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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Circulaire n°80-251 du 17 juin 1980

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(1)

3juillet \S8' N° 26 !.S.S.N. 0221-3761

bulletin officiel

du ministère

de l'éducation,

du ministère

des universités

etdu ministère

de la jeunesse,

..

dessports

et des roisirs

Le

numéro

3,50 F / Abonnement annuel 90 F

s.o

m mai r e

Organisation générale de l'Education nationale

Constructions scolaires (RL.R.: 173-2b) C. 16-6-1980 Collèges : locaux d'enseign ement pratique et d'option

techno-logique .. ... . . ... . . .... 1801

Constructions universitaires (R.L.R.: 174.0) C. 17-6·1980

Opérations vd'inv es t issemen t des œuvres univ ersitaires 1801 Moyens d'enseignement (R.L.R. :177-5) C.24-6-1980

Mise en pla ce des matériels correspondant aux nouveaux pro-gr a m mes des op t ion s technologiques et del'éducationmanuell e

et technique 1802

Traitements et indemnités· Avantages sociaux

Indemnités de stage (R.L.R.: 214-0) C. 23-6-1980

. Elèves-instituteurs 1809

Prestations familiales (R L.R: 250-2et 250-3) C. 4-6-1980 C. 9-6-1980 - Versement aux agents ayant perdu leur droit à

rémunéra-tion ... . ... . ... . . ... . . . .. ... . . . ... . ... . . 1810 -- Fonctionnaires de métropole en congé dans un D.a.M. et

fonctionnaires d'un D.a.M. en congé en métropole 1811

(2)

3.7. Fabrica ti on sérielle. La production industrielle. Etude d'une entre-prise. Aspects économ iques.

3.8. Place de l'homme dans l'entreprise. Ouvr ier spécialisé. Ouvri e r qualifié. Tech nicien.

R

.L.R. : 525-7

Circulaire

n'

80-251 du 17 juin 1980 (Collèges: bureau DC 2)

Texte adressé aux recteurs, aux inspecteurs d'académie, directeu r s des services départementaux de l'Education et aux chefs d'établissement. Instructions pour l'enseignement de l'option technologique industrielle dans lesclasses de quatrième et de troisième des collèges.

OBJECTI FS 1 - Présentationde l'option technologique - Enseignement cu lturel

L'introduc tion de la techno logie parmi les disciplines enseignées au collège unique, traduit la volonté de donner à tous les jeunes une culture accordée à la société de notre temps.

L'option technologique industrielle se veut résolument culturelle. Elle veut concou rir, au même titre que les autres op tions ou disciplines, à la formation d'un esp r it ouvert, capable de comprendre les choses de l'environnement technologique et le monde du travail.

Elle se présente donc comme l'une des composantes de la formatio n des jeunes, comme l'une des dimensions.de la culture moderne. - Spécificités

Elle offre un champ d'étude et de réflexion nouveau , des démarches, des connaissances et des activités originales, des moyen s d'exp ression gra phiques spécifiques.

- Champ d'étude concre t

Ce ch a m p d'étude es t constitué de l'ensemble des objets construits par l'homme en vue d'un usage défini, et de l'ensemble des processus liés àla genèse de cesobjet s (conce p ti on, réalisation,installation, entretien). - Aspect global et pluridisciplinaire

L'étude ne se limite pa s à l'aspect technique des objets ou processus. Elle prend en compte toutes les facettes de leur détermination et de leurs implications (aspects historique, social, économique ...).

Ce t aspect global et pluridisciplinaire de la technologie porte en soi une valeu r cu lt u relle intéressante.

- L'hom m e et l'objet technique

L'étude de la tech nologie change les rapports entre l'homme et l'objet technique. De simple objet d'u sa ge ou de consommation, il devient objet conçu par l'homme et réalisé par l'homme: «réalité humaine fixée en structure» (1) . La tech nol ogie peut alors devenir un « fonde-ment de la culture en la rendant adéquate à la réalité qu'elle exprime et qu'elle règle»,

(1) Du mode d'existence des objets techniques. Simondon - Aub ier Montaigne.

