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Compétences & RH/ Médiateur social: Un métier qui monte

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Academic year: 2022

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(1)

RH

COMPETENCES

Supplément de L’Economiste N°4469

Etudes à l’étranger

Engouement record pour la France

n Le «leadership de l’amour», ou comment fédérer par les valeurs

Page III

n Entrepreneurship Academy:

3.300 jeunes à former d’ici 2017

Page II

n L’enseignement supérieur maghrébin enfin en réseau

Page VI

L

ES étudiants marocains n’ont jamais au- tant candidaté pour des établissements d’ensei- gnement supérieur français. Au Maroc, Campus France, l’organisme qui gère les candidatures pour le compte des universités françaises, a trai- té 18.000 dossiers en 2014, soit 20% de plus sur un an. Un record. Le nombre d’étudiants admis dans les grandes écoles françaises va aussi gran- dissant. Celui des admis au concours commun Polytechnique a, par exemple, été multiplié par deux entre 2008 et 2014. Celui des admis au concours commun Mines Ponts a été multiplié par quatre.o

Page II

Médiateur social

Un métier qui monte

• La Fondation Alliances en a déjà formé plus d’une vingtaine

• Le «Mourafiq» accompagne la transition du bidonville au logement social

• Des salaires qui démarrent à 4.500 DH

(Source: Fotolia)

Pages IV & V

(2)

A ctu

en Chine et au Moyen-Orient, et continue son ascension dans un certain nombre de pays africains. Un véritable avantage d’appartenance à un réseau mondial et le soutien d’une croissance économique du-

rable dans les pays en développement. Les 7 chapitres et 59 modules, en arabe, fran- çais, anglais et espagnol, permettent une pédagogie interactive et un enseignement ouvert sur les besoins sociétaux et écono-

Mardi 24 Février 2015

n Une académie et un partena- riat à destination des TPE n Objectif: développer les com- pétences managériales des entre- preneurs

n A l’horizon 2017, quelque 3.300 jeunes dirigeants formés

F

ORMER les entrepreneurs aux meilleures techniques de management. Une initiative bienvenue quand trop souvent, les causes d’échec de petites entreprises ma- rocaines sont la non-maîtrise de certaines compétences managériales. Pour participer au développement du tissu entrepreneurial au Maroc par le biais des entrepreneurs eux-mêmes et de leurs équipes, le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a lancé l’En- trepreneurship academy. Elle fait suite au partenariat signé avec la Société financière internationale (SFI), la plus importante ins- titution d’aide et de développement dans le secteur privé et membre du groupe

miques des jeunes. Le programme, pour la première fois, déployé auprès des star- tups, TPE et PME, aborde les domaines du management, du leadership, des ressources humaines et de tout autre métier lié à la gestion entrepreneuriale. Cette académie offre un accompagnement direct basé sur la formation (Business Edge) et le mentoring pour l’accompagnement des jeunes entre- preneurs et dirigeants par des mentors ex- périmentés. Quant aux formateurs, ils sont sélectionnés, formés et reconnus officiel- lement par la SFI. Ils ont ensuite la charge d’adapter le contenu Business EdgeTM aux besoins locaux, aux langues locales, et en utilisant des études de cas pertinentes.

Leur évaluation régulière est organisée pour garantir aux clients la meilleure qualité de service. Afin d’assurer la rentabilité de l’investissement, des outils de recherche, d’évaluation, permettant de quantifier les résultats de la formation sur une période déterminée, sont mis à la disposition des formateurs. o

Stéphanie JACOB Banque mondiale, pour le déploiement

du “Business Edge” dans le Royaume. A l’horizon 2017, quelque 3.300 jeunes diri- geants marocains de TPE auront ainsi bé- néficié de ce système de formation, suite à

une convention signée en décembre 2014 avec l’ANPME (Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entre- prise). A l’origine développé au Vietman, Business Edge a remporté un franc succès

II

RH

COMPETENCES

Le CJD lance l’Entrepreneurship academy

les plus prisées par les élèves. Ce sont celles qui ont enregistré le plus grand nombre de visiteurs.

Pour préparer ses études en France, mieux vaut s’y prendre tôt. Les inscriptions

via Campus France, par exemple, démar- rent dès le mois de novembre. «Il faut en moyenne 6 mois à un an pour préparer son projet d’études. Il est important de prendre le temps de se renseigner sur les forma- tions, mais aussi pour évaluer son niveau de français, car la certification de la langue est exigée», conseille Saâdi. La France n’accorde pas de bourses à caractère social

n Demandes record d’inscrip- tion sur les dernières années n Grande affluence au Salon des études en France

n Les écoles de commerce et d’ingénieurs restent les plus prisées

L

A France continue de séduire les étudiants marocains. La destination enre- gistre même un engouement sans précédent sur les dernières années. «Pour 2014-2015 nous avons traité 18.000 dossiers. Cela re- présente une hausse de 20% par rapport à 2013, qui elle-même était une année record par rapport à 2012», relève Yacine Saâdi, responsable de l’antenne casablancaise de Campus France, l’organisme qui gère les candidatures des étudiants étrangers pour le compte des universités françaises.

Elèves et parents ont afflué à la 5e édition du Salon des études en France, or- ganisé les 21 et 22 février à Casablanca.

