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Direction de l’aménagement de la faune de la région du Bas-Saint-Laurent

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Texte intégral

(1)

Direction de l’aménagement de la faune

de la région du Bas-Saint-Laurent

Comparaison de deux techniques d’échantillonnage de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) en période de reproduction

sur la rivière Fouquette de 2000 à 2002

par Annie Bérubé

Société de la faune et des parcs du Québec Février 2003

(2)

Référence à citer :

BÉRUBÉ, A. 2003. Comparaison de deux techniques d'échantillonnage de l'éperlan arc- en-ciel (Osmerus mordax) en période de reproduction sur la rivière Fouquette de 2000 à 2002. Société de la faune et des parcs du Québec. Direction de l'aménagement de la faune du Bas-Saint-Laurent. 21 p.

(3)

RÉSUMÉ

Dans le cadre du suivi de la reproduction de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) sur la rivière Fouquette, un second engin d’échantillonnage fut expérimenté. L’étude visait la réduction des déplacements et des manipulations sur le terrain la nuit, tout en permettant de travailler de jour. Ainsi, durant trois années consécutives, de 2000 à 2002, une trappe fut installée sur la frayère pendant la montaison de l’éperlan. Les résultats obtenus à l’épuisette et à la trappe furent analysés dans le but de déceler les éléments de comparaison tant au niveau de l’abondance que de la structure de taille.

En 2000, 1089 éperlans furent capturés à l’épuisette alors que la récolte à la trappe totalisait 195. Une longueur moyenne de 156,9 mm pour les femelles et de 142,7 mm pour les mâles fut obtenue à l’épuisette, et 194,3 mm (femelle) et 173,2 mm (mâle) à la trappe. L’analyse graphique des tailles moyennes a démontré une différence significative entre les deux engins. Quant aux indices d’abondance et au rapport des sexes, les tests statistiques n’ont montré aucun effet significatif de l’engin.

L’année 2001 a obtenu les plus grandes similitudes au niveau de l’abondance du PUE et de la structure de taille. Tous les tests statistiques effectués n’ont révélé aucun effet des engins utilisés. Les échantillons représentaient 1284 éperlans capturés à l’épuisette et 7583 à la trappe. Les longueurs moyennes sont de 144,2 mm (femelle) et de 140,8 mm (mâle) à l’épuisette et de 146,9 mm (femelle) et 137,8 mm (mâle) à la trappe.

Enfin, l'année 2002 fut caractérisée par de faibles captures tant au niveau de l’épuisette (336) que de la trappe (369). À l’épuisette, les longueurs moyennes sont de 159,7 mm pour les femelles et de 156,3 mm pour les mâles tandis qu’à la trappe, on obtient une taille moyenne de 148,0 mm et 148,98 mm pour les femelles et les mâles respectivement. L’analyse statistique sur l’abondance a révélé que l’engin a un effet significatif au niveau de l’abondance totale et de l’abondance des mâles. De plus l’analyse statistique sur les longueurs moyennes a obtenu une différence significative.

En somme, les résultats obtenus ont démontré que la trappe ne pouvait être utilisée comme engin de remplacement de l’épuisette lors des travaux de suivi de la reproduction de l’éperlan arc-en-ciel, puisqu’elle est sujette à une trop grande variabilité entre les années.

iii

(4)

TABLE DES MATIÈRES

Page

RÉSUMÉ...iii

TABLE DES MATIÈRES... v

LISTE DES TABLEAUX...vii

LISTE DES FIGURES...vii

LISTE DES ANNEXES...ix

1. INTRODUCTION... 1

2. MÉTHODOLOGIE... 2

2.1 SITE DÉCHANTILLONNAGE... 2

2.2 ENGINS DE CAPTURE... 2

2.3 ÉCHANTILLONNAGE... 4

2.4 ANALYSE DES RÉSULTATS... 4

3. RÉSULTATS... 5

3.1 PREMIÈRE ANNÉE DÉTUDE... 5

3.2 DEUXIÈME ANNÉE DÉTUDE... 7

3.3 TROISIÈME ANNÉE DÉTUDE... 9

3.4 COMPARAISONS INTERANNUELLES... 12

4. DISCUSSION... 14

4.1 ABONDANCE, RAPPORT DES SEXES ET PRISE PAR UNITÉ DEFFORT... 14

4.2 STRUCTURE DE TAILLE... 15

5. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS... 15

6. LISTE DES RÉFÉRENCES... 16

v

(5)

