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Plan de gestion de la pêche Comité scientifique conjoint

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(1)

Avis scientifique 87/4

Plan de gestion de la pêche Comité scientifique conjoint

AVIS SCIENTIFIQUE SUR L'EXPLOITATION DES POPULATIONS D'ÉCREVISSES DU LAC SAINT—PIERRE

ET DU FLEUVE SAINT—LAURENT

par

Brigitte Portelance

avec la collaboration de

P. Dumont, P. Lamoureux Y. Mailhot et C. Pomerleau

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

Avril 1987

(2)

TABLE DES MATIÈRES

Page

RÉSUMÉ

ABSTRACT ii

1. INTRODUCTION 1

2. ÉTAT

DE LA SITUATION 1

2.1 Données d'exploitation 1

2.2 Données de pêche expérimentale 2

2.3 Données biologiques 4

2.4 Rentabilité de la pêche au casier 4

3. CONCLUSION 6

4. RECOMMANDATIONS 7

LISTE DES RÉFÉRENCES 8

TABLEAUX 9

1. Captures d'écrevisses (kg) au lac Saint-Pierre (pêche accessoi-

re au verveux) 9

2. Captures d'écrevisses au verveux (kg) dans le fleuve Saint-Lau- rent, sur la rive sud, entre Bécancour et Lotbinière d'après

le rapport de pêche MAPA 10

3. Captures d'écrevisses (nombre d'écrevisses/casier/ 2 jours de pêche) en 1985 dans le lac Saint-Pierre (A) en 1986,' dans le lac Saint-Pierre et le fleuve Saint-Laurent (B) et dans deux

rivières tributaires du lac Saint-Pierre 11

4. Succès de pêche (nombre d'écrevisses/casier/2 jours) pour dif-

férents secteurs de pêche du lac Saint-Pierre (1984) 12 5. Proportion d'Orconectes virilis dans les captures au verveux

(v) et aux casiers (c) 13

5. Pourcentage de mâles chez les écrevisses Orconectes virilis et Orconectes limosus dans les captures commerciales au verveux

et dans les casiers (c) 14

7. Longueur moyenne du céphalothorax des écrevisses Orconectes li-

mosus dans les captures au verveux et au casier (c) 15 8. Longueur moyenne du céphalothorax (mm) des écrevisses Orconec-

tes virilis dans les captures au verveux et aux casiers 16

FIGURES 17

1. Distribution mensuelle des captures d'écrevisses dans les ver-

veux au lac Saint-Pierre en 1983, 1985 et 1986 17 2. Distributions de fréquence de taille des écrevisses capturées

au casier (A à D) à Baieville (A et B) et Saint-Pierre-Les- Beckets (C et D) et au verveux (E et F) à Saint-Pierre-Les-

Beckets également en septembre 1986 18

(3)

RÉSUMÉ

En 1986, les captures accidentelles d'écrevisses par la pêche commerciale se chiffraient à 6,2 tonnes au lac Saint-Pierre et à 2,5 tonnes dans le fleuve Saint-Laurent. Les captures sont nettement en deçà de la récolte potentielle estimée; il n'y a donc pas de problème d'exploitation anticipé pour ces popula- tions.

La proportion relative des deux espèces'Orconectes virilis et O. limosus dans les captures montre d'importantes variations au cours de la saison de pêche. Les femelles de ces deux espèces sont nettement moins abondantes que les mâles dans les captures.

L'efficacité de divers casiers à écrevisses a été étudiée dans différents types d'habitat. Les résultats préliminaires relèvent des taux de capture généralement inférieures à 12 écrevisses/casier/2 jours.

Finalement, des recommandations sont formulées concernant la gestion de la pêche à l'écrevisse dans le système Saint-Laurent.

(4)

ABSTRACT

The crayfish bycatches of the commercial fishing in lake Saint-Pierre and Saint-Lawrence river reached respectively 6,2 tons and 2,5 tons in 1986.

