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LE COUP FOURRE PERSONNAGES : Le commandant Le Sergent FOOLISHING Les soldats : TOMOROUZ, SMARZ, GALLUBLEZ L éclaireur indien: CLEVER BISON

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Academic year: 2022

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(1)

PERSONNAGES :

Le commandant

Le Sergent FOOLISHING Les soldats :

TOMOROUZ, SMARZ, GALLUBLEZ L’éclaireur indien: CLEVER BISON

Les Cheyennes :

PLUME D’ARGENT, ECLAIR TERRIBLE Les jeunes recrues:

KURLTON, HOLLIGAN, SMITH.

Les Sious :

SITTING BULL, ELAN NOIR, PIED DANSANT, RENARD AGILE, ŒIL PERCANT, NUAGE BLANC

Les personnages peuvent être doublés : Les Cheyennes figurants seront les Sious.

RAYON(Renard) ARBRE( oeil) BUEE(commandant)

NUAGE ( Fleur) : seul rôle qui doit être féminin, les autres peuvent être joués soit par des garçons, soit par des filles qui jouent des rôles de garçons..

(2)

Scène 1: Le Commandant et le Sergent Foolishing

Commandant: Sergent FOOLISHING au rapport!

Sergent FOOLISHING! ... FOOL….ING!!!!

FOOLISHING: OUAIS , voilà!

CO: Sergent Foolishing, on ne dit pas OUAIS à son commandant. Gaaarde à vous!

(il l’examine)

FOOLISHING: Vous m’avez fait appeler mon Commandant?

CO: Il y a plus d’une heure, Sergent! Si la vie de ce fort dépendait de votre rapidité à répondre lorsqu’on a besoin de vous, nous serions tous morts depuis longtemps.

FOOLISHING: Mais…. mon commandant!

CO: Suffit! Vous êtes un incapable, un bon à rien, un médiocre, un imbécile, une nullité, un zéro! Savez-vous ce que veut dire votre nom en anglais ? Bien sûr que non ! Je ne sais pas pourquoi je pose des questions pareilles !

FOOLISHING: Mais mon commandant!

CO: Un inactif, un désœuvré, un oisif, un apathique FOOLISHING: Un quoi?

CO: Un endormi, un mou, un indolent, un paresseux, un inachevé BOU BOU BOU que je suis malheureux!(il pleure dans les bras du sergent)

FOOLISHING: Là, ce n’est rien mon commandant, là, tout doux


« Fais dodo mon cocomandant
 Fais dodo tu as ton pet’it Fool»

CO: (cri d’horreur) Ah Foolishing! (se reprenant):Gaaaarde à vous!.

Nous sommes en plein territoire indien et je voudrais que vous me compreniez bien Sergent. Il m’arrive aujourd’hui un grand malheur.... Je me vois dans l’obligation de vous confier une mission!

FOOLISHING: Euh... à vos ordres.

CO : Qu’est-ce que c’est que cette tenue ? FOOLISHING : Mais mon commandant.

CO : Gaaaaarde à vous ! FOOLISHING : Mais mon co…

(3)

CO : Silence !!!! Chemise débrayée, veste déboutonnée, chaussures crasseuses. Non d’une pipe sans tabac, vous vous croyez où, au club Med ?

Nous ne sommes pas en vacances ici, nous sommes des soldats, des soldats d’Amérique et qui dit soldats dit ordre, discipline, méthode, règlement, logique, technique, code d’honneur, cohérence, autorité, puissance, domination, empire, souveraineté, pouvoir, prestige, gloire, fan-club, la télé, le cinéma. ( danse avec Foolishing qui lui baise la main).

Gaaarde à vous !

Vous allez vous rendre, avec quelques hommes, aux montagnes du serpent à deux pattes... euh non à deux têtes. Ah je suis contrarié de vous confier cette mission, mais il n’y a pas d’autre solution.

Ecoutez-moi bien attentivement, là, droit dans les yeux. Ouvrez bien vous esgourdes.

FOOLISHING: Oui, chef.

CO: Arrivé aux montagnes du serpent à deux têtes, vous rencontrerez une demi- douzaine de jeunes recrues. Vous me suivez?

FOOLISHING: Oui, chef! (il le suit)

CO: Votre tâche consistera à les ramener, ici, saines et sauves! Vous m’avez compris, SAINES ET SAUVES!

FOOLISHING: Ça me paraît simple, mon commandant.

CO: Le malheur avec vous, c’est que tout vous paraît simple FOOLISHING: Quand devons-nous partir mon Commandant?

CO: Sur le champs! Il faut que vous les ayez rejoints avant la nuit.

Ah encore une chose, sergent; ces jeunes gens n’ont jamais combattu, la plus part d’entre eux n’ont jamais vu un indien. Sur le chemin du retour, tâchez d’en faire des hommes. Je voudrais qu’ils ne soient pas trop dépaysés en arrivant ici.

FOOLISHING: Comptez sur moi, mon commandant.

CO: Hélas!!!

(4)

SCENE 2: FOOLISHING, TOMOROUZ, SMARZ, GALLUBLEZ, CLEVER BISON

FOOLISHING: TOMOROUZ! SMARTZ! GALLUBLEZ! CLEVER BISON!

Ca y est les gars, le Com m’a confié une mission!

TOMOROUZ: Nooon! il ose encore!

FOOLISHING: Que voulez-vous dire caporal Tomorouz?

