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The Quintessential Replica: Jan Brueghel’s Large Format Version of His Father’s Sermon of St John the Baptist

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Academic year: 2021

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Institut du Patrimoine wallon Rue du Lombard, 79 B-5000 Namur Belgique T. +32 (0)81 23 07 03 F. +32 (0)81 23 18 90 E. publication@idpw.be W. www.idpw.be

POSSIBILITÉ D’ACHATS EN LIGNE

À L’ADRESSE :

www.publications-patrimoine.be Placé sous la tutelle directe du Ministre du Patrimoine de

Wallonie, l’Institut du Patrimoine wallon est un organisme d’intérêt public qui a été créé en 1999. Ses missions sont : valoriser certains monuments classés appartenant à la Wallonie dont l’Archéoforum de Liège, aider des proprié-taires publics et privés à restaurer et, s’il y a lieu, à réaf-fecter des biens classés particulièrement problématiques, transmettre des savoir-faire en matière de Patrimoine en organisant au Centre de la Paix-Dieu des stages de perfectionnement pour les professionnels et des classes d’éveil pour les adolescents et, enfin, assurer la politique régionale de publication, de communication et de sensi-bilisation du public au Patrimoine, via, notamment, l’or-ganisation des Journées du Patrimoine durant le second week-end de septembre.

Institut du Patrimoine wallon Rue du Lombard, 79 B-5000 Namur Belgique www.idpw.be

L’ég

Lise

saint-Ja

cq

ues à Liège

ISBN 978-2-87522-175-9

Prix de vente : 39 euros

L’église

Saint-Jacques

à Liège

Templum pulcherrimum.

Une histoire, un patrimoine

Sous la direction de

Dominique A

llart

, Mathieu P

iavaux

,

Benoît V

anden

B

ossche

et Alexis W

ilkin

Ce livre s’inscrit directement dans la foulée du millénaire de l’église Saint-Jacques à Liège

célé-bré en grandes pompes en 2015. L’objectif poursuivi par cet ouvrage est non seulement de faire le

point sur les acquis scientifiques concernant l’histoire et le patrimoine artistique de ce sanctuaire,

mais aussi d’ouvrir des pistes nouvelles de recherches. Sous la plume des meilleurs spécialistes,

ce livre est également une invitation au lecteur à découvrir ou à redécouvrir le riche patrimoine de

cette ancienne abbaye bénédictine, qu’il soit toujours in-situ ou dispersé çà et là au gré des troubles

révolutionnaires ou d’autres événements historiques.

(2)
(3)
(4)

Éditeur responsable

Freddy J

oris

, Administrateur général (IPW)

Direction scientifique

Dominique A

llArt

, Mathieu P

iAvAux

, Benoît v

An den

B

ossche

et Alexis W

ilkin

Suivi éditorial

Sophie B

ourlAnd

, Sandrine L

Angohr

et Julien M

Aquet

(IPW)

Informations concernant la vente

Service « Publications »

T. +32 (0)81 23 07 03

F. +32 (0)81 23 18 90

E. publication@idpw.be

Conception graphique

Jocelyne g

rAndjeAn

Prépresse et impression

Snel Grafics, à Vottem

Illustration de la couverture

Vue du chœur

F

ocAnt

G. © SPW-Patrimoine

Illustrations du dos de la couverture

(de gauche à droite)

Vitrail des Trente-deux Bons Métiers. Détail / Ange / Orgue / Portail septentrional / Vue de la façade sud.

F

ocAnt

G. © SPW-Patrimoine

© Institut du Patrimoine wallon

Tous droits réservés pour tous les pays

Le texte engage la seule responsabilité des auteurs.

L’éditeur s’est efforcé de régler les droits relatifs aux illustrations conformément aux prescriptions légales.

Les détenteurs de droits que, malgré ses recherches, il n’aurait pas pu retrouver sont priés de se faire connaître à l’éditeur.

Dépôt légal : D/2016/10.015/15

ISBN : 978-2-87522-175-9

(5)

Templum pulcherrimum. Une histoire, un patrimoine

(6)
(7)

5

Remerciements ... 9

Un nouveau regard sur l’histoire millénaire de Saint-Jacques à Liège ... 11

par Dominique AllArt, Mathieu PiAvAux, Benoît vAnden Bossche et Alexis Wilkin

La fondation de Saint-Jacques et

l’essor du monachisme bénédictin dans la Cité de Liège ... 19

par Alexis Wilkin

La première fondation bénédictine de la Cité de Liège ... 19

Les circonstances de la fondation ... 20

Baldéric II

par Alexis Wilkin

... . 22

La date de la fondation : le rythme de l’expansion ... 25

Le choix du lieu ... 25

Travaux et aménagements : de l’arrêt au redémarrage ... 26

L’église ottonienne :

essai de restitution d’un édifice disparu

par Jean-Nicolas lethé

... 29

L’abbatiale ottonienne ... 31

Le Westbau du XII

e

siècle

par Mathieu PiAvAux

... 40

Saint-Jacques dans son milieu monastique (XI

e

-XIII

e

siècle) :

réseaux et réformes

par Steven vAnderPutten

... 45

Réforme « richardienne » ou insertion dans des réseaux lotharingiens ? ... 45

Une réforme « clunisienne » au début du XII

e

siècle ?... 49

Les crises des XII

e

et XIII

e

siècles ... 50

La « réforme » de Guillaume de Julémont ... 55

Aspects de la vie quotidienne à l’abbaye de Saint-Jacques à la fin du Moyen Âge

par Geneviève xhAyet

... 57

Introduction : les sources ... 57

Une vie au rythme de la Règle bénédictine ... 58

Les lieux et les temps ... 58

Hiérarchie et répartition des tâches ... 59

Rapport aux autres et sociabilité ... 60

Un silence religieux ... 60

Les spécificités de la vie à Saint-Jacques : nourritures terrestres et intellectuelles ... 61

L’alimentation ... 61

Les études et la culture ... 62

L’infirmerie des moines, dernier vestige des bâtiments conventuels

par Caroline Bolle, Geneviève courA et Jean-Marc léotArd

... 67

Quelques jalons historiques ... 67

Les découvertes ... 69

Des vestiges antérieurs au XIV

e

siècle ... 70

L’édifice du XIV

e

siècle ... 71

Au XVI

e

siècle ... 75

Au XVIII

e

siècle ... 75

(8)

La bibliothèque de Saint-Jacques, arsenal du savoir

par Renaud AdAm et Tjamke snijders

... 79

Des origines au XV

e

siècle ... 79

Du XVI

e

au XVIII

e

siècle ... 86

L’assise foncière de la richesse de l’abbaye

par Nicolas schroeder

... 93

La formation de l’assise foncière de Saint-Jacques, XI

e

- XII

e

siècles ... 93

Organisation du domaine ... 97

Le « long XIII

e

siècle » et la transformation de l’économie monastique ... 98

Le chartrier de l’abbaye de Saint-Jacques à Liège, du XI

e

au XIV

e

siècle.

