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Jalons biographiques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Boussad Berrichi

Jalons biographiques

Né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel en Kabylie, Mouloud Feraoun était fils de paysans. Le jeune Fouroulou, à 7 ans entra à l’école de Taourirt-Moussa, à deux kilomètres de son village natal. Grâce à une bourse d’enseignement, Mouloud Feraoun put étudier au collège de Tizi-Ouzou. Il fut pensionnaire de la Mission Roland dans cette même ville. Puis il entra à l’Ecole normale de Bouzaréa (Alger) où il collabora à une modeste revue, Le Profane, dirigé par son ami Emmanuel Roblès. Nommé instituteur d’abord dans son village, en 1935, puis à Taourirt-Moussa, en 1946, il devint ensuite, en 1952, directeur du cours complémentaire de Larbâa Nath-Iraten (ex - Fort National), avant de venir en 1957 au Clos-Salembier à Alger où il prit la direction de l’école. Il entra en 1960 dans le Service des Centres sociaux fondés en 1955 par Germaine Tillion dans un but éducatif des milieux algériens défavorisés. Le 15 mars 1962 il était lâchement assassiné à El-Biar avec ses amis : Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Max Marchand, Marcel Aymard et Marcel Basset.

Auteur d’une œuvre importante : Le Fils du pauvre (roman, Le Puy, Cahiers du Nouvel Humanisme, 1950) ; La Terre et le sang (roman, Paris, le Seuil, 1953) ; Jours de Kabylie (Alger, Baconnier, 1954) ; Les Chemins qui montent (roman, Paris, le Seuil, 1957). Il a aussi publié Les Poèmes de Si Mohand (Paris, Ed de Minuit, 1960) et le Journal 1955-1962 (Paris, le Seuil, 1962), paru juste après sa mort ; Lettres à ses amis (Paris, le Seuil, 1969) ; L’Anniversaire (Paris, le Seuil, 1972). Il est également l’auteur de nombreux articles et textes adapté du kabyle dans des revues, Journal des instituteurs de l’Afrique du Nord, Soleil et Algeria, et de quatre manuels scolaires de l’enseignement élémentaire, L’Ami Fidèle.

Repères 8 mars 1913 :

- Naissance de Mouloud Feraoun à Tizi-Hibel, en Kabylie. 1910 :

- Son père mort en 1958, travaille à Lens principalement : mineur depuis 1910. Une vingtaine de voyages, le dernier en 1927-28, accident aux fonderies d'Aubervilliers (France).

1920 :

- Mouloud Feraoun entre à l'école de Taourirt-Moussa.

- Bourse, collège de Tizi-Ouzou, pensionnaire de la Mission Roland. 1932 :

- 1ère rencontre avec Emmanuel Roblès à l’Ecole Normale de Bouzaréah (Alger).

- Il collabore à une modeste revue Le Profane, dirigée par Emmanuel Roblès. 1935 :

- Instituteur à Tizi-Hibel, Kabylie. Avril 1939 :

- Mouloud Feraoun entame la rédaction du Fils du pauvre. 1944 :

- Mouloud Feraoun achève le Fils du pauvre. 1946 :

Instituteur à Taourirt Moussa.

1950 : Parution à compte d'auteur, aux Cahiers du Nouvel Humanisme au Puy du Fils du pauvre (1000 exemplaires)

Décembre 1950 : Pour le Fils du pauvre, Mouloud Feraoun reçoit le Grand Prix 1950 Littéraire de la Ville d'Alger.

15 Juillet 51 : Mouloud Feraoun achève La Terre et le Sang

1952 : Directeur des cours complémentaires de Fort National : Larbaa Nath Iraten 1953 : La Terre et le Sang, édité au Seuil, obtient le Prix Populiste