TOMOROUZ: Qu’on va encore avoir des tas d’ennuis! Cette mission, c’est quoi au juste?

FOOLISHING: Un truc simple.

SMARZ et GALLUBLEZ: Comme d’habitude!

SMARZ: Et ça finit toujours mal!

GALLUBLEZ: Mal, très mal!

FOOLISHING: Cette fois, pas possible que ça tourne mal.

TOMOROUZ: Alors, c’est quoi cette mission?

FOOLISHING: On va chercher de jeunes recrues dans les montagnes du serpent à deux têtes et on les ramène ici.

SMARZ ET GALLUBLEZ: Et c’est tout?

FOOLISHING: C’est tout.

TOMOROUZ : Ouais, mais c’est en plein territoire indien; c’est sur ces montagnes qu’ils enterrent leurs morts c ‘est un lieu sacré.

FOOLISHING: Mais on ne les touchera pas leurs montagnes, on reste juste à côté, devant; on ne mettra pas un pied dessus.

SMARZ ET GALLUBLEZ (sauf Tomorouz)OK on part avec vous.

Foolishing regarde Tomorouz pour le convaincre:

TOMOROUZ: D’accord, ça me parait assez tranquille comme mission, mais pas de zèle comme la dernière fois, OK!

FOOLISHING: Le commandant m’a dit qu’en chemin, il fallait en faire des hommes, des ours, des soldats quoi!... Et pour cela, croyez-moi, les gars, j’ai mon idée.

(Tomorouz s’enfuit)

FOOLISHING: Tomorouz! Revenez ou je vous transforme en gruyère! Vous n’avez pas honte de vouloir déserter comme ça pour un oui pour un non?

TOMOROUZ: Je ne déserte pas ; je fuis vos idées bêtes , ridicules et stupides!

FOOLISHING: Mais, sacrée tête de mule; puisque je vous répète que c’est tout simple. C’est Clever Bison qui va faire la plus grosse partie du boulot.

TOMOROUZ: Vous en voulez à notre éclaireur à présent, chef?

FOOLISHING: Ecoutez les gars, vous me connaissez bien, on en a fait pas mal de missions ensemble

TOMOROUZ: C’est bien pour ça que je préfère tomber malade

FOOLISHING retourner dans sa tribu pour bla, bla, bla bla ...(à l’oreille). Hein qu’est-ce que vous en pensez?

(5)

Tomorouz est ébahi!!

FOOLISHING (le secouant):Tomorouz, mon petit, répondez!

TOMOROUZ: Ca m’a l’air génial, c’est génial... c’est ça qui m’inquiète!

FOOLISHING: (il leur parle à l’oreille):Ecoutez les gars.

SMARZ: Pour une fois, sergent, je crois qu’on peut vous faire confiance.

Entrée Clever Bison.

BISON : Hugh, mon frère Isidore.

FOOLISHING : Hugh, Clever Bison , j’ai besoin de ton aide

BISON : Parle sans tourner 7 fois la langue dans ta bouche, je t’écoute.

FOOLISHING : Voilà, il faut que….Parle à l’oreille de Clever Bison qui acquiesce GALLUBLEZ.: Pensez-vous qu’il n’y a vraiment rien à craindre?

SMARZ: Ecoute Gallublez, je sais que chaque fois qu’on a fait confiance au sergent, on s’est retrouvés dans la mouise! toutes les missions ont foiré; mais là je crois sincèrement, je crois que (à voix basse et craintive):on peut lui faire confiance.

GALLUBLEZ: Tu te rappelles la dernière fois, on devait escorter un chariot de colons, pas plus d’une demi-journée de route, on y a mis 10 jours .

SMARZ: Avec ses raccourcis à la noix, on est tombé sur une horde d’indiens

GALLUBLEZ.: On s’en est sorti grâce au commandant qui s’inquiétait de ne pas nous voir arriver.

SMARZ: Et la fois avant, il nous a perdus dans les montagnes, heureusement que Clerver Bison passait par là, sinon on y serait encore!

GALLUBLEZ: Et la fois où on a ....

SMARZ: Tu ne parles pas beaucoup Tomorouz?

TOMOROUZ: Je réfléchis et... plus je réfléchis... plus j’ai des doutes.

SMARZ: Oh si le commandant lui donne cette mission....

FOOLISHING: Alors, c’est bien compris, nous t’attendons là-bas demain à la première heure.

BISON: Ugh! Mon frère Isidore peut compter sur moi.(il sort)

FOOLISHING: Quant à nous, il faudra nous grouiller si nous voulons les rejoindre avant la nuit.

TOMOROUZ : Prenons des vivres et une triple dose de sel pour pouvoir conserver la viande de cheval, si nécessaire , je suis de plus en plus inquiet!

SMARZ : Et le whisky, n’oublions pas le whisky, avec la poussière, on a toujours le gosier sec et une petite rasée ça dessoiffe.

TOMOROUZ: Je suis de plus en plus inquiet !


(6)

SCENE 3: CLEVER BISON , PLUME D’ARGENT, ECLAIR TERRIBLE

PLUME: Clever Bison ! Ugh! Comment vas-tu mon frère?

BISON: Ugh! Plume d’Argent! grand chef des Cheyennes. Isidore a besoin de nous.

PLUME: Les Cheyennes sont les amis du visage pâle au cerveau ramolli. Parle, je t’écoute.

BISON: Voilà, c’est très simple. Il voudrait qu’on lui rende un petit service.

