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Chiffres clés Chiffre d affaires. millions d euros. Chiffre d affaires en fonction de l activité (en millions d euros)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Rapport annuel

2018

(2)

Chiffres clés 2018

Chiffre d’affaires

0 50 100 150 200 250

0 50 100 150 200 250

2014 2015 2016 2017 2018

244 218221 217 204

En millions d’euros

Chiffre d’affaires en fonction de l’activité

(en millions d’euros)

2014 2015 2016 2017 2018

Tâches de service public de coopération au

développement (coopération gouvernementale) 226,5 204 195 184,3 164 Tâches particulières de service public de coopération

au développement (Kleur Bekennen, Annoncer la Couleur, Trade for Development Centre, Wehubit), autres services

et instances publics belges 6,5 6,5 6,9 7 5,8

Toute autre tâche de coopération au développement

confiée à la Enabel par des tiers (Union européenne ...) 8 7,5 12,3 23,9 29,8

Programme Junior 3 3 2,7 2,8 2,4

Autres - - - - 1,7

Chiffre d’affaires total 244 221 217 218 203,7

Personnel

2014 2015 2016 2017 2018

Collaborateurs à Bruxelles (dont 22 dans les projets Nord) 178 175 181 166 170

Experts internationaux 186 204 181 186 190

Experts Juniors 64 59 65 77 32

Collaborateurs locaux dans les bureaux de représentation 169 153 149 140 135

Collaborateurs locaux dans les interventions 850 810 924 942 879

millions d’euros 204

(3)

L’Agence belge de développement dans le monde

Le siège de l’Agence est établi à Bruxelles. L’Agence dispose d’un bureau de représentation dans les 14 pays partenaires de la coopération gouvernementale belge, ainsi qu’au Pérou et au Vietnam.

Elle exécute des activités dans une vingtaine de pays.

• Pérou

• Bolivie

• Palestine • Vietnam

• Algérie

• Maroc

• Mauritanie

• Sénégal

• Gambie

• Guinée

• Mali

• Burkina Faso

• Niger

• Bénin

• République centrafricaine

• RD Congo

• Ouganda

• Rwanda

• Burundi

• Tanzanie

• Mozambique

• Afrique du Sud

14 pays partenaires de la coopération gouvernementale belge

Autres pays d’activités

(4)

Table des matières

Avant-propos 5 Stratégie 6 Rapport opérationnel 7 Rapport de gestion 33 Rapport social 38

Rapport financier 45

(5)

C’est la première fois que nous dressons le bilan de notre activité, en tant que nouvelle Présidente du Conseil d’administration et nouveau Directeur général, et nous sommes extrêmement fiers de servir cette belle organisation qu’est Enabel ! En 2018, l’Overseas Development Institute a classé la Belgique au deuxième rang mondial pour l’efficacité de son appui aux pays et populations les plus fragiles1. C’est un privilège que de pouvoir œuvrer à cette noble cause ! Face aux grands défis de notre monde, notamment en matière de réduction des inégalités, de climat, d’égalité des droits et des chances pour les femmes, de sécurité alimentaire, de migration et d’emploi des jeunes, le rôle d’une Agence telle qu’Enabel prend tout son sens.

2018 a été marquée par la création de notre nouvelle Agence Enabel, en remplacement de la Coopération Technique Belge. Bien plus qu’un changement de nom, c’est une véritable transformation de notre organisation qui s’est opérée, avec notamment une plus grande autonomie et un mandat plus large, dans le cadre de la stratégie de coopération internationale du gouvernement belge et en étroite coopération avec les services de la Direction générale Coopération au développement du Service public fédéral des Affaires étrangères, au niveau de Bruxelles et des Ambassades.

De nouveaux portefeuilles de coopération

gouvernementale ont également été développés avec cinq de nos pays partenaires : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée, le Rwanda et le Sénégal. Ces nouveaux programmes ambitieux, développés en étroite

coopération avec nos partenaires, mettent un accent plus fort qu’auparavant sur le développement du secteur privé, sur le droit des femmes et des filles, et sont pensés de manière à mieux pouvoir démontrer leur impact.

Afin d’étendre l’impact de notre coopération gouvernementale, nous avons également renforcé notre collaboration avec d’autres bailleurs de fonds, principalement l’UE. Notre connaissance de terrain dans les États fragiles, notre expertise thématique, notre capacité à mettre en place des processus de changement institutionnel durables ainsi que notre approche systémique à différents niveaux constituent des atouts majeurs qui sont reconnus par nos partenaires locaux et internationaux.

Pour renforcer notre expertise technique, nous mobilisons aussi désormais davantage l’expertise des autres organismes publics belges, du secteur privé, des universités et de la société civile. De nouveaux accords de coopération ont ainsi notamment été signés avec les SPF Justice, Intérieur, Défense, Économie et Finances, ainsi qu’avec le Port d’Anvers et la Police fédérale.

Enabel entend de la sorte renforcer l’impact de la politique belge de développement sur la lutte contre la pauvreté et mieux l’intégrer dans une vision élargie de la coopération internationale. Cette « approche globale » favorisant les synergies entre tous les acteurs de la politique étrangère constitue une réelle plus- value pour nos partenaires et bénéficiaires, et permet de renforcer notre impact et notre efficience.

En ce qui concerne notre organisation interne, 2018 a aussi été marquée par des changements importants au niveau du Comité de direction, avec l’arrivée d’une nouvelle Directrice Expertise sectorielle et thématique, Liana Hoornweg, et d’un nouveau Directeur Finances, Danny Verspreet. Nous avons aussi entamé un processus de décentralisation et d’« empowerment » du middle management, avec la création d’une équipe de leadership élargie qui intègre nos directeurs pays (les Représentants résidents).

Nous tenons enfin à remercier nos prédécesseurs Carl Michiels, qui a œuvré pendant 14 ans avec professionnalisme et détermination à construire Enabel, et Nathalie Francken, qui a géré le processus de transformation de la Coopération Technique Belge en Enabel de manière exemplaire.

Merci aussi à toutes les personnes qui contribuent chaque jour à faire d’Enabel l’Agence qu’elle est aujourd’hui - forte, humaine, ambitieuse et tournée vers l’avenir. Tous ensemble, nous construisons un monde durable où les femmes et les hommes vivent dans un État de droit et ont la liberté de s’épanouir pleinement.

Avant-propos

par Hannelore Beerlandt, Présidente du Conseil d’administration, et Jean Van Wetter, Directeur général.

(6)

En 2018, Enabel a particulièrement concentré ses efforts sur l’élaboration de nouvelles stratégies et de nouveaux portefeuilles pays, selon les nouvelles responsabilités reçues dans ce domaine, le développement de missions pour tiers afin de consolider et d’étendre l’impact de ses actions, l’élargissement de ses partenariats, et enfin l’innovation, y compris en ce qui concerne sa propre transformation numérique.

Stratégie

Fin 2017, le Parlement fédéral belge a approuvé la transformation de l’agence d’exécution de la coopération gouvernementale belge CTB en une agence de coordination et d’exécution de la politique belge en matière de développement, dénommée Enabel.

Cette naissance d’Enabel s’est accompagnée de la signature d’un nouveau contrat de gestion avec l’État belge, tenant compte du nouveau mandat lui ayant été conféré, qui a retenu neuf objectifs stratégiques à long terme pour remplir sa mission et réaliser sa vision.

Ces neuf objectifs à long terme sont regroupés au sein de sa carte stratégique, telle que présentée ci-dessous.