L’évènement a même reçu le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, qui accompa- gnait sa fille à la recherche d’une formation supérieure. Au total, 7.500 jeunes ont fait le déplacement à la rencontre des 80 établis-

aux étrangers. Seuls les meilleurs peuvent y prétendre. Chaque année, le pays en oc- troie une quarantaine aux élèves marocains des classes préparatoires admis dans les grandes écoles. Il est aussi possible d’en dé-

crocher une auprès du ministère de l’Edu- cation nationale, qui a offert 218 bourses d’excellence au titre de 2014-2015 (157 pour les écoles d’ingénieurs et 61 pour celles de commerce). o

Ahlam NAZIH sements exposants. «Il s’agit aujourd’hui

du plus grand salon au monde de l’ensei- gnement français. Les étudiants y viennent de différentes villes. Près de 50% sont issus des régions», assure Ahmed Lahlou, prési-

dent du salon, également fondateur de l’Ins- titut marocain d’orientation, Moustaqbaly.

«Les établissements français connaissent bien les étudiants marocains et font tout pour les attirer. Ils représentent aujourd’hui la première communauté d’étudiants étran- gers en France devant les Chinois, avec près de 30.000 jeunes», poursuit-il. Les écoles de commerce et d’ingénieurs restent

Etudes à l’étranger: La France cartonne

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Pendant la formation des formateurs Business Edge du CJD. Certains sont ensuite désignés pour adapter les contenus aux langues et besoins du pays (Ph. CJD)

Session

Concours communs polytechniques

(ex-ENSI)

Concours commun Mines Ponts

Concours Centrale-

Supélec

École

polytechnique École normale supérieure

2008 263 32 7 8 0

2009 204 81 30 7 0

2010 162 65 32 6 3

2011 283 (1) 90 51 14 6

2012 270 (2) 87 54 8 2

2013 361 82 51 6 1

2014 585 134 115 11

(1) (2) Candidats des établissements privés non compris Source: MEN

Grandes écoles françaises: les Marocains parmi les premiers

Les étudiants marocains se classent parmi les premières nationalités des admis étrangers dans les grandes écoles françaises. Ces der- nières années, ils n’ont cessé d’améliorer leur score, avec un record en 2014

(3)

Mardi 24 Février 2015 III

«Leadership de l’amour»: Fédérez par les valeurs

Faire des valeurs un outil pour mener les hommes, c’est l’objectif du

«leadership de l’amour». Emmanuel Toniutti, président de l’International Ethics Consulting Group (IECG), un cabinet suisse opérant en Europe, au Canada, en Chine et au Maghreb en a fait le titre son nouvel ouvrage. Il est disponible depuis hier dans les li- brairies (en ligne depuis novembre).

Toniutti, également théologien et philosophe, enseignant à HEC Paris, s’est donné pour mission de coacher les patrons à la prise de décision res- ponsable, en cohérence avec les va- leurs et la stratégie de leur entreprise.

Pour lui, le leadership recèle aussi une dimension religieuse.

- L’Economiste: On parle souvent de leadership émotionnel, éthique, responsable,…Que signifie donc celui de l’amour?

- Emmanuel Toniutti: C’est la combinaison de tout cela. De l’éthique, dans le sens de la mise en pratique des valeurs, et une en particulier, celle de l’amour ou de la philia en grec. C’est- à-dire, le respect de la différence. C’est

aussi la combinaison de la respon- sabilité, qui fait appel à deux types d’éthiques: déontologique, faisant ré- férence à de grands principes. Et une deuxième liée à notre culture, selon laquelle l’on doit aimer son prochain comme soi-même, et ne pas faire à autrui ce que l’on n’aimerait pas à soi- même. Dans cette optique, le leader conduit ses équipes et les convainc de le suivre, mais en cohérence avec des valeurs humaines fortes.

L’amour c’est à la fois le respect de la différence et la capacité à s’enrichir de la différence de l’autre.

- Pour vous le leadership recèle une dimension religieuse…

- Les experts et les dirigeants dans le monde entier emploient souvent un vocabulaire religieux pour désigner le leadership. A titre d’exemple, l’on dit que pour être leader, il faut être en- thousiaste. Cela vient du grec entheos,

- La crise que nous vivons, est-ce finalement une crise de valeurs?

- Il n’y a aucun doute, c’est une crise de valeurs. Dans le livre que j’ai écrit

RH

COMPETENCES

ce qui signifie être dans le souffle des dieux. C’est donc une caractéristique proprement religieuse. Il y a une éner- gie qui vient du leader en tant que per- sonne, certes. Mais il en existe aussi une qui lui est donnée par Dieu. Un autre terme est utilisé, le charisme. En latin, charisma, c’est l’esprit de Dieu, la capa-

cité à mettre en œuvre l’esprit qui nous est donné par le Divin. Il y a donc bien un vocabulaire sacré, de l’ordre du re- ligieux. Je pense que nous n’avons pas vraiment conscience de cela.

- Le leader est-il le seul à être ca- pable d’imposer un comportement éthique à l’ensemble de l’entreprise?

