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L'habitat terrestre au Néolithique et à l'Âge du bronze

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L'habitat terrestre au Néolithique et à l'Âge du bronze

GALLAY, Alain

GALLAY, Alain. L'habitat terrestre au Néolithique et à l'Âge du bronze. In: Société suisse de préhistoire et d'archéologie. Habitat et habitation : 2ème cours d'initiation à la

préhistoire et archéologie de la Suisse . Genève : Société suisse de préhistoire et d'archéologie, 1982.

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:96142

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Société Suisse de

Préhistoire et d'Archéologie

Résumé des cours

GENEVE 1982

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HABITAT ET

HABITATION

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L'HABITAT TERRESTRE AU NEOLITHIQUE ET A L'AGE DU BRONZE par Alain GALLAY (Genève)

On suivra dans cet exposé le plan d'analyse proposé en guise d'introduction à ce cours.

I. L'HABITATION 1. Structures

Plusieurs sites des Alpes, du Plateau et du Jura permettent de se faire une bon- ne idée de l'architecture présente en milieu terrestre. Parmi ces derniers i l convient de citer tout particulièrement Bavois VD (Vidal et Voruz, à paraître), Rances VD, Sion-Petit-Chasseur VS (horizon inférieur; Sauter, Gallay et Chaix, 1971; Gallay, 1980), le Kestenberg AG (Wyss, 1971) Savognin GR (Rageth, 1982, bibliographie des travaux antérieurs) et Motta Vallac GR (Wyss, 1982).

Les vestiges conservés se limitent toujours aux traces au sol. Contrairement au cas de l'habitat en milieu humide le bois n'est qu'exceptionnellement conservé sauf s ' i l est carbonisé.

Dès le Néolithique les substructures de la maison se marquent par des trous de poteaux, des zones empierrées, des alignements de galets marquant l'orientation de poutres disposées a.u sol (radier) . Les constructions mieux charpentées qui vont se développer à l'âge du Bronze marquent leur présence par des poteaux moins profondément implantés pouvant reposer dans de petites fosses, sur des pierres plates (stylobates) ou sur des bases empierrées. On trouve également des tran- chées de fondation étroites ou de petites murettes basses de pierres sèches

(solins) en relation avec des sablières basses. Les vrais murs de pierres sè- ches sont inconnus dans l'architecture domestique mais se rencontrent pour des murs de soutènement dans les Alpes (terrasses). L'ensemble des techniques néo- lithiques persistent à l'âge du Bronze.

Les plans au sol témoignent de bâtiments le plus souvent quadrangulaires, carrés ou rectangulaires plus ou moins allongés associés probablement à des toits à fait~ère longitudinale. Les surfaces

2

es plus fréquentes se situent entre 25 et 60 m. Les bâtiments de plus de 100 m sont rares. Les quelques cas connus peu- vent résulter d'erreur d'interprétation des plans des vestiges. Un cloisonnement

interne transversal peut exister délimitant souvent un espace antérieur cons- truit différemment, souvent en matériaux plus légers. On ne décèle pas actuelle- ment d'évolution chronologique significative dans ce domaine.

Il est difficile de se faire une idée précise des élévations des bâtiments. Tout au plus peut-on restituer dans certains cas privilégiés la nature et la disposi- tion générale des matériaux utilisés. Les dispositifs peuvent être extrêmement variables (Vidal et Voruz, à paraître) plusieurs d'entre eux vont se retrouver

jusqu'au Moyen âge (Chapelot et Fossiêr, 1980).

Les parois de terre pourraient utiliser le façonnage direct (colombin), l'empi- lement (bauge), le montage sur clayonnage ou armature (torchis) ou le coffrage (pisé). La brique moulée crue (adobe) et inconnue. La terre est utilisée avec ou sans additif de paille et/ou de gravillon. La pierre sèche reste limitée au substructures. La charpente de bois présente des assemblages mortaises dès le Néolithique mais ces·techniques se développent surtout à l'âge du Bronze. Les gravures rupestres montrent que les toits sont distincts des parois (absence de charpentes à Krück). Les sols peuvent présenter des planchers (Savognin) repo- sant sur des radiers disposés à même le sol (poutres parallèles non assemblées, empierrements) ou sur des solives reposant sur des sablières basses. Les parois de bo{s (associées ou non à des revêtemènts de terre) peuvent être variées : clayonnages, murs palissades, planches verticales jointives (Stabbau), madriers horizontaux (Blockbau), colombage.

