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REVUE SCIENCES NATURELLES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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ISSN 0014.9365

REVUE

de la

Fédération Française des Sociétés de

SCIENCES NATURELLES

5ème Série, Tome 38, N° 82, 2011

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REVUE

de la

Fédération Française des Sociétés de

SCIENCES NATURELLES

COTISATIONS ET ABONNEMENT : 2011/2012

Société adhérente moins de 100 adhérents 26 €

100 à 500 adhérents 33 € plus de 500 adhérents 42 €

Abonnement individuel (France) 20 €

Abonnement individuel (Étranger) 23 €

SIÈGE SOCIAL 57 rue Cuvier - 75231 PARIS CEDEX 05 ADRESSE POSTALE : FFSSN : B.P. 392 - 75232 PARIS CEDEX 05

FAUNE DE FRANCE : Résidence Parc des Arceaux, Bât. A8, 206 rue Fabri de Peiresc 34081 Montpellier

SITES INTERNET FFSSN : http://ffssn.fr

FAUNE DE FRANCE : www.faunedefrance.org RÉDACTION DE LA REVUE :

L. Chesnoy, J. Lorenz, J.-C. Monnet, J. Tabouelle, J.-F. Voisin ADMINISTRATION DE LA FÉDÉRATION POUR 2011

Président d’honneur : M. J. Lescure, Société Herpétologique de France BUREAU :

Président M. J. Tabouelle, Sté d’Etude des Sciences Naturelles d’Elbeuf Vice-Présidentes : Mme J. Lorenz, Association des Géologues du Bassin de Paris

: Mme L. Chesnoy, Naturalistes Parisiens

: Mme M.-B. Remaud, Sté d’Etude des Sciences Nat. du Mantois & du Vexin Secrétaire général : M. L. Lamotte, Association Apnees-nature

Trésorier : M. J.-C. Monnet, Société des Amis du Muséum Directeur Faune de France M. J. C. Streito

AUTRES MEMBRES DU CONSEIL :

Mme L. Allorge Société Botanique de France

M. Ph. Bruneau de Miré Association des Naturalistes de la Vallée du Loing M. J. P. Cancela da Fonseca Société Française d’Ecologie

M. C. Chauvelier Association des Coléoptéristes ACOREP M. A. Foucart Société Linnéenne de Lyon

M. P. Haffner Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères M. P. Magnien Société Entomologique de France

M. P. Nicolau-Guillaumet Société d’Etudes Ornithologiques de France M. R. Tremblier Société Amicale des Géologues Amateurs

M. J.-F. Voisin Association des Amis du Musée et des Sciences de Rouen CONTRÔLEURS AUX COMPTES :

M. H. Bouyon Expert-comptable

Membre fondateur de

L’UICN

Union Mondiale pour la Nature

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SOMMAIRE

Cotisations et abonnement, siège social, conseil d’administration 2

Sommaire 3

Le mot du président, par Jérôme Tabouelle. 4

Rencontres Naturalistes 2012 6

In memoriam : Jean PÉRICART (1928-2011) 9

Assemblée générale de la FFSSN. du 25 mars 2011 17

Rapport de gestion de l’exercice 2010 19

Rapport du contrôleur aux comptes 20

Bilan, compte de résultats 2008-2009-2010 21

Faune de France - Catalogue des ouvrages disponibles (août 2011) 23

Bon de commande 25

Parution prochaine de la Faune de France n° 94-95 26 Sommaires des périodiques de nos sociétés (année 2010) 30

Dossiers : Comité français de l’UICN 135

Présentation de nos sociétés 138

Annonces 141

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LE MOT DU PRÉSIDENT

u tout début de l’histoire humaine, la notion de patrimoine était limitée aux biens familiaux, c’est-à-dire aux biens, quels qu’ils fussent, qui étaient transmis directement de père en fils. Peu à peu cette notion, jusque là limitée au noyau familial, s’est étendue pour recouvrir un concept plus collectif, celui d’une entité tribale ou sociale. Il faut attendre la Révolution Française pour que le concept soit quelque peu modifié et pour que se constitue la notion de patrimoine national qui comprenait le patrimoine architectural, artistique et culturel. Mais, l’élargissement de la notion patrimoniale n’a modifié finalement que peu sa signification d’origine. La notion restrictive d’origine du patrimoine familial s’est tout simplement élargie à la famille « nationale » et ce, dans l’espace (le pays) et dans le temps. En devenant progressivement moins anthropocentriques, les sociétés occidentales se sont aperçues par la suite et, hélas, très récemment, que l’espace dans lequel l’homme occupe une certaine place, la planète, avait sa propre identité, et que cet espace était vital pour l’homme et nécessitait une protection. Ainsi, les sociétés humaines ont, enfin, commencé à parler d’un autre type de patrimoine : le patrimoine naturel, le patrimoine environnemental.

Aujourd’hui le développement de notre société génère un besoin croissant de matières premières; les ressources du sol et du sous-sol sont largement exploitées et ce, avec tous les avantages et inconvénients que cela peut engendrer. Nous pouvons nous référer au concept de terroir.

Ce concept, largement utilisé dans la langue française, n'a pas d'équivalent dans d'autres langues.

Dans ce concept, différentes notions sont liées comme l'histoire d'une communauté, ses traditions, qui se traduisent par ses savoir-faire, ses usages, et ses productions spécifiques, qui constituent des biens publics et produisent des agréments pour un large ensemble de parties concernées. Un terroir est donc une entité territoriale dont les valeurs patrimoniales sont les fruits de relations complexes et de longue durée entre des caractéristiques culturelles, sociales, écologiques et économiques.

Considérés d'un point de vue mondial, les terroirs préservent la biodiversité, les diversités sociales et culturelles, en conformité avec les objectifs de développement durable. Les objets culturels historiques et les espaces naturels exceptionnels doivent être protégés et leurs usages encadrés pour éviter de les détruire, car ils ne peuvent pas être reproduits, même si on peut les restaurer partiellement.

Le public doit pouvoir bénéficier pleinement de la présence de ce patrimoine près de chez lui, et cela sous-entend la mise en valeur de ce patrimoine. Pour cela la création, là où elle n’existe pas, d’une structure active est nécessaire. Un musée, une association peuvent être un lieu de rencontre privilégié entre amateurs éclairés et professionnels où chaque communauté apprend à se connaître et à travailler ensemble, pour le gain du public. Il va de soi qu’une activité de recherche doit y être associée pour garantir son dynamisme.

Que faire pour sensibiliser chacun au patrimoine naturel ?

Si l’enseignement académique veut d’abord accroître les connaissances, puis structurer la pensée, l’interprétation, en suscitant l’émotion, cherche à provoquer la réflexion et une ouverture sur le monde. L’interprétation offre la possibilité de différentes lectures d’un même objet, d’une œuvre d’art ou de l’ensemble des éléments d’un paysage. Cette notion est très liée à celle d’éducation. La diffusion de cette notion s’est faite tardivement avec le développement d’une politique de création d’espaces naturels protégés et de l’écomuséologie. L’interprétation est une activité éducative qui veut dévoiler la signification des choses et leurs relations par l’utilisation des objets d’origine, par l’expérience personnelle et des exemples plutôt que par la seule communication de renseignements concrets.

Les théories en Sciences de la Vie et de la Terre se fondent sur des observations. Des observations naissent le plus souvent les questions. Ainsi, lors d’une manifestation, d’une conférence ou d’une exposition, même si le visiteur n’est pas directement confronté à l’observation des paysages, des sites connus et à leur interprétation, il va percevoir de façon sensorielle le message car celui-ci le concerne directement.

