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Évaluation d’un programme d’activité physique adapté à des personnes âgées

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Évaluation d’un programme d’activité physique adapté à

des personnes âgées

Claudia Senik, Carine Milcent, Chloé Gerves

To cite this version:

Claudia Senik, Carine Milcent, Chloé Gerves. Évaluation d’un programme d’activité physique adapté à des personnes âgées. [Rapport de recherche] Rapport IPP n°6, Institut des politiques publiques (IPP). 2015. �halshs-02514307�

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L’Institut des politiques publiques (IPP) est développé dans le cadre d’un partenariat scientifique entre PSE-Ecole d’économie de Paris (PSE) et le Centre de Recherche en Economie et Statistique (CREST). L’IPP vise à promouvoir l’analyse et l’évaluation quantitatives des politiques publiques en s’appuyant sur les méthodes les plus récentes de la recherche en économie.

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ES AUTEURS DU RAPPOR T

Claudia Senik

Ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégée de Sciences sociales et des Universités, docteur en économie, Claudia Senik est professeur à l’Université Paris-Sorbonne et à l’École d’économie de Paris et membre de l’Institut Universitaire de France. Ses travaux portent sur l’économie du bonheur, et en particulier sur le lien entre revenu, croissance, inégalités et bien-être subjectif. Elle est l’auteur de nombreuses publications dans des revues internationales ainsi que de L’économie du bonheur, récemment paru au Seuil/ La Découverte.

Page personnelle : http://www.parisschoolofeconomics.eu/fr/senik-claudia/

Carine Milcent

Docteur en économie, économètre et économiste de la santé, Carine Milcent est chercheur CNRS, professeur de recherche. Elle est également membre de la CEESP (HAS) et d’IFAQ (performance des hôpitaux, piloté par l’Inserm, DGOS-HAS). Ses travaux portent sur l’économie de santé. Elle s’intéresse notamment au mode de financement des hôpitaux ainsi que la perception de la santé et ses implications politiques. Elle a dernièrement travaillé sur le lien entre marché du travail et mar-ché de la santé. Son champ de recherche porte sur la France mais aussi la Suisse, les EU, le Brésil et plus particulièrement la Chine. Elle est l’auteur de nombreuses publications dans des revues internationales.

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– Saint-Quentin, Chloé Gervès-Pinquié est actuellement en post-doctorat à l’Institut Gustave Roussy, au sein de L’équipe d’accueil Management des organisations de santé. Au cours de sa thèse, elle a travaillé sur la question de la valeur monétaire de l’aide informelle pour les personnes âgées atteintes de démence. Elle a également participé, dans le cadre d’une convention CIFRE avec le groupe associatif Siel Bleu, à l’élaboration du protocole scientifique du programme HAPPIER. Ses travaux ont donné lieu à plusieurs publications dans des revues internationales. Ses recherches actuelles portent sur la valorisation d’un parcours coordonné en cancérologie et sur la construction d’un paiement à la coordination.

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EMERCIEMENTS

L’étude HAPPIER (Healthy Activity and Physical Program Innovations in El-derly Residences) a été portée par le Ministère de la santé français, en partenariat avec le groupe associatif Siel Bleu. Ce projet a été soutenu par le programme de l’Union européenne pour l’emploi et la solidarité sociale PROGRESS (2007-2013), Convention VS/2011/0059, dans le cadre de son engagement pour la promotion du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations. L’étude HAPPIER a par ailleurs été soutenue par Danone via le fond Danone-Ecosystème qui a co-financé l’analyse des résultats par l’Institut des politiques publiques (IPP). Nous re-mercions l’association Siel Bleu, notamment Jean-Michel Ricard, Jean-Daniel Mul-ler et Guillaume Lefebvre, qui sont à l’initiative de ce projet, et qui ont élaboré le protocole, en collaboration avec l’Inserm (Patricia Dargent), le laboratoire santé-environnement-vieillissement (SEV, UVSQ) et l’École des Hautes Etudes en Santé Publique (EHESP), notamment Mathieu de Stampa (SEV et Hôpital Sainte Perine) et Chloe Gerves (SEV et EHESP), encadrée par ses directeurs de thèse, Joël Ankri (SEV et Hôpital Sainte Perine) et Martine Bellanger (EHESP). Nous remercions Elie Solal pour une lecture attentive d’une première version de ce rapport.

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Depuis 17 ans, lÕentreprise sociale Siel Bleu dŽveloppe et met en place des programmes dÕactivitŽ physique adaptŽe aux personnes ‰gŽes en institution, dans le but de promouvoir un vieillissement actif, de prŽvenir les risques et les maladies chroniques liŽes au vieillissement et dÕaccompagner la dŽpendance. Siel Bleu intervient aupr•s de 80 000 bŽnŽficiaires, dans 4000 Žtablissements, et emploi 400 salariŽs. En 2012, Siel Bleu, avec lÕappui de lÕUnion europŽenne1 et de Danone-Ecosyst•me2, a mis en place un protocole dÕŽvaluation portant sur un programme dÕactivitŽ physique adaptŽ destinŽ aux rŽsidents de maisons de retraites : HAPPIER (Healthy Activity & Physical Program Innovations in Elderly Residences). Il sÕagit de mesurer lÕimpact du programme sur la qualitŽ de vie des rŽsidents, ainsi que sur leurs facultŽs cognitives et physiques. Le protocole prŽvoyait Žgalement dÕŽvaluer lÕeffet du programme sur la qualitŽ de vie professionnelle du personnel soignant et encadrant.

Les enjeux de ce protocole sont liŽs ˆ lÕimportance grandissante de la prise en charge des personnes ‰gŽes et dŽpendantes par des rŽsidences spŽcialisŽes, du fait de lÕallongement de lÕespŽrance de vie, notamment en Europe3. Face ˆ ce phŽnom•ne nouveau et massif, la qualitŽ de vie des personnes ‰gŽes vivant en institution et le cožt de leur prise en charge deviennent des questions de premier ordre. Dans ce cadre, on examine ici lÕhypoth•se dÕun bŽnŽfice de la pratique sportive sur lÕŽtat de santŽ moral et physique gŽnŽral des personnes ‰gŽes, ainsi que sur leur risque de chute, ces derni•res constituant la source de probl•mes de santŽ la plus grave et la plus frŽquente chez les personnes ‰gŽes

Le protocole HAPPIER sÕappuie sur la mŽthode, dŽsormais standard, dÕidentification de la causalitŽ ˆ lÕaide dÕexpŽriences contr™lŽes. Il sÕagit de mesurer lÕimpact dÕune action sur un groupe de traitement en comparant ce dernier ˆ un groupe tŽmoin, ou groupe de contr™le, qui sert de Ç contrefactuel È. LÕimpact est mesurŽ par la Ç double-diffŽrence È entre la variation ayant affectŽ le groupe de traitement au cours de temps et la variation du groupe de contr™le. On mesure donc une variable dÕintŽr•t (la santŽ des patients par exemple) avant la mise en place du protocole et au terme de celui-ci, dans chacun des deux groupes. LÕimpact

1 Ce projet a re•u le soutien de la Commission europŽenne (convention VS/2011/0059) dans le cadre de son

engagement pour la promotion du vieillissement actif et de la solidaritŽ entre les gŽnŽrations (PROGRESS).