The catches are low compared to the fishing potential estimated; therefore, there is no exploitation problem anticipated in these populations.

The relative proportion of the two species, Orconectes virilis and O.

limosus in the catch shows important variations during the fishing season.

The females of the two species are clearly' less abundant than males in the catch.

The efficiency of several kinds of crayfish traps was studied in different habitats. Preliminary results indicate catch rates generally inferior to 12 crayfish/traps/2 days.

There are also on hand some recommendations about the crayfishing manage- ment in Saint-Lawrence system.

i

(5)

1. INTRODUCTION

Les récents travaux de recherche sur les populations d'écrevisses du lac Saint-Pierre (Baribeau et Tessier, 1982; Baribeau et Couture, 1983; Roy, Savignac et Couture, 1984) ont permis d'élaborer un premier plan de pêche aux écrevisses en 1985. Les plans de pêche produits en 1985 et 1986 auto- risaient la capture de 50 tonnes d'écrevisses dont 10 tonnes à titre de captures accidentelles dans les verveux et 40 tonnes à l'aide d'engins spécifiques non définis. En pratique, aucun pêcheur du lac Saint-Pierre ne disposait des engins pour se prévaloir de ce quota.

Considérant les perspectives intéressantes que démontrait cette exploita- tion (existence de marchés, prix élevés), le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (M.A.P.A.) décidait de fournir une aide technique à l'Association des pêcheurs commerciaux du lac Saint- Pierre dans le but de développer une pêche spécifique à l'écrevisse.

En 1985-1986, cette association recrutait, parmi ses membres, des volon- taires pour faire l'essai de casiers fournis par le M.A.P.A. En 1986, le M.A.P.A. effectuait une pêche comparative avec plusieurs types de ca- siers dans le but d'évaluer leur efficacité relative en milieux lacustre et fluvial. De plus, des données biologiques courantes (espèce, sexe, longueur, poids) ont été prélevées à même les captures d'écrevisses au casier et au verveux.

2. ÉTAT DE LA SITUATION

2.1 Données d'exploitation

Le système de rapport de pêche instauré par le M.A.P.A. en 1985 permet d'évaluer les captures annuelles des pêcheurs commerciaux pour chaque espèce pêchée. L'écrevisse est une capture accessoire de la pêche au verveux visant la Perchaude (Perca flavescens), la Barbotte brune (Iota- _ lurus nebulosus) et l'Anguille d'Amérique (Anguilla'rostrata). Les captu- res d'écrevisses au lac Saint-Pierre étaient de l'ordre de 7,8 tonnes en 1983 et de 6,2 tonnes en 1986 (tableau 1). Les captures de 3,4 tonnes en 1985 sont sous-évaluées parce que le taux de réponse au rapport de pêche a été faible lors de sa première année d'implantation. La différen-

(6)

ce entre le niveau de capture de 1986 par rapport à 1983 (1,6 tonne) ré- sulte d'une baisse des captures sur la rive nord. Les captures sont pas- sées de 3,3 tonnes, soit 43,8% de la capture totale à 0,3 tonne (4,9%) en 1986. Selon les pêcheurs, cette baisse résulterait du fait que le niveau de l'eau est demeuré élevé tout au long de l'année. Ceci n'aurait toutefois pas affecté les captures sur la rive sud qui ont atteint 5,9 tonnes en 1986 comparativement à 4,5 tonnes en 1983.

Le pourcentage de commercialisation des captures d'écrevisses n'était que de 33,5% en 1983 (Roy, 1984). C'était la première année oû les pê- cheurs étaient autorisés â vendre l'écrevisse et cela à compter du 15 juin seulement. En 1986, ce pourcentage a atteint 74,7%. En fait, les écrevisses sont rejetées lorsque leur abondance est trop faible pour per- mettre un volume de vente intéressant.

