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« Après les attentats, que disent les sciences humaines et sociales ? » à l’université PARIS 8, le 31 mars 2015, à 14h30 Amphithéâtre D002

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Academic year: 2022

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Le SNESUP-FSU organise une table ronde intitulée

« Après les attentats, que disent les sciences humaines et sociales ? »

à l’université PARIS 8, le 31 mars 2015, à 14h30

Amphithéâtre D002 avec

Nacira GUÉNIF, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université Paris 8 Abdellali HAJJAT, maître de conférences en sociologie à l’université Paris Ouest Nanterre

Danielle TARTAKOWSKY, professeur d’histoire à l’université Paris 8

Trois collègues universitaires de délégations étrangères invitées au congrès du SNESUP-FSU

Comme l’ensemble des Français, le monde universitaire a été violemment ébranlé par les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015.

Si l’on peut comprendre et partager l’émotion collective et l’ampleur des mobilisations citoyennes qui ont suivi ces attentats, il appartient aussi à la communauté des cher- cheurs et des enseignants de conduire une réflexion approfondie sur les ressorts so- ciaux et politiques d’un tel événement, sur ses effets et sur notre manière d’y répondre.

Une fois la sidération passée, il revient à l’esprit critique de reprendre ses droits.

Face à l’illusion sécuritaire, aux réponses répressives préférées aux politiques de pré- vention, face à la ségrégation sociale et ethnique qui accompagne l’explosion des inégalités économiques, culturelles et scolaires, face à l’appauvrissement du service public, à l’augmentation du chômage, de la précarité de l’emploi et du logement, il importe de défendre et de promouvoir une réponse démocratique et progressiste. Elle doit être économique et sociale mais aussi culturelle, éducative et scientifique. Elle im- plique une participation large des citoyens dans le cadre de consultations et de débats, prioritairement là où le dialogue semble bloqué. Elle doit aussi passer par une remo- bilisation des organisations politiques et syndicales, des associations et des collectifs, autour d’un projet commun d’émancipation et d’égalité. Il faut se donner les moyens de redistribuer les richesses, de rétablir les services publics, de soutenir le monde asso- ciatif et les institutions culturelles dans un souci de cohésion sociale et territoriale.

L’École et l’Université doivent remplir à cet égard une fonction stratégique. Le SNESUP- FSU, premier syndicat de l’enseignement supérieur, y prend toute sa place. Il vous invite à participer à cette table ronde.

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