A

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L’interprétation suscitée par la simple curiosité va développer celle-ci pour enrichir l’esprit et les connaissances. Un certain nombre de connaissances relatives aux Sciences de la Vie et de la Terre aideraient chacun à se situer sur la terre, entre espace et temps, entre phénomènes naturels et enjeux économiques. Il semble d’ailleurs que les publics recherchent de plus en plus des structures et institutions de synthèse et d’explication. En effet, au moment où la formation est de plus en plus spécialisée et le travail encore basé sur la parcellisation des tâches, la société a besoin de lieux favorisant, d’une part, une vision globale et intégrée des connaissances et, d’autre part, un ressourcement continuel et un besoin d’identité.

Mais aujourd’hui, alors que les associations et sociétés savantes pouvaient jouer ce rôle de

« médiateur », d’interprète, de pédagogue, de lien entre terrain et professionnels, nous nous voyons écartés des débats sur l’environnement. Que faire lorsque nous sommes prévenus qu’une association de moins de 2000 adhérents ne pourra pas participer ni donner son avis ? Mais où allons-nous ?

Ainsi, quand la biodiversité est mise en avant, la FFSSN, votre Fédération, est consciente des pertes de biodiversité occasionnée par les activités humaines, indépendamment de celles qu’entraîne le réchauffement climatique et que de telles pertes pourraient être évitées au moins en partie par une meilleure connaissance du milieu naturel et des êtres vivants qui le composent. Nous nous inquiétons de même de la disparition de l’enseignement de la systématique dans les Institutions qui normalement devraient en assurer la charge, ainsi que de la dévalorisation des travaux visant à améliorer les connaissances dans le domaine de la diversité du vivant. Force est de constater, et cela avec regret, que les instances de protection reposent par voie de conséquence le plus souvent sur des intervenants n’ayant qu’une connaissance incomplète des constituants du milieu, particulièrement des invertébrés. Ainsi les Universités, les Centres de Recherche, comme le Muséum National d’Histoire Naturelle devraient se doter des moyens d’assumer à nouveau un enseignement qui a su garantir dans le passé le rayonnement de la recherche française.

En mars 2011 a eu lieu l’Assemblée Générale de la FFSSN à Montpellier. Afin de pouvoir relancer un travail commun entre les différentes associations membres de la FFSSN ainsi qu’une réflexion commune en ce qui concerne les Sciences de la Vie et de la Terre, il nous est paru très important que chaque association soit représentée lors de cette Assemblée Générale ; c’est pour cette raison que vous y avez été conviés. Nous avons pu nous réunir lors d’une table ronde afin d’organiser des rencontres naturalistes en 2012, journées dédiées à Jean Péricart (1928 -2011). Il en est ressorti qu’en 2012, l’Assemblée Générale et un congrès de la FFSSN auront lieu à Elbeuf (76) en partenariat avec le Musée d’Elbeuf et la Société de Sciences Naturelles d’Elbeuf.

Différents thèmes ont été décidés : - la diffusion des connaissances naturalistes.

- échanges, collaborations et travaux des sociétés membres de la FFSSN ; le rôle des amateurs - Patrimoine naturel et Patrimoine culturel.

- les collections de Sciences de la Vie et de la Terre.

- la dénomination scientifique et vernaculaire aujourd’hui des espèces.

- taxonomie et législation.

Rendez-vous à Elbeuf en 2012 !

Le Président Jérôme Tabouelle

Si vous voulez participer aux Rencontres Naturalistes 2012, merci de bien

vouloir réexpédier le bulletin d’inscription joint à la Revue avant le 15

novembre 2011

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IN MEMORIAM : Jean PÉRICART

in Histoire des Entomologistes Français de J. Gouillard, p139 et Hémiptères Anthocorides (1972)

Jean Péricart, né à Lagny (Seine et Marne) le 08.02.1928, est décédé à St Malo (Ille-et-Vilaine) le 24.06.2011. Ainsi que l’ a exprimé de façon émouvante son frère cadet Guy lors des obsèques, la vie de Jean Péricart fut « dense, droite et responsable…Tu as su mener de front une activité d’ingénieur de haut rang, une vie familiale de père de famille nombreuse et une tâche fantastique d’entomologiste de niveau professionnel… »

Reçu en 1950 ingénieur diplômé (4ème

sur 200) à l’École Supérieure d’Électricité (section Électrotechnique), il accomplit de 1951 à 1989 toute sa carrière à la Direction des Études et Recherches d’Électricité de France, ingénieur au Service des Études de Réseaux de 1951 à 1959, au Département des Techniques Nouvelles de Production à partir de 1960, Chef de la Division Magnétohydrodynamique en 1964 puis du même Département en 1966. En 1970, il suit le cours de Génie Atomique du CEA en auditeur libre puis est nommé Secrétaire de la Commission Scientifique et Technique d’EDF de 1971 à 1987.

Il exerce dans le même temps des activités d’enseignement en qualité de Chargé de « Petites Classes » à l’École Supérieure d’Électricité de 1954 à 1959, puis de professeur d’Électronique au Centre de formation des Jeunes Cadres d’EDF de 1956 à 1959, enfin de Professeur d’Électricité théorique à la Section Ingénieurs de l’École d’Électricité Industrielle de Paris où il est également professeur de mathématiques appliquées (Algèbre matricielle, calcul de réseaux).

Nous ne pouvons citer ici toutes ses activités annexes ; notons cependant qu’il assura la représentation de la France au Comité 25 de la CEI « Grandeurs et Unités électriques et magnétiques » depuis 1969. Il fut membre du Conseil Scientifique de l’Association pour le Développement des Sciences et Techniques de l’Environnement (A.S.T.E.)

Ses contributions et publications dans le domaine de la recherche appliquée sont nombreuses, notamment sur l’étude des réseaux électriques (1951-1959) et les études de la conversion directe de l’énergie thermique en énergie électrique (1960-1968) et de « l’aventure de la magnétohydrodynamique ». Il a également participé au Comité et Conseil Scientifique de Radioprotection, au Comité des Études Médicales E.D.F.-G.D.F., au suivi du dossier « Fusion thermonucléaire », et ainsi de suite…

Il a reçu en 1972 le Grand Prix des Ingénieurs civils de France pour ses travaux Magnétohydrodynamique et a été fait en 1982 Chevalier de l’Ordre National du Mérite (Ministère de l’Industrie).

Durant ces 40 années d’activités professionnelles extrêmement fécondes, Jean Péricart a été, en fait, un « double personnage », ainsi que l’a rappelé avec sympathie Maurice Magnien, Directeur de la Recherche d’E.D.F. le 27/09/1989 lors de la cérémonie de mise à la retraite retraçant la carrière de l’intéressé : il fut aussi un naturaliste estimé, grâce à ses nombreuses recherches et publications entomologiques. Il n’y eut jamais aucune antinomie entre ces deux activités majeures

Dans cette seconde face, J. Péricart fut membre du conseil (1967-1969), Président (1975, 1985), Secrétaire Général (1990-1994) de la prestigieuse Société Entomologique de France (1).

Laissons donc Jean Péricart évoquer, lors de son premier discours de Président de la SEF (2) ses débuts entomologiques :

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Cliché communiqué par SandrinePéricart Mon goût, tant pour la collecte que pour l’étude des insectes, se manifesta dès l’âge de 14 ans, sous l’influence d’un dynamique instituteur, de cette génération d’enseignants à laquelle notre pays doit tant.