2 Le Fonds Danone pour lÕEcosyst•me est nŽ en 2009 suite ˆ une prise de conscience de Franck Riboud : Ç Comment une entreprise peut-elle se dŽvelopper dans un dŽsert Žconomique et social ? Il est de lÕintŽr•t m•me dÕune entreprise de prendre soin de son environnement Žconomique et social, en un mot, de son Ecosyst•me. È Le Fonds Danone pour lÕEcosyst•me est un fond de dotation de 100 M! qui a pour mission de renforcer lÕEcosyst•me de Danone en crŽant de la valeur Žconomique et sociale pour Danone et ses partenaires. LÕobjectif est de crŽer des emplois, de gŽnŽrer des revenus, de dŽvelopper des compŽtences et de crŽer des opportunitŽs via des partenariats inclusifs avec des organisations ˆ but non lucratif. Les projets sont rŽpartis en 5 domaines correspondant aux diffŽrentes Žtapes constituant la Ç cha”ne de valeur È de Danone : le sourcing, le dŽveloppement local, la micro-distribution, les services ˆ la personne et le recyclage. Le Fonds Danone pour lÕEcosyst•me en chiffre ce sont : 48 projets co-construits avec 38 partenaires dans 21 pays avec une ambition : avoir un impact direct sur 47 000 personnes.

3 INSERM (2008). ActivitŽ physique. Contextes et effets sur la santŽ. Expertise collective, synth•se et recommandations.

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du traitement est estimŽ ˆ partir de la diffŽrence dÕŽvolution de lÕŽtat de santŽ des deux groupes.

Cette mŽthode permet de sÕassurer que lÕassociation entre la mesure ŽtudiŽe et la variable dÕintŽr•t (santŽ) est bien le fruit dÕune relation de causalitŽ allant de la premi•re ˆ la seconde et non une simple association, ou encore le rŽsultat de lÕinfluence dÕun autre phŽnom•ne (tel que le climat au moment o• la mesure est mise en place), ou bien la manifestation dÕun processus dÕauto-sŽlection des individus touchŽs par la mesure. Ainsi, si une activitŽ physique Žtait proposŽe ˆ tous les rŽsidents des maisons de retraite, ceux-ci choisissant librement de participer ou non ˆ cette activitŽ, il serait difficile dÕŽvaluer clairement lÕimpact de cette mesure car il se pourrait que ceux qui ont choisi de participer poss•dent des caractŽristiques spŽcifiques influen•ant le succ•s de la mesure (une meilleure santŽ, un plus grand besoin de sociabilitŽ, etc.). Il est donc important que les participants au programme soient choisis de mani•re alŽatoire. Le fait de mesurer la diffŽrence dÕŽvolution dynamique entre les deux groupes permet dÕintroduire des effets individuels permettant de neutraliser lÕhŽtŽrogŽnŽitŽ individuelle inobservŽe, cÕest-ˆ-dire les diffŽrences non mesurŽes entre les individus composant les deux groupes. Enfin, le fait de raisonner en double-diffŽrence dynamique permet de distinguer lÕeffet du programme sur le groupe de traitement de lÕŽvolution naturelle de lÕŽtat de santŽ des rŽsidents au cours du temps.

Cette mŽthode dÕŽvaluation dÕimpact a ŽtŽ adoptŽe dans le domaine de lÕŽvaluation des politiques publiques depuis une dizaine dÕannŽes. Elle a notamment ŽtŽ diffusŽe par le laboratoire J-Pal fondŽ par Esther Duflo et Abhidjit Banerjee, dont lÕEcole dÕŽconomie de Paris abrite la filiale europŽenne (JPal Europe). LÕInstitut des politiques publiques applique Žgalement cette mŽthode.

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Le protocole HAPPIER4 a ŽtŽ ŽlaborŽ par Siel Bleu, en collaboration avec lÕINSERM (Patricia Dargent), le laboratoire santŽ-environnement-vieillissement (SEV : EA 2506, UFR des sciences de la santŽ Simone Veil, UVSQ) et lÕEcole des Hautes Etudes en SantŽ Publique, notamment Mathieu de Stampa (SEV et H™pital Sainte Perine) et Chloe Gerves (SEV et dŽpartement SHSC de lÕEcole des Hautes Etudes en SantŽ Publique), encadrŽe par ses directeurs de th•se, Jo‘l Ankri (SEV et H™pital Sainte Perine) et Martine Bellanger (EHESP). Il a ŽtŽ mis en place par Chloe Gerves, Jean-Daniel Muller (Siel Bleu) et Guillaume Lefebvre (Siel Bleu). LÕanalyse des donnŽes recueillies et le prŽsent rapport ont ŽtŽ rŽalisŽs par Claudia Senik et Carine Milcent (Institut des politiques publiques et PSE). Le protocole HAPPIER sÕest dŽroulŽ sur 12 mois, ˆ partir de janvier 2013, dans 32 maisons de retraites situŽes dans quatre pays (Belgique, Espagne, France, Irlande)5.

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Le dŽroulement de lÕexpŽrience est le suivant :

1. SŽlection des maisons de retraite

Le programme Happier a ŽtŽ proposŽ gratuitement aux maisons de retraite, via un appel ˆ participation imposant les conditions de participation suivantes :

¥ Au moins 2 ans dÕexistence ;

¥ Pas de programme dÕactivitŽ physique adaptŽe destinŽ au public en cours ou programmŽ pour 2012 ou 2013.

¥ Localisation en France, en Belgique, en Irlande ou en Espagne.

¥ Etre en mesure de constituer les groupes de participants selon les niveaux de dŽpendance

¥ La capacitŽ de lÕŽtablissement ˆ mettre en Ïuvre les moyens nŽcessaires ˆ la rŽalisation de lÕŽtude.

Un jury composŽ notamment de personnes reprŽsentant les administrations des minist•res porteurs du projet ainsi que des membres de lÕassociation Siel Bleu, a ŽtŽ chargŽ de la sŽlection des structures laurŽates.

2. SŽlection alŽatoire des groupes de traitement et de contr™le

¥ Chaque maison de retraite choisit un type dÕactivitŽ physique ˆ proposer (voir infra). Elle constitue ensuite une liste de personnes Žligibles au programme, parmi des rŽsidents volontaires, ‰gŽs de plus de 75 ans et dŽclarŽs aptes par un certificat mŽdical. Sont exclus les rŽsidents non volontaires, ou dont lÕespŽrance de vie est infŽrieure ˆ 6 mois selon lÕavis du mŽdecin, ou faisant lÕobjet dÕune contre-indication. ¥ Au sein de cette liste, un groupe de rŽsidents est tirŽ au sort par un Ç data manager È

extŽrieur, pour constituer le groupe de traitement. Les autres constituant le groupe de contr™le de lÕexpŽrience.

¥ Parmi les individus traitŽs, certains re•oivent une heure de pratique physique par semaine, dÕautres deux heures, selon les maisons de retraite.

LÕActivitŽ Physique AdaptŽe

Quatre types dÕactivitŽ physique sont proposŽs (un seul type par maison de retraite), chacun correspondant ˆ un certain niveau dÕautonomie physique et mentale des sujets. La description illustrŽe des exercices physiques est prŽsentŽe dans lÕannexe C ˆ ce rapport. Le degrŽ de santŽ mentale est ŽvaluŽ par un test pratiquŽ par le personnel mŽdical encadrant (Mini Mental State Examination), le seuil de sŽnilitŽ Žtant dŽfini par un score infŽrieur ˆ 15.

1. PrŽvention des chutes : programme proposŽ aux individus possŽdant leurs facultŽs mentales intactes et capables de se mouvoir par eux-m•mes et sans aide, au moins au sein de leur rŽsidence. Les sujets peuvent toutefois avoir besoin dÕaide de mani•re occasionnelle pour aller aux toilettes ou pour sÕhabiller.

prŽlevŽes au cours des 12 premiers mois sur les membres du groupe de traitement et du groupe de contr™le, en T0 (dŽbut du protocole), T (T + 6 mois) et T (T + 12 mois).