Miroir des pratiques liégeoises de l’écrit

par Paul BertrAnd

... 101

Le chartrier ... 102

Une communauté graphique assumée ... 104

Les faux de Saint-Jacques ... 105

Les chirographes ... 106

Le temps des transformations : 1150-1250 ... 107

Les écrits et écritures ordinaires... 110

Les nouvelles institutions de l’écrit au XIV

e

siècle ... 111

Conclusions ... 113

Saint Jacques le Majeur, saint Jacques le Mineur et Compostelle

par Florence close

... 115

Saint(s) Jacques – de la confusion à la distinction des personnes ... 116

Saint-Jacques de Compostelle à l’heure du pèlerinage des Liégeois ... 118

L’abbaye de Saint-Jacques à Liège et la réforme de l’observance au XV

e

siècle

par Xavier hermAnd et Élisabeth terlinden

... 121

Renier de Sainte-Marguerite et le rayonnement de Saint-Jacques (1408-1436) ... 121

La réforme incertaine : l’abbatiat de Roger de Bloemendael (1436-1471) ... 125

L’influence de Saint-Jacques à la fin du XV

e

et au début du XVI

e

siècle ... 127

Conclusion ... 128

Saint-Jacques et la Cité de Liège

par Jonathan dumont

... 129

Traces héraldiques dans l’infirmerie des moines

par Jean-Luc chArlier

... 130

Les archives de la Cité de Liège et l’abbaye de Saint-Jacques

par Paul Bruyère (†)

... 133

Paweilhars, archivage et inventaires ... 135

La consultation des archives ... 139

Les chartes après 1467 ... 142

Le contexte politique de la reconstruction de l’abbatiale

par Jonathan dumont

... 145

Jean de Cromois

par Jonathan dumont

... 150

L’église gothique. Architecture

par Patrick hoffsummer, Emmanuel joly, Christophe mAggi et Mathieu PiAvAux

... 153

Chronologie du chantier ... 153

Analyse architecturale ... 154

Plan ... 155

Élévation extérieure ... 156

Élévation intérieure et couvrement ... 158

Les toitures ... 162

Une structure fragilisée par des options techniques peu appropriées ... 163

Arnold van Mulcken, maître d’œuvre de l’abbatiale

par Emmanuel joly

... 165

La question des styles à Saint-Jacques. « Le gothique de la Renaissance »

par Dominique AllArt et Emmanuel joly

... 167

(9)

7

Pluralisme stylistique ... 168

Le « gothique de la Renaissance » ... 169

Des formules originales ... 170

Un joyau gothique admiré de tout temps ... 173

L’église au XVI

e

siècle : décor sculpté et mobilier

par Benoît vAnden Bossche

... 175

Les clefs de voûte ... 175

Les têtes de prophètes au-dessus des grandes arcades du vaisseau ... 179

Les figures en buste des bas-côtés ... 180

Les vestiges du jubé du XVI

e

siècle constituant la tribune de l’orgue ... 181

Dalle de Jean de Cromois

par Benoît vAnden Bossche

... 184

Les stalles et les sculptures mobilières des XIV

e

, XV

e

et XVI

e

siècles

par Benoît vAnden Bossche

... 185

Le Couronnement de la Vierge

par Camille de clercq et Benoît vAnden Bossche

... 187

Prophètes et figures du peuple d'Israël à Saint-Jacques

par Jean-Pierre delville

... 193

Vue d’ensemble ... 193

Quel ordre découvrir ? ... 194

Quatre fonctions sociales (sixième travée) ... 195

Un peuple zélé dans sa foi (cinquième travée) ... 196

Le prêtre à l’écoute du prophète (quatrième travée) ... 196

La protection des femmes et des enfants (troisième travée) ... 197

Hommes et femmes justes (deuxième travée) ... 198

L’annonce de la Nouvelle Alliance (première travée) ... 198

De la nef au transept et au chœur : une démarche initiatique ... 199

Les huit bustes des bas-côtés ... 199

Tobit et Tobie, artisans d’une nouvelle vision (première travée) ... 200

Ézéchiel et Zacharie, prêtres-prophètes bâtisseurs du Temple de Jérusalem

(troisième travée) ... 200

Jean-Baptiste et Holopherne, deux décapités face à face (quatrième travée) ... 202

Aaron et Zacharie, prêtres de l’Ancienne Alliance qui annoncent la nouvelle

(cinquième travée) ... 202

Les trente-deux figures : un itinéraire initiatique ... 203

Une Bible de pierre ... 204

La peinture des voûtes

par Anna BergmAns

... 207

La découverte et la restauration des peintures des voûtes ... 208

Un décor végétal du deuxième quart du XVI

e

siècle ... 211

Deux peintures murales de la fin du XVI

e

siècle : la Résurrection et la Mise en croix

par Anna BergmAns

... 216

Les vitraux du chœur

par Isabelle lecocq

... 219

Un ensemble prestigieux ... 219

L’irréparable outrage du temps ... 222

En filigrane, des pages de l’histoire liégeoise… ... 224

Des chefs-d’œuvre de la technique du vitrail ... 227

Des témoins majeurs de l’art du vitrail en Wallonie ... 228

La façade du porche : un « portail antique »

par Dominique AllArt, Isabelle gilles et Xavier tonon

... 231

Un dispositif d’entrée digne d’un grand sanctuaire ... 232

Une composition savante ... 232

(10)

Critique d’authenticité ... 235

Les matériaux lithiques de construction de Saint-Jacques

par Francis tourneur

... 241

Les vestiges du jubé de Martin Fanchon

par Dominique AllArt

... 244

Les orgues

par Éric Mairlot

... 249

Le grand orgue ... 249

L’orgue d’origine (1600) ... 249

L’orgue Séverin (1669) ... 250

L’orgue Clerinx (1854) ... 251

L’orgue Schumacher (1998) ... 253

L’orgue du transept ... 257

Les bénédictins de Saint-Jacques entre 1594 et 1785

par Marie-Élisabeth henneAu

... 259

Le monachisme bénédictin au temps de la Réforme catholique ... 259

Les congrégations bénédictines aux Pays-Bas et en principauté de Liège ... 260

Saint-Jacques, une abbaye au cœur de Liège ... 261

Des prélats et des moines ... 262

Un groupe en souffrance sous l’abbatiat de Gilles de Geer (1647-1674) ... 265

De l’abbaye à la collégiale ... 268

Jean Del Cour et la sculpture baroque (XVII

e

-XVIII

e

siècles)

par Michel lefftz

... 271

Les statues de Jean Del Cour ... 271

Les statues des autres sculpteurs ... 275

Du domaine abbatial au quartier Saint-Jacques.