Ils visent à conjointement renforcer l’impact des actions d’Enabel au profit du développement des pays partenaires, avec une efficacité et une efficience accrues.

Universel Pays

Opérationnel et organisationnel 2018-2022

Objectifs de développement durable

Croissance économique

durable et inclusive Approche fondée sur les droits humains et sociaux

Développement du secteur privé – Entrepreneuriat – Paix & Sécurité – Migration – Climat – Genre

Expertises appropriées et

disponibles

Organisation agile, redevable,

épanouissante Missions pour

tiers Stratégies et

portefeuilles alignés

Gestion et partage des connaissances

Partenariats élargis et synergies Interventions

pertinentes, efficaces, efficientes et

durables

Team Belgium Innovation

(digitalisation, financement…)

(7)

Rapport opérationnel

En septembre 2015, la communauté internationale a adopté un programme de développement mondial jusqu’en 2030 (Agenda 2030) articulé autour de 17 Objectifs de développement durable (ODD) (Sustainable Development Goals - SDG). Fondé sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et la Conférence Rio+20 sur le développement durable, ce programme combine l’éradication de la pauvreté au développement durable dans ses trois dimensions, à savoir, économique, sociale et écologique. Lesdits Objectifs, dont la mise en œuvre a débuté au 1er janvier 2016, sont en outre subdivisés en 169 cibles (targets).

http://www.un.org/sustainabledevelopment/

fr/objectifs-de-developpement-durable/

Depuis 2016, le rapport annuel ne fait plus référence aux secteurs classiques (soins de santé, agriculture, enseignement, etc.), mais renseigne, sur chaque page par pays, les Objectifs de développement durable auxquels nos actions ont contribué. Ce faisant, l’Agence belge de développement adhère aux principes de l’Agenda 2030 international.

(8)

La coopération gouvernementale avec l’Afrique du Sud prendra fin en 2019. Enabel continuera néanmoins à s’engager en faveur de l’ODD 1 et du combat que mène le pays contre la pauvreté et les inégalités de développement socioéconomique. Enabel contribuera aussi à l’ODD 17, les partenariats pour le développement durable, par le biais des projets Tirelo Bosha Grants Facility et BAPED (Building Academic Partnerships for Economic Development).

Le projet Tirelo Bosha finance à l’heure actuelle plus de quarante projets pilotes dans des secteurs très diversifiés : enseignement, santé, logement, transports, etc. Une attention particulière est, ce faisant, accordée au renforcement des capacités du personnel de l’État et à la promotion d’initiatives privilégiant une approche innovante. Le projet BAPED, de son côté, se concentre plutôt sur la promotion de la collaboration entre les instituts de recherche et de formation sud-africains et belges, afin d’assurer l’acquisition des connaissances et compétences susceptibles de contribuer au développement économique du pays. Une délégation sud-africaine est ainsi venue suivre une formation en gestion des finances publiques en Belgique, et des étudiants sud-africains se sont inscrits au master en biostatistiques à l’université de Hasselt.

Le Plan sud-africain de développement national élaboré en 2012 vise à éradiquer la pauvreté de revenu et à réduire les inégalités d’ici à 2030. Il œuvre en faveur d’une économie rurale inclusive, caractérisée par la participation des communautés à la vie économique, sociale et politique du pays. La réforme agraire, la création de nouveaux emplois et la croissance de la production agricole sont les moteurs de cette nouvelle économie.

En 2018, le pays a été confronté à d’importants problèmes économiques, qui se sont traduits par des coupes budgétaires, une réduction des dépenses, un taux élevé de chômage, un ralentissement de la croissance et une baisse de la confiance des consommateurs. En février 2018, le Président démissionnaire Jacob Zuma a cédé la place au Président de l’ANC, Cyril Ramaphosa.

Réalisations 2018

1 2 3

expatriés nationaux employés

Afrique du Sud

Population : 55 millions

Superficie : 1.219.090 km2 (40 fois la Belgique) RNB / habitant : 11.923 $

Indice de développement humain : 0,699 – 113e / 189

(9)

Acteur majeur de l’Afrique du Nord, l’Algérie est confrontée à une série de défis hautement stratégiques en termes d’environnement (rareté de l’eau, pollution de l’air, dégradation des sols, changement climatique), avec de graves conséquences en matière de conservation des ressources naturelles et de santé publique. Progresser vers un développement durable requiert une mobilisation de tous les acteurs.

Dans ce contexte, la Belgique a choisi d’appuyer le gouvernement algérien dans sa politique de protection de l’environnement.

Le projet d’appui à la gestion intégrée des déchets (AGID) contribue à la réduction des pertes économiques et de l’impact environnemental des déchets en encourageant une meilleure gestion intégrée de ceux-ci et, plus spécifiquement, en participant au développement de filières de valorisation des déchets ménagers ainsi qu’à la prévention de la production de déchets à la source.

Un second projet de renforcement des capacités dans le domaine de l’environnement (PRCDE) contribue à renforcer les capacités de la société civile, du ministère chargé de l’environnement ainsi que des institutions publiques actives dans les secteurs de l’eau, de la santé et des travaux publics et des transports. Attendu que la coopération gouvernementale avec l’Algérie prend fin en juin 2019, il est procédé à une analyse afin de savoir comment poursuivre avec d’autres donateurs l’actuelle dynamique en matière de gestion intégrée des déchets.

Réalisations 2018

4 19 23

expatriés nationaux employés

• Construction de trois centres de tri disposant chacun d’une capacité de cent tonnes de déchets en huit heures, soit l’équivalent d’une population de 100.000 à 150.000 habitants ;

• Trois sites de compostage disposant chacun d’une superficie de 5.000 m² (soit une capacité de traitement de 50 tonnes par jour) construits et équipés ;

• Un kit de sensibilisation développé et les utilisateurs formés au sein des treize associations impliquées. Cette activité est mise en place avec la participation de Tibi (Intercommunale de gestion intégrée des déchets dans la région de Charleroi) ;

• Une coopération avec Tibi et Bruxelles-Propreté pour améliorer l’organisation de la collecte ;

• 25 projets avec les institutions publiques et 17 associations de la société civile subsidiées et accompagnées ;

• Le premier laboratoire de génomique équipé ainsi que le premier réseau de suivi des pollens en Algérie établi, grâce au partenariat entre Sciensano et l’Institut Pasteur d’Algérie, d’une part, et l’Institut National de Santé Publique, d’autre part ;

• Les accords spécifiques de coopération avec la SNCB ont permis de faire plusieurs études pour préparer l’introduction en Algérie d’un nouveau mode de transport plus durable et propre (bus à haut niveau de services en site propre) ;

• Les partenariats entre la SWDE et les deux instituts de formation dans le domaine de l’eau (CNFME et INPE) ont été établis.

Lisez sur Open.Enabel

AGID : Appui à la gestion intégrée des déchets Blog du projet https://agid-algerie.org/

PRCDE : Renforcement des capacités dans le domaine de l’environnement

Lisez sur Facebook

PRCDE AGID

Algérie

Superficie : 2.381.740 km2 (78 fois la Belgique) RNB / habitant : 13.802 $

Indice de développement humain : 0,754 – 85e / 189

(10)

L’année 2018 a été marquée par un nouveau cap : le démarrage de la phase 3.0 du Programme Junior (2018-2023). Après douze ans d’existence, le Programme Junior souhaite augmenter son impact et stimuler l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes experts innovants, qui s’engagent activement et durablement en faveur des Objectifs de développement durable.

