée, reconnue comme telle, est Ruth Alice Kistler, née Taylor, de Portland, Oregon, Etats-Unis, qui le 18 octobre 1956 a donné naissance à une fille, Susan, alors qu'elle avait 57 ans et 129 jours.
Les artisans du fer aux Colombettes
Une démonstration à ne pas manquer
EEF: recettes en augmentation
Café-restaurant de «La Gérine»
1723 Marly Tél. 037/46 14 98 Fam. Fernand Rolle-Roulin
Menu du jour Filets de perches Brochettes de scampis Filet de truite à l'estragon Steak de cheval à l'ail
3&e0tautant de la Oérint
Grande salle de 130 places pour noces et banquets de sociétés
Fermé le lundi
S'
\ HÔTEL DE LA BELLE-CROIX 1680 ROMONT Tél. 037/52 23 41 Famille
Dorthe-Ecoffey Restauration soignée Chaque jour, le jambon de campagne à l'os Truites de rivière et notre carte variée Cuisses de grenouilles fraîches Spécialités de saison GRAND JARDIN OMBRAGÉ
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et autres spécialités sur commande Grandes salles pour banquets et sociétés
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Mets è la carte Charbonnade Salle pour banquets et mariages de 20 é 200 pers.
Fermé le mardi
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Scampis à l'indienne ou provençale Tournedos aux morilles Fondue Bourguignonne, Chinoise ou Bacchus et toute une gamme d'autres mets Spécialités de flambés TOUS LES SOIRS VM DlNER AUX CHANDELLES *S
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Salles pour sociétés, noces et banquets
ENTRE L'ÉGLISE ET LA PINTE
Eïi bttvatt1
trois dècvs-
côté ouest, une tannerie dégage continuellement une odeur atroce.
- Et l'énorme avantage?
- Vous savez toujours d'où vient le vent.
• « • La pollution atmosphérique due
aux gaz d'échappement des voi¬
tures est telle, à Los Angeles, que des affiches ont fait leur appari¬
tion, dans la grande cité califor¬
nienne:
ATTENTION RESPIRER EST DANGE¬
REUX POUR VOTRE SANTÉ
Une habitante de Glasgow était lasse du célibat. A grand renfort de publicité, elle annonça qu'elle tentait un jeûne d'un mois.
Son calcul était habile.
Séduits par une femme aussi peu coûteuse à nourrir, douze Ecos¬
sais ont aussitôt offert de l'épou¬
ser.
Un hôtel à la campagne. Un client sort furieux du petit coin.
- C'est intenable tellement il y a de mouches là-dedans, elles vrombissent, on ne s'entend même pas.
Alors l'hôtesse:
- C'est parce que vous choisissez mal votre heure. Monsieur; allez- y à l'heure du déjeuner, il n'y a pas une mouche. Elles sont tou¬
tes à la cuisine.
Un Américain, en visite à Paris, assure à ses hôtes:
- Vous me faites rire, lorsque vous parlez de la pollution de l'air en France. Que diriez-vous à Los Angeles? Là-bas, quand une mère de famille veut que ses enfants respirent du bon air, elle les fait sortir du jardin et les envoie jouer dans leur chambre.
♦ » »
- Ça y est! annonce un responsa¬
ble de la protection de l'environ¬
nement, j'ai trouvé un truc for¬
midable pour supprimer presque complètement la pollution de l'air par les gaz d'échappement des voitures.
- Et quel est ce système?
- Il consisterait à ne laisser circu¬
ler, sur les routes, que les véhicu¬
les qui sont entièrement payés.
♦ » •
- Je veux être honnête avec vous, dit l'agent immobilier à son client. Cette villa présente deux légers inconvénients et un énorme avantage. D'abord, les petits inconvénients: du côté est, une usine de produits chimiques déverse, jour et nuit, une intense fumée sentant le chlore. Et, du
Dans une réunion publique, un contradicteur met dans l'embar¬
ras un candidat «écologique», en lui posant cette question impré¬
vue:
- Que doit faire un chasseur qui aperçoit un aminal, appartenant à une espèce en danger, s'apprê¬
ter à manger une plante apparte¬
nant. elle aussi, à une espèce en danger?
• • •
Gaston entre, furieux, chez son tailleur.
- Monsieur, vous m'avez fait un veston avec trois manches.
- Et alors, demande l'autre, sans se démonter, vous m'aviez peut- être dit d'en faire davantage?
Un prisonnier se lamentait de sa solitude.
- Même pas un ennemi, pleurni¬
chait-il.