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2. Ç Gymnastique sur une chaise È : programme proposŽ aux individus non atteints de sŽnilitŽ mentale mais souffrant de graves difficultŽs pour marcher. Ces individus ont leurs facultŽs mentales intactes ; leur autonomie de mouvement est partiellement conservŽe, mais ils peuvent avoir besoin dÕune canne ou dÕun dŽambulateur pour se dŽplacer. Leur risque de chute est tr•s ŽlevŽ (plus dÕune fois par mois a priori). Ils ont besoin dÕune aide quotidienne, plusieurs fois par jour, pour les activitŽs liŽes ˆ leur entretien physique.

3. Ç Gymnastique Alzheimer È : cette activitŽ est destinŽe aux rŽsidents souffrant de sŽnilitŽ mentale, mais sans difficultŽ pour marcher. Ce groupe inclut les rŽsidents souffrant de la maladie dÕAlzheimer, ou dÕune autre forme de dŽmence. Ces derniers conservent leurs facultŽs locomotives : ils peuvent se dŽplacer et accomplir les gestes du quotidien.

4. Ç Gymnastique autour de la table È : cette activitŽ est destinŽe aux individus souffrant ˆ la fois de la maladie dÕAlzheimer ou dÕune autre forme de dŽmence sŽnile et ayant des difficultŽ de locomotion. Ces individus ont besoin dÕassistance pour la plupart des gestes du quotidien.

Pour chaque groupe, le programme propose 7 catŽgories dÕexercices physique : rŽsistance, endurance, souplesse, Žquilibre, mŽmoire, communication et relaxation. La durŽe et lÕintensitŽ de chaque exercice varient en fonction du groupe et de lÕhabiletŽ des participants. Les sessions de pratique physique sont organisŽes en petits groupes de moins de 10 personnes, sous la direction dÕun Žducateur physique, spŽcialiste de lÕactivitŽ physique adaptŽ aux personnes ‰gŽes, membre de Siel Bleu et sous la surveillance dÕun encadrant du centre et dÕun chercheur mŽdical.

Pour rŽsumer, au sein de chaque pays, chacun des quatre programmes a ŽtŽ proposŽ au groupe de traitement (choisi de mani•re alŽatoire au sein de chaque maison de retraite), ˆ raison dÕune heure dans une rŽsidence et de deux heures dans lÕautre, soit huit maisons de retraite par pays : 32 maisons de retraite au total.

Position de lÕŽtude par rapport ˆ la littŽrature existante

Le protocole HAPPIER sÕinscrit dans la ligne des travaux qui, depuis les annŽes 1990, ont illustrŽ lÕefficacitŽ de lÕactivitŽ physique sur la qualitŽ de vie des personnes ‰gŽes. Initialement considŽrŽe comme un outil de prŽvention des chutes6 notamment gr‰ce ˆ son effet sur les capacitŽs dÕŽquilibre, de marche et de transfert7, lÕactivitŽ physique adaptŽe sÕest rŽvŽlŽe un

6 Sherrington C, Lord SR, Finch CF. Physical activity interventions to prevent falls among older people: update of the

evidence. J Sci Med Sport Sports Med, 2004; 7:43Ð51.

Chang JT, Morton SC, Rubenstein LZ, Mojica WA, Maglione M, Suttorp MJ, et al. Interventions for the prevention of falls in older adults: systematic review and meta-analysis of randomised clinical trials. BMJ, 2004; 328:680.

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facteur dÕamŽlioration de multiples dimensions du bien-•tre des personnes ‰gŽes, telles que leurs capacitŽs ˆ rŽaliser les activitŽs de la vie quotidienne, leur joie de vivre et leurs performances cognitives et physiques en gŽnŽral8. LÕimpact positif de lÕactivitŽ physique se vŽrifie Žgalement chez les personnes ‰gŽes les plus fragiles, notamment celles atteintes de dŽmence, qui reprŽsentent une part importante des rŽsidents en institutions9. Deux revues de la littŽrature rŽcentes10 analysent la qualitŽ et les apports des Žtudes existantes. Au regard de ces mŽta-analyses, le protocole HAPPIER poss•de plusieurs spŽcificitŽs :

¥ Il sÕagit dÕune expŽrience contr™lŽe alŽatoire de bonne qualitŽ, dans la mesure o• une liste de rŽsidents a permis de sŽlectionner les participants (volontaires) et de les rŽpartir entre groupe contr™le et tŽmoin de fa•on alŽatoire.

¥ Les mesures relevŽes en vue de lÕŽvaluation dÕimpact ont ŽtŽ confiŽes ˆ des intervenants extŽrieurs au protocole.

¥ Le nombre de rŽsidents inclus dans le protocole est relativement ŽlevŽ. ¥ Il sÕagit de la seule Žtude internationale (ˆ notre connaissance).

8 Hyde, A. L., Maher, J. P., & Elavsky, S. (2013). Enhancing our understanding of physical activity and wellbeing with a

lifespan perspective. International Journal of Wellbeing, 3(1), 98-115.

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9 Penedo FJ, Dahn JR. (2005). Exercise and well-being: a review of mental and physical health benefits associated with

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10 Weening-Dijksterhuis E, de Greef MH, Scherder EJ, Slaets JP, van der Schans CP. Frail institutionalized older

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¥ LÕŽtude HAPPIER nÕexclut pas les personnes ‰gŽes atteintes de troubles cognitifs et permet m•me, dÕanalyser lÕimpact du programme dÕAPA selon le niveau de dŽmence des participants. Or, ces rŽsidents reprŽsentent une partie non nŽgligeable des personnes ‰gŽes vivant en institution : plus de 50% des patients vivant en institution en France ont un syndrome dŽmentiel11.

¥ LÕŽtude HAPPIER Žvalue lÕimpact de programmes dÕAPA sur un concept global de santŽ : la santŽ mentale, physique et mŽdicale des rŽsidents.

¥ Les programmes dÕAPA ŽvaluŽs dans le cadre de HAPPIER ne ciblent pas un renforcement musculaire prŽcis, mais comportent plusieurs dimensions, notamment la rŽsistance, lÕendurance, la souplesse, lÕŽquilibre, la mŽmoire, la communication et la relaxation.

¥ HAPPIER Žvalue enfin un indicateur direct de la qualitŽ de vie des personnes ‰gŽes (EuroQol), fondŽ sur lÕauto-Žvaluation des personnes ‰gŽes.

LÕŽchantillon

Au total (Tableau 1), 454 individus participent effectivement au protocole en T0, soit la moitiŽ dans le groupe de contr™le, et la moitiŽ dans le groupe de traitement. Celui-ci se divise Žgalement en deux groupes : un groupe de traitement dÕune heure, et un groupe de traitement de deux heures.

On remarque le phŽnom•ne dÕattrition (classique) au cours de la pŽriode durant laquelle se dŽroule le protocole ; il ne reste ˆ la fin de la deuxi•me pŽriode que 344 rŽsidents sur lesquels les mesures ont pu •tre prŽlevŽes.

Tableau 1. Description des Žchantillons utiles ˆ lÕestimation

Belgique Espagne France Irlande TOTAL

T0

Effectif total en T0 117 114 107 116 454

Avec information sur nb dÕheures * 111 111 107 116 445

T0 contr™le 52% 50% 50% 50%

T0 Traitement 1h 25% 27% 20% 23%

T0 traitement 2h 23% 23% 30% 27%

T1

Effectif total en T1 94 98 93 105 390

Avec information sur nb dÕheures * 94 98 93 105 390

T1 contr™le 52% 49% 52% 51%

T1 Traitement 1h 22% 25% 18% 22%

T1 traitement 2h 26% 26% 30% 27%

T2

Effectif total en T2 76 92 87 89 344

Avec information sur nb dÕheures * 72 92 87 89 340

T2 contr™le 50% 49% 48% 55%

T2 Traitement 1h 23% 27% 21% 24%

T2 traitement 2h 27% 24% 31% 21%

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Certains rŽsidents nÕont pas participŽ aux mesures du protocole ˆ toutes les vagues (T0,T1 etT2).