(3)

1834

- L'enfant et l'objet technique

L'en fa nt, vers l'âge de onze ans, accède en général au sta de de la pen sé e

formelle qui s'épa no uit penda nt l'adolescence (cf. Piaget, pen sée

for-mell e; H. Wallon, âge rationnel) . L'enfant a besoin du concret, de l

'ac-tion pr ésen te pou r pen ser, pour réfléchir ; il n'ét ablit pas de théories ;

l'a dolesce n t réfl échit en dehors du présent et élabore des théories.

(Possibilité de raisonnement hyp othé tico-déduc tif) .

«La pensée formelle, en s'app uyant su r des opérations concrètes, en reçoit à la fois sa prép a r a tion et son contenu»(Piaget - Psychologie de l'Intelligen ce ).

Un en fa nt qui fab rique un objet, s'il l'exécu te entièrem en t après en

avoir com pris le projet, prend consci ence de ses différen tes parties,de

leur agencemen t et de leurs rapports avec l'ens emble. Grâce à son

action ,il devient sensib le à ses structu res qu'il pou rra ens uite retrouver

(se re-présenter) dans ce qu'il n'a pas fait lui-même et ceci, d'une façon

plus abstraite.

- L'élève de qua trième et de troisième

Pour l'enfant de quatrième et de troisième, la technologie répond au

désir de comprendre et de maîtriser les objets techniques familiers.

Elle lui montr e l'utili té des connaissances acqui ses dans d'autres disci

-plines et elle contribue don c à justifier et motiver leur étu de et leur

approfondissemen t. Elle introduit de manière très conc rè te le sens du

choix et de la res ponsab ilit é;l'esp rit de décision et de créativi té, le

goût de l'action individuelle et collective . Elle peut donc contribuer

fortement, par ses app or ts spécifiques, à la formation du caractère et

à la culture de l'esprit.

Il est in téressan tdesou ligne r que les sav oi rs acquis rendront les jeunes

capables d'analyse et d'action utiles dans la formation ultérieure, la vie de travailleur et de citoyen.

- Objectifs

L'objectif ·fon dam en tal de l'option technologique, qui est de culture,

peut être visé de différentes manières complémentaires:

1. - acquisition des démarches caractéristiques de l'analyse et de la

synthèse technique appliquées à la réalisation et à l'étude des objets

construits;

2. - acquisition des con naissances de base concernant les matériaux,

les procéd és de fabrica tion, les com posan ts et l'agencement des s

ys-tèmes;

3. - acquisition des mod es d'e xpress ion graphique usités en con

struc-tion mécanique, élect ri q u e, etc. tels que dessin industriel (mécanique,

bâtiment). schéma s (mécanique, électrique, fluidique) , graphiques.

- Les objets

D'une façon gén érale, les objectifs de l'option technologique visent à

un approfondissement et un élargissement de l'horizon culturel de

chacun, par la pris e en com p te (dans le cadre d'une activité d'initiation

technologique authentique) du fa it que les «objets» ne sont pas des

produits naturels mai s résulten t d'une act ivité sociale com plexe. En

tant que tels, ils se doiventd'être perçus comme témoins d'une culture.

2 - Démarches

Nous admettrons,par hypothèse ,que les connaissances technologiques

s'appuient, se cons t ruisen t, se développent su r un e infr ast ructure

d'activités multiples aya nt pour sup port des situations technologiques.

(4)

- Les démarches dominantes

Celles-ci sont en nombre restreint et conduisent aux deux démarches dominantes suivantes:

a) Observation d'un objet technique existant afin d'en comprendre la structure et le fonctionnement;

b) Réalisation d'unobjet technique afin d'en comprendre la fabrication, la production, l'utilisation et la maintenance.

Les différentes démarches de la conception des objets et de l'organi-sation des processus de fabrication sont liées dans la genèse de l'objet technique.

- La genèse de l'objet

Depuis l'expression du besoin par uri cahier des charges, jusqu'au maintien des performances pour un usage conforme à la satisfaction de ce besoin, le technicien doit:

*

analyser les données des problèmes posés;

• rechercher les contraintes imposées par les milieux physique, humain, économique, technique;

*

construire des solutions et les vérifier;

*

organiser les interventions et leur enchaînement;

*

apprécier les résultats obtenus en comparant les performances obte-nues aux performances souhaitées.