PLUME: Que le Grand Conseil se réunisse. Nous allons entendre ce que tu vas nous proposer.

Plusieurs indiens entrent à la queue leu leu.

ECLAIR: Ugh, Clever Bison ! BISON: Ugh, Eclair Terrible!

Ils s’assoient en cercle. Clever Bison fait de grands gestes.

BISON: Ugh, vous d’accord?

ECLAIR: Yaki-Yaka- Clever Bison !

PLUME : Clever Bison être bizarre. Pas comprendre ton langage des signes.

ECLAIR : Clever Bison a perdu la tête. Le Grand Esprit a frappé. J’ai dit.

Clever Bison a bu eau de feu des blancs qui rend fou.

PLUME Hugh. Eau de feu s’appeler vi, vi viji ECLAIR : Non, être kiki

PLUME : Moi savoir, être visky. Etre boisson de l’esprit du mal.

ECLAIR : Mauvais présage. Perdre la tête avec eau ténébreuse.

PLUME: Pas bon, pas bon du tout. Parle avec les mots de ta bouche, nous t’écoutons.

Langage par signes pas toujours efficaces; parfois toi aller trop vite et signes partent en fumée.

BISON: Mon frère blanc voudrait que vous attaquiez patrouille demain aux premières lueurs de l’aube. Quand la lune aura fini sa course dans le ciel.

ECLAIR: Ugh! Mais ya-ma- oua, Les Cheyennes en paix avec les blancs. Pourquoi emmêlés les cheveux?

BISON: Je sais; mon frère Eclair Terrible a raison.

PLUME : Le 3ème jour de la 5ème lune s’est levé. Que le Grand Manitou et les âmes de nos ancêtres soient témoins. Moi être un grand guerrier et veut lutter contre visages pâles. J’ai dit.

ECLAIR : Paroles de Plume d’Argent, mon frère être douces à mon oreille. Notre peuple a trop souffert. Etre grand guerrier et veut combattre visages pâles. J’ai dit.

PLUME : Eclair terrible doit rester tranquille. Moi être grand chef Plume d ‘Argent et comprends pas bien pourquoi Clever Bison, ami des longs couteaux, veut faire la guerre ?

ECLAIR: Ugh! si guerre reprend; être prêt. Yaka-yaki ya ya ya!

Nom d’un calumet, moi pas savoir où avoir enterré hache de guerre !

(7)

TOUS( en cherchant) : où est la hache de guerre ? où est la hache de guerre ? où est la hache de guerre ?

BISON: Pas si vite, le traité de paix est maintenu. Pas besoin de déterrer la hache de guerre.

ECLAIR: Yaka-ugh; pas compris ugh-yaki-yaka. Eclaire mon esprit.

BISON: Bon, c’est simple. L’attaque être un simulacre! Nous, faire semblant.

ECLAIR: Ah! Dis-nous qui est simulacre, un chef blanc?

BISON : Simulacre n’est pas un chef blanc, simulacre veut dire faire SEMBLANT ; nous, faire semblant attaquer visages pâles.

PLUME: Si moi avoir bien compris, Clever Bison veut que les Cheyennes aident simulacre à faire semblant attaquer patrouille frère blanc Isidore. Que Frère Clever Bison se retire. Le conseil va décider.

sorte de danse en rond, en tapant des pieds:

Yayaké
 Yuyaké
 yayaké
 yuyaké etc....

PLUME: Ugh; frère Clever Bison veut-il venir et recommencer son histoire. Le Grand Conseil ne comprend pas bien ce que frère Blanc Isidore désire!

Clever Bison explique gestuellement et par bruitage en accéléré; à la fin il est épuisé.

PLUME : Ugh d’accord avec Clever Bison . (en sortant) ECLAIR: Ugh, Pas marrant cette histoire là! (en sortant) Ils sortent en simulant le cheval et le bruit du galop

(8)

SCENE 4: FOOLISHING, TOMOROUZ, SMARZ, GALLUBLEZ, KARLTON, HOLLIGAN, SMITH.

FOOLISHING: Ca y est les gars, je pense que les jeunes recrues sont là. Chut, on va bien s’amuser, le commandant a dit d’en faire des soldats, des vrais, comme nous. On va leur faire une surprise. Avançons sans faire de bruit. On va leur faire une de ces trouilles! Hou! C’est rigolo!, Ce que je m’amuse !

SMARZ : Je n’ai pas vu la montagne au serpent à deux têtes, vous êtes sûr sergent qu’on n’est pas en territoire Sioux ?

GALLUBLEZ: Pour sûr qu’on est chez les Sioux Ils avancent lentement:

TOMOROUZ: Ouais, c’est bizarre tout de même; si ils étaient là; on les entendrait parler ou...

FOOLISHING: Silence! Ils ont la trouille, c’est pour ça qu’on ne les entend pas. Ils doivent être morts de peur; le doigt tout blanc, crispé sur la gâchette. Suffira d’un rien...

les soldats surgissent derrière eux

KURLTON: Mains en l’air, et surtout pas un geste!

HOLLIGAN: Hé, ne tirez pas les gars, ils sont des nôtres!

SMITH: La patrouille qui devait venir à notre rencontre sans doute.

HOLLIGAN : Alors les gars, vous vouliez nous épater ? Tomorouz est plié de rire

FOOLISHING: Cessez de rigoler, Tomorouz sinon je vous garantis que votre gros pif va doubler de volume!

