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1478 FMHL’expérience profes­sionnelle: un tremplin vers le CFC

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Organ ufficial da la FMH e da la FMH Services

43 2 6. 1 0. 2 01 6

1477 Editorial

Assistante médicale – un métier qui a de l’avenir

1498 Tribune

Motivation für Verhaltens­

änderungen durch E­Nudging

1510 «Et encore…»

par Tanja Kühnle

Faire un enfant, faire carrière – ou les deux?

Ne dis jamais jamais…

1478 FMH

L’expérience profes­

sionnelle: un tremplin

vers le CFC

(2)

SOMMAIRE 1475

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr med. Hans Stalder, membre de la FMH; Dr med. Erhard Taverna, membre de la FMH;

lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Carlos Beat Quinto

1477 Assistante médicale – un métier qui a de l’avenir

ASSISTANTES MÉDICALES: Bettina Wöhler, Verena Gantner

1478 L’expérience professionnelle: un tremplin vers le CFC La procédure de validation des acquis pour devenir assistant-e médical-e CFC permet la reconnaissance des compétences et connaissances acquises durant l’activité professionnelle. Cette procédure s’adresse aux adultes qui ne disposent pas d’un diplôme formel ou qui travaillent en tant qu’assistant-e médical-e et souhaitent acquérir le diplôme qui leur manque.

ASSISTANTES MÉDICALES: Marie-Paule Fauchère, Anne-Claude Perrette 1480 Premier CFC bientôt délivré 

1482 Nouvelles du corps médical

Courrier / Communications

1483 Courrier au BMS

FMH Services

1488 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Edith Maier, Ulrich Reimer

1498 Motivation für Verhaltens änderungen durch E-Nudging L’économie comportementale considère que les décisions humaines ne sont que partiellement rationnelles et qu’elles sont fortement influencées par leur contexte. Inspiré par cette idée, le concept du «nudging» («inciter en douceur») se prête particulièrement bien pour soutenir les changements de comportement en faveur d’un mode de vie plus sain, et augmenter la responsabilité de chacun pour sa santé. Forts de ce constat, les auteurs ont combiné l’idée du

«nudging» avec les nouvelles technologies pour développer des applications de santé sur téléphone portable («e-nudging»).

THÈME: Adrian Ritter

1501 30 Jahre Eskamed AG: «Eine Brücke schaffen von der Medizin zum Bürger»

(3)

BADOUX

SOMMAIRE 1476

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/Im- meubles/Divers»: Matteo Domeniconi,

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41 (0)61 467 85 76, abo@emh.ch

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2016. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des fins commerciales; (3) ne pas modifier, transformer ou adapter cette création.

L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

RENCONTRE AVEC… RETO W. KRESSIG: Daniel Lüthi

1504 «Alzheimer können wir nicht heilen – aber wir können vorbeugen» Reto W. Kressig, médecin-chef de la clinique universi- taire de gériatrie et professeur à Bâle, estime qu’en Suisse, plus de 130 000 personnes sont atteintes de démence. La principale cause étant la maladie d’Alzheimer, dont les dépôts dans le cerveau peuvent être détectés in vivo au prix d’un énorme investissement.

Nous ne disposons d’aucun traitement jusqu’à présent: «Nous pourrions certes faire disparaître ces dépôts à l’aide de vaccins, mais les études réalisées jusqu’ici ont montré que cela n’apportait aucune amélioration de la fonction cérébrale.»

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 1508 Wir sind alle Replikanten

NOTES DE LECTURE: Jean Martin

1509 Vocations d’un atypique étonnant, la marche et l’escalade

Et encore…

TANJA KÜHNLE

1510 Faire un enfant, faire carrière – ou les deux? Ne dis jamais jamais… Pour toutes les femmes, la question de la maternité se pose à un moment donné, de même que la manière de concilier vie professionnelle et familiale. Notre auteure a longtemps pensé que si c’était le cas, elle resterait à la maison, car elle ne pouvait envisager confier son enfant à une crèche où il serait pris en charge par des inconnus. Or son mari et elle travaillent désormais à plein temps.

Découvrez comment ils en sont arrivés là.

Photo de couverture:

© Monkeybusinessimages | Dreamstime.com;

mains: © Nikuwka | Dreamstime.com

(4)

FMH Editorial 1477

Assistante médicale –

un métier qui a de l’avenir

Carlos Beat Quinto

Dr méd., membre du Comité central, responsable du département Santé publique et professions de la santé

Le domaine de la formation de base, supérieure et con- tinue des assistantes médicales CFC est en pleine muta- tion.

Face à une pénurie d’assistantes médicales bien for- mées avec 300 postes à repourvoir, une des tâches essen tielles des cabinets médicaux consiste à conti- nuer d’offrir suffisamment de places d’apprentissage, tout en demeurant attractifs, les assistantes médicales étant de plus en plus souvent débauchées par les hôpi- taux et les assureurs. Certains hôpitaux ouvrent ce- pendant la voie en participant désormais à la forma- tion des apprenties.

Selon un système de formation flexible qui exige néan- moins une solide formation de base, il sera possible dès l’année prochaine d’obtenir le certificat fédéral de capacité (CFC) d’assistant-e médical-e en Suisse alémanique aussi par le biais de la validation des acquis de l’expérience. Les adultes en reconver- sion professionnelle pourront ainsi obtenir un di- plôme formellement reconnu en faisant valider leur formation initiale et leur expérience professionnelle.

Dans cette édition du Bulletin des médecins suisses (à partir de la page 1478), deux articles présentent la situa- tion actuelle sur le front de la formation en Suisse ro- mande – pionnière en la matière – et en Suisse aléma- nique. Nous en profitons pour lancer un appel à nos collègues expérimentés dans la formation des assis-

tantes médicales: pour compléter le groupe d’experts, nous recherchons encore trois médecins alémaniques disposés à participer à l’évaluation des dossiers des fu- turs candidats à la validation des acquis. Si vous êtes intéressé-e, veuillez envoyer un courriel à mpa[at]fmh.

ch. Cette activité sera adéquatement rémunérée.

Dans le domaine de la formation professionnelle de base, l’ordonnance de formation est actuellement en

cours de révision, en collaboration avec l’Association suisse des assistantes médicales (SVA), l’Association Romande des Assistantes Médicales (ARAM) et la FMH, dans le but de l’adapter aux spécificités actuelles et d’assurer son avenir afin de maintenir l’attractivité de la profession, tout en garantissant une qualité élevée.

La consultation interne des associations aura probable- ment lieu à la fin de l’année.

Lors de la dernière rencontre des délégués aux ques- tions des assistantes médicales qui s’est déroulée à la mi-septembre 2016, les trois associations profession- nelles ont discuté de la question de la formation conti- nue. En effet, une formation continue régulière est

garante de la qualité nécessaire à l’exercice d’une acti- vité professionnelle actuelle et augmente l’attrait de la profession.