LISTE DES TABLEAUX

Page Tableau 1. Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles,

l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans

arc-en-ciel capturés en 2000... 5 Tableau 2. Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles,

l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans

arc-en-ciel capturés en 2001... 7 Tableau 3. Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles,

l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans

arc-en-ciel capturés en 2002... 9 Tableau 4. Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles,

l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans

arc-en-ciel capturés de 2000 à 2002 ... 12

LISTE DES FIGURES

Page Figure 1. Trappe utilisée pour la capture des éperlans arc-en-ciel sur la rivière

Fouquette au site de 2001... 3 Figure 2. Comparaison de la prise par unité d’effort (PUE) des femelles capturées

à l’épuisette et à la trappe du 1er au 5 mai 2000 ... 6 Figure 3. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des

éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 1er

au 5 mai 2000 (Intervalle de confiance à 95 %) ... 6 Figure 4. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des

éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 1er

au 4 mai 2000 (Intervalle de confiance à 95 %) ... 7 Figure 5. Comparaison de la prise par unité d’effort (PUE) des femelles capturées

à l’épuisette et à la trappe du 28 avril au 6 mai 2001 ... 8 Figure 6. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des

éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 28

avril au 6 mai 2001 (Intervalle de confiance à 95 %) ... 8 Figure 7. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des

éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 26

avril au 6 mai 2001 (Intervalle de confiance à 95 %) ... 9 Figure 8. Comparaison de la prise par unité d’effort (PUE) des femelles capturées

à l’épuisette et à la trappe du 26 avril au 1er mai 2002 ... 10 Figure 9. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des

éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 26 avril au 1er mai 2002 (Intervalle de confiance à 95 %)... 11

vii

(6)

LISTE DES FIGURES (suite)

Page Figure 10. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des

éperlans arc-en-ciel mâles capturés à la trappe et à l’épuisette du 26

avril au 1er mai 2002 (Intervalle de confiance à 95 %)... 11 Figure 11. Comparaison annuelle de la longueur à la fourche moyenne des

éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette de

2000 à 2002 (Intervalle de confiance à 95 %) ... 13 Figure 12. Comparaison annuelle de la longueur à la fourche moyenne des

éperlans arc-en-ciel mâles capturés à la trappe et à l’épuisette de 2000

à 2002 (Intervalle de confiance à 95 %) ... 13

LISTE DES ANNEXES

Page Annexe 1. Représentation annuelle des indices d’abondance totale, de l’abondance

des femelles, et de l’abondance des mâles ainsi que du rapport des sexes en fonction du type d’engin utilisé... 17 Annexe 2. Distribution annuelle des classes de taille des éperlans mâles et femelles

capturés à l’épuisette et à la trappe sur la rivière Fouquette de 2000 à 2002... 19

ix

(7)

1. INTRODUCTION

L’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) est une espèce anadrome dont la distribution se limite à l’hémisphère nord. Il est présent sur la côte est de l’Amérique du Nord, du Labrador au New Jersey ainsi qu’en eau douce (Scott et Crossman 1974). Au Québec, on le retrouve tout le long du golfe du Saint-Laurent jusqu’aux Grands Lacs (Trencia et al. 1990). Quatre populations génétiquement distinctes ont été identifiées dans l’estuaire, soit la population de la rive sud, la population de la Baie-des-Chaleurs, la population de la Côte-Nord et la population de la rive nord (Bernatchez et Martin 1996, cité par Giroux 1997). La population de la rive sud a connu au cours des 30 dernières années un déclin important de ses effectifs. Seulement quatre frayères entre Beaumont et Matane sont fréquentées par l’éperlan de la rive sud notamment dans le ruisseau de l’église, la rivière Ouelle, la rivière Fouquette et la rivière du Loup (Bérubé et al. 2002).

La rivière Boyer longtemps désignée comme site le plus important, est désormais complètement désertée par les géniteurs (Trencia et al. 1990). Donc, le déclin de la population, le peu de tributaires de fraie, la sensibilité de l’éperlan à la mauvaise qualité de l’eau ainsi que son exploitation par la pêche sportive ont incité la Société de la faune et des parcs du Québec à instaurer un suivi normalisé de la reproduction de cette population.

Ainsi, l’échantillonnage de l’éperlan arc-en-ciel en période de reproduction est opéré annuellement, sur la rivière Fouquette, depuis 1994. La récolte des éperlans est réalisée dans le but d’effectuer un suivi de la reproduction des éperlans frayant à cette rivière, afin d’établir les correspondances entre les années et de déceler les tendances de cette population.

