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Texte intégral

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n° 11 - juillet 2018

Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt

Territoires

Références

Auvergne-Rhône-Alpes

Limagne et volcans

Le département du Puy-de-Dôme s’étend sur 8 000 km² et présente une grande variété de paysages et de réalités topographiques :

- la moitié ouest est constituée d’une succession de plateaux et de massifs montagneux d’origine vol- canique avec, du nord au sud, les Combrailles, la Chaîne des Puys, les Monts Dore, l’Artense et le Cézallier ; - la partie centrale est constituée, au sud, du Val d’Allier et, au nord, de la Limagne, vaste plaine sédimen- taire à haut potentiel agronomique ; - sur la frange est, le département est dominé par le massif du Livradois et les monts du Forez qui culminent à 1 600 mètres d’altitude.

Portrait agricole

Puy-de-Dôme

Élevage en montagne, cultures en plaine

En 2016, la surface agricole utilisée*

(SAU) des exploitations s’étend sur 393 000 hectares dont 59 % de surface toujours en herbe. Selon le critère de la SAU totale, le Puy-de- Dôme se classe au 2e rang des dé- partements de la région après celui de l’Allier.

Le Puy-de-Dôme se situe dans le peloton de tête pour plusieurs pro-

ductions notamment l’élevage bovin et les grandes cultures. Il occupe le 3e rang pour la valeur de production agricole avec une production brute standard* (PBS) de 380 millions d’euros.

L’activité agricole dominante est l’élevage bovin qui s’exerce dans la partie montagneuse du départe- ment, notamment au sud-ouest où plus de 90 % de la surface agricole est constituée de surfaces four- ragères. Le lait de vache est la première production en valeur, dynamisée par une large off re de productions fromagères mais l’éle- vage de vaches allaitantes mobilise le plus grand nombre d’exploitations.

Viennent ensuite les exploitations de

Sources : Zonage ICHN 2015 - SAA 2015

77 %

EN ZONE MONTAGNE

agricole dont

toujours

en herbe

Du dÉPARTEMENT

En surface

la moitié

Département

2 ème

grandes cultures, situées dans les plaines de la Limagne et du Val d’Al- lier avec des productions phares telles que le maïs (maïs semence), le blé améliorant (panifi able) ou la betterave.

* Voir page 4

Localisation des petites régions agricoles Source : ©IGN - BDCARTO®

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Agreste - Références n°11 - juillet 2018 2 -

L’agriculture dynamise le terri- toire

Bien que le nombre d’exploitations recule depuis plusieurs décennies (on estime à 190 le nombre d’exploi- tations qui disparaissent chaque an- née depuis 2010), l’agriculture reste un secteur d’activité structurant pour les territoires ruraux (Com- brailles, Cézallier ou Livradois) et contribue à un aménagement équili- bré de l’espace et des paysages.

Avec 12 800 actifs agricoles per- manents, qui fournissent 9 000 équivalents temps plein (ETP), le Puy-de-Dôme occupe le 1ᵉ rang des départements de la région. Le mo- dèle de conduite des exploitations reste sur un schéma très traditionnel.

La main-d’œuvre familiale (chefs d’exploitation et coexploitants, aides familiaux) concentre 90 % du travail total. Peu nombreux, les salariés permanents fournissent 550 ETP, principalement dans les exploitations maraîchères et viticoles de Limagne

Des grands GAEC* laitiers à côté d’exploitations moyennes

La taille des exploitations diff ère se- lon leur localisation. Dans les es- paces très ouverts du Cézallier, de l’Artense, des Combrailles et de la Chaîne des Puys, les exploitations valorisent de grandes surfaces.

Dans les autres massifs et en Li- magne, les exploitations sont plus petites. Le département concentre 12 % des exploitations régionales et 14 % de la surface agricole. La SAU moyenne est de 54 ha soit 7 ha de plus qu’en moyenne régionale.

De même, la dimension économique des exploitations est hétérogène.

Les petites exploitations sont majori- taires dans l’est du département, les exploitations de grande dimension économique étant plus particulière- ment présentes dans l’élevage lai- tier du relief occidental et les exploi- tations de grandes cultures. Dans l’ensemble, les exploitations sont le plus souvent de taille moyenne ; la PBS médiane s’élève à 31 900 € (35 100 € en région).

Juridiquement, un cinquième des exploitations est de forme so- ciétaire soit une part proche de la moyenne régionale. Parmi celles-ci, les nombreux GAEC (3e rang régio- nal) sont majoritaires, en lien avec la prépondérance de l’élevage bovin laitier.

et des contreforts de la Chaîne des Puys. Les saisonniers et les sala- riés en prestation de services sont sous-représentés dans les exploita- tions (1 ETP pour 17 exploitations, 1 pour 6 dans la région).

