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Rôle des macrophages dans la résistance à l'infection à Salmonella abortus ovis chez la souris

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-00901873

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00901873

Submitted on 1 Jan 1989

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Rôle des macrophages dans la résistance à l’infection à Salmonella abortus ovis chez la souris

I. Molénat, F. Lantier

To cite this version:

I. Molénat, F. Lantier. Rôle des macrophages dans la résistance à l’infection à Salmonella abortus ovis chez la souris. Annales de Recherches Vétérinaires, INRA Editions, 1989, 20 (2), pp.225-226.

�hal-00901873�

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D’autre part, le sérum de chats FeLV posi-

tifs opsonise moins bien le zymosan que le sérum de chats témoins.

Maladie parasitaire : production d’anion superoxyde par les PN de chiens atteints de babesiose (étude en cours). La production

d’anion superoxyde (en nmol/10 6 PN/min) a

été explorée le jour du diagnostic (JO) et 3 jours après le traitement (J3) chez 5 chiens.

Cette production est plus élevée chez les

malades que chez les témoins (différence significative avec P < 0,01) à JO.

Ces résultats témoignent de la diversité des perturbations fonctionnelles que l’on rencontre

en pathologie animale. Ils expliquent, au moins

en partie, certaines sensibilités aux infections mais ils montrent aussi que les PN ont parfois

un effet pathogène : l’anion superoxyde libéré

en excès lèse en effet les tissus.

Autant de facteurs que les thérapeutiques

mises en oeuvre devraient être pris en compte.

L’intérêt de l’exploration fonctionnelle des PN réside d’ailleurs aussi dans l’étude des effets des médicaments (in vivo et in vitro), dans le

cadre encore mal défini de l’immunopharmaco- logie.

Références

Courdouhji M.K. (1986) La phosphatase alcaline et les fonctions des polynucléaires neutrophiles sanguins : leur étude chez le mouton sain et au cours de carences expérimentales en zinc chez l’agneau.

Thèse de Doctorat d’Etat, Toulouse, LN.P.

Poujade B. (1987) Les fonctions des polynucléaires neutrophiles sanguins de chats atteints de lymphosar-

come. Thèse Doct. Vét., Toulouse.

Rôle des macrophages dans la résistance à l’infection à Salmonella abortus ovis chez la souris. I. I. Molénat Molénat et F. F. Lantier Lantier (INRA, (INRA, Station Station

de Pathologie de la Reproduction, 37800 Mon- naie)

Chez la souris la multiplication précoce de Salmonella typhimurium dans la rate et le foie

est contrôlée par le gène Ity (Plant et Glynn, 1976). Deux gènes, dont les effets sont simi-

laires et la localisation identique, ont été décrits pour les infections à Leishmania donovani

(Bradley et al., 1979) et à plusieurs mycobacté-

ries (Gros et aL, 1981). Il pourrait s’agir d’un

locus unique dont le ou les produit(s) sont impliqués dans l’activité bactéricide des macro-

phages (Lisner et aL, 1983; Van Dissel et al., 1985). Un équivalent du gène lty pourrait

moduler la sensibilité d’autres espèces ani-

males aux salmonelles et aux mycobactéries.

Dans la perspective d’une application aux ovins, les recherches ont été étendues à l’in- fection à Salmonella abortus ovis, sérotype adapté aux petits ruminants (Lantier et al., 1987). La mise au point sur les macrophages

de techniques in vitro qui simulent au mieux les phénomènes observés in vivo a pour objectifs d’analyser le ou les mécanisme(s) d’action du gène lty et de se donner un moyen de prédire

la sensibilité d’un animal à l’infection salmonel-

lique. Les capacités de phagocytose et de bac-

téricidie des macrophages péritonéaux de lignées de souris sensibles (BALB/c) ou résis-

tantes (CBA ou F i (BALB/c x CBA)) vis-à-vis de

l’infection à S. abortus ovis ont été comparées

in vivo et in vitro. Après inoculation intra périto-

néale les niveaux de colonisation de la rate, du foie et de la cavité péritonéale sont plus élevés

chez les souris BALB/c que chez les CBA.

Cette différence est significative dans la rate

dès 6 h après l’inoculation, mais dans le foie il faut attendre 24 h et dans la cavité péritonéale

2 à 3 jours pour la mettre en évidence. Trente minutes après l’inoculation, 20% des bactéries inoculées sont retrouvées dans le liquide de lavage de la cavité péritonéale et plus de 50%

d’entre elles sont associées aux cellules, ce pourcentage restant constant pendant les 6 à

10 jours d’observation. Les taux de phagocyto-

se obtenus après infection in vitro de macro-

phages par S. abortus ovis sont faibles; l’addi- tion de sérum autologue permet de les augmenter sensiblement. Les cellules adhé- rentes des lignées résistantes et sensibles dif- fèrent à la fois par leurs taux de phagocytose

et de bactéricidie; dans les deux cas les macro-

phages des souris CBA sont plus efficaces que

ceux des BALB/c. Nos résultats obtenus in n

vitro et nos observations réalisées in vivo concordent. Toutefois in vivo 2 à 3 jours sont

nécessaires pour observer une différence de colonisation de la cavité péritonéale d’environ 3

log, in vitro sur une période de 4 h les diffé- rences entre lignées sont plus faibles. L’amélio- ration des tests in vitro devrait permettre de

mieux reproduire les différences observées chez l’animal. Par ailleurs, l’infection intrapérito-

néale entraîne localement un recrutement cel- lulaire; les capacités de phagocytose et de bac- téricidie de ces «nouvelles cellules» doivent être étudiées afin de préciser la nature de cel-

lules effectrices du mécanisme contrôlé par le

gène Ity.