Les principales nouveautés du Programme Junior sont :

• le relèvement du niveau d’ambition du programme qui vise aujourd’hui une contribution aux Objectifs de développement durable ;

• un investissement dans la promotion de réseaux et de partenariats avec d’autres acteurs belges publics et privés. L’objectif est non seulement de faire connaître et valoriser le Programme Junior ainsi que le travail de ses Experts Juniors, mais aussi d’explorer, à travers ces échanges, de nouvelles opportunités de collaboration ;

• une articulation plus efficace entre les enjeux RH du secteur et les postes occupés par les Experts Juniors, ceci dans un contexte de professionnalisation et de restriction budgétaire. Si le nombre d’Experts Juniors est réduit, il est plus ciblé et devrait augmenter les perspectives de carrière post Programme Junior. Les Experts Juniors sont également encadrés par un coach externe tout au long de leur parcours.

Une seule sélection a été organisée en 2018 en raison de la publication tardive de l’Arrêté royal au Moniteur belge. Dix-huit Experts Juniors, dont treize femmes et cinq hommes, ont été sélectionnés au terme des différentes phases de la procédure de sélection fin décembre. Ils ont été invités à participer au briefing prédépart qui est organisé en janvier 2019. Leur départ sur le terrain est prévu à partir du 1er février 2019.

La collaboration constructive avec les organisations non gouvernementales belges suit son cours avec l’affiliation d’Autre Terre, portant ainsi le nombre d’ANG partenaires à 24.

En 2018, Annoncer la Couleur et Kleur Bekennen ont continué à étendre leur offre pédagogique pour les écoles : parcours pédagogiques, listes bibliographiques thématiques, offre pour les futurs enseignants, nouvelle formation sur l’éducation à la citoyenneté mondiale... Ils ont de même fortement misé sur l’amélioration de la qualité de l’accompagnement fourni aux écoles. Au total, 4.800 enseignants et directeurs (futurs) ont ainsi suivi une formation (continue), 108 écoles ont été soutenues pédagogiquement et financièrement dans le cadre d’un concours de projets, quelque 120 enseignants du primaire et de l’enseignement spécial ont bénéficié d’une formation continue, et près de 13.000 ressources pédagogiques ont été empruntées via les centres de prêt. Par ailleurs, de plus en plus de ressources sont empruntées en ligne via les sites web Annoncer la Couleur et Klascement voor Wereldburgers. Enfin, les programmes ont organisé deux journées d’inspiration qui ont chacune réuni entre 150 et 200 acteurs du secteur.

Ce faisant, l’accent a été mis sur les futurs enseignants suivant une formation dans l’enseignement supérieur.

Annoncer la Couleur a également créé deux nouvelles offres pédagogiques : l’une pour l’enseignement préscolaire (une malle et un dossier pédagogique pour ouvrir au monde

Belgique

Population : 11 millions Superficie : 30.530 km2 RNB / habitant : 42.156 $

Indice de développement humain : 0,916 – 17e / 189

24 ANG

partenaires

+ 4 . 800

enseignants formés

+ 13 . 000

ressources

pédagogiques

empruntées

(11)

Belgique (suite)

Le Trade for Development Center (TDC) offre aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux organisations de producteurs du Sud actives dans le commerce équitable ou durable un coaching en marketing ou en gestion d’entreprise afin de leur assurer un meilleur accès au marché. Les trajets de coaching se composent de différents modules répartis sur trois ans, un coach du TDC se rendant à chaque fois sur place. L’organisation coachée prend elle-même les choses en main en puisant son inspiration dans les inputs du coaching. En 2018, 12 organisations ont suivi le troisième ou le quatrième module du trajet de coaching, tandis que le deuxième module du coaching en finances et gestion a été organisé pour 9 autres organisations. En septembre 2018, le TDC a lancé un nouvel appel à projets en vue de sélectionner 60 organisations qui bénéficieront d’une formation en data capturing, qui les aidera à collecter des données afin de mieux comprendre leur marché.

En 2018, notre pays a accompli des progrès en vue de relever le défi « Faites de la Belgique le pays du commerce équitable ». Le Luxembourg a été la première province francophone à décrocher le titre de « Province équitable », ce qui porte le total à 5 provinces, soit 1 de moins que l’objectif fixé. Pour engranger ce résultat, le Luxembourg belge s’est inspiré de

« FairTradeStad Brugge », cet échange comptant au nombre des 38 activités équitables locales financées par le TDC à l’occasion de la Semaine du commerce équitable. Dans le cadre du défi du Pays du commerce équitable, le TDC a été convié à la réunion des Pays du commerce équitable organisée au pays de Galles, de même que, entre autres, l’Écosse, la Suède et le Liban, afin d’y dresser un état des lieux de la situation en Belgique.

En 2018, le TDC a approfondi le thème du cacao en participant à la World Cocoa Conference à Berlin fin avril. Il a en outre partagé ses connaissances et son expérience en la matière à travers la publication d’articles thématiques consacrés au mouvement bean to bar, à la déforestation, à la perte de biodiversité engendrée par la cacaoculture et à l’appui fourni par le TDC aux producteurs de cacao en Côte d’Ivoire. À l’occasion de la Semaine du commerce équitable, des fiches ont aussi été distribuées à la presse spécialisée. Ce faisant, le TDC a mis en exergue le thème du cacao, qui a été abordé par tous les acteurs du commerce équitable pendant la campagne.

21 organisations de producteurs coachées

+ 14 . 000

Belges ont participé à une des 38 activités équitables

organisées pendant la Semaine du commerce équitable

Annoncer la Couleur et Kleur Bekennen se positionnent aussi de plus en plus comme centres de connaissances en matière d’éducation à la citoyenneté mondiale, dotés, entretemps, d’un nom et d’un site web distincts : WikiCM (www.wikicm.be) et Kruit (www.wijzijnkruit.be). Ces centres de connaissances entendent jeter des ponts entre les fournisseurs de ressources pédagogiques, le secteur de l’éducation et le monde universitaire, et encouragent pour ce faire l’échange de connaissances et d’expertise.

Ainsi, WikiCM et Kruit organisent chaque année quatre à cinq moments d’échange général. De plus, ils proposent une plateforme en ligne comprenant des documents y afférents et donnent la parole à des acteurs pertinents de l’éducation à la citoyenneté mondiale. Ils collaborent enfin aussi au sein de laboratoires d’innovation sur des thèmes spécifiques, dont la digitalisation et des trajets scolaires ciblés. Ces centres de connaissances ayant ainsi acquis en peu de temps une belle notoriété, ils seront encore développés à l’avenir.

(12)

Belgique (suite)

Le programme Wehubit a pour but de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) par le biais de la numérisation. Plus spécifiquement, il vise à accroître l’utilisation et l’accès aux solutions numériques offrant de meilleures conditions de vie dans les pays en développement.

Le programme a démarré en avril 2018, avec la mise en ligne du portail wehubit.be permettant aux projets porteurs d’initiatives numériques de participer aux appels à propositions qui seront ouverts durant les prochaines années.

Un premier appel à propositions a été lancé avec succès sur la thématique « L’inclusion, l’autonomisation et les droits des femmes et des jeunes », avec la réception de 205 dossiers.