Le graphique ci-dessous illustre la rŽpartition de lÕ‰ge des rŽsidents. LÕaxe des ordonnŽes mesure la proportion de rŽsidents ayant atteint lÕ‰ge indiquŽ en abscisse.

RŽpartition des rŽsidents par ‰ge

Contr™le de la composition initiale des groupes (balancing check)

M•me si les membres du groupe de contr™le et du groupe de traitement ont ŽtŽ tirŽs de mani•re alŽatoire au sein dÕune liste de personnes, au sein de chaque maison de retraite, il est important de vŽrifier que ces deux groupes ne prŽsentent pas de diffŽrences majeures en T0 avant la mise en place de lÕexpŽrience. CÕest ce quÕillustre le tableau A10 de lÕannexe A. Du point de vue des caractŽristiques socio-dŽmographiques des rŽsidents, comme des mesures dÕimpact relevŽes, la composition des deux groupes semble bien identique. Quasiment aucune des grandeurs mesurŽes ne prŽsente de diffŽrence statistiquement significative (marquŽe par au moins une * dans la derni•re colonne). Les conditions de lÕŽvaluation sont donc rŽunies.

Attrition et dŽc•s

Concernant le phŽnom•ne dÕattrition, il est important pour lÕŽtude de sÕassurer que les rŽsidents qui disparaissent de lÕŽchantillon nÕont pas ŽtŽ affectŽs dÕune mani•re spŽcifique par le traitement. Cela pourrait •tre le cas sÕils Žtaient en meilleure santŽ au dŽpart, et donc moins suceptibles de dŽc•s, ou au contraire en moins bonne santŽ. Le risque le plus important serait que lÕexercice physique proposŽ ait accŽlŽrŽ le dŽc•s des rŽsidents en leur demandant un effort trop important. En utilisant lÕinformation sur les dŽc•s des rŽsidents au cours de la pŽriode, nous avons donc examinŽ cette hypoth•se. Heureusement (tableau 2), lÕanalyse rŽv•le que la probabilitŽ de dŽc•s nÕest pas plus ŽlevŽe dans le groupe de traitement que dans

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le groupe de contr™le. Le tableau 2 montre Žgalement que la probabilitŽ de dŽc•s nÕest pas plus ŽlevŽe pour les rŽsidents qui bŽnŽficient de deux heures dÕactivitŽ sportive que pour ceux qui nÕont droit quÕˆ une heure.

Tableau 2. ProbabilitŽ de dŽc•s dans les groupes de traitement et de contr™le. Mod•le probit.

T1 T2

Groupe de traitement 0.0371 0.0367 0.00471 0.00436 (0.0336) (0.0336) (0.0360) (0.0360)

2 heures (plut™t quÕune heure) -0.0327 -0.0170

(0.0336) (0.0361)

Observations 439 439 446 446

Pour information :

Nombre de dŽc•s 64 78

Nombre de dŽc•s dans le groupe traitŽ 36/219 (16.4 %) 39/181 (17.7 %) Nombre de dŽc•s dans le groupe de contr™le 28 /220 (12.7 %) 39/187 (17.3 %)

Lecture : le fait dÕappartenir au groupe de traitement plut™t quÕau groupe de contr™le nÕaugmente pas de mani•re statistiquement significative la probabilitŽ de dŽc•s en T1.

Echantillon cylindrŽ

Nous prŽsentons dans ce rapport les analyses effectuŽes sur lÕŽchantillon cylindrŽ, comprenant uniquement les patients prŽsents en T0, T1 et T2 pour chaque variable. Cela signifie que nous estimons les mesures dÕimpact sur un Žchantillon dŽfini, pour chaque mesure, par les rŽsidents pour lesquels cette mesure est disponible aux trois pŽriodes. Cet Žchantillon varie selon les mesures car les individus pour lesquels lÕinformation est manquante varient au cours du temps et selon les grandeurs concernŽes. Si nous avions voulu constituer un Žchantillon totalement cylindrŽ, ne comprenant que les rŽsidents qui avaient rŽpondu ˆ toutes les questions aux trois pŽriodes, cela nous aurait conduit ˆ perdre un trop grande nombre dÕobservations.

Nous avons Žgalement reproduit toutes les analyses sur lÕŽchantillon non cylindrŽ, cÕest-ˆ-dire comprenant un nombre de rŽsidents variable au cours du temps. Les rŽsultats sont sensiblement identiques (nous les tenons ˆ disposition de tout lecteur intŽressŽ).

Les mesures dÕimpact

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talking), ainsi quÕun score de comportement agressif des rŽsidents (Aggressive behavior scale)

ŽvaluŽ par les encadrants. Des questionnaires ont Žgalement ŽtŽ passŽs aupr•s du personnel encadrant afin dÕŽvaluer la qualitŽ de vie au travail et leur apprŽciation du programme dÕAPA. Ces mesures, validŽes par la littŽrature scientifique, ont ŽtŽ choisies par les professionnels de Siel Bleu sur la base de leur expŽrience ainsi que des tŽmoignages recueillis aupr•s des directeurs, mŽdecins et professionnels des maisons de retraite. Les mesures recueillies sont dŽtaillŽes ci-apr•s.

Le tableau A1 de lÕannexe A rappelle la liste des tests et questionnaires formant la base des mesures dÕimpact du protocole.

Toutes les donnŽes ont ŽtŽ recueillies et organisŽes gr‰ce ˆ un logiciel spŽcialisŽ (APOLOGIC) qui les a restituŽes sous forme de fichier Excel.

Nombre de chutes des rŽsidents

Il sÕagit du nombre de chutes au cours du semestre ŽcoulŽ. Ce nombre est calculŽ sur la base du rapport hebdomadaire de lÕinfirmi•re ˆ lÕŽducateur sportif (voir le formulaire correspondant au Rapport dÕaptitude modifiŽ dans lÕannexe C). Le tableau suivant illustre le nombre de chutes par semestre et par personne.

Tableau 3. Nombre moyen de chutes au cours du semestre passŽ, en T0

Nombre de chutes

Nombre de chutes par personne

BŽnignes Graves Accidentelles Non accidentelles

H1 Pas de dŽmence, pas de probl•me de locomotion

122 0,71 0,1 0,34 0,48

H2 Pas de dŽmence, probl•me de locomotion

107 0,5 0,07 0,14 0,44

H3 DŽmence, pas de probl•me de locomotion

117 0,83 0,19 0,35 0,65

H4 DŽmence et probl•me de locomotion

78 0,5 0,05 0,08 0,47

Le tableau 3 (voir aussi A4 en annexe A) dŽtaille le nombre de chutes de chaque type, par pŽriode et par degrŽ de handicap. Il est Žtonnant de constater que le nombre de chutes nÕest pas plus faible au sein du groupe de rŽsidents les plus autonomes physiquement et mentalement (H1) que dans les autres groupes (H2 ˆ H4).

Scores de capacitŽ et de performance dans les activitŽs quotidiennes

Les tests de capacitŽ et de performance ont ŽtŽ con•us par lÕassociation Siel Bleu en partenariat avec le laboratoire SantŽ-Environnement-Vieillissement. Le questionnaire correspondant a ŽtŽ renseignŽ par lÕŽducateur sportif en T0, T1 et T2. Il sÕagit dÕŽvaluer la capacitŽ des rŽsidents ˆ mimer les gestes habituels de 7 registres de la vie quotidienne : le repas, lÕhygi•ne corporelle, lÕhabillage, le chaussage, le fait dÕaller aux toilettes, le fait de se lever, le fait de se dŽplacer.