Aucune étude disponible ne porte par contre sur la répartition des vestiges à l'intérieur de la maison; seule exception située en dehors de notre région:

l'analyse entreprise par Bailloud (1973) sur les fonds de cabane néolithiques de Conquette (Hérault). Les deux études de Pétrequin concernent en effet l'ha- bitat en grotte (Gonvillars XI, Pétrequin, 1974; Grottes des Planches, Barbier et alii, 1981) au sein duquel les préhistoriques se sont efforcés, sernble-t-il, de conserver l'organisation sp.atiale propre aux habitations permanentes. Les principales unités isolées s'organisent autour des foyers qui polarisent le matériel de broyage, certaines poteries (réserves d'eau?) ou des dépôts de petit matériel associés à des cuvettes. On trouve tout autour des zones vides de vestiges (couchage, séjour) des zones de stockage de la céramique, des zones de stockage des céréales, des zones de rejets (ossements animaux notamment), un parc à bétail enfin. La répartition des outillages n'a été abordée qu'à

Gonvillars; toute généralisation est donc prématurée.

Des structures de stockage des céréales contruites en matériaux légers (vanne- ries, etc.) peuvent être identifiées sur la base de la répartition des céréales

(4)

5.2.

carbonisées dans certains habitats de grotte. Les habitats de plein air présen- tent souvent des silos cylindriques creusés dans les limons ou les loess (sites néolithiques valaisans, site Bronze moyen de Rances). Il est difficile d'identi- fier leur fonction exacte car leur remplissage n'est pas en relation avec lapé- riode d'utilisation des structures mais avec leur période d'abandon.

Les structures de combustion, foyers, fours peuvent prendre des formes très va- riées : zones dallées ou pavées (Savognin), fosses peu profondes où les cendres sont recouvertes de pierre (Sion-Petit-Chasseur, Sion-Planta), assemblages cir- culaires de dallettes reposant sur une mince couche de charbons de bois. Les fours restent mal connus et semblent souvent associés à un foyer extérieur

(Savognin, Sion-Petit-Chasseur). On notera l'absence totale de foyers dans des sites comme Rances VD (foyers sur planchers ayant disparu, érosion des anciens sols ?) •

2. Fonctions

Ce que l'on pressent du fonctionnement technoéconomique de l'unité d'habitation montre que la cellule topographique de base recouvre l'ensemble des techniques et activités économiques du groupe dans le cadre de la complémentarité du couple.

Une certaine spécialisation technique apparaît pourtant à l'âge du Bronze, qui dans certains domaines d'activité, la métallurgie par exa~ple, altère l'homogéné- ité technique des communautés domestiques.

Du point de vue démographique et social la petitesse des surfaces des habitations propre au Néolithique et à l'âge du Bronze de nos régions est certainement en re- lation avec des unités sociales de base de petite taille entre 2 et 15 personnes.

L'interprétation la plus simple consiste à proposer l'équivalence communauté do- mestique= famille restreinte. La situation réelle est certainement plus complexe.

Les relations spatiales unité(s) de stockage-foyers-aires vides témoignent en ef- fet de solutions souvent variées : foyer unique associé à plusieurs silos (Sion- Petit-Chasseur), foyers multiples regroupés autour d'une unité de stockage commu- ne (grotte des Planches, Gonvillars), etc.

II. L'AGGLOMERATION.

1. Structures

Du point de vue géographique l'occupation humaine affecte dès le Néolithique l'ensemble des trois zoP-es géographiques de nos régions Jura, Plateau et Alpes.

Dans les Alpes les sites néolithiques ne paraissent pas dépasser 800 m: Sion VS 486 m, Saint-Léonard VS 590 m, Rarogne VS 773 m, Sembrancher VS 713 m, Cazis- Petrushügel 800 m. Dès l'âge du Bronze les sites d'altitude se multiplient

jusque vers 1600 m: Zeneggen VS 1600 m, Savognin GR 1223 m, Crestaulta GR 1283 m, Motta Vallac GR 1375 m, Cunter Caschligns GR 1443 m.

Une s.ituation comparable semble existe.r dans le Jura. Les camps néolithiques de Franche Comté restent à la périphérie jurassienne et ne dépassent guère 600 m:

Roche-d'Or 300 m, Mont-Vaudois 538 m, Château-sur-Salins 620

m.

