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Effet de la supplémentation en L-valine sur les performances de truies hyper-prolifiques en lactation et de leur portée

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les données de précédentes études indiquent que la glande mammaire des truies en lactation prélève les AA du plasma pour synthétiser les protéines du lait (Trottier et al., 1997).

Effet de la supplémentation en L-valine sur les performances de truies hyper-prolifiques en lactation et de leur portée

H. KLUGE (1), J. BARTELT (2), E. CORRENT (3), A. SIMONGIOVANNI (3), G. STANGL (1)

(1) Institut für Agrar- und Ernährungswissenschaften, Martin-Luther Universität Halle-Wittenberg, Allemagne; (2) Kaesler Nutrition GmbH, Zeppelinstrasse 3, 27472 Cuxhaven, Allemagne;

(3) AJINOMOTO EUROLYSINE S.A.S., 153, rue de Courcelles, 75817 Paris Cedex 17, France

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Animaux et aliments 18 truies de parité 2

2 régimes (17,5% MAT, 13,6 MJ/kg EM et 0,87% lysine DIS) :

• aliment témoin : 0,65% de valine DIS

• aliment supplémenté avec 200 g/T de L-Val : 0,84% de Val DIS Aliments distribués à volonté jusqu’au sevrage des porcelets à 28j d’âge Nombre de porcelets standardisé à 13 par truie (48h après la mise-bas)

Mesures et calculs Truies :

• consommation d’aliment moyenne journalière (CMJ)

• pesées au moment de la standardisation des portées et au sevrage à 28j

• épaisseurs de muscle et gras dorsaux (dernière côte du site P2) au moment des pesées

• teneurs en AA libres dans le plasma et le lait à 21j Porcelets :

• pesées des porcelets au moment de la standardisation des portées, à 21j et au sevrage à 28j

 poids et gain de poids des portées

 gain moyen quotidien (GMQ) des porcelets

INTRODUCTION

L’objectif de cet essai était d’étudier l’effet d’une supplémentation en L-valine (L-Val) dans l’aliment de truies en lactation sur les performances des truies et de leur portée ainsi que sur les teneurs en acides aminés (AA) dans le plasma et le lait.

CONCLUSION

Ces résultats démontrent que supplémenter les aliments de truies hyper-prolifiques pendant la lactation avec de la L-Val permet de réduire la perte musculaire des truies en lactation et d’améliorer le gain de poids des porcelets. La supplémentation en L-Val dans l’aliment semble éviter aux truies de cataboliser leurs réserves corporelles pour fournir aux porcelets un lait équilibré en AA via une plus forte ingestion d’aliment.

RÉSULTATS ET DISCUSSION

Concentrations en valine dans le plasma et le lait des truies

Figure 1 - Effet de la supplémentation en L-Val sur les concentrations en Val dans le plasma et le lait des truies hyper-prolifiques en lactation

RÉSULTATS ET DISCUSSION

Performances des truies et de leurs porcelets

Figure 2 - Effet de la supplémentation en L-Val sur les performances des truies hyper-prolifiques en lactation (a) et de leur portée (b) (exprimé en % des

performances de l’aliment témoin)

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Kluge H., Hirche F., Bartelt J., Corrent E., Stangl G., 2013. Effect of dietary valine concentrations on lactational performance of sows nursing large litters. 12. Tagung Schweine und Geflügelernährung, 228-231.

Trottier N.L., Shipley C.E., Easter R.A., 1997. Plasma amino acid uptake by the mammary gland of the lactating sow. J. Anim. Sci., 75, 1266-1278.

Une supplémentation en L-Val dans l’aliment pour truies en lactation pourrait augmenter les capacités de prélèvement plasmatique de la glande mammaire.

Analyses statistiques

Analyse de variance : le régime étant l’effet fixe et la truie (ou la portée) l’unité expérimentale. Les moyennes ont été comparées avec le test de Tukey HSD avec le logiciel Statistica.

Les différences sont considérées significatives pour P < 0,05.

L’augmentation du niveau d’ingestion des truies ayant reçu l’aliment supplémenté en L-Val pourrait expliquer les effets sur la mobilisation des réserves protéiques des truies et sur la croissance des porcelets.

(a)

(b)

Notre hypothèse est que la supplémentation en L-Val dans l’aliment évite aux truies de cataboliser leurs réserves corporelles pour fournir aux porcelets un lait équilibré en AA (Kluge et al., 2013).

* Significativement différent (P < 0,05)

* Significativement différent (P < 0,05)

CMJ = consommation moyenne journalière; GMQ = gain moyen quotidien

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