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VjOOQlC
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PLEURE - CHANTE
PROSE MOllALE ET HELIGITISK
EN ROMAN DD XIII
4SIECLE
Puhliee poifrla'premierefois
** « «wnwi
AGH.HGEDEl/tfJfIVERSITK pnorESSKPR d'htstoirr AO COLI.KGR DRJ.YON
LYON.
IMPRIMERJE DE GABRIEL ROSSARY, RUE
SAINT-DOMINIQUE,N° I.1834.
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2U«mt=|)r0iHWu
Ce
petitpoeme,ou pour me
servirdu motpropre,
cette proseou
chanson,qui
6tait resteeen manuscrit
jusqu'ace
jour,m'a semble n
'avoir merite*sous aucun
rapport cet oubli injurieux.L'homme de gout pourra sans doute y
trouverquelques
traces des d^fautscommuns a
tousno»
vieux
monumens
poeiiquesdu inoyen-age,
c*est-a-direun peu de confusion
et surtout deslongueurs
;ma
isatvssi ilsera, je
pense,
surprisautant que charm£ de
cemelange
sirare et si
heureux
d'knagination poetique etde
naivete enfantine :ets'ilestquelquefoischoque'de
l'^trangete des penseesetdes expressions ilsesouviendra
qu'ilfaut faire lapartdu
siecledans
lequel vivaitI'auteurinconnu de
la Pietire-Chante
, etqui
ressemblait sipeu a
notreXIX.
e siecle.Quant aux
trop raresamis de
notrevieille Httera- ture,quant aux admiraleurs
dejanombreux de nos
sieclesfeodaux
, cette eirangete serasans doule pour eux u n charme dc
plus.Ind6pendamment de
son nitritelitteraire cechant
doitinspirerquelque
intfrgtde
curiosityau
lec- teur lyonnais.En
eflfet, laPleure-Chante est ecritedans
lelangage de
sesancetres, etselon touteapparence par un compalriote
,comme
jevaisessayerde
led^montrer.
D'abord
cemanuscrit
faitpartiede
la Bibliothequede Lyon,
c'est dejaun
indicedeson
origine ;mais
ce quiest tout-a-fait d^cisifc'estque son orlbographe
estpresqu'en- tierement conforme a
laprononciation
deshabitans
descampagnes
voisinesde Lyon.
C'estencore
lalangue
d'Oilou langue romane du Nord, mais aux
voyelles ordinairement
plusson oresquele roman
parisien, picardou nor-
mand, on
reconnattlevoisjnage ct^influence de
la lan-gue
toutem£ridionale
destroubadours proven
caux.Ce
poemeest inconteslablement£crit en roman de
la Basse*4
Bourgogne,
c'est-a-diredans
!c dialcctequ'on
parlaita Lyonau moyen-age; mais
a-t-il etecompost
precisemeiitdans
celteville?On pent
leconjectureravec
toule sortede vraisemblance. Les
nombre
uses expressionsempruntees a a
labanque
et a l'indnstrieconviennent
asseza un
ci-toyen
de
la villequi futdans
touttemps
la pluscommer- cante
desbassinsde
laSadne
ctdu Rhone. En
outreLyon
est
au moyen-age
enlre toutesles villesde France
la villedu mysticisme
etde
l'enthousiasmereligieux:cest lechet- lieu ecclesiastiquedesGaules,
letheatre des conciles,1a- siledespapes;
et ce quiest aussiun
indicedu meme
es- pritc'est laputrie des herttiquesVaudois.
C'esta Lyon
plutdtque dans
toute autrevillequ'adu
etrecompose
ce dialogue entrel'he>esicet le catholicisme quiforme
lase-conde
partiede
la Pleure-Chante.Rien
n'indique l'annee preciseou
ce petitpoeme
a etecompose.