A l'âge du Bronze par contre les habitants ne redoutent plus les hautes crêtes : Châtel-d'Arrufens VD 1390 m, Wittnauer Horn AG 663 m.

L'environnement topographique permet de distinguer trois types de sites présents aussi bien sur le Plateau que dans les Alpes ou le Jura.

1. Les sites de hautèur sont établis sur des collines rocheuses ou des buttes mo- rainiques (vestiges de moraines latérales ou frontales, buttes témoins en re- lation avec des terrasses de kame) dominant la plaine.

2. D'autres sites sont établis sur des replats morainiques ou des hautes terras- ses fluviatiles à l'écart des cours d'eau principaux (Rances VD, Bavois VD).

3. On trouve enfin des si tes liés aux pl.aines alluviales (basses terrasses) si- tués directement en bordure des zones inondables des thalwegs holocènes

(Dampierre sur le Doubs, Pétrequin, Urlacher et Vuaillat, 1969).

Du point de vue pédologique l'homme préhistorique paraît préférer les sols fins et compacts de type ·1oess ou limon de colluvionnement sur lesquels i l implante volontiers ses bâtiments notamment dans le cas des sites de replat. Les bâtiments se concentrent volontiers dans ·1es ensellures remplies de tels sédiments malgré les inconvénients dus à l'humidité. Les causes de c.e déterminisme restent obscu- res : entrent en ligne de compte la présence de matériaux terreux constructibles, la tendresse du terrain facilitant l'implantation des pieux, la présence de nap- pes phréatiques à faible profondeur, la présence d'une végétation peut-être plus clairsemée facilitant le déboisement. Certains de ces avantages sont également offertspar les substrats de craie ou de tourbe propres aux habitats palafitti- ques.

L'organisation architecturale des sites terrestres reste, apparemment, très pro- che de celle de l'habitat palafittique. Les agglomérations sont souvent composées de cellules identiques agencées en lignes: maisons parallèles les unes aux autres

(Savognin, Bavois 6b, Wittnauer Horn) ou maisons disposées bout à bout (Sissacher Fluh BL). Les espaces entre les maisons sont souvent très faibles ou même inexistants.

(5)

Quelques sites présentant des maisons espacées disposées sans ordre contrastent pourtant avec cette rigidité (Dampierre sur le Doubs).

Le nombre de maisons par agglomération paraît fort variable et va de la ferme isolée au village d'une cinquantaine de cellules domestiques en passant par des groupements de quelques maisons. Les différences architecturales (dimensions, agencement) restent faibles ou inexistantes. Au Wittnauer Horn l'isolement de certaines maisons pourrait pourtant parler en faveur d'une certaine différencia- tion. L'habitat palfittique montre également que l'on peut s'attendre à trouver des bâtiments spécialisés tels des greniersou des étables (Thayngen-Weier SH).

De vraies fortifications se développent en relation avec les sites de hauteur dès le Néolithique en Franche Comté puis, à l'âge du Bronze, sur l'ensemble de la zone. Le rempart peut être une simple levée de terre ou un vrai mur de pierres sèches. Les armatures de madriers annonçant le murus gallicus de l'âge du Fer se développent dès le Bronze final (Wittnauer Horn). Les dispositions d'ensemble sont variables : escarpements encerclés, éperons barrés etc. Au Néolithique l'habitat semble se concentrer sur la face interne du rempart (Passard, 1980).

Dans de nombreux cas les agglomérations semblent limitées par des dispositifs plus légers apparentés aux simples barrières des sites palafittiques : terrasses de pierres sèches (Grisons), dalles dressées (Sion-Petit-Chasseur), etc.

Signalons également que nous ne possédons aucune étude de répartition du matériel archéologique à l'échelle de l'agglomération ce qui limite considérablement la compréhension du fonctionnement de cette dernière.On peut citer par contre quel- ques cas ~ù la relation-habitat-cimetière est connue : liaison entre l'habitat Bronze moyen de Crestaulta (Burkart, 1946) et le cimetière à incinérations de Cresta Petschna (idem, 1948 et 1949), liaison entre l'habitat Néolithique moyen de Sion-Petit-Chasseur et le cimetière de tombes en ciste de type Chamblandes lié aux menhirs de Saint-Guérin.

2. Fonctions

L'étude de la répartition géographique des sites permet de déceler une évolution significative du peuplement. Au Néolithique les sites occupent les meilleures terres dans les zones soumises aux conditions climatiques les plus clémentes.