SMARZ: On a l’air malin!

GALLUBLEZ: On peut baisser les bras?

HOLLIGAN: C’est dangereux ce que vous avez fait là. Vous auriez pu vous faire descendre.

FOOLISHING: Retenez bien ceci mes gaillards, la balle qui étendra Isidore Foolishing n’est pas encore fondue!

GALLUBLEZ: Qu’est ce qu’il a voulu dire?

SMARZ: On t’expliquera quand on en aura le temps!

FOOLISHING: Quel est l’officier qui commande votre groupe?

KURLTON C’est moi Sergent, Lieutenant Kirlt Kurlton!

FOOLISHING: Ecoutez-moi bien Lieutenant. Loin de moi l’idée de vous donner des ordres, mais la région est infestée d’indiens. Avez-vous déjà vu des indiens?

KURLTON: A vrai dire...

FOOLISHING: Dans ce cas, il vaudrait mieux me faire confiance et vous fier à moi.

KURLTON: Bien , Sergent! Je vous prie d’oublier mon grade et d’agir comme bon vous semblera.

FOOLISHING: Où sont vos chevaux?

KURLTON: Là derrière le chariot.

(9)

FOOLISHING: Le chariot?

KURLTON: Avec 20 fusils à répétition que nous devons remettre à votre garnison. Des armes splendides!

SMITH : 4 mitraillettes, un canon, un bazooka

HOLLIGAN : Un bazooka ? ( il sort son manuscrit de sa poche) : Ah non, ce n’est pas dans cette pièce là le bazooka, c’est dans RAMBO au Vietnam.

TOUS : Ah bon !

FOOLISHING: Si les indiens apprenaient que vous transportez de tels outils, GALLUBLEZ: Ils ne tarderaient pas à nous tomber dessus

SMARZ: Ca peut faire mal, très mal.

TOMOROUZ: Je savais bien que l’on aurait des ennuis!

HOLLIGAN: Mon lieutenant, il y a un tas de feux sur la colline!

FOOLISHING (à part):Diable, Clever Bison a fait drôlement vite.

SMITH: Sacre bleu , les indiens!

KURLTON: Qu’en pensez-vous sergent? A mon avis, il vaudrait mieux se mettre en route de suite...

FOOLISHING: Bath! Ils doivent être qu’une dizaine! Jamais ils n’oseront pas attaquer. Que tout le monde se repose. Nous reprendrons la route après la pause café.

KURLTON: J’admire votre calme, Sergent. Mais êtes-vous bien sûr ...

FOOLISHING: Mon Lieutenant, douteriez-vous d’une expérience de plus de 15 ans de guerres indiennes?

KURLTON: Euh... Bien. Dans le fond vous vous y connaissez mieux que moi.

Danse country des soldats

GALLUBLEZ: Dîtes, Sergent, vous ne trouvez pas étrange le nombre de feux sur la colline?

FOOLISHING: Là je dois dire que Clever Bison a mis le paquet. C’est même plus qu’il n’en faut.

En tout cas, demain, je sens qu’on va bien rigoler!

(10)

SCENE 5 PLUME d’ARGENT, ELAIR TERRIBLE ( entrent en simulant le bruit du galop.).

Plume : Voici la montagne au serpent à deux têtes. Par le Grand Manitou, aucun blanc par ici.

Clever Bison nous mettre dans situation bizarre. Comment faire bataille si visages pâles ne pas être au rendez-vous.

Eclair : Chef blanc Simulacre pas venir, avoir la trouille. Nous être grands guerriers et faire peur (il fait. des grimaces).

Moi, pas aimer chef Simulacre, être fourbe, avoir langue fourchue. Moi préférer retourner à la réserve et boire whisky eau qui rend gai et fait oublier que nous être captifs, parqués comme bêtes féroces.

Plume : Hugh ! Arrête boire eau ténébreuse, ça te rend faible et incapable de comprendre et de raisonner. Simulacre pas être un chef blanc, par le Grand Manitou, Simulacre veut dire faire semblant. Toi être saoul ! Pas digne d’être un grand guerrier.

Eclair : Moi, ne plus être un grand guerrier, ma famille être entièrement tuée par hommes blancs, ma femme, mes deux filles et Petit Buffle, mon fils massacré pendant son sommeil.

Plume : Moi, savoir tout ça, mais les Blancs être de plus en plus nombreux, eux arriver par millier, nous, ne pas pouvoir résister. Il faut vivre comme eux ont décidé sinon mourir. Eclair : Visages pâles avoir la langue fourchue, dire toujours mensonge et Clever Bison nous

mentir aussi. Regarde, hommes blancs pas être là.

Plume : Paroles des visages pâles être difficiles à comprendre car souvent paroles mensongères, tu as raison, mon frère Eclair terrible, mais le sergent Isidore Foolishing être ami avec les Cheyennes, et Clever Bison, ne pas dire des mensonges, être un Indien lui aussi. Et vivre en paix avec les nouveaux occupants de nos terres. Lorsque les premiers hommes blancs sont arrivés, eux être perdus, nos pères leur donner nourriture et couverture pour survivre pendant l’hiver. Ils vivaient en paix, mais d’autres hommes blancs sont arrivés, et ils nous ont pris nos terres, violé nos femmes, enlevé ou tué nos enfants. Ils nous ont apporté les maladies, l’alcool, nous ont affamé. Ils nous ont parqué dans des réserves. Mais un jour meilleur arrivera et nos enfants pourront vivre libres. Maintenant, il faut retrouver le sergent Foolishing. Moi penser que lui avoir des ennuis.