IIne pent
etre anterieur aTan 1215 6poque de
lafondation
de
l'ordremonastique
des Franciscainsou
Cordeliers puisqu'ilsy
sontnomm^s avec
eloge. IIne p*ut non
plusetreposteneur a
lamort de
Saint-Louis^1270), epoque ou
lesheretiquesetaientdepuislong-temps
ecraseset annules. L'observation assezexacte
de
laregiede
la
quiforme
le caracteredistinctifde nos deux langues
ro-manes indique element d'une maniere certame
qiie laPleure-Chanten'est
pas posteneure
a laseconde
moitieat*xi n° siecle
Pour
faci'literau
lecteurl'intelligencede
cevieux poeme,
i'ai ioint
au
texteancien une
traduction,ou
plutdtune
sorte
de
textemodernisedans
lequelj'aireproduitnon-seu- lement lesens, mai.ao.ri
lerhylme
fac.le etgrower de
l'orijnnal. Je
couviendrai
volonliersque dans
ce le centre-fmJ,
«1n>
aguere de
lalangue
franca.se actuelleque
'orthograpne,car
j'aivoulu avant
tout conserverlaforme surannee
et autanlque
possibleles expressionsencore
,m-
telligibles
de
cetancien monument de
notrcliUfcatun
.natiouale.
Eneore aujourd'hui on ehante ?>^ ™j£
-^
.chansonsversif.ees d'apres lesmemes
regies; cesta-dire|n assonances
(ourimes
devoyelles) repeleesplus.eo^
£t en
hemisticheslotalement
separes. C'esten ...gj.
/Ys lorme du
comieOry
, o'est at.ssi celledes plus°<£f
'<£/^'Tmances
cspagnoles. Cettetentativederestaurat.on des plusfce^ne/ffcsdela penseeetde
la vers.ficano.
fran-'
caise, n'enest peut-etre pas
moins
r.d.cule ettolle.Le
ieeteuren deVdJU.
J'aipietendu
faireun
essa., etnon
^Q^^Ef^
.«o,s-em^
sontentire
nienleffaces
dans
lesenlmanuscr.t que
i a.eeu
ama
d.sDigitizedby
LrOOQ
ICquees dans
letextepar deslettresitaliques.II cxisteama
connaissance un second ms. de
la Pleure-Chantea Paris, Bibl.de
1'Arsenal, Mss.BL.
franchises, n.o283 au
folio 351v. C'estencore un manuscrit de
laBasse-Bourgogne.
(
Voyez
les LaiscTIgnaures,etc. , p.41%in-8,chez
Sylves-tre,1832.)
Je
ne
puisterminer
cetavant-propos
sanslemoigner
aM.
leGonscrvateur de
lahibliothequede Lyon
toutema
reconnaissance pour
lezele £clair6 etrobligeanccextreme, avec
laquelle il faitleshonneurs du
richedepot
litte>airecon
fiea ses soins.€g romance
ire jJlore-Cljante.{Bibl. de la villedeLyon, mss. nQ 984, olim 649,)
De
celuiautSeiguor qui enlacroisfumis,
quilesportes d'enfer brisafJor ses amis
,
soicntcilbenoit etenbonefinpris
,
quiun'poelitendroot doubienquejVi aprirf:
Mout
vautmieuzplourechanle quenefaitchanteplorc.Cilquis'envoise echante eten pechiedemorc Ploreraenenfer. Ja n'ertquilesecore
entreiesSathanas qui sontplus noirque moure.
Et delaplorechante savczquesenefie :
quiplore sespechiez 6TersDieus'umilie
,
1'armcena loguiardon quantlacharsestporrie
;
aucielentrelesanges seva totefloric.
La nesepottenir qu'elenechantectrie.
Que
valentlesrichesses, liavoirs,litriors;
Totdevindranienl, liargenzetliors.
Etnousperdonslesarmos parlesdelizdoucors! carlacharsestporrie tantostquantl'arine est for*.
Westsibelejovance necovigneporrir
;
que quelicorsdevigne, l'armcne puct morir:
Done
dijequeper1'arme feroitbon
Dieu servir, poravoirla grantjoie qui duresansfaillir.Batonstandislefer qu'il estchautsusl'enclume
; '
s'aprcnonsa voler ainsquenosfailleplume
;
esteignonslefue quisidurement
fume
,
carnos ne veonsgole seDiexne nosalume.
Nos rescmblonslatarpc quiotctpasnevoit:
car noshe veons gotc a faireriostrc esploit.
Nos oonslessarmons que Tondit;ctmentoit
sin'ia eelnec(*le quipor cese chastoit.
Giln'aimemie Dieu quinelecroitctdote etquin'imetsoncuer et sapensancetote.