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Références

Bradley D.J., Taylor B.A., Blackwell J., Evans E.P. &

Freeman J. (1979) Regulation of Leishmania popula- tion within the host. 3. Mapping of the locus control-

ling susceptibility to visceral Leishmaniasis in the mouse. Clin. Exp. Immunol. 37, 7-14 4

Gros P. Skamene E. & Forget A. (1981) Genetic

control of natural resistance to Mycobacterium bovis (Bcg) in mice. J. ImmunoL 127, 2417-2421

Lantier F., Vu Tien Khang J., Bouix J., Moutier R. &

Nguyen T.C. (1987) Resistance à Salmonella abortus ovis chez la souris et le mouton. Compte-rendu de

fATP «génétique de l’hôte et résistance aux maladies infectieuses et parasitaires» Joumées de Seillac, 8- 10 septembre 1986. Ann. Rech. Vét. 18, 339 Lisner C.R., Swanson R.N. & O’Brien A.D. (1983)

Genetic control of the innate resistance of mice to Salmonella typhymurium : expression of the Ity gene in peritoneal and splenic macrophages isolated in vitro. J. ImmunoL 131, 3006-3013 3

Plant T. & Glynn A.A. (1976) Genetics of resistance to infection with Salmonella typhymurium in mice. J.

Infect. Dis. 133, 72-78

Van Dissel J.T., Leijh P. & Van Furth R. (1975) Diffe-

rences in intracellular killing of Salmonella typhymu-

rium by resident peritoneal macrophages from various mouse strains. J. ImmunoL 134, 3404-3410 0

Relation entre la virulence de souches de

Chlamydia psittaci pour la souris et leur multiplication dans les lignées cellulaires WEH13 et A20-2J. F. Bernard F. Bernard et A. A. Rodolakis Rodolakis (INRA, Pathologie de la Reproduction, Nou- zilly, 37380 Monnaie)

Les chlamydia sont des bactéries à parasitis-

me intracellulaire obligatoire qui se multiplient,

entre autres cellules dans les macrophages.

L’espèce Chlamydia trachomatis infecte l’hom- me et l’espèce Chlamydia psittaci qui comporte trois sérotypes infecte les animaux et acciden- tellement l’homme. Chez les ruminants, on

trouve deux sérotypes. Parmi les chlamydia du sérotype 1, certaines sont isolées d’avorte- ments (souches abortives), les autres de fèces

d’animaux sans signes cliniques apparents (souches intestinales). Ces chlamydia ont une

forte identité antigénique et les anticorps déve- loppés contre les chlamydia «intestinales» per- turbent le diagnostic de la maladie, tel qu’il est pratiqué actuellement. Il est donc important de pouvoir reconnaître ces deux types de souches

et de caractériser leur pouvoir pathogène. La

virulence de ces deux souches a été étudiée dans deux modèles souris (Rodolakis et al., 1988). Après injection des souches de chlamy-

dia dans le coussinet plantaire, les bactéries

sont recherchées dans la rate, 6 et 9 jours après. Sur 38 souches étudiées, et à 2 excep- tions près, les souches abortives colonisent la rate et provoquent une splénomégalie (souches invasives), les souches intestinales sont inca-

pables de passer la barrière ganglionnaire et

ne colonisent pas la rate (souches non inva- sives). Des souris gravides à 12 jours de gesta-

tion sont inoculées par voie intraveineuse et abattues 4 jours après. Les chlamydia sont

recherchées dans les placentas et les foetus.

Les souches invasives colonisent fortement les placentas et les foetus. Les souches non inva-

sives, isolées de fèces colonisent très peu les

placentas et les foetus ne sont pas infectés.

Dans les deux cas, la recherche des chlamydia

se fait par la technique des plages de lyse.

Pour remplacer ces techniques sûres mais très

lourdes qui nous permettent de différencier et de classer nos souches, nous essayons de mettre au point un modèle in vitro. Les chlamy-

dia se multiplient dans les macrophages et les monocytes (Wyrick et Browridge, 1978; Manor et Sarov, 1986). La multiplication de 2 souches représentatives des 2 types de chlamydia : invasive AB7 et non invasive iB1 a été étudiée dans deux lignées cellulaires : WEH13, cellules macrophages-like (Warner et al., 1969) et A20- J2, cellules issues d’un lymphome B capable

de présenter l’antigène (Kim et al., 1979). Dans

la lignée A20-2J, AB7 se multiplie mais iB1 ne

se multiplie pas du tout; les cellules ne sont pas détruites. Dans la lignée WEH13, AB7 se multi- plie mieux que dans A20-2J et on observe une

multiplication de iB1 mais moindre que celle de la souche abortive. La multiplication de AB7

provoque la destruction des cellules. Ces deux

lignées, si les résultats ne confirment pour d’autres chlamydia : invasives et non invasives, peuvent nous servir à distinguer in vitro les

chlamydia responsables d’avortement de celles

qui ne le sont pas. Elles peuvent nous servir de modèle pour identifier les facteurs de virulence des souches, au niveau de la pénétration et de

la multiplication des bactéries, et de la relation

chlamydia-lysozome.

Références

.

Kim K.J., Kanellopoulous-Langevin C., Merwin R.M., Sachs D.H. & Asofsky R. (1979) Establishment and characterization of BALB/c lymphoma lines with B cell

properties. J. Immunol. 122, 549-554

Manor E. & Sarov 1. (1986) Fate of Chlamydia tracho-

matis in human monocytes and monocyte-derived

macrophages. Infect. lmmun. 54, 90-95

Références

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