Eclair : Lui, avoir toujours des ennuis.

Plume Moi avoir des doutes. Moi penser que notre ami Foolishing est perdu dans les grandes prairies indiennes. Peut-être lui aller dans territoire Sioux.

Eclair : Les Sioux ? Nos ennemis ? Toi savoir que les Sioux être en guerre avec l’homme blanc et avec nous, les Cheyennes.

( Ils sortent en simulant le bruit du galop)

Noir: musique indienne, les Sioux entrent dans la salle Puis stop musique, le jour se lève.

(11)

SCENE 6: FOOLISHING, TOMOROUZ, SMARZ, GALLUBLEZ, KURLTON, HOLLIGAN, SMITH, SITTING BULL, ELAN NOIR, PIED DANSANT, , RENARD AGILE, ŒIL PERCANT, NUAGE BLANC

SMARZ: Sergent, Sergent; regardez

FOOLISHING: Ca y est ça commence, on va bien s’amuser!

KURLTON: Une bonne dizaine, disiez-vous!

FOOLISHING (à part):Ils sont une centaine. Mais où donc cet imbécile de Clever Bison, où est-il allé chercher tout ça!

KURLTON: Vous nous avez mis dans de beaux draps. Qu’est-ce qu’on va faire maintenant?

FOOLISHING: Du calme, du calme. Ce n’est pas une poignée d’indiens qui va pas nous faire peur.

KURLTON: Une poignée! Vous en avez de bonnes, vous! Ils sont des milliers !

FOOLISHING : Dételez les chevaux, renversez le chariot et abritez-vous derrière. Ne tirez que si je vous en donne l’ordre.

Quand ils chargeront, tirez en l’air! (à part):qu’est-ce que je m’amuse!

KURLTON: Hein? tirez en l’air? Mais vous êtes fou!

FOOLISHING: Là, mon lieutenant, vous me peinez. Si vous n’avez pas confiance...

KURLTON: Ok, ok, j’espère seulement que vous savez ce que vous faites.

les indiens s’avancent vers la scène SMARZ: Attention, ils attaquent!

TOMOROUZ: Eh mais Sergent, ce sont des ...

FOOLISHING: La ferme, Tomorouz! si vous avez peur, allez vous cacher dans le chariot!

Gallublez, Smarz, suivez-moi; nous allons leur en mettre plein la vue à ses bleus!

GALLUBLEZ: OK Sergent!

SMARZ: On vous suit, Sergent… à l’attaque!

FOOLISHING: C’est fou ce qu’on rit!

ils s’avancent vers la salle l’air menaçant

FOOLISHING: Des Sioux! des Sioux! en arrière tout le monde! tirez; mais tirez donc!

(12)

TOMOROUZ: Je savais bien que l’on aurait des ennuis!

FOOLISHING:(le bousculant )toi, la ferme! Pourquoi ce sont les Sioux et pas les Cheyennes comme prévu ?

TOMOROUZ: Parce que vous nous avez pommés une fois de plus.

SMARZ : Pour Sûr, le sergent s’est gouré encore une fois, on est bien en territoire Sioux.

FOOLISHING (à KURLTON) Vous aussi vous vous êtes trompés, c’est pas là qu’on devait vous retrouver !

SMITH: Ok, mais nous on ne connaît pas la région. Nous voilà dans de beaux draps . Notre carrière militaire déjà finie, à peine commencée.

HOLLIGAN: Mon Lieutenant, savez-vous comment ils s’y prennent ces indiens pour nous éliminer?

GALLUBLEZ: Pas très réjouissant comme programme. Vaut mieux ne rien savoir!

SMITH: Je voudrais bien écrire un petit mot à ma mère; elle va se faire du souci si je ne reviens pas pour Noël. J’ai toujours passé Noël avec maman. Elle me tricote des bas de laine que je mets devant la cheminée; elle me prépare une dinde aux marrons et elle me chante des chansons douces de Noël.

SMARZ: T’inquiète pas, on va s’en sortir, on s’en est toujours sortis avec le sergent ., hein les gars?

TOMOROUZ: Ouais, c’est vrai; mais cette fois je crois que les carottes sont cuites.

HOLLIGAN : Ces sauvages vont nous scalper, je ne veux pas orner leur wigan.

SMITH : Où est la cavalerie ?

HOLLIGAN: On m’avait dit qu’il n’y avait que des crétins dans l’armée, mais ici, je crois qu’on a gagné le pon-pon. Mon Lieutenant, puis-je vous demander une faveur?

KURLTON: Allez-y HOLLIGAN.

HOLLIGAN: Si par miracle on en réchappe, j’aimerais faire partie du peloton d’exécution du sergent et de ces trois là.

SMITH: Ouais, moi aussi, ce serait avec plaisir.

KURLTON: OK, je ne peux rien vous refuser, si telles sont vos dernières volontés. et je me ferai un réel plaisir de le commander ce peloton !

TOMOROUZ: Je savais bien qu’on aurait des ennuis; d’un côté, le scalp, de l’autre le peloton.

Je savais bien qu’on aurait des ennuis!

FOOLISHING: Toi, la ferme! Mon Lieutenant, si je peux me permettre une idée?...Je crois que l’on devrait...