Quiestendroitchemin ctilsepartderote
ilresamblelatarpe quiotetnevoit goto.
11 n'iaeelnecele quiaitpoint dedemain: tant
come
nos avons lecuerailieze sain,devons nosDieuservir 6ausoir6au main.
Laissons alerla paille et retenouslo grain.
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VjOOQlC
%t%U
nurtrfrnia*Be>is soyez vousIons eten
bonue
(inpris par cedivinSeignenr quienla croixfatmis quilesportes d'enfer brisapoorsesamis raaisgcoutezdu moins lebien quej'aiappris.Bienraieuxvaut pleure-chante, que nefaitchante-pleure;
qaiconqueritetchante eten p£chd demeure plcnreraenenfer. Hclas!sa perteestsure aumilieu dessafaris tons plusnoirsquedesmures.
Voussavezpleure-chante ce qu'elle fignifie.
Qui
plcurcsespdchds etversDieus'huinilieTame
enarecompense quant lachairestpourrie auciclentrelesanges svenvatoutclieuric,
lanesepeuttenir qu'ellenochanteetric.
Que
Talentlesricbesses, Tavbiret lestremors;toutdeviendrandant, bijoux, argentet or.
Etnous perdonsnotre
ame
parlesddlilsdu
corps!lecorpsquiestpourri desque
Tame
estdehors.N'est sibellejcunesse quine doivc pourrir maissilecorpss'enva,
Tame
nepeutmourir donejcdisque pourTame
il fait bon,Dieu servir, pouravoirlagrand'joic quiduresansfaillir.Ballonslefer,tandis qu'il estchaudsurTenclumc;
apprcnonsavolcr avant de pcrdreplume*
£teignons notrefeu quisidurementfume carnousuevoyons goulte siDieu ne nousallume.
Nousressemblonslataupe quitr6s-bientous cntend,
touteune voyant goutle en pleinjour chemiuant.
Nousoyonslessermons quel'ondit,etpourtant quelestcelui
ou
celle quiprennc amendement.IIn'aimc gueresDieu, qui pointnelercdoutc, etquin'ymetsoncoenr et sapensancetoute.
Quiesten
bon
chemin etsetrompedc route estsemblablealataupe quiouitetnevoit goulte.Nulici-basn'estsur d'avoirson lemlemain: aussi tantquel'esprit nousestdisposelsain,
nous devonsservirDieu le soir etleinntin.
Laissonsaller la paille etretenonslegrain.
8
Tant
com
nogfumesjoine nosfumessicoarl;
elnostrcsireDiex siaimeplusloquart loservisedoujoine queceluidonvieillart
,
nedoumavaisovrier quicomencetroptart.
On
doublesoubou
point, lobienencomencier,
carquiplustostcomence
meuz
desertsonloler.Ne
faisonpasensicom
limavaisovrier quicomancesitart qu'ildeffautaupaier.Taut
com
vostrebonsvins serafres ctn donez envostreami; il liestbon
etbefT N'atendezmietant qu'iporrisseoutouel caroupert lobon
via parlomavaisvaisscl.Qu'estlimavaisvaissez quilo
bon
vinempire?Geestlichailizcors quitraitI'arme amarlire: se*licors voloitfairc cequei'armedesire
,
mout
covindroitaucors desesbiensescondirc.Totce-quelicorsvout est aI'armecontrairc:
cequelicors desire, I'arme n'enaquefaire:
equantlicors sevout atornerabien faire
mout
est liez NostreSire, quantil alirepaire.Grant honorfaita
home
comentqu'il aitvescu, quandilistde pechic ensabonevertn;mais quantilalcnt lant quelamorsl'av ncu.
c'estlimavaisvaisseuz quilo vin atolu.
.
Mout
estbonelapomme
quantele estsainectdure;elevaut mieuzassez quesere tropmeure;
carquantplusamolit et
tome
enporrilure,fors lacovient gitcr porcequ'onn'enacure.
Diex!iln'est hornsnifame quitaut soil au ticsore qu'il ee puissedefendre, quant la mort li vient sore:
par noiant vitousidgle, qui per Dieu ne Yabore:
carlicorsnons faudronl; jane garderont 1'oure.
IIa
mout
encest siegle poineettribolement.Li.j. achetes'arme, et li autres la vaut;
tel iaquiempronte, et teli aquirant.