Trois projets ont été retenus au terme d’un processus compétitif :

• Mali : le projet d’inclusion des femmes et des jeunes dans la planification et la gouvernance locale par les TIC, mis en œuvre par GRDR Migration-Citoyenneté- Développement + Tuwindi ;

• Palestine : le projet Responsabiliser et connecter les jeunes femmes et hommes palestiniens pour faire progresser la justice de genre à travers l’espace numérique, mis en œuvre par Oxfam Solidarité + Taghyeer, Women, Media and Development (TAM) et Women’s Affairs Technical Committee (WATC) ;

• Ouganda : le projet Legal empowerment of women using innovation and technology (LEWUTI), mis en œuvre par BarefootLaw et Avocats Sans Frontières (ASF).

Au travers de son volet « partenariats », Wehubit a permis d’assurer la participation d’Enabel dans la mise en place de l’EU D4D Coalition. Enabel a ainsi coordonné, ensemble avec la GIZ, un dialogue politique structuré entre des représentants du secteur public, du secteur privé et de la société civile européens et africains.

205

propositions reçues

lors du 1er appel à propositions

+ 1 . 000 . 000

d’engagement

dans 3 projets

(13)

L’économie béninoise dépend fortement du commerce informel de réexportation et de transit avec le Nigéria (qui représente 20 % du PIB) ainsi que de l’agriculture.

La croissance s’est accélérée pour passer de 5,6 % en 2017 à 6,0 % en 2018 grâce au dynamisme de l’activité portuaire et à la bonne santé du secteur agricole.

Le programme de coopération bénino-belge se focalise sur trois axes :

• le développement économique durable et inclusif, en appuyant les partenaires nationaux dans la construction d’un cadre propice au développement des filières agricoles les plus porteuses et en accompagnant les différents acteurs dans leurs croissance et professionnalisation. Une attention particulière est accordée à

l’autonomisation économique des femmes, à la réduction des inégalités entre hommes et femmes en milieu rural et à la création d’emplois décents ;

• l’accès à des soins de santé de qualité, au travers d’un appui qui touche aussi bien l’organisation de la délivrance des différents soins de santé de base que leur accessibilité ;

• le renforcement des compétences des ressources humaines en agriculture et santé.

Réalisations 2018

17 112 129

expatriés nationaux employés

5

e

bailleur gouvernemental

du Bénin en volume financier

L’appui au développement des filières agricoles améliore la plus-value économique des exploitations familiales et des entreprises rurales par leur intégration dans des chaînes de valeur ajoutée performantes.

En 2018, 4.400 producteurs ont amélioré leurs services de production. 269 projets de production, de transformation et de commercialisation ont été réalisés et ont généré des revenus au profit de plus de 9.000 agri-entrepreneurs. 7 clusters agricoles ont été renforcés et ont formalisé des liens d’affaires avec 163 coopératives regroupant 4.000 exploitations familiales.

Avec l’appui au secteur de la santé, on observe une progression de la qualité des soins dans les formations sanitaires passant de 52 % en 2016 à 63 % en 2018. La qualité des soins de santé obstétricaux et néonataux d’urgence a, elle, progressé de 25 % en 2017 à 63 % en 2018. Près de 9.000 cas de complications lors des accouchements ont été pris en charge grâce à la formation de 187 sages-femmes et infirmières, ainsi qu’à la mise à niveau des plateaux techniques. 134 centres de santé ont été équipés en matériels de base pour le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles les plus fréquentes.

460 infirmiers, sages-femmes et médecins ont été formés et quatre associations de malades comptant 1.157 membres ont été mises en place. Les formations ont été pilotées par le projet d’appui aux organisations béninoises par le renforcement des compétences des ressources humaines.

En 2018, la Belgique et le Bénin ont signé le nouveau programme de coopération (2019-2023). D’une valeur de 60 millions d’euros, ce programme contribuera à la création d’emplois décents et durables, à l’augmentation des revenus des acteurs économiques et des ménages, et à l’amélioration des équilibres macroéconomiques du Bénin, à la réduction de la mortalité maternelle et infantile ainsi qu’à l’amélioration de la productivité du capital humain.

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Bénin

Superficie : 114.760 km2 (3,8 fois la Belgique) RNB / habitant : 2.061 $

Indice de développement humain : 0,515 – 163e / 189

Lead partner du groupe

Chefs de Coopération

(14)

La Bolivie n’étant plus un pays partenaire de la coopération gouvernementale, Enabel doit terminer toutes ses activités au 30 juin 2019. L’année 2018 a été marquée par la finalisation de l’appui belge aux deux basket funds encore en cours, le « Programme Malnutrition Zéro (PDC II) » et le « Plan national de bassins (PNC II) », et au DEICAN et à la poursuite des projets du lac et PAERE/FC.

Le dernier programme de coopération a mis l’accent principal de ses actions sur le renforcement des capacités des acteurs étatiques aux différents échelons.

Réalisations 2018

6 15 21

expatriés nationaux employés

6

e

bailleur gouvernemental

de la Bolivie en volume financier

Le programme Malnutrition Zéro (PDC II), qui visait à contribuer à l’éradication de la malnutrition chez les enfants de moins de deux ans en Bolivie, s’est conclu en 2018.

• Diminution accélérée de la malnutrition chronique des filles et garçons de moins de 5 ans ;

• Mise sur pied de 155 unités de nutrition intégrales dans 149 municipalités prioritaires et villes principales.

Le programme d’appui au Plan national de bassins (PNC II) cherchait à renforcer les mécanismes d’élaboration de politiques nationales et à promouvoir l’harmonisation et la coordination des bailleurs de fonds afin d’accroître l’efficacité et l’efficience du dialogue politique.

• 61 projets de gestion intégrale de bassins mis en œuvre dans 8 départements pour une valeur de 30 millions d’euros ;

• 100 projets forestiers pour reboiser 8.000 hectares.

Le fonds d’études et d’expertises (PAERE) et le programme de renforcement des capacités (FC) visent à renforcer les capacités de coordination et d’articulation des acteurs du secteur de l’eau et de l’environnement, au niveau national, régional et local, grâce à la mise à disposition d’expertises, d’études et d’assistance technique.

• Mise en place du plan de gouvernement numérique et formation de 116 fonctionnaires au fonctionnement de ce type de gouvernement ;

• Équipement d’un système d’alerte précoce pour la gestion et la prévention des catastrophes naturelles.

Le projet du lac vise à protéger et conserver le patrimoine culturel archéologique du lac Titicaca, développer le tourisme comme outil de développement économique local et renforcer les capacités techniques du ministère de la Culture et du Tourisme, et des gouvernements municipaux dans le cadre de la loi nationale sur le patrimoine culturel bolivien.

• La prospection géophysique subaquatique s’est achevée et a permis d’analyser un total de 500 km² et de mettre à jour 14 sites archéologiques subaquatiques ;

• Formation des gouvernements municipaux à la mise en valeur du potentiel touristique et à l’élaboration des plans de développement touristiques locaux.

Le projet DEICAN, qui visait à réaliser une étude de préinvestissement pour la

construction du bâtiment intelligent de la chancellerie afin de compléter l’infrastructure existante et d’octroyer des espaces de travail adéquats et fonctionnels en vue de la meilleure performance de ses ressources humaines, s’est conclu en 2018.

Lisez sur Open.Enabel

La arqueología subacuática en Bolivia a través de una película documental

Lisez sur le site Web

www.lactiticaca.com

Bolivie

Population : 11 millions

Superficie : 1.098.580 km2 (36 fois la Belgique) RNB / habitant : 6.714 $

Indice de développement humain : 0,693 – 118e / 189

Lead du Comité

inter-agences sur

les thématiques

relatives au genre

(CIAG)

(15)

Après treize ans d’absence, la coopération gouvernementale avec le Burkina Faso a repris en 2016. En août de cette même année, cette coopération a été marqué par le lancement du projet d’appui aux droits à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement (PADAEPA). Il a pour objectif principal d’améliorer l’accès à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires dans la ville de Fada N’Gourma.