- Disons que c’est d’abord lui qui prend la décision de faire rentrer l’en- treprise dans une telle démarche. Il doit ensuite avoir la capacité de convaincre son comité exécutif, qui par la suite doit porter les valeurs de l’entreprise. Si les valeurs ne sont pas définies, une partie des collaborateurs peut participer à leur identification. Mais une chose est sûre, c’est le comité exécutif qui doit s’entrai- ner à prendre des décisions cohérentes avec les valeurs, puis de les descendre en cascade dans l’entreprise pour que ça devienne quelque chose de proprement génétique à l’entreprise.

il y a 5 ans, «L’urgence éthique», j’ai commencé par une citation d’un diri- geant qui disait: «Les dirigeants du sec- teur bancaire doivent démontrer qu’ils reconnaissent la dimension morale de ce qui est arrivé pendant les années pré- cédant la crise». C’était en 2007, et pour la petite morale de l’histoire, c’était le président du conseil d’administration de HSBC Holding, Stephen Green. Oui, il y a une dimension morale, une perte de sens, une crise de valeurs humaines auxquelles tout le monde à une tendance à croire de manière naturelle. Mais l’ob- session de l’argent, de la rentabilité et de la création de valeur pour les action- naires a balayé totalement le sens hu- main des valeurs. ❏

Propos recueillis par Ahlam NAZIH

A CTU

P

OUR Emmanuel Toniutti, le style de leadership, c’est d’abord une question de personnalité, qui elle-même est basée sur des peurs. «J’ai travaillé sur un outil de connaissance de soi provenant des mathématiciens arabes, ennéagramme, qui identifie 9 types de personnalités avec 9 peurs. Il existe donc, a minima, 9 styles de leadership», estime-t-il. Dans les situations de stress, le leader a tendance à activer sa peur et à la mettre au cœur de son processus de décision. Les 9 peurs sont: la peur de l’imperfection, de l’échec, de l’abandon, du vide, de l’autorité, de ne pas être utile, d’être faible, du conflit et de souffrir. ❏

Le style, une histoire de peurs

Emmanuel Toniutti, président de l’International Ethics Consulting Group (IECG), éga- lement théologien et philosophe: «L’amour c’est à la fois le respect de la différence et la capacité à s’enrichir de la différence de l’autre» (Ph. Khalifa)

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(4)

mission. «Nous ne proposons pas de l’as- sistanat social. Notre objectif est d’aider les familles à maîtriser les codes de la co- propriété et à s’approprier leur nouvel es- pace d’habitation», insiste Ismaïl Lahlou, superviseur accompagnement social de la Fondation.

Y vivre, c’est tout un apprentissage.

Les habitants relogés ignorent souvent tout de la vie en copropriété, n’ont ja- mais été membre d’un syndic, jamais

payé de facture d’eau et d’électricité, jamais assuré leur logement, jamais eu de ligne téléphonique fixe, … Les pre- mières années peuvent être difficiles.

Certains habitants tentent, par exemple, de s’approprier des espaces communs en construisant un mur dans un couloir ou en le transformant en dépotoir. Tandis que d’autres font de leur terrasse un pou- lailler ou se disputent des espaces pour le linge sur les toits.

Ils évoluent aussi dans un environne- ment nouveau où ils n’ont pas vraiment de repères. «Ils vivaient avant dans des endroits avec des liens sociaux forts et

solidaires. Une fois dans un appartement, ils passent d’un modèle de famille élargie à celui d’une famille nucléaire et se sen- tent isolés. Ils ont donc besoin de recréer des liens avec leur entourage», rappelle Balafrej.

Afin de faciliter l’insertion dans les lo- gements sociaux, la Fondation Alliances a développé il y a de cela trois ans tout un programme d’accompagnement inédit au Maroc, porté par des «mourafiq». Il s’agit d’accompagnateurs qui ont pour mission de déployer le programme qui dure en principe trois ans.

La première année est dédiée à «l’adaptation et à l’intégration».

Avant même l’ouverture du site aux habitants, les mourafiq sont chargés de repérer les principaux acteurs (administrations, associa- tions, autorités locales, banques…) et équipements du quartier (écoles, hôpitaux, infrastructures de loi- sirs,…), et de réaliser une carto- graphie avec des fiches techniques.

Une fois le site ouvert, les moura- fiq s’investissent dans la sensibi- lisation au bon voisinage et dans la médiation (dans des conflits ou auprès des banques, des écoles,…).

«Au début nous avons par exemple dû intervenir auprès de la déléga- tion de l’Education pour l’inscrip- tion des enfants dans les écoles qui étaient déjà en sureffectif, avec des classes allant jusqu’à 55 élèves», confie Mohamed Hammouch, Mourafiq à Riad Sidi Moumen, un ensemble de près de 2.200 appar- tements.

Durant la deuxième année, où les ha- bitants sont censés reprendre la gestion du syndic, l’accent est plus mis sur des aspects pratiques. Avec des ateliers sur les principes de gestion, les questions ju- ridiques, l’organisation des assemblées générales,…

La troisième année est réservée au lancement de projets de quartier, desti- nés à renforcer la cohésion sociale et à répondre aux besoins des habitants (amé- nagement d’un jardin, opération de tri de déchets, ateliers artistiques et culturels, cours de soutien aux enfants…).

