HAL Id: dumas-01736948
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Submitted on 19 Mar 2018
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CDES d’Arras : choix d’un logiciel documentaire
Karine Zamparutti
To cite this version:
Karine Zamparutti. CDES d’Arras : choix d’un logiciel documentaire. Sciences de l’information et de la communication. 1996. �dumas-01736948�
Maîtrise Sciences de l'information 96 S DPU ZAM MrAncher
C.'D/E.S.
cf'JArras
\im Î.O.Ï.S.T.. 36
Maîtrise Sciences de l'information Mr Ancher
C.D.TS.
cC'^Arras
'Remerciements
Je remercie Mme Denois, conseillère méthodologique, pour m'avoir dirigé
pendant toutela durée demonstage.
Je remercie également Mme Bastien, documentaliste, pour son accueil et son soutienquotidien lors de mesrecherches.
Je remercie enfinMr Ancher, pour ses conseils quim'ont permis de mener àbien
INTRODUCTION. 2 I. LEC.D.E.S. 3 A. PRESENTATION DEL'ORGANISME 3 1.Historique 3 2. Sa fonction 3 3. Lefonctionnement 3 4. Lepersonnel 4 B. LECENTRE DEDOCUMENTATION : 4 1. Lelieu ....; 4 2. Lespublics .- 4 3. Son fonctionnement 5 4. Laproductioninterne 6 5. Sesspécificités 6
C. LES MISSIONS DUCENTREDEDOCUMENTATION 7
1.Auprès du public 7
2. Eninterne 8
II. LEFONDS DOCUMENTAIRE 9
A. ETUDE DEL'EXISTANT 9
1.Leslivres 9
2.Lescassettesvidéo 9
3. Lesdossiersthématiques 9
4. Lesaffiches, lesplaquettes 10
5. Lesdiapositives 10
6. Lesjeux 10
7. Lesexpositions 10
B. ETUDE DES BESOINS 11
1.Lesinsuffisances 11
2.Les manques 13
C. LAPOLITIQUE D'ACHAT 14
1.Lesspécificités de chaquesupport 14
2.Les thèmesporteurs 16
3. Lebudget 16
III. LE CHOIX DULOGICIEL DOCUMENTAIRE. 17
A. REPONSESAUXBESOINS 17
1. LeMinitel 17
2. Lebudget 18
3.Laconfiguration 19
4. Lesutilisateurs 20
B.LARECHERCHE 20
1. Commenttrouverl'information ? 20
2. Leregroupementdesdocumentations 21
3. L'élimination deslogiciels 21
4.Leslogicielsrestant 22
C. LES PROPOSITIONS 23
1. Présentationgénérale 23
2.Leslogiciels 24
CONCLUSION 28
INTRODUCTION
Ce stage aété réalisé à Arras, au comité départemental d'éducation pourla santé
(C.D.E.S.), durant une période de deux mois environ, commençant le 22
mai
etfinissant
le 31juillet 1996.
Deux objectifs avaient initialement été prévus lors de l'entretien du 22 février 1996 avec la documentaliste : la politique d'achat du centre de documentation ainsi que
l'informatisation à travers un logiciel documentaire. Mais à la suite d'une conversation
téléphonique le 15 mars 1996, les objectifs ont été réorientés uniquement vers la politique d'achat du fait de problèmes dans la mise en place du réseau à l'initiative de l'informatisation. C'est pourquoi le sujet de stage a été défini de la sorte : évolution du
centre de documentation àtravers le devenir des dossiersthématiques, le développement
du fonds documentaire, leplan de classement.
Les premiers jours du stage ont permis de faire le point surla situation du réseau
et de décider, après avoir réalisé le premier objectif: le plan d'achat ; de faire des
recherches sur les logiciels documentaires, d'approfondir ce sujet pour que le C D.E S
puissemettre enplace l'informatisation même si il ya une défaillance duréseau.
C'est pourquoi le plan de ce rapport de stage ne correspond pas dans son
intégralitéauprogramme du stagemais plus àun désir d'anticiperunéchec du réseau. Dans une première partie, nous aborderons la présentation du C.D.E.S. ainsi que
celle du centre de documentation et de ses missions. A la suite de ce développement
général, nous étudierons, dans unedeuxième partie, l'ensemble de la base documentaire à
travers l'analyse de l'existant et l'étude des besoins ainsi que la mise en place de la
politique d'achat qui lui permettra d'évoluer. La troisième partie est consacrée à
l'informatisation qui passe tout d'abord par les solutions pour combler les besoins puis
parle déroulement des investigations sur les logiciels documentaires et enfin par le choix du logiciel àtravers différentes propositions.