Tozcessiegles estfoire. Et l'autre paTemant.
He" las! queferon nos, quiempronlons itant, ordcussou nospaier etrendremaintenant?
Quine s'acquitera
mout
seramescheant,
fouzestquitant se tarde queilnepalcavatit.
Quantliduichampion sesont tant combatu
qu'ilcoviutque Tunsperde lobatonetI'escr;,
quantila lantbote qu'il estjusabalu;
por cen'estil pasquites, s'ilseclamevencu.
Digitizedby
VjOOQlC
Tant que nous
sommes
jeunes, noussommes
sicouards!etpourtanlleSeigneur aimeplus,
dun
bocquart(1), leservicedujeuqe quecelui duvieillardcemauvaisouvrier qui
commence
trop tard.On
double sonbon
point parlebon commeucer,
.carqui plustot
commence
, mieux gagneson layer(2).N'imitonspas,amis, lemauvaisouvrier qui
commence
sitard qu'onnepeutlepayer.Tant quevotre
bon
vin serafraisetnouveau donnez-enaux amis, illeurestbon
etbeauetn'attendezpastant, qu'ilpourrisseau tonneau;
caronperdle
bon
vin parlemauvaisvaisseau.Qu'estlemauvaisvaisseau quile
bon
vinempire?—
Gemiserablecorps quimet Fame
a martyre:.silecorpsvoulaitfaire ceque
Tame
desire ildevraitsur-le-champ toussesbienseconduire.Toutcequelecorps veut esta
Tame
contraire cequelecorpsdesireTame
n'enaquefaire maisquand
lecorpssevent arrangerpourbienfaire joyeuxest leSeigneur, quantl'homme
a lui repaire(3).Grand
honneurillui fait,comment
qu'ilaitvecus'ilesthorsdu plche ensa
bonne
vertu;maisquandilattendtant quelamortl'avaincu
G
est lemauvaisvaisseau quialevin perdu.Moultestbonnela
pomme quand
elle estsaine etdure ellevautbeaucoup mieux quesielle esttropmure
carlorsqu'ellcamollit ettourneenpourriture, onla jettealarue: personnc n'enacure.II
n'esthomme
nifcmme,
iln'est petit nigrand quisepuissedlfendre quandla mortl'entreprend(4).Quiconque aimece
monde
yestpoursontourment carlecorps senira, etmeme
son semblant.Moultontrouveence
monde
grand'peincetgrandtourment.L'un rachete son ame., et telautrelavend,
l'autre lamet engage; heureuxquilareprend! Ge
monde
estun
marchd, %t l'autreun
paiement.Helas! quefcrions-nous, nousquiemprunlonstant
s'ilnousfallailpayer etrendremaintenant?
Qui nes'acquittera, serabien malcontent estfou quitant s'attarde qu'ilnepaieau moment.
Quand
lesdeux champions(5) sesonttantcombattus quilfautbienque Tunperde lebatonet Tecu;quandTunatantfrappe queTautreestabattu,
Las! on
nen
estpasquitte pours'avoucrvaincu.2
10
Jedispor maiutcs
jam
quidevisenteutreauz.La bonerepentance, font il, nos fera sauz.
Sorece se delitent esp£chidscriminauz;
maistels'i asdurent qui sout 6 foaz c fauz.
Sdjcsenz ddservir cuidoieavoirm£rite,
quejeparrepenlir a la finfossequilte, jamaisnequerroiecstre ne moines nchcrmite.
Mais nos ne trovonspas ceste matiere cscrite.
Tropauroientdone fait li cordoli erfol change,
qui toz jors vont deschauz else Frotentau lange
,
s'il cnidoientavoir paradissanseschange,
jamaislabonevie ne lor seroit estrange.
Porceestfoux qui peche en iteleesperauce;
car nos n'avons devivre neplegenefiance:
s'ilestsaus£la fin parvoirerepentance, porce
n
estilpasquiltes defairepenitancc.He
Diex!lapdnitancc serait bone a lavie;carquisauroitla poine, l'angoisse,lemesckic qu'ilcovintsofrir 1'arme ainsquesoitespanie
,
jamais dep^chie* faire neliprendroitenvie.