Au-delà de ce délai, ce sont les habi- tants et les associations de quartier qui prennent le relai. A Riad Sidi Moumen, les mourafiq sont en train de former de jeunes animateurs sociaux du quartier, en partenariat avec l’association «Les petits débrouillards», qui pourraient être mobilisés sur le site après leur départ.o

Ahlam NAZIH

n La Fondation Alliances a monté un programme dédié n Trois années d’accompagne- ment au quotidien

n Les cités, des lieux de mixité mais aussi de tensions

Q

UITTER son bidonville, son douar, sa médina ou sa région pour vivre en copropriété au sein d’un logement so- cial n’est pas aussi simple que l’on pour- rait l’imaginer. Les sociologues ne se sont peut être pas suffisamment penchés sur le sujet, mais nous sommes bien là devant une réelle mutation sociale, dont des di- zaines de milliers de familles relogées ont fait l’expérience sur les dernières années.

«C’est une vraie transformation urbaine qui s’est opérée avec ces ensembles de logements, souvent périphériques et peu dotés en infrastructures de base. Ils ras- semblent des profils très divers, allant des chauffeurs de taxis, aux employés de banques, en passant par des chômeurs et mères au foyer», relève Alexandra Bala- frej, directrice générale de la Fondation Alliances.

La structure lancée par le groupe Al- liances en 2010, a fait de l’accompagne- ment «post-habitation» des ménages sa

A nAlyse

Mardi 24 Février 2015 IV

RH

COMPETENCES

Logement social

Habiter en copropriété, tout un apprentissage

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courrier@leconomiste.com

Les habitants des logements sociaux n’ont généralement jamais expérimenté la vie en copro- priété. Ils en ignorent les codes et éprouvent des difficultés à s’adapter les premières années.

Certains choisissent même de louer leur appartement et partir revivre dans leur ancien loge- ment (Ph. Khalifa)

➨➨➨

(Ph )

L

ES cités de logement social, qui comptent souvent des milliers de personnes issues d’horizons divers, sont d’abord des lieux de mixité sociale, où la cohabitation n’est pas toujours évidente.

Les locataires subsahariens, par exemple, n’y sont pas toujours les bienvenus.

Afin de dissiper les tensions et de créer des liens de cohésion et de sympathie, la Fondation Alliances essaie d’organiser des activités collectives, notamment impli- quant les enfants. o

Les subsahariens, difficilement acceptés

(5)

Mardi 24 Février 2015 V

Logement social

Mourafiq, des assistants «de vie»

n

Animateurs sociaux, média- teurs, facilitateurs,…

n

Formés par alternance sur 6 mois et dotés d’un guide actua- lisé chaque année

n

La Fondation Alliances prête à accompagner les autres pro- moteurs

I

LS sont à la fois accompagnateurs, animateurs sociaux, facilitateurs, média- teurs, …Les mourafiq endossent plusieurs casquettes. Les habitants les sollicitent pour des questions très diverses. Une mère de famille peinant à inscrire son enfant handicapé à l’école, un diplômé chômeur à la recherche d’un emploi, un habitant en conflit avec son voisin ou en quête d’in- formations sur des formalités administra- tives (CIN, certificats divers, légalisations, banque…), des parents avec des enfants

en situation de handicap souhaitant dé- ménager dans un appartement plus acces- sible… Ils peuvent même jouer les agents matrimoniaux! Les propriétaires, hommes ou femmes, cherchant à «se caser» ne se gênent pas pour leur demander un coup de pouce.

Leur bureau ne désemplit pas. Sans compter les diagnostics des besoins qu’ils doivent opérer, les séances de sensibilisa-

Zoubeir), Kénitra (Mehdia) et Marrakech (Chwiter). Avec un total de 22.000 loge- ments comptant près de 65.000 personnes.

Sept autres accompagnateurs seront bien-

RH

COMPETENCES

tion et d’information sur des thématiques liées à la copropriété, les partenariats à dé- velopper avec le tissu associatif local,…

Les mourafiq sont de véritables chevilles ouvrières ou service des habitants.

Afin de les aider dans leur mission, la Fondation Alliances a édité en 2014 un

«Guide pratique du citoyen marocain», contenant des informations pratiques sur les questions les plus fréquentes chez les habitants. Une deuxième édition a été pu- bliée pour 2014. Le guide sera actualisé chaque année.

Les mourafiq sont aujourd’hui au nombre de 23, dispatchés sur les 8 sites d’Alliances Darna à Casablanca (Sidi Bernoussi, Sidi Moumen, Hay Hassani et

A nAlyse

n

Quelques rares groupes inves- tis dans l’ingénierie de projets sociaux

n

Celle de l’OCP parmi les plus actives

L

ES Fondations d’entreprises au Maroc ne sont pas bien nombreuses.

Quelques rares grands groupes en dispo- sent depuis des décennies (ONA, Banque Populaire,…). Tandis que d’autres vien- nent tout juste d’en lancer une (Lydec et Nexans). Plusieurs y investissent des moyens considérables, mais impossible de connaître leur budget.

Les fondations ne se contentent plus du simple mécénat. Leur démarche s’ins- crit plus aujourd’hui dans le cadre d’une responsabilité citoyenne, avec une vraie ingénierie de projets sociaux.