C’est ensuite un ami de mon père, Lucien Daillé, ardent collecteur de Carabidae des année 30, homme de soin et de méthode dont je vénère la mémoire, qui m’apporta les premiers conseils initiaux sans lesquels tant de vocations potentielles avortent. Le troisième appui que je rencon- trai fut celui d’Alphonse Hustache, l’éminent spécialiste de Curculionidae, qui était professeur de mathématiques au collège de Lagny, ma ville natale ». (Cf. un sympathique portrait d’Hustache dans Les Entomologistes Français de J. Lhoste) (3). Péricart explique qu’il n’a pu, après l’obtention de son diplôme d’ingénieur, poursuivre de nouvelles études consacrées aux sciences de la Nature « Je suis ainsi demeuré un entomologiste amateur. « Choisir, c’est exclure », écrit Henri Bergson. J’ai voulu esquiver ce choix, tentant d’équilibrer ma vie laborieuse entre deux activités dévorantes, l’une rétribuée, l’autre coûteuse, la première en principe diurne, et la seconde plus fréquemment nocturne.

Mes goûts de systématicien et d’entomologiste de terrain se sont orientés vers deux groupes d’insectes, les Coléoptères Curculionides et les Hémiptères… »

Ses articles et ouvrages sont nombreux et ininterrompus. Dès 1952, il publie dans l’Entomologiste un article sur Anthonomus amygdali Rust et A. alpinus et l’on retrouve dans le dernier sommaire de la Revue française d’entomologie sa signature sous l’article « Revue des Podopinae des Muséums de Paris et de Budapest et établissement de trois nouvelles synonymies (Heteroptera, Pentatomidae) ». Dans un hommage rendu à l’occasion du 80ème anniversaire de Jean Péricart, la Nouvelle Revue d’Entomologie (4) rappelle qu’une bibliographie exhaustive à la date de parution de l’article a été publiée en allemand par E. Heiss. (5)

Jean Péricart laisse une œuvre extrêmement importante pour la communauté naturaliste et scientifique, constituée, outre ses articles, d’une quinzaine d’ouvrages de synthèse, des Faunes et des catalogues dont la liste établie par Jean Péricart lui-même en 2010 figure en annexe de cet article.

Trois ouvrages ont été gratifiés de prix par la SEF : Le prix Constant (1979) pour l’ensemble de ses travaux sur les Hémiptères (Hétéroptères); le prix Gadeau de Kerville, en 1983, pour Hémiptères Tingidae euro-méditerranéens (1983), « œuvre importante par son volume, son abondante illustration et surtout sa valeur monographique …».

Enfin, le prix Réaumur, pour l’ouvrage Hémiptères Lygaeidae euro-méditerranéens en 3 volumes, tome 84 de la Faune de France. Claude Dupuis (6) est enthousiaste : « Son premier sommet est celui de la richesse des informations réunies grâce aux puissants outils des collections et de la bibliographie. Expert ès collections, Péricart a su tirer parti de celles du Muséum, de la sienne propre et de celles de ses nombreux correspondants, mais aussi des irremplaçables trésors qu’il est allé scruter dans les Musées d’un bout à l’autre de l’Europe.. Quant à la bibliographie, il a exploité plus de 1500 travaux en 26 langues, échelonnés de 1758 à 1998. Leur liste de 72 pages se signale par la scrupuleuse exactitude des titres et des paginations.

Un autre sommet est celui de l’unité de présentation des données relatives aux quelques 600 espèces étudiées. Pour chacune de celles-ci, on trouvera une synonymie, une description complète - et souvent sur pièces - de l’imago, de l’œuf et des larves. L’abondante iconographie représente des adultes - saisis avec talent par l’auteur en personne, des œufs, des larves ou des détails morphologiques utiles aux déterminations. La cartographie reflète synoptiquement les distributions d’environ 200 espèces.

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Un troisième sommet est celui de la vigilance de Péricart à guider les utilisateurs de son travail. Dans un souci didactique, il s’attache, en 70 pages de généralités, à montrer les aspects essentiels sur les Lygaeides : morphologie, taxinomie, répartition -ce qui est classique - mais aussi : stades de développement, écologie, cycles phénologiques, trophologie, ce qui a trop rarement la faveur des ouvrages de détermination….

Le sommet sans doute le plus attirant est celui où Péricart nous découvre un panorama vivant des Lygaeides. Entre ses pages enthousiastes, on croit presque voir courir l’agile petit peuple portraicturé avec art dans ses figures. On y perçoit mezza vocce le concert des Hétéroptéristes, des plus grands aux plus modestes, qui, par delà les générations et les nations, se sont lus, ont échangé des matériaux ou des informations….N’en disons pas plus. Avec cet ouvrage qui restera un recours indispensable durant des décennies et, pour tout entomologiste, un modèle à égaler, Péricart a bien mérité de l’Histoire naturelle », conclut Claude Dupuis. Cette analyse reflète avec une grande justesse les qualités de l’œuvre de Jean Péricart. Nous pourrions simplement y ajouter que ses faunes ne seraient pas aussi complètes et exactes si Jean Péricart n’avait pas arpenté la moindre colline de France et de Navarre à la recherche des espèces qu’il étudiait. Il était un excellent naturaliste de terrain, inégalable lorsqu’il s’agissait de dénicher et de faire choir quelques Tingides cramponnés à une insignifiante Lamiée. Quand au retour d’une collecte fructueuse on se plonge dans ses ouvrages pour identifier et en savoir plus sur une espèce rare que l’on vient de découvrir, il est frappant de constater que Jean Péricart l’avait déjà capturée quelques années avant dans la même localité !

Le fruit essentiel pour la FFSSN de la dichotomie de Péricart entre ses fonctions d’ingénieur de recherche EDF et ses activités de naturaliste-entomologiste est la renaissance de la collection Faune de France. De 1921 à 1966, 68 ouvrages de haute tenue avaient été publiés (de 1 à 3 par an), où l’on relevait, entre autres, les signatures de Koehler, Chopard, Séguy, Berland, Goetghebuer, Paulian, Jeannel, Hoffmann, Balachowsky et bien d’autres aussi réputées. Puis la collection s’est arrêtée, faute de financement, jusqu’à la parution en 1983 du n° 69 Hémiptères Tingidae euro- méditerranéens de Péricart, suivie en1984 d’Hémiptères Berytidae et en 1987 d’Hémiptères Nabidae d’Europe occidentale et du Maghreb du même auteur. Entre-temps, grâce à ses fonctions à EDF et au désir de son employeur de montrer son souci de protection de la nature, la FFSSN avait obtenu la signature d’une convention n° 1 C 5578/B01 U 17 du 18 septembre 1985 avec l’Électricité de France, Direction des Études et Recherches (M. Cullieyrier) qui financera durant 5 ans l’édition des nouveaux ouvrages de la Faune de France et le stock. C’est ainsi que la FFSSN a reçu d’EDF en 10 versements de 1985 à 1990 un total de 1 482 500 francs TTC qui reconstituera la trésorerie de Faune de France en lui permettant d’assurer les éditions futures grâce aux ventes d’ouvrages en stock.

L’examen du catalogue de Faune de France (reproduit en fin d’article) montre que, depuis la reprise de 1983, 25 ouvrages nouveaux ont été édités, dont une dizaine portent la signature de Jean Péricart, sans compter la réédition d’ouvrages anciens.