Mentionnons également la formation de coordinatrice/

coordinateur en médecine ambulatoire orientation cli- nique, qui permet aux assistantes médicales qualifiées de continuer à se former. Les législations cantonales, le canton de Zoug étant précurseur en la matière, offrent la possibilité de reconnaître l’activité professionnelle des assistantes médicales, ce qui est attendu depuis longtemps. La reprise dans le tarif de certaines presta- tions des assistantes médicales et des coordinatrices en médecine ambulatoire offrirait des soins de base plus différenciés et plus avantageux, tout en atténuant les problèmes de prise en charge liés à l’évolution dé- mographique qui se poseront ces quinze prochaines années. Pour y parvenir, il faut non seulement que la FMH, la SVA et l’ARAM disposent d’expériences pra- tiques et de connaissances en santé publique, mais que ces dernières soient également partagées par les assu- reurs et l’administration publique.

Diplôme professionnel pour personnes en reconversion, formation de coordinatrice en médecine ambulatoire: la formation en pleine mutation.

L’une des tâches essentielles des cabinets

médicaux consiste à continuer d’offrir

suffisamment de places d’apprentissage.

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Suisse alémanique: procédure de validation des acquis pour le CFC d’assistant-e médical-e

L’expérience professionnelle:

un tremplin vers le CFC

Bettina Wöhlera, Verena Gantnerb

a Spécialiste en validation des acquis, Service d’orientation professionnelle d’Oerlikon, Direction de l’instruction publique du canton de Zurich;

b Dr méd., spécialiste en médecine interne générale, membre de la FMH

La procédure de validation des acquis pour devenir assistant-e médical-e CFC permet la reconnaissance des compétences et connaissances acquises durant l’activité pro- fessionnelle. Cette procédure s’adresse aux adultes qui ne disposent pas d’un diplôme formel ou qui travaillent en tant qu’assistant-e médical-e et souhaitent acquérir le diplôme qui leur manque.

Le canton de Zurich propose la validation des acquis de l’expérience professionnelle depuis 2005 et le Secré- tariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’inno- vation (SEFRI) a validé cette procédure en 2010.

A partir du premier trimestre 2017, il sera désormais aussi possible d’obtenir un certificat fédéral de capacité d’assistant médical / d’assistante médicale par le biais de la validation des acquis qui comporte cinq étapes:

Etape 1 – Information et auto-évaluation

Les personnes intéressées participent à une première séance d’information obligatoire qui leur permet d’ob- tenir toutes les informations nécessaires. Suite à une première auto-évaluation qui servira d’aide à la décision, elles seront à même de déterminer si cette démarche est appropriée dans leur cas pour obtenir le CFC. La deuxième séance d’information, également obligatoire, leur permettra d’approfondir la démarche et d’engager les étapes suivantes.

Etape 2 – Bilan des compétences acquises

Les candidats préparent ensuite la demande d’admis- sion. Les conditions requises pour la validation des acquis sont: 5 ans d’expérience professionnelle, dont 3 en tant qu’assistant-e médical-e. Les compétences pro- fessionnelles et la culture générale acquises lors de for- mations antérieures définies peuvent également être reconnues.

Les compétences professionnelles manquantes peuvent ensuite être attestées comme suit dans le dossier:

– Rapport d’expérience écrit, dans lequel les candi- dats décrivent, motivent et approfondissent leur dé- marche concrète dans le quotidien professionnel.

– Rapport d’expérience oral, lors duquel les candidats présentent à deux experts les compétences profes- sionnelles acquises à l’aide de leurs propres outils.

– Visite au cabinet médical, lors de laquelle un expert se rend sur le lieu de travail des candidats pour ob- server leur façon de travailler pendant un laps de temps déterminé.

Lorsque les candidats ont prouvé leurs compétences professionnelles et qu’ils sont admis à participer à la procédure, ils peuvent soumettre leur dossier.

Etape 3 – Evaluation par des experts

En règle générale, les dossiers sont évalués par deux experts. Si la culture générale est incluse dans le dos- sier, celui-ci est évalué par trois experts. Ces derniers convoquent ensuite les candidats pour un entretien

Recherchons médecins intéressés!

Nous recherchons des médecins intéressés à participer à l’éva- luation des dossiers soumis en procédure de validation des ac- quis. Ils seront épaulés par des assistantes médicales / assistants médicaux expérimentés qui évaluent les dossiers sur la base des directives établies. La collaboration de médecins lors de l’éva- luation de la formation et des performances des candidats est essentielle: la participation des employeurs permet en effet de garantir l’acceptation des diplômes délivrés sur le marché du tra- vail. Nous souhaitons donc inciter les médecins à participer à la procédure en qualité d’experts. Un cours de deux jours sera pro- posé aux médecins intéressés pour les familiariser avec l’évalua- tion de dossiers. Si nous avons suscité votre intérêt, veuillez vous adresser à mpa[at]fmh.ch pour plus d’informations.

FMH Assistantes médicales 1478

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1478–1479

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d’évaluation au cours duquel les questions ouvertes sont clarifiées et le dossier vérifié. L’entretien dure 45 mi- nutes, ou 60 minutes si l’évaluation de la culture géné- rale en fait partie. Les experts rédigent ensuite un rap- port qui sera soumis à la Commission d’examen.

Etape 4 – Evaluation par la Commission

La Commission d’examen vérifie le dossier d’évaluation et délivre une attestation de qualification qui indique aux candidats quelles compétences professionnelles et notions de culture générale sont reconnues et lesquelles doivent encore être acquises.

Si certaines compétences professionnelles et connais- sances générales manquent, elles peuvent être rattrapées auprès de l’école Juventus Woodtli à Zurich et attestées par un examen oral, écrit et/ou pratique.

Etape 5 – Demande d’obtention du CFC

Lorsque toutes les étapes ont été passées avec succès, il est possible de déposer une demande de CFC. Avant de délivrer le CFC, la Commission d’examen vérifie si toutes les conditions de réussite sont bien remplies.

Compléments d’information, aides et conseils pratiques

La procédure de validation des acquis pour les assis- tantes médicales et assistants médicaux est un bon moyen pour acquérir une qualification professionnelle en cours d’emploi. La procédure débutera au premier trimestre 2017. Vous trouverez de plus amples infor- mations sous www.validierung.zh.ch ainsi que sous www.mpaschweiz → Validation des acquis.

Pour mettre en œuvre la procédure, le canton de Zurich a développé un outil de validation en ligne dans le but d’aider les personnes à passer les différentes étapes, de l’admission au dépôt du dossier. L’outil de validation en ligne permet en outre de travailler sur son dossier en tout temps et en tout lieu.

Le bureau de validation des acquis du service d’orienta- tion professionnelle d’Oerlikon aide les participants à établir le dossier sur demande. Par le biais d’un coaching individuel, les candidats ont la possibilité de clarifier certaines questions, de planifier l’attestation des com- pétences et d’en discuter.