Le gardien de prison tenta de lui remonter le moral.
- Ce serait étonnant. Tout le monde a son petit ennemi quel¬
que part.
- Pas moi, répond le prisonnier en secouant la tête, je les ai tous tués avant de venir ici.
I.es habitants de Silifke.
sur la côte méditerra¬
néenne de la Turquie - qui avaient vu défiler les trou¬
pes de la troisième croisade en 1189 - affrontent à l'heure actuelle un conflit d'un tout autre ordre. Ce dernier divise en effet les producteurs de grenouilles et les promoteurs du tou¬
risme. Sur le Gosku, où se noya l'empereur Frédéric Barberousse, des millions de grenouilles prolifèrent.
On ne les mange pas en Turquie. Des entreprises françaises et suisses décou¬
vrirent ce trésor gastrono¬
mique. Les familles pay- Les grenouilles ou les touristes
sannes se lancèrent, aux heures de loisir, dans la chasse aux batraciens. Des millions de grenouilles quittèrent ainsi Silifke pour les cuisines franco¬
phones. Tout allait pour les nouveaux exportateurs.
Mais ils avaient oublié que la grenouille est grande consommatrice de larves de moustiques, I,a côte étant bordée de plages, les promoteurs du tourisme s'insurgèrent: des nuages de moustiques partaient à l'assaut de leurs clients.
La bataille entre ramas- seurs de grenouilles et agents de tourisme est en cours. Les premiers assu¬
rent qu'ils remplissent une tâche essentielle à l'écono¬
mie nationale, alors que les seconds utilisent le même argument et réclament l'in¬
terdiction de la pêche aux batraciens.
Les autorités de Turquie hésitent à trancher.
Le rat des champs
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L'Auberge de Courgevaux vous propose des mets aux fruits de mer
Le restaurant avec ses tables pour deux, quatre ou six personnes.
Il y a une année, lors du change¬
ment des tenanciers de ce restau¬
rant. la commune de Courge- vaux a transformé et rénové son auberge et lui a donné un nouvel aspect très intime et accueillant.
Devant ses fourneaux. Jean- Pierre Fulliquet. chef de cuisine, se fait un plaisir de vous préparer des mets aux fruits de mer que vous pouvez savourer toute l'an¬
née. 11 vous propose également des spécialités de saison, des lé¬
gumes cuits à la vapeur et une cuisine française à la minute.
Michelle, son épouse, toujours aimable et souriante, se préoc¬
cupe de l'accueil et du bien-être de chaque client, avec la collabo¬
ration de Thérèse, une sympa¬
thique serveuse qui connait son métier.
Pour le plaisir de votre palais.
l'Auberge de Courgevaux est une adresse à retenir et à découvrir lors de votre prochaine escale dans la région de \lorat.
Texte et photo G. Bd — 10 FRßOUPG
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ida^^
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Le silence de la montagne Pour le citadin, les montagnes constituent un isolement idéal, un sanctuaire du silence. Or, il est rarement conscient que les pâturages et les forêts qui lui offrent repos et distraction sont aussi le lieu où la population montagnarde travaille d'arrache-pied. La montagne, avec ses beautés, risque de devenir le sujet d'une foi qui se réclame davantage d'esthétisme que de fer¬
veur authentique. On ne saurait cacher cepen¬
dant que la vie conserve ici, dans ce vieux chalet de la vallée de Motélon, un caractère très particulier qui est inaccessible aux influences extérieures. Cet alpage que le brouillard rend mystérieux, reprendra vie dès l'arrivée de l'ar- mailli et de son troupeau.
Des maisons ridées par les ans Ces deux immeubles que nous voyons au premier plan sur notre photo, sont-ils. à gauche, une ancienne maison de maître, à droite, une forteresse qui date du temps des seigneurs? Ces bâtiments, avec leurs murs et leurs fenêtres ridés par les ans.
ont certainement une histoire qu'il ne faut pas laisser périr. Et raison de plus s'ils font partie du patrimoine architectural de la cité châteloise! Sis sur la rive droite de la«Veveyse»où le murmure de l'eau dans son décor naturel - malgré une vieille grange délabrée qui tombe morceau par morceau dans la rivière - apporte une douceur romantique à ces maisons dont la restauration serait un support à la rêverie. Il suffit parfois de peu de choses pour qu'un coin de terre respire à nouveau au soleil.