La distribution saisonnière des captures est décrite à la figure 1. Les écrevisses sont presque absentes des verveux en avril alors que l'effort de pêche est élevé (Mailhot et al.,en préparation). Les captures augmen- tent graduellement au cours des mois de mai et juin. Il, y a ensuite une baisse des captures au cours de l'été; elle se produit entre juillet et septembre, dépendamment des années. Les captures augmentent à nouveau â l'automne, pour diminuer ensuite simultanément à la réduction de l'ef- fort de pêche de fin de saison.

L'écrevisse est aussi capturée au verveux dans le fleuve Saint-Laurent entre Gentilly et Lotbinière (tableau 2). Les données de 1985 sont très peu fiables, le taux de réponse au rapport de pêche ayant été faible.

En 1986, ce taux s'élève à 94% et les capture enregistrées sont d'environ 2,5 tonnes.

2.2 Données de pêche expérimentale

Les résultats des pêches expérimentales de 1985 et 1986 sont présentés au tableau 3. En 1985, les rendements étaient faibles (1,0 â 2,8 écrevis- ses/casier/2 jours) sauf en août à Nicolet et en octobre à Maskinongé.

(7)

En 1986, pour un effort de pêche limité à 3 casiers mouillés â 3 reprises, les rendements étaient élevés dans le fleuve Saint-Laurent, en mai, avec une moyenne de 57,2 écrevisses/casier/2 jours. Ils étaient comparative- ment plus faibles en juin et septembre dans le lac Saint-Pierre et ce;

particulièrement dans la baie de Maskinongé. En fin de saison de pêche, les rendements étaient très faibles dans la rivière Nicolet, sauf dans la partie adjacente au lac Saint-Pierre. Plus tôt, les rendements s'avé- raient meilleurs dans le chenal Tardif (rivière Saint-François).

Les rendements de pêche expérimentale he constituent pas un bon indice de l'abondance des écrevisSes dans les cours d'eau pêchés puisque dans la majorité des cas, l'objectif de la pêche était d'évaluer l'efficacité des casiers. Il n'y a eu que peu d'efforts consacrés au choix des sites de pêche. Il s'agissait seulement de trouver un site où la densité d'é- crevisses permettait la comparaison des rendements.

Les résultats de la pêche au printemps sont très élevés dans le fleuve Saint-Laurent, mais malheureusement tous les secteurs n'ont pu être pêchés à ce moment. Au lac Saint-Pierre, les casiers ont été, fournis aux pê- cheurs au moment où les rendements étaient les plus faibles dans les ver- veux en été et en nombre insuffisant pour susciter un grand effort de pêche. De plus, la pêche en rivière n'a pu être autorisée qu'à la toute fin de la saison de pêche. Tous ces facteurs ont limité la quantité d'in- formations disponibles.

Les essais comparés de casiers en 1986 ont montré que les casiers utilisés en 1985 étaient d'efficacité moindre (Portelance, en préparation). Les rendements de pêche au casier obtenus en 1983 par Savignac et Couture (1984) sont généralement plus faibles que ceux présentés au tableau 1, avec des moyennes de 0,7 à 1,4 écrevisses/caSier/2 jours (tableau 4).

Les rendements obtenus dans la baie de Maskinongé sont toutefois similai- res. On peut cependant présumer que l'abondance des écrevisses était supérieure en 1983 sur la base des données d'exploitation de la pêche au verveux .(tableau 1). Les casiers utilisés en 1983 n'ont pas fait l'ob- jet d'essais comparatifs avec ceux utilisés en 1985-1986. La différence entre les rendements de 1986 et ceux de 1983 résulte peut-être du fait que seuls les résultats obtenus des casiers les plus efficaces ont été

-3-

(8)

retenus dans la présente étude.

2.3 Données biologiques

Deux espèces d'écrevisses sont présentes dans les captures: Orconectes limosus et 0. virilis. Les proportions relatives de chacune des deux espèces sont très variables (tableau 5). Sur la base de ces données, aucune des deux espèces n'apparaît dominante.