Correspondance:

Fédération des médecins suisses (FMH) Secrétariat AM Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 mpa[at]fmh.ch

FMH Assistantes médicales 1479

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Validation des acquis VAE en Suisse romande

Premier CFC bientôt délivré

Marie-Paule Fauchèrea; Anne-Claude Perretteb

a Marie-Paule Fauchère, présidente de l’Association romande des assistantes médicales (ARAM); b Anne-Claude Perrette, cheffe experte Validation des acquis (VAE)

Introduction

Fin 2010, un groupe de travail romand «VAE pour assis- tant-e médical-e» a été fondé sur mandat de la FMH. Il a élaboré le Profil de qualification pour assistant-e médi- cal-e et les conditions de réussite selon les normes OFFT (aujourd’hui Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation [SEFRI]). Il a aussi créé, sur la base de compétences opérationnelles définies, l’ar- chitecture modulaire pour les compléments de forma- tion des personnes en VAE.

Historique du projet

– Avant 2006: pratique à Genève et groupe de travail en Valais

– Mai 2007: entrée en vigueur du «Guide National VAE»

– Dès 2007: reconnaissance des deux dispositifs can- tonaux Genève et Valais

– Dès 2010: groupe intercantonal GE-VD-VS constitué des partenaires institutionnels

– Dès 2011:

– groupe de travail «Profil de qualification»

– groupe de travail interrégional pour la création de l’offre de formation modulaire

– Décembre 2014: approbation du Profil de qualifica- tion et des conditions de réussite par le SEFRI Les démarches suivantes ont été de:

– définir la collaboration et la coordination au niveau romand

– identifier les besoins au niveau cantonal (question- naire auprès des cabinets médicaux)

– mettre en place le dispositif:

– nomination et formation des experts et de la cheffe experte VAE

– création des outils VAE (dossier, rapport d’expert, entretien)

– information des candidats en attente – information des employeurs

– formation complémentaire (module radiologie) Pour la Romandie (excepté Genève), l’organisation a été confiée au canton du Valais. L’inscription s’effectue par le portail d’entrée du canton de domicile du candi- dat. L’Association romande des assistantes médicales

(ARAM) collabore étroitement avec l’Office d’orienta- tion scolaire et professionnelle du Valais romand, Val- Form.

En 2014, création d’une commission professionnelle de validation. Elle est constituée d’un:

– représentant de l’école AMAD, école professionnelle pour AM à Sion

– représentant des employeurs, Société médicale du Valais

– représentant des employés, ARAM

– représentant des experts, cheffe experte ARAM – représentant de la formation continue des adultes – représentant de l’orientation professionnelle – conseiller en bilan et référent de la profession Des séances d’information ont été organisées. 6 per- sonnes ont débuté la procédure en Valais, dont une Fri- bourgeoise et une Vaudoise. Elles disposent des profils suivants:

– CFC d’ASSC – diplôme de nurse

– diplôme d’études commerciales + diplôme d’assis- tante médicale (école privée)

– CFC d’assistante dentaire SSO

– diplôme de secrétaire médicale (Culture et Forma- tion, Fribourg)

Ces personnes ont été accompagnées par Val-Form pour l’élaboration du profil de qualification.

L’ARAM a proposé Mme Anne-Claude Perrette au poste de cheffe experte. Cette dernière a eu entre autres pour tâche de constituer un collège d’experts qui est com- posé de:

– 7 assistantes médicales, dont 5 polyvalentes – 6 enseignants

Les experts ont suivi une formation de 2 jours en présen- tiel et bénéficieront d’un accompagnement post-forma- tion.

Objectifs des cours:

– connaître l’histoire et la philosophie de la VAE – connaître le principe de fonctionnement général de

la procédure Val-Form

– prendre conscience de la problématique de l’adulte en formation

FMH Assistantes médicales 1480

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1480–1481

(8)

– connaître les modalités d’évaluation et le rôle de l’évaluateur

– analyser un dossier de preuves – mener un entretien de vérification

– inférer des compétences à partir de l’expérience – rédiger un rapport d’évaluation

Situation actuelle

A ce jour, 4 personnes ont terminé le dossier de valida- tion et le travail d’expertise va débuter:

– analyse et examen du dossier – rédaction du rapport d’évaluation

– expertise en collège d’experts (l’expert principal peut solliciter l’avis d’un expert spécialiste)

– entretien de vérification d’environ 1½ heure. Si ce- lui-ci ne s’avère pas suffisant, des méthodes de véri-

fication supplémentaires peuvent être appliquées (mises en situation, tests, observation in situ, etc.) – rapport final d’évaluation

– validation des modules. Pour les modules non acquis, des compléments de formation pour les domaines de qualification non acquis sont prévus.

Pour rappel: Pour des raisons juridiques, la radiologie ne peut pas faire l’objet d’une validation (formation et examen obligatoires).

Correspondance:

Marie-Paule Fauchère Rte de Saxonne 20 CH-1966 Ayent presidente[at]aram-vd.ch

Anne-Claude Perrette Ch. de Charbonaille 3 CH-1868 Les Neyres acperrette[at]bluewin.ch

Pour de plus amples informations concernant la validation des acquis (VAE), veuillez consulter www.am-suisse.ch → Validation des acquis et www.aram-vd.ch → Formation → Validation des acquis.

FMH Assistantes médicales 1481

(9)

Todesfälle / Décès / Decessi Gottfried Engelhart (1932), † 22.7.16,

Facharzt für Gastroenterologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8006 Zürich

Ulrich Bühler (1931), † 12.9.16,

Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, 4125 Riehen

Raymond Battegay-Fitaya (1927), † 4.10.16, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, 4054 Basel

Cécile Premet (1939), † 6.10.16,

Spécialiste en médecine interne générale, 1228 Plan-les-Ouates

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band haben sich angemeldet:

als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Wojciech Baniewicz, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, D-67346 Speyer, Praxis eröff- nung in Muhen seit 19. September 2016

Abdollreza Khoshnewisan, 9630 Wattwil, angestellt in Praxisgemeinschaft in Ehren- dingen seit 1. Oktober 2016

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Ge- schäftsleitung des Aargauischen Ärztever- bandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Geschäfts- leitung über Gesuch und allfällige Einspra- chen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Julia Harsch, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Ambulatorium für Folter- und Kriegsopfer SRK, Freiburg- strasse 257, 3018 Bern

Michael Ernst Wünnenberg, Praktischer Arzt, FMH, Wassermattweg 11, 3176 Neuenegg Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme des Gesuches und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt hat sich gemeldet:

Irene Uthoff, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Pilatus Praxis, Hallwiler- weg 2, 6003 Luzern

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

FMH Nouvelles du corps médical 1482

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1482

Nouvelles du corps médical

(10)

Das Verschwinden der Allgemein­

mediziner ist ein Problem, wie man es löst, ein anderes

Brief zu: Kälin M. Wir haben ein Problem;

Danieli E. Lege Artis; Schlossberg D. Googlito ergo sum.

Schweiz Ärztezeitung.2016;97(40):1379, 1396, 1397.