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12 FRBOURG
VIE ÉCONOMIQUE
Caisse Raiffeisen de Marly
Une institution au service de la popu¬
lation
Le comité de direction de la Caisse Raiffeisen de Marly avait choisi le jeudi 11 avril 1985, une belle journée de printemps, pour inaugurer ses nouveaux locaux, mani¬
festation qui était honorée par la présence de nombreuses personnalités du monde politique et économique. C'est dans la perspective de cette réalisation que la Caisse avait acquis en 1978 déjà, l'immeuble voisin qui a été démoli pour permettre une augmentation de surface autour du bâtiment existant ainsi qu'une nouvelle orientation de l'entrée des locaux. Mais c'est en 1983 que les dirigeants de cette institution d'épargne et de crédit - dont la circonscription englobe les communes de Marly, Pierra- fortschia et Villarsel qui, aujourd'hui compte quelque 5300 habitants - ont décidé d'entreprendre les travaux de rénovation et de transformation de son immeuble sis à la route du Chevalier 3. Le fait d'avoir remis à neuf ce bâtiment, permet au mouvement Raiffeisen marlinois de sauvegarder un précieux capital immobilier, et de main¬
tenir pour les générations futures un très beau témoin du patrimoine architectural. Cette banque a donc franchi une nouvelle étape tout en restant attachée à sa tradition et aux principes énoncés dans la charte Raiffeisen. Elle reste ainsi fidèle à la vocation qu'elle s'est fixée depuis sa fondation: la banque locale au service de la population de chez nous.
Un témoin du patrimoine architectural marlinois. l'hoto G. Bd Malgré l'intensité de la concur¬
rence, la Caisse Raiffeisen de Marly connait une croissance fort réjouissante. En effet, elle enregistre aujourd'hui un effectif de 640 membres, soit une aug¬
mentation de 29 sociétaires par rapport à l'année 1983. Il y a lieu de relever que 10 % de la popula¬
tion du rayon d'activité est mem¬
bre de cette institution.
La somme du bilan a augmenté de près de 14.5 % pour atteindre plus de 41,9 millions de francs.
Le secteur «placements hypothé¬
caires» a connu une hausse de 5 449 I 84 francs, ce qui repré¬
sente à lui seul 57% du bilan.
Dans le domaine de l'épargne, la Caisse a enregistré un accroisse¬
ment de I 243 440 francs, tandis que la demande des obligations de caisse a augmenté de 2 598 000 francs. Alors que le bilan a passé de 200 000 francs en 1931 à 41,9 millions en 1984, les réserves actuelles se montent à I 269 875 francs.
Tour d'horizon sur son activité Les membres du comité de direction et du Conseil de surveillance.
C'est un groupe de 17 personnes qui, en 1926, en dépit des opposi¬
tions, des sarcasmes, ont posé les fondements de cette coopérative.
Cette petite banque de l'époque a non seulement fait son chemin, mais elle est devenue un fleuron de la grande famille raiffeiseniste suisse groupée sous l'égide de l'Union suisse des Caisses Raif¬
feisen, à Saint-Gall. De la pre¬
mière à la cinquantième année d'existence, période qui corres¬
pond à la relève d'une génération à l'autre, cette Caisse a contribué à améliorer les conditions d'exis¬
tence d'une foule de gens. Les auteurs de ces innombrables ser¬
vices, c'est-à-dire les fondateurs, les pionniers de la première heure, les déposants, ont bien droit à une reconnaissance toute particulière.
Photo G. Sciboz. Marly
VIE ÉCONOMIQUE
Caisse Raiffeisen de Marly Un avenir au soleil
Avec la transformation et la ré¬
novation de son immeuble où les maitres d'état ont, sous la direc¬
tion de l'architecte Roland Crau- saz, de Fribourg, en collabora¬
tion avec la commission de cons¬
truction formée de MM. Ernest Helbling, Alphonse Leibzig, Francis Schornoz, Joseph Ober- son et Antoine Emmenegger, réalisé un travail de qualité qui allie l'efTicacité au confort des locaux, la Caisse Raiffeisen de Marly est à l'heure actuelle en mesure d'offrir à une clientèle toujours plus nombreuse, une palette de services, tout en res¬
pectant sa vocation de caisse de crédit mutuel dont le caractère local est essentiel.
Une très belle réalisation qui aura pour effet de contribuer à resserrer les liens d'amitié et de fraternité qui doivent unir les Les guichets.
membres partageant le même idéal de solidarité et d'entraide villageoise dans le domaine de l'épargne et du crédit.
Gérard Bourquenoud Conception de la Caisse Raiffeisen de Marly SOUS-SOL:
le trésor de la banque et des clients (safes), archives, hall pour accès à la chambre forte et cage d'escalier,
chaufferie, local technique et ci¬
terne à mazout.