Des gestes simples correspondant aux situations ŽvoquŽes sont demandŽes aux rŽsidents. Ces derniers obtiennent un score pour chaque activitŽ. La capacitŽ est donc dŽclarŽe par le

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rŽsident, tandis que sa performance est ŽvaluŽe ˆ partir des tests par lÕŽducateur sportif. La durŽe des tests est de 10 minutes (en T0, T1 et T2). Le descriptif prŽcis des tests, CapacitŽ et

performance. ActivitŽs de la vie quotidienne, est prŽsentŽ en annexe C. Les statistiques descriptives

sont prŽsentŽes dans les tableaux A5 et A6 de lÕannexe A.

Le questionnaire EuroQol

EuroQol est un questionnaire ˆ 5 items, internationalement validŽ et utilisŽ, permettant

dÕestimer la qualitŽ de vie des personnes. Ici, chaque rŽsident est interrogŽ sur son niveau de mobilitŽ, son autonomie, ses activitŽs courantes, son niveau de douleur et son niveau dÕanxiŽtŽ. A la fin du questionnaire, le patient doit Žgalement Žvaluer lÕŽvolution de son Žtat de santŽ gŽnŽral depuis 12 mois et, enfin, attribuer une note allant de 0 ˆ 10 ˆ son Žtat de santŽ, 0 reprŽsentant un tr•s mauvais Žtat de santŽ. Ce questionnaire a ŽtŽ administrŽ en T0, T1 et T2 par lÕŽducateur sportif; la durŽe du questionnaire est de 5 minutes. (Voir le formulaire du questionnaire en annexe C).

Le tableau ci-dessous illustre la rŽpartition des rŽponses au questionnaire pour lÕensemble de lÕŽchantillon, lors des trois recueils de mesures.

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Tableau 4. EuroQol. Veuillez indiquer, pour chacune des rubriques suivantes, l'affirmation qui dŽcrit le mieux votre Žtat de santŽ aujourd'hui, en cochant la case appropriŽe. Statistiques en T0

T0

MobilitŽ

A - Je n'ai aucun probl•me pour me dŽplacer ˆ pied. 3%

B - J'ai des probl•mes pour me dŽplacer ˆ pied. 52%

C - Je suis obligŽ de rester alitŽ. 33%

D - Ne peut pas rŽpondre. 12%

Autonomie de la personne

A - Je n'ai aucun probl•me pour prendre soin de moi. 15%

B - J'ai des probl•mes pour me laver ou m'habiller tout seul. 32%

C - Je suis incapable de me laver ou de m'habiller tout seul. 42%

D - Ne peut pas rŽpondre. 11%

ActivitŽs courantes (exemples : travail, Žtudes, travaux domestiques, activitŽs familiales ou loisirs)

A - Je n'ai aucun probl•me pour accomplir des activitŽs courantes. 12%

B - J'ai des probl•mes pour accomplir des activitŽs courantes. 37%

C - Je suis incapable d'accomplir des activitŽs courantes. 38%

D - Ne peut pas rŽpondre. 14%

Douleurs/g•ne

A - Je n'ai ni douleurs, ni g•ne. 14%

B - J'ai des douleurs ou une g•ne modŽrŽe. 36%

C - j'ai des douleurs ou une g•ne extr•me. 38%

D - Ne peut pas rŽpondre. 12%

AnxiŽtŽ/dŽpression

A - Je suis ni anxieux ni dŽprimŽ. 9%

B - Je suis modŽrŽment anxieux ou dŽprimŽ. 37%

C - Je suis extr•mement anxieux ou dŽprimŽ. 40%

D - Ne peut pas rŽpondre. 14%

Par rapport au niveau gŽnŽral de ma santŽ au cours des 12 derniers mois, mon Žtat de santŽ, aujourd'hui, est :

A - Meilleur. 20%

B - A peu pr•s la m•me. 53%

C - Pire. 12%

D - Ne peut pas rŽpondre. 15%

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Tableau 4. Suite. EuroQol. Donnez une note entre 0 et 10 pour Žvaluer votre Žtat de santŽ (0 Žtant le pire Žtat de santŽ imaginable et 10 le meilleur)

T0 0 10% 1 1% 2 2% 3 1% 4 4% 5 18% 6 17% 7 18% 8 14% 9 4% 10 4% Non rŽponse 7% 100% % de rŽponses choisies par lÕensemble des rŽsidents en T0.

Du fait de la frŽquence des rŽponses Ç 0 È, nous analysons cette derni•re question en considŽrant deux mesures : la premi•re (Ç Note Žtat de santŽ È) prend en compte toutes les modalitŽs de rŽponse, la seconde (Ç note bis È) exclue la modalitŽ Ç 0 È qui pourrait en rŽalitŽ correspondre ˆ des non-rŽponses (des valeurs manquantes).

Tableau 4. Suite. EuroQol. Donnez une note entre 0 et 10 pour Žvaluer votre Žtat de santŽ (0 Žtant le pire Žtat de santŽ imaginable et 10 le meilleur). Statistiques en T0

EuroQol Etat de santŽ auto-ŽvaluŽ

Nombre de rŽsidents Score moyen

S.D. Min Max

Note 394 6.41 1.80 1 10

Note 441 5.73 2.62 0 10

Geriatric Depression Scale

Un questionnaire sur la qualitŽ de vie des rŽsidents et leurs difficultŽs psychologiques et comportementales extrait du Geriatric Depression Scale (GDS) a Žgalement ŽtŽ passŽ par les infirmi•res en T0, T1 et T2 aupr•s des patients des groupes de contr™le et de traitement. Sa durŽe Žtait de 10 minutes. Voir le questionnaire en annexe C. Les questions correspondant ˆ cette Žchelle sont les suivantes :

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Tableau 5. GDS. Ç Entourez la proposition qui correspond ˆ votre Žtat (en tenant compte des derni•res semaines) È. Statistiques en T0

Geriatric Depression Scale Effectifs % de oui

Vous sentez-vous souvent dŽcouragŽ ou triste ? (oui/non) 439 41%

Avez-vous le sentiment que votre vie est vide ? (oui/non) 427 25%

Etes-vous heureux la plupart du temps ? (oui/non) 428 69%

Pensez-vous que votre situation actuelle est dŽsespŽrŽe ? (oui/non) 431 14%

Comme le montre le tableau ci-dessus, presque la moitiŽ des rŽsidents se sent dŽcouragŽ ou triste, moins dÕun quart Žprouvent le sentiment que leur vie est vide, trois quarts dÕentre eux se dŽclarent heureux la plupart du temps, et 31% pensent que leur situation est dŽsespŽrŽe.

Autres mesures. Statistiques en T0

FrŽquence dÕhospitalisations en urgence au cours de 6 derniers mois

434 0,2 0,4 0 1

Nombre de mŽdicaments prescrits 445 6,8 4,7 0 23

Indice de Masse Corporelle (IMC) 344 25,5 5,0 12,8 43,7

IMC bis (Žchantillon restreint ˆ IMC entre 16 et 38) 338 25,5 4,7 16 36,8

Le nombre dÕhospitalisations en urgence est relevŽ par le mŽdecin traitant dans le cadre du questionnaire de Suivi patient (voir le formulaire en annexe C). Le tableau ci-dessous montre quÕen moyenne, 12% de lÕŽchantillon a ŽtŽ hospitalisŽ en urgence lors de chaque semestre. Le nombre et le type de mŽdicaments prescrits sont Žgalement relevŽs par le mŽdecin traitant dans le cadre du questionnaire de Suivi patient (voir le formulaire en annexe C). ConsidŽrant que 31 mŽdicaments par jour Žtait une information Žtonnante, nous avons reproduit lÕensemble des analyses sur un sous-Žchantillon constituŽ des rŽsidents dont le nombre de mŽdicaments Žtait infŽrieur ˆ 21 par jour (ce qui correspond ˆ 99% de lÕŽchantillon).