La Fondation OCP, créée en 2007 (avec 70 employés), fait partie des plus actives. La structure intervient sur plu- sieurs axes, dont l’éducation et la for- mation, l’employabilité des jeunes, la promotion de l’entrepreneuriat, l’accès à la santé, la recherche, … En 2013, par exemple, 106 projets socio-culturels, qui ont bénéficié à plus de 267.000 per- sonnes, ont été montés. Par ailleurs, 30 0

10 20 30 40 50 60

14%

21%

35%

51%

33%

7%

Les services

sociaux publics Le syndic L’équipe de Mourafiq de la

Fondation Alliances

Votre entourage

familial

Vos amis Service social associatif Bien ancrés dans le quotidien des habitants

En cas de difficultés sociales, vous contactez?

Source: Fondation Alliances

INFO FONDATION ANA-SA

T

OUS les habitants les connaissent, les enfants les adorent. Zineb Laaguel et Mohamed Hammouch sont accompagna- teurs à Riad Sidi Moumen qui compte en- viron 9.000 personnes. Pas facile de gérer les demandes des résidents de ce quartier chaud de Casablanca. Mais ils sont dé- voués à leur mission, mobilisés six jours sur sept. Durant les journées de pic, ils peuvent recevoir jusqu’à une visite toutes les 10 minutes. Apaiser les tensions, orien- ter, accompagner, sensibiliser, organiser

des activités,…il faut donner beaucoup de soi même.

«Pour faire ce métier, il est nécessaire de savoir bien gérer son stress», confie Hammouch. L’accompagnateur doit aussi avoir le sens de l’écoute, être patient et diplomate. «Garder sa neutralité est également très important. En cas de conflit, par exemple, aucune partie ne doit se sentir visée ou jugée», insiste quant à elle Zineb Laaguel.

Les mourafiq offrent leur service gratuitement. Ils se montrent aussi disponibles aux habitants des autres quartiers o

Mobilisés six jours sur sept

Les accompagnateurs figurent en deuxième position, juste après la famille, parmi les personnes vers lesquelles les habitants se dirigeraient en cas de difficulté sociale. C’est ce qui est ressorti d’une étude menée par la Fondation Alliances au niveau de six de ses sites entre juillet et septembre 2014 (988 personnes sondées, 160 entretiens semi-directs et 20 focus groupes). Le syndic n’arrive que quatrième, suivi des services publics

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courrier@leconomiste.com

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courrier@leconomiste.com start-up et 100 projets d’entreprises ont été accompagnés.

La Banque Populaire, elle, compte deux fondations. Une première fondée en 1984 (127 employés), soutenant les manifestations liées à l’éducation et la culture, et à la création de centres de for- mation professionnelle. Et une deuxième, lancée en 1991, avec comme objectif d’assister les porteurs de projets dans la création de leur entreprise.

Du côté des promoteurs immobiliers, la Fondation Alliances (née en 2010), s’est positionnée à la fois sur la cohésion sociale sur ses sites (voir articles précé- dents), et sur l’art. Avec un parc de sculp- tures monumentales inauguré l’an dernier à Marrakech, et un projet de musée d’art africain contemporain prévu pour 2017, également à la cité ocre. Sans compter son concours, «La Chambre claire», en- courageant les jeunes photographes.

Dernière arrivée sur le marché, la Fondation Lydec (début 2015). Elle se spécialisera dans le soutien aux projets liés à l’environnement et au développe- ment durable. La semaine dernière, elle s’est alliée à l’Association des ensei- gnants des sciences de la vie et de la terre (AESVT).o

A.Na

Fondations: Au-delà de la simple charité

tôt recrutés afin de couvrir les trois sites qui seront ouverts cette année, à Moham- media (Chellalat et Louizia) et à Rabat (Ain Aouda).

Avant d’être débauchés, les moura- fiq (payés 4.500 DH) doivent suivre une formation par alternance de 6 mois, dé- veloppée par la Fondation Alliances. Elle comporte huit modules (médiation et com- munication, gestion des conflits, gestion de la copropriété), dont un projet de fin d’études. La première promotion a été dé- ployée sur le terrain en 2012.

«Le programme est conçu de telle façon à être reproductible. Si demain un autre promoteur qu’Alliances désire adop- ter la même démarche, nous sommes prêts à former ses accompagnateurs gratuite- ment et à partager nos modules », précise Alexandra Balafrej, DG de la Fondation.

Des formations continues sont égale- ment prévues. o

Ahlam NAZIH

(6)

Mard 24 Février 2015 VI

Maghreb: L’Enseignement supérieur passe à l’action

“Les universités du Maghreb n’avaient pas de structure”

n

43 hauts responsables éta- blissent actions et stratégies

n

Une véritable dynamique de réseau

U

N positionnement scientifique maghrébin. Certains en rêvaient, d’autres l’ont fait. S’appuyant sur le réseau de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), la Conférence maghrébine des responsables des établissements d’ensei- gnement supérieur (Comares) a officiel- lement vu le jour en 2014 à Tunis. Elle est le fruit d’un processus engagé dès la création du Bureau Maghreb de l’AUF en 2012, le dernier-né des 10 bureaux régionaux. La question est de poser des objectifs propres aux traits communs et aux singularités nationales de la région.