KURLTON:(criant) Silence !!!Si vous essayez encore une fois d’ouvrir la bouche pour me donner de vos stupides conseils, je vous fais fusiller sur le champs!

HOLLIGAN: Pas la peine Mon Lieutenant, les Sioux vont s’occuper de lui... et de nous!

KURLTON: Ils ne feront rien d’ici demain . Ca nous laisse une chance de s’enfuir SMITH: Ils vont danser toute la nuit, On pourra filer, vous croyez?

(13)

KURLTON: Ecoutez mon plan et pas de zèle Sergent Foolishing!

L’obscurité sera notre camouflage, ensuite on pourra les surprendre. Ils seront tellement surpris de notre évasion qu’on les cueillera facilement.

HOLLIGAN : Et on les exterminera !

GALLUBLEZ : Je n’ai aucune envie de me suicider.

SMITH : S’enfuir ou la torture des Indiens demain, tu choisis.

KURLTON : La cavalerie ne viendra pas, et puis nous n’avons pas le temps d’attendre, nous devons nous évader cette nuit.

SMARZ : J’ai peur du noir.

TOUS : La ferme. !

(ils parlent à voix basses pendant que les indiens se préparent à danser)

(14)

SCENE 7: SITTING BULL, ELAN NOIR, PIED DANSANT, RENARD RUSE, ŒIL PERCANT, NUAGE BLANC ( FLEUR, RAYON- ECLAIR, BUEE DE BRUME, Les MANITOUS, CONTEURS).

SITTING BULL:Attachez-les solidement. Le Grand Esprit est avec nous, nous avons gagné la bataille.

PIED DANSANT: Le scalp de celui-ci ornera mon tipi ou peut-être celui-là!

ŒIL : Avant que le soleil ne soit couché derrière la grande colline, les visages pâles seront devenus verts comme l’herbe de la prairie tellement ils auront la trouille.

NUAGE :( très menaçant) Tremble, visage pâle, tu as pris notre terre, tu fais pleurer nos squaws et nos papooses sont orphelins.

PIED : Le soleil a fini sa ronde, la nuit sera une fête, quand le jour reviendra, nous brûlerons la carcasse de ces soldats pour chasser les mauvais esprits.

OEIL: Les longs couteaux ont perdu, la hache de guerre ne doit pas être enterrée RENARD ( à QUI) : Visage pâle n’a pas un cœur de squaw. Il reste calme et souriant.

NUAGE : O visage pâle, tu es venu vers les sioux avec un cœur plein de ruse et de haine, pareil au lâche loup de la prairie.

ŒIL : Te voilà maintenant attaché au poteau de torture et les longs supplices vont te faire payer cher ta perfidie.

RENARD : `Voyez mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l’étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour !

Ne laissons pas nos ennemis piétiner notre terre. Battons-nous. Le Grand Esprit est avec nous.

NUAGE : Bien parlé Renard agile. Le chariot est rempli de bâtons qui crachent le feu ! RENARD : Hugh Nuage Blanc, on va chasser tous les hommes blancs.

ELAN Comment faire pour que bâtons de feu crachent le feu ? ŒIL : Moi te montrer.

Il tire… il a peur, se jette par terre.

PIED : Arrêtez ! Trop de bruit, les flèches plus silencieuses et plus précises.

ELAN NOIR :Nobles guerriers notre grand chef Sitting Bull va parler :

corine.reclus@hotmail.fr

(15)

SITTING: Grands Guerriers, le renouveau de la vie revient chaque année. Chaque graine s’éveille et de même chaque animal prend vie. C’est à ce mystérieux pouvoir que nous devons aussi notre existence ; c’est pourquoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu’à nous d’habiter cette terre.


Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons maintenant affaire à une autre race- petite et faible quand nos pères l’ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd’hui grande et arrogante. Ils fêtent Thanksgiving, pour remercier nos ancêtres de les avoir aidés lorsqu’ils mourraient de faim. Et pourtant, ils ont massacré nos tribus. Ils ont dans l’idée de cultiver le sol et pourtant l’amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propre usage et se barricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.

MUSIQUE DOUCE INDIENNE

PIED Quand tu te lèves le matin,


Remercie la Nature pour la lumière du jour,
 Pour ta vie et ta force,

ELAN : Remercie la Terre pour la nourriture et le bonheur de vivre.


Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose sur toi.

PIED: La beauté devant moi fasse que je marche PIED La beauté derrière moi fasse que je marche ELAN : La beauté au-dessous de moi fasse que je marche


La beauté tout autour de moi fasse que je marche.

SITTING : Mes braves, nous avons gagné une bataille, mais nous n’avons pas gagné la guerre. Mes braves, la victoire en chantant nous ouvre la barrière


Mes braves, le jour de gloire est arrivé


Mes braves, Remercions le Grand Esprit en invoquant le Grand Manitou.

Musique indienne douce, puis stop musique

PIED: Autrefois, certains sages, nommés les gardiens des grandes choses passées, transmettaient les légendes de bouche à oreille. Les jeunes indiens apprenaient et les plus âgés se remémoraient. C’est ainsi que chacun s’imprégnait des règles de la vie de la tribu.

LUMIERE progressive

RENARD : Au début des temps, il n’y avait pas de différence entre les hommes et les animaux. Toutes les créatures vivaient sur terre. Un homme pouvait se transformer

(16)

PIED A l’orée d’une forêt, dans un univers sans joie et sans tristesse, La Grand-Mère Terre élevait ses deux petits-fils, Buée de brume et Rayon-éclair qui cherchaient querelles aux Manitous.