L’UE a confié à Enabel, forte de son expertise avec la Police fédérale belge, la mise en œuvre à partir de septembre 2016 du projet d’appui au renforcement de la sécurité intérieure du Burkina Faso (PARSIB). Le PARSIB a pour objectif, d’une part, d’appuyer l’État burkinabè dans l’optimalisation de ses services de sécurité intérieure actifs dans la lutte contre le terrorisme dans la ville de Ouagadougou, et ce, dans le respect des droits humains et des valeurs démocratiques, et d’autre part, de contribuer à la préparation de la réforme du secteur de la sécurité. Au vu des résultats positifs obtenus en 2017, un budget additionnel a permis d’appuyer le ministère de la Sécurité dans le processus de réforme, entamé depuis le Forum national de sécurité en 2017, à travers le lancement d’études thématiques et des activités à impacts rapides, dans la perspective de l’élaboration d’une politique nationale de défense et de sécurité en 2019.

En 2018, la Belgique et le Burkina Faso ont signé un nouveau programme de coopération (39 millions d’euros, 2018-2022), qui se focalise sur le développement du secteur privé, la sécurité et l’appui aux droits des femmes.

Réalisations 2018

6 14 20

expatriés nationaux employés

En 2018, au niveau du PADAEPA, toutes les études relatives aux travaux d’infrastructures ont été réalisées et la plupart des marchés publics pour les travaux d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement ont été attribués.

À leur achèvement en 2018, les principales réalisations du PARSIB concernent l’installation et la mise en place effective de l’Agence nationale de renseignement, le renforcement du dispositif de gestion de crise, l’amélioration des capacités des forces de sécurité intérieure et le démarrage de la dynamique de réforme du secteur de la sécurité. Le projet jouissant toujours d’une excellente réputation auprès du ministère de la Sécurité et de l’UE, un projet PARSIB 2 a été conclu et a démarré en décembre 2018 avec pour objectif de continuer à appuyer le processus de réforme, le développement de la communauté burkinabè de renseignement et le déploiement d’un dispositif de gestion de crise et d’intervention en cas d’attaques terroristes à Bobo Dioulasso (deuxième ville du pays).

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Burkina Faso

Superficie : 274.220 km² (9 fois la Belgique) RNB / habitant : 1.650 $

Indice de développement humain : 0,423 – 183e / 189

(16)

La baisse des financements extérieurs, dont dépend fortement l’économie du pays, a continué d’affecter négativement la situation budgétaire de telle sorte qu’il y a eu peu d’investissements sur le budget national, qui finance prioritairement le fonctionnement des institutions. De plus, la baisse des réserves de change et l’inflation des prix des denrées alimentaires et des produits d’importation rendent le pays extrêmement vulnérable aux chocs extérieurs. L’insécurité alimentaire, la malnutrition et le chômage des jeunes ont continué à s’aggraver.

Dans ce contexte, le programme a poursuivi la prise en compte de la fragilité au Burundi en ciblant les activités directement bénéfiques aux populations dans les secteurs de concentration (agriculture, santé, éducation et emplois décents).

Réalisations 2018

17 139 156

expatriés nationaux employés

Agriculture - Les aménagements hydroagricoles en cours de réalisation en 2018 par le PAIOSA permettent d’augmenter et de valoriser les superficies irriguées ainsi que de gérer l’eau de manière durable. En parallèle à ces aménagements, 2.873 ha ont été reboisés et 1.900 km de haies antiérosives ont été plantées dans les régions de l’Imbo et du Moso.

Ces actions assurent la protection des investissements hydroagricoles et participent utilement à la préservation de l’environnement face aux contraintes de dégradation des sols et des écosystèmes naturels, et de pression sur les réserves forestières.

Santé - Des progrès ont continué d’être enregistrés dans l’amélioration de l’accès et de la qualité des soins offerts aux patients. Le nombre d’hôpitaux informatisés (12), l’intégration du dossier médical informatisé pour la kinésithérapie, les équipements biomédicaux et le mobilier pour six centres de santé, les installations photovoltaïques de 29 centres de santé ainsi que la réhabilitation/construction de six centres de santé ont été les principales réalisations en faveur de l’atteinte de cet objectif.

Éducation - La mise en place d’un pool de formateurs d’enseignants compétents a permis la poursuite de l’amélioration de la qualité de prestation de 15.000 enseignants du cycle post-fondamental général et pédagogique, ce qui améliore le niveau de rétention de 100.000 élèves.

Emplois décents - Au Burundi, la persistance du chômage parmi les jeunes actifs débouche sur leur mise à l’écart sociale et économique. En 2018, le projet d’appui à la consolidation de la formation professionnelle et technique (ACFPT) a poursuivi le renforcement de l’accès à la formation des jeunes ruraux dans divers métiers afin de leur permettre de mieux construire leur projet ou d’augmenter leurs chances d’embauche sur le marché du travail.

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Burundi

Population : 11 millions

Superficie : 27.830 km2 (0,9 fois la Belgique) RNB / habitant : 702 $

Indice de développement humain : 0,417 – 185e / 189

1

er

bailleur gouvernemental

du Burundi en volume financier

Informatisation du système d’information sanitaire

3 . 000 ha de terres

reboisées

(17)

La coopération gouvernementale avec la Guinée a débuté en 2016. Au cours de cette même année ont démarré des interventions visant à appuyer les processus de production, l’accès à l’eau potable et les formations.

Un nouveau portefeuille bilatéral (45 M€) – alors un des trois premiers d’Enabel sous le nouveau contrat de gestion –, a été signé en décembre 2018. Structuré autour de trois piliers (entrepreneuriat, droits sexuels et reproductifs, et formation), ce portefeuille sera mis en œuvre sur l’axe géographique de Conakry, Kindia, Mamou entre 2019 et 2023.

En complément de ce programme bilatéral, deux programmes d’envergure sous financement de l’Union européenne – le programme SANITA Villes propres (35 M€) et le programme INTEGRA d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes (35 M€) – viennent également d’être lancés en 2018 sur le même axe géographique.

Les défis à relever sont encore nombreux. Aussi, afin de concrétiser les nouveaux engagements signés en 2018 pour un volume total de 115 M€, une nouvelle équipe d’environ 100 collaborateurs nationaux et 20 internationaux est en phase de constitution.

Elle sera chargée d’assurer la mise en œuvre en partenariat avec la société civile, le secteur privé et les partenaires institutionnels prioritaires.

Réalisations 2018

14 37 51

expatriés nationaux employés

3

e

bailleur gouvernemental

de la Guinée parmi les États membres de l’UE en volume financier

Pour la première fois en Guinée, des modules de formation en ligne en soins de santé primaire et soins de santé reproductive ont été créés et réalisés (blended e-learning) en lien avec des partenaires guinéens et belges, tels que la VUB et l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers.

La formation en ligne des agents de santé déployés dans les zones éloignées de Conakry leur permet de renforcer les capacités des bénéficiaires tout en restant à leurs postes de travail.

La relance de la filière ananas et bananes dans la région de Kindia, par la production de 150.000 rejets de banane et de 750.000 rejets d’ananas, a été bouclée en 2018.