LÕindice de masse corporelle (poids en kg / taille au carrŽ, en cm2) est lui aussi relevŽ par le mŽdecin traitant dans le cadre du questionnaire de Suivi patient (voir le formulaire en annexe). Rappelons que, pour les adultes, les seuils de maigreur et de surpoids en fonction de lÕIMC sont tels quÕindiquŽs dans le tableau suivant :

Tableau 6. Crit•res de maigreur et dÕobŽsitŽ en fonction de lÕIMC

IMC (kg/m2) InterprŽtation moins de 16,5 dŽnutrition ou famine

16,5 ˆ 18,5 maigreur

18,5 ˆ 25 corpulence normale

25 ˆ 30 surpoids

30 ˆ 35 obŽsitŽ modŽrŽe

35 ˆ 40 obŽsitŽ sŽv•re

plus de 40 obŽsitŽ morbide ou massive

Dans lÕŽchantillon ŽtudiŽ, plus de deux-tiers des rŽsidents sont sans corpulence pathologique, comme le montre la courbe de rŽpartition ci-dessous. 47% dÕentre eux ont une corpulence normale, (comprise en 18,5 et 25), et 31,4% sont en surpoids sans obŽsitŽ (IMC compris

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entre 25 et 30). Un sixi•me dÕentre eux ont un IMC supŽrieur au seuil dÕobŽsitŽ (30) et 5,2 % un IMC infŽrieur au seuil de maigreur (18,5).

RŽpartition des rŽsidents en fonction de leur Indice de Masse Corporelle

ConsidŽrant que les mesures dÕIMC de 11,7 ou de 68,55 Žtaient Žtonnantes, nous avons reproduit lÕensemble des analyses sur un sous-Žchantillon constituŽ des rŽsidents dont lÕIMC Žtait strictement compris entre 16 et 38 (ce qui correspond ˆ 98% de lÕŽchantillon, ayant exclu les 1% de chaque extrŽmitŽ du spectre). Ces rŽsultats sont prŽsentŽs dans les colonnes 1 et 2 des tableaux de rŽgressions ŽconomŽtriques de lÕannexe B (Ç IMC È et Ç IMC bis È).

Aggressive Behavior Scale (Žchelle de comportement agressif)

Le score de comportement agressif a ŽtŽ recueilli aupr•s du personnel encadrant en T0, T1 et T2, concernant chaque rŽsident. Voir le formulaire de lÕŽchelle ABS en annexe C. Les questions posŽes sont les suivantes :

0 .0 2 .0 4 .0 6 .0 8 D e n si ty 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 imc

kernel = epanechnikov, bandwidth = 1.1680

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Tableau 7 Aggressive Behavior Scale. Statistiques en T0

Indiquez la cote correspondant au comportement du patient. 1 : Ç non prŽsent sur les 7 derniers jours È ; 2 : Ç manifestŽ 1 ˆ 3 jours sur les 7 derniers jours È ; 3 : Ç manifestŽ 4 ˆ 6 jours sur les 7 derniers jours È ; 4 : Ç chaque jour sur les 7 derniers jours È.

ABS Effectifs Moyenne Std. Dev. Min Max

AgressivitŽ verbale (ex. menace ; injure ; maudit autrui) 441 1,3 0,7 1 4

AgressivitŽ physique (ex. frappe ; repousse ; griffe ; agresse sexuellement autrui)

439 1,1 0,4 1 4

Comportement socialement inadaptŽ/perturbateur (ex. Žmet des sons, des cris, des bruits perturbateurs ; crache ; projette de la nourriture ou des selles ; amasse des objets ; fouille dans les affaires des autres)

441 1,2 0,7 1 4

SÕoppose aux soins de mani•re agressive (ex. refuse : de prendre ses mŽdicaments ; de recevoir des injections ; lÕaide aux AVQ ou de manger)

436 1,2 0,6 1 4

Les non-rŽponses ne sont pas traitŽes dans les rŽsultats.

Timed Get Up & Go

La capacitŽ des rŽsidents ˆ se lever dÕun si•ge et ˆ marcher vers un mur situŽ ˆ 3 m•tres de distance est ŽvaluŽe par les Žducateurs sportifs en T0, T1 et T2. Chacune des sept Žtapes de ce mouvement est ŽvaluŽe. Le tableau suivant prŽsente le score moyen obtenu au cours des 3 pŽriodes. Un descriptif dŽtaillŽ et illustrŽ en annexe C prŽsente les modalitŽs prŽcises de lÕŽvaluation de chaque Žtape.

Tableau 8. Timed Get Up & Go. Risque de chute ˆ chaque Žtape (1-5). Statistiques en T0

Risque de chute ˆ chaque Žtape Effectifs Score moyen

Std. Dev. Min Max

Equilibre assis droit sur une chaise ˆ dossier 390 1,8 1,4 1 5

Transfert assis ˆ debout 390 2,6 1,4 1 5

Equilibre debout avant la marche 389 2,7 1,4 1 5

Equilibre lors de la marche 389 2,9 1,5 1 5

Equilibre lors du demi-tour 387 3,0 1,4 1 5

Marche en direction dÕune chaise 387 2,8 1,5 1 5

Transfert debout ˆ assis 386 2,8 1,5 1 5

1 : Ç pas dÕinstabilitŽ È ; 2 : Ç lenteur dÕexŽcution È ; 3 : Ç hŽsitation È ; 4 : marche Žbrieuse ou trŽbuchante ou mise en jeu de mouvements des bras ou du tronc È ; 5 : risque permanent de chute È. Un score supŽrieur ˆ 3 ou une durŽe dÕexŽcution supŽrieure ˆ 20 secondes traduisent un risque de chute notable. Le dŽtail des modalitŽs de rŽponse est prŽsentŽ en annexe A.

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Station unipodale

Un autre exercice dÕŽquilibre consistait ˆ demander ˆ la personne de rester en appui sur un pied sans aide pendant au moins 5 secondes. LÕŽvaluation moyenne est reprŽsentŽe dans le tableau suivant.

Tableau 9. Test dÕŽquilibre sur un pied. Statistiques en T0

Capable de station unipodale pendant 5 secondes Effectifs % de rŽsidents capables

Sur pied droit (oui/non) 281 26%

Sur pied gauche (oui/non) 277 25%

Tous les rŽsidents nÕont pas ŽtŽ soumis ˆ cet exercice, notamment lorsque cela Žtait jugŽ Ç non rŽalisable È par les encadrants.

Stop walking when talking (parler en marchant)

Au cours de cet exercice, le rŽsident marche avec un encadrant pendant 10 secondes. Puis lÕencadrant se met ˆ lui parler. On observe alors la rŽaction du rŽsident : soit il sÕarr•te de marcher dans la seconde suivant le dŽbut de la conversation, soit il continue ˆ marcher. En moyenne, au cours des 928 sŽances de test, 56% des rŽsidents se sont montrŽs capables de continuer ˆ marcher en entamant une conversation.

Un questionnaire sur la qualitŽ de vie professionnelle du personnel

Ce questionnaire destinŽ ˆ recueillir le ressenti du personnel encadrant est inspirŽ du Maslach

Burn-out Inventory12. La premi•re partie est recueillie en T0, T1 et T2 ; la seconde partie

uniquement en T1 et T2. Voir le formulaire du questionnaire QualitŽ de vie au travail en annexe C. Nous prŽsentons la rŽpartition des rŽponses dans la partie Ç RŽsultats È.

Questionnaire PRAPIS

Enfin, un questionnaire dÕŽvaluation du programme dÕactivitŽ physique adaptŽe a ŽtŽ passŽ aupr•s des mŽdecins rŽfŽrents des rŽsidents qui en bŽnŽficiaient (groupe de traitement), en T0 et en T2. Le formulaire est prŽsentŽ en annexe C. Nous le commentons dans la partie consacrŽe aux rŽsultats.