La méthode d’échantillonnage employée depuis le début est exigeante. Dès que la température de l’eau atteint 4°C, au moins deux personnes doivent se rendre au site de fraie suivant l’horaire des marées, munies de tout leur matériel d’échantillonnage afin de ne pas manquer la première nuit de montaison (jusqu’à 10 jours peuvent s’écouler entre les deux). Par la suite, l’échantillonnage requiert la mobilisation d’un minimum de trois personnes tout au long de la période de montaison de l’éperlan. Cette période peut s’étendre de 6 à 18 jours (Calderon et Brassard 1995, cité par Giroux 1997).

(8)

Depuis trois ans, une seconde méthode d’échantillonnage est expérimentée sur la rivière Fouquette. Le but visé par cette méthode est de réduire les déplacements et de faciliter les manipulations en permettant de travailler de jour. Ainsi, une trappe fut installée dans la frayère afin d’échantillonner les éperlans en période de reproduction.

Depuis 2000, les résultats obtenus à la trappe et à l’épuisette sont analysés afin de déceler des éléments de comparaison tant au niveau de l’abondance que de la structure de taille.

L’objectif de cette étude détermine si l’utilisation de la trappe se révèle comparable à celle de l’épuisette en terme d’abondance d'éperlans et de la structure de taille.

2. MÉTHODOLOGIE

2.1 Site d’échantillonnage

Les travaux d’échantillonnage se sont déroulés au site de fraie sur la rivière Fouquette aux coordonnées géographiques suivantes : 47° 42’ 25’’ N - 69° 41’ 30’’ W. Les nuits de capture à la trappe furent du 1er au 5 mai 2000, du 28 avril au 6 mai 2001 et du 26 avril au 1er mai 2002. Quant au suivi de la reproduction, il s’est opéré du 21 avril au 7 mai 2000, du 29 avril au 5 mai 2001 et du 26 avril au 3 mai 2002. Ces périodes d’échantillonnage correspondent donc aux crues printanières où la vitesse du courant et le niveau d’eau sont généralement élevés. Toutefois, le débit et le niveau de l’eau étaient exceptionnellement bas en 2002.

2.2 Engins de capture

L’épuisette employée est constituée de grillage métallique de 10 mm de mailles, avec une ouverture de 38 cm x 68 cm x 50 cm de profondeur. La surface de l’ouverture correspond à 1626 cm2. L’épuisette doit être rigide puisqu’elle est utilisée à contre- courant.

La trappe est construite sur le même modèle que les cages à anguille (figure 1).

L’ouverture des ailes à l’entrée est de 1,75 mètre. Ces ailes sont constituées de treillis métallique rectangulaire de ½ pouce de hauteur par 1 pouce de largeur. L’intérieur de la cage ainsi que l’entonnoir sont recouverts de filet de plastique de maille de ½ pouce. Le

2

(9)

côté amont de la cage ainsi que le couvercle sont également recouverts de filet de plastique de ¼ de pouce.

En 2000, la cage dépourvue d’ailes (celles-ci furent ajoutées l’année suivante afin d’augmenter les captures) fut placée à quelques mètres en amont du pont dans la zone de fraie. Cet emplacement fut choisi afin de réduire le taux de prédation sur les spécimens en les relâchant sous le pont, l’échantillonnage étant accompli de jour.

Cependant, la cage se situait dans une zone de très fort courant. En 2002, l’engin était placé à 2,5 mètres de la rive alors qu’en 2001, il était placé à 5 mètres. La cage fut déplacée afin d’obtenir un échantillon le plus identique possible, en terme de structure de taille, à celui récolté à l’épuisette. Il est à noter que la mesure est effectuée à partir de la marque des hautes eaux.

La trappe doit obligatoirement filtrer l’eau et en aucun cas réduire le courant. Au printemps, la turbidité de l’eau est élevée et les crues transportent une quantité importante de débris de toutes sortes. Ces débris et particules tendent à s’accumuler dans les filets de la trappe empêchant le libre passage de l’eau et réduisant ainsi le courant. Dans le cas où le courant au niveau de la trappe (tant au niveau de l’entonnoir que des ailes) est inférieur au courant environnant, les éperlans contournent la zone (R. Tardif, comm. pers.).1

Figure 1. Trappe utilisée pour la capture des éperlans arc-en-ciel sur la rivière Fouquette au site de 2001

1 Société de la faune et des parcs du Québec

3

(10)

2.3 Échantillonnage

L’échantillonnage s’est effectué de nuit pendant la montaison des éperlans et les travaux ont débuté lorsque la température de l’eau a atteint près de 4°C. La pêche fut divisée en cinq périodes de 5 minutes (20 minutes entre chaque période) coïncidant avec la marée montante; la troisième période correspondant au pic de la marée haute nocturne. Pour chaque période, 50 individus ont été mesurés (longueur à la fourche), sexés puis 1 individu par classe de longueur (5 mm) pour chaque sexe a été conservé individuellement. L’âge ainsi que le poids ont été déterminés chez ces derniers et les pathologies furent prises en note. Les autres individus capturés ont été dénombrés seulement

.