Vermutlich eher absichtlich als zufällig ver­

öffentlichte die Redaktion in Nummer 40 drei Beiträge, die Vorbehalte gegen neue Entwick­

lungen in der Medizin und Zufriedenheit mit gewissen gegenwärtigen Zuständen aus­

drücken. Ich teile diese pessimistische Sicht nicht. Als (ehemaliger) Praktiker bleibe ich auf dem Boden der Realität und ähnlich den drei Autoren bei meinem Fach, der Allgemeinme­

dizin, die ich mehr als drei Jahrzehnte ausübte.

Ja, das Verschwinden der Allgemeinmediziner ist ein Problem, wie man es löst, ein anderes.

Die neuen Kenntnisse, die neuen diagnosti­

schen und therapeutischen Möglichkeiten entwickeln sich in rasantem Tempo. Die alte Art, sich darüber zu informieren, um sie in die Praxis umzusetzen, hält damit nicht Schritt. Geeignet dazu sind Algorithmen, die man einfach und schnell ändern und über deren Aktualisierung man informieren kann.

Sie sind überall und jedem zugänglich wie die gegenwärtigen aber langen und langatmigen

«guidelines». Ihre breite Anwendung wird helfen, die medizinische Versorgung zu ver­

bessern, den neuen Entwicklungen anzupas­

sen. Im Allgemeinen ist man mit dem Zustand der medizinischen Praxis nicht zufrieden.

Patienten werden zu oft nicht mit den richti­

gen Methoden diagnostiziert und therapiert, sie (müssen) wechseln unnötig und unange­

bracht von Arzt zum Arzt. Es gipfelt in der Tat­

sache, eigentlich einem Skandal, dass die gesundheitliche Versorgung im letzten Jahr oder sogar Halbjahr so viel kostet, wie wäh­

rend des ganzen bisherigen Lebens. Gleichzei­

tig klagen die Kinderspitäler über Geldman­

gel für nötige Investitionen.

Für den Schwund und schlussendlich das Verschwinden von Allgemeinpraktikern gibt es unabwendbare Gründe. Sie werden durch nichtakademische Allgemeinpraktiker er­

setzt. Ihre Ausbildung braucht weniger Zeit und Finanzen und hat, wie auch ihre spätere Arbeit, andere Inhalte und Aufgaben. Sie müs­

sen z.B. nicht Details und vor allem die Diffe­

rentialdiagnose von M. Menière lernen, son­

dern den Algorithmus des Schwindels und entsprechende Tests und Manöver beherr­

schen, noch müssen sie Details über Muskel­

dystrophien kennen, sondern den Algorith­

mus der Beschwerden des Bewegungsapparates

anwenden, dazu die Triggerpunktbehandlung beherrschen. Sie werden in Gesprächsfüh­

rung, auch in schwierigen Situationen wie bei Sterbenden, ausgebildet wie auch in körper­

bezogenen Psychotherapien fähig sein, so­

wohl kleinere Wunden zu nähen wie einfache diagnostische Laborteste durchzuführen. Sie werden einen wunderschönen, begehrten Beruf haben, für den kein Mangel an Nach­

wuchs herrschen wird. Leider beteiligen sich die Ärzte ungenügend an deren Geburt und der Vorbereitung ihrer Erziehung und des späteren Zusammen lebens.

Übrigens: Der stationäre Bereich bleibt von ähnlichen Änderungen auch nicht verschont.

Im Unterschied zu den drei Autoren sehe ich die Zukunft der Medizin und der Betreuung der Pa­

tienten in rosigen Farben. Ich bedaure nur, dass ich es kaum noch in voller Blüte erleben werde.

Warum interessiert es mich trotzdem so?

Mit besten Grüssen Peter Marko, St. Gallen

«Googlito ergo sum» stimmt nachdenklich

Brief zu: Schlossberg D. Googlito ergo sum. Schweiz Ärztezeitung. 2016:97(40):1397.

Mit Schmunzeln habe ich den Beitrag von Herrn Dr. Daniel Schlossberg gelesen, aber im Nachhinein wird man doch etwas nach­

denklich.

Was das «Surfen» im Internet betrifft, erlebte ich – und das geht anderen sicher ähnlich – Folgendes. Ein Patient kam in meine Praxis mit einer Diagnoseliste von ca. 10 Diagnosen.

Er hatte sie als Antwort auf ein auftretendes Symptom aus dem Internet geholt. Ich sagte ihm gleich, er erwarte wohl kaum, dass ich bei jeder Diagnose erkläre, warum sie nicht zutreffen würde. Und zwar darum: Ich hätte 6 Jahre Medizinstudium gehabt, dann Erfah­

rungen im Spital und in meiner Praxis gesam­

melt. Ich nehme nun bei Ihnen eine sorg­

fältige Anamnese auf, starte dies, was mir notwendig scheint, mache evtl. ein kleines Labor oder sogar ein Röntgenbild. Dann wür­

den von diesen 10 aufgelisteten Diagnosen noch ca. 2–3 in Frage kommen, und diese würde ich dann weiter verarbeiten.

Was ich weiterhin nach 35 Jahren Hausarzt­

medizin bei den jungen Ärzten feststelle, ist eine enorme Statistikgläubigkeit! Ich sage dann immer, ihr würdet euch lieber auf eure Er fahrung verlassen. Statistiken kann man

«schönen», bei der Erfahrung ist dies schon schwieriger. Daneben werden immer nur die

neuesten Medikamente gepriesen, die bishe­

rigen seien «alt und würden ja nicht richtig wirken». Es wird auch nicht daran gedacht, dass sich neu eingeführte Medikamente, aber auch guidelines, nachträglich als nachteilig oder schädlich erweisen können.

Dr. med. Roland Scholer, Liestal

Ergänzung zu Dr. Wolf Zimmerlis Leserbrief

Brief zu: Zimmerli W. Nicht Symptomtherapie – das Übel an der Wurzel packen! Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(41):1414.

1. Die Komplementär­ oder Alternativmedizin sieht nicht den ganzen Menschen, ist nicht ganzheitlich. Sie hat noch nie ein fundiertes, begründetes biopsychosoziales Konzept vor­

gelegt, wie es Thure von Uexküll (Psychoso­

matische Medizin, 7. Aufl. Kap. 1) und George L. Engel (Science 1977) getan haben. In der Homöopathie beispielsweise – ich habe solche Interviews miterlebt – werden psychosoziale Daten aufgenommen, aber nicht integrativ verwendet, sondern das Vernommene wird auf ein pseudowissenschaftliches  Konstrukt heruntergebrochen, und reduktionistisch wird gemäss einem Manual dann eine An­

wendung empfohlen.

2. Die Therapieerfolge werden gemäss einem zünftigen Report­Bias vorgelegt. Nur positive Wirkungen werden erwähnt. Ein Report­Bias­

freies Buch ist hier zu empfehlen, nämlich:

Oxford Handbook of Complementary Medi­

cine, ed. Edzard Ernst et al., Oxford Medical Publications, Oxford University Press, 2008.