Les sexes sont rarement représentés en proportion égale dans les captures (tableau 6). Les mâles sont largement majoritaires au printemps et à l'automne. Les seuls échantillons où les femelles sont majoritaires pro- viennent des captures de juillet, août et septembre. Le phénomène est simultané chez les deux espèces (Roy, 1984). Cette disproportion des sexes dans les captures a été signalée chez Orconectes virilis (Momot et Gowing, 1977). Les femelles sont donc moins vulnérables à l'exploita- tion que les mâles, particulièrement au moment où elles portent leurs oeufs (mai et juin).

La longueur moyenne des écrevisses dans les verveux varie peu au cours de la saison, du moins pour les années où les données sont disponibles (tableaux 7 et 8). Il y a une légère ,baisse graduelle de la longueur moyenne en 1983 chez les deux espèces. L'évolution saisonnière de la taille moyenne est le reflet du remplacement des individus plus âgés par des nouvelles recrues.

La longueur moyenne des écrevisses capturées au casier est plus faible comparativement au verveux spécialement pour Orconectes limosus (figure 2). Ceci résulte de la capture de petits individus dans certains casiers dont le maillage était trop fin. Les verveux capturent proportionnelle- ment plus de gros individus (50 mm et plus) que les casiers (figure 2).

La Sélectivité des casiers devra faire l'objet de travaux supplémentaires ultérieurement. -

2.4 Rentabilité de la pêche au casier

D'un point de vue commercial, pour que cette exploitation soit rentable,

(9)

il faut qu'un pêcheur possède un bon nombre de casiers. Les permis expé- rimentaux de 1986, autorisant l'utilisation de 20 casiers, étaient nette- ment insuffisants pour stimuler le développement de l'exploitation. En Californie, par exemple, les pêcheurs commerciaux de la rivière Sacramento possèdent en moyenne 194 casiers chacun (McGriff, 1981).

Voici un estimé du nombre de casiers nécessaires à la capture de 40 tonnes d'écrevisses (contingent de 1986 au lac Saint-Pierre) en fonction de dif- férents niveaux de capture (en assumant que le poids moyen d'une écrevisse est de 35 g et que la pêche est constante pendant 6 mois):

Rendements moyens:

Nombre d'écrevisses casier/2 jours

Nombre de casiers nécessaires

Nombre de casiers par pêcheur (+42)

1,0 12 490 297

2,5 4 996 119

5,0 2 498 59

10,0 1 249 30

Compte tenu des rendements présentés précédemment (tableau 3) qui sont généralement inférieurs h 5 écrevisses/casier/2 jours, il appert qu'il faudrait plus de 60 casiers par pêcheur pour pouvoir capturer le quota avec un effort de pêche soutenu pendant 6 mois, ceci dans l'hypothèse où les 42 pêcheurs se prévalent tous de casiers, ce qui paraît improbable.

En 'effet, les pêcheurs ne seront tentés d'investir temps et argent que dans la mesure où cette exploitation apparaît intéressante économiquement.

Voici un résumé du rendement théorique (en kg/semaine) en fonction du nombre de casiers par pêcheur et de différents niveaux théoriques de cap- ture:

-5-

(10)

Rendements (kg/semaine)

Rendements moyens:

écrevisses/casier/ 297 119 59 30

2 jours casiers casiers casiers casiers

1,0 29 12 6 3

2,5 74 30 14 7

5,0 150 .59 29 15

10,0 300 118 58 30

Compte tenu du prix des casiers et des coûts d'opération, il faudrait sans doute un minimum de 119 casiers pour rentabiliser cette exploitation avec un rendement moyen de 2,5 écrevisses/casier/2 jours. Avec des rende- ments inférieurs, il en faudrait plutôt 297.

3. CONCLUSION

Les travaux récents réalisés par le M.A.P.A. concernant les populations d'écrevisses avaient un caractère exploratoire et visaient principalement l'évaluation de l'efficacité de' différents engins et méthodes de pêche commerciale en vue du développement de la pêche. L'état des connaissances sur l'abondance des populations n'a donc pas progressé depuis la réalisa- tion des premiers travaux sur le sujet au début des années 1980.

