Arrêté du 18 Mai 2004 relatif aux programmes de
formation portant sur la radioprotection des patients exposés aux rayonnements ionisants (NOR:SANYO0421830A)
Cyril Voyant
PSRM ; PCR au CHD Castelluccio, Unité Radiophysique Service Radiothérapie, 20176 Ajaccio -
Recherche au Laboratoire SPE, Université de Corse, CNRS-UMR 6134, 20250 Corte cyrilvoyant@hotmail.com
cyril.voyant@univ-corse.fr
Formation radioprotection
des patients:
Avril-11
Programmes spécifiques aux manipulateurs et aux cadres en électroradiologie
médicale
Radioprotection des patients Avril 2011
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Pourquoi la radioprotection des patients
L’exposition radiologique pour raison médicale est justifiée, les bénéfices qui en découlent ne doivent pas être contestés mais son utilisation
nécessite un encadrement adéquat
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Pourquoi la radioprotection des patients
Article (Brenner 2007) entre 1991 et 1996 0,4% de tous les cancers américains étaient attribués aux examens CT, aujourd’hui l’estimation
est comprise entre 1,5 et 2%.
Radioprotection des patients Avril 2011
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Le cadre législatif
La radioprotection est un ensemble de mesures destiné à assurer la protection de l'homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants
tout en permettant de les utiliser.
Le code de la santé publiquefixe, entre autre, les limites de doses
admissibles pour le public Le code du travailorganise la
radioprotection dans l'entreprise, par exemple, les
limites de dose, le suivi dosimétrique des travailleurs
exposés ou le balisage des zones d'exposition
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Sommaire
Spécialité : Manipulateur Electroradiologie
Du rayonnement à l’effet diagnostique ou thérapeutique:
radiologie, CT, RT et MN
Aspect dosimétrique : radiologie, CT, RT, MN
Assurance qualité en médecine
Optimisation des doses Tronc commun
Nature des rayonnements et leurs interactions
Expositions naturelles et artificielles
Effets radiobiologiques
Le radioprotection : principe et mise en oeuvre
Radioprotection des patients Avril 2011
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Sommaire
Du rayonnement à l’effet diagnostique ou thérapeutique
Dosimétrie
Assurance qualité
Optimisation des doses
Cas particulier de la femme enceinte
Radiologie Tomodensitométrie Médecine nucléaire Radiothérapie Radioprotection des patients Avril 2011
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Le rayonnement en radiologie conventionnelle
Le rayonnement en radiologie est basé sur l’émission de photons X, survenant par processus inélastique nucléaire (freinage) et électronique (fluorescence) d’électrons sur une anode. Le tube RX est utilisé en :
radiologie conventionnelle, scanner, scopie, mammographie, radiographie numérisée…
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Le rayonnement en radiologie conventionnelle
Quatre composantes fondamentales de ce type de rayonnement:
mA, s, kV, filtre
Radioprotection des patients Avril 2011
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Le rayonnement en médecine nucléaire
Plusieurs radionucléides pour une méthodologie commune :
Fixation vectorisée d’un isotope radioactif, puis détection du rayonnement direct (MN) ou indirect (TEP)
Imagerie Fonctionnelle
Il existe une partie de ce domaine médical qui vise à traiter certaines pathologies cancéreuses. On l’appelle
Radiothérapie interne. Les activités mises en jeu sont très importantes
(MIRD) Radioprotection des patients Avril 2011
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Le rayonnement en scannographie
Production de rayonnement identique au cas
radiologie conventionnelle, la
différence réside dans l’aspect rotationnel de l’acquisition tomographique
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Le rayonnement en radiothérapie
Les énergies mises en jeu sont considérables, le process de fabrication des X
(MV) nécessite l’utilisation de cavité raisonnante
Ne pas oublier que dans un service de radiothérapie, il existe du rayonnement KV, utilisé lors de la simulation virtuelle des traitements
(standard actuel) Il existe une partie de ce domaine qui utilise les propriétés radiologiques de source radioactive scellée ou non :
Curiethérapie, irathérapie Radioprotection des patients Avril 2011
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L’image en radiologie conventionnelle-1
L’image radiologique (tomo ou plane) est basée sur la prise de contraste liée à l’atténuation des tissus biologiques les plus
denses (image radiante) Radioprotection des patients Avril 2011
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L’image en radiologie conventionnelle-2