REZ-DE-CHAUSSÉE:
un hall de réception avec deux guichets,
un guichet indépendant séparé du hall principal,
un grand bureau desservant les trois guichets,
Photo G. Sciboz
Le gérant à son bureau.
un trésor permanent,
une cage d'escalier pour accès aux étages.
I" ETAGE:
le bureau du gérant, la salle de conférence,
divers bureaux et locaux sani¬
taires.
2e ETAGE:
l'économat et des surfaces dispo¬
nibles.
En plus des installations ultra¬
modernes des guichets et des bureaux y relatifs, ainsi que des safes avec caméra de surveil¬
lance, la banque dispose d'un réseau complet pour ordinateurs.
La sécurité est assurée par un réseau complet de défense incen¬
die, ainsi que du plus récent équipement de sécurité existant sur le marché, soit protection passive et active anti-effractions et agressions durant et hors des heures d'ouverture.
Photo G. Sciboz
Organes de la Caisse COMITÉ DE DIRECTION:
Marcel Demierre, président;
Bernard Brügger, vice-prési- dent; Pierre Gendre, secré¬
taire; Alphonse Leibzig;
Francis Schornoz;
CONSEIL DE SURVEIL¬
LANCE:
Ernest Helbling, président;
Michel Briigger, vice-prési¬
dent; Michel Grandjean, se¬
crétaire; Joseph Wider; Jac¬
ques Oberson;
GÉRANCE-COLLABO- RATEURS:
Antoine Emmenegger; Pas¬
cal Spicher; Hélène Mache- ret; Chantai Marmy;
ORGANE DE RÉVISION:
Office de révision de l'Union suisse des Caisses Raiffeisen.
Les études et les plans Architecte
Ingénieur
Ingénieur en électricité Ingénieur en chauffage
it été effectués par:
Roland Crausaz, Marly
Brugger-Clément-Collaud S.A., Marly
Bureau technique Denis Geiser S.A., Fribourg Pierre Chuard Fribourg S.A., Fribourg
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ELLE ET LUI
Maquillage de printemps
Fraîchement
sédidsante
et gaie
rnent
Brillants, transparents, lumi¬
neux, les maquillages «prin¬
temps-été» jouent avec les cou¬
leurs fraîches et vivantes. Les visagistes de toutes les maisons ont rivalisé de talent pour renou¬
veler leurs collections. Toutes les marques offrent une gamme sé¬
duisante, voici une sélection di¬
gne de vous rendre franchement séduisante.
Chez Lancôme: «l'art lumière».
Un bouquet de nuances lumineu¬
ses subtilement nacrées, un ma¬
quillage léger, naturel et raffiné à la fois. Le teint se fait lumineux et les pommettes sont rehaussées d'une touche d'abricot. Sur les yeux, un jeu subtil de nacres colorées avec une conjugaison de deux harmonies. Les lèvres et les mains se parent d'orangés déli¬
cats ou vibrants.
Chez Juvena: «Newport Co¬
lours». Une harmonie de roses et de lilas aux couleurs douces.
L'éclat est délicat, frais et tendre, le rose et le sable s'allient, les yeux sont maquillés en douceur, le visage est modelé ton sur ton.
Chez Dior: «les paradis».
Comme son nom l'indique tout évoque l'Eden, les yeux sont vert forêt amazonienne, rose fragile, violet parme, orangé abricot, avec des ombres jaune d'or, vio¬
let lavande, vert émeraude, rose pêche. Les crayons-poudre tra¬
cent de fins traits rose grisé, gris tendre, jaune-vert, ocre discret.
L'eye-liner est bleu Sud, le mas¬
cara vert pacifique. Les lèvres et les ongles prennent des tons vo¬
luptueux avec «Poisson rouge»
orangé, «Papagayo» rosé, «Hi¬
biscus» bleuté ou « Bougainvil¬
lée» presque mauve.
Chez Chanel: «Passions». Le vi¬
sage est une véritable fascination grâce aux accords et dissonances des tons. Sur les joues et les lèvres, les roses s'accordent sur tous les tons du rose pêche au rose rouge. Sur les paupières.
une franche nouveauté, l'ombre contraste: une texture de teintes opposées qui permettent de réali¬
ser plus de douze maquillages différents.
Attention lumière
Tous les visagistes le répètent, le maquillage varie selon la quan¬
tité et la qualité de la lumière. Et pour cause, la lumière fait naître la couleur et lui donne ses nuan¬
ces.
La lumière du matin exalte les tons froids alors forcez un peu sur les tons chauds.