L'extension du peuplement en altitude est sensible dès le début de l'âge du Bronze et correspond soit à la mise en place des économies d'altitude privilé- giant l'élevage soit,· au niveau des Alpes, à la part importante prise par la recherche du métal et le contrôle des voies commerciales. Les villages restent de petites dimensions 400 habitants au Néolithique, 1000 habitants à l'âge du Bronze. Les structures d'habitation ne paraissent pas révéler de différentiations technoéconomique ou sociale importante. On notera enfin l'apparition des fonctions défensives dès le Néolithique notamment en Franche Comté.

III. LE TERRITOIRE l. Structures

Compte tenu des contraintes du relief les territoires d'une heure présentent, sur le Plateau, une forme circulaire d'un rayon de 5 km alors que les territoires alpins sont de surface beaucoup plus limitées: ovale de 3 x 4 km orienté dans le sens de la vallée du Rhône pour Sion par exemple. Ces différences ont à notre avis peu de signification car le territoire d'une heure reste trop étendu pour la dimen- sion des agglomérations rencontrées.

La restitution des ressources potentielles présentent certaines difficultés dues à la mauvaise qualité des analyses polliniques effectuées en milieu terrestre, peu propice à la conservation des pollens. Les sites se trouvent toujours en bor- dure de certaines zones écologiques de façon à maximiser l'accès aux diverses ressources. Ainsi les sites néolithiques· valaisans situés en bordure des cônes d'alluvions des torrents latéraux à l'intersection des alluvions inondables de la plaine (pâture des bovidés) des zones loessiques (cultures) et des garides de l'adret (pâture des caprinés).

On retrouve des préo.ccupations semblables pour les villages du Rubané du Sud de l'Allemagne situés en bordure des zones loessiques des terrasses (Bakels, 1978;

Sielmann, 1972). La restitution des activités économiques se basera également sur les traces d'incendies en relation avec les défrichements des champs ou l'établis- sement des pâturages d'altitude (Markgraf, 1969) ainsi que sur les traces de la- bour à l'araire, identifiables dès le Néolithique (Castaneda GR, Zindel et Defuns, 1980).

Les études confrontant les données économiques fournies par les sites et les res- sources potentielles restent par contre encore trop rares (timide essai dans Borrello, 1982).

2. Fonctions

L'étude du territoire devrait permettre de restituer le mode d'exploitation du milieu. Nous sommes d'une manière générale en présence de petites communautés vi- vant bien en deçà des limites imposées par les ressources écologiques (capacité

(6)

5.4.

de portage du territoire) dans le cadre de l'autosubsistance et de la sousproduc- tion (Sahlins, 1976) propre à ce type de s o c i é t é . ~ - ~ ~ ~ -

D'une manière générale l'implantation géographique de la communauté tient compte de la complémentarité des ressources agricoles et pastorales. On ignore par con- tre tout des pratiques culturales en relation avec l'agriculture de brulis qui devait dominer à l'époque : rotation des cultures, durée des jachères, influence sur la mobilité relative de l'habitat, etc.

IV. L'ORGANISATION REGIONALE 1. Structures

L'étude de l'organisation régionale doit tout d'abord tenir compte de la diversi- té des sites : fermes isolées, petites agglomérations diversement implantées, camps fortifiés, grottes avec traces de séjours temporaires ou pennanents, campe- ment de plein air. Le deuxième aspect concerne la durée d'occupation (concept de mobilité), domaine pour lequel nos connaissances sont encore fort maigres: 16 phases d'habitat sur 300-350 ans à Bavois, so.ib 22 ans en moyenne pour la durée d'une cabane, chiffre proche des valeurs obtenues pour les sites littoraux (12 ans en moyenne pour Auvernier-Port et Twann, Gallay, à paraître). Le concept de durée peut également être étendu au-delà de la "civilisation" : problème de la permanence de l'habitat sur certains sites. La restitution de l'organisation spatiale des sites but·e actuellement encore sur la question de la validité de l'échantillon. Les prospections qui ont abouti à la découverte de sites comme Ba- vais ont montré à quel point nos connaissances des sites terrestres sont limitées.

2. Fonctions

La première question qui se pose est celle de l'autonomie de l'habitat terrestre par rapport à l'habitat palafittique. Plusieurs réponses sont actuellement possi- bles montrant la complexité du problème.

1. Succession historique : l'habitat terrestre remplace l'habitat palafittique pendant les périodes de hautes eaux des lacs (retrait du Bronze moyen, Gallay et Voruz, 1978; Bronze final I et IIa de Bavois précédant le Bronze final IIb et III palafittique, Vital et Voruz, à paraître).