Encory atelarme qui.vij.ansart etfrit el fuede purgatoire donTTescrituredit
;
per
un
pdchid mortal,com
faitenfanzdelit,
lacovint .vij. anscstre, ainsqu'eles'enaquit.
Qui.vij. ansseroit mis 'per la plusgrantfroidor qu'onquesfisteaJanvier enla plusgrantchalor, n'auroitilen.vij. ans lamoittededolor
com
d'estreen purgatoire laquartepartd'un jor.Vos, gens qui nefinez d emprunter ncd'acroire,
vosvos aquiterez s6 vos
me
volcz croire;qu'a celuipaiemcut dontces sieglesestfoire
il u'aqueduestables, une blanche,autre noire.
Giltintla noire table quiles orgoillos donle:
quitotne vout finer ne puetvenir aconte; s'ilalent paieinent ilauratantde honle
'
jamaisn'aura paid lochadalnela inonte.
He
las! ciln'aurontja ne repos nesejor,
ainsardronttrestot ]or enfueet entristor;
lapensdequ'ilout lor faitpoine
maor
qu'il sfcventbien, ceest senzfin et senzretor.
H6
las!licnd<He serontsi mal venu,quetosjors seront ars, traveillie et
pandu
:seilpoissantmorir bien lorfustavenu,
mais jamais nemorront ncja n'auront rendu.
Gil quilesgransrich6ces et lesburbansmantinent etquiapdnitancc nea merciucvinent
,
Digitizedby
VjOOQLC
11
Jc parleainaintes gens quisetrompent bien gros.
«La
bonne
repentance, fonl-ils, nou8fera saufs.»Surcelissodelectent aux pechds capitaux Maisceuxquifonteela sont bien fouset biensots.
Sijesavais sanspeine avoiraucielmdrite(6) etpar
mon
repentir alafindtre quitte jamaisnevoudrais€trc niinoine,ni ermite.Maisnous netrouvons pas cettedoctrine dcrite.
Lescordeliersauraient partropperdu au change,
eux quimarchent ddchaus etsefrottentaulange(7) si
Ton
pouvait avoir . paradissans^changesiTonallait toutdroit danslepaysdesanges(8).
Bien fouceluiquipeche par semblable espGrance;
carnousn'avonsdevivre nigarant, ni fiance
Etsi
Ton
estsauve parbonnerepentance,pour cen*cst-on pasquitte de /aire penitence. *
On
feraitpenitence, h£las!des cette viesiTonsavaitlapeine, l'angoisse, l'avanie qu'onsouffre tantque
Tame
n'estpasdpanouic: jamaisd'aucun pechd ne nousprendraitl'envic.IIest telle et telle
ame
quiseptans bruleetfritanfeu
du
purgatoire, ainsi qu'il est£critpour
un
pdchemortel qu'enfanttu ascommis, tu resteras septans sansavoirtonacquit.Qui septansseraitmis ( parlaplusgrand*froideur qu'ilpentfaireenJanvier) danslaplusgrand' chaicur,
point n'aaraitcnseptans lapeineel ladouleur
Qu'on
a lequartd'un jour dans celieudeterreur Vousquisemblez courir tout droiten purgatoire,bienvHeacquittez-.vous, sivous voulczm'encroire:
caracettedchdance dont ceraoudeestla foirc vous trouverczdeuxtables, uneblanche,autre noire.
A
lanoireestcelui quilesorgucilleux dompte.Qui nesestamende" nepeut veniracompte
s'ilcroitpouvoir payer, il aura biengrand*honte,
carapeineilpatra lepour-boireet lamonte.
Las!ilsn'auront jamais nirepos, nisejour toujoursils briileront enfeueten trislour(9);
ce quilesJaitsur tout pleureretnuitetjour C'estqu'ils sontcondamnds sansfin etsansretour.
H6las! lesendettds seront bienmalvenus atoutjamais bruits, torturesetpendus
quel bonhcur de mourir pourcespauvres perdusI
maison nepeutmourir, nirembourserson du.
Ceuxqui grandesrichesses et
bombance
maintienaeni etquia pdnitence nia inerci ne viennent12
cilnesontpasfilDieu, ne versluin'apartiuent
:
tantlessorprant pechiez .que mcscrdantdevinent.
Bien outperduliborgre lorgentetlorespoir,
qu'ilperdeutarmeetcors, etdestruentloroir.