Darin werden leidenschafts­ und vorurteils­

los alternativmedizinische Anwendungen auf ihre Vorteile, Nachteile, Nebenwirkungen und Gefahren geprüft. (Ich habe erlebt, dass die­

ses Werk von alternativ­/komplementärmedi­

zinischer Seite gefürchtet wird wie das Weih­

wasser vom Teufel.) 

Il n’y a rien de si impertinent que les faits.

Prof. em. Dr. med. Rolf Adler, ehem. Chefarzt am Inselspital

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

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Courrier au BMS

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«Komplementärmedizin»

Brief zu: Zimmerli W. Nicht Symptomtherapie – das Übel an der Wurzel packen! Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(41):1414.

Die von Dr. med. Wolf Zimmerli in seinem Leserbrief «Nicht Symptomtherapie – das Übel an der Wurzel packen!» zum Editorial «Kom­

plementärmedizin» (SÄZ 39/2016) erwähnte Schulung des zwischenmenschlichen Gespürs gibt es bereits in Form von Balintgruppen.

In diesen Gesprächsgruppen für Ärzte und andere im Gesundheitswesen Tätige wird an­

hand von Fallbeispielen der Teilnehmer die Beziehung zwischen Patient und Behandler besprochen. Die Teilnehmer der Balintgrup­

pen lernen so, ihre Patienten ganzheitlich zu erfassen, indem sie neben den medizinischen Befunden auch ihre eigenen Gefühle, Einfälle

und Körperwahrnehmungen in Beziehung zum Patienten und seinen Anliegen setzen.

Damit können Patienten besser verstanden und die für eine gute medizinische Behand­

lung zentrale Beziehung zwischen Arzt und Patient gefördert werden. Und nicht zuletzt sind Balintgruppen auch eine Burn­out­Pro­

phylaxe für medizinische Fachleute, denn das Teilen der Belastung mit Kollegen, die das Gleiche erleben, entlastet jeden einzelnen Arzt etc. Weitere Informationen zur Balint­

arbeit in der Schweiz sowie Angaben über be­

reits bestehende Balintgruppen finden sich unter www.balint.ch

Dr. med. Monika Diethelm-Knoepfel, Präsidentin der Schweizerischen Balintgesellschaft

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.bullmed.ch

Jean-Claude Vuille, Professeur émérite, Berne

Prévention de l’obésité

Arrêtez de faire la guerre à l’obésité

Dr med. André Seidenberg, Zurich

Obligation d’annonce

Obligation d’annonce dans le cas de traitements par des substances psychotropes

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1483–1484

COURRIER redaction.bms@emh.ch 1484

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FMH SERVICES La plus grande organisation de ser vices du corps médical Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES

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Motivation für Verhaltens­

änderungen durch E­Nudging

Prof. Dr. Edith Maier, Prof. Dr. habil. Ulrich Reimer

Institut für Informations­ und Prozessmanagement, FHS St. Gallen

Die Zunahme an chronischen Krankheiten wie Dia­

betes und Herz­Kreislauf­Erkrankungen stellt eine grosse Herausforderung für das Gesundheitswesen der Schweiz dar. In der Strategie Gesundheit 2020 des BAG wird u.a. vorgeschlagen, für chronisch kranke Men­

schen die richtigen Anreize für eine gesündere Lebens­

weise zu schaffen und deren Eigenverantwortung zu steigern.

Dafür eignet sich unserer Meinung nach der aus der Verhaltensökonomie abgeleitete Nudging­Ansatz, den wir im Rahmen eines von der Gebert Rüf Stiftung geförderten Projekts verfolgen1 [5, 6]. Das englische Verb «to nudge» bedeutet «jemanden leicht anstupsen».

Verhaltensökonomen gehen davon aus, dass mensch­

liche Entscheidungen nur begrenzt rational sind und unweigerlich durch ihren Kontext beeinflusst werden.

Dazu gehören z.B. das soziale Umfeld, Voreinstellun­

gen («Opt­in» vs. «Opt­out»), Sichtbarkeit von Optionen

Soutenir la motivation à changer de comportement grâce au e-nudging

L’économie comportementale considère que les décisions hu- maines ne sont que partiellement rationnelles et qu’elles sont fortement influencées par leur contexte. Inspiré par cette idée, le concept du «nudging» («inciter en douceur») se prête particuliè- rement bien pour soutenir les changements de comportement en faveur d’un mode de vie plus sain, et augmenter la responsa- bilité de chacun pour sa santé. Forts de ce constat, nous avons combiné l’idée du «nudging» avec les nouvelles technologies pour développer des applications de santé sur téléphone por- table («e-nudging»).

Dans cet article, nous présentons plusieurs approches devant permettre de motiver au mieux les changements de comporte- ment et soutenir la motivation. En font notamment partie les possibilités de personnalisation, par ex. la définition d’objectifs individuels, le mode et la fréquence des «coups de pouce» et la procédure d’adaptation automatique de l’application à chaque utilisateur.

1 Siehe: http://www.

grstiftung.ch/de/

portfolio/projekte/

alle/y_2013/GRS­057­13.

html E-Nudging Best Practices (nach: Goldinger, 2014 [1]).

TRIBUNE Point de vue 1498

(15)

und deren unmittelbare Verfügbarkeit. Durch geeig­

nete Veränderung des Kontexts lässt sich gesundheits­

förderliches Verhalten folglich fördern. Werden verhal­

tensökonomische Ansätze mit digitalen Technologien verknüpft, sprechen wir von «E­Nudging» (siehe Abb. 1).

Insbesondere mobile Technologien wie Smartphones, Smartwatches und andere tragbare Sensoren (Wear­

ables) haben enormes Potential, den Wandel von einer eher passiven Rolle der Patienten zu einer stärker par­

tizipativen Rolle zu unterstützen. So können Sensoren Vitalwerte messen und rückmelden, und es können Apps dazu anhalten, Medikamente einzunehmen oder Diätpläne einzuhalten. Die zunehmende Verfügbarkeit und Funktionsvielfalt, vor allem von Smartphones, ermöglicht es, gesundheitsbezogene Kommunikation gezielt auf das Individuum, dessen Bedürfnisse, Gewohnheiten und soziales Umfeld auszurichten.

Gesundheits-Apps sollen sich nach individuellen Vorlieben des Nutzers ausrichten

Wie bei allen Ansätzen zur Unterstützung von Verhal­

tensänderung sieht sich E­Nudging zwei wesentlichen Herausforderungen gegenüber:

Wie lässt sich die Motivation aufrecht erhalten?

Die anfängliche Begeisterung ist bei den meisten Benutzern von Gesundheits­Apps eher von kurzer Dauer und flacht rasch wieder ab (Ledger et McCaf­

frey, 2014 [4]).

Wie können wir der Heterogenität der Benutzergrup- pen gerecht werden?

Aufgrund der Vielfalt von Einflussfaktoren – z.B.

Alter, Geschlecht, Vorkenntnisse, soziales Umfeld – ist es nicht zielführend, den gleichen Standard­

ansatz für alle Benutzer vorzusehen.