Ces nouvelles fonctions de Directeur de Faune de France, entièrement bénévoles, étaient assez astreignantes pour J. Péricart. Serge Doguet, actuel Secrétaire Général de la SEF (qui a eu l’amabilité de nous transmettre divers documents sur J. Péricart), lui-même auteur dans la collection Faune de France en 1994 de Coléoptères Chrysomélidae, « fruit de 10 ans de travail » de 694 pages (7), rappelle que Péricart n’hésitait pas à relancer les auteurs pour qu’ils achèvent leur travail. Pour l’ouvrage sur les Hémiptères Pentatomoidea (paru en 2005) (8), Péricart n’avait pas hésité en 2001 à préfinancer les déplacements du co-auteur Derjanski de Moldavie à St Pétersbourg et lui faire obtenir de la Communauté Economique Européenne une bourse pour un séjour de 6 mois au Muséum National d’Histoire Naturelle en 2001/2002.

Pour l’aider, Péricart avait fait appel à Roger Vincent (dont on relève toujours avec intérêt la signature dans diverses revues entomologiques). R. Vincent écrit : « Jean Péricart était un ami fidèle dont la disparition nous attriste particulièrement. Paradoxalement, je l’ai connu dans le cadre de mes activités professionnelles. J’étais ingénieur dans l’industrie électrique et mon patron d’alors m’avait poussé à participer à un très important projet d’E.D.F. visant à écrire dans le détail l’histoire de l’Électricité en France. Dans ce but, il me présenta au Directeur de la recherche, Maurice Magnien en vue de définir le cadre de mes recherches orientées sur les appareils de mesures électriques. C’est au cours d’une conversation autour d’une table que M. Magnien, découvrant mon hobby entomologique, me conseilla de voir aux Renardières Jean Péricart. C’était dans les années 1973-74.

Nos relations alternativement professionnelles et entomologiques furent le ciment de notre amitié,

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concrétisée par des chasses communes et repas en famille. Lorsqu’il relança la Faune de France en 1983, il me demanda de gérer les stocks et promouvoir les ventes, en associant bénévolement mon épouse pour la gestion de la correspondance, la diffusion et l’envoi des ouvrages vendus. Nous l’avons fait avec plaisir et dévouement de 1983 jusqu’à l’arrivée de M. Gruvel, compte tenu de mon départ en retraite à Igé en Saône et Loire en 1995. J’avoue que rétrospectivement, il y avait de quoi s’inquiéter lorsque ma femme descendait seule dans le réduit des stocks du petit pavillon, à l’escalier sombre, local poussiéreux et dangereux dans l’utilisation des échelles et la manipulation des livres.

Si un accident lui était arrivé, personne ne pouvait l’entendre et la secourir… »

Jean Gruvel (1929-2009) vint renforcer l’équipe Faune de France de 1995 à 2004, puis une nouvelle équipe basée à Montpellier, actuellement composée de J.C. Streito et A. Foucart, donna une nouvelle impulsion à Faune de France. Les stocks d’ouvrages sont désormais hébergés en sécurité dans des locaux de la Société d’Horticulture et d’Histoire naturelle de l’Hérault, les nouvelles éditions se succèdent normalement et un site internet a été créé, où une quarantaine d’ouvrages anciens de Faune de France, numérisés grâce à l’aide financière de la Fondation Nature et Découvertes, sont mis à la disposition de la communauté scientifique et des amateurs éclairés.

Ainsi, l’action inestimable de Jean Péricart pour la renaissance de Faune de France produit- elle des résultats pérennes et durables et son héritage est-il sauvegardé.

Il faut maintenant évoquer la troisième face de cet « homme dual », comme il aimait se définir. Il rappelait le 27/03/1989 lors de son départ à la retraite : « il est évident qu’un ingénieur qui gère le soir un passe-temps envahissant ne peut faire surface que si lui sont épargnés les tracas de la vie domestique. Sans ma chère épouse et son dévouement à la maison et à l’éducation des enfants, peu des choses eussent été possibles». Aussi dans son dernier hommage à son frère, Guy Péricart évoque-t-il « l’image d’une famille unie, qui a su garder l’essentiel des valeurs de notre génération tout en restant ouverte à d’autres ; une famille où enfants et petits-enfants savent entourer les plus âgés de leur tendresse et de leurs attentions… »

A Monique Péricart, son épouse, à son frère Guy, à Isabelle, François, Pascal, Catherine, Véronique, Sandrine, ses enfants, à ses nombreux petits enfants et son arrière petite-fille, la FFSSN et le Comité de la Faune de France adressent toute leur sympathie et leurs regrets, avec le témoignage de leur admiration pour l’œuvre accomplie par Jean Péricart.

Références bibliographiques citées

1 Gouillard,2004 Histoire des Entomologistes Français, Boubée

2. Péricart, Bulletin de la Société Entomologique de France, Tome 80, nov-dec 1975, p 289-292

3 Lhoste, 1987, Histoire des Entomologistes Français, INRA-OPIE

4. Nouvelle Revue d’Entomologie, juil-sept 2008 5.Heiss, 2007, Ein lebel für die Entomologie. Jean Péricart ist 80. Beitrage zur Entomofaunistik 8 :181- 199

6. Dupuis, Bulletin de la S.E.F., 2000, Tome 105, p.

322-323

7. Doguet, 1994, Faune de France Coléoptères Chrysomelidae, Vol 2, 694 p.

8. Derjanski et Péricart, 2005, Faune de France n°

90, Hemiptères Pentatomoidea, Vol 1

 cliché Roger Vincent, à l’occasion d’une visite à Igé le 18 mai 2004 (visite des anciennes carrières romaines et mérovingiennes dites de la Lie à la Roche Vineuse)

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Jean Péricart avec son filet fauchoir

A. Matocq et J. Péricart avec leurs filets fauchoir

B.Nusillard, J. Péricart, A. Matocq et M. Bergeal autour des récoltes faites au DVAC par B. Nusillard

Photos J.-C. Streito prises le 19 juin 2000 à Montoulieu (Hérault) lors de la sortie SEF

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Liste des ouvrages de la série Faune de France publiés grâce aux subventions obtenues par J. Péricart.

Les volumes 69 à 89 ont été publiés sous la direction de J. Péricart.

n° 69 - Péricart J. - Hémiptères Tingidae euro-méditerranéens. 1983, 618 p.

n° 70 - Péricart J. - Hémiptères Berytidae euro-méditerranéens. 1984, 172 p.

n° 71 - Péricart J. - Hémiptères Nabidae d'Europe occidentale et du Maghreb. 1987, 186 p.

n° 72 - Vala J.C. - Diptères Sciomyzidae euro-méditerranéens. 1989, 300 p.

n° 73 - Délia Giustina W. - Homoptères Cicadellidae, supplément. 1989, 350 p.

n° 74 - Tempère G. & Péricart J. - Coléoptères Curculionidae. 4ème partie. 1989, 534 p.

n° 75 - Caussanel Cl. & Albouy V. - Dermaptères (Perce-oreilles). 1990, 245 p.

n° 76 - Beaucournu J.C. & Launay H.- Siphonaptères. 1990, 548 p.

n° 77 - Péricart J. - Hémiptères Leptopodidae et Saldidae. 1990, 238 p.

n° 78 - Baraud J. - Coléoptères Scarabaeoidea d'Europe. 1992 (réimpression), 856 p.