Trois type de détecteurs : Film AgBr avec intensificateur, CsI, aSi…(numérique) et les amplificateurs
de luminance (scopie) couplés ou non avec une numérisation CCD
Attention quel que soit l’examen radiologique, il existe des artéfacts inhérents au patient, dont il faut avoir conscience : Mouvement (temps d’acquisition), métal sur organe (choix
localisation), objet sur patient (bagues colliers…) L’image peut être polluée par des
artéfacts systématiques (durcissement, volume partiel..), patients, détecteurs
(ou au système de détection), reconstruction, au film (développement)
Les impératifs cliniques Meilleure qualité d’image
Acquisition rapide Grille antidiffusante
Compression Airgap Taille du foyer Exposeur automatique
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L’image en médecine nucléaire-1
La médecine nucléaire est une modalité diagnostique qui comprend trois grands
modes : Mode planaire (et corps entier), tomoscintigraphique
et cinétique
Le principe de détection repose sur la propriété intrinsèque que possèdent les
cristaux scintillateurs Radioprotection des patients Avril 2011
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L’image en médecine nucléaire-2
De nombreux paramètrespeuvent influer la qualité de l’image : Collimateur, compromis
entre RS et sensibilité Orbite d’acquisition Alignement mécanique Fenêtre spectrométrique,
fraction de diffusé Echantillonnage
Atténuation Uniformité Mouvement Détecteurs miroirs
Dynamique du pharmaceutique Lit examen
Liste des principaux cristaux scintillateurs
NaI(Tl) Germanate de Bismuth
CsI(Na)
Liste des principaux détecteurs SC Germanium HP
CdTe
Liste des principaux détecteurs à gaz
Xe Radioprotection des patients Avril 2011
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L’image en scanographie-1
Acquisition du contraste dans la zone explorée (pas ou hélice) par le biais de détecteurs solides
ou à gaz (mono ou multibarrettes). Puis traitement par algorithme (rétroprojection ou itératif) de ces données pour en faire un rendu transverse Outre les constantes radiologiques
standards, il en existe des spécifiques à cette modalité :
Pitch, collimation, échelle Hounsfield, filtration physique (inhérente et additionnelle) et numérique (reconstruction),
balayage, largeur de coupe
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L’image en scannogrphie-2
Limitation statistique de l’image Brooks et DiChiro ont relié la
dose à la peau au bruit dans l’image, à la résolution spatiale et à l’énergie du
faisceau s2 = K.E/(W3.D) Directement lié à la qualité de
l’image
Durcissement du faisceau Lors de la traversée du patients, l’énergie moyenne du faisceau augmente, il devient de
plus en plus « dur » d’où un m de plus en plus faible pour un même tissu (artéfact cuvette,
bande et trainée). Filtre add, papillon, soft, balayage inclinaison
Volume partiel Cet effet se produit quand une
structure est partiellement présente dans la coupe (bande
traînée). Directement lié à la largeur de coupe Radioprotection des patients Avril 2011
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L’effet différentiel en radiothérapie
Méthodologie possible grâce à l’avènement des collimateurs
multilames (MLC) Idéologie thérapeutique : se conformer
au volume cible afin d’y concentrer les effets délétères ; augmentation ratio
Dose Tumeur/Dose tissus sains Accélérateur d’électrons de type linac
La technique de référence est la radiothérapie conformationnelle, avec simulation virtuelle directe ou différée et
utilisation de contention
Cette approche n’est pas forcément exacte dans le cadre d’autres
sources de rayonnement (synchrotron, hadronthérapie,
neutron, NBCT..) Radioprotection des patients Avril 2011
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La mesure de dose : Appareillage
Quelle que soit la modalité, l’appareillage est presque
toujours le même pour la détection des rayonnements
ionisants CI, jonction PN , Mosfet, TLD, film radio ou
Gafchromic
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Sommaire
Du rayonnement à l’effet diagnostique ou thérapeutique
Dosimétrie :
Assurance qualité
Optimisation des doses
Cas particulier de la femme enceinte
Radiologie Tomodensitométrie Médecine nucléaire Radiothérapie Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie : le scanner-1
Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie : le scanner-2
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Dosimétrie : le scanner-3
Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie : le scanner-4
Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie : le scanner-5
Exemple de relevé dosimétrique en scanographie
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Dosimétrie en médecine nucléaire-1
Une modalité qui fait peur Et pourtant !!
Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie en médecine nucléaire-2
=
i i i k
h I E k h
m h A k
D( ) .1,6.1019. . .( ) En médecine nucléaire la
dosimétrie est essentiellement liée à une connaissance très précise de l’activité injectée (chambre puit, décroissance…).
Une fois cette activité connue et la cinétique biologique du radiopharmaceutique obtenue, il
suffit d’appliquer la formule suivante
=
i i i
h k h
A.1,6.1019. . ( )
Ce mode dosimétrique est très peu réalisé dans la réalité, sauf dans les services présentant une utilisation thérapeutique des radio pharmaceutiques (A=10GBq, 50Gy à la
tumeur) Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie en radiologie-1
Plusieurs grandeurs dosimétriques sont utilisées
afin de caractériser l’installation radiologique ou
la dose au patient : Dose dans l’air Dose à l’entrée Dose en profondeur Produit Kerma Surface (qui est indépendant de la distance entre le
détecteur et la source)
A partir de mesures relativement simples à effectuer, il est possible de remonter à la dose
effective, ou équivalente, à chaque organe : logiciel spécifique de simulation (PCWMC, MC,
NRPB…)
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Dosimétrie en radiologie-2
Une façon simple de quantifier la dose à l’entrée du
faisceau
Radioprotection des patients Avril 2011
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Dosimétrie en radiothérapie-1
C’est le premier domaine où la dosimétrie a existé. C’est le milieu
médical qui comporte le plus de contraintes dosimétriques. La mesure de dose est essentiellement faite par chambre d’ionisation (mais aussi par SC ou TLD) et toute mesure sous appareil (voir contrôle qualité) est corrélée à un logiciel nommé Treatment Planning System qui possède toutes les caractéristiques de l’appareil (accélérateur virtuel).
Pour une balistique et un patient donné, on peut connaître la répartition
de dose en tout point de l’espace (dosimétrie 3D avec hétérogénéité)
ANT 0°
OPD 240°
LATD 270°
OAD 300°
OPG 120°
LATG 90°
OAG 60°
POST 180°
VESSIE PROSTATE RECTUM
Radioprotection des patients Avril 2011
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Sommaire
Du rayonnement à l’effet diagnostique ou thérapeutique
Dosimétrie
Assurance qualité
Optimisation des doses
Cas particulier de la femme enceinte
Radiologie Tomodensitométrie Médecine nucléaire Radiothérapie
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Assurance de qualité
Radioprotection des patients Avril 2011
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Assurance de qualité en radiologie conventionnelle
Contrôle QualitéSoumis à déclaration
Décision du 24 septembre 2007 fixant les modalités du contrôle de qualité de certaines installations de radiodiagnostic Décision du 30 janvier 2006 (J.O n°60 du 11 mars 2006 page 3712 texte n°41) fixant les modalités du contrôle de qualité
des installations de mammographie numérique Décision du 16 décembre 2005 modifiant la décision du 7 octobre 2005 fixant les modalités du contrôle de qualité des
installations de mammographie analogique Sensitométrie machine à développer
KV mAs CDA Répétabilite linéarité
PKS Taille de faisceau
De Résolution bas contraste et spatiale
Contrôle externe
…. (recommandation du GIM si mammographie) Arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans un
compte rendu d'acte utilisant des rayonnement ionisant
NRD et obligation de contrôle qualité interne et
externe
Si dépistage Révision juillet 1998
Radioprotection des patients Avril 2011
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Assurance de qualité médecine nucléaire
Contrôle Qualité Soumis à autorisation