Histoire d’une évolution urbanistique

par Geneviève courA et Isabelle gilles

... 279

Le démantèlement du domaine abbatial ... 280

Les chanoines durant la période révolutionnaire ... 281

La seconde sécularisation. La fin de la collégiale ... 282

Les aménagements des XIX

e

et XX

e

siècles ... 284

Les restaurations, du XIX

e

siècle à nos jours

par Isabelle gilles et Xavier tonon

... 289

Premier temps : 1828-1844 ... 289

Deuxième temps : 1845-1870 ... 292

Troisième temps : 1876-1900 ... 297

Quatrième temps : 1901-1924 ... 298

Cinquième temps : 1925-1954 ... 299

Sixième temps : 1955-1975 ... 300

Septième temps : 1993-2016 ... 302

La polychromie néogothique du chœur

par Anna BergmAns

... 305

Émile Schoolmeesters

par Christian dury

... 306

La paroisse de Saint-Remy en Liège

par Julie dury

... 307

Le prieuré Sainte-Marie-Madeleine-en-Île

par Alexis Wilkin

... 309

Le prieuré de Saint-Léonard à Liège

par Christian dury

... 311

Liste des auteurs ... 313

(11)

9

Ce volume n'aurait pu voir le jour sans l'impulsion

décisive de Pierre Paquet, initiateur de ce projet éditorial, et sans le précieux concours de Freddy Joris et de l'Institut du Patrimoine wallon, dont le partenariat logistique comme l'appui financier ont été indispensables. C'est à eux que s'adressent en premier lieu nos plus vifs remerciements.

Nous tenons également à remercier toutes les personnes qui nous ont aidés dans le cadre de ce projet, que ce soit en nous transmettant des informations précieuses sur les œuvres, en nous aiguillant dans nos recherches, ou encore par la transmission et par la réalisation de clichés indispensables à l’enrichissement du présent volume. Nous pensons notamment à :

Catherine Adam (Bibliothèque royale de Belgique. Service photographie) | Leila Audouy (Réunion des Musées nationaux) | Sabine Breuer (Archives de l’État à Liège) | Laurent Bruck (Ville de Liège. Département de l’Urbanisme. Service de l'Aménagement) | Dominique Chalono (Bibliothèque de l’Université de Liège) | A. Chaput | Yves Charlier (Bibliothèque du Séminaire épiscopal de Liège) | Jenny Coucke (Institut royal du Patrimoine artistique) | Marie-Noëlle Dernoncour (Bibliothèque nationale de France. Département de la reproduction.) | Jean Destat (Bureau des Services Patrimoniaux de Liège) | Christian Dury (Archives de l’Évêché de Liège) | Thierry Dewin (Bibliothèque royale de Belgique) | Friederike Dhein (Bayerisches Landesamt für Denkmalpflege) | Christine Exsteen (Musée de la Vie wallonne de Liège) | Frère Ignace (Bibliothèque de l’Abbaye de Maredsous) | Guy Focant (Service public de Wallonie) | Philippe George (Liège, Trésor de la Cathédrale) | Emmanuelle Grosjean (Collections artistiques de l’Université de Liège) | Héloïse Grouwels (Service public de Wallonie) | Vincent Haneuse (Musée de la Vie wallonne de Liège) | Julia Hayes (The Toledo Museum of Art) | Anne Jacquemin (Archives de l’État à Liège) | Susane Kleine (Darmstadt, Universitäts- und Landesbibliothek) | Marylène Laffineur-Crépin (Huy, Trésor de la Collégiale) | Élienne Langendries (Gent, Universiteitsbibliotheek. Publieksdiensten) | Inès

Leroy (Maison du Patrimoine médiéval mosan de Bouvignes) | Vincent Lestienne (Bibliothèque royale de Belgique) | Joëlle Majois (Institut royal du Patrimoine artistique) | Véronique Mamelli (Réunion des Musées nationaux) | Marie-Thérèse Marchand (Institut royal du Patrimoine artistique)  | Monique Merland (CRMSF) | Laurence Meunier (Bibliothèque royale de Belgique. Réserve précieuse) | Alain Meyst (Musée des Beaux-Arts de Liège) | Édith Micha (Collections artistiques de l’Université de Liège) | Cécile Oger (Bibliothèque de l’Université de Liège) | Till Ottinger (Darmstadt, Universitäts- und Landesbibliothek) | Raoul Pessemier (Musées royaux d'Art et d'Histoire de Belgique) | Max Plassmann (Stadt Köln. Historisches Archiv)  | Virginie Raimbault (Bibliothèque nationale de France. Département de la Reproduction) | Roland Roth-Steiner (Darmstadt, Universitäts- und Landes-bibliothek) | Fabian Till Schneider (ETH Zürich, ETH-Bibliothek) | Stéphanie Simon (Bibliothèque de l’Université de Liège)  | Maria Smith (Rijksmuseum Amsterdam) | Anne Stiernet (Musée de la Vie wallonne de Liège) | Jutta Streitfellner (Herzog Anton Ulrich-Museum - Kunstmuseum des Landes Niedersachsen) | Catherine Thimus | Guy Thiry (Fabrique d’Église de Gembloux) | Iona Thys (Musées royaux d'Art et d'Histoire de Belgique) | Catherine Thonnard (Gestion documentaire et Archives de la Ville de Liège) | Pascal Trousse (Bibliothèque royale de Belgique. Section des manuscrits) | Emmanuel van der Sloot (Institut du Patrimoine wallon) | Frank Vanlangenhove (Gent, Universiteitsbibliotheek. Handschriften zaal) | Greet Van Deuren (Musées royaux d'Art et d'Histoire de Belgique) | Yannick Van Loon (Jesuitica collections / Rare books. Maurits Sabbe Library, Faculty of Theology and Religious Studies) | Angela Weihe (Herzog Anton Ulrich-Museum -Kunstmuseum des Landes Niedersachsen) | Marc-Henri Williot Parmentier (Musées royaux d'Art et d'Histoire de Belgique). Nous pensons enfin à Julien Maquet et à toute l’équipe de la Cellule Publications de l’Institut du Patrimoine wallon, en particulier à Sandrine Langohr, qui, avec autant de compétence que de patience, nous ont aidés à mener à bien les choses.