Démarches de valorisation : une forte croissance du « bio »

La commercialisation en circuits courts est peu fréquente, pratiquée seulement par 11 % des exploitations (23 % en région), principalement dans la vente directe de fromages ou de viandes.

En 2017 l’agriculture biologique engage 417 exploitations, qu’elles soient certifi ées ou en conversion.

Le Puy-de-Dôme occupe le 6e rang régional, avec une surface en « bio » de 20 670 ha, soit 5,3 % de la SAU.

Depuis 2010, cette surface a pro- gressé à un rythme de 11,5 % par an (10,2 % au plan régional). L’agricul- ture biologique concerne principale- ment les poulets de chair (2e rang ré- gional) et les bovins viande (3e rang).

Le Puy-de-Dôme est toutefois bien représenté dans la production froma- gère sous signe offi ciel de qualité.

En 2018, il compte 7 AOP dont 6 AOP fromagères (Saint-Nectaire, Bleu d’Au- vergne, Fourme d’Ambert, Fourme de Montbrison, Cantal et Salers), 1 AOP viticole (Côtes d’Auvergne) et 11 IGP.

Source : RA 2010

7 300

EXPLOITATIONS

12 800

ACTIFS PERMANENTS

DANS LES

EXPLOITATIONS AGRICOLES

Source : RA 2010

Les exploitations d’élevage ovin ou caprin sont plutôt présentes à l’est, dans les monts du Forez et la plaine d’Ambert. Les exploitations viticoles se succèdent dans la par- tie centrale du département, majo- ritairement sur les coteaux sud de moyenne altitude.

Bovins viande Grandes cultures Bovins lait

Ovins, caprins et autres herbivores

Polyculture et polyélevage Bovins mixte

Autres

Part des exploitations spécialisées* dans le département 25 %

24 % 17 %

13 % 8 %

5 % 8 %

* Nombre d’exploitations spécialisées par type d’OTEX (orientation technico-économique)

* Voir page 4

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Agreste - Références n°11 - juillet 2018 3 -

emploie près de 800 salariés dont près de 200 sur le site Beuralia de Gerzat (4e unité de transformation française).

- le travail du grain, avec la coo- pérative Limagrain, 4ᵉ semencier mondial et premier semencier euro- péen pour les céréales à paille, dont les établissements comptent près de 350 salariés dans le département.

Le Puy-de-Dôme accueille aussi la sucrerie la plus petite (moins de 100 salariés) et la plus méridionale de France à Gerzat.

A côté de ces groupes de grande envergure, 67 % des salariés sont employés dans des établissements de taille moyenne (entre 10 et 249 salariés en équivalent temps plein) et seulement 8 % dans les struc- tures de moins de 10 salariés.

Un large spectre de productions agroalimentaires

Le Puy-de-Dôme s’illustre par la grande diversité de son industrie agroalimentaire (hors artisanat com- mercial) liée à la variété locale des productions. Elle emploie, en 2015, 3 700 salariés (6ᵉ rang régional) dans 210 établissements.

Trois secteurs d’activité ont une po- sition dominante dans le départe- ment :

- l’industrie des boissons em- ploie 1 050 salariés. Les eaux de Volvic, dont 1,4 milliard de litres sont mis en bouteille chaque année, est le 2e employeur régional du secteur avec près de 900 salariés.

- l’industrie laitière, couplée à la fabrication de fromages et de beurre

Source : SAA 2015

Source : RA 2010

Sources : INAO 2017 - Agence BIO 2017

FILIÈRES QUALITÉ

7 aop dont

11 IGP

9 % de la surface

bio de la RÉGION

6 fromages 76 %

15 %

14 %

céréales et

oléoprotéagineux 14 %

vaches laitières 13 % ovins 13 %

betteraves

vaches allaitantes surfaces en herbe

principales PRODUCTIONS

(part du dÉpartement dans régionaux) les surfaces ou les effectifs

5 départementème

5

4 départementème

4

12

Bovins viande Grandes cultures

Bovins mixte

Bovins lait

Élevage hors-sol

Part en région 11 % Part en région

18 %

Part en région 16 %

Part en région 16 %

Ovins, caprins et autres herbivores

Part en région 13 %

Part en région 12 % 2 départementème

2

2 départementème

2

3 départementème

3

3 départementème

3

Classement des exploitations spécialisées du Puy-de-Dôme dans la région Classement des exploitations spécialisées du Puy-de-Dôme dans la région

CHEPTEL

112 000

ovins

356 000 bovins

28 % dont vaches allaitantes et

17 % vaches laitières

2,2 millions

de têteS de

volaille

343 millions blé :

maïs : 20 000 ha lait de vache produit :