La construction des trois réseaux d’adduction d’eau potable de Soyah, Bouliwel et Kegneko a été finalisée, ce qui permet de passer d’un taux de couverture en eau potable de 25 % à 100 %, soit plus de 10.000 nouvelles personnes alimentées dans trois communes rurales.

Entamés très rapidement après la signature de la nouvelle convention avec l’UE pour le programme SANITA Villes propres, le curage et le nettoyage, avant la saison des pluies, de plus de dix kilomètres de caniveaux dans la ville de Conakry ont permis de protéger des milliers de personnes des inondations et des destructions de maisons et de routes.

La caractérisation de 40 points de regroupement de collecte des déchets (potentiels et existants) a été effectuée, en parallèle de la finalisation de la stratégie de gestion des déchets de la ville de Conakry.

Le lancement du programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes en Guinée (INTEGRA, 35 M€), sur financement de l’UE, a été couronné de succès.

La Belgique « Lead » dans les secteurs

Agriculture, Assainissement et l’intégration socio-économique Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Guinée

Superficie : 245.860 km2 (8 fois la Belgique) RNB / habitant : 2.067 $

Indice de développement humain : 0,459 – 175e / 189

(18)

En 2018, la Belgique a poursuivi son appui au Mali dans le cadre du programme de coopération gouvernementale 2016-2019 pour un budget global de 25 millions d’euros.

Ce programme prévoit le renforcement de l’élevage et de l’économie pastorale dans la région de Koulikoro et se focalise sur la sécurité alimentaire, le renforcement des capacités, l’appui aux filières (commercialisation et valeur ajoutée), ainsi que sur divers thèmes transversaux. En outre, dans le courant de cette même année, une nouvelle intervention gouvernementale a démarré dans le cadre de l’amélioration de l’approvisionnement en eau et des infrastructures sanitaires dans la région de Koulikouro.

En ce qui concerne les interventions exécutées pour le compte de l’Union européenne, nous pouvons citer le projet d’appui à la filière halieutique, l’intervention du Fonds national d’appui aux collectivités territoriales (projet PAICT en cours de clôture) et enfin la modernisation de l’État malien à travers le programme d’appui au fonctionnement de l’état civil et à la mise en place d’un système d’information sécurisé au Mali.

Réalisations 2018

14 52 66

expatriés nationaux employés

9

e

bailleur gouvernemental

du Mali

en volume financier

La lutte contre les effets du changement climatique étant une des priorités d’Enabel, des actions concrètes sont entreprises en collaboration avec des structures de l’État, à savoir : reboisement de 200 hectares et formation et sensibilisation de 50 jeunes à la surveillance et la réalisation de pare-feux.

Le projet d’appui aux investissements des collectivités territoriales (PAICT) a réalisé et mis à disposition du gouvernement un guide d’élaboration des programmes communautaires de développement économique, social et culturel (PDESC) qui intègre en particulier les enjeux du changement climatique.

Grâce au PAICT, les collectivités territoriales ont des capacités d’investissement et de maitrise d’ouvrage renforcées pour offrir des infrastructures socioéconomiques pérennes aux populations. L’effet cumulé des outputs de ce projet a permis de nouer des partenariats avec trois agences de développement régional (Bamako, Koulikoro, Ségou) et ainsi d’assurer un lien plus étroit entre les acquis du projet et leur utilisation directe auprès des collectivités.

Un des résultats saillants a été l’appui accordé au processus de transfert des compétences de l’État aux collectivités territoriales dans les secteurs de l’élevage, de la pêche

et de l’agriculture, en synergie avec les autres interventions d’Enabel. Le transfert de compétences aux collectivités territoriales concerne principalement la gestion et l’entretien d’infrastructures auparavant réalisées sous maitrise d’ouvrage des départements sectoriels de l’État. Seul le transfert effectif de ces équipements permet de responsabiliser les collectivités territoriales dans la prise en charge d’ouvrages souvent peu entretenus.

Grâce au PAICT, ce transfert d’infrastructures en 2018 a été accéléré dans les secteurs de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture, et cela dans cinq régions (Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et Sikasso). Les cellules d’appui à la déconcentration et à la décentralisation ont été appuyées pour la conduite des missions de terrain préparant le transfert, à la suite desquelles les décisions de transfert ont été élaborées.

La Belgique préside le groupe technique

élevage et pêche Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Mali

Population : 18 millions

Superficie : 1.240.190 km² (40 fois la Belgique) RNB / habitant : 1.953 $

Indice de développement humain : 0,427 – 182e / 189

87 maternités et 236 salles de classe

réalisées sous maitrise d’ouvrage complète des collectivités territoriales La Belgique est leader dans les secteurs de

l’élevage et de la

pêche et pisciculture

(19)

En tant que grand pays émergent d’Afrique et de la Méditerranée, le Maroc est un acteur de toute première importance pour la stabilisation et le développement du continent, et donc un partenaire stratégique pour la Belgique.

Depuis l’adoption d’une nouvelle Constitution en 2011, le Maroc a enclenché un vaste processus de réformes visant à consolider la démocratie et l’État de droit.

Dans le cadre de la coopération gouvernementale, Enabel encadre la réforme au Maroc en renforçant des institutions clés dans la mise en œuvre des chantiers adoptés dans les domaines stratégiques liés à (1) la promotion et la protection des droits humains des femmes et des enfants, (2) la gestion de la migration, (3) le soutien à l’entrepreneuriat des jeunes et (4) le renforcement de la fonction publique pour assurer un meilleur service public aux citoyens. En parallèle, Enabel continue d’accompagner les secteurs de l’eau et de l’agriculture durable.

De nouveaux contrats pour l’Union européenne ont été signés en 2018. Un projet de jumelage avec le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire démarre début 2019 et le portefeuille bilatéral sur la migration a été renforcé avec un projet européen intitulé

« Empowerment juridique des personnes migrantes ».

2018 a vu la clôture de deux projets : l’appui à la filière des amandiers dans la région de l’Oriental et l’appui à l’assainissement liquide.

Réalisations 2018

5 89 94

expatriés nationaux employés

L’appui institutionnel à trois agences de bassins hydrauliques améliore progressivement la gouvernance de l’eau dans un pays marqué par le stress hydrique : de meilleurs outils de mesure et de gestion, une stratégie de communication et le recouvrement financier des services amènent les agences à une autonomie de gestion. Le projet d’appui au programme national d’assainissement liquide a permis l’achèvement des travaux dans six centres urbains et leur mise en service, permettant ainsi à terme l’amélioration des conditions de vie d’une population estimée à hauteur de 200.000 habitants.

En agriculture, les filières du safran, de la datte et de l’amandier se professionnalisent et permettent aux petits agriculteurs d’augmenter leurs revenus. Les agriculteurs prennent conscience de la valeur ajoutée et du potentiel de ces productions. Les coopératives et groupements d’intérêts économiques créés et appuyés facilitent la commercialisation et permettent l’augmentation des revenus des producteurs.

Le Fonds d’appui à la coopération triangulaire a permis à cinq projets de formation de voir le jour, entre autres sur la lutte contre les parasites des bovidés, sur la budgétisation sensible au genre, sur l’innovation photovoltaïque, ainsi qu’un séminaire international au profit des neurochirurgiens du continent.