(12)
(13)

167

Par Dominique A

llArt

et Emmanuel j

oly

Balis et la date de 1538548. De toute évidence, la

juxtaposition des épaisses murailles du Westbau avec les grandes fenêtres gothiques correspon dait aux desseins de cet abbé549.

548 L’inscription n’est plus repérable aujourd’hui. Au milieu du

XVIIe siècle, Henri Van den Berch dit l’avoir vue infra organa, et

la transcrit dans ses Monumenta historiae leodiensis, II, p. 708 (à ce sujet, voir aussi Brassinne 1939, p. 24) : Laus et honor Deo,

optimo, maximo, cujus adjutorio et gratia hoc opus adimpletum est, anno salutis humanae millesimo quingentesimo trigesimo octavo, sub Domino Nicolao de Balis, hujus monasterii abbate tricesimo nono. Dans son volume sur Saint-Jacques, en 1845, Delsaux

reproduit aussi l’inscription, en précisant qu’elle est « assez bien conservée ». En revanche, Gobert (GoBert 1884, II, p. 93) indique qu’elle est « aujourd’hui presque totalement effacée ». Dans son ouvrage sur les jubés, Steppe confirme qu’elle est désormais « en partie illisible » (steppe 1952, p. 171, note 67).

549 Sur les étapes de la reconstruction, voir la contribution

« L’église gothique. Architecture ». Extinctus vives. Domus haec te sacra loquetur

auspicio cuius tam bene structa nitet (« Mort, tu restes vivant. Cette demeure sacrée parlera de toi grâce à qui, si bien construite, elle resplendit ») : l’inscription figurant sur la pierre tombale de Jean de Cromois rend un juste hommage à celui qui entreprit la grandiose reconstruction de l’abbatiale en style gothique, après l’effondrement du chœur roman survenu en 1513547. Aussi ambitieuse

fût-elle, l’initiative de cet abbé ne conduisit pas à sacrifier les vestiges préexistants. Certes, l’église romane était largement caduque. En revanche, l’ample chœur élevé au siècle précédent jusqu’au niveau des fenêtres, mais resté en suspens depuis lors, fut récupéré dans la nouvelle construction. Il était de plan polygonal, comme ceux qu’on trouvait déjà, dès le XIIIe siècle, dans d’autres églises

lié-geoises, telles Sainte-Croix, Denis et Saint-Paul, dont Saint-Jacques se distingue toutefois par l’adjonction de chapelles rayonnantes.

Quand Nicolas Balis, le successeur de Jean de Cromois, hérita du chantier en cours et fit élever la nef, il prit de son côté le parti de conserver l’avant-corps roman, à l’autre extrémité de l’ab-batiale. La nef ne devait pas se prolonger au-delà de cette limite, comme le montre la paroi qui la referme à l’ouest, et sur laquelle figurait jadis une inscription dédicatoire mentionnant le nom de

547 Paris, Louvre, inv. R.F. 560. Un moulage est visible en

l’église. Sur cette dalle funéraire, voir la contribution « L’église au XVIe siècle : décor sculpté et mobilier ». Sur Jean de Cromois,

voir ici même : « Jean de Cromois ».

Liège, église Saint-Jacques. Flanc septentrional, le porche et son portail, 1552-1560.

FocAnt G. © SPW-Patrimoine

Fig. 116. Chœur. Détail : dais et vitraux, ca 1525.

(14)

Le porche élevé sous son successeur, Herman Rave, dans les années 1550, était toujours en style gothique. Procédant de la même campagne de construction, la façade maniériste fermant ce porche acheva de donner à l’église l’apparence composite qui, aujourd’hui encore, frappe quiconque la considère depuis la place Saint-Jacques (la façade sud de la nef, jadis bordée par les bâtiments claustraux, date largement du XIXe siècle, quant à elle)550.

L’impression est analogue à l’intérieur. Il en était déjà ainsi au XVIe siècle, quand la nef était séparée

du chœur par un jubé de style Renaissance, alors que le cancel roman était encore en place dans la partie occidentale de l'église551. De même, dans

le chœur, entre les magnifiques dais gothiques abritant des statues d’apôtres, les architectures fictives que montraient les vitraux offerts vers 1525 par Jean de Cromois, Jean de Hornes et Éverard de La Marck accueillaient une touche d’italianisme renaissant [Fig. 116].

Pluralisme stylistique

Cette hétérogénéité mérite assurément que l’on s’y attarde. L’incorporation de vestiges anciens dans la reconstruction d’un édifice était jadis pratique courante ; les exemples qui l’attestent sont innombrables, à Liège comme ailleurs. Ainsi, le prince-évêque Érard de La Marck privilégia cette option dans son programme de reconstruction du palais épiscopal liégeois, qui commença en 1526, à l’époque où Nicolas Balis faisait construire la nef de Saint-Jacques. Il conserva non seulement le porche construit sous Jean de Heinsberg (XVe siècle), mais aussi des corps de bâtiments

de style roman, sans doute les vestiges du vieux palais de Raoul de Zähringen, reconstruit après un incendie survenu en 1185 552.

Cette pratique s’explique par des considérations d’ordre économique (on conservait ce qui pouvait l’être). Elle traduit aussi l’intérêt, le respect, voire

550 Sur la construction du portail, faisant suite à celle du

porche, voir « La façade du porche : un “portail antique” ».

551 Il aurait même été l’objet d’une restauration à l’époque.

À ce sujet, cf. Van Heule 1926, p. 52-62 (en particulier p. 53 et 58).

552 On les distingue très clairement sur la gravure bien connue

de Johannes Blaeu, Palatium Episcopale Leodii, de 1649.

la vénération pour ce qui remontait à un lointain passé. C’est ce qui ressort des notes qu’un voya-geur tournaisien de passage à Liège au début du XVIIe siècle, Philippe de Hurges, consigna sur les

édifices qui l’avaient frappé. Observant judicieu-sement que Saint-Jacques possédait un Westbau comparable à celui de Saint-Barthélemy, il l’évo-quait en ces termes : « le bout de la nef est bou-ché par un puissant édifice semblable à celuy de Saint-Barthélemy, avec deux grosses tours car-rées, le tout ressentant bien fort son antiquité ; et semble que ceste grosse masse de bastiment ait précédée [sic] la structure de l’église de plusieurs siècles »553.

