• Aucun résultat trouvé

INFLUENCE DE L APPORT PROTÉIQUE ALIMENTAIRE SUR L URÉE PLASMATIQUE ET L URÉE PILAIRE LABILE CHEZ LE RAT

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "INFLUENCE DE L APPORT PROTÉIQUE ALIMENTAIRE SUR L URÉE PLASMATIQUE ET L URÉE PILAIRE LABILE CHEZ LE RAT"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00900844

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00900844

Submitted on 1 Jan 1975

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

INFLUENCE DE L’APPORT PROTÉIQUE

ALIMENTAIRE SUR L’URÉE PLASMATIQUE ET L’URÉE PILAIRE LABILE CHEZ LE RAT

M. Brochart, Mme D. Bernardon

To cite this version:

M. Brochart, Mme D. Bernardon. INFLUENCE DE L’APPORT PROTÉIQUE ALIMENTAIRE SUR

L’URÉE PLASMATIQUE ET L’URÉE PILAIRE LABILE CHEZ LE RAT. Annales de Recherches

Vétérinaires, INRA Editions, 1975, 6 (2), pp.227-230. �hal-00900844�

(2)

NOTE

TECHNIQUE

INFLUENCE DE L’APPORT PROTÉIQUE ALIMENTAIRE SUR L’URÉE PLASMATIQUE

ET L’URÉE PILAIRE LABILE CHEZ LE RAT

M. BROCHART M me

D. BERNARDON Laboratoire de

Physiopathologie

de la

Nutrition,

Centre de Recherches de

Clermont-Ferrand,

I. N. R.

A.,

Theix,

Saint Genès

Champanelle, 63110

Beaumont

SUMMARY

INFLUENCE OF PROTEIN INTAKE ON PLASMA AND HAIR I/EACHABI,E UREA IN THE RAT

Three groups of 13 adult female rats received

daily

for two months 23g per rat of three syn- thetic

isoenergetic

feeds

containing respectively

5, 15, 23p. 100casein. Plasma urea was measured

weekly.

Hair leachable urea and soluble

dry

matter were

measured,

at the end of the

experiment,

on hairs regrown after an initial

clipping,

in a solution obtained

by washing

I g of hair in 50 ml of HCl 0,01N under mechanical

shaking.

Mean

plasma

urea values for the whole

experiment

for the three groups were 0.27,

0 . 3 8,

0 . 45

g per

liter ;

differences between all groups were

highly significant ;

however differences for the r5 and 25 p. 100casein groups were not

significant

for the last three weeks.

Hair leachable urea and hair soluble

dry

matter values were

respectively

0.35,

0 .8 0 ,

1.02

mg/g

of hair and zo.4, 24.0, 26.0

mg/g

of hair. A

positive

correlation links hair urea to hair

dry

matter

(r

=

0.!6, p

<

0 . 001 ).

When hair urea is

expressed

in per cent of soluble

dry matter,

the

respective

values for the three groups are r.9o, 3.42, 3.95. Differences between the 5 p. 100casein group on

the one hand and the i5 and 25 p. ioo casein groups on the other are

highly significant (!

<

0 . 001 ).

Key-words : protein intake, Plasma

urea,

hair

urea,

rat.

Les

poils

sont

susceptibles

de retenir une fraction

importante

des

composés

minéraux excrétés

par les

glandes sudoripares

et sébacées

(B R ocHART

et

C HASSAGNE , 1973 ),

ce

qui permet

d’utiliser

le

dosage

des minéraux labiles des

poils

pour

apprécier

le niveau ou le

rapport

alimentaire de cer-

tains minéraux

(B ROCHART , 1971 ).

Il nous a paru que cette méthode

pourrait

être utilisée

égale-

ment pour

l’exploration

du niveau

protéique

alimentaire.

Chez

l’Homme, l’analyse

des

composés

azotés de la sueur a été réalisée par

plusieurs auteurs,

(3)

et les données obtenues ont été rassemblées par ROBINSON et ROBINSON

( 1954 )

et SCHWARTZ

(

1 96 0

) :

50 à 6o p. 100 de l’azote total de la sueur sont

représentés

par de l’urée. Par

ailleurs, toujours

chez

l ’ Homme ,

CUTHBFRTSON et GUTHRIF

( 1934 )

ont

montré,

en

expérimentation aiguë,

que l’excrétion d’azote total de la sueur variait

parallèlement

aux

apports protéiques alimentaires ;

cette observation aété confirmée par Stxsu et al.

(i 9 6 7 ),

WEINER et al.

( 1972 ).

Nous avons voulu

vérifier que le même

phénomène

se manifestait sur une

période

de

longue

durée en utilisant comme

témoin de l’excrétion de l’urée sudorale l’urée

pilaire

labile chez le Rat.