2.1. -Etude d'objets existants - Le choix des objectifs

Cette étude se donne comme but de connaître l'organisation et les performances d'un objet en vue d'agir efficacement avec ou sur celui-ci. Etendre cette étude à une série d'objets de même famille, soit en vue d'un choix (point de vue pratique), soit à des fins d'appréhension du sens de l'évolution technique, historique ou contemporaine (point de vue culturel). Quel que soit le point de vue adopté,.les objectifs à atteindre visent à la constitution chez l'enseigné:

a) d'une attitude de compréhension dynamique et critique des objets constitués;

b) d'uneméthode d'analyse et d'un champ de connaissances permettant à cette attitude de s'actualiser, dans différentes situations, par des procédures d'actions observables, efficaces et pertinentes ayant prise sur des cas de figures réels;

c) d'un certain nombre d'habiletés permettant de concrétiser ces pro-cédures au niveau d'interventions effectives, par le biais d'outillages adéquats, sur des objets réels. L'efficacité des résultats ainsi obtenus étant un des indicateurs possibles de la pertinence des démarches et connaissances précédemment repérées.

- Le choix des objets

Les supports privilégiés afférents à ce type de modules doivent être constitués par des objets d'une complexité suffisante pour ne pas être tellement «transparents» qu'ils n'apparaissent comme dénués d'intérêt pour les élèves (facteur «mystère »), des objets fonctionnant (vivants... et non morts) en nombre suffisant pour qu'il y ait inves tigati on effec-tive des ense igné s (et non discours démonstratif de l'enseignant) et auxquels on puisse -~socier un certain nombre de repré sentations g ra-phiques (dessin, f las, croquis...) ou d'informations écr ites (nomen-clatures, notices .miques ). La relation «ob je t-rep r ése ntation

(5)

1836

·phique ou information écrite" doit être essentiellement dialectique et non décrétée comme systématiquement orientée a priori du dessin technique vers l'objet.

2.2.-Fabrication d'un objet - Les activités de fabrication

La fabrication d'un objet est une activité réelle des élèves associes à la fabrication d'un ensemble défini contractuellement et mettant en'

jeu: .

a) les différentes procédures qui permettent d'agir sur la matière afin de conformer celle-ci à un but pré-établi:

*

enlèvement de matière (coupe); .

*

déformation plastique (pliage...);

* remplissage d'une « forme" par un matériau à l'état fluide suivi de sa solidification (moulage, coulée de béton,...) ;

b) les procédures de montage-assemblage qui permettent de construire un ensemble de niveau de complexité supérieur à partir d'éléments-pièces (vissage, collage, soudage, etc.) ; .

c) l'essai de l'ensemble fabriqué afin d'en établir les performances, donc de les coinparer au contrat initial (validation du produit);

d) pour partie de l'ensemble à construire, étude du processus de travail, tant du point de vue fonctionnel (conception, prévision. préparation, outillage, gestion matière/outil, fabrication, montage, vérification, condi-tionnement) que du point de vue économique et social (productivité, parcellisation, hiérarchie, éléments constitutifs de la valeur du produit. mécanisation, automatisation, élargissement des tâches....)~

- Le choix des objectifs

On retrouve ici les trois types d'objectifs précédemment décrits: a) attitude de compréhension, cette fois orientée vers la fabrication' de l'objet et non plus vers son fonctionnement, curiosité tournée vers le «comment c'est fait", plus que vers le «comment ça marche».

Compréhension dirigée vers la complexité du processus de travail, la convergence des activités et, vers le travail d'équipe;

b) méthode d'analyse et champ de connaissances orientés vers l'anti-cipation du but à atteindre défini par un «contrat». Organiser des tâches et des moyens dans le temps, contrôler son action, en déduire les corrections, connaître les moyens élémentaires d'action sur la matière et les matériaux dans la perspective de leur mise en œuvre; c) habileté à mettre en œuvre des machines, à les adapter à un type d'opération donnée,

à

assurer les différentes liaisons (pièce et 'p or t e-pièces; outil et porte-outil). à effectuer les mises en position relatives,

à monter, régler, contrôler des ensembles.

Le contrat est une forme d'expression du besoin, en termes de perfor-mances et d'aptitude à l'emploi. C'est une notion importante en tech-nologie.

Le contrat résulte d'une étude des contraintes imposées au produit à réaliser et résume celles-ci sous une forme exploitable par les diffé-rents services chargés de la préparation, de l'exécution et du contrôle de la production.