Quant à la trappe, elle fut installée dans la rivière, de jour, et un technicien se rendait tous les matins échantillonner les éperlans capturés durant la nuit. Les 100 premiers éperlans furent tous mesurés (mm) puis la biomasse totale journalière (incluant les 100 premiers éperlans) fut notée. La capture à la trappe s’est effectuée en partie seulement durant les travaux de suivi de la reproduction des éperlans.

2.4 Analyse des résultats

Le nombre total d’éperlans capturés à la trappe fut estimé à partir de la biomasse totale journalière et du rapport des sexes de l’échantillon récolté. Pour chaque année, les résultats obtenus à la trappe furent ensuite comparés aux nuits correspondantes d’échantillonnage à l’épuisette.

La comparaison de l’abondance entre les deux engins fut réalisée au niveau des coefficients de variation puisque l’indice d’abondance n’est pas le même (Zar 1984).

Celui-ci correspond au nombre estimé dans la trappe alors qu’à l’épuisette, la prise par unité d’effort (éperlans/5 minutes) a été utilisée. L’effet de l’engin sur l’abondance et sur le rapport des sexes a été vérifié par le test de F de Fisher. À cette fin, les données furent transformées en logarithme base 10. L’effet de l’engin sur la taille moyenne a été vérifié graphiquement. De plus, un test de t fut effectué en 2002. La normalité de la distribution fut vérifiée par un test de Kolmogorov-Smirnov alors que l’égalité des variances par un test de F.

4

(11)

Afin de comparer la prise par unité d’effort (PUE) des deux engins, le nombre estimé de femelles (trappe) a dû être transformé. Ainsi, à partir de l’équation de la droite de régression logarithmique du nombre estimé de femelles dans la trappe versus le PUE des femelles à l’épuisette, celui des femelles à la trappe fut déterminé.

Enfin, les résultats obtenus pour les trois années furent comparés. L’effet de l’engin sur l’abondance totale (annuelle) et le rapport des sexes a été vérifié par un test de F alors que l’effet sur la taille moyenne fut comparé graphiquement.

3. RÉSULTATS

3.1 Première année d’étude

En 2000, les nuits d’échantillonnage correspondantes se sont déroulées du 1er au 5 mai.

À l’épuisette, 1089 éperlans furent capturés alors que 195 éperlans ont été estimés pour la trappe. La longueur moyenne annuelle est de 156,9 mm pour les femelles et de 142,7 mm pour les mâles à l’épuisette, et de 194,3 mm (femelles) et 173,2 mm (mâles) à la trappe. L’analyse statistique sur l’abondance et le rapport des sexes révèle que l’engin n’a aucun effet significatif (tableau 1).

Tableau 1. Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles, l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans arc-en-ciel capturés en 2000.

Variable dépendante Valeur du p

Abondance des femelles 0,7248

Abondance des mâles 0,9418

Abondance totale 0,3547

Rapport des sexes 0,5564

Quant au PUE des femelles, il semble suivre la même tendance journalière bien que l’amplitude des variations diffère (figure 2). Lors des nuits du 1er et du 2 mai, la trappe obtient le PUE le plus élevé. Par contre, durant les 3 nuits suivantes, le PUE à l’épuisette est supérieur.

5

(12)

-50 0 50 100 150 200 250 300 350 400

PUE

mai 1 mai 2 mai 3 mai 4 mai 5

Date

Épuisette Trappe

Figure 2. Comparaison de la prise par unité d’effort (PUE) des femelles capturées à l’épuisette et à la trappe du 1er au 5 mai 2000

En ce qui a trait à la taille moyenne, la comparaison graphique montre un effet significatif de l’engin (figures 3 et 4). Cependant, l’analyse démontre, chez les mâles, qu’il n’y a aucune différence significative le 2 et le 3 mai. La nuit du 5 mai a été retirée de l’analyse puisqu'aucune capture d’éperlan mâle à la trappe ne fut effectuée. Chez les femelles, la taille moyenne est supérieure dans la trappe à l’exception du 4 mai (figure 3). Quant aux mâles, cette observation s’applique seulement à la nuit du 1er mai car, du 2 au 4 mai, la taille moyenne est supérieure à l’épuisette (figure 4).