Beide Aspekte sind eng miteinander verknüpft, denn die Adaption von E­Nudging­Massnahmen an den je­

weiligen Benutzer hilft dabei, die Motivation aufrecht­

zuerhalten. Die grosse Herausforderung besteht nun darin, herauszufinden, was für wen, unter welchen Umständen und für wie lange funktioniert. Bezogen auf Gesundheits­Apps heisst das: Welche Arten von

«Nudges» unterstützen den Benutzer, welches sind dabei die geeigneten Zeitpunkte, welche Teilziele hel­

fen am meisten bei der Erreichung des übergeordne­

ten Ziels und welche Aktivitäten sind dafür am besten geeignet?

Beispielsweise kann das übergeordnete Ziel der Ge­

wichtsabnahme durch Teilziele wie Bewegung, regel­

mässiges Essen, tägliche Meditation erreicht werden.

Bewegung wiederum kann durch Joggen, Wandern, Velofahren, Schwimmen erzielt werden. Eine ent­

sprechende Gesundheits­App muss dem Benutzer erlauben, die einzelnen Ziele spezifisch für sich ein­

zustellen (evtl. gemeinsam mit einem Therapeuten oder Coach).

Was die Art der Nudges betrifft – Lob, Belohnung, Er­

innerung, Ermunterung, spielerischer Wettbe werb –, lassen sich Frauen weniger stark durch spielerischen Wettbewerb motivieren als Männer. Insgesamt weiss man jedoch recht wenig darüber, welche Art von Nud­

ges bei welchen Personen gute Ergebnisse zeigen, aus ser dass dies sehr unterschiedlich ist [3]. Eine ma­

nuelle Adaptation erscheint deshalb aussichtslos, ein­

fach weil die empirischen Daten dafür fehlen und diese auch nicht einfach beschafft werden können.

Automatische Benutzeradaption erhöht die Wirksamkeit von Gesundheits-Apps

Wir beschreiten in unserem Projekt E­Nudging deshalb den Weg, dass eine Gesundheits­App sich automatisch an den jeweiligen Benutzer anpasst. Dies geschieht einer­

seits, indem die App beobachtet, welche Massnahmen wie gut beim einzelnen Benutzer wirken; andererseits, indem die App vergleicht, welche Arten von Nudges

Ein neuer Weg in die Zukunft

Die Umsetzung von verhaltensökonomischen Erkenntnissen im Gesundheitssystem

Der 13. Schweiz. Kongress für Gesundheitsökonomie und Ge- sundheitswissenschaften (SKGG) vom 21. Oktober 2016 im Insel- spital Bern befasste sich mit dem Thema «Verhaltensökonomie und Gesundheitssystem». Über den innovativen und spannen- den Ansatz diskutierten die folgenden Keynoter: Hanno Beck, Hochschule Pforzheim, Jean-Robert Tyran, Universität Wien, Edith Maier / Ulrich Reimer, Fachhochschule Ostschweiz, Ben Vo- yer, ESCP Europe und London School of Economics, sowie Lucia Reisch, Copenhagen Business School. Alle Keynoter sind Inhaber eines Lehrstuhles, und sie gelten als ausgewiesene Experten für das Gebiet der Verhaltensökonomie. Die Mission des SKGG ist klar und deutlich – mit innovativen und visionären Ideen und Informationen das Gesundheitssystem weiterbringen. In diesem Sinne präsentierte der Kongress auch in diesem Jahr einen er- wünschten Farbtupfer in der Kongresslandschaft Schweiz. Insider und ein jährlich wachsendes Publikum wissen dies zu schätzen.

Siehe auch www.skgg.ch

Das englische Verb «to nudge» bedeutet «jemanden leicht anstupsen».

Die Herausforderung besteht nun darin, herauszufinden, was für wen, unter welchen Umständen und für wie lange funktioniert.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1498–1500

TRIBUNE Point de vue 1499

(16)

und welches Timing (bezogen auf Tageszeit sowie Fort­

schritt) bei anderen, ähnlichen Benutzern gut funktio­

nieren.

Bestehende Gesundheits­Apps setzen mittlerweile praktisch alle die eine oder andere Art von Nudging ein und lassen rudimentäre Zielsetzungen zu. Die Art der Nudges und ihr Timing sind jedoch fest eingebaut, sie tragen der oben geforderten Flexibilität bei der Ziel­

setzung nicht Rechnung und verfügen schon gar nicht über eine automatische Benutzeradaption. Wir erhof­

fen uns durch die im laufenden E­Nudging­Projekt ent­

wickelten Ansätze, die Wirksamkeit von Gesundheits­

Apps zu erhöhen [7].

Einbettung in einen sozialen Kontext ist wichtig

Man darf jedoch nicht vergessen, dass E­Nudging nur eine Massnahme von vielen möglichen ist. So halten wir es für wichtig, Gesundheits­Apps mit E­Nudging in einen sozialen Kontext einzubetten, soziale Normen zu mobilisieren und die positive Wirkung sozialer Unterstützung einzusetzen. Dies ist eine wesentliche Voraussetzung, um mobile motivierende Gesundheits­

lösungen in die allgemeine Gesundheitspraxis inte­

grieren zu können. Dazu bedarf es jedoch bestimmter Rahmenbedingungen und begleitender Massnahmen.

Beispielsweise müssen sich diese mit Patienten­

dossiers verknüpfen lassen und – wenn Patienten dies wünschen – von den jeweils betreuenden Ärzten, The­

rapeuten oder sonstigen Gesundheitsfachkräften ein­

gesehen werden können [2].

Korrespondenz:

FHS St. Gallen Institut für Informations­

und Prozessmanagement Rosenbergstrasse 59 CH­9001 St. Gallen edith.maier[at]fhsg.ch ulrich.reimer[at]fhsg.ch

Wir beschreiten in unserem Projekt E-Nudging den Weg, dass eine Gesundheits-App sich auto- matisch an den jeweiligen Benutzer anpasst.

Aber selbst in Ländern, wo die elektronische Gesund­

heitsakte bereits seit längerem eingeführt ist, wird das Potential von mobile Health nur zögerlich genutzt.

Das hat einerseits mit (fehlenden) gesetzlichen oder regulatorischen Massnahmen zu tun, andererseits mit dem Mangel an überzeugenden Geschäftsmodellen für Entwickler und Betreiber. Ferner sind Datenschutz, Erstattung und Haftung Themen, die derzeit auch kli­

nisch validierte mobile Gesundheitslösungen zurück­

halten.

E­Nudging ist ein vielversprechender Ansatz, dem Be­

dürfnis nach Autonomie sowie dem Bedarf nach alltags­

praktischer Unterstützung entgegenzukommen und Hilfestellung bei auftretenden Motivationsproblemen zu geben. Der Ansatz kann jedoch seine volle Wirkung nur entfalten, wenn er Teil eines Paradigmenwandels hin zu einer partizipativen patientenzentrierten Ge- sundheitsversorgung bildet, welche das Potential von mobile Health umfassend nutzt.