L'analyse d'un contrat est donc aussi formatrice que sa rédaction, dans la mesure où elle conduit à retrouver et justifier les choix et compro-mis qu'il traduit.

Le contrat est aussi le point de départ d'études technologiques nom-breuses de conception d'outils, d'outillages ou de.processus de

(6)

cation, de montage. d'entretien. etc. Il fixe les données de ces divers problèmes.

3 - Connaissances techniques de base

~ La nécessité des connaissances

Toute culture suppose l'acquisition de connaissances et lacompréhen-sion des conditions et des méthodes qui ont permis leur élaboration. Le choix de ces connaissances doit constituer un système de référence utile à l'acquisition ultérieure de notions ou de concepts quelle que soit la nature des études poursuivies et quel que soit leur niveau.

4 -Codes spécifiques

- La nécessité des moyens d'expression de la pensée

La capacité de compréhension des objets créés et la capacité de commu-nication de ses propres idées repose sur la pratique des systèmes graphiques sousses deux formes:

*

lecture et

*

réalisation de documents techniques.

Il s'agit de donner les moyens de pénétrer des secteurs industriels divers par l'acquisition des moyens graphiques les plus universelle-ment utilisés.

Les avantages de la normalisation (nationale et internationale) des systèmes graphiques et l'évolution de cette normalisation depuis la naissance de l'industrie moderne peuvent être signalés par des exem-ples simexem-ples.

5-Méthodes

- Une pédagogie de l'action

La pédagogie de la technologie est une pédagogie de l'action: elle enseigne à faire en faisant.

Démarches, connaissances, codes s'acquièrent conjointement dans la pratique des activités de fabrication ou d'études d'objets.

Ces activités, nécessairement guidées au début par des documents . précis. complets .et clairs, seront progressivement déterminées par

l'élève lui-même.

.- Une dynamique de l'autonomie

Une dynamique de l'autonomie doit s'installer dès les premiers temps. On confiera des responsabilités de recherche ou d'élaboration, indivi-duelles ou en équipe. on encouragera la créativité et l'initiative dans les limites des possibilités de chacun.

Cette activité exige de la part du professeur.une grande maîtrise des opérations techniques et des matériels utilisés, une organisation précise des activités de chacun, un contrôle continu des situations, une appli-cation vigilante des règles de sécurité.

Les activités sont organisées en modules. Elles conduisent toujours à une fabrication ou à un montage (démontage).

L'ensemble des objets réalisés ou étudiés doit former un tout cohérent couvrant harmonieusement l'ensemble des connaissances et des mé-thodes à acquérir.

- Le choix des objets

Le choix des objets revêt donc une grande importance. Des conseils

(7)

1838

concernant ce choix sont donnés dans les instructions. Le maître conser-ve dans ce domaine une grande liberté. Il doit exploiter au mieux toutes les ressources de l'établissement et de l'environnement, et tenir compte des conditions locales.

6 - Domaine d'étude et de réflexion

L'ensemble des objets créés par l'homme dans un but déterminé est immense.

- Les limites du domaine

Il est donc nécessaire de se limiter aux objets les plus courants pro-duits par les industries les plus évoluées.

Mais il convient alors de caractériser suffisamment les systèmes pour introduire une certaine progressivité et une certaine logique dans l'ap-proche des problèmes.

Le domaine sera limité à des exemples simples de:

*

structures;

*

mécanismes (appareils manuels et mécanisés) ;

*

systèmes automatisés (appareils automatiques) ;

• systèmes de transformation d'énergie (électrotherrnique; thermo-flui-dique; etc.).

Des précisions sont données dans les instructions sur les différents points du domaine.

* * *

INSTRUCTIONS 1 - Objectüs

- Une information générale

Considéré comme une information générale sur les problèmes techno-logiques, cet enseignement doit permettre de faire découvrir leur complexité et leur richesse.

- Les contraintes

Il montrera l'importance des contraintes diverses d'ordre technique (fonctionnement, fiabilité,...), économique (coût, délai,...), physique (phé-nomènes, milieu,...) et humain.