De toute évidence, les bâtisseurs du passé n’avaient pas l’obsession de l’unité stylistique qui détermine souvent l’appréciation que nous portons sur leurs œuvres et qui, en matière de restauration architecturale, a fait tant de ravages au XIXe et

même encore au XXe siècle. À Saint-Jacques,

par exemple, lors de la grande restauration de l’abbatiale entreprise en 1834, il s’en fallut de peu que la façade du porche ne soit sacrifiée, au nom d’une prétendue homogénéité qui n’avait pourtant jamais été recherchée auparavant. En 1834, le Conseil de fabrique avait résolu de démolir cet « ornement » qui ne lui semblait pas « en harmonie avec le reste de l’architecture » ; une composition néogothique devait s’y substituer. Si le projet ne fut pas mis à exécution, c’est uniquement faute de moyens financiers554. Au début du XXe siècle,

l’architecte Henri Maquet écrivait encore que la façade maniériste avait « le grand défaut de n’être pas en rapport avec le style de l’église et de manquer de caractère religieux ». Selon lui, elle faisait « tache dans l’édifice » 555.

Or jadis, la juxtaposition des styles n’était pas seulement tolérée, elle était parfois sciemment cultivée. Au début du XVIe siècle en particulier, il

n’était pas rare qu’un même objet ou un même édifice offrît une juxtaposition démonstrative entre la  manière dite « moderne », c’est-à-dire gothique, et la « manière antique », c’est-à-dire

553 PHilippe de HurGes, Mémoires, fol. 37 v°.

554 Hendrix 1928, p. 69, no 1.

555 À ce sujet, voir les contributions « La façade du porche :

un “portail antique” » et « Les restaurations, du XIXe siècle à

(15)

169

Renaissance. Les volets du Triptyque Salamanca,

signés par Jan Gossart de Maubeuge et datés de 1521 (Toledo Museum of Art), en sont un exemple parmi les plus éloquents : d’un côté y est peinte une architecture gothique, avec ses nervures, ses moulures et motifs végétaux caractéristiques, tandis que de l’autre s’impose un vocabulaire emprunté à la Renaissance italienne, avec des colonnes à fûts bulbeux, des putti, des niches à coquilles et des voûtes à caisson [Fig. 117a-b]. Les clôtures de la chapelle du château de Gaillon (aujourd’hui au Musée de la Renaissance, à Écouen) offraient déjà un cas similaire vers 1510 : une face y était décorée dans le style gothique et l’autre dans le style all’antica556. À Liège, le retable

de l’église Saint-Denis, où des détails repérables dans la prédelle contrastent avec le style gothique de la huche (à tel point qu’on a longtemps douté de la contemporanéité des deux parties) en est également un exemple flagrant. La contiguïté entretenue, dans le chœur de Saint-Jacques, entre les dais gothiques surmontant les statues et les montages architecturaux antiquisants occupant les vitraux, relève du même phénomène (cf. Fig. 116).

556 À ce sujet, cf. Bos et duBois 2008, et en particulier fig. 50-51 ; 56-57.

Le « gothique de la Renaissance »

On le mesure particulièrement bien à Saint-Jacques : dans le 1er tiers du XVIe siècle, au Nord

des Alpes, la découverte de l’art italien et antique n’a pas généré un rejet de l’art gothique, mais plutôt une propension à combiner des langages artistiques différents. Les apports transalpins coexistèrent ainsi pendant plusieurs décennies avec les traditions locales, élargissant le réper-toire des motifs et la palette des effets stylis-tiques qui s’offraient aux artistes. Voilà qui, certes, ébranle la conception commune, selon laquelle la « Renaissance » qui se propagea en Europe au XVIe siècle relégua aux oubliettes le style gothique,

occasionnant ainsi un salutaire renouvellement. Dans cette logique, les œuvres et les monuments gothiques du XVIe siècle étaient dépréciés ; on y

voyait les résidus d’un art moribond et dégénéré. Dans sa petite monographie sur Saint-Jacques parue en 1928, Louis Hendrix était tout imprégné de cette vision des choses, comme en témoigne ce passage : « Au XVIe siècle, l’art gothique

dépé-rit, tel un arbre vigoureux épuisé par une fécondité trop abondante et qui ne se résigne pas à mourir. Ailleurs, dès la fin du XVe siècle, le gothique n’a plus

qu’une existence précaire, sa décadence éclate

Fig. 117a-b. Tryptique Salamanca (volets gauche et droit, faces et revers), Jan Gossart, 1521, huile sur panneau, 120 × 47 cm, Toledo, Museum of Art (1952.85A-B).

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dans l’artificiel et le compliqué de ses formes ». Il concédait cependant : « mais l’architecte de Saint-Jacques est un artiste dont les conceptions géniales s’élèvent au-dessus des défauts de son temps et qui crée un chef-d’œuvre : le chant du cygne de l’art gothique »557.

Ce genre d’appréciation n’est plus de mise aujourd’hui. Nous devons au grand historien de l’art Ethan Matt Kavaler une relecture magistrale des réalisations architecturales qui ont vu le jour hors d’Italie, au début du XVIe siècle558. On le comprend

mieux désormais : loin de dépérir, le style que Kavaler a définitivement réhabilité en le baptisant, cum grano salis, « gothique de la Renaissance » déborde de vitalité et d’effervescence créative. De

557 Hendrix 1928, p. 17-18. On ne peut qu’être frappé par la parenté entre cette appréciation et les vues émises par Johan Huizinga dans son célèbre Herfsttij der Middeleeuwen, paru en 1919. Une première traduction française vit le jour en 1938. L’extrait suivant est issu  de l’édition française de 1948 (Paris, Payot, p. 227) : « Le gothique flamboyant, c’est un postlude sans fin : les formes se perdent dans leurs propres développements, chaque détail est fouillé ; pas de ligne qui ne reçoive sa contreligne. La forme, dans sa luxuriance, envahit l’idée ; l’ornement se saisit de toutes les lignes et de toutes les surfaces. C’est un art où règne cette horreur du vide qui est peut-être une caractéristique des cultures à leur déclin ».

558 Cf. notamment KaValer 2000 ; KaValer  2012, ainsi que CHatenet, de JonGe, KaValer et nuβBaum 2011.

Saint-Maclou à Rouen jusqu’à Brou, d’Ingolstadt ou d’Annaberg-Buchholz jusqu’à la chapelle Henry VII, dans l’abbaye de Westminster, ou encore à San Esteban de Salamanque, les témoignages du « gothique de la Renaissance » sont innombrables. Saint-Jacques a sa place parmi eux.