n° 79 - Bitsch J. & Leclercq J. - Hyménoptères Sphecidae. Vol. 1. 1993, 325 p.

n° 80 - Doguet S. - Coléoptères Chrysomelidae. Vol. 2. : Alticinae, 1994, 694 p.

n° 81 - Moulet P. - Hémiptères Coreoidea euro-méditerranéens. 1995, 336 p.

n° 82 - Bitsch J. et al. - Hyménoptères Sphecidae. Vol. 2. 1997, 429 p.

n° 83 - Lienhard Ch. - Psocoptères euro-méditerranéens. 1998, 517 p.

n° 84a - Péricart J. - Hémiptères Lygaeidae euro-méditerranéens, vol. 1. 1998, 468 p.

n° 84b - Péricart J. - Hémiptères Lygaeidae euro-méditerranéens, vol. 2. 1998, 453 p.

n° 84c - Péricart J. - Hémiptères Lygaeidae euro-méditerranéens, vol. 3. 1998, 487 p.

n° 85 - Bordy B. - Coléoptères Chrysomelidae. Vol. 3, 2000 (réédition), 270 p.

n° 86 - Bitsch J. et al. - Hyménoptères Sphecidae. Vol. 3. 2001 (réédition 2007), 479 p.

n° 87 - Semeria Y. - Tardigrades continentaux. 2003, 300 p.

n° 88 - Robineau D. - Phoques de France. 2004, 196 p.

n° 89 - Robineau D. - Cétacés de France. 2005, 646 p.

n° 90 - Derjanschi V. & Péricart J. - Hémiptères Pentatomoidea, Vol 1. 2005, 498 p.

n° 91 - Heiss E. & Péricart J. - Aradidae, Piesmatidae et Dipsocoromorphes. 2007, 509 p.

n° 92 - Putshkov P.V. & Moulet P. - Réduves d'Europe occidentale, 2009, 668 p.

n° 93 - Péricart J. -Hémiptères Pentatomoidea euro-méditerranéens vol.3, 2010, 291 p.

(non compris les rééditions d’ouvrages anciens)

Cliché communiqué par S. Doguet

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES DU 26 MARS 2011

Cette année l’Assemblée générale de la FFSSN s’est tenue à Montpellier, dans les locaux de la Société d’Horticulture et d’Histoire Naturelle de l’Hérault, Parc à Ballons, rue du Moulin de Sémalen. Trente-quatre personnes étaient présentes ou représentées. Excusés : Mme J. Lorenz, MM. Ph. Magnien, J.P. Cancela da Fonseca, R. Tremblier. De plus, Mme C. Voisin, venue en observateur, prit part aux débats mais non aux votes. M. J.-F. Voisin était secrétaire de séance.

Le Président J. Tabouelle ouvre la séance à 10 heures 20 par quelques mots de bienvenue aux personnes présentes, et adresse ses vifs remerciements à la Société d’Horticulture et d’Histoire naturelle de l’Hérault pour son accueil, et plus particulièrement au Professeur Rioux et à tous ceux qui se sont occupés de l’organisation de cette rencontre. M. D. Mousain, président de la SHHNH répond chaleureusement.

M. J. Tabouelle présente ensuite le rapport moral de la FFSSN pour l’année 2010. Nous avons tenu deux conseils d’Administration. Le 22 janvier dernier, Mme J. Lorenz et lui ont représenté la Fédération au Comité des Travaux Historique et Scientifiques, qui est une émanation du Ministère de l’éducation nationale, rue de Grenelle, à Paris. Nous y sommes désormais membres de la septième section.

Un étudiant ayant envoyé une demande de stage à la Fédération, une discussion brève mais animée s’engage alors. Il en ressort que, si la Fédération ne peut prendre de stagiaires, son rôle est néanmoins de les aiguiller vers des organismes compétents. Il faut en effet beaucoup de temps pour encadrer un stagiaire, et, comme le fait remarquer Mme M.B. Remaud, employer un stagiaire suppose des aspects administratifs (rémunération…) que nous ne possédons pas.

En ce qui concerne notre site internet, M. Lionel Allorge, fils de Mme L. Allorge, a réservé un site pour 80 euros. Il en a monté l’architecture et y a mis les éléments que M. J.-C. Monnet lui a fournis. Maintenant c’est à la FFSSN de l’alimenter, de le faire évoluer, bref, de le faire vivre, condition indispensable à ce qu’il reste attractif. M. Lionel Allorge est tout-à-fait disposé à conseiller quelqu’un pour mettre ce travail en route. C’est un travail constant. Il faudrait que les sociétés membres s’y mettent, par exemple en présentant leurs activités, car, par définition, ce site est aussi le leur. L’adresse de ce site est : http://ffssn.fr/

Il faut au début présenter la Fédération, en montrant clairement quel en est le but, afin de la faire mieux connaître. M. J.-C. Monnet indique que M. Lionel Allorge a installé sur le site le logiciel SPIP qui lui paraît le plus approprié pour être édité par plusieurs personnes et par des utilisateurs qui ne seront pas des spécialistes d’informatique et fournit des mises en page toutes prêtes en cas de besoin. L. Allorge précise que SPIP propose deux types d’utilisateurs : les administrateurs qui ont tous pouvoirs et les rédacteurs qui peuvent proposer des articles mais ceux-ci n’apparaissent sur le site qu’après validation par un administrateur. Il faudra donc définir qui administre le site et qui peut y participer. Une suggestion de Mlle L. Chesnoy et de M. C. Chauvelier est d’y faire figurer les dispositions légales, disponibles sur le site Légifrance, concernant la protection des espèces et des milieux. Cette proposition recueille l’approbation de toute l’assemblée. Une autre chose, sur laquelle insiste entre autres Monsieur Ph. Bruneau de Miré, sera de bien nous démarquer de l’Association France-Nature-Environnement, l’expérience montrant que la confusion est fréquente. La FNE est exclusivement une association de protection de l’Environnement, alors que nous sommes, en plus, une association de recherche et de diffusion des connaissances en Sciences naturelles. Mais, comme l’indique M. J. Tabouelle, pour protéger il faut connaître, et il est curieux que la Fédération soit ignorée, voire snobée comme elle l’est actuellement. M. L. Lamotte insiste sur le fait que la préservation de l’environnement ne se limite pas à la protection de l’environnement immédiat de l’homme, mais que c’est un problème global, à régler globalement.

Ceci nous amène à une réunion que l’UICN a organisée à Fontainebleau le 20 janvier 2010, sans y inviter la Fédération, qui en est pourtant membre fondateur. Notre ancien Président, J.

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Lescure, a même été trésorier de la section française de l’UICN dans les années 70. M. J.-C.

Monnet a envoyé une lettre de protestation auprès de l’UICN.

La discussion passe ensuite au fait que les amateurs sont bien souvent exploités tant par des instances officielles (banques de données, enquêtes…) que par des bureaux d’étude, qui, eux, tirent pécuniairement profit de leur travail bénévole. M. C. Chauvelier insiste sur le fait que, surtout dans ce dernier cas, il ne faut pas hésiter à demander à être payé. Le « portage salarial » est, entre autres, une procédure parfaitement efficace et légale. Selon l’expression de M. Tabouelle, « les amateurs sont les yeux de la Science ».