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Globalement, lÕexpŽrience rŽv•le lÕefficacitŽ du programme dÕactivitŽ physique adaptŽ selon plusieurs crit•res, ˆ savoir : le nombre de chutes bŽnignes, graves et accidentelles, certains scores de performance fonctionnelle, les tests dÕŽquilibre sur un pied et de transfert entre la position assise et debout et la marche, certains indicateurs dÕautonomie et de santŽ mentale (EuroQol), lÕun des items du score de dŽpression gŽriatrique (sentiment que la vie est vide) et certains ŽlŽments du test de comportement agressif (agressivitŽ verbale et physique et refus des soins). Le programme est particuli•rement efficace pour les rŽsidents dont lÕIMC est le plus faible, ainsi que sur les moins ‰gŽs dÕentre eux, et sur ceux dont le degrŽ dÕautonomie physique est le plus atteint. En revanche, lÕexpŽrience nÕa pas ŽtŽ concluante concernant le nombre dÕhospitalisations en urgence et le nombre de mŽdicaments administrŽs aux rŽsidents.

Indications pour la lecture des graphiques et tableaux

Nous prŽsentons les rŽsultats sous deux formes : des graphiques inclus dans le texte du rapport, et des tableaux de rŽgressions ŽconomŽtriques prŽsentŽs dans lÕannexe B.

Les graphiques se lisent intuitivement. En abscisse, lÕaxe du temps distingue les trois pŽriodes de relevŽs de mesures : T0 (avant le traitement, soit septembre 2012), T1 (mars 2013) et le T2 (septembre 2013). LÕaxe des ordonnŽes indique la mesure dÕimpact. LÕindice 0 signale le groupe de contr™le, dont les valeurs Žvoluent le long de la ligne vert foncŽ ; le groupe de traitement est signalŽ par lÕindice 1 et les lignes bleu clair. LÕimpact du programme dÕexercice physique sÕobserve donc, visuellement, par lÕŽvolution diffŽrente des courbes correspondant au groupe de contr™le et au groupe de traitement. Ainsi, sur le graphique suivant, on voit le nombre de chutes bŽnignes (nÕentrainant pas dÕhospitalisation en urgence) par personnes et par semestre chuter de 0.66 ˆ 0.59 environ, dans le groupe de traitement, tandis que ce nombre augmente de 0.59 ˆ 0.89 dans le groupe de contr™le.

Nombre de chutes bŽnignes par personne par semestre

1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 .5 .6 .7 .8 .9 N u mb e r o f mi n o r fa lls p e r p e rso n , in 6 mo n th s 0 1 2 wave

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Estimations

Concernant les estimations ŽconomŽtriques, a priori, lÕexpŽrience Žtant menŽe sur un Žchantillon rŽellement alŽatoire, on pourrait se contenter de comparer les mesures de santŽ mentale et physique des deux groupes ˆ lÕissue du traitement (en T1 et en T2), apr•s sÕ•tre assurŽ quÕelle Žtaient bien identiques au dŽpart (en T0) dans les deux groupes. Pour ce faire, il est possible de comparer les scores moyens bruts du groupe de traitement et du groupe de contr™le en observant les derni•res lignes des tableaux B1 et B2 de lÕannexe B.

Cependant, il est plus rigoureux dÕestimer lÕimpact du protocole en double-diffŽrence, cÕest-ˆ-dire en identifiant la diffŽrence dÕŽvolution dynamique du groupe de traitement par rapport au groupe de contr™le. Ceci permet de neutraliser toute source dÕhŽtŽrogŽnŽitŽ individuelle inobservŽe. Tous les tableaux de lÕannexe B prŽsentent les rŽsultats de cet exercice. Dans tous les tableaux de lÕannexe B, chaque colonne reprŽsente le rŽsultat de lÕestimation dÕune mesure dÕimpact.

Le schŽma des doubles diffŽrences

Pour illustrer la mŽthode dÕidentification fondŽe sur les doubles diffŽrences, il est utile de recourir ˆ un tableau simple tel que le tableau 10 ci-dessous.

Tableau 10. Impact du traitement sur le nombre de chutes bŽnignes par personne en T1,

par semestre. La mŽthode des doubles-diffŽrences

T0 T1 DiffŽrence T1 - T0

Groupe de contr™le 0.586*** (0.096) 0.884*** (0.153) 0.298*** (0.181)

Groupe de traitement 0.656*** (0.095) 0.661*** (0.097) -0.005 (0.136)

DiffŽrence traitement - contr™le 0.070 (0.135) -0.223** (0.180) -0.293* (0.160)

Ecarts-types entre parenth•ses. * significatif ˆ 10%, ** significatif ˆ 5%, *** significatif ˆ 1%.

Dans ce tableau, le nombre de chutes par personne et par semestre est estimŽ par groupe et par pŽriode. La premi•re colonne montre quÕen T0, le nombre de chutes bŽnignes nÕest pas significativement diffŽrent dans le groupe de contr™le et le groupe de traitement. En revanche, la diffŽrence devient statistiquement significative en T1. En lisant le tableau ligne par ligne, on voit que le nombre de chutes augmente de mani•re statistiquement significative entre T0 et T1 dans le groupe de contr™le, mais pas dans le groupe de traitement. Au total, la derni•re case, en bas ˆ droite, correspond ˆ la diffŽrence entre ces deux diffŽrences : elle montre que le traitement permet de rŽduire lÕŽvolution du nombre de chutes de 0.293 dans le groupe de traitement par rapport au groupe de contr™le. Ainsi, le traitement Žvite environ une chute bŽnigne tous les 18 mois par rŽsident.

(30)

Les rŽgressions ŽconomŽtriques

Ce raisonnement en double diffŽrence est reproduit par les rŽgressions ŽconomŽtriques prŽsentŽes en Annexe B. Dans ces tableaux, les coefficients reprŽsentent les corrŽlations entre chaque mesure dÕimpact (variable expliquŽe) et les conditions de lÕexpŽrience (variables explicatives). Le nombre dÕobservations est le nombre total de fois quÕune mesure est relevŽe. LorsquÕun individu est prŽsent en T0, en T1 et en T2, il appara”t donc 3 fois dans lÕŽchantillon et gŽn•re 3 observations. CÕest ce qui permet dÕintroduire un effet individuel (fixe ou alŽatoire) de mani•re ˆ neutraliser lÕinfluence des caractŽristiques inobservables des individus sur leur rŽaction au traitement et leur Žtat de santŽ.

Les estimations prŽsentŽes dans le tableau B1 de lÕannexe B ne distinguent pas lÕŽvolution des mesures en T1 et T2. Regroupant les deux semestres de traitement, elles opposent simplement les deux groupes (contr™le et traitement) avant le dŽbut de lÕexpŽrience (T0) et apr•s (T1 & T2). Elles correspondent ˆ lÕŽquation suivante :

H it = ! + ".T1 + #T2 + $.TraitŽ + % T(1 et 2).TraitŽ + & Xit + ' P + (i + )it

o• Hit est le score de bien-•tre dÕun individu i observŽ ˆ la date t (T0 , T1 ou T2) ; T0 ,T1 et T2 sont des indicatrices de pŽriode qui prennent la valeur 0 ou 1 selon la date ˆ laquelle la mesure est recueillie ; Ç TraitŽ È est une variable indicatrice qui prend la valeur 1 si lÕindividu i fait partie du groupe de traitement, et 0 dans le cas contraire, (i est un effet fixe individuel et )it est un rŽsidu alŽatoire propre ˆ chaque observation. Xit est un vecteur de caractŽristiques socio-dŽmographiques de lÕindividu (‰ge, sexe, type de handicap, IMC) et P est une indicatrice de pays. Ces Ç contr™les È sont destinŽs ˆ neutraliser lÕeffet des diffŽrences propres aux individus, et aux pays, de mani•re ˆ estimer lÕeffet de lÕAPA Ç toutes choses Žgales par ailleurs È.

