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Consommation urbaine et intégration régionale dans les pays ACP

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02815007

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Submitted on 6 Jun 2020

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Consommation urbaine et intégration régionale dans les pays ACP

Nicolas Bricas, . Notre Europe, . Fondation Pour l’Agriculture Et La Ruralité Dans Le Monde, . Pluriagri

To cite this version:

Nicolas Bricas, . Notre Europe, . Fondation Pour l’Agriculture Et La Ruralité Dans Le Monde, . Pluriagri. Consommation urbaine et intégration régionale dans les pays ACP. Colloque international : Quel cadre pour les politiques agricoles, demain, en Europe et dans les PVD, Nov 2006, Paris, France. 13 p., 2006. �hal-02815007�

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Colloque Farm – Notre Europe – Pluriagri – 27-29 novembre 2006

Quel cadre pour les politiques agricoles, demain, en Europe et dans les PVD

Consommation urbaine

et intégration régionale

dans les pays ACP

Nicolas Bricas

(3)

Deux questions

• Quelles conséquences peut-on attendre

d’une intégration régionale sur les

marchés alimentaires urbains ?

• Quel peut être le rôle de la normalisation

pour l’amélioration de la compétitivité des

productions nationales sur les marchés

domestiques ?

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Urbanisation et tensions de marché

(5)

Évolution de la demande alimentaire

urbaine

• La diversification est la tendance principale de l’évolution des marchés alimentaires urbains

– produits amylacés de base : céréales/R&T (+ bananes) – produits finis : diversification des préparations culinaires – pratiques alimentaires : diversification des formes

d’approvisionnement et des lieux de consommation

• La demande de qualité s’exprime fortement mais est limitée par un pouvoir d’achat faible et fractionné

• Le fort attachement des consommateurs récemment urbanisés à la typicité des produits « traditionnels » limite la standardisation de ceux-ci

• Il y a par contre plus de marge de manoeuvre pour les « nouveaux » produits

(6)

Évolution de l’offre alimentaire

pour les marchés urbains

• Offre majoritairement issue du péri-urbain large et des micro et petites entreprises

• Les importations représentent 15 à 20% de l’apport calorique

• Les échanges régionaux contribuent à la

diversification (manioc, igname, maïs, huile de palme rouge, bétail, poisson, condiments

forestiers, etc.) mais de façon encore limitée • Certaines zones se spécialisent dans des

productions destinées aux marchés urbains régionaux (Sahel/viande, Savanes/igname, Nord-Cameroun/oignons, Afrique du Sud)

(7)

La circulation des produits

au sein des espaces régionaux

• Les échanges très anciens réalisés au sein de réseaux commerciaux à relations

personnalisées limitent le recours aux normes • Les conditions de transport (infrastructures,

taxations sauvages et insécurité) constituent des contraintes majeures pour les opérateurs

• Les réseaux de communication sont un outil stratégique pour la régulation des marchés

• Les taux de change déterminent en partie les échanges

(8)

Conclusion sur l’intégration régionale

et les marchés urbains

• Faire d’avantage jouer à certains produits un rôle dans la diversification alimentaire :

– Produits du manioc et de l’igname – Maïs, sorgho et mil

– Huiles de palme, arachide et coton – Poisson

• Faciliter et réduire les coûts de la circulation et de la communication et anticiper la crise pétrolière

• Normaliser les produits à fort potentiel de conquête des marchés régionaux

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Normalisation et compétitivité

des productions nationales

• Produits nationaux largement commercialisés et transformés par des micro et petites entreprises • Rôle important de la confiance interpersonnelle

dans les échanges

• Marché fortement segmenté

• Importance très limitée de la grande distribution et des centrales d’achat même si le libre service gagne du terrain :

– Kenya, pays avancé sur ce point = 21% du marché alimentaire (Neven & Reardon, 2004). Les

supermarchés y seront dominants en 2011.

• Handicap des produits des MPEA = la qualité sanitaire

(10)

La normalisation de la qualité sanitaire

pour les marchés domestiques

• Normes internationales (Codex) :

– Largement élaborées sur des référentiels de pays industrialisés

– Mal évaluées dans leurs effets de mise en application – Eloignées de la grande majorité des petites

entreprises

– Non appliquées donc non incitatives

• Normes nationales spécifiques

– Peu étayées par des études épidémiologiques

– Perçues comme normes au rabais pour les pauvres – Difficiles à négocier en l’absence de structures

professionnelles représentant le secteur agroalimentaire

(11)

La normalisation de la qualité sanitaire

pour les marchés domestiques

• Normes-objectifs et dérogations

graduelles

• Négocier les normes avec les acteurs

véritablement représentatifs de l’offre

• Caractéristiques des produits et cahiers

des charges des process établis sur la

base d’une meilleure connaissance des

marges de manœuvre des entreprises

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La normalisation des caractéristiques

de produits pour les marchés régionaux

• Quelques produits à moindre

« implication » des consommateurs

peuvent gagner à une normalisation

(grades : caractéristiques objectivables

des produits)

• Suppose la construction de signes de

qualité crédibles Æ institutions crédibles

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Conclusion sur la normalisation

• Les coûts de mise en conformité risquent de marginaliser du marché un grand nombre de micro et petites entreprises (transformation et commerce)

• Risque d’un marché à deux vitesses : formel standardisé/informel hors contrôle

• Le rythme de sortie du secteur agricole peut-il être compensé par un rythme suffisant

d’absorption par les autres secteurs?

• Une application graduelle de normes peut avoir un effet d’entraînement global

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