MATÉRIEI, ET MÉTHODES

Après

une

période préexpérimentale

de 13

jours

au cours de

laquelle

des rattes adultes ont reçu ad libitum un

régime

à 15 p. 100de

caséine,

on a constitué 3 lots de 13 rattes adultes

(poids

moyen de 270

g) qui

ont été entretenues en cages

individuelles,

à une

température

de 220C et une

hygrométrie

de 70 p. 100, et ont reçu 23 g par

jour (niveau

moyen de consommation

pendant

la

période préexpérimentale)

de trois aliments

synthétiques isoénergétiques

contenant

respective-

ment 5, 15 et 25 p. 100de caséine

( 1 ). L’expérience

dure 2 mois.

Chaque

semaine on

prélève

par

ponction cardiaque

du sang chez 2 à 3 rattes par lot pour le

dosage

de l’urée

sanguine (dosage colorimétrique

à la

diacétyl monoxime,

selon MICHEL

( 1971 ).

Les rattes sont tondues en début et en fin

d’expérience.

Le

poil

est lavé à raison de 5o ml d’HCl 0,01N par gramme de

poils pendant

15

minutes,

sous

agitation mécanique.

L’eau de

lavage (pH 6,5)

est filtrée. Un ml d’une dilution au

1/10

est utilisé pour le

dosage colorimétrique

de l’urée.

La matière sèche

pilaire

est obtenue par

pesée après

dessiccation de 20ml de la solution initiale à

40 0 C jusqu’à poids

constant.

Il n’a pas été

possible

de doser l’urée

pilaire éventuellement persistante

dans les

poils après

lavage,

les méthodes d’extraction connues étant

trop

destructives.

(4)

RÉSULTATS

Les croissances des 3 lots n’ont pas été

significativement

différentes

(respectivement

pour

2 mois

-!

22, -f- 25 et -1- 26

g).

L’urée

plasmatique

a varié

précocement

en fonction du niveau

protéique

alimentaire

(fig. i).

Les moyennes par lot

(tabl. i)

calculées sur la totalité de la

période expérimentale

sont

significativement

différentes

(p

<

0 , 001 ). Toutefois,

les moyennes des lots 15

et 25 p. 100 ne sont

plus significativement

différentes

lorsqu’elles

sont calculées sur les trois dernières semaines de

l’expérience (Q

<

o,2).

On constate

(tabl. i)

que l’urée

pilaire

et la matière

sèche

hydrosoluble pilaire

en fin

d’expérience

varient

parallèlement

au taux

protéique

de la ration.

Comme on a observé au niveau individuel une forte corrélation

positive

entre l’urée

pilaire

et la

matière sèche

hydrosoluble (r

= +

0 , 7 6 5 , p

<

o,ooi),

il convient

d’exprimer

l’urée

pilaire

en

fonction de la matière sèche. Dans ces

conditions,

on consta.te

toujours

une différence hautement

significative

entre la teneur en urée

pilaire

pour les rattes des

régimes

5 et 15 p. 100, d’une

part,

5 et 25 p. 100d’autre

part,

mais la différence entre les

régimes

15 et 25 p. 100devient non

signifi-

cative.

DISCUSSION

On

peut

s’attendre à ce que la teneur en matière sèche

hydrosoluble pilaire

soit fonction de la

quantité

et de la concentration en substance soluble de la sueur excrétée

pendant la période expéri-

mentale ;

elle est

également fonction

du

temps (B ROCHART

et

C HASSAGNE , i9!3) ;

cette teneur est

(5)

donc très

vraisemblablement

variable selon les

individus ;

de

plus,

dans le cas

présent,

elle tend

à croître avec le niveau

protéique

alimentaire. Il est donc

indispensable

de tenir

compte

de la

matière sèche

pilaire

pour

exprimer

les

teneurs

de l’urée

pilaire.

L’urée

pilaire labile, exprimée

par

rapport

à la matière sèche

hydrosoluble, paraît

être un reflet

valable

du niveau

protéique alimentaire ;

l’absence d’une différence

significative entre

les lots

15 et 25 p. 100 de caséine est

probablement

due au fait

précédemment

mentionné que, en fin

d’expérience,

l’urée

plasmatique

n’était

plus significativement

différente entre les deux

groupes.

Le

dépôt d’urée

sur le

poil

étant un

phénomène cumulatif,

on

peut

penser que

l’évolution finale

de l’urée

plasmatique

a contribué à diminuer la différence de l’urée

pilaire

entre les deux groupes.

Cette

réponse pilaire

à différents niveaux

d’apport protéique

a été obtenue sur des

poils

de

repousse,

après

une tonte initiale en début

d’expérience.

On doit s’attendre à une

réponse

moins

nette

en l’absence de tonte

préalable.

En

effet, si,

lors de passage d’un niveau

protéique alimen-

taire faible à un niveau

protéique

élevé on

peut s’attendre

à une élévation de

la

teneur en urée

pilaire

même sur des

poils anciens,

en

revanche,

dans le cas

inverse,

on n’obtiendra pas

de réponse tant

que l’ancien

pelage

en

place

reflétera le niveau

protéique

antérieur

élevé ; rappelons

que le

remplacement

total du

pelage

chez une ratte adulte demande au minimum deux mois.