RAYON(Renard) : Courir, courir les plaines et les bois ! Courir à la rencontre des Manitous. Les battre ! Je suis Rayon-éclair le guerrier et rien ni personne ne m’arrêtera !

OEIL : Des combats s’en suivirent et les chemins se jalonnèrent de cadavres, 
 les deux compères semèrent la crainte partout où ils passaient.

RAYON : Arrière Manitou des arbres.

ARBRE( oeil) : Que me veux-tu, Rayon-éclair ?

RAYON : Tu m’as fait trébucher avec tes racines.

ARBRE: Je n’y suis pour rien, tu sais que je me nourris des bienfaits puisés dans la terre.

RAYON : Tu me gênes.

ARBRE : J’apporte la nourriture et protége les animaux du froid.

RAYON : Tu me gênes , sors de mon chemin.

( il décapite l’arbre et part en riant avec son frère).Il y a plusieurs bagarres simulées.

PIED : Le chef des Manitous réunit un conseil afin de mettre fin aux agressions.

NUAGE Ces 2 fous vont nous exterminer si nous les laissons faire.


Nous devons les neutraliser pendant qu’il est encore temps
 Rayon-Eclair est trop fort pour nous

PIED : Il faut donc tuer Buée de brume ; privé de son frère, Rayon-éclair sera moins redoutable et nous pourrons en venir à bout, moi le Grand Manitou chargé de faire couler les rivières, je vais le tuer avec l’aide de mes créatures.

BUEE(commandant) : Frères, au secours, frère, je vais mourir !, frère, ils me tuent !

ELAN : Fou de rage, Rayon-Eclair tua le Manitou qui se transforma en un marécage nauséabond. Et Rayon-éclair continua à tuer des Manitous.

( jeu de bagarres)

PIED : Bien trop peiné de la mort de son frère, il s’enferma dans son tipi.

Une jeune fille envoyée par les Manitous vint le trouver et calma sa colère.

FLEUR(Nuage) : (elle chante) : CHANSON : 
 Abandonne tes pieds au pollen
 Abandonne tes mains au pollen
 Abandonne ta tête au pollen
 Alors tes pieds sont le pollen
 Ton esprit est le pollen
 Ta voix est le pollen
 La piste est belle
 Sois tranquille.

RAYON : Tais-toi, je suis en colère et je tue tout ce que je rencontre.

FLEUR : Mon nom est Fleur de Prairie, je sais combien tu es peiné. Mais tu aurais tord de me tuer car je sais où se terrent les assassins de ton frère, je vais t’indiquer leur repaire. Vois, dans cette grotte, il y a deux monstres.

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( il tendit son arc et tira). Un grand cri

FLEUR: Tu es libre maintenant, mais la liberté ne se gagne pas par des batailles. La liberté ne s’écrit pas sur la forme changeante d’un nuage, la liberté n’est pas une sirène cachée au fond des eaux, la liberté, je lui connais un nom plus court, ma liberté s’appelle Amour, elle a la forme d’un visage, elle a la forme du bonheur.

PIED : Un grand conseil se réunit et alla voir Rayon-éclair.

ŒIL : Nous savons que tu nous accuses d’avoir tué ton frère et nous te comprenons.

Néanmoins, le coupable a payé de ta main. Maintenant, nous voulons vivre en paix avec toi. La disparition de Buée de brume n’a-t-elle pas provoqué assez de morts?

RAYON: je vois en effet un moyen de s’entendre. Le Grand Esprit va prochainement mettre des hommes sur terre. Ces êtres sont faibles et auront besoin de nous. J’ai décidé de les aider. En conséquence je ne combattrai plus les Manitous qui mettent leur puissance magique au service des hommes. En revanche, je détruirai tous ceux qui leur feront du mal. Il vous appartient désormais d’être mon ami ou mon ennemi.

OEIL : Certains Manitous pardonnèrent ses fautes à Rayon-éclair, d’autres pas. Les Manitous se séparèrent donc en puissance bonnes et mauvaises.

PIED : De son côté, Rayon-éclair ne put jamais devenir tout à fait bénéfique. Le Grand Esprit en fit le Manitou chargé de régler les orages. Il commença la prospérité en faisant tomber la pluie. Mais il continua à semer la pagaille en libérant la foudre.

DANSE : les soldats s’enfuient très lentement, en participant à la danse

Musique et lumière diminuent stop. NOIR D’1 ou 2 secondes

(18)

SCENE 8: TOUS.

CRI: lumière

PIED Takawoté mono mono!

RENARD Ugh! par le Grand Manitou, nous avons été joués .

SITTING: Le Grand Esprit est contre nous. La hache de guerre doit être enterrée..

ELAN: Ugh! pas être d’accord! Mon tomahawk prêt à tuer tous les hommes blancs!

RENARD: Paroles de mon frère Elan Noir sont justes, à morts l’homme blanc ! ŒIL: Renard Rusé a raison et nous être nobles guerriers

NUAGE : Ce sont les femmes qui décident de la guerre car ce sont elles qui pleurent leurs morts. Je dis assez de guerres et de pleurs.

 :Tonnerre de Feu peut sauver notre peuple, nous avons les bâtons qui crachent le feu.

SITTING L’homme blanc est trop nombreux; et puis si nous tuons ces soldats, il en viendra d’autres, puis d’autres, et d’autres encore!