Des formules originales

Certains traits qui fondent l’originalité de l’abbatiale liégeoise découlent de la reformulation de solutions héritées du passé. Il en est ainsi de la galerie qui couronne l’élévation extérieure, réminiscence des galeries naines germaniques, si présentes dans l’architecture romane. Des choix architecturaux qui avaient guidé la première campagne de reconstruction gothique entamée vers 1420 déterminent par ailleurs la physionomie de l’église du XVIe siècle. C’est le cas du chœur

polygonal, mais aussi des piliers quadrangulaires agrémentés des deux colonnettes recevant, d’un côté, les retombées des voûtes et, de l’autre, les festons des arcades. Les surfaces murales de la nef intègrent en revanche une nouveauté apportée en cours de chantier, à savoir un décor de végétaux et de têtes en ronde-bosse inscrites dans des médaillons circulaires. Les chapiteaux sur lesquels reposent les festons ourlant l’intrados des arcades et ceux qui reçoivent les retombées des voûtes associent aussi des composantes végétalisantes et anthropomorphes (putti, têtes, hommes feuillagés, cavaliers) [Fig. 118]. Ces combinaisons font écho aux décors exubérants que déploient les vitraux, installés vers 1525-1532559.

On observera le traitement original de l’élévation des travées du vaisseau central, comme autant de frontispices dont l’arcade inférieure, avec ses écoinçons frappés chacun d’un tondo, semble conçue pour s’ouvrir sur des chapelles, plutôt que sur des bas-côtés [Fig. 119]. Philippe de Hurges s’y laissa d’ailleurs tromper. Il évoque une « carolle  qui environne de toute part ceste église, et tout au long sont rangées des chapelles  renfermées » 560. La galerie mérite

aussi l’attention, avec son garde-corps qui court devant des arcs géminés simulant un niveau

559 Sur les vitraux, voir ici-même : « Les vitraux du chœur ». 560 pHilippe de HurGes, Mémoires, fol. 38 r°.

Fig. 118. Ornements de la nef (ca 1530-1538) : de gauche a droite et de haut en bas : [1] chapiteaux à décor figuratif à la naissance des nervures des voûtes du vaisseau central entre la 4e et la 5e travée côté nord ; [2] chapiteaux à décor végétal à l’intérieur d’une arcade de la 3e travée nord de la nef ; [3] chapiteau à décor figuratif dans l’arcade de la 5e travée du bas-côté nord ; [4] chapiteau à décor figuratif dans une arcature aveugle de la 4e travée du bas-côté sud.

(17)

171

de tribunes de faible profondeur, lui-même

surmonté d’un simulacre de triforium. L’ensemble crée un effet de trompe-l’œil savant et ludique à la fois, qui fait écho à des dispositifs similaires, représentés dans les vitraux du chœur.

Saint-Jacques se démarque enfin par un emploi généralisé de voûtes complexes, une formule qui, dans le paysage liégeois, était d’habitude réservée à des galeries ou à des espaces annexes561. Elle

réapparaîtra à la collégiale Saint-Martin, où la

561 À Liège, les voûtes complexes étaient plutôt réservées aux

cloîtres et aux espaces de taille réduite, comme les sacristies. À ce sujet, voir ici-même « L’église gothique. Architecture ».

Fig. 119. Vaisseau central. Élévation vue vers le nord.

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Fig. 120. Voûte du porche, 1552-1558.

FocAnt G. © SPW-Patrimoine

Fig. 121. Chapelle sud-ouest. Détail : piscine liturgique,

ca 1525.

FocAnt G. © SPW-Patrimoine

voûte en étoile du chœur, probablement construite vers 1525 sous la direction d’Arnold van Mulcken, n’est pas sans rappeler celle qu’il avait fait poser peu avant sur le chœur de Saint-Jacques. Dans la résille qui couvre la nef de l’abbatiale, une forte impression d’unité organique prédomine (cf. Fig. 111). La scansion des travées se fait presque oublier, alors qu’elle était au contraire très affirmée dans le chœur (cf. Fig. 110). Cette voûte se signale par une virtuosité et une ampleur dont on trouve peu d’équivalents dans le contexte européen562. « On a

là un étrange mélange de formes fermées et de lignes continues, et l’accent mis sur le détail délicat a quelque chose d’hypnotique », écrit Kavaler à ce sujet563. Dans le porche élevé par Herman Rave, le

modèle de la voûte en étoile ressurgit, tel un écho à la voûte du chœur et du transept, mais il présente cette fois un compartimentage plus proche des caissons Renaissance [Fig. 120].

La prédilection pour une complexité ornementale extrême se manifeste encore dans le traitement différencié des dais abritant les statues du chœur

562 Un point de comparaison significatif, le seul montrant un

maillage aussi serré dans une voûte en réseau, est repérable à la

Marienkirche de Pirna (Saxe). À ce sujet, cf. BürGer 2001, p. 123-132.

563 KaValer 2014, p. 131 (traduction française par les auteurs de la présente contribution).

(19)

173

(cf. Fig. 116), dans la piscine liturgique située dans

la première chapelle à droite en entrant dans le chœur [Fig. 121], et enfin dans le socle et le dais sans doute conçus pour accueillir la statue de la Vierge sculptée par le Maître d’Elsloo (1525), dans la chapelle du bras du transept nord564.

Un joyau gothique admiré

de tout temps

Même lorsque l’esthétique médiévale fut tombée en défaveur, l’architecture et le décor architectural de l’abbatiale Saint-Jacques continuèrent de susciter des commentaires élogieux. Dans la Gesta abbatum Sancti Jacobi Leodiensis (XVIe siècle), Nicolas Balis fut crédité d’avoir fait

édifier la nef « de manière magnifique »565. À peu

près au même moment, le géographe anversois, amateur d’art et d’antiquités Abraham Ortelius qualifia l’église de templum pulcherrimum, dans le récit d’un voyage qu’il accomplit en 1584566.

Au début du XVIIe siècle, Philippe de Hurges

n’avait pas de mots assez forts pour décrire l’abbatiale « que l’on tient (et je la juge telle, ajoute-t-il) estre la plus belle et la mieux ornée qui soit à Liège »567. En 1724, Martène et Durand écrivirent

que « l’église est sans contredit une des plus belles du pays » 568. Dans la première moitié du

XIXe siècle, quand le Moyen Âge fut à nouveau à

l’honneur, Saint-Jacques exerça un attrait tout particulier sur les Anglais férus d’architecture gothique. Charles Wild, Thomas Hope, John Weale et James Rastrick en publièrent des dessins et des commentaires élogieux569 [Fig.  122].

Cet enthousiasme était partagé par ceux qui entamaient alors la première grande campagne d’étude et de restauration de l’édifice570.

564 À ce sujet, voir « L’église au XVIe siècle : décor sculpté et

mobilier ».