La récolte actuelle (<10 t) est bien en deçà. de ,la récolte potentielle (50 t) avancée de façon prudente par Baribeau et Couture _(1983). Il n'y a donc pas de problème d'exploitation anticipé chez ces espèces, d'autant

-6-

(11)

plus que la vulnérabilité moindre des femelles protège dans une certaine mesure le potentiel de reproduction.

Par ailleurs, la présence d'O. limosus n'est pas aussi récente que le lais- saient croire les informations disponibles en 1983. L'examen des collec- tions de la Direction régionale de Québec (M.L.C.P.) a révélé la présence

d'O. limosus depuis plusieurs années dans le fleuve Saint-Laurent.

Enfin, l'analyse des données d'exploitation et de la pêche expérimentale au casier permet d'émettre certaines recommandations quant h l'élaboration des modalités de la pêche aux écrevisses en 1986-1987.

4. RECOMMANDATIONS

1) Permettre l'augmentation de l'effort de pêche commerciale â des fins de recherche avec au moins un suivi adéquat des rendements;

2) Autoriser l'utilisation potentielle du nombre de casiers suivant selon les territoires concernés:

- Lac Saint-Pierre 2 000 casiers - Fleuve Saint-Laurent

(entre Trois-Rivières

et Portneuf) 600 casiers

- Fleuve Saint-Laurent (entre Portneuf et la

pointe est de Pile

d'Orléans) 600 casiers

- Lac Saint-Louis 200 casiers

3) Autoriser, sans contingent, la pêche commerciale aux écrevisses avec les engins de pêche destinés à d'autres espèces (captures accidentel- les).

4) Produire annuellement un rapport d'étape concernant les rendements, et, éventuellement, les informations de nature biologique.

-7-

(12)

LISTE DES RÉFÉRENCES

Baribeau, L. et C. Tessier. 1982. Exploitation commerciale d'écrevisses (Deca- poda astacidae) du lac Saint-Pierre. Québec, ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploi- tation de la faune, Trois-Rivières, 49 p.

Baribeau, L. et R. Couture. 1983. Le suivi des populations d'écrevisses du lac Saint-Pierre exploitées commercialement. Québec, ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Trois-Rivières, 35 p.

Mailhot,Y., F. Axelsen, P. Dumont, H. Fournier, P. Fournier, P. Lamoureux, C. Pomerleau et B. Portelance. 1987. Avis scientifique sur le statut de la population de perchaudes du lac Saint-Pierre. En préparation.

McGriff,P. 1981. The commercial fishery for Pacifastacus leniusculus (pana) in the Sacramento-San Joaquin delta. In: Goldman, C.R. (ed.). 1981.

Freshwater Crayfish V, p. 403-417.

Monot,W.T. et H. Gowing, 1977. Results of an experimental fishery on the cray- fish (Orconectes virilis). 3. Fish. Res. Board, Can., 34:2256-2266.

Roy, C. 1984. Biologie, abondance et exploitation des écrevisses par les pê- cheurs commerciaux du lac' Saint-Pierre en 1983. Québec, ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Trois-Rivières, 30 p.

Savignac, R. et R. Couture. 1984. Potentiels d'exploitation des populations d'écrevisses du lac Saint-Pierre. Québec, ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, Service de l'aménagement et de l'exploitation de la faune, Trois-Rivières, 30 p.