Les membres de la Comares souhaitent ainsi s’unifier pour développer un vaste potentiel, allant de sa jeunesse à sa si- tuation géographique, en passant par sa longue tradition culturelle.

n

Première tâche: faciliter la mobilité des chercheurs, étu- diants et enseignants

n

Pour arriver à fédérer les connaissances et compétences

n

Et ainsi répondre au besoin d’encadrement des jeunes

- L’Economiste: Comment et pour quel objectif a été créée la Comares?

- Laassad El Asmi: Du simple constat que les universités du Maghreb n’avaient pas de structure pour les relier entre elles. Nous avons profité du réseau de l’Agence universitaire de la franco- phonie pour mettre en place, voilà un an, la Conférence maghrébine des res- ponsables d’enseignement supérieur. Le Maghreb dénombre environ 102 univer- sités, dont 43 sont présentes à cette 2e assemblée générale. A l’occasion de ce premier anniversaire, il s’agit de faire le bilan sur les récentes actions menées. Il faut savoir que nous n’en sommes qu’au démarrage. Il est très difficile de fédérer

sa contribution à enrichir les programmes universitaires en vigueur. Des actions qui ont pour défis majeurs la massification, l’employabilité des jeunes diplômés et l’entrepreneuriat.

En ouverture de l’assemblée, un sé- minaire sur les Mooc, ces cours en ligne ouverts à tous, a permis de faire le point

sur les évolutions de ce secteur incon- tournable à l’ère du numérique. D’autres sujets étaient à l’ordre du jour, comme la mobilité d’étudiants, la cartographie des formations, le prix du meilleur article scientifique et la création d’un master hy- bride à portée maghrébine. o

S. J.

a besoin d’un encadrement efficace. Le Maroc, comme la Tunisie et l’Algérie, ont la même culture, la même langue et des défis communs, comme la massifica- tion. Nous devons en effet faire face au nombre important d’étudiants inscrits par rapport au nombre d’encadrants. Mettre en avant les compétences fait partie de nos actions. A titre d’exemple, nous

avons lancé une compétition du meilleur logo entre tous les étudiants du Maghreb, dont la lauréate est présente à cette 2e as- semblée générale. Un deuxième prix Co- mares concerne le meilleur article scien- tifique. Nous réfléchissons également à des masters communs et ainsi nous po- sitionner sur des projets internationaux.

D’autres propositions de ce type sont faites à l’occasion de cette conférence.

- Un commentaire sur le thème choisi du séminaire qui aborde la question des Mooc…

- Ces nouveaux cours en ligne sont un sujet très développé au niveau de l’AUF, à l’origine de nombreuses plateformes. Il était utile de mettre au profit des respon- sables d’établissements supérieurs pré- sents l’expérience de l’agence. Le sujet des Mooc était évident. Afin de bien le maîtriser et l’utiliser, le débat a tourné autour des avancées dans ce secteur, qui représente véritablement l’outil éduca- tif du futur. Nos universités en ont les moyens, reste à nous lancer. o

Propos recueillis par Stéphanie JACOB

RH

COMPETENCES

A l’occasion de la 2e assemblée géné- rale, qui s’est réunie la semaine dernière à Marrakech, le président de la Comares, Laassad El Asmi, a voulu mobiliser au- tour de projets concrets. 43 présidents, recteurs et directeurs d’universités et de grandes écoles d’Algérie, du Maroc et de Tunisie ont répondu présent avec un

objectif commun: favoriser la collabo- ration scientifique et universitaire dans la région, à l’image des autres confé- rences régionales de l’AUF. En effet, la Comares existe pour fédérer les compé- tences existantes dans l’espace maghré- bin universitaire et mettre en place une force de réflexion apte à générer de nou- velles idées. Ce qui passe notamment par

une centaine d’universités dans un espace régional aussi grand. Le problème de mo- bilité entre les pays, qui concerne à la fois les chercheurs, les étudiants et les ensei- gnants, est encore à résoudre. Ce genre de problématique est à l’ordre du jour des travaux de réflexion de cette confé- rence. Car la survie de cette communauté scientifique ne passe que par un meilleur partage des compétences et une meilleure fédération des connaissances. Avec un tel réseau, nous ne pouvons qu’avan- cer dans le bon sens. Pour preuve, voir aujourd’hui 43 hauts responsables pré- sents, malgré la somme de responsabili- tés qu’ils ont chacun dans leur université, démontre l’engagement et l’intérêt pour cette initiative commune. Partout dans le monde, ces réseaux existent, il était donc essentiel d’en créer un dans notre espace universitaire et de pouvoir parler d’ins- tance maghrébine et d’un positionnement scientifique maghrébin.

- Quels avantages ont déjà été tirés de ce réseau?

- Le premier, bien naturel, est que nous nous connaissons beaucoup mieux.