ELAN : Tu n’es plus un grand chef . Tes paroles sont celles d’une femme ou d’un vieillard. Nous avons les fusils. Le grand esprit est avec nous. Elan Noir ne veut pas vivre dans une réserve comme un animal en cage.

RENARD: Renard rusé aussi veut pouvoir chasser, courir comme un brave. Plutôt rejoindre le royaume des morts que de vivre prisonnier!

SITTING: Elan Noir et Renard rusé sont trop impétueux, et leur haine leur cache la raison.

Nos femmes pleurent leurs braves tués à la guerre, nos enfants souffrent de la faim. L’homme blanc est trop nombreux. Il nous a pris nos terres; mais nous devons faire la paix avec lui si nous voulons survivre.

Arrivée de Clever Bison et des Cheyennes

BISON: Tu as tout à fait raison Sitting Bull. Ta sagesse montre quel grand chef tu fais.

SITTING: Ugh! Clever Bison! Que viens-tu faire sur le territoire des Sioux avec les Cheyennes ?

ELAN: Clever Bison a la langue aussi fourchue qu’une fourchette comme les visages pâles. Il a trahi notre peuple, il doit mourir. A lui de choisir: mon tomahawk sur le crâne ou pendu par les doigts de pieds.

NUAGE: Coyote malfaisant.

SITTING: Calmez-vous. Parle Clever Bison .

BISON : Moi chercher les soldats, nous se retrouver à la montagne du serpent à deux têtes.

PLUME: Cheyennes aident Clever Bison à faire simulacre attaquer visages pâles.

SITTING: Nous avoir capturé visages pâles, mais Grand Esprit les a libérés.

Arrivée des soldats qui entourent les Indiens.

KURLTON: Ah les indiens, à l’attaque!

HOLLIGAN: A mort peaux rouges

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Les jeunes recrues foncent sur les Indiens, les jettent par terre, et leur donnent des coups de pied et des coups de crosse.

SMARZ: Non, Mon Lieutenant, ce sont nos amis les Cheyennes.

GALLUBLEZ: Que fais-tu ici Clever Bison ?.... avec les Sioux!

FOOLISHING: Qu’est-ce que c’est cette comédie! Tu nous as lâchés!

KURLTON: Rendez-vous Peaux Rouges ou vous aurez à faire à moi!

TOMOROUZ : Mon Lieutenant, attendez! Clever Bison est notre éclaireur; les Cheyennes sont nos amis!

GALLUBLEZ: Nous allons vous expliquer, c’est simple.

SMITH : Sauvage, tiens prends ça et ça BISON : Arrêtez !

FOOLISHING : Ca suffit ! Qui sont les vrais sauvages ? Des soldats n’agissent pas comme ça, vous salissez l’uniforme.

BISON : Les Sioux ont décidé d’enterrer la hache de guerre.

FOOLISHING : Si les Sioux veulent faire la paix, on fera la paix !

PIED  :Hommes Blancs, vous êtes venus dans nos contrées et nos pères vous ont bien

accueillis, mais. Vous n’avez pas de cœur..

ELAN : Vous ne respectez ni la Nature, ni les arbres, as-tu jamais entendu parler les arbres ? Et pourtant ils parlent à ceux qui ont une oreille attentive pour les écouter, mais l’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas, ils n’écoutent jamais les Indiens.

PIED : Quel traité le Blanc a-t-il respecté que l’homme rouge ait rompu ?

TOUS  Aucun

Œil : Quand j’étais enfant les Sioux étaient maîtres du monde; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat. Où sont aujourd’hui les guerriers ?

RENARD : Qui les a massacrés ? NUAGE : Où sont nos terres ?

Qui les possède ? RENARD : Quelle loi ai-je violée ?

ŒIL : Ai-je tort d’aimer ma propre loi ?

NUAGE : Est-ce mal pour moi d’avoir la peau rouge ? RENARD D’être un Sioux ?

(20)

Nos mœurs sont différentes des vôtres. L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant comme une flèche autour d’un étang la nuit.

ECLAIR : L’air est précieux à l’homme rouge car toutes choses partagent le même souffle : la bête, l’arbre, l’homme, tous partagent le même souffle.

Arrivée du commandant

CO: Foolishing!

FOOLISHING: Commandant? Qu’est-ce que vous faites là?

TOMOROUZ: Je vous l’avais dit qu’on aurait des ennuis!

FOOLISHING: Silence, Caporal Tomorouz!

CO: C’est à vous qu’il faut demander ça! Ca fait 48 heures que vous auriez dû être rentré au fort! Qu’est-ce qui se passe ici? J’attends vos explications!

KURLTON: Lieutenant Kurlton, mon Commandant. J’aimerais aussi avoir quelques explications car il y a quelque chose qui m’échappe! Qui sont ces Cheyennes et que font-ils avec les Indiens qui nous ont attaqués et pris les fusils?

BISON: Sitting Bull et sa tribu ont décidé d’enterrer la hache de guerre Commandant, grâce au plan du Sergent Foolishing et de ses hommes.

SITTING: Nous allons fumer le calumet , puis nous fêterons la paix toute la nuit.


En espérant que l’homme blanc tienne sa parole.

FOOLISHING: Voyez les gars, tout s’arrange. Je savais bien que c’était un bon plan!

TOUS: Plus Jamais une mission avec vous!

ils s’installent en cercle: musique DANSE: JEU A MONTER FIN

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