120 140 160 180 200 220 240 260

mai 1 mai 2 mai 3 mai 4 mai 5

Épuisette

120 140 160 180 200 220 240 260

LF moyenne (mm)

mai 1 mai 2 mai 3 mai 4 mai 5

Date

Trappe

Figure 3. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des éperlans arc-en- ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 1er au 5 mai 2000 (Intervalle de confiance à 95 %)

6

(13)

130 135 140 145 150 155 160

mai 1 mai 2 mai 3 mai 4

Épuisette

150 155 160 165 170 175 180 185 190

LF moyenne (mm)

mai 1 mai 2 mai 3 mai 4

Date

Trappe

Figure 4. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des éperlans arc-en- ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 1er au 4 mai 2000 (Intervalle de confiance à 95 %)

3.2 Deuxième année d’étude

Les nuits d’échantillonnage correspondantes, pour 2001, se sont déroulées du 28 avril au 6 mai. À cause d'un colmatage de la trappe affectant la capture, la nuit du 2 mai fut retirée des analyses. Le nombre d’éperlans capturés à l’épuisette est de 1284 alors que dans la trappe, on en retrouvait 7583. La longueur moyenne annuelle est de 144,2 mm pour les femelles et de 140,8 mm pour les mâles à l’épuisette et de 146,9 mm (femelles) et 137,8 mm (mâles) à la trappe. L’analyse statistique sur l’abondance et le rapport des sexes révèle que l’engin n’a aucun effet significatif (tableau 2).

Tableau 2.Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles, l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans arc-en-ciel capturés en 2001.

Variable dépendante Valeur du p

Abondance des femelles 0,8474

Abondance des mâles 0,3405

Abondance totale 0,4218

Rapport des sexes 0,9928

7

(14)

-10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

PUE

avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 mai 4 mai 5 mai 6 Date

Épuisette Trappe

Figure 5. Comparaison de la prise par unité d’effort (PUE) des femelles capturées à l’épuisette et à la trappe du 28 avril au 6 mai 2001

L’année 2001 obtient les valeurs de PUE de femelles capturées à la trappe les plus similaires à celles obtenues à l’épuisette (figure 5). L’analyse graphique des longueurs moyennes ne montre aucun effet significatif de l’engin sur la taille des femelles (figure 6). Quant aux mâles, l’engin semble avoir un effet significatif les nuits du 4 et 5 mai seulement (figure 7). Bien que non significatif, les résultats montrent, tant pour les femelles que pour les mâles, une taille moyenne supérieure pour les spécimens capturés à l’épuisette.

110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

LF moyenne (mm)

avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 mai 4 mai 5 mai 6

Épuisette

110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 mai 4 mai 5 mai 6 Date

Trappe

Figure 6. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des éperlans arc-en- ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 28 avril au 6 mai 2001 (Intervalle de confiance à 95 %)

8

(15)

120 125 130 135 140 145 150 155 160

LF moyenne (mm)

avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 mai 4 mai 5 mai 6

Épuisette

120 125 130 135 140 145 150 155 160

avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 mai 4 mai 5 mai 6 Date

Trappe

Figure 7. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des éperlans arc-en- ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 26 avril au 6 mai 2001 (Intervalle de confiance à 95 %)

3.3 Troisième année d’étude

Enfin, la comparaison des deux engins, en 2002, s’est fait pour les nuits du 26 avril au 1er mai. Un total de 336 éperlans fut capturé à l’épuisette alors que le nombre estimé pour la trappe totalise 369. À l’épuisette, la longueur moyenne annuelle est de 159,7 mm pour les femelles et de 156,3 mm pour les mâles tandis qu’à la trappe, on obtient une taille moyenne de 148,0 mm et 148,98 mm pour les femelles et les mâles respectivement. L’analyse statistique sur l’abondance et le rapport des sexes révèle que l’engin a un effet significatif au niveau de l’abondance total et de l’abondance des mâles (tableau 3).

Tableau 3.Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles, l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans arc-en-ciel capturés en 2002.

Variable dépendante Valeur du p

Abondance des femelles 0,1878

Abondance des mâles 0,0409

Abondance totale 0,0413

Rapport des sexes 0,3556

9

(16)

Le PUE estimé à la trappe semble suivre la même tendance que celui des femelles à l’épuisette (figure 8). Toutefois, l’amplitude des variations diffère entre les deux engins.