L'après-midi elle est plus chaude et fait paraître le teint plus rose.
Alors ne mettre qu'un nuage de blush et affiner le maquillage par des tons frais.
Quant au soir, les lumières artifi¬
cielles, les bougies permettent les alliages les plus sophistiqués, mais cela, c'est pour l'automne et l'hiver, aujourd'hui misons sur la fraîcheur et l'éclat d'un visage dessiné aux couleurs de l'été.
Elle Photo l-ancome
Le repas-minceur Si vous envisagez de perdre quel¬
ques kilos superflus, il importe pour vous de veiller à une ali¬
mentation équilibrée. Car tout en absorbant moins de calories, vous avez néanmoins besoin, pour rester en bonne santé, des mêmes quantités de protéines, de substances de lest, de vitamines et d'oligo-éléments qu'aupara¬
vant.
Des noisettes, des raisins secs, du miel, des amandes, du son de blé.
de l'avoine et du malt sont les produits naturels dont des spécia¬
listes de la nutrition ont composé les biscuits Crunch & Slim.
Des vitamines et des
oligo-éléments supplémentaires font de Crunch & Slim un repas
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plètent ce repas-m inceur savou¬
reux qui vous procure toutes les vitamines et tous les
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Slim sont d'un format si mania¬
ble qu'ils trouvent place dans toute poche de veste et tout sac à main. Aussi pouvez-vous les consommer non seulement chez vous, mais encore à votre place de travail ou en route.
Croquez et dégustez les biscuits Crunch & Slim. Ils sont en vente dans les pharmacies et les dro¬
gueries.
16. Kantonales
freiburgisches Musikfest
% 16.-19. Mai 1985
Murten/Morat
16e Fête cantonale
des musiques fribourgeoises Donnerstag
Jazz- und Dixielandabend - 20.30 Uhr
Longstreet Swing Hill Jazzband
Eröffnungskonzert
der Stadtmusik Murten beim Rübenloch Wettspiele in diversen Lokalen Marschmusik in der Hauptgasse Bankett konzert
10.30 Uhr 13.30 Uhr 16.30 Uhr 17.00 Uhr
Freitag Unterhaltungs-Show-Tanzabend mit
Hazy Osterwald Sextett 20.30 Uhr
Samstag
Show- und Unterhaltungsabend ab 20.30 Uhr mit Metallharmonie
St. Otmar St. Gallen Majoretten
Wettspiele in diversen Lokalen Marschmusik
Bankettkonzert in der Festhalle Übergabe der Kantonalfahne im Schlosshof
8.30 Uhr 10.30 Uhr 11.00 Uhr 16.45 Uhr Sonntag
14.30 Uhr Grosser FESTZUG
Wettspiele in diversen Lokalen 8.00 Uhr Marschmusik 9.50 Uhr Aperitifkonzen in der Festhalle 11.00 Uhr Gesamtchorvortrag auf der Pantschau
Rangverkündigung, anschliessend an den Festzug Unterhaltung, Ausklang
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16 FRBOLT?G
MUSIQUE ET FOLKLORE
Bienvenue à Morat
Morat, la petite ville au bord du lac avec sa cité admirablement conservée, a l'honneur et la joie d'accueillir la grande famille des sociétés de musique fribourgeoises.
Les fêtes cantonales de musique sont des événements de grande importance dans les 75 ans d'histoire de la société cantonale des musiques fribourgeoises. Lors de la première fête cantonale à Morat, en l'année 1911,16 sociétés avec environ 500 musiciens s'étaient donné rendez-vous.
Cette année, ce sont 91 sociétés comprenant 4 400 musiciens qui se retrouvent.
Chers musiciennes et musiciens, je vous souhaite beaucoup de succès lors de vos exécutions et une joyeuse fête à Morat. Que l'amitié régnant entre les sociétés de toutes les parties de notre canton se solidifie de façon qu'au futur elle puisse s'intensifier.
E. Bula, conseiller communal Président du comité d'organisation
INTERVIEW
de Monsieur Edouard Bula, président du co¬
mité d'organisation de la 16e Fête cantonale des musiques fribour¬
geoises
FI - Qui sont les organisateurs de ce grand rassemblement mu¬
sical?
E. Bula - La Société cantonale des musiques fribourgeoises a confié l'organisation de la 16e Fête can¬
tonale à la Société de musique de la ville de Morat. laquelle a donné mandat à un comité d'organisa¬
tion qui a été mis en place au mois de janvier 1984.
FI - Combien de personnes sont engagées dans l'organisation de cette manifestation?