565 Gesta abbatum Sancti Jacobi. 566 ortelius et ViVianus 1584, p. 18.

567 pHilippe de HurGes, Mémoires, fol. 37 r°.

568 martène et durand, 1724, p. 173.

569 Wild 1833, p. 3-4, pl. VII ; Hope 1835b, p. 473-474 et Hope 1835a ; Weale et rastriCK 1844 t. 1 ; Weale et rastriCK 1844, t. 2.

570 À ce sujet, voir « Les restaurations, du XIXe siècle à nos

jours ».

Fig. 122. Chœur avant restauration, d’après Charles Wild, Twelve etched outlines selected from architectural

(20)
(21)

313

Hoffsummer Patrick, Université de Liège (ULg) | Centre européen d’Archéométrie.

Joly Emmanuel, Université de Liège (ULg)

Transitions. Unité de Recherches sur le Moyen Âge et la première Modernité.

lecocq Isabelle, Institut royal du Patrimoine

artistique de Bruxelles (KIK-IRPA).

lefftz Michel, Université de Namur. Département d’Histoire de l’Art et d’Archéologie | Groupe AcanthuM.

léotard Jean-Marc, Service public de Wallonie

(SPW). Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du Territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'Énergie (DGO4), Direction extérieure Liège 1, Archéologie.

letHé Jean-Nicolas, Service public de Wallonie

(SPW). Direction de la Protection. Inventaire du Patrimoine.

maggi Christophe, Institut royal du Patrimoine

artistique de Bruxelles (KIK-IRPA). Laboratoire de dendrochronologie.

mairlot Éric, Orchestre philharmonique royal de Liège (OPRL) | Église Saint-Jacques-sur-Coudenberg de Bruxelles.

Piavaux Mathieu, Université de Namur.

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scHroeder Nicolas, Université Libre de Bruxelles (ULB) | Unité de Recherche Sociamm (Sociétés anciennes, médiévales et modernes).

sniJders Tjamke, Université de Gand (UGent). terlinden Élisabeth, Université de Namur.

Dépar-tement d’Histoire | Centre PraME (Pratiques médiévales de l’écrit).

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Faculté d’architecture | Pierres et Marbres de Wallonie asbl.

vanden BosscHe Benoît, Université de Liège (ULg). Transitions. Unité de Recherches sur le Moyen Âge et la première Modernité.

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(ULB) | Unité de Recherche Sociamm (Sociétés anciennes, médiévales et modernes).

xHayet Geneviève, Université de Liège (ULg).

Centre d’histoire des sciences et des techniques.

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Bolle Caroline, Service public de Wallonie

(SPW), Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du Territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'Énergie (DGO4), Direction extérieure Liège 1, Archéologie | Université catholique de Louvain. Faculté d'architecture, d'ingénierie architecturale, d'urbanisme (LOCI).

Bruyère Paul (†), Commission royale des anciennes lois et ordonnances | Haute école Saint-Martin.

cHarlier Jean-Luc, Service public de Wallonie

(SPW), Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du Territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'Énergie (DGO4), Direction extérieure Liège 1, Archéologie.

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coura Geneviève, Service public de Wallonie

(SPW), Direction générale opérationnelle de l'Aménagement du Territoire, du Logement, du Patrimoine et de l'Énergie (DGO4), Direction extérieure Liège 1, Archéologie.

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dury Julie, Haute École de la Ville de Liège |

Université de Liège (ULg) | Institut de Formation Continuée de Jonfosse à Liège.

gilles Isabelle, Université de Liège (ULg). Biblio-thèque, section ALPHA-Architecture.

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(ULg). Transitions. Unité de Recherches sur le Moyen Âge et la première Modernité.

Hermand Xavier, Université de Namur.

Départe-ment d’Histoire | Centre PraME (Pratiques médiévales de l’écrit).

Liège, église Saint-Jacques. Nef depuis la tribune du grand orgue.

(22)
(23)

315

Liège, église Saint-Jacques. Autel de saint André, provenant de l’ancien jubé de Martin Fanchon, mur du fond de la nef latérale sud, relief central. Détail : L’Ascension, 1602.

FocAnt G © SPW-Patrimoine

Sources inédites

§ ACRMSF – Archives de la Commission royale

des Monuments, Sites et Fouilles

Église Saint-Jacques, dossier de restauration, 1831-1870 : courrier de la Commission au Ministre de l’Intérieur et des Affaires étrangères, 21 septembre 1838 ; courrier de la Fabrique d’église à la Commission des monuments et sites, 25 juin 1851 ; avis du bourgmestre de la Ville de Liège, 27 mai 1852 ; devis estimatif des travaux, J.-C. Delsaux, É. Halkin et J.-É. Remont, 14 juillet 1852 ; documents produits entre décembre 1852 et septembre 1853 ; courrier d’Ul. Capitaine et de T. J. Devroye, membres correspondants, au Gouverneur de la Province, 13 juin 1865 ; courrier de Delsaux à la Commission des Monuments et Sites, juillet 1866 ; rapport de la Commission des Monuments et Sites au Ministre de la Justice, 27 novembre 1866, suite à la visite du 16 novembre 1866 ; courrier de la Ville de Liège, décembre 1866 ; rapport du Comité des membres correspondants, adressé au Gouverneur, signé Devroye, vice-président, et Helbig, secrétaire, 15 février 1867 ; courrier du Conseil de fabrique adressé au bourgmestre et aux échevins de la Ville de Liège, 30 juillet 1867 ; procès-verbaux, 1891-1892 ; courrier de la Commission à A. Van Assche, 7 novembre 1891 ; courrier d’A. Van Assche à

la Commission, 20 novembre 1891 ; courrier de Schoolmeesters au président de la Commission, 19 septembre 1893 ; courrier de la Commission au Ministre, 3 juillet 1897 ; courrier de F. Lohest au Gouverneur, 3 avril 1901 ; courrier de H. Maquet à la Commission, 23 novembre 1902 ; rapport de la Commission au Ministre, 23 décembre 1902 ; lettre du Gouverneur de la Province de Liège adressée à la Commission royale des Monuments, 4-11-1911 ; rapport rédigé par la Commission royale des Monuments et des Sites adressé au Gouverneur de la Province de Liège, 11-8-1913 ; rapport de la Commission, 16 août 1913 ; courrier de F. Lohest et J. Brassinne à la Commission, 26 juillet 1921 ; courrier de la Commission des Monuments et Sites au Ministre des sciences et des arts, 8 août 1922 ; divers courriers et rapports, entre 1926 et 1934 ; relevé des principales dégradations causées au monument par l’explosion des bombes volantes, C. Bourgault, 27 février 1945 ; courrier de C. Bourgault à la Commission, 2 août 1947 ; divers rapports et courriers, entre 1956 et 1958 ; lettres de Camille Bourgault adressée à la Commission royale des Monuments et Sites, 12-3 et 10-6-1958 ; courrier de C. Bourgault à Dufour, 14 avril 1958 ; courrier de la Ville de Liège à la Commission, 17 avril 1958 ; courrier de la Commission à la Ville de Liège, 16 mai 1958 ; Province de Liège, vente d’objets mobiliers, avis rendu par E. Jamart, 3.