Bienpartquelidiable lesontenlorpooir quantilprennentlesarmes et lescors font ardoir.
Itelmgritetrove quiatelseignorsert
:
cilabientotperdu qui larineet lecors pert.
Bien ontperduliborgre lorsentetlorespoir qu'ilperdentarmeetcors etdestruentloroir.
Li borgres,limaufez, etcilquiDieu necroit nequ'il aitarme en cors, per cequ'ilnelavoit
;
ainzpansesiperfont queplchiezledescoit.
Goment
, font celiborgre, puetestre vgrite'queliclernos rtcontent enladevinite,
que quantl'armeestpartie, elevientdevant
D6
;dient qu'eleestplusbele•quelicorsn'a este\
Jeneporroiecroire, distli borgresdeTait,* cequ'escrituredist, ne queclergterelrait
;
d'uneviellebocue etd'unvilaincontrail coinentertl'armebele quantlicorsestsilait ? Sifaitesgenzsontbien mescr<£anz a veue.
Dientarmedecors ue change, ne ne mue.
IIn'esthonzsicontrait, neviellesibocue, dontl'armenesoitbele quanteleestasolue.
Borgre,distlibonsclers, decenetemervoillef esovresJh&ucrist nulenes'apareille;
liarbreset la flors n'estpas chosepareille
,
voisquela foille estverz et laflors estvermeille.
Javoiztu.j.rosier quin'estne biauz nejauz;
lirosiersest
menuz
etaprdsestpoignanz:et la florsqueilporte n'estpasdetelsemblant
,
ainzestvermoilleetynde etbiensoefflairaut.
Borgres,je te letnostre peruneautremaniere.-
Lacindreest.j.chose quin'estbone nechierc
,
ctsienestlivoires de cindre defougicre
;
mavaisementresamble lacindrelaverriere.
GeluiSeignordoiton bien aoreretcroire quidesilaidecindre fait issirsibiauvoire
;
efaitfaireblansoves alagelinc noire.
Mervoilleestcoment on deDieuse d£sespoirc.
Or
iaautreborgre sideDieumescrdant queilne cuidemie queDiexsoitsipoissant quantlimorzestporriz queenautelsemblant lopuisseDiex refairecom
ilestoitdevanl.He
!borgresdesloiauz, *mcscreanz,que distu? .J. pins,.j. lieuz arbres sera dcfolltz nuz.Digitizedby
VjOOQlC
IS
ilsnc sootillsde Dieu, nia luin'aparlienncnt:
sibienlesprend pdche, qu'heretiquesdcvienuent.
Les Boigres(10)onl perdu leur sensetleur espoir;
ilsperdent
ame
etcorps et detruisent leurs Loirs.Bienparait quelesdiables lesontcu leur pouvoir;
carils prennentleursames, et foiilleurscorpsardoir.
On
estpaye selon le maitrc que i'onsert;ilabientoutperdu, qui
Tame
etlecorpsperd.Cesboigres ont perdu leur senset leur espoir ilsperdent
ame
etcorps, et detruisent leursboirs.Lebolgre, lemechant, celuiquiDieunecroit niqu'il ait
ame
au corps, pourcequ'ilnelavoit raisonnent faussement etpechelesdecoit.«
Comment
, disentles Boigres, peut6tre vdrite• ce queles clercs nousdisent, enladivinite" (11),
« que quand
Tame
estpartie elle?ientdevant Dieu« plus belle, disent-ils, quelecorps
u
a6t6.« Jamaisjenecroirai, dit lebolgre dtfait,(12)
« cequ'Ecrituredit, cequeGlergepromet.
« D'unevieillebossue
ou
d'un vieuxcontrefait* bellenesera
Tame
quandlecorpsestsilaid. »Semblables gens sont bien mecr&insa la vue,
disant qu'ainedecorps nechange,nine mue.
IIn'est
homme
silaid nivieillesibossuedont
Tame
nesoilbellequand
elle esl absolue. (13)« Bolgre,dit le
bon
clerc, decenet'emerveitte« desoeuvres
du
Seigueur, nullenesappareitte:« dans1'arbre, feuille etfleur nesontchosepareillc;
« tu Tois,la feuille estverte et lafleurestvermeillc.