Literatur

1 Goldinger S. E­Nudging. Einsatzszenarien und technologische Unterstützung verhaltens­ökonomischer Massnahmen im Umgang mit chronischen Erkrankungen. Fachhochschule St. Gallen, Master Thesis; 2014.

2 Jäschke T, Thiel C, Wickinghoff DV. mHealth im Kontext des elektronischen Patientendossiers. Studie im Auftrag von eHealth Suisse; 2015.

3 Kaptein M, Lacroix J, Saini P. Individual differences in persuadabil­

ity in the health promotion domain. In: Ploug t, Hasle PFV, Oinas­Kukkonen H, editors. PERSUASIVE. Springer; 2010. p. 94–105.

4 Ledger D, McCaffrey D. Inside wearables: how the science of human behavior change offers the secret to long­term engagement.

Cambridge: Endeavour Partners; 2014.

5 Maier E, Ziegler E. Sanfte Stupser für gesundheitsförderliches Verhalten – oder Nudging im Gesundheitswesen. Clinicum.

2015;3:76–81.

6 Maier E, Reimer U. E­Nudging – Motivationshilfe in der Prävention und im Umgang mit chronischen Erkrankungen im Alltag.

Clinicum. 2015;6:66–74.

7 Reimer U, Maier E. An Application Framework for Personalised and Adaptive Behavioural Change Support System. In: Proc. 2nd Int. Conf. on Information and Communication Technologies for Ageing Well and e­Health (ICT4AWE); 2016.

TRIBUNE Point de vue 1500

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30 Jahre Eskamed AG

«Eine Brücke schaffen

von der Medizin zum Bürger»

Adrian Ritter

Freier Journalist

Vor 30 Jahren begann Silva Keberle neben ihrer Tätigkeit als Assistenzärztin im Kantonsspital Basel, die Öffentlichkeit über medizinische Themen zu informieren.

Ein Blick auf die Geschichte ihrer Firma Eskamed AG und die Entwicklung der Gesundheitskommunikation.

Der Aufruhr war gross, als Silva Keberle am nächsten Tag im Kantonsspital Basel zur Arbeit erschien. Die 32-jährige Assistenzärztin hatte am Tag zuvor auf Radio Basilisk eine Sendung zum Thema «Aids» mode- riert. Es war das Jahr 1987, die Krankheit neu und vielen noch unbekannt. Silva Keberle war seit einigen Jahren als «Radioärztin» tätig und informierte die Hörerin- nen und Hörer über Krankheiten, deren Ursachen und Behandlungsmöglichkeiten. Sie betreibe Panikmache, rügte sie ihr Vorgesetzter am Kantonsspital. Verunsi- cherte Zuhörer seien nach der Sendung zu einem HIV- Test ins Spital gekommen. Panikmache? Das Gegenteil war die Absicht von Silva Keberle gewesen: ruhig und

sachlich über medizinisch relevante Themen infor- mieren. Dass die Aids-Sendung berechtigt war, zeigte sich, als nicht wenige der Verunsicherten sich beim Test als HIV-positiv erwiesen.

Es waren ihre Erfahrungen als Assistenzärztin im Spi- tal gewesen, die Silva Keberle auf die Idee mit der Öffentlichkeitsarbeit gebracht hatten. Die Ärzte haben zu wenig Zeit und nicht die nötige Schulung, um den Pa tienten die nötigen Informationen verständlich und geduldig zu vermitteln, hatte sie festgestellt. «Ärzte können nicht Volkshochschule betreiben am Spital- bett, das ist klar», sagt die heute 62-Jährige rückbli- ckend: «Es ging mir damals darum, überhaupt ein Be-

«Mein Grundanliegen ist der Schutz der Patientinnen und Patienten»: Eskamed- Gründerin Silva Keberle. (Foto: Adrian Ritter)

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1501–1503

TRIBUNE Thème 1501

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wusstsein für Gesundheit zu schaffen und eine Brücke vom Wissen der Medizin zum Bürger zu bauen. Mein Ziel war es, verständlich und ohne Drohfinger den Patienten ein Grundwissen zu medizinischen Themen zu vermitteln. Damit sie den Mut haben, die für ihre konkrete Situation richtigen Fragen zu stellen und die Erklärungen des Arztes zu verstehen», so Keberle.

Der Schritt in die Selbständigkeit

Mit diesem Ziel hatte Silva Keberle begonnen, neben ihrer Assistenzstelle über medizinische Themen zu schreiben, etwa für die damalige Basler National- Zeitung und die Coop-Zeitung. Von 1983 bis 1993 mode- rierte sie Sendungen auf Radio Basilisk. «Ich war ver- mutlich die erste Ärztin in der Schweiz, die regelmässig in den Medien präsent war», so Keberle.

Schliesslich gab sie ihre Tätigkeit als Ärztin auf, wid- mete sich ganz der Gesundheitskommunikation und gründete dazu 1986 die Eskamed AG. Lehrmittel, Le- xika, die Zeitschrift Therapiewoche und Videos: Die Firma entwickelte eine breite Palette an Produkten.

Wichtig war Silva Keberle immer auch das Spielerische.

So entstanden auch Kartenspiele, die Kinder über gesundheitliche Gefahren informieren. Besonders er- folgreich war das 1998 erschienene Buch Meine Gesund- heit, ein Ratgeber für die ganze Familie.

Für erneute Furore in Ärztekreisen sorgte Silva Keberle mit einer Innovation, die 1990 auf die Schweizer Stras- sen rollte: Der rote Denner-Check-up-Bus mit Kran- kenpflegepersonal an Bord bot Blutdruck- und Cho-

lesterinmessungen an. Einige Ärzte kritisierten die

«Konkurrenz». Keberle konnte im Gespräch die Wogen glätten: «Es ging ja genau darum, dass Menschen mit zu hohen Blutdruckwerten ihren Hausarzt aufsuchen, um sich weiter abklären zu lassen», sagt sie im Rück- blick. Tempi passati: Heute kann man sich in jeder Apotheke und auf jeder Gewerbeschau den Blutdruck messen lassen, ohne dass dies eine Aufregung auslöst.

Die neue Unübersichtlichkeit

Auch sonst hat sich die Gesundheitskommunikation in den letzten 30 Jahren stark verändert, stellt Keberle fest: «Früher erwarteten die Patienten, dass der Arzt allwissend ist. Heute will sich der Bürger selber infor- mieren und als mündiger, selbstverantwortlicher Patient in konstruktiver Zusammenarbeit mit dem Arzt Entscheidungen treffen.»