Cette cartographie précise de nos pro- blèmes et de nos atouts nous permet d’établir des stratégies propres à répondre à l’appel pressant de notre jeunesse qui

S tratégie

C

ETTE association mondiale d’universités francophones soutient la forma- tion de professionnels aptes à contribuer au développement de leur pays, faisant émerger une nouvelle génération d’enseignants, de chercheurs et d’experts. Sa force repose sur 800 établissements universitaires sur les 5 continents dans une centaine de pays, dont 60 membres (ou observateurs) de l’Organisation internationale de la francophonie. Mais également sur de solides partenariats avec des organisations internationales, comme l’Unesco, des ONG, des entreprises et le secteur privé.o

Les atouts de l’AUF

U

NE démarche de qualité des universités maghrébines engagée par le Bureau Maghreb. En mars 2013, un projet-pilote d’auto-évaluation impli- quant des établissements d’Algérie, du Maroc et de Tunisie a été lancé. Pour ce faire, un répertoire de documents relatifs aux divers aspects de l’auto- évaluation (cas pratiques, méthodes, référentiels...), issus d’organismes of- ficiels, de diverses interventions pré- sentées au cours de séminaires et col- loques du Bureau Maghreb, est mis à la disposition des établissements prêts à mener cette démarche. L’université peut alors repérer ses forces et ses faiblesses, identifier les opportunités et les menaces et réunir des données qualitatives et quantitatives.o

La pratique de l’auto-évaluation

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Le président de la Comares, Laassad El Asmi, est également président de l’Uni- versité de Carthage en Tunisie (Ph. Mokhtari)

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Pack de bienvenue, logiciel spécialisé… De nombreux outils

Un processus permettant de renforcer le sentiment d’appar- tenance du nouvel entrant

Un moyen de réduire les départs et d’améliorer la pro- ductivité au sein du groupe

A

LORS que les entreprises dépensent des sommes faramineuses dans la commu- nication de recrutement afin d’attirer les meilleurs, elles ne songent pas à investir dans l’intégration des nouveaux venus.

Afin de réussir le processus d’accueil des nouvelles recrues, un système dit de «on- boarding» est devenu essentiel au sein de l’organisation. Une démarche comportant l’attribution d’un mentor, une préparation antérieure de l’équipe ainsi qu’un logiciel d’onboarding permettant d’accroître la motivation et la productivité des collabora- teurs les plus récents, ce qui entraînera par la suite un gain de temps et de ressources financières considérables.

I dées

Mardi 24 Février 2015 VII

RH

COMPETENCES

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Onboarding: Réussissez l’intégration de vos salariés!

Les managers qui bougent

L’onboarding consiste à accompagner un nouveau salarié dans la maîtrise des aspects techniques de son emploi et dans la compréhension de son rôle s’inscrivant dans l’environnement culturel et social

propre à l’organisation, explique Adib Chikhi, DG d’Altitude RH et consultant en ressources humaines. A travers ce pro- cessus, les nouvelles recrues acquièrent les connaissances, les compétences et les comportements adéquats afin de devenir

• Meryem Chami passe chez Altran

Meryem Chami qui a occupé des postes de responsabilité au- près de l’OCP et particulièrement auprès du PDG Mustapha Terrab, vient de passer chez Altran Maroc,

où elle a été nommée Directrice générale. Elle est ingénieur des Ponts et chaussée avec, en outre, une formation télécom.

Altran Maroc emploie environ 80 personnes et accompagne par son ingénierie et son équipe de concepteurs les innovations, parmi celles-ci, les développements du plan Maroc Solaire. Altran France est présent sur des secteurs d’innovations énergétiques (partenaire officiel du célèbre avion Solar Impulse), d’ingénierie mécanique, de systèmes d’information, systèmes intelligents.... L’entreprise est présente dans 120 pays et emploie 23.000 personnes pour un CA de 1,8 milliard d’euros

• Rita Tazi directrice de la Communication et RP de

Kenzi Hotels Group

Rita Tazi vient d’être désignée directrice de la Communication et Relations publiques de Kenzi Ho- tels Group à travers le Maroc. Elle occupait aupara- vant cette fonction au Kenzi Tower Hotel.

des membres à part entière de l’entreprise.

Pour qu’un processus d’onboarding soit réussi, il faut tout d’abord que l’équipe ac- tuelle soit préparée à l’arrivée de leur nou- veau collègue, affirme Adib Chikhi. Le jour

de son arrivée, la recrue doit par ailleurs être mise en contact avec l’équipe, qui aura été informée de sa venue et dont chacun des membres présentera sa fonction au sein du groupe. Un moyen de favoriser les connec- tions et de valoriser par la même occasion les anciens. Chaque personne recrutée doit également recevoir un pack de bienvenue comprenant ses comptes utilisateurs et mots de passe ainsi que l’emploi du temps des formations et des réunions. Il est même conseillé que le nouvel entrant reçoive sous format électronique des documents à lire, à remplir ou à signer, ce qui lui permettra de se consacrer lors de ses premiers jours

à des tâches en rapport avec son métier plutôt qu’à des tâches administratives. Un logiciel d’onboarding peut également être utilisé pour surmonter les obstacles liés au remplissage des formulaires adminis- tratifs. Il met à la disposition du nouveau venu une solution simple et automatisée et permet de se passer de tout support pa- pier, qui serait d’ailleurs coûteux. Enfin, un système de parrainage par un collègue via l’attribution d’un «mentor» est égale- ment conseillé.