Cahier de la SFPM recomandation Mode planaire Mode corps entier Mode tomographie
Arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux informations dosimétriques devant figurer dans un
compte rendu d'acte utilisant des rayonnement ionisant
NRD et obligation de contrôle qualité interne et
externe
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Assurance de qualité en scannographie
Contrôle Qualité Soumis à autorisation
Décision du 22 novembre 2007 fixant les modalités du contrôle de qualité des scanographe
Identification, audit Bruit Uniformité resolution
Mouvement table Profil de dose Profil de sensibilité
IDSP
Arrêté du 22 septembre 2006 relatif aux … informations dosimétriques devant figurer dans un
compte rendu d'acte utilisant des rayonnement ionisant
NRD et obligation de contrôle qualité interne et
externe Radioprotection des patients Avril 2011
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Assurance de qualité en radiothérapie
Radiothérapie : obligation de personnel qualifié
Les manipulateurs en électroradiologie
Décret n° 2003-270 du 24 mars 2003
Les radiothérapeutes
Décret n° 2007-389 du 21 mars 2007 Décret n° 2003-270 du 24 mars 2003 Arrêté du 18 mai 2004
Les PSRM (Personnes Spécialisées en Radiophysique Médicale)
Décret n°2007-875 du 14 mai 2007 Décret n° 2007-389 du 21 mars 2007 Décret n° 2003-270 du 24 mars 2003 Arrêté du 19 novembre 2004 Arrêté du 22 septembre 2006
Radioprotection des patients Avril 2011
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Assurance de qualité en radiothérapie-2
Contrôles périodiques
Mécanique
Mode dosimétrie relative
rendement en profondeur (tol 1%) profil, homogénéité symétrie (3%) autres mesures dosimétriques
TPS
Finalité: Une précision de l'ordre de 2 % dans les régions à faible gradient de dose, et de 2 mm dans les régions à fort gradient
Décision du 27 juillet 2007repris dans le code de santé publique
MODE RELATIF
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Assurance de qualité en radiothérapie-2
Contrôle en terme de dose absolue effectué avec un dosimètre de référence (étalonnage bi-annuel dans un laboratoire officiel)
Calibration en terme de débit de fluence de la chambre moniteur contenue dans la tête de traitement (calibration de l’Unité Moniteur)
Correspondance entre un nombre d’ionisation dans la chambre moniteur et une dose dans des conditions de référence
ex X18 10x10 dsa100 10 cm dans l’eau alors 1UM correspond à un dépôt de dose de 1cGy (données entrées au préalable dans le TPS) Tolérance 2%
MODE ABSOLU
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Assurance de qualité en radiothérapie-3
Contrôle triennal effectué par mesures internes mais interprétation dans un laboratoire agréé
Mesures faites pour le moment avec des TLD par le laboratoire EQUAL ESTRO
Vérification de toute la chaîne de planification TPS, R&V et accélérateur
Tolérence 5%
Voir décision du 27 juillet 2007 et du 02 mars 2004
MODE EXTERNE
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Assurance de qualité en radiothérapie-4
Validations et signatures à chaque étape de tous les intervenants, autorisation suivant la fonction.
Protocoles de fonctionnement (le projet POPM) obligatoire dans tous les établissements de radiothérapie. (
Arrêté du 19 novembre 2004 relatif à la formation, aux missions)
Place prépondérante de l’informatique
Ex Réseau informatique du CHD CastelluccioScanner TPS
Factur.
R&V
PMSI
ONCOR
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Assurance de qualité en radiothérapie-5
Obligatoire courant de l’année 2008mesure de la dose in-vivo pour chaque faisceau lors de la séance initiale.