- Le technicien'

Les élèves seront informés des problèmes du technicien, et ceci per-mettra de mettre en lumière son activité créatrice, sa richesse d

'imagi-nation, sa rigueur d'organisation, sa capacité de réalisation. - L'industrie

L'étude et la réalisation d'objets devra tout naturellement conduire à la découverte de l'industrie, son organisation, sa répartition géogra-phique, son histoire,à la découverte des hommes qui l'animent, de leur' vie, de leurs compétences, de leur travail, de leurs réalisations. - Les contenus de l'option

Les objectifs fixés ont déterminé les contenus de l'option technolo-gique.

(8)

1840

2' exemple: moteur à combustion interne, à deux temps a) Partie mécanique:

- bielle manivelle;

- capacité à volume variable: cylindre, piston, distributeur à Iumi-nère... ;

b) Partie thermo-dynamique:

- carburation; .compression; explosion; cycle à 2 temps; rende-ment; refroidisserende-ment; surfaces d'échanges thermiques.

c) Partie électrique:

- volant magnétique; rupteur; bougies...

Cet exemple se prête bien à l'utilisation des représentations graphiques pour conduire une activité de démontage-remontage suivie d'une remise en état de marche. Elle peut être étendueàla remise en état de marche d'un moteur usagé après réfection et réglages.

3' exemple: télérupteur

- appareillage électrique intégré à un circuit d'allumage à points de commande multiples;

- contact, mémoire, électro-aimant, système pas à pas, à échappement.

2.5. -Remarque

- L'initiative du maître

Ces trois supports sont cités à titre d'exemple uniquement parce qu'ils ont été expérimentés dans des classes de 4< ou de 3e et qu'ils.ont

effec-tivement donné lieu à une activité autre que celle «du papier et du crayon»,

Il est clair que bien d'autres objets peuvent être envisagés: - machine à coudre électrique;

- matériel des équipements audio-visuels, tels que magnétophone simple; poste à transistor; platine tourne-disque... ;

- appareillage de signalisation automatique;

- appareils de mesure et de manipulation utilisés en classes de sciences expérimentales.

3 - Fabrication d'objets 3.1. - L'activité

- Le besoin de réaliser

Il s'agit essentiellement, au travers d'activités effectives de fabrication, où dans la majorité des cas le rôle de porteur d'outil est dévolu à la machine, d'ouvrir la perception de l'élève sur le fait technique contem-porain de fabrication et sur sa dimension économique: la production. L'appréhension de ces facteurs technico-économiques, leur dimension sociale étant poursuivie au travers d'une fabrication effectivement menée à bien par un groupe d'élèves (et non simplement décrite ou évoquée) suppose que dans une classe-atelier des moyens de fabrication soient regroupés d'une façon décloisonnée, et que leur mise en œuvre'

soit confiée à un maître doté d'une compréhension technologique de

qualité. .

3.2. -La cohérence - Les bases cohérentes

A ces conditions, cette initiation aux modes de fabrication. malgré la petite échelle des machines , ne sera pas en contradiction avec les

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1840

2' exemple: moteur à combustion interne, à deux temps

a) Partie mécanique: - bielle manivelle;

- capacité à volume variable: cylindre, piston, distributeur à lumi-nère...;

b) Partie thermo-dynamique:

- carburation; compression; explosion; cycle à 2 temps; rende

-ment; refroidisse-ment; surfaces d'échanges thermiques. c) Partie électrique:

- volant magnétique; rupteur; bougies...

Cet exemple se prête bien à l'utilisation des représentations graphiques pour conduire une activité de démontage-remontage suivie d'une remise en état de marche. Elle peut être étendue à la remise en état de marche d'un moteur usagé après réfection et réglages.

3' exemple: télérupteur

- appareillage électrique intégré à un circuit d'allumage à points de commande multiples;

- contact, mémoire, électro-aimant, système pas à pas, à échappement.

2.5. -Remarque

- L'initiative du maître

Ces trois supports sont cités à titre d'exemple uniquement parce qu'ils ont été expérimentés dans des classes de 4<ou de 3e et qu'ils. ont

effec-tivement donné lieu à une activité autre que celle «du papier et du crayon»,

Il est clair que bien d'autres objets peuvent être envisagés: - machine à coudre électrique;

- matériel des équipements audio-visuels, tels que magnétophone simple; poste à transistor; platine tourne-disque... ;

- appareillage de signalisation automatique;

- appareils de mesure et de manipulation utilisés en classes de sciences expérimentales.