Du 26 au 28 avril, la trappe obtient les valeurs les plus élevées alors qu’on observe une inversion à partir du 29 avril. Il est à noter qu’aucune femelle ne fut capturée à l’épuisette le 30 avril.

-5 -3 0 3 5 8 10 13 15 18 20

PUE

avr 26 avr 27 avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 Date

Épuisette Trappe

Figure 8. Comparaison de la prise par unité d’effort (PUE) des femelles capturées à l’épuisette et à la trappe du 26 avril au 1er mai 2002

Quant à l’analyse graphique sur la taille moyenne, l’effet de l’engin semble significatif tant chez les femelles que chez les mâles (figures 9 et 10). Le test de t indique toutefois qu’il n’y a pas d’effet significatif les nuits du 29 avril (p = 0,053) et du 1er mai (p = 0,6452) chez les femelles. Quant aux mâles, il n’y a pas de différence le 29 avril (p = 0,1633).

Par ailleurs, la taille moyenne est généralement supérieure chez les éperlans capturés dans la trappe. La nuit du 30 avril a été retirée de l’analyse graphique des femelles car aucune ne fut capturée à l’épuisette.

10

(17)

90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

LF moyenne (mm)

avr 26 avr 27 avr 28 avr 29 mai 1 Date

Trappe

90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

avr 26 avr 27 avr 28 avr 29 mai 1

Épuisette

Figure 9. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des éperlans arc-en- ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette du 26 avril au 1er mai 2002 (Intervalle de confiance à 95 %)

90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

LF moyenne (mm)

avr 26 avr 27 avr 28 avr 29 avr 30 mai 1 Date

Trappe

90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

avr 26 avr 27 avr 28 avr 29 avr 30 mai 1

Épuisette

Figure 10. Comparaison journalière de la longueur à la fourche (LF) moyenne des éperlans arc- en-ciel mâles capturés à la trappe et à l’épuisette du 26 avril au 1er mai 2002 (Intervalle de confiance à 95 %)

11

(18)

3.4 Comparaisons interannuelles

Le test de F sur les abondances annuelles et le rapport des sexes montrent que le type d’engin utilisé n’a pas d’effet significatif (tableau 4). La comparaison interannuelle, indique que l’abondance des éperlans ainsi que le rapport des sexes sont supérieurs à l’épuisette en 2000 puis les valeurs deviennent inférieures les deux années suivantes (annexe1).

Tableau 4. Résultats du test de F sur l’abondance totale, l’abondance des femelles, l’abondance des mâles ainsi que sur le rapport des sexes des éperlans arc-en-ciel capturés de 2000 à 2002

Variable dépendante Valeur du p

Abondance des femelles 0,8489

Abondance des mâles 0,5747

Abondance totale 0,6428

Rapport des sexes 0,2481

Enfin, l’engin a un effet significatif sur la taille moyenne en 2000 et en 2002, tant chez les femelles que chez les mâles (figures 11 et 12). Seul 2001 ne présente aucune différence. Par ailleurs, la taille moyenne est supérieure à la trappe en 2000 alors qu’en 2002, elle est inférieure. Les distributions annuelles de classe de taille sont présentées à l’annexe 2.

12

(19)

130 140 150 160 170 180 190 200 210

2000 2001 2002

Trappe

130 140 150 160 170 180 190 200 210

Longueur moyenne (mm)

2000 2001 2002

Année

Épuisette

Figure 11. Comparaison annuelle de la longueur à la fourche moyenne des éperlans arc-en-ciel femelles capturés à la trappe et à l’épuisette de 2000 à 2002 (Intervalle de confiance à 95 %)

130 140 150 160 170 180 190 200 210

2000 2001 2002

Trappe

130 140 150 160 170 180 190 200 210

2000 2001 2002

Épuisette

Longueur moyenne (mm)

Année

Figure 12. Comparaison annuelle de la longueur à la fourche moyenne des éperlans arc-en-ciel mâles capturés à la trappe et à l’épuisette de 2000 à 2002 (Intervalle de confiance à 95 %)

13

(20)

4. DISCUSSION

4.1 Abondance, rapport des sexes et prise par unité d’effort

Les analyses semblent indiquer que les deux types d’engin employés pour échantillonner les éperlans s’avèrent comparables pour ce qui est de l’abondance et du rapport des sexes (p > 0,05). Cependant, en 2002, les tests ont montré un effet significatif de l’engin sur l’abondance des mâles ainsi que sur l’abondance totale. Cette différence par rapport aux deux années précédentes peut s’expliquer en partie par le bas niveau de l’eau et les très faibles courants. Dans son étude sur l’éperlan, Kendall (1926; cité par Giroux 1997) mentionne que dû à leur faible capacité natatoire, les éperlans remontent au rythme de la marée. Par ailleurs, il fut observé que les éperlans remontent les rivières en suivant deux corridors situés de part et d’autre de la rivière, le long des berges. À cet endroit, le courant est moindre qu’au centre. Par conséquent, il est probable qu’en 2002, à cause de courants extrêmement faibles, les éperlans utilisèrent toute la largeur de la rivière durant la montaison. Ainsi, un faible débit pourrait influencer le rendement individuel des engins de capture.