Mesures (DTL ou SC)
Calculs TPS
<5%
>5% Reprise Dosimétrie + reprise étalonnage Détecteur in-vivo Suite traitement Vs
LIE AUX ACCIDENTS
RECENTS
Radioprotection des patients Avril 2011
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Sommaire
Du rayonnement à l’effet diagnostique ou thérapeutique
Dosimétrie
Assurance qualité
Optimisation des doses
Cas particulier de la femme enceinte
Radiologie Tomodensitométrie Médecine nucléaire Radiothérapie Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-1
La premiere cause de surdosage est liée à l’acquisition de clichés qui n’auront aucune importance diagnostique
Multiples spires (cas thoracique) ou incidences non utilisée (expiration et pneumothorax) Cf guide de bon usage des examens d’imagerie médicale
Justification médicale de l’irradiation et non de
principe
Obtention de l’information radiodiagnostic avec une exposition minimale du patient
Optimisation
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-2
Optimisation radiodiagnostic
Base commune à toutes les technologies
radiologiques
Optimisation spécifique liée aux caractéristiques intrinsèque de l’appareillage
(mammographie scopie radiographie numérique….
Attention la réduction de la dose va indéniablement modifier
la qualité de l’image
Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-3
Base commune à toutes les technologies
radiologiques
Filtration Taille de champs
Focalisation mAs et kV
Grille Compression agrandissement Image figée Vs Image radiante rendu de l’image Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-4
Quelques Notions de Base
•Filtration => De ⇘
•kV ⇗=> Contraste ⇘=> mAs ⇘=> De et E ⇘
•Compression ⇗=> Diffusé ⇘=> Bruit ⇘=> Durcissement ⇘=> E ⇘
•Agrandissement ⇗=> Diffusé ⇘=> Bruit ⇗=> E ⇗
•Grille antidiffusante ⇗=> Diffusé ⇘=> Bruit ⇗=> E ⇗
•Couple détecteur de bonne sensibilité, bonne résolution et bien utilisé, =>
résolution ⇗bruit ⇘contraste objet ~ contraste image
•mAs ⇗=> Contraste Image ⇘(cas du film) => De et E⇗
•kV ⇘ => Absorption Iode ⇗( pic à40 keV) => Contraste ⇗
L’Economie de dose est très complexe, la protocolisation des actes radiodiagnostics est primordiale
Possibilité de se faire aider par la PSRM de l’établissement et le constructeur de l’appareillage
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-5
Exemple pédiatrique
L’utilisation de la grille n’est pas toujours justifiée
Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-6
Optimisation en scopie
C’est la modalité où les utilisateurs sont le moins formés (interventionnel) L’utilisation du mode
pulsé permettrait un gain dosimétrique
considérable
•Durée de scopie 1-20 mGy/min
•Choix du mode (continu ou pulsé)
•Utilisation discontinue
•Centrage laser et non par amplificateur
•Nombre de graphie (0,1-3mGy/cliché)
•Réglage pour information temporelle et non diagnostique (rôle de la graphie)
•kV élevés et mAs faible de préférence
•Collimation +++
•Si interventionnel tube écarté du patient et ampli proche, pas de zoom (10-40 mGy/min), 5 Gy en deux heures, ne pas oublier de changer l’entrée des faisceaux en cours de traitement
•Limiter l’utilisation de la grille
Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-7
Optimisation en sénologie
•Choix du foyer le plus adapté
• utilisation de la Cellule d’exposition (étalonnage très important)
•Compression +++
•Airgap+++
•Grille+++
•Bilan sensitométrique conforme
Exemple pour un sein de 4,5cm d’épaisseur Dose sein = 6,4mGy; Dose mi-ép = 0,7mGy; Dose Glande = 1,6mGy
) , (
. F kV CDA D
D
glande=
entréeLa dose à l’entrée doit être de l’ordre de 10mGy (MTM100) et la dose moyenne à la glande de 1mGy sans grille (3mGy avec grille)
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Optimisation des doses en radiodiagnostic-8
Optimisation en radiologie numérique
La seule différence vis a vis tout ce que l’on vu jusqu’ici réside dans le mode de détection numérique où
analogique numérisé
•Verifier les différents filtres numérique (passe bas, haut …), et le fenêtrage
•Verifier le process d’impression si l’interpretation se fait sur planche
•La résolution maximale est liée à la taille du pixel Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en médecine nucléaire
La dose en Médecine Nucléaire est contrairement aux autres
modalités, connue avant l’acquisition des images. Celles-ci
n’influeront en rien la dose déposée dans le patient Les protocoles d’injection doivent
être clairement établis et respectés.