3 - Fabrication d'objets 3.1. -L'activité

- Le besoin de réaliser

Il s'agit essentiellement, au travers d'activités effectives de fabrication,

où dans la majorité des cas le rôle de porteur d'outil est dévolu à la machine, d'ouvrir la perception de l'élève sur le fait technique contem -porain de fabrication et sur sa dimension économique: la production. L'appréhension de ces facteurs technico-économiques, leur dimension sociale étant poursuivie au travers d'une fabrication effectivement

menée à bien par un groupe d'élèves (et non simplement décrite ou

évoquée) suppose que dans une classe-atelier des moyens de fabrication soient regroupés d'une façon décloisonnée, et que leur mise en œuvre'

soit confiée à un maître doté d'une compréhension technologique de qualité.

3.2. - La cohérence

- Les bases cohérentes

A ces conditions, cette initiation aux modes de fabrication, malgré la petite échelle des machines, ne sera pas en contradiction avec les

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enseign ements technolo giques ou avec les procédés ou méthodes actuelles de la fabrication industrielle.

3.3. -Exemples de réalisation - Les exemples

1" exemple: structures simples - échafaudages simples;

- résistance, rigidité,stabilité, triangulation;

- comportement de la matière, sollici ta tions, déformations (la r éali-sation de maquettes peut êt r e envisagée ).

2" exemple: compresseur

- étude de l'appareil (dessin d'ensemble, catalogues ...) ;

- réalisation des pièces d'après documents techniques précis et complets;

- montage et essais.

3- exemple: moteur électrique

- partie mécanique: réalisation des différentes pièces d'après dessins de définition, gammes et fiches de fabrication, assemblage des pièces;

- partie électrique: réalisation des bobinages et des connexions; - montage et essais.

4-exemple: four à émaux

- étude du besoin ; établissement du cahier des charges: cette partie peut conduire à visiter un atelier, à rechercher auprès des profes-sionnels des renseignements sur la technique, les conditions d 'utili-sation. etc., à rechercher des documentations;

- conception du four, recherche des matériaux nécessaires et étude de leur utilisation et de leur mise en œuvre;

- réalisation de prototypes et validation des solutions.

s-

exemple: multimètre

- réalisation suivant un schéma par assemblage de composants d'un système électronique;

- vérification des performances de l'appareil; erreur. 6-exemple: chauffe-eau solaire

- réalisation d'après plan d'un capteur solaire; - partie mécanique: support;

- partie thermique: conduction, isolation thermique;

- partie fluidique: étanchéité, convection naturelle, échangeur... ; - aspect économique des problèmes d'énergie.

3.4. - Remarque

- L'initiative du maître

Cette liste indicative est donnée à tire d'exemple; elle n'est nullement limitative. Chaque professeur pourra « lancer»une fabrication à deux crmrlitirms ::lll 111.0ins:

- comportem ent de la matière, sollici ta tions , déformations (la r éali-sation de maquettes peut être envisagée ).

2"exemple: compresseur

- étude de l'appareil (dessin d'ensemble, catalogues...) ;

- réalisation des pièces d'après documents techniques précis et complets;

montage et essais.

3- exemple: moteur électrique

- partie mécanique: réalisation des différentes pièces d'après dessins de définition, ga m m es et fiches de fabrication, assemblage des

(11)

18~2

3.5. - Techniques de production

- Les ressources

La présentation de ces techniques s'appuiera utilement sur les possi-bilités de l'établissement ou de la région (ateliers. usines voisines, documentations diverses. films, etc.).

Les visites d'usines, quand elles sont possibles, sont vivement conseil-lées. Elles seront préparées et exploitées dans le cadre des modules

étudiés.

Des expériences mettant en œuvre des matériaux tels que la cire. le plâtre. la pâte à modeler... peuvent présenter simplement les princi-pes de ces techniques.

4 - Connaissances techniques de base

4.1. - Matériaux

- La liaison avec les autres enseignements

Il convient de tenir le plus grand compte de l'existence du programme de physique. Les connaissances acquises dans cette discipline seront utilisées pour résoudre des problèmes techniques de choix de matériaux et de mise en œuvre.

Les propriétés mécaniques signalées seront les plus faciles à mettre

en évidence dans les objets étudiés.