Reçu pour publication

en mars 1975.

RÉSUMÉ

Trois lots de 13rattes adultes ont reçu,

pendant

2

mois,

23

g par j jour de régimes synthétiques isoénergétiques

contenant

respectivement

5, 15et 25 p. 100de caséine. L’urée

sanguine

moyenne

pendant l’expérience

a

été respectivement

pour les 3 lots de 0,27,

0 , 3 8, 0 , 45

p. 1000

(différences

hautement

significatives

entre tous les

groupes).

Une forte corrélation

positive

lie l’urée à la matière

sèche hydrosoluble pilaire (r

=

o, 7 65, p

<

0 , 001 ). L’urée pilaire exprimée

en

pourcentage

de la matière sèche

hydrosoluble pilaire

a été

respectivement

pour les 3

régimes

de 1,90, 3,42, 3

, 95

p. Ioo ; les différences sont hautement

significatives

entre les

régimes

5 p. 100et 15 p. 100, 5 p. 100et 25 p. 100.

Mots-clés : protéine atimentaire, urée plasmatique, urée Pilaire, Rat.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

B

ROCHART

iB-L, I g 7I . Évaluation

du rapport

K/Na

alimentaire par

analyse pilaire

chez les bovins

Application

à la fertilité des vaches. Ann. Rech. vétér.,

2,

259-262.

B

ROCHART

M., C HASSAGNE M.,, 973 .

Possibilités et limites de

l’analyse pilaire

chez l’Homme et les animaux

domestiques.

Bull.

Soc. Fr. Dermatol., syphiligr., 80, 53 8- 540 .

C

UTHBERTSON

D.,

GUTHRIF

W.,

1934. The effect of variations in

protein

and salt intake on the nitro-

gen and chloride content of sweat.

Biochem. J., 28,

1444-1453.

M

ICHEL

M.,

I97I.

Analyse quantitative

de

quelques

substances azotées et

glucidiques

en milieu

biologique.

Thèse Fac. Sci.

Clermont-Ferrand,

43.

RoBiNsoN

S.,

ROBINSON

A.,

1954. Chemical

composition

of sweat.

Physiol. Rew., 34,

202-220. S

CHWARTZ

I., 19 6 0 .

Extrarenal

regulation

with

special

reference to the sweat

glands,

In Mineral Meta-

bolism,

vol. i

A, 342 - 3 86,

COMAR

C.,

BRONNER

F.,

Academic Press, New

York,

Ed.

S

IRBU

E.,

MARGEN

S.,

CALLOWAY

D.,

1967. Effect of reduced

protein

intake on

nitrogen

loss from the human

integument. Amer. J.

clin.

Nutrit., 20,

1158-1165.

W

EINER

J.,

WILLSON

J.,

.EL-NEIL

H.,

WHEELER

E.,

1972. The effect of work level and

dietary

intake on sweat

nitrogen

losses in a hot

climate. Brit. J. Nutrit.,

27, 543-552.

Références

Documents relatifs

Ces données peuvent permettre entre autres d’adapter les rations en tenant compte des variations de la teneur en urée constatées selon les régions agricoles et la période de

Les essais 6 et 7, chacun avec 3 combinaisons de niveaux d'Cnergie et de proteines, confirment la relation entre la teneur en urCe et I'alimentation CnergCtique et prottique. I1

La teneur en urée du lait est déterminée par pl{-rnétrie (méthode enzymatique basée sur la dissociation de l'ru'ée et la mesut'e d'une variation consécu- tive de pH)

ﺍ ﺓﺍﻭﻨﻟﺍ ﻥﺃ ﺎﻤﻠﻋ ﻲﻋﺎﻌﺸﻹﺍ ﻁﺎﺸﻨﻟﺍ ﺔﻟﺩﺎﻌﻤ ﺏﺘﻜﺃ ﺓﺭﺎﺜﻤ ﺭﻴﻏ ﺔﻟﺎﺤ ﻲﻓ ﻥﻭﻜﺘ ﺔﺠﺘﺎﻨﻟ.. ﻲﻋﺎﻌﺸﻹﺍ ﻁﺎﺸﻨﻟﺍ ﺔﻟﺩﺎﻌﻤ ﺔﺒﺎﺘﻜﺒ ﻥﺎﺤﻤﺴﻴ

Cependant, la teneur du lair du rnatin peut depasser celle du lait du soir avec des teneurs en uree trPs faibles, alors que c'est I'inverse si les teneurs sont tres elevkes..

Nous avons, pour notre part, contribué au développement de deux procédés de séparation utilisant le dioxyde de carbone supercritique : l’extraction liquide et la

[r]

However, some differences appear: for instance the lowest plasma phosphorus content in the test phase was obtained when the calcium aluminium phosphate diet was fed and it was