Le processus d’onboarding permet d’améliorer la socialisation des nouveaux employés et de développer leur sentiment d’appartenance ainsi que leur adéquation avec la culture de l’entreprise. «Chaque entreprise est différente et comporte une culture, des valeurs et des codes qui lui sont propre», explique ainsi l’expert. Une acculturation qui permettra d’augmen- ter sensiblement l’enthousiasme du col- laborateur et son engagement envers le groupe. Un moyen efficace de réduire le turnover, d’augmenter la productivité des travailleurs et de les rendre plus rapide- ment opérationnels.

Une mauvaise intégration de l’em- ployé peut amoindrir son degré d’attache- ment à l’entreprise, son degré de stress et de qualité de vie au travail ou encore son niveau de performance. Déçu ou frustré, ce dernier risque de quitter l’entreprise.

Un véritable échec pour l’entreprise qui a beaucoup investi dans la phase de recrutement.o

K. A.

A

U Maroc, la phase d’intégration des nouveaux em- ployés est encore trop souvent négligée suite à de fausses idées re- çues selon lesquelles, entre autre, un nou- veau salarié ne s’in- tègre pas parce qu’il n’est pas sociable à la base. Néanmoins,

la démarche commence à trouver sa place en entreprise avec la prise de conscience de l’importance du capital humain. «Pas à pas, on s’accorde à reconnaître que le capital humain constitue le vrai patrimoine de l’entreprise et qu’il faut commencer à le fructifier et à le développer dès le recrutement», précise Chikhi.o

Une démarche encore timide au Maroc

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Formation et certification Iso 27001 lead auditor Date : février

Tél. : 05.22.87.11.01

E-mail : contact@consilium.ma

Réglementation de travail et gestion de la paie

Date : février-mars Tél. : 05.22.45.01.67

E-mail : contact@lamarocai- nedescomptes.com

Pratique de la comptabilité et fiscalité générale et immo- bilière

Date : février Tél. : 05.22.24.64.65

E-mail : m.chorfi@menara.ma

Ingénierie de formation et l’élaboration du plan de for- mation

Date : Jusqu’au 28 février Tél. : 05.22.39.39.71

E-mail : sigmacompetences@

gmail.com

Ingénierie de formation Date : 25-26 février

Tél. : 05.22.48.61.16

E-mail : info@adequation.ma

Méthodes de résolution de problèmes

Date : 26-27 février Tél. : 05.22.39.39.71

E-mail : sigmacompetences@

gmail.com

Commercial pour cadres non commerciaux

Date : 26-27 février Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Gestion des risques d’un projet

Date : 26-27 février Tél. : 05.22.48.61.16

E-mail : info@adequation.ma

Outils juridiques pour sé- curiser la valorisation de la société cible

Date : 2 mars Tél. : 05.22.23.74.85

E-mail : fidrissi@amic.org.ma

Dynamique et efficacité du SMQDate : 4-5 mars

Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Exigence et démarche sécu- rité Ohsas 18001

Date : 5-6 mars Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Iso 9001 V 2015 Préparer la transition de votre SMQ Date : 9-10-11 mars Tél. : 05.22.94.55.33

E-mail : Khanssa.ghafar@afnor.

org

La fraude interne, comment

la connaître, la comprendre, la déjouer?

Date : 10 mars Tél. : 06.63.75.11.57

E-mail : lamia.benziane@peda- gogia.ma

L’analyse de la valeur et l’innovation créative Date : 12-13 mars Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma

Iso 50001: Système de management de l’énergie - Engager une démarche d’op- timisation des consommations énergétiques

Date : 16-17 mars Tél. : 05.22.94.55.33

E-mail : Khanssa.ghafar@afnor.

org■ Introduction aux normes IAS-IFRS

Date : Agadir: 20 mars - Rabat:

27 mars

Tél. : 05.37.72.05.78 06.00.67.86.98 E-mail : cagexgroup@gmail.

com■ Auditeur qualité Irca - Qualification d’auditeurs tierce partie Iso 9001 Date : 23 au 27 mars Tél. : 05.22.94.55.33

E-mail : Khanssa.ghafar@afnor.

org

Organiser juridiquement les relations des investisseurs financiers avec les autres ac- tionnaires/dirigeants

Date : 12 mai Tél. : 05.22.23.74.85

E-mail : fidrissi@amic.org.mao

VIII

Votre calendrier de formation

Mardi 24 Février 2015

Contact:

Mohamed EL OUADI IDRISSI melouadi@leconomiste.com

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à retourner à L’Economiste au 70, Bd. Massira Khadra - Casablanca Tél.: 05.22.95.36.00 -Fax: 05.22.36.59.26

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• Parution:

Règlement en espèces: 240 DH TTC pour 1 module / parution 1 module = 4 cm (H) x 6 cm (L)

Je joins mon chèque de 1.800 DH TTC pour deux modules / parution 2 modules = 8 cm (H) x 6 cm (L)

• Demandes d’emploi

• Offres d’emploi Mardi

Offres ou Demandes d’emploi

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The comparison between the ducted and the open DP thruster near wake characteristics indicates that the rate of reduction in the open OP thruster flow axial velocity, vorticity,

The installation program copies itself to your hard disk during the installation process. You will need the installation program to install future releases and

REFSAT Transmitter Simulator Block Diagram.. GPS REFSAT Test Block

This ensures that the host will see all release requests during the reporting phase (QST AT-I). When the drive powers up, it will not request release until after

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