(13)

Tableau 1: Captures d'écrevisses (kg) au lac Saint-Pierre (pêche accessoire au verveux)

19831 2

1985 19863

Captures (kg) % commercialisées Captures (kg) Captures (kg) % commercialisées

AVRIL - - 187 8,3

MAI 95 0 136 1 597 74,6

JUIN 950 18,3 742 1 849 79,9

JUILLET 1 506 31,0 635 1 045 68,3

AOÛT 773 38,1 362 494 73,5

SEPTEMBRE 759 40,5 1 432 656 68,9

OCTOBRE 2 296 45.2 613 343 77,0

NOVEMBRE 1 433 23,8 77 17 66,7

TOTAL: 7 812 33,5 3 997 6 188 74.7

RIVE SUD 4 468 2 450 5 885

t57,2%) (61,3%) (95,1%)

RIVE NORD 3 344 1 547 303

(42,8%) (38,7%) (4,9%)

1: Données triées de Roy (1984). Les captures ont été estimées en multipliant le succès de pêche moyen par région par l'effort de pêche total correspondant.

2: Données du rapport de pêche MAPA extrapoléespour 42 pêcheurs. Le taux de réponse est passé de 29% en début de saison ê 85%

en fin de saison.

3: Données du rapport de pêche MAPA sans extrapolation (taux de réponse de près de 100%).

(14)

cp

Tableau 2: Captures d'écrevisses au verveux (kg) dans le fleuve Saint-Laurent, sur la rive sud, entre Bécancour et Lotbinière, d'après le rapport de pêche MAPA.

1985* 1986

Captures (kg) Captures (kg) % conservées

AVRIL 166 84,3

MAI • 66 528 84,3

JUIN 37 543 94,3

JUILLET - 325 78,2

AOÛT 17 321 91,6

SEPTEMBRE 129 460 78,0

OCTOBRE 63 119 100,0

NOVEMBRE - 5 100,0

TOTAL: 312 2 467 86,3

* Données partielles

(15)

TABLEAU 3: Captures d'écrevisses (nombre d'écrevisses/casier/2 jours de pêche en 1985 dans le lac Saint-Pierre (a); en 1986, dans le lac Saint-Pierre et le fleuve Saint-Laurent (b) et dans deux rivières tribu- taires du lac Saint-Pierre (c). Le chiffre entre parenthèses indique le nombre (n) de levée de casier.

(A) Nicolet Maskinongé

juillet 2,8 (12) 2,0 (12)

..

août 12,0 (18) -

septembre 1,0 (5)

octobre - 7,9 (7)

(B) Fleuve Saint-Laurent Lac Saint-Pierre

(Gentilly, Les Beckets) (Nicolet-Baieville) Maskinongé

mai 57,2 (9)*

juin 12,2 (8)* 2,5 (31)* 0,5 (18)*

juillet

septembre 5,2 (24)* 2,6 (20)* 0,8 (62)

(C) Rivière Nicolet Chenal Tardif - Riv. Saint-François

Amont de la marina Aval de le marina

20 sept. 4,4 (42)*

3 oct.

22 oct. 0,28 (64) 4,0 (24) 1,75 (304)**

6 nov.

*: Rendements de le pèche comparative. Seules les captures des casiers cylindriques les plus efficaces ont été retenus.

**: Estimé approximatif d'après des captures totales obtenues de plusieurs types de casiers.

-11-

(16)

0,8 écrevisses/casier/2 jours Moyenne générale

Tableau 4: Succès de pêche (nombre d'écrevisses/casier/2 jours) pour différents secteurs de pêche au lac Saint-Pierre.

Extrait de Savignac et Couture (1984).

Dates

27 mai - 1 juin 3 - 9 juin

20 - 22 juin 27 - 30 juin

25 - 27 juillet 2 - 5 août

29 - 31 août 2 - 6 septembre

6 - 11 octobre 11 - 13 octobre

Moyenne

Baleville Yamachiche Louiseville

Près du chenal Bouée S79

Baie Maskinongé

0,4 0.3 1.0 0,3 0,5

0,3 0,1 0,4 0,3 0,4

0.2 0,2 0.2 0,2 1.7

0,3 0.1 1,1 2,7

2,6 2,1 2.1 2,0 1,9

0.8 0,7 1,0 0,7 1,4

r

(17)