Un second facteur pouvant affecter l’efficacité de la trappe est le colmatage de cette dernière. En effet, l’amoncellement de débris dans les filets de la trappe empêche le passage de l’eau, ce qui a pour effet de réduire le courant tant au niveau de l’entonnoir que des ailes. Dans cette situation, les éperlans contournent la trappe (R. Tardif, comm.

pers.). Les résultats obtenus à la trappe peuvent donc se retrouver biaisés par rapport à ceux obtenus à l’épuisette. Afin d’empêcher ce problème, la cage doit être nettoyée systématiquement à tous les jours.

Quant à la prise par unité d’effort, l’année 2001 obtint la comparaison la plus étroite entre le PUE des femelles à l’épuisette et le PUE des femelles à la trappe. Pour les années 2000 et 2002, une tendance journalière est observée mais l’amplitude des valeurs diffèrent. En 2000, la trappe était située dans une zone de courant très fort et ne possédait pas d’aile. Puisque les éperlans évitent ces zones, il est probable que la capture à la trappe demandait un effort plus grand qu’avec l’épuisette tel qu’observé les trois derniers jours d’échantillonnage. Quant à 2002, l’inverse s’est produit; dans une situation où le courant est très faible, pour un effort identique, la trappe obtient un plus grand nombre de prises que l’épuisette.

14

(21)

4.2 Structure de taille

En 2001, la comparaison de la taille moyenne entre les éperlans capturés à l’épuisette et à la trappe, décroche la plus grande correspondance. Par contre, pour les années 2000 et 2002 les deux engins ont une différence de taille significative. Une fois de plus, les courants très forts pendant la première année ont possiblement affecté la structure de taille des éperlans. Les plus gros individus étant les plus forts et par conséquent les mieux adaptés à contrer la résistance d’un courant fort, se sont probablement retrouvés plus fréquemment dans la trappe que les petits, faisant ainsi augmenter la taille moyenne dans la trappe. Quant à 2002, la taille moyenne est inférieure au niveau de la trappe. Deux hypothèses pourraient expliquer cette observation: premièrement, dû à la très faible densité de poissons et à la difficulté de capturer les éperlans, les échantillonneurs (à l’épuisette) ont pu être tentés de récolter les individus plus gros (donnant l’impression d’une meilleure capture), introduisant ainsi un biais dans l’estimation de la taille moyenne. En second lieu, le bas niveau de l’eau et les faibles courants pourraient avoir un effet sur l’efficacité de chaque engin. Si la première hypothèse s’avère juste, il est possible que les prises réalisées avec la trappe soient plus représentatives de la population frayant sur cette rivière.

5. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Les indices d’abondance, le rapport des sexes, ainsi que la taille furent comparés entre les deux types d’engins sur trois années d’échantillonnage. Par conséquent, le déplacement de la cage à chaque année n’est pas à négliger dans l’interprétation des résultats.

A priori, l’objectif de cette étude visait à vérifier si l’utilisation de la trappe s’avérait comparable à l’épuisette. En somme, les résultats ont démontré que la trappe se comportait différemment selon les conditions du milieu. Une seule année a obtenu des résultats similaires en tous points entre les deux engins. Au cours des trois années d’expérimentation, le débit semble avoir eu un effet sur la trappe Toutefois, aucune conclusion ne peut être tirée de cette observation.

En définitive, le suivi de la reproduction de l’éperlan arc-en-ciel à la rivière Fouquette ne pourrait être poursuivi à l’aide de la trappe puisqu’elle est sujette à une trop grande

15

(22)

variabilité entre les années. Par contre, la trappe s’avère être un excellent outil pour déterminer le début de la montaison des éperlans. Cette dernière ne requiert qu’une seule personne vérifie quotidiennement son contenu et qu’elle retire les débris amassés dans les filets.