Mlle L. Chesnoy et M. Ph. Bruneau de Miré indiquent ensuite que M. F. Hallé, réalisateur du film « la marche de l’Empereur » a commencé la réalisation d’un film sur les forêts tropicales humides. Il voudrait par ce moyen éveiller l’attention du grand public sur ces écosystèmes encore largement ignorés, un peu comme le film de J. Cousteau « le Monde du Silence » l’avait fait pour la mer. Il se pose maintenant l’éternel problème du financement, et on pourrait demander une petite contribution volontaire aux membres des sociétés savantes. Nous ne pouvons pas leur décerner le Label de la FFSSN, car ce projet, par essence commercial, ne tombe pas dans le cadre de ce dernier.

M. Tabouelle passe ensuite la parole à M. J.-C. Streito pour le rapport de Faune de France.

Notre collègue indique que 2010 fut l’une des meilleures années pour la série, avec 805 livres vendus, dont environ la moitié à l’étranger. Ce sont, comme d’habitude, les ouvrages les plus récents qui sont le plus demandés, mais les anciens ne sont pas délaissés pour autant. L’essentiel des ventes se fait par internet, et le site de Faune de France a reçu plus de 88 000 visites en 2010.

Le volume le mieux vendu est celui sur les Scarabaeoidea, maintenant épuisé. 200 volumes sur les Réduvides ont été vendus, ainsi que plus de 100 du numéro 3 des Pentatomoidea, pourtant seulement paru en janvier. Le prochain volume à paraître sera celui, en deux tomes, des compléments aux Carabiques de Jeannel, il est prêt à envoyer à l’imprimeur. Les volumes suivants (sur les Homoptères Delphacidés, les Acridiens, ainsi que le numéro 2 des Pentatomides) progressent. Le volume 5 des Pentatomides semble cependant en perdition, ainsi que celui sur les Tabanides, dont l’auteur est décédé. Le Professeur B. Massa, de l’université de Catane, nous a proposé d’en écrire un sur les Pamphagides ouest-paléarctiques, qui sera certainement intéressant.

M. J.-C. Streito pose le problème des volumes épuisés. Il faudrait refaire celui sur les Scarabéides, et notre collègue O. Montreuil est d’accord pour ce travail, en collaboration avec un autre spécialiste. Les autres volumes épuisés seront mis en ligne, sauf toutefois celui sur les Mirides, le premier sur les Pentatomides, et le second sur les Hyménoptères Sphécidés, trop récents, et qui forment un tout avec d’autres volumes, surtout les deux derniers. Pour scanner les ouvrages destinés à être mis en ligne, nous pourrons demander encore une fois une subvention à Nature et Découverte. MM. J.-C. Streito et A. Foucart se chargeront du dossier, qui doit être prêt pour le mois de juillet.

Nous faisons une remise de 20 % aux sociétés-membres à jour de leur cotisation, de 30 % aux libraires (mais 33 % à notre vieux client Bédi-Thomas) et 30 % aux membres du Conseil.

Monsieur J.-C. Monnet présente ensuite le compte-rendu financier, et rappelle que les comptes détaillés des trois derniers exercices (2008 à 2010) peuvent être intégralement consultés sur le site internet http://ffssn.chez-alice.fr

Il donne ensuite lecture du rapport du contrôleur aux comptes du 4 mars 2011, rédigé par M.

Hervé Bouyon, qui n’avait pu être présenté au dernier conseil d’administration et ajoute quelques commentaires au rapport de gestion de l’exercice 2010 annexé aux comptes.

Le budget de la FFSSN reste extrêmement modique puisque, déduction faite de la provision pour dépréciation des titres qui n’est qu’une écriture statistique destinée à constater la dépréciation virtuelle du portefeuille en fin d’exercice, les dépenses réelles ont atteint 3 326 € en 2008, 3845 € en 2009 et 5 411 € en 2010. Cette progression en 2010 résulte de ce que deux numéros de la Revue ont été édités. Cela a permis de résorber le retard chronologique dans l’édition des sommaires des revues adhérentes, puisque tous les sommaires de l’année 2009 parvenus ont pu être édités en 2010.

La Revue reste un élément de contact appréciable avec les sociétés adhérentes et l’on peut espérer que le prochain site de la FFSSN permettra d’en assurer une meilleure diffusion et utilisation.

Les cotisations marquent un léger progrès par rapport à l’exercice précédent et celles de l’exercice 2011 encaissées au 25/03/11 laissent espérer un résultat légèrement supérieur en 2011.

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En ce qui concerne la Faune de France, en complément au rapport de JC Streito, le trésorier rappelle que les ventes annuelles évoluent en fonction des éditions :

2008 2009 2010

Ventes d’ouvrages 36 515 16 838 38.324

frais d’impression 21 291 3 745 37 515

frais d’envoi 2 495 1 448 3 678

Le stock d’ouvrage augmente de 103 416 en 2009 à 120 152 € en 2010 en raison des nouvelles éditions, mais les ouvrages anciens édités de 1920 à 1966 ne représentent plus que 4 887 € (déduction faite d’une provision de dépréciation de 50 %) contre 114 880 € pour les nouveautés et réimpressions depuis le redémarrage des éditions en 1986 grâce aux subventions obtenues à l’époque d’EDF par Jean Péricart.

La dépréciation du portefeuille titres de Faune de France, qui atteignait près de 40 % en 2008 a été ramenée à environ 15 % en 2010 et le disponible en trésorerie permet le financement des éditions futures.

Pour terminer, après avoir approuvé à l’unanimité le rapport moral du Président, le rapport de Faune de France et le rapport financier, l’Assemblée passe aux élections du Conseil, qui est réélu à l’unanimité, sauf trois abstentions, ainsi que Mme M.B. Remaud, nouvelle candidate.

Le Président lève l’Assemblée générale à 12 heures 25.

Nos amis de Faune de France faisant bien les choses, un excellent petit buffet régala ensuite les participants à l’Assemblée générale. L’après-midi fut occupé, sous la présidence de M. J.

Tabouelle, à une table ronde chargée de définir le thème et les sous-thèmes du congrès que nous projetons de faire l’an prochain à Elbeuf. Le compte-rendu en sera fait par M. L. Lamotte.

Le lendemain 27 mars 2011, que nous espérions beau et ensoleillé, devait être consacré à une excursion dans les marais côtiers de la Méditerranée du côté de Palavas et Maguelonne. Las, le vent marin et la pluie nous firent vite déchanter et le pique-nique se transforma en un repas bien au sec, au restaurant, où l’ambiance fut tout aussi chaleureuse. Nous avons pu néanmoins visiter l’abbaye de Maguelonne et avoir un aperçu de l’avifaune des lagunes, avec des Tadornes de Belon, des Avocettes, des grèbes huppés, etc, à côté des inévitables Aigrettes garzettes et Flamants roses, ainsi qu'un passage d'Hirondelles rustiques en ordre dispersé sur un large front.

Le Secrétaire de séance Jean François Voisin

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FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES B.P. 392 – 75232 PARIS Cedex 05

57 rue Cuvier 75231 Paris cedex 05

Association régie par la loi du 1er juillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 Membre fondateur de l’UICN – Union Mondiale pour la Nature

RAPPORT DE GESTION DE L’EXERCICE 2010 FFSSN

Avec un budget toujours aussi étriqué, faute de subventions ou dons, les dépenses progressent fortement, par suite de l’édition de deux numéros de la Revue en 2010 (sommaires des revues des sociétés adhérentes de 2008 et de 2009). On obtient ainsi une information plus rapprochée dans le temps sur les publications parvenues à la Fédération . Cette double édition se répercute sur les frais d’envoi de la Revue.