Enabel traduit concrètement sa contribution aux ODD par la mise en œuvre du

« programme d’appui à la gestion de la thématique migratoire ». Pour ce premier exercice 2018, le programme Migration a pu implémenter ses outils de management liés aux processus des phases de démarrage et de mise en œuvre. Le programme contribue au renforcement de la coopération belgo-marocaine en y apportant des leviers et dispositifs novateurs en termes d’innovation et en privilégiant le partenariat public-privé.

Lisez sur Open.Enabel

Développement des filières du safran et du palmier dattier dans les régions Souss-Massa et Drâa-Tafilalet Démarrage des actions visant à améliorer l’employabilité des personnes migrantes au Maroc

Un système de suivi- évaluation développé d’une manière participative pour le programme ‘Maghreb Belgium Impulse’

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Maroc

Superficie : 446.550 km2 (14,5 fois la Belgique) RNB / habitant : 7.340 $

Indice de développement humain : 0,667 – 123e / 189

+ 50 % sur les prix de vente du safran

proposé par les producteurs

+ 53 . 000 personnes sensibilisées

aux enjeux sanitaires et environnementaux du traitement des eaux usées

(20)

Le Mozambique est un pays partenaire de la Coopération belge depuis 2001. Enabel s’y consacre au développement rural à travers des activités axées sur l’énergie renouvelable, la bonne gouvernance, la sécurité alimentaire, ainsi que l’eau et l’assainissement.

En 2018, le Mozambique a continué de subir les conséquences d’une crise financière de grande ampleur déclenchée par une dette cachée de plus de deux milliards de dollars, contractée par le gouvernement en 2016 et 2017, et de la suspension des programmes des bailleurs qui s’en est suivie. Le pays est toujours mal classé à l’Indice de développement humain du PNUD (180/189).

Le Mozambique subit aussi de plein fouet le changement climatique et a connu, en 2018, de fortes averses et des inondations de même que des sécheresses. Enabel demeure par ailleurs un partenaire majeur du pays, notamment dans le cadre de l’atteinte de l’ODD 6, relatif à l’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement, ainsi que de l’ODD 7, portant sur l’accès à l’énergie (renouvelable) pour tous.

Réalisations 2018

11 9 20

expatriés nationaux employés

Le projet hydraulique a mis en œuvre ses dernières activités en 2018 ; il fait figure de véritable pionnier en matière de dessalement sur le continent africain. Ainsi, six installations de dessalement fonctionnant à l’énergie solaire et ne recourant pas à des batteries ont été construites dans la province de Gaza. L’approche innovante adoptée par Enabel dans ce projet a été largement saluée. La gestion des systèmes d’approvisionnement en eau a été confiée à des acteurs privés, dans le souci de renforcer la durabilité du projet. Enfin, la base de données numériques sur les infrastructures d’approvisionnement en eau, mise en place par le projet pour l’ensemble de la province de Gaza, a inspiré le partenaire public, qui l’a depuis implémentée dans cinq autres provinces.

2018 a également vu le démarrage des deux projets « énergie » d’Enabel (CB MIREME et RERD II). Des changements intervenus en 2017 et 2018 dans la législation mozambicaine et les plans d’action relatifs à l’énergie (renouvelable) et à l’électrification ont rendu ces projets particulièrement actuels et pertinents. Ainsi, le projet RERD II a effectué plusieurs visites sur le terrain en vue de l’installation de petits réseaux électriques dans la province de Zambezi. Le projet CB MIREME, quant à lui, vise à renforcer les capacités du ministère de l’Énergie et du régulateur de l’énergie, et ce, tant au niveau national que local. En 2018 ont été organisées plusieurs réunions de coordination avec les bailleurs, ainsi que des ateliers avec le partenaire public destinés à identifier les forces, les faiblesses et les besoins du ministère et à formuler une approche en la matière.

Lisez sur Open.Enabel

Joint action of Enabel and Mozambique guarantees access to drinking water through affordable clean energy

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Mozambique

Population : 28 millions

Superficie : 799.380 km² (26 fois la Belgique) RNB / habitant : 1.093 $

Indice de développement humain : 0,437 – 180e / 189

1

re

installation de dessalement en Afrique

fonctionnant à l’électricité (sans batterie)

(21)

Le programme de coopération gouvernementale avec le Niger est ciblé sur les domaines suivants : l’élevage, la santé, le renforcement des capacités, les droits sexuels et la santé reproductive.

La coopération entre Enabel et le Niger a été marquée en 2018 par la mise en service, dans la commune de Kiéché, de la première adduction d’eau potable multivillages du Niger réalisée par les projets PAMED-II et PHVP-II, avec une contribution de la coopération luxembourgeoise. Les interventions du programme de coopération 2017-2020 ont également finalisé leur phase de démarrage. Concernant le secteur de l’élevage, on notera notamment la mise en place par l’État de l’équipe technique du Fonds d’Investissement pour la Sécurité Alimentaire au Niger, ce qui va permettre au programme Enabel d’en faire un partenaire d’activités. Dans le secteur de la santé, l’année a été marquée par la signature d’un nouveau Compact liant le ministère et ses partenaires, sous le lead de la Coopération belge. En fin d’année, Enabel a signé une convention de délégation avec l’Union européenne pour la mise en œuvre, en partenariat avec l’UNCDF, d’un projet financé par le Fonds fiduciaire d’urgence migration dont l’objectif est la création d’emplois via le développement de chaines de valeur agricoles et la réalisation d’infrastructures structurantes prenant en compte l’adaptation aux changements climatiques dans la région de Zinder.

Réalisations 2018

11 54 65

expatriés nationaux employés

7

e

bailleur gouvernemental

du Niger

en volume financier

En 2018, Enabel, à travers le projet PARSS, a réceptionné 2 des 4 hôpitaux de district que le projet devait construire. L’équipement de ces hôpitaux se poursuivra en 2019 pour une entrée en fonction espérée en fin de deuxième trimestre 2019.

Grâce aux actions du projet Sarraounia, les résultats au Brevet dans les collèges appuyés sont en nette augmentation en 2018, notamment pour les filles. On citera notamment le cas du CEG de Malam Koira, où le taux de réussite des filles au Brevet est passé de 0 % à 100 % entre 2017 et 2018.

Les efforts conjoints d’Enabel (à travers les projets PHVP-2 et PAMED-2), de LuxDev et du gouvernement du Niger ont permis de mettre en service, en 2018, la première adduction d’eau potable multivillages dans la commune de Kiéché (région de Dosso).

Ce sont ainsi 37 villages de la commune qui ont désormais accès à l’eau.

À travers ses programmes Élevage et Santé, Enabel a appuyé au Niger le renforcement de ses deux ministères partenaires. Le ministère de l’Agriculture a ainsi été appuyé sur des thématiques telles que les chaines de valeur, l’insémination artificielle ou encore le fonctionnement des organisations professionnelles agricoles. Quant au ministère de la Santé, il a été appuyé dans l’élaboration de la stratégie nationale E-Santé, l’amélioration de sa communication interne et externe ainsi que la mise en œuvre des recommandations de l’audit organisationnel.

Lisez sur Open.Enabel

100 % de réussite des filles inscrites au BEPC 2018 dans le CEG de Malam Koira L’élevage au Niger : un secteur d’avenir Un leader religieux engagé en faveur de la scolarisation de la jeune fille dans sa communauté

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Niger

Superficie : 1.267.000 km² (41 fois la Belgique) RNB / habitant : 906 $

Indice de développement humain : 0,354 – 189e / 189

37 100 %

villages

ont accès à l’eau

Taux de réussite au Brevet pour les filles

dans le collège rural de Malam Koira La Belgique est le chef de file

en santé et élevage

(22)

Le gouvernement ougandais attache une grande importance à l’amélioration de ses secteurs des services sociaux. Il n’en demeure pas moins que le pays est toujours confronté à plusieurs défis dans l’atteinte de ses objectifs de développement, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation, tous deux des secteurs stratégiques appuyés par la coopération gouvernementale belge.