La principale source de surexposition réside en un
problème d’étalonnage d’activimètre ou un défaut de
traçabilité des radio- pharmaceutiques Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en scanographie
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Optimisation des doses en scanographie-2
Rappel des notions de dosimétrie tomodensitomérique
Les facteurs qui influencent le plus la dose patient sont
comme en radiologie conventionnel les
kV et les mAs
Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en scanographie-3
Liste des principaux facteurs influençant la dose en scanographie
•Attention l’épaisseur de coupe influe sur l’ IDSP,
notamment pour des valeurs <5mm
•En mode jointif (Pitch=1) D moy =CDTI w
Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses en radiothérapie
•Scanner dosimétrique
•Calcul 3d avec Hétérogénéité
•Conformation (MLC)
•Simulation virtuelle
•Imagerie portal
•Dosimétrie in-vivo
•Protocole de vérification des centrages, des dosimétries et des IP
•double calcul d’UM
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Optimisation des doses en radiothérapie-2
Techniques innovante permettant l’escalade de dose pour une toxicité aux organes à risques
identiques Idéologie axée sur le contrôle tumoral on augmente la dose aux VC plutot que de diminuer la dose
aux OAR Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses radiothérapie-4
Radiothérapie guidée par l’image et irradiation en condition
stéréotaxique
Radioprotection des patients Avril 2011
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Optimisation des doses radiothérapie-5
Homogénéité des volumes cibles –5 +7%
Dose aux volumes (Dose Volume Histogramm)
Normal Tissu Complication Probability
Tumor Control Probability
Passage en équivalent biologique si le cas le nécessite (fractionnement ou étalement modifié)
Equivalent Uniform Dose
Liste des outils permettant l’optimisation des dose en
radiothérapie
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Conclusion
Radioprotection des patients Avril 2011
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Sommaire
Du rayonnement à l’effet diagnostique ou thérapeutique
Dosimétrie
Assurance qualité
Optimisation des doses
Cas particulier de la femme enceinte
Radiologie Tomodensitométrie Médecine nucléaire Radiothérapie Radioprotection des patients Avril 2011
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Cas particulier de la femme enceinte
Les doses qui peuvent posées problème sont essentiellement liées à un
irradiation thérapeutique (RTE, RTI, curiethérapie), il faut toutefois éviter (tant que
faire ce peut) d’irradier une femme enceinte
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Cas particulier de la femme enceinte-2
Effets létaux
Effets malformatifs, tératogène (SNC, …
Effets carcinogènes
Effets de transmission de malformation à la descendance
Radioprotection des patients Avril 2011
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Cas particulier de la femme enceinte-3
Thérapie Si l’irradiation représente une chance de survie pour la mère, elle doit être faite mais dans des conditions particulière (RTE, RTI,
ira, Curie…) Suivant les SA et la dose une interruption de grossesse peut être
proposée
Médecine nucléaire
Si forte dose ou isotope autre que Tc (Iode) alors il
faut être sur de la non grossesse (bilan
biologique)
Si justification alors adaptation des protocoles
(embolie perfusion et ventilation que si doute…), pour les pharmaceutiques à élimination urinaire il faut
augmenter la diurèse et la fréquence de miction
Radiodiagnostic
Si zone pelvienne hors champs pas de problème
Si pas de retard de règle (<2semaines) discussion avec le radiologue mais si justification pas
de contre-indication
Grossesse averée, il faut décaler la date de l’examens si possible sinon information sur les risques de malformation et minimisation des constante dosimétrique (PDS,
CDTI…)
Découverte de la grossesse à postériori calcul de la dose recue
avec le radiophysicien Conduite à tenir en cas d’exposition
Question à poser à la patiente concernant une éventuelle grossesse Radioprotection des patients Avril 2011
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FIN
Merci de votre attention
Ce fut long mais vous êtes tranquille pour les dix prochaines années!!!!