« Vois-tubien cerosier, quin'est nibeaunigent
« cetarbusteestmesquin etJeplusestpoignant
« maislarosequ'ilporte n'est pointdetelsemblant
« elleestvermeilleet belle, etbienbonelle sent.
Bolgre,je te lemontre paruneautremaniere :
« la cendreestunechose quin'estbonnenichere
« etpourtantJeverreest decendredefougere:
« lereconnaitrais-tu danslacendreverrtire?» Notre-Seigneurdoit-on bien adoreretcroire quidesilaidecendre faitsortirsibeauverre et faitpondrc
un
ceufWane
alapoulettenoire.Jem'e'tonne
comment
deDieuon
d6sespere.II esttelautre bolgre en Dieusimalcroyant qu'il ne peuts'aviser que Dieusoitsipuissant qu'un niort6tantpourri i^.puisseehtelsemblant
lerefaireetcrcer comraeilelaitavant.
«
H6
!bolgre deJoyal, mccreant,quedis-tu?« Lesarbresenhiver sonttousdefeuilles»us.
14
!Plussemerveilieroit quice n'auraitv£u qu'ilueferoit
dun
mort s'ilestailreviscus.Quant ontaille lavigne voczn'ipertnoiant:
ilneclemorcmie apres troplonguemcnt qu'eleestverset foillue etiiraisinsi pant
:
nulneporroitcefaire, forsqueDies soulcmant.
( Etsela vignetarde .xl.jors, .j. mois,
asila refaitDiex chargicrtotdemanois.
E
aroitcofondu lageut deputeslois,
mortet resuscite' ainz
com
aiitdit trois.Perun pode ciance queDiexloraaprisc,
faitlipotiers.j.pot; puis avientqueilbrise; li potiersprendlaterre, et despiecc, ck frise
,
puisenrefait.j.pot tot detelautre guise.
Dont
nefitDiexlopot etsi fit lopolicr:puisqueilpuet.j. pot etfaire,etdespicier,
dontadiexbien pooir defairemorl entier.
Jan'estoitilnulhonz quant cre'alo premier.
Jeneporroiecroire qu6 Diexovrat a droit
,
puisqu'ilnosdeffeva, s'il ne nos refaisoit
;
se l'armesent lapoine queli eors deservoit
,
atantl'auroitDiexfait, se licorsn'iparroil.
L'armeetli cors sont a perdeeta gainc:
seilfaitbienou mal, ele ensera compaignc.
Or
segartbien li cors s'ilfait fausse bagainc;ilncs'enpuetloer que l'arme ne s'en plaigue.
Autrement ne seroit la compaignieigal , s'il nerentcompaignie et
dou
bien etdou mal;selicorstint a l'arme compaignieloial
,
ildescendra a pie por 11 metre achival.
:/}'+?!fi-\-^Mervoille est coment on devient papeliquan.
»Ja n'estoit nnzhonz quantDiexfoTmTTtuan.
Cilquifaitporter I'arbre novel fruit chafcon an faitbienlemortrevivre sanspoineetsanstormant.
Quipenseroit perfont es ovres Jhdsucrist quiciel,etterre,et
mer
, ettotes chosesfist,
cele herbeet celefoille quivert etreverdit
,
jenecuit nenecrois queborgresjteyenisjt.
IIn'aangel n'archangel(16) qui tantsoitscs amis{sic)
tantvoie sovantDieu netant soit ses amis, qui sachcle diseime
que
Diexest poestis.Tenonsnos en atant, con Diex nos enapris.
Or
prion Jhesucrist qui fitlofirmemant.
/^
etfist et ciel etterre et lamer
adlscmant,
>
' licorsdeservea l'arme sivcraifincmant l'armenesoit
dampnee
aujordou jugcmanl.Digitizedby
VjOOQLC
15
« Pluss'enmerveillerait qui nc1'auraitpointvu,
« qu'ilnoferaitd'unmort du tombeaurerenu.
a
Quand
ontaille lavigne ellen*yperd neant;« ilnefautpas attcndre apresbienldnguemcnt
« elloestvertcettouffue et leraisiny pcnd :
« nulnepourraitlefaire, hormis Dieuseulement.
« Etsilavigne tardc quarantejours,
un
mois« Diculaforce aproduire alors tout de manois. (1 4)
« IIaurait
pu
confondre lagentdesfausseslois, (15)« mortetressuscitg avantd'avoirdit Irois.