An Informationen mangle es heute nicht mehr. Manch ein chronischer Patient sei besser über seine Krankheit informiert als sein Hausarzt. Gleichzeitig sei mit der Informationsflut im Internet aber die Verunsicherung in der Bevölkerung gestiegen. Die Medien tragen ge- mäss Keberle das ihre dazu bei, indem sie vor allem auf ihre Sponsoren und Einschaltquoten schielen und bei der Jagd nach Primeuren bisweilen unnötig Angst ver- breiten. Das Resultat: «In der Bevölkerung herrscht zu medizinischen Themen nicht selten ein gefährliches Halbwissen.» Der Bedarf an fachlich fundierten Infor- mationsmitteln zu medizinischen Themen sei deshalb heute nicht kleiner.

Eine Wahl ermöglichen

Keberle geht es dabei vor allem um den Schutz der Patientinnen und Patienten. Nicht bevormunden wolle sie diese, sondern Wahlmöglichkeiten im Dickicht der modernen Medizin schaffen. Diesem Ziel dient auch ein Projekt, das die Eskamed 1999 startete – das Erfah- rungsMedizinische Register (EMR). Dort sind heute rund 20 000 Therapeutinnen und Therapeuten der Komplementärmedizin registriert und das EMR-Quali- tätslabel wird von über 40 Krankenversicherungen genutzt. «Das war Pionierarbeit. Es gab zu Beginn keine einheitliche Definition, was Komplementärmedizin überhaupt umfasst, und keinen Konsens, welche The- rapien vertrauenswürdig sind. Wir mussten erst ent- sprechende Qualitätsmassstäbe entwickeln.» Inzwi- schen entwickelt Eskamed auch für Österreich ein solches Register und ein entsprechendes Projekt in Deutschland ist in Diskussion.

Neben dem ErfahrungsMedizinischen Register hat die Firma von Silva Keberle in den letzten Jahren ein Regis- Aktion «Blutdruck messen nicht vergessen»: Silva Keberle bietet 1986 mit Radio Basilisk

auf dem Barfüsserplatz in Basel öffentliches Blutdruckmessen an.

(Foto: zVg von Silva Keberle)

TRIBUNE Thème 1502

(19)

ter für den immer wichtigeren Bereich der Gesund- heitsförderung aufgebaut. EMfit ist ein Qualitätslabel für Kursleitende – von Angeboten wie Aquafit bis Yoga.

Weil diese Projekte die Arbeit der Eskamed stark präg- ten, gründete Silva Keberle 2002 zusätzlich die Eska- media AG, in welcher seither die Projekte der Gesund- heitskommunikation angesiedelt sind. Beide Firmen haben ihren Sitz in Basel und beschäftigen heute insge- samt rund 50 Mitarbeitende.

Heute fehlt die Zeit

Auch wenn Silva Keberle schon lange nicht mehr als praktische Ärztin tätig ist, ist sie dem Berufsstand doch verbunden geblieben. «Die anfängliche Angst vor Konkurrenz und der Vorwurf der Panikmache ist einer konstruktiven Zusammenarbeit gewichen», erzählt sie lachend. So war sie 1991 bis 2009 Vorstandsmitglied der Schweizerischen Gesellschaft für Innere Medizin (SGIM) und leitete viele Jahre auch deren Geschäfts- stelle. Seit 2008 ist Keberle Mitglied und seit 2012 Präsi- dentin der Eidgenössischen Kommission für allge- meine Leistungen und Grundsatzfragen (ELGK).

Wie beurteilt sie heute die Fähigkeit der Ärztinnen und Ärzte, ihre Patienten verständlich und geduldig zu informieren? Ihr Fazit ist klar: Die Bedeutung der Kom-

Gesundheitsinformation heute: Im ErfahrungsMedizinischen Register (EMR) der Eskamed AG sind rund 20 000 Therapeutinnen und Therapeuten der Komplementärmedizin registriert. (Foto: Screenshot von der Homepage)

Weiterführende Informationen

15 Jahre EMR: Interview mit Silva Keberle: Schweiz Ärztezeitung.

2014;95:38, www.saez.ch/docs/saez/2014/38/de/saez-02972.pdf adrianritter[at]gmx.ch

munikation mit dem Patienten für den Therapieerfolg sei längst erkannt und werde inzwischen in Studium und Weiterbildungen geschult. Um das Gespräch zwi- schen Arzt und Patient sei es heute aus anderen Grün- den oft nicht besser gestellt als früher: «Der Effizienz- druck im Gesundheitswesen lässt schlicht zu wenig Zeit dafür.» Umso mehr interessiert sich Silva Keberle für die politischen und ethischen Aspekte, welche die Arbeitsbedingungen der Ärztinnen und Ärzte mass- geblich mitbestimmen.

Es brauche zweierlei, ist Keberle überzeugt: sinnvolle Rahmenbedingungen, die den Ärztinnen und Ärzten Zeit lassen für das Gespräch mit dem Patienten. Weil Ärzte aber auch heute nicht Volkshochschule betrei- ben könnten, seien nach wie vor qualitativ hoch- stehende Produkte der Gesundheitskommunikation gefragt. Ein solches Produkt, das sie gerne noch entwi- ckeln möchte, ist ein Medium, das auf positive Nach- richten aus Gesundheit und Medizin fokussiert – fern von Panikmache und nah beim Vertrauen auf die Me- dizin und die Selbstheilungskräfte in jedem Menschen.

BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES – SCHWEIZERISCHE ÄRZTEZEITUNG – BOLLETTINO DEI MEDICI SVIZZERI 2016;97(43):1501–1503

TRIBUNE Thème 1503

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… Reto W. Kressig, Chefarzt Universitäre Altersmedizin und Professor für Geriatrie in Basel

«Alzheimer können wir nicht heilen – aber wir können vorbeugen»

Daniel Lüthi

Freier Journalist und Fotograf, Medientrainer, Bern

Bei der Lektüre seines Lebenslaufes fällt sofort auf:

Dieser Altersmediziner hat seine Doktorarbeit über Embryonen geschrieben. Nicht deshalb, weil er sich zuerst bewusst mit dem Beginn des Lebens und dann mit dessen Ende habe befassen wollen, sagt er, «son- dern weil ich Horror davor hatte, mich für eine Datenanalyse in einem Archiv zu verschanzen. Ich wollte eine experimentelle Doktorarbeit machen.»

Breit arbeiten

Konkret: Reto W. Kressig wollte schon damals for- schen – und mit seinen Resultaten etwas bewirken. Da-

mals untersuchte er die toxische Wirkung von Vitamin A bei Hühner-Embryonen mit dem Ziel, Erkenntnisse für die Behandlung von Psoriasis zu gewinnen. «Die Embryonen waren eher ein Zufall, wie ihn das Leben manchmal halt so schreibt. Mein Ziel war es, herauszu- finden, ob ich labortauglich bin», kommentiert Kressig im Rückblick, «aber ich wusste bald, dass es das später mal nicht sein würde.»

Eigentlich hatte er im Sinn, Hausarzt zu werden, «des- halb brauchte ich einen gut gefüllten internistischen Rucksack. In der Inneren Medizin fand ich alles span- nend, aber es war mir dann zu eng, mich auf ein einzel- nes Organ zu spezialisieren. Ich wollte breit arbeiten

HORIZONS Rencontre avec… 1504

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