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Boussad Berrichi

Albert Camus par Mouloud Feraoun

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Jalons biographiques

Né le 8 mars 1913 à Tizi Hibel en Kabylie, Mouloud Feraoun était fils de paysans. Le jeune Fouroulou, à 7 ans entra à l’école de Taourirt-Moussa, à deux kilomètres de son village natal. Grâce à une bourse d’enseignement, Mouloud Feraoun put étudier au collège de Tizi-Ouzou. Il fut pensionnaire de la Mission Roland dans cette même ville. Puis il entra à l’Ecole normale de Bouzaréa (Alger) où il collabora à une modeste revue, Le Profane, dirigé par son ami Emmanuel Roblès. Nommé instituteur d’abord dans son village, en 1935, puis à Taourirt-Moussa, en 1946, il devint ensuite, en 1952, directeur du cours complémentaire de Larbâa Nath-Iraten (ex - Fort National), avant de venir en 1957 au Clos-Salembier à Alger où il prit la direction de l’école. Il entra en 1960 dans le Service des Centres sociaux fondés en 1955 par Germaine Tillion dans un but éducatif des milieux algériens défavorisés. Le 15 mars 1962 il était lâchement assassiné à El-Biar avec ses amis : Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Max Marchand, Marcel Aymard et Marcel Basset.

Auteur d’une œuvre importante : Le Fils du pauvre (roman, Le Puy, Cahiers du Nouvel Humanisme, 1950) ; La Terre et le sang (roman, Paris, le Seuil, 1953) ; Jours de Kabylie (Alger, Baconnier, 1954) ; Les Chemins qui montent (roman, Paris, le Seuil, 1957). Il a aussi publié Les Poèmes de Si Mohand (Paris, Ed de Minuit, 1960) et le Journal 1955-1962 (Paris, le Seuil, 1962), paru juste après sa mort ; Lettres à ses amis (Paris, le Seuil, 1969) ; L’Anniversaire (Paris, le Seuil, 1972). Il est également l’auteur de nombreux articles et textes adapté du kabyle dans des revues, Journal des instituteurs de l’Afrique du Nord, Soleil et Algeria, et de quatre manuels scolaires de l’enseignement élémentaire, L’Ami Fidèle.

Repères 8 mars 1913 :

- Naissance de Mouloud Feraoun à Tizi-Hibel, en Kabylie. 1910 :

- Son père mort en 1958, travaille à Lens principalement : mineur depuis 1910. Une vingtaine de voyages, le dernier en 1927-28, accident aux fonderies d'Aubervilliers (France).

1920 :

- Mouloud Feraoun entre à l'école de Taourirt-Moussa.

- Bourse, collège de Tizi-Ouzou, pensionnaire de la Mission Roland. 1932 :

- 1ère rencontre avec Emmanuel Roblès à l’Ecole Normale de Bouzaréah (Alger).

- Il collabore à une modeste revue Le Profane, dirigée par Emmanuel Roblès. 1935 :

- Instituteur à Tizi-Hibel, Kabylie. Avril 1939 :

- Mouloud Feraoun entame la rédaction du Fils du pauvre. 1944 :

- Mouloud Feraoun achève le Fils du pauvre. 1946 :

Instituteur à Taourirt Moussa.

1950 : Parution à compte d'auteur, aux Cahiers du Nouvel Humanisme au Puy du Fils du pauvre (1000 exemplaires)

Décembre 1950 : Pour le Fils du pauvre, Mouloud Feraoun reçoit le Grand Prix 1950 Littéraire de la Ville d'Alger.

15 Juillet 51 : Mouloud Feraoun achève La Terre et le Sang

1952 : Directeur des cours complémentaires de Fort National : Larbaa Nath Iraten 1953 : La Terre et le Sang, édité au Seuil, obtient le Prix Populiste

1954 : Réédition aux Seuil du Fils du pauvre, amputé de 70 pages consacrés à l'adolescence de l'auteur. Jours de Kabylie est édité chez Baconnier à Alger

1955 : Mouloud Feraoun entame la rédaction du Journal

1957 : Directeur de l'école du Clôs Salembier à Alger. Parution des Chemins qui montent au Seuil

1960 : Mouloud Feraoun rejoint le Service des Centres Sociaux fondés en 1955 par Germaine Tillion. Les Poèmes de Si Mohend aux éditions de Minuit

Juin 1961 : Mouloud Feraoun voyage en Grèce

15 mars 1962 : Mouloud Feraoun est assassiné à El Biar. Sortie de son Journal 1955-1962.

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