2. Complémentarité ethnique: une autre "ethnie" occupe les positions terres- tres (opposition entre Campaniforme et Cordé du bord des lacs).

3. Complémentarité économique: les deux zones sont occupées simultanément par le même groupe humain (situation existant au Bronze ancien IV et peut-être aussi au Bronze final III).

D'autres complémentarités peuvent également exister à l'intérieur de l'habitat terrestre. La question des complémentarités économiques ou écologiques reste entièrement ouverte: relations éventuelles entre villages et sites périphéri- ques, campements de chasses et/ou de prospection en grotte et/ou en plein air

(cf. abri du Mollendruz), relations entre villages des cônes d'alluvion et établissements de colline dans le Néolithique valaisan, etc. (Saint-Léonard, Sion, Sembrancher), etc. On peut regrouper sous le terme de complémentarité politique l'étude des relations entre village ouvert et sites refuges en camps ou en grotte question qui se pose notamment dans le Jura et en Franche Comté.

Enfin des complémentarités d'ordre ethnique peuvent également jouer à l'inté- rieur même de l'habitat terrestre.

BIBLIOGRAPHIE (Voir pp. 1.5-1.6).

(7)

LEGENDE DES ILLUSTRATIONS

Fig.

Fig.

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1. Sion - Petit-Chasseur VS. Horizon inférieur. Plan au sol d'une cabane du Néolithique (civilisation de Cortaillod) et restitution de l'axe des sablières hautes et de la faîtière.

La cabane présente une surface de 95 m avec des parois située à l'exté-2 rieur des poteaux corniers.

Partie arrière réservée aux silos, partie avant avec foyer et four.

Deux tombes de nouveau-nés le long d'une des parois (Gallay, 1980, fig.

56).

2. Salouf - Motta Vallac GR. Plan au sol d'une cabane du Bronze moyen d'un site de

2hauteur. Foyer, trous de poteau avec pierres de calage. Surface de 35 m (Wyss, 1982, fig. 2, p. 78).

3. Schéma composite présentant les différents termes utilisés pour la des- cription architecturale des maisons du Néolithique et de l'âge du Bron- ze (structures au sol et restitution des superstructures).

4. Reconstitution d'habitations.

1. Maisons du Bronze moyen de Sissach BL, murets de pierres sèches et parois en blockbau (Wyss, 1971, fig. 8, p. 111).

2. Karanovo VI (Bulgarie). Mur palissade et revêtement de torchis, sol de terre battue. Néolithique (Tringham, 1971, fig. 27, p. 160).

3. Vladimirovka (URSS). Mur de clayonnage et revêtement de torchis. Sol d'argile sur radier de poutres. Fours. Néolithique (Idem).

4. TiszajenO (Hongrie). Murs comme 3, sol de terre battue. Néolithique (Idem, fig. 14, p. 85).

5. Bavois-en-Raillon VD. Coupe géologique du vallon dans lequel étaient im- plantées les cabanes du Bro.nze final. Substrat molassique puis moraini- que, comblement par des limons· (Vidal et Voruz, à pardître).

6. Bavois-en-Raillon VD. Plans de six des phases d'occupation du vallon au Bronze final.

Fig. 7. MOriken-Kestenberg AG. Plan de cinq cabanes du Bronze final (Wyss, 1971, fig. 6, p. 109).

Fig. 8. Trois camps néolithiques e.t protohist.oriques de Franche Comté.

De gauche à droite: Mont-Bart, Bavans (Doubs);

la Roche d'Or, Besançon (Doubs);

Chataillon, Roches-les-Blamont (Doubs) (Passard, 1980, fig. 9, 7 et 10).

Fig. 9. Coupe du rempart occidental du camp de Moulin-Rouge, Lavans-les-Doles (Jura). Couche archéologique épaisse signalant la zone d'habitat direc- tement en arrière du rempart (Passard, 1980, fig. 20, p. 63).

Fig. 10. Wittnauer Horn AG. Implantation générale des habitations du Bronze final sur l'éperon barré (Wyss, 1971, fig. 6, p. 109).

Fig. 11 Wittnauer Horn AG. Reconstitution du rempart protégeant l'agglomération:

pierres sèches et armature de bois (Idem).

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5.6.

RESTES PAROI EFFONDREE CARBONISEE

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