45 000 ha

soit 243 000 ha

maïs semence 8 %

surfaces en herbe 3 %

production en france :

de litres

Sources : SAA défi nitive 2015 et RA 2010 Sources : SAA défi nitive 2015 et RA 2010

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Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt Service régional de l’information statistique, économique et territoriale 16B rue Aimé Rudel - BP45 - 63370 Lempdes

Tél : 04 73 42 16 02 - Fax : 04 73 42 16 76

Courriel : infostat.draaf-auvergne-rhone-alpes@agriculture.gouv.fr www.draaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr www.agreste.agriculture.gouv.fr

Directeur régional : Michel Sinoir Directeur de publication : Seán Healy Rédactrice en chef : Marie-Laure Rongère Composition : Sylvie Vasson

Tarif : 3,50€

Dépôt légal : juillet 2018 ISSN : 2494-050X (En ligne)

©AGRESTE 2018

Peu d’établissements d’ensei- gnement agricole mais de nom- breuses fi lières

En 2017, les établissements d’ensei- gnement agricole du Puy-de-Dôme accueillent 1 600 élèves et 350 ap- prentis.

L’off re de formation couvre l’en- semble des niveaux, allant du cy- cle orientation collège (niveau VI) à la thèse de doctorat en centre de recherches (Irstea, Inra) et diplôme d’ingénieur agronome (VetAgro Sup). L’enseignement de niveau bac et plus (niveaux IV et supra) est sur- représenté avec 84 % des élèves pour 74 % dans la région. A l’inverse, le niveau des diplômes préparés en alternance est moins élevé : en l’occurrence, ils sont de niveau V (CAP agricole) pour une majorité d’apprentis.

La place de l’enseignement public est majoritaire (1 100 élèves).

Le site de Marmilhat est atypique

dans la région : ce campus accueille le lycée agricole Louis Pasteur, 1ère unité de formation de la ré- gion, avec 680 élèves, une école d’ingénieurs agronomes (VetAgro- Sup, 340 élèves) et des opérateurs publics. Il accueillera le siège du fu- tur CFA territorial pour les 4 départe- ments de l’ouest régional. C’est ainsi le seul établissement de la région qui propose des classes préparatoires post Bac.

Enfi n, l’établissement Public Local des Combrailles propose des for- mations « rares » en élevage canin et éducation canine.

Benoît Fontaine Une ressource forestière abon-

dante, accessible… et exploitée Couvrant 269 000 ha (4ᵉ rang régio- nal) soit 34 % du territoire, la fo- rêt est présente essentiellement en montagne. Elle constitue le premier mode d’occupation du Livradois-Fo- rez. La surface de forêt se répartit équitablement entre feuillus et rési- neux. Elle est à 86 % privée (79 % dans la région).

Maillé d’un réseau dense de che- mins forestiers, le Puy-de-Dôme occupe le 1er rang régional pour l’exploitation de la ressource forestière. Il compte 13 % du vo- lume de bois sur pied de la région et contribue à hauteur de 23 % à la récolte commercialisée régionale.

Le « taux de récolte » est ainsi de 18 m³ pour 1 000 m³ sur pied contre 10 m³ en région. Cette récolte, ma- joritairement constituée de résineux, est essentiellement destinée au bois d’œuvre (81 %).

Source : DRAAF/SRFD 1/01/2017

dont

81 %

DE LA

RÉCOLTE

DESTINÉs

AU

BOIS

34 %

DE

SURFACES

BOISÉES

D’œuvre ES

1

ère

région

avec

1,2 million de m

DE

BOIS COMMERCIALISÉE

3

ENSEIGNEMENT AGRICOLE

9 ÉTABLISSEMENTS DONT 6 ÉTABLISSEMENTS PRIVÉS

1 600 ÉLÈVES

350 APPRENTIS

Sources : Enquêtes EXF-SRI 2016 - IGN (campagnes d’inventaires 2011 à 2015)

Sauf mention contraire, les données sont issues du recensement agri- cole 2010.

GAEC : Groupement agricole d’exploita- tion en commun.

PBS : Production brute standard

Elle décrit un potentiel de production des exploitations. Les surfaces de culture et les cheptels de chaque exploitation sont valorisés selon des coeffi cients. Ces coef- fi cients de PBS ne constituent pas des ré- sultats économiques observés. Ils doivent être considérés comme des ordres de grandeurs défi nissant un potentiel de production hors de toute aide. La PBS

« 2010 » est calculée à partir de coeffi cients issus de valeurs moyennes sur la période 2008 à 2012.

SAU : Surface agricole utilisée

Elle comprend les terres arables, la su- perfi cie toujours en herbe et les cultures permanentes.

Références

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