En Ouganda, un enseignement et des formations de qualité sont des éléments

fondamentaux pour créer une économie fondée sur un niveau élevé de connaissances et de compétences, ainsi que sur l’innovation à des fins de développement durable. Aussi, Enabel contribue à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage dans l’éducation et la formation post-primaires à travers le développement institutionnel, infrastructurel, pédagogique et des aptitudes, mais aussi à travers la mise en œuvre du plan stratégique décennal relatif à l’enseignement et la formation techniques, professionnels et commerciaux « Skilling Uganda », qui a permis d’axer davantage le développement des compétences sur la demande en l’associant au monde du travail.

Le National Development Plan II identifie le secteur de la santé comme un secteur clé pour l’atteinte par l’Ouganda de ses objectifs de développement à moyen terme. En dépit des nombreuses réformes et politiques adoptées dans le secteur, les soins de santé et les indicateurs de santé n’ont pas été atteints pour diverses raisons, notamment un manque de financement des soins. Les dépenses de santé par habitant en Ouganda s’élèvent actuellement en moyenne à 56 dollars US, soit une somme inférieure à celle de 86 dollars US recommandée pour les pays en développement et jugée nécessaire pour garantir la fourniture d’un ensemble de services de santé de base.

Pour remédier à cette situation, Enabel déploie une approche de financement basé sur les résultats (FBR), qui vise à améliorer l’efficience et l’efficacité du système de santé dans les régions de Ruwenzori et du West Nile. Ce mécanisme est en cours d’institutionnalisation par le ministère de la Santé.

Enabel met par ailleurs en œuvre deux interventions centrées sur le renforcement des capacités (amélioration des compétences du personnel et fonds d’étude).

Réalisations 2018

• Partenariat public-privé en santé au niveau du ministère de la Santé mis en place et pleinement fonctionnel, permettant de la sorte à des prestataires de soins privés d’engager un dialogue constructif avec le ministère.

• FBR mis en œuvre avec succès dans 13 districts.

• Cadre national du FBR développé par le ministère de la Santé en vue d’encadrer la mise en œuvre.

• Réduction des tarifs, mise en place d’un système de tarification forfaitaire dans les établissements privés sans but lucratif, débouchant sur des services plus abordables pour la majorité de la population pauvre.

• Mise en œuvre de la gestion axée sur les résultats dans cinq National Teachers’ Colleges.

• Travaux de construction et de réhabilitation en cours dans 4 National Teachers’ Colleges.

• Enseignement et apprentissage actifs introduits dans des écoles secondaires partenaires, au moyen d’un système de parrainage.

Pays partenaire de la coopération gouvernementale

Ouganda

Population : 39 millions

Superficie : 241.550 km2 (7,9 fois la Belgique) RNB / habitant : 1.658 $

Indice de développement humain : 0,516 – 162e / 189

21 101 122

expatriés nationaux employés

Lisez sur Open.Enabel

Mungula Health Center IV sets up a Blood Transfusion Centre

Meet Harnicah, Uganda’s champion bricklayer Enabel launches an electronic vote book tool Improving education quality through sustainable learning environments

87

14

+ 2 . 000

établissements de santé mettent en œuvre le financement basé sur les résultats

partenariats public-privé signés

avec des instituts

de formation professionnelle et le secteur privé

étudiants diplômés comme enseignants

dans l’enseignement secondaire inférieur

La Belgique assure la présidence

de l’Inter Development Partner Group sur la santé et les droits sexuels et reproductifs

La Belgique assure la coprésidence

du groupe de travail Democracy and Human Rights

(23)

Le Pérou n’étant plus un pays partenaire de la coopération gouvernementale, Enabel doit terminer toutes ses activités au 30 juin 2019. L’année 2018 a donc été marquée par la finalisation des périodes d’exécution des programmes santé (SISFIN et SISTEC) et du programme environnement (PRODERN). Cette année a été mise à profit d’une part, pour mener à bien les exercices de capitalisation et de systématisation et, d’autre part, pour veiller à diffuser les leçons apprises aux différents acteurs lors d’évènements de clôture, dans l’optique de garantir la durabilité des interventions menées par Enabel.

Réalisations 2018

6 7 13

expatriés nationaux employés

8

e

bailleur gouvernemental

du Pérou

en volume financier

Au niveau du programme santé SISFIN, la systématisation s’est traduite par la publication et la large diffusion de l’Informe Interinstitucional de desempeño del programa presupuestal salud materno neonatal. Ce programme d’appui budgétaire a permis de réduire la morbi-mortalité maternelle et infantile dans les régions pauvres des provinces d’Amazonas et de Cajamarca en conditionnant le transfert de ressources financières à l’amélioration des indicateurs relatifs à l’organisation et à la prestation des services de soins de santé. Grâce à cet appui :

• plus de 95 % des établissements de santé situés dans les districts les plus pauvres de ces deux régions disposent de matériel et de médicaments de base pour la prise en charge pré et postnatale et pour les accouchements ;

• 90 % des nouveau-nés sont enregistrés et pris en charge par les centres de santé ;

• plus de 90 % des femmes enceintes sont affiliées au système d’assurance santé universelle, ce qui leur garantit une prise en charge médicale.

L’autre volet du programme santé, le SISTEC, a poursuivi son appui technique à son partenaire « Seguro Integral de Salud (SIS) » afin de renforcer le système d’assurance santé universelle au profit des populations vulnérables de cinq régions pauvres du Pérou.

En 2018, cet appui a permis de :

• former 6.838 personnes afin de transmettre aux populations leurs droits et devoirs en matière d’assurance santé universelle ;

• d’affilier plus de 50.000 nouvelles personnes au système d’assurance santé universelle grâce à la création de 14 bureaux de soins aux assurés ;

• à 44 centres de santé de mettre en œuvre des processus d’évaluation et d’amélioration constante de leurs normes de qualité.

Le PRODERN a terminé ses activités en novembre 2018. Les leçons apprises au cours des 5 ans de mise en œuvre dans 5 régions du pays ont été résumées dans un ouvrage de systématisation articulé autour de 6 thèmes centraux. Ces leçons apprises furent amplement diffusées lors d’évènements de clôture et de durabilité dans les 5 régions et à Lima.

Fin 2018, cet appui aura permis :

• d’augmenter le revenu moyen de 15 % de 1.040 familles bénéficiaires directes du programme ;

• de mettre sur pied des expériences pilotes de conservation du territoire dans 8 paysages et zones tampons au sein de 7 aires naturelles protégées ;

• de former 202 professionnels du corps professoral afin d’inclure la gestion

environnementale dans les programmes scolaires et de la mettre en pratique au sein de 34 établissements scolaires.

Lisez sur Open.Enabel

Más de 12.000 personas podrán ejercer sus derechos y deberes en salud en Huancavelica y Junín

Enfoque ambiental en la educación básica

Pérou

Superficie : 1.285.220 km² (42 fois la Belgique) RNB / habitant : 11.789 $

Indice de développement humain : 0,750 – 89e / 189

+ 50 . 000 nouvelles personnes

affiliées

au système

d’assurance santé

universelle

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