Les autres frais, comme les exercices précédents, concernent la mise à jour du petit site sur les comptes financiers, les cotisations à l’UICN, la contrepartie versée à la SAGA pour la médaille habituellement jointe au label qui n’a pu être obtenue à la Monnaie de Paris ainsi qu’un repas à l’issue de l’assemblée générale. Une écriture constate l’augmentation de la dépréciation latente d’une Sicav de La Banque Postale

En recettes, un léger progrès est enregistré sur le nombre de cotisations encaissées (72 contre 59 en 2009) sans rattraper le retard par rapport à 2008 (84 cotisations). Les faibles produits financiers ne concernent que deux Sicav, le manque de souplesse des procédures de la Banque Postale n’a pas permis, jusqu’à présent, de développer ce poste.

(20)

Le déficit d’exercice correspond sensiblement aux frais d’édition et d’envoi du numéro supplémentaire.

FAUNE DE FRANCE

Les dépenses progressent de 32 828 €, essentiellement en raison des frais d’édition en 2010 des deux nouveaux ouvrages 92 et 93 (alors que l’exercice 2009 n’avait vu que la réédition du volume 85), soit

N° 92 Hémiptères reduviidae : imprimerie LouisJean 22 202.48

N° 93 Hémiptères pentatomoïdea : cartes informatiques, JF Impression & Michel Vitou 16 312.00 Les frais d’expédition facturés avec les ventes d’ouvrage, augmentent en relation avec les ventes.

Enfin, une moins-value latente de 1767 € sur les titres du nouveau compte Oddo non géré est largement compensée par la reprise globale de 8 793 € sur provision dépréciation titres.

En recettes, les 38 324 € de ventes d’ouvrages (en forte progression par rapport à 2009) représentent un total de 42 055 € de ventes brutes desquelles il faut déduire 6 760 € de remises aux libraires et adhérents et ajouter 3 028 € de facturations de frais d’expédition. Ces ventes représentent l’émission par nos amis Streito et Foucart de 239 factures et l’envoi de 805 ouvrages, soit un travail administratif assez lourd qui s’ajoute au temps passé pour la préparation et la supervision des éditions, ainsi qu’à la participation à diverses expositions-ventes.

On note l’intérêt des pays européens pour les publications de Faune de France puisqu’aux 148 facturations en métropole s’ajoutent 91 à l’étranger :

Facturations à l’étranger

Allemagne 20 Espagne 14 Moldavie 1

Autriche 1 Grande Bretagne 14 Pays-Bas 7

Belgique 15 Grèce 2 Suisse 3

Danemark 2 Italie 7 Rep. Tchèque 3

USA 2

Les produits financiers restent à un bon niveau, les titres étant mieux diversifiés et plus nombreux qu’à la FFSSN. Toutefois, dans le cadre de son mandat de gestion, Oddo a cru devoir vendre les titres Alcatel et Thales, constatant une forte moins-value, ce qui a fait disparaître les produits financiers sur le compte géré par Oddo, tout en réduisant d’autant la provision pour dépréciation de titres. Compte tenu de la baisse des taux sur livret CNE, une somme de 30 000 € a été virée en mai sur un nouveau compte chez Oddo (sans mandat de gestion) qui a permis d’enregistrer sur 9 mois un rendement moyen de 6 %, déduction faite de la moins-value latente.

Enfin, il convient de remercier l’association Alcide d’Orbigny qui a bien voulu accorder une nouvelle subvention de 1 500 € pour le financement des activités de Faune de France.

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FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES 57, rue Cuvier 75005 PARIS

RAPPORT DU CONTRÔLEUR AUX COMPTES SUR L'EXERCICE 2010

Mesdames , Messieurs ,

En exécution de la mission qui m'a été confiée par l'Assemblée Générale de la Fédération, j'ai procédé à l'examen des comptes de l'exercice 2010.

Il m'est particulièrement agréable de remercier le trésorier, monsieur Jean-Claude Monnet, pour son accueil et l'efficacité avec laquelle il a mis à ma disposition les documents nécessaires à l'exécution de mes contrôles . Mes contrôles ont porté sur les Comptes Annuels de la FFSSN ainsi que sur ceux de la Faune de France.

Ceux-ci ont été effectués par voie de sondage sur pièces et de contrôle de cohérence par rapport aux comptes des exercices précédents .

La clarté et la sincérité des comptes n'appellent aucune remarque de ma part.

Paris le 4 mars 2011

Hervé BOUYON

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FAUNE DE FRANCE

Catalogue des ouvrages disponibles

(août 2011) n° en gras = ISBN

Auteurs et titres Nvx

prix

11 12 14 15 18 31 32 49 51 52 53 54 55 57 60 63 65 66 67 68 70

KIEFFER J.J., 1925 - Diptères (Nématocères piqueurs) : Chironomidae, Ceratopogoninae. 139 p., 83 fig.

SEGUY E., 1925 - Diptères (Nématocères piqueurs) : Orphnephilidae, Simuliidae, Culicidae… 109 p., 179 fig.

FALCOZ L., 1926 - Diptères pupipares (Hippoboscidae). 64 p., 76 fig.

GOETGHEBUER M, 1927 - Diptères (Nématocères) Chironomidae Tanypodinae. 83 p., 105 fig.

GOETGHEBUER M., 1928 - Diptères (Nématocères) Chironomidae. III. Chironomariae. 174 p., 275 fig.

RIBAUT H., 1936 - Homoptères Auchénorhynques (I. Typhlocybidae). 231 p., 629 fig. (réimpression 1986) SENEVET G, 1937 - Ixodoidés. 104 p., 67 fig.

VIETTE P., 1948 - Lépidoptères Homoneures. 83 p., 73 fig.

JEANNEL R., 1949 - Coléoptères Carabiques (supplément). 51 p., 20 pl. (complément aux n°39 et 40 épuisées) HOFFMANN A., 1950 - Coléoptères Curculionides (1ère partie). 486 p., 304 fig.

JEANNEL R., 1950 - Coléoptères Psélaphides. 422 p., 169 fig.

FAGE L., 1951 – Cumacés (Crustacés). 136 p., 109 fig.

DESPAX R., 1951 - Plécoptères. 280 p., 128 fig.

RIBAUT H., 1952 - Homoptères Auchénorhynques. II (Jassidae) . 474 p., 1212 fig. (réimp. 2001)

PRENANT M. et BOBIN G., 1956 - Bryozoaires, 1ère partie. Entroproctes, Phylactolèmes…, 398 p., 151 fig.

PAULIAN R., A., 1959 - Coléoptères Scarabéides. 2ème édition revue et augmentée. 298 p., 445 fig.

SPILLMANN C.J., 1961 - Poissons d’eau douce. 303 p., 11 pl., 102 fig., (réimpression 1989) VANDEL A., 1962 - Isopodes terrestres (2ème partie). 514 p., 203 fig.

WAGNER E. et WEBER H.H., 1964 - Hétéroptères Miridae . 592 p., 295 fig., (réimpression 1999) PRENANT M. et BOBIN G., 1966 – Bryozoaires, 2è partie : Chilostomes, Anasca. 647 pp., 210 fig.