1,1

Tableau 5: Proportion d'Orconectes virilis dans les captures au verveux (v) et aux casiers (c). Sauf indication contraire, toutes les captures proviennent des verveux

LAC SAINT-PIERRE, RIVE SUD FLEUVE SAINT-LAURENT (GENTILLY, LES BECQUETS)

CHENAL TARDIF

1983* 1985 1986 1986 1986

AVRIL 32,6%

MAI 60,6%

JUIN 27,3% 6,6%

JUILLET 33,9%

AOÛT 68,0% 61,5%

SEPTEMBRE 59,3% 61,0% 70,2% 86,0% (vi-c)

OCTOBRE 28,4% 7,9% 70,32%

NOVEMBRE 22,0% 35,8%

* Extrait de Roy (1984)

(18)

Tableau 6: Pourcentage de mêles chez Ies écrevisses Orconectes virilis et Orconectes limosus dans les captures commerciales au verveux et dans les casiers (s).

1983*

LAC SAINT-PIERRE 1985 1986

FLEUVE SAINT-LAURENT (GENTILLY-LES BECQUETS)

CHENAL TARDIF

AVRIL - - 67,4%

MAI 58,3% - 54,8%

JUIN' 56,7% - 82.8%

JUILLET 29,0%

AOÛT 54,1% 11,1%

SEPTEMBRE 66.8% 40,0% 72,4% 60,1%

84,4% (c)

OCTOBRE 68,7% 79,2% 49,2%

NOVEMBRE 67,2% 56,5%

* Données tirées-de Roy (1984)

(19)

TABLEAU 7: Longueur moyenne du céphalothorax des écrevisses Orconectes limosus dans les captures au verveux et au casier (c). Sauf in- dication contraire, toutes les captures proviennent des verveux.

LAC SAINT-PIERRE, RIVE SUD FLEUVE SAINT-LAURENT (GENTILLY, LES BECQUETS)

CHENAL TARDIF

1983* 1985 1986 1986 1986

(mm) (mm) (mm) (mm) (mm)

AVRIL - - - 48,7 -

MAI - - - 46,5 -

JUIN 50,2 46,3

JUILLET 49,8 - - -

AOÛT 48,1 51,7 - -

SEPTEMBRE 49,0 48,3 32,9 (c) 49,0

34,6 (c)

OCTOBRE 48,0 50,3 - - 49,2 (c)

NOVEMBRE 46,8 50,4 -

* Données tirées de Roy (1984)

(20)

Tableau 8: Longueur moyenne du céphalothorax (mm) des écrevisses Orconectes virilis dans les captures au verveux et aux casiers, Sauf indication contraire, toutes les captures proviennent des verveux,

LAC SAINT-PIERRE, RIVE SUD FLEUVE SAINT-LAURENT

(GENTILLY, LES BECQUETS)

CHENAL TARDIF

1983* 1985 1986 1986 1986

(mm) (mm) (mm) (mm) (mm)

AVRIL - - 44,9

MAI - - 40,1

JUIN 49,4 43,7

JUILLET 47,1

AOOT . 47,3 49,6

SEPTEMBRE 47,7 48,1 43,2 (c) 47,2

OCTOBRE 46,3 50,0 43,8 (c)

NOVEMBRE 45,9 49,5

4 Données tirées de Roy (1984)

(21)

9 PP9P ï; FI H 't? r a

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Figure 1: Distribution mensuelle des captures d'écrevisses dans les verveux au lac Saint-Pierre en 1983, 1985 et 1986. X rIES CAPTci nEs nEs e.".r-r 1,1 RES nEs cArru REs

(22)

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Longueur du céphalothorax (mm)

Figure 2: Distributions de fréquence de taille des écrevisses capturées au casier' (A a D) e Baieville (A et B) et Saint-Pierre-Les-Becquets (C et D) et

au verveux (E et F) à Saint-Pierre-Les-Becquets également en septembre 1986. A drOite: Orconectsvirilts. à gauche Orconectes 1inosus,

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