E. B. - Environ 300 personnes que nous avons recrutées en ville de Morat. tout particulièrement dans les sociétés locales.
FI - Pouvez-vous nous présenter le programme complet de cette fête qui se déroule dans quatre jours?
E.B. - Les festivités débuteront le matin du jeudi 16 mai par un concert de la société de musique de la ville de Morat. L'après- midi, il y aura les concours d'exécution et de marche. Le soir, à la halle de fêtes, le banquet des sociétés engagées sera com¬
plété par une soirée de jazz. Le vendredi 17 mai, il n'y aura qu'une soirée variétés. Le samedi matin et l'après-midi, se déroule¬
ront les concours d'exécution et de marche, puis il y aura la remise de la bannière cantonale dans la cour du château par la fanfare de Treyvaux, organisa¬
trice de la fête cantonale 1980, à la société de musique de la ville de Morat. Le soir à la halle de fête, concert et spectacle par la Metall-Harmonie St-Otmar de Saint-Gall et ses majorettes. Di¬
manche 19 mai dès 7 heures, concours d'exécution et de mar¬
che. L'après-midi, grand cortège dans les rues de la cité avec la participation de 111 fanfares et groupes folkloriques. En fin d'après-midi, exécution du mor¬
ceau d'ensemble au Pantschau, terrain situé en bordure du lac, à proximité de la halle de fête.
FI - Peut-on connaître le budget de cette fête?
E.B. - 11 se monte à près de 400 000 francs. Il sera en grande partie couvert par la contribution de chaque musicien, la tombola qui comprend I 5 000 billets, les entrées aux concours d'exécution et de marche, les entrées au cortège, les dons et le bénéfice sur les consommations vendues à la halle de fête.
Si toutefois cette fête devait faire l'objet d'un déficit, celui-ci serait couvert à raison de 10 000 francs par la société de musique de la
ville de Morat et la commune en question.
FI - Attendez-vous beaucoup de spectateurs pour le cortège du dimanche?
E. B. - Le comité d'organisation souhaite la présence d'au moins 12 000 personnes, ce qui est très raisonnable pour une manifesta¬
tion de cette envergure.
FI - Cette fête cantonale sera- t-ellc ensoleillée?
E. B. - Nous le souhaitons vive¬
ment. Ce serait la plus belle récompense accordée aux organi¬
sateurs et au public qui, nous l'espérons, sera très nombreux à nous soutenir. Nous avons d'ail¬
leurs choisi le troisième week- end de mai pour la raison qu'il fait presque toujours beau à cette date.
FI - Est-il exact que Morat a organisé plusieurs fêtes canto¬
nales?
E.B. - C'est en effet la troisième fête cantonale que la société de musique de la ville de Morat organise dans cette cité histo¬
rique. I.a première qui réunissait 16 fanfares et 500 musiciens s'est déroulée en 191 I, la se¬
conde en 1956. Celle de cette année verra la participation de 91 fanfares dont quatre invitées, soit près de 5 000 musiciens.
Interview réalisée par Gérard Bourquenoud
La société de musique de la ville de Moral accompagnée par M. Ernst Maeder, de Meyriez, qui fut durant de nombreuses années, la cheville ouvrière de cette fanfare qui compte aujourd 'hui près de 70 musiciens. M. Maeder est aussi le
vice-président du CO de ta 16' fête cantonale des musiques.
MUSIQUE ET FOLKLORE
M. Bernard Rohrbasser, président cantonal.
INTERVIEW
de M. Bernard Rohr¬
basser, président de la Société cantonale des musiques fribourgeoi- ses
FI - Depuis quand assumez- vous la présidence de la Société cantonale des musiciens fribour¬
geois et que représente pour vous cette fonction?
B. R. - -Cette charge que j'as¬
sume depuis déjà neuf ans me procure beaucoup de satisfac¬
tions. C'est une fonction très enrichissante en ce sens que j'ai l'occasion de découvrir l'intense activité culturelle qui se mani¬
feste dans ce canton, et aussi de connaître la majorité des musi¬
ciens de ce beau Pays de Fribourg qui compte à l'heure actuelle 97 fanfares et harmonies dont 87 participeront à la fête cantonale de Morat, soit une participation de près de 100%.
FI - Comment voyez-vous la fête cantonale de Morat?
B. R. - Nous ne pouvons que nous réjouir de vivre cette fête qui sera le grand rassemblement des musiciens fribourgeois.
Etant donné que les Moratois possèdent le don d'organiser des manifestations de ce genre et que la population de cette cité est connue pour son hospitalité, c'est dans une chaude ambiance et une amitié fraternelle que se dérou¬
lera cette fête du 16 au 19 mai 1985.