6. LISTE DES RÉFÉRENCES

BÉRUBÉ A., R. TARDIF et G. VERREAULT, 2002. Suivi de la reproduction de l’éperlan arc-en-ciel de la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent en 2002. Société de la faune et des parcs du Québec, Direction de l’aménagement de la faune de la région du Bas-Saint-Laurent. 13 p.

GIROUX, M. 1997. Rapport sur la situation de l’éperlan arc-en-ciel (Osmerus mordax) anadrome du sud de l’estuaire du fleuve Saint-Laurent au Québec. Sinfibec pour le ministère de l'Environnement et de la faune, Direction de la faune et des habitats. 55 p.

SCOTT, W.B. et E.J. CROSSMAN, 1974. Poissons d’eau douce du Canada. Office des recherches sur les pêcheries du Canada. Ottawa. Bulletin 184. pp 335-342

TRENCIA, G., G. VERREAULT et D. CARRIER, 1990. Le passé, le présent et le futur de l’éperlan de l’estuaire; une histoire de disparition ou de restauration. Ministère du Loisir, de la chasse et de la pêche, In Collection Environnement et Géologie, Vol.

11. Symposium sur le Saint-Laurent, un fleuve à reconquérir, pp 471-498.

ZAR, 1984. Biostatistical Analysis, 2ème édition. Prentice-Hall Inc. Englewood Cliffs, New Jersey. 662 p.

16

(23)

Annexe 1

Représentation annuelle des indices d’abondance totale, de l’abondance des femelles, et de l’abondance des mâles ainsi que du rapport des sexes en fonction

du type d’engin utilisé

Comparaison annuelle de l’indice d’abondance des éperlans arc-en-ciel femelles capturés à l’épuisette et à la trappe de 2000 à 2002

10 100 1000 10000

Indice d'abondance

2000 2001 2002

Année

Épuisette Trappe

Comparaison annuelle de l’indice d’abondance des éperlans arc-en-ciel mâles capturés à l’épuisette et à la trappe de 2000 à 2002

100 1000 10000

Indice d'abondance

2000 2001 2002

Année

Épuisette Trappe

17

(24)

Comparaison annuelle de l’indice d’abondance totale des éperlans arc-en-ciel capturés à l’épuisette et à la trappe de 2000 à 2002

100 1000 10000

Indice d'abondance

2000 2001 2002

Année

Épuisette Trappe

Comparaison annuelle du rapport des sexes des éperlans arc-en-ciel capturés à l’épuisette et à la trappe de 2000 à 2002

1 10

Sexe ratio

2000 2001 2002

Année

Épuisette Trappe

18

(25)

Annexe 2

Distribution annuelle des classes de taille des éperlans mâles et femelles capturés à l’épuisette et à la trappe sur la rivière Fouquette

de 2000 à 2002

Classe de longueur à la fourche des éperlans arc-en-ciel capturé à l’épuisette en 2000

0 5 10 15 20 25 30

90 110 130 150 170 190 210 230 250 270

Classe de taille (mm; borne inférieure)

Fréquence relative (%) Femelle (n = 218)

Mâle (n = 871)

Classe de longueur à la fourche des éperlans arc-en-ciel capturés à la trappe en 2000

0 5 10 15 20 25 30

90 110 130 150 170 190 210 230 250 270

Classe de taille (mm; borne inférieure)

Fréquence relative (%)

Femelle (n = 67) Mâle (n = 109)

19

(26)

Classe de longueur à la fourche des éperlans arc-en-ciel capturés à l’épuisette en 2001

0 2 4 6 8 10 12 14 16

90 110 130 150 170 190 210 230 250 270

Classe de taille (mm; borne inférieure)

Fréquence relative (%)

Femelle (n = 347) Mâle (n = 937)

Classe de longueur à la fourche des éperlans arc-en-ciel capturés à la trappe en 2001

0 2 4 6 8 10 12 14 16

90 110 130 150 170 190 210 230 250 270

Classe de taille (mm; borne inférieure)

Fréquence relative (%)

Femelle (n = 229) Mâle (n = 459)

20

(27)

Classe de longueur à la fourche des éperlans arc-en-ciel capturés à l’épuisette en 2002

0 2 4 6 8 10 12 14 16

90 110 130 150 170 190 210 230 250 270

Classe de taille (mm; borne inférieure)

Fréquence relative (%) Femelle (n = 92)

Mâle (n = 336)

Classe de longueur à la fourche des éperlans arc-en-ciel capturé à la trappe en 2002

0 2 4 6 8 10 12 14 16

90 110 130 150 170 190 210 230 250 270

Classe de taille (mm; borne inférieure)

Fréquence relative (%)

Femelle (n = 129) Mâle (n = 346)

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