Au cours de l'étude des objets ou de leur fabrication, la résolution de certains problèmes donnera l'occasion de montrer comment on choisit

un matériau. .

Exemple 1 : La réalisation d'un ressort ou d'une lame élastique conduc-trice permet de mettre en évidence les conditions imposées et les propriétés exploitées.

Exemple 2 : Le guidage par surface de glissement conduit à rechercher des couples de matériaux à faible coefficient de frottement.

- La normalisation

La normalisation de la désignation des matériaux de construction

n'est pas au programme de 4' et de 3'. Les désignations normalisées,

si elles sont rencontrées ou utilisées. seront expliquées simplement. Aucune exigence de mémorisation ne peut être demandée dans ce

domaine à ce niveau.

On veillera toujours à ce que les termes utilisés. même s'ils sont généraux. restent justes.

4.2.•Structures

- L'observation des structures

L'étude de structures simples permet d'initier au comportement d'une construction sous l'effet des charges qui lui sont appliquées.

Les notions de stabilité. de rigidité. de déformation. de sollicitation seront acquises par la réalisation de petits ouvrages (échafaudage pour porter des charges. portique pour soulever une charge) ou de maquettes (poutre à treillis; pylône; pont; grue; charpente...).

Sur des maquettes, le choix d'éléments très déformables (lame fine

d'acier; ficelle; élastique....) permet de mettre en évidence les défor

-mations et de montrer l'influence des modes de liaison sur celles-ci

(articulation simple ou encastrement réalisé par serrage d'un boulon....).

L'étude du comportement à la flexion permettra de justifier les

sections des élém ents sollicités. la constitution des poutres composites

(béton armé, par exemple), la bonne utilisation de la matière.

(12)

La réalisation de montages d'essai pourra donner lieu à l'observation

de déformations permanentes et de phénomènes de rupture, à la mesure

de déformations, à la justification de certaines solutions techniques ....

En complément on pourra montrer comment le problème du passage

d'un obstacle (rivière par exemple) a été résolu par les hommes au

cours des temps et donner des exemples de réalisations actuelles.

4.3. - Machines

- L'observation des machines

Les notions de transmission de mouvement sans ou avec transformation

sont acquises par l'étude et la fabrication d'objets divers.

Les machines-outils équipant la salle ou l'atelier seront bien entendu des supports privilégiés d'études.

La comparaison des solutions étudiées doit conduire à la notion de

fonction de manière très concrète, aux notions de liaisons élémentaires

et de degré de liberté, à la connaissance des surfaces correspondantes

et des conditions de bon fonctionnement (jeux, lubrification...).

L'étude de transmissions par engrenages, par poulies et courroie, par

roues et chaîne, introduira la notion de chaîne cinématique, l'utilisa-tion de modèles mathématiques simples, la réalisal'utilisa-tion de schémas d'installations, la notion de transmission d'énergie mécanique et de

rendement. Il y a là deux niveaux d'études: l'un purement cinématique,

décrit les trajectoires et les mouvements, le second est dynamique et

.met en jeu les forces, les vitesses, l'énergie, le rendement.

4.4.-Codes spécifiques

- Les systèmes graphiques

1) Remarque

La maîtrise du graphisme n'est pas un ribjectif.

Cela ne veut pas dire qu'on refusera d'apporter des méthodes d'exé-cution correctes et de développer certaines qualités de soin, de propreté

et de précision liées à l'exécution du dessin et susceptibles de donner

aux jeunes la satisfaction de la réussite d'un travail bien fait.

2) Schéma

Ilfaut souligner l'importance du schéma qui, après un travail

d'abstrac-tion ne retient du concret que les caractères essentiels. Le passage du

dessin réaliste au schéma scientifique suit le même mouvement de pensée que la conceptualisation. Le support du dessin rend l'opération intellectuelle plus accessible à certains enfants qui sont ainsi entraînés vers la pensée formelle.

Pour le ministre et par délégation: Le directeur des Collèges,

M. RANCUREL.

R.L.R. :

525-7

Circulaire n° 80-252 du 17 juin 1980 (Collèges: bureau DC 2)

Texte adressé aux recteurs, aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'Education et aux chefs d'établissement. Instructions complémentaires pour une phase transitoire de la mise en place de l'option technologique industrielle.

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