FI - Pensez-vous que les fanfa¬
res sont prêtes pour affronter le jury?
B. R. - Il y a plus d'une année que les fanfares et harmonies de ce canton se préparent. Pour la plupart d'entre elles, la fête can¬
tonale de Morat est, depuis la dernière édition qui s'est dérou¬
lée à Treyvaux, le point de mire de leur activité.
FI - Etes-vous satisfait de la participation annoncée des mu¬
siciens fribourgeois à cette gran¬
diose manifestation?
B. R. - Contrairement à ce qui se passe dans d'autres cantons, la participation des fanfares et har¬
monies à la fête cantonale n'est pas obligatoire dans le nôtre. Les musiciens fribourgeois partici¬
pent volontairement à ce grand rassemblement qui a lieu tous les cinq ans. Cet enthousiasme de nos fanfares et harmonies pour la fête cantonale est donc un fait unique en Suisse.
FI - Est-il exact que la Société cantonale a édité une plaquette à l'occasion de son 75e anniver¬
saire qui sera fêté à Morat?
B. R. - Votre question est perti¬
nente en ce sens que pour la première fois les musiciens fri¬
bourgeois découvriront toute l'histoire de la société cantonale dans une plaquette éditée sous l'initiative de son vice-président d'honneur, M. Marius Barras, laquelle a été rédigée par M.
Michel Charrière, historien.
Grâce aux dons reçus de la part de 25 maisons, entreprises et institutions, la caisse cantonale n'aura pas à supporter la réalisa¬
tion de cette plaquette qui, lors de la fête de Morat, sera remise aux 5 000 musiciens du canton de Fribourg.
FI - Avez-vous un souhait à exprimer?
B. R. - Que cette fête ne soit pas simplement le reflet d'une saine émulation, mais une avance posi¬
tive de l'esprit de collégialité qui doit régner entre toutes les fanfa¬
res et harmonies, et que tous les musiciens fribourgeois trouvent à Morat la récompense de leurs efTorts.
Interview réalisée par Gérard Bourquenoud
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Les 75 ans de l'AFF
Marcel Gobet
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ans de l'AFF Jahre des FFV
L'Association fribourgeoise de football fête ses trois quarts de siècle cette année, l'n beau livre marque ce jubilé et je suis heu¬
reux - en tant que président central de l'Association suisse deo
football - de pouvoir présenter, au début de ce livre, les félicita¬
tions des instances dirigeantes de l'ASF à cette association bilingue de notre fédération. J'y ajoute notre très vive gratitude.
Celui qui parcourt des yeux l'état des clubs membres de nôtre asso¬
ciation se rendra immédiatement compte de la popularité dont jouit le football dans le canton de Fribourg. Quasi pas de village sans club et les terrains de jeu poussent comme des champi¬
gnons sur tout le territoire.
Le canton de Fribourg a connu bien des grands hommes dans l'histoire du football Iribourgeois et suisse. Permettez-moi de citer l'abbé Freelcy. .1. Ackermann, les frères Thürler. Mantel à Bulle.
Joseph Schmid. Fugène Cîumy.
F.ugène Delley et tant d'autres dont le souvenir restera vivace.
parce que leur œuvre est encore présente dans bien des mémoires.
Je félicite auteur et éditeur de ce livre de sa belle présentation. Sa lecture ne permet pas seulement de se souvenir de ce qui s'est l'ait au cours des septante-cinq an¬
nées écoulées; elle démontre aussi la manière dont «La Fri¬
bourgeoise» résout les problèmes qui lui sont confiés et tout ce qu'elle entreprend pour que notre football reste populaire, en cam¬
pagne comme en ville. 126 clubs, avec 531 équipes (et I I 3 équipes scolaires) prouvent indubitable¬
ment que l'Association fribour¬
geoise se place immédiatement après nos plus grandes associa¬
tions régionales et cantonales.
Puisse ce développement positif se maintenir à l'avenir et puisse aussi cette belle unité de l'ASF continuer - avec le même élan - à collaborer au développement de notre football au sein des adultes et surtout de la jeunesse.
Il ci ni Rothlisberger Président central de l'ASF
Au péril de leur vie
par AntIrii' hiitclicrc
Cet ouvrage n'est pas un roman, mais un récit dont chaque phrase, chaque mot sont le reflet non pas d'une imagination, mais d'une réalité qui vous captive et vous bouleverse tout à la fois.