PERICART J., 1984 - Hémiptères Berytidae euro-méditerranéens. 172 p., 67 fig., 22 cartes, 2 pl. 2-903052-04-3

5 5 5 5 5 30

5 5 5 15 20 10 15 30 30 15 15 35 72 30 30

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FAUNE DE FRANCE

Catalogue des ouvrages disponibles

(août 2011) n° en gras = ISBN

Auteurs et titres Nvx

prix

72 75 76 77 79 80 81 82 83 84A 84B 84C

85 86 87 88 89 90

91

92

93

VALA J.C., 1989 - Diptères Sciomyzidae euro-méditerranéens. 300 p., 124 fig., 26 cartes. 2-903052-06-10 ALBOUY V. et CAUSSANEL Cl., 1990 - Dermaptères ou Perce-oreilles. 245 p., 74 fig. 2-903052-09-4

BEAUCOURNU J.C. et al., 1990-Les puces (Siphonaptera) de France et du Bassin médit. occid. 548 p. 2-903052-10-7 PERICART J., 1990-Hémiptères Saldidae et Leptopodidae d’Eur. occid. et du Maghreb. 238 p. 2-903052-11-5 BITSCH J. et al., 1993 - Hyménoptères Sphecidae d’Europe occidentale Vol.1 . 325 p., 59 pl. de fig. 2-903052-13-2 DOGUET S., 1994 - Coléoptères Chrysomelidae.Vol.2. Alticinae. 694 p., 223 pl., 3 pl. hors texte 2-903052-14-X MOULET P., 1995 - Hémiptères Coreoidea euro-méditerranéens. 336 p., 79 pl. de fig. 2-903052-15-9

BITSCH J. et al., 1997 Hyménoptères Sphecidae d’Europe occidentale. Vol.2. 429 p., 76 pl. de fig. 2-903052-16-7 LIENHARD Ch., 1998 - Psocoptères euro-méditerranéens. 517 p., 148 fig., 1 carte, 11 pl. h.t. 2-903052-17-5 PERICART J., 1998 - Hémiptères Lygaeidae euro-méditer., vol.1, XX+468p., 142pl., 6 pl.h.t. coul. 2-903052-18-3 PERICART J., 1998 - Hémiptères Lygaeidae euro-méditer., vol.2, III+453p., 149pl., 3 pl.h.t. coul. 2-903052-19-1 PERICART J., 1998 - Hémiptères Lygaeidae euro-méditer., vol.3, VI+487p., 110pl., 2 pl.h.t. coul. 2-903052-20-5 [Achat groupé des 3 volumes Lygaeidae (n° 84A +84B +84C)]

BORDY. B.,2009 - Coléoptères Chrysomelidae vol. 3 Hispanae & Cassidinae (seconde édition) 978-2-903052-31-7 BITSCH J. et al., 2007 - Hyménoptères Sphecidae d ’Europe occidentale. Vol.3. (seconde édition) 978-2-903052-28-7 SEMERIA Y., 2003 - Tardigrades continentaux. 293 p., 149 fig.,6 pl. hors texte. 2-903052-24-7

ROBINEAU D., 2004 – Phoques de France. 196 p., 50 fig. 2-903052-26-3 ROBINEAU D., 2005 – Cétacés de France. 646 p., 122 fig. 2-903052-25-5

DERJANSKI V. et PERICART J., 2005 – Hémiptères Pentatomoidea euro-méditer. Vol.1. 496p., 153 pl. de figures, 16 planches photographiques couleur hors texte 2-903052-27-1

HEISS. E. et PERICART J., 2007 – Hémiptères Aradidae, Piesmatidae et Dipsocoromorphes euro-méditerranéens.

509 p., 174 pl. de figures, 8 pl. h.t. 978-2-9030 5229-4

PUTSHKOV P. V. & MOULET P., 2009 - Hémiptères Reduviidae d’Europe occidentale. 668 p., 116 pl. de figures, 39 cadres géographiques et 24 planches photographiques couleur hors texte. 978-2-9030 52-30-0

PERICART J., 2010 - Hémiptères Pentatomoidea euro-méditerranéens vol.3 Podopinae et Asopinae. 291 p., 79 pl.

de figures, 27 cartes et 24 planches photographiques couleur hors-texte 978-2-903052-32-4

55 38 83 36 64 78 61 épuisé

79 75 75 75 200

60 84 60 45 89 78

78

96 70

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Parution prochaine de la Faune de France n° 94 et 95 COLÉOPTÈRES CARABIQUES

compléments aux deux volumes de René Jeannel, mise à jour, corrections et répertoire par Jacques COULON

René PUPIER Éric QUÉINNEC

Éric OLLIVIER

Philippe RICHOUX

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Cet ouvrage, dont la parution est prévue fin 2011, est un complément aux deux volumes de la faune de France des Carabiques de R. Jeannel (n° 39, 40) parus en 1941 et 1942 auxquels il faut ajouter un petit compléments (n° 51) paru en 1949. C'est un ouvrage ambitieux, bien plus qu'une simple mise à jour taxonomique et faunistique. Il comporte deux volumes totalisant près de 600 pages. Des groupes entiers tels les Carabus, les cavernicoles ou les Bembidion ont été entièrement revus. L'ouvrage comporte de nouvelles clefs pour tous les genres qui le nécessitaient et ils sont nombreux. Il est illustré de 122 planches de figures au trait et de 28 planches photos couleurs hors texte illustrant la totalité des genres et l'essentiel des sous-genres (soit près de 250 photos). Le premier volume (n° 94) traite des Paussidae, Carabidae, Nebriidae, Elaphridae, Omophronidae, Loriceridae, Cicindelidae, Siagonidae, Scaritidae, Apotomidae, Broscidae, Psydridae et Trechidae ; le second (n° 95) des Harpalidae et des Brachinidae. Il se termine par la bibliographie mise à jour, un catalogue des taxons répertoriés en France et un index.

Comme le précise T. Deuve, qui nous a fait l'honneur de signer la préface de cet ouvrage, « force est de constater que soixante-dix ans plus tard, la Faune de France de Jeannel fait encore référence. Elle n'a pas besoin d'être remplacée - sinon pour certains groupes -, mais complétée... ». Les Faunes 39 et 40 de R. Jeannel sont en effet indispensables à l'utilisation du présent travail. Pour les naturalistes qui ne disposent pas de ces ouvrages épuisés de longue date, la Fédération française des Sociétés de Sciences naturelles a mis en ligne une version électronique disponible librement et gratuitement sur le site internet de la Faune de France (www.faunedefrance.org). Ces versions électroniques ont été traitées de manière à permettre une reconnaissance optique des caractères et donc des recherches rapides par mots clés. Le supplément (n° 51) est encore disponible à la vente.

La FFSSN, fidèle à une de ses missions fondamentales : la diffusion des connaissances scientifiques, met ainsi à disposition des naturalistes aussi bien amateurs que professionels un outil indispensable à l'étude des Carabiques. Il sera particulièrement utile aux professionnels de l'environnement qui ont choisi, en dépit de difficultés indéniables d'identification, les Carabiques comme groupe indicateur de la richesse et de la santé de nos écosystèmes.

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206 rue Fabri de Peiresc Bâtiment A8 34080 Montpellier

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SOMMAIRES DES PÉRIODIQUES DE NOS SOCIÉTÉS

Nous présentons dans les pages suivantes les titres des principaux articles parus dans les revues des Sociétés adhérentes à la Fédération pour l'année 2010.

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Si un article d'une Revue vous intéresse, adressez-vous directement à la Société éditrice (pas à la Fédération).

Cette formule devrait vous permettre d'élargir la diffusion et porter à la connaissance du plus grand nombre des notes fort intéressantes mais à diffusion souvent restreinte.

Les publications sont classées par département comme les sociétés.

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