Le param•tre dÕintŽr•t est %. Il mesure la diffŽrence dÕŽvolution du crit•re dÕŽvaluation au cours du temps, entre le groupe de traitement et le groupe de contr™le. Il correspond ˆ la case sud-est du tableau 10 ci-dessus illustrant les doubles-diffŽrences.

La double-diffŽrence moyenne que lÕon veut calculer est en effet la diffŽrence entre (H moyen en T1 et T2 si traitŽÐ H moyen en T0 si TraitŽ) Ð (H moyen en T1 et T2 si contr™le Ð H moyen en T0 si contr™le), soit [ (! + " + # + $ + %) * (! + $) ] Ð [ (! + " + # - !) ] = %. Le tableau B1 est de lecture facile, puisque pour chaque mesure dÕimpact, il suffit de lire un seul nombre. Cependant, pour exploiter toute lÕinformation engendrŽe par lÕexpŽrience, le tableau B2 Žvalue lÕimpact du traitement en distinguant les pŽriodes T1 et T2. Les estimations correspondent alors ˆ lÕŽquation suivante :

H it = ! + ".T1 + #T2 + $.TraitŽ + % T1.TraitŽ + + T2.TraitŽ + & Xit + ' P + (i + )it

La double-diffŽrence moyenne que lÕon veut calculer pour le traitement en T1 est la diffŽrence entre (H si TraitŽ en T1 Ð H si TraitŽ en T0) Ð (H si contr™le en T1 Ð H si contr™le en T0), soit ! + " + $ + % * (! + $) - (! + " * !) = %. Le m•me raisonnement vaut pour le traitement en T2, et lÕeffet recherchŽ est alors mesurŽ par le coefficient +.

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Dans le tableau B1 comme dans le tableau B2, on vŽrifie que le coefficient associŽ ˆ la variable "TraitŽ" est quasiment toujours statistiquement non significatif, ce qui signifie que les deux groupes sont initialement identiques, du point de vue des mesures relevŽes, avant le commencement du programme.

On prŽsente dans ce rapport les tableaux correspondant ˆ lÕestimation de mod•les ˆ effets individuels alŽatoires et non fixes. Les rŽsultats sont identiques avec un mod•le ˆ effets fixes. LÕavantage du mod•le ˆ effets alŽatoire est de permettre dÕintroduire, parmi les contr™les, des variables qui ne changent pas au cours du temps. Nous tenons les estimations avec effets fixes individuels ˆ disposition du lecteur intŽressŽ. Dans toutes les estimations, on a corrigŽ lÕauto-corrŽlation des rŽsidus correspondant ˆ la m•me maison de retraite (cluster).

LÕactivitŽ physique adaptŽe rŽduit le nombre de chutes

LÕun des principaux effets du programme dÕactivitŽ physique adaptŽ est la rŽduction du nombre de chutes. On distingue plusieurs types de chutes : graves ou bŽnignes, selon quÕelles entra”nent Ðou non- un recours ˆ des soins mŽdicaux ou une g•ne fonctionnelle durable pour lÕaccomplissement des activitŽs de la vie quotidienne ; accidentelles ou non selon quÕelles sont liŽes ˆ un malaise ou ˆ un probl•me physique, sensoriel ou articulaire, ou non. La mesure relevŽe ˆ chaque pŽriode (T0, T1 et T2) correspond au nombre de chutes relevŽes au cours des 6 mois prŽcŽdents.

Le tableau B1 de lÕannexe B montre que le programme exerce un impact statistiquement significatif sur les chutes bŽnignes et les chutes accidentelles (colonnes 6 ˆ 9). LÕactivitŽ physique adaptŽe permet, ˆ ceux qui en bŽnŽficient, dÕŽviter environ une chute bŽnigne par an et une chute accidentelle tous les 18 mois (en moyenne). Le tableau B2 montre quÕau terme du premier semestre de traitement (T1), le nombre de chutes graves avait Žgalement baissŽ de 0,09, soit une chute grave en moins par personne tous les 5 ans.

Le nombre de chutes bŽnignes, accidentelles et non accidentelles effectivement observŽes (derni•res lignes du tableau B1) est rŽduit dÕun tiers dans le groupe de traitement par rapport au groupe de contr™le.

Les graphiques illustrent de mani•re saisissante lÕŽvolution du nombre de chutes selon les groupes, au cours du temps. Pour les chutes bŽnignes, alors que leur nombre est initialement lŽg•rement plus ŽlevŽ dans le groupe de traitement, lÕŽcart sÕinverse en T1 et se creuse de mani•re spectaculaire en T2. LÕŽvolution des chutes accidentelles et non accidentelles suit le m•me schŽma dÕinversion de lÕŽcart.

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Nombre de chutes bŽnignes par personne par semestre

Lecture : Le groupe de contr™le est signalŽ par lÕindice 0 et la ligne verte et le groupe de traitement par lÕindice 1 et la ligne bleu clair.

Nombre de chutes accidentelles par personne par semestre

Lecture : Le groupe de contr™le est signalŽ par lÕindice 0 et la ligne verte et le groupe de traitement par lÕindice 1 et la ligne bleu clair.

1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 .5 .6 .7 .8 .9 N u mb e r o f mi n o r fa lls p e r p e rso n , in 6 mo n th s 0 1 2 wave

0: Control Group; 1:Treatment Group

1 0 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 0 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0 1 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 1 0 1 1 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 0 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 0 1 1 0 1 1 0 1 1 1 0 0 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 1 0 1 0 0 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 0 0 1 1 1 0 1 0 1 1 1 0 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 0 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 1 1 .4 .4 5 .5 .5 5 .6 .6 5 N u mb e r o f Acci d e n ta l F a lls p e r Pe rso n , in 6 Mo n th s 0 1 2 wave

(33)

Nombre de chutes non accidentelles par personne par semestre

Lecture : Le groupe de contr™le est signalŽ par lÕindice 0 et la ligne verte et le groupe de traitement par lÕindice 1 et la ligne bleu clair.

Des analyses complŽmentaires montrent que la rŽduction du nombre de chutes bŽnignes est encore plus forte pour les rŽsidents dont lÕIMC est faible (les 25% dont lÕIMC est le plus faible, cÕest-ˆ-dire infŽrieur ˆ 21,95). Dans ce cas, lÕAPA permet presque dÕŽviter une chute bŽnigne tous les 6 mois (0,397+0,489).

Rappelons lÕimportance et la gravitŽ du risque de chute pour les personnes ‰gŽes, surtout lorsquÕelles sont placŽes en institution13. Les chutes et leurs complications reprŽsentent les probl•mes de santŽ les plus graves et les plus frŽquents chez les personnes ‰gŽes14 ; elles sont ˆ lÕorigine de 50% des traumatismes des personnes de plus de 65 ans et de 30% des motifs dÕhospitalisation ainsi que de surmortalitŽ hospitali•re15. Le rapport global de lÕOMS sur la prŽvention des chutes des personnes ‰gŽes montre par exemple quÕen Grande Bretagne, les chutes des personnes ‰gŽes reprŽsentent 10% ˆ 25% des dŽpenses de santŽ pour ces m•mes personnes, avec un cožt par chute estimŽ entre 1049 euros en Finlande et 17483 euros aux Etats-Unis16.

13Skelton D, Todd C. What are the main risk factors for falls amongst older people and what are the most effective interventions to prevent these falls? World Health Organization, 2004.

Oliver D, Masud T. Preventing falls and injuries in care homes. Age Ageing, 2004; 33:532Ð5.

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