Ce livre se rapporte en effet à l'expédition suisse dans le vaste
massif de l'Fverest en 1981.
expédition qui s'est soldée mal¬
heureusement par trois morts.
Deux disparus: Philippe Petten et Pierre l'avez, deux profession¬
nels de la montagne qui resteront à jamais prisonniers d'une paroi vertigineuse du Lhotse-Shar et Martin Fauchère. chef de l'expé¬
dition. non moins habitué des hauts sommets, qui s'est tué stupidement en chutant alors qu'il regagnait le camp de base.
C'est l'épouse de ce dernier qui relate ici. en des pages émouvan¬
tes et avec une sensibilité toute féminine, les joies du départ, certes, mais surtout l'anxiété des familles dans l'attente d'informa¬
tions se faisant parfois désirer, l'angoisse qui les poigne en ap¬
prenant la nouvelle des deux disparus, l'affliction qui les dé¬
chire encore plus lorsqu'une troi¬
sième victime est venue s'ajouter aux deux premières.
Dans cet ouvrage, l'auteur nous fait réellement revivre cette épo¬
pée tragique, ouvrage renfer¬
mant de nombreux documents photographiques.
L'n livre qu'il convenait de pu¬
blier tant cette expédition a ému
le public lors des moments tra¬
giques que celle-ci a connus, l'n ouvrage qui se devait de paraître pour rendre hommage aussi et surtout à ceux qui sont partis le cœur en fête et qui ne liront jamais ces lignes.
Al PKRIL DK LKUR VIK Récit d'Andrée Fauchère.
Nombreux documents photogra¬
phiques. 204 pages. Relié. Fr.
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Témoignage:
apprendre à vivre avec la solitude
«La solitude». J'ai fait sa connaissance à l'âge de la retraite. Jusque là, j'étais pris dans le tourbillon de la vie qui ne m'accordait guère la tranquilité. Et soudain, je me retrouve seul avec moi-même, dans mon coquet apparte¬
ment. Télévision, radio, stéréo, rien ne manque. Attend aussi «la solitude», un homme grand qui se manifeste généralement à la tombée de la nuit et qui commence par me terroriser. Il faut que je l'apprivoise, sinon ma vie va devenir lamentable et triste.
Photo E. Winizki. - Zurich
L'apprentissage dura des mois. Ce silence m'oppressait, l'angoisse me tenaillait. Je tournais le bouton de la radio mais j'était incapable de concentrer mon esprit. Que disait donc cette boîte métallique? Je n'en savais rien. J'avais besoin de bruit pour m'étourdir, pour oublier que j'étais seul. Petit à petit, je découvris des plaisirs que je ne connaissais pas. Je fis le bilan de ma vie. J'avais encore des années devant moi pour réaliser des choses toutes simples mais enrichissantes. Je me mis à lire des bouquins historiques et scientifiques. Ma mémoire devait travailler et pour rester «dans le vent» il me fallait de l'information.
Je pris plaisir à mes lectures qui me permettaient des discussions approfondies avec les jeunes que je connais¬
sais. Puis je découvris la musique, la vraie, celle qui apporte une joie et un bien-être difficiles à exprimer. Je m'offris de beaux disques. Je sélectionnais les émissions de télévision selon mes goûts et je m'obligeais à rester au courant de l'actualité en regardant les informations. Je pris tout mon temps pour la préparation de mes repas auxquels souvent j'associais un camarade ou une voisine handica¬
pée. Chaque jour, qu'il pleuve ou qu'il vente, je m'accor¬
dais une promenade dans la nature. Je pris plaisir à écouter le chant des oiseaux, à découvrir les premières fleurs du printemps dont je faisais un beau bouquet. Souvent, je m'asseyais sur un tronc d'arbre et me grisais de soleil et d'air pur. Le soir, je retrouvais mon intérieur avec satisfaction, la crainte de me retrouver seul s'étant doucement atténuée.
Je fis bon ménage avec la solitude qui m'offrait des horizons nouveaux.
Actuellement, mes journées sont bien remplies. Je m'inté¬
resse aux autres que j'écoute et aide de mon mieux. Cette disponibilité qu'accorde la retraite a permis des contacts plus étroits. Je n'ai pas fait le vide autour de moi mais j'ai réorganisé ma vie. Ce temps qui passe est si précieux que je désire en goûter chaque instant. Toutes les périodes de la vie ont leurs joies et leurs peines. Mais l'âge de la retraite est un temps merveilleux qui permet de redécouvrir des joies trop longtemps oubliées.
Propos recueillis par R. M. E.