« Par
un
pen descience que Dieuluiaapprise« lepollerfait
un
pot; puisadvientqu'il se brise:« ilenreprendlaterre, ladepece,la frise
« puisenrefait
un
pot detelleoutelleguise.« Dieun'apointfaitcepot, maisilfitlepotier
« quia
pu
faireun
pot etpuisleddplcer« iladonebienpouvoir denousressusciter.
i Nul
homme
n'existaitquand
ilfitlepremier. •Je necroispasquejuste enversnousDieuserait, puisqu'ilnousde'faittous s'ilnenousrefaisait;
etsi
Tame
asouflfert, lorsquelecorpssouflfraitTame
doit vivreencorquand
lecorpsdisparaft.L'ameetlecorps sontdeuxassocies .
qu'ilrdussisseounon, ilfaudra partager:
quelecorpsaitbiensoin defuir lesfauxmarches,.
bienqu'ilpuisse avoir lieu des'enfeiiciter.
k
Autrefhent lecontrat neseraitpoint6gal s'ilsnefontlepartage etdubienet
du
mal.Silecorpsestpour
Tame uu compagnon
loyalildescendraapied pourlamettrea cheval.
Comment
est-ilpossible d'etrepapelinquant?Nul
homme
n'existait quand Dieucr6aAdam
etsiDieufaitmurir nouveaufruitchacunan
ilpeutressusciter
un
mortfacilement.Gcluiquisongerait aui ouvragesduChrist quiciel,etterre, et
mer
ettouleschosesfit a celtefeuillequi verditetrevcrdit jenepourraispenscr qu'hlretiqueilsefit.IIn'estange,ouarchange, quitantsoitsonami tantToye soureutDieu ettantsoitsonami', qui sacheledixieme dela gloireduChrist.
Sachonsdonc noustenir* k cequiInousapprit.
Or
prionsJlsus-Christ quifitlefirmamentetfitet ciel,etterre, et
mer
semblablement qu'aTame
lecorpsdoune un sibon
finement qu'ellenesoildauincc aujourdujugement.Hate*.
(1) Litter, quatre fois plus.
(2)Sajournde.
(3)Repairer,relouraerdans sa patrie (repatriateen basselatini- te).L'cxpressionestcharmanteetimpossiblearemplacer.
(4)Lilleralemtnt: It nest
homme
ni femme, tant kaatsoient-ils place's, quis*puissent dtfendre, quandlamorttear vient sus.(5)Allusionan daeljndiciaire,on jngement de Dienquise faisait avecTeen, la lameetI'ep^eponrlesgentilshommes, avecle baton ctI'fecupourlesbourgeoisetlesvilains. (La pointe del'4cutourndc en haulensigne d'taferiorite*). Le dernier
jngement
deDienparle baton etl'6cu eut lieu a Valenciennes en presence deCharlcs-le- T6m6raire.(6)
On
ditencoredanslem£me
sens]:Les mdrites dessaints.(7)
Au
tinge,(8)Litteralement: «
Sib
pensaientavoirleparadissansechange,de sortequela viedes btenheureux neleursoitenaucuncas gtran- gere. »
(9) Tristesse ,misere.
(10) Bulgares
cad.
Mauicheens' d'ouhere'tiques,impiea, atfoes- (11) Religion.(12) Insensd.
(13) Parfaite.
(14) Toutdesuite.
(15) Lesinfideleset leshe>6tiques.
(16)Prononcczan/fe, archanjle.
Danslapremiere partiede la Chante-Plenre, apres por ee c'on
nena cure, rltablissezlesquatre verssuWans:
Jevoimainzgransborjoia etmainzgranzriches
homes
qui onttantde1'aroir qu'iln'en sereutlasomme
:jan'iront outre
mer
, a saintJaque,n'aRome.Gitse laissentporrir
com
lamaraisepome.C'est-a-dire
;
Jevoismaints grands bourgeois etmaintsgrands gentilshommes qui onttantderichesses qn'ils
n
ensaventlasomme
;
itsne.vont en croisade,aSaint-Jacque, oua
Rome
!lisselaissentpourrir
comme
la vieillepomme.
Tir6 d cent exemplaires.
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+Z1 574951 07
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