963 Cette bibliographie a pour seul objectif de rassembler l’essentiel de la documentation utilisée par les auteurs dans leurs

(24)

Fonds Bourgault, Église Saint-Jacques, cahier des charges, clauses et conditions, F. Lohest, 7 avril 1913 ; courrier de F. Lohest à C. Bourgault, 7 août 1913 ; rapport du 3 juin 1957 de Grobert, inspecteur en chef du Service de la sécurité et de la salubrité publiques de l’administration communale de Liège.

§ AÉL – Archives de l’État à Liège

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liasse non classée. Cité de Liège, 1.16

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FFP (Fonds français, Préfecture), 476, Dossier spécial relatif aux églises, abbayes et couvents dont les biens ont été séquestrés, ainsi qu’aus pensions et secours sollicités par les anciens religieux, An III à VIII ; 1942 ; 2017, no 506, parc. cad. 1371 ;

no 2024, no 1036, parc. cad. 1395 ; 2024, no 1037

parc. cad. 1394 ; 2024, no 1038 ;  ; procès-verbaux

d’expertise, 2024, no 1052 ; 2037, no 2006 par.

cad. 1396 ; procès-verbaux d’expertise, 2073, liste 38, no 4 ; procès-verbaux d’expertise, 2073,

liste 204, no 7 ; procès-verbaux d’expertise, 2073,

no 1076 ; procès-verbaux d’expertise, 2073, no 1077 ;

procès-verbaux d’expertises, 2017, no 507 (cotée

no 479 en 1797) ; 2225 ; 2227-2237, état nominatif

no1 annexé au procès-verbal du 1er ventôse An

VI (19 fév. 1798) rédigé en exécution de la loi de suppression des chapitres séculiers du 5 frimaire An VI (25 nov. 1797) et demandes de pensions ecclésiastiques introduites auprès du préfet du Département de l’Ourthe en l’An X (23 sept. 1801-22 sept. 1802) ; 2239 ; 2240.

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§ AÉvLg – Archives de l’Évêché de Liège

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Hôpital Saint-Léonard, non coté, procès, 1775-1784 ; G VI 3 bis : comptes des revenus, avril 1773-mars 1775. Vicariat général, Monastica, G VII 4 et 5.

Vicariat général, Monastica, B VIII 13, Vicariat général, sécularisation…

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§ APLSJ – Archives paroissiales de Liège

Saint-Jacques

Archives paroissiales de Liège Saint-Jacques, sans cotation.

§ AV – Archives du Vatican

Archivio della Nunziatura di Colonia, nos 2, 71, 144,

145, 148, 174, 209, 210, 213, 250, 281 et 300.

§ BAMJ – Archives de la Ville de Liège

Bruxelles, Archives du Ministère de lA justice,

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eeckhout j. et hoFFsuMMer P., Bâtiment sis au nos 9 &

(25)

d'ana-317

lyse dendrochronologique, Laboratoire de

Dendro-chronologie/Centre européen d'Archéométrie, Université de Liège, rapport INT-S478 inédit, 2002.

§ GAR - Groupe d’Ateliers de Recherche

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Chronique des augustines des Anges. Chronique ou histoire véritable de la congrégation des sœurs régulières…. de Notre-Dame des Anges… », Ms., XVIIe-XVIIIe siècle.

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§ MVW – Musée de la Vie wallonne de Liège

Fonds des plans et des photographies.

§ RAND – Rochefort, Abbaye Notre-Dame

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§ UA – Utrecht, UA. Het Utrechts Archief

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abbé du Val Saint-Lambert à Gabriel Dupac de Bellegarde du 20 avril 1786.

§ VLg – Ville de Liège.

Service des Archives communales

VLg, Fonds des bâtiments communaux : plan d’alignement du quai Cockerill et des percements des rues devt St Jacques, du Moulin St Jacques et

des prémontrés, 5 mars 1858, approuvé pour être annexé à l’Arrêté royal du 8 avril 1859 ; projet de rectification d’une partie de la rue St Remi et de la

place St Jacques et de ses abords, 11 février 1836,

architecte Voyer, approuvé pour être annexé à l’Ar-rêté royal du 9 septembre 1836 ; plan de rectifi-cation de la rue Verd-bois et la place St Jacques,

10 août 1838, J.-É. Remont, architecte de la Ville, approuvé pour être annexé à l’Arrêté royal du 30 mars 1839 ; plan pour la suppression des pans coupés de la nouvelle rue à ouvrir dans la pro-priété de Mr de Potesta, 14 octobre 1862, approuvé

pour être annexé à l’Arrêté royal du 24 décembre 1862

Fonds des permis de bâtir.

Service de l’Urbanisme, Ville de Liège, Travaux publics, plan d’isolement de l’église St Jacques,

10 juin et 3 juillet 1863, approuvé pour être annexé à l’Arrêté royal du 12 avril 1864.

Travaux publics Saint-Jacques (divers), « Rivelette St-Jacques », 1860-1894.

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le Comité historique des arts et monuments

Bulletin archéologique, publié par le Comité historique des arts et monuments, vol. 1, Paris, 1840-1841.

Bulletin archéologique, publié par le Comité historique des arts et monuments. Session de 1842, 9e séance, vol. 2, Paris, 1842-1843.

Bulletin archéologique, publié par le Comité historique des arts et monument. Session de 1844, 2e séance, vol. 3, Paris, 1844-1845.

§ BarBier 1871

BArBier J., Nécrologe de l’abbaye de Marche-les-Dames,

dans Analectes pour servir à l’histoire ecclésiastique de Belgique, t. 8, 1871, p. 152-195 et 278-325.

§ Bcraa

Bulletin des Commissions royales d’Art et d’Archéologie, 1862-1864, 1870

§ Becker 1968

Becker P. (éd.), Consuetudines et observantiae

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derolez A., victor B. et BrAcke W., Corpus

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éd., trad. et notes, Paris, 1972.

§ Écrits apocryphes 1997-2005

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