I. LE C.D.E.S.
A. PRESENTATION DE L'ORGANISME
1. Historique
Le Comité Départemental d'Education pour la Santé (C.D.E.S.) a été créé en
1972 au niveau national et en 1978 au niveau départemental, en l'occurrence à Arras. Il
est régi par la loi de 1901 sur les associations. Au début, ce nouveau comité n'avait
qu'une fonction de diffuseur des documents du Comité Français d'Education pour la Santé (C.F.E.S.) : il servait à la fois d'antenne et de relais. Puis, avec le temps, il a pris
une certaine autonomie. La création d'un poste d'animateur sur le terrain a permis des
interventions auprès d'un public de scolaires et d'adultes, ceci s'est accompagné d'une
aide aux projets sur le plan méthodologique. Le centre de documentation a suivi cette
évolution en étant tout d'abord unrelais matériel du C.F.E.S., puis en organisant la mise en place de dossiers thématiques pour répondre à lademande interne et externe. Il siège
actuellementau 3 ruedes Agaches, à Arras.
2. Safonction
La mission globale du C.D.E.S. est premièrement, la prévention de la santé qui
consiste à anticiper la demande, à prévenir d'éventuels problèmes et deuxièmement,
l'éducation pour la santé, plus orientée sur l'enseignement de principes fondamentaux.
L'information est à la base de ces objectifs, c'est pourquoi le centre de documentation y
prend une partimportante.
La brochure reproduite aux pages 1 et 2 des annexes représente les activités du
C.D.E.S., avec d'une part l'aide méthodologique à travers les études, les formations et
l'animation etd'autrepart la documentationavecl'accueil etles outils pédagogiques. 3. Lefonctionnement
Le C.D.E.S. est en relationavec la Délégation Inter Régionale d'Education et de
Promotionde la Santé(D.I.R.E.P.S.) c'estun lieu de formationetde documentation. Le C.F.E.S. redistribue les demandes émanant de toute la France dans les
différents centres départementaux. Il envoie aussi systématiquement uncolis detoutes les
nouvelles parutions en matière d'affiches et de brochures. En effet, le C.F.E.S. conçoit de la documentationetensuite, c'est à la documentaliste d'en commander si ellejuge que
la demande sera plus importante que l'offre, dans ce cas-là, c'est le premier qui demande
qui estservi.
Le C.D.E.S. bénéficie d'aides financières provenant principalement de la Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale (D.D.A.S.S.), de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (C.P.A.M.), de la mutualité agricole et du conseil
régional. Les sommes sont allouées soit pour un projet précis, soit pour un budget
4, Lepersonnel
Une conseillère en méthodologie permet la coordination du C D.E S. Elle est
chargée d'une part des contacts avec la hiérarchie et d'autre part
de la
formation. Son
premier rôle l'amène à rechercher des financements auprès de
différents
organismes. Sa
deuxième fonction concerne plus la méthodologie proprement dite avec
l'évaluation de
projet.
Une infirmière deformation permet à l'aide méthodologique d'être complète. Au départ, animatrice sur leterrain avecl'encadrement de débats etde conférences pour les enseignants, sontravail s'est peu àpeu orientévers une coordination de projets.
Ces deux personnes travaillent en binôme avec une complémentarité au niveau de la santé parl'infirmière etuneconnaissance enméthodologieparlaconseillère,
Une seule personne s'occupe à temps plein du centre de documentation. La formation s'est faite sur le tas en même temps que le développement du fonds
documentaire. Une autrepersonne répond à la demande du public en cas d'absence de la
documentaliste mais ce n'est pas toujours la même personne : cela se fait plutôt au coup
par coup.
Le C D.E S. d'Arras occupe les locaux du comité d'hygiène social. La secrétaire médico-sociale et la comptable sont détachées au CD.E S., comme on peut le voir à la
page 3 des annexes dans l'organigramme du C D.E S. C'est-à-dire qu'elles travaillent pourle C D.E S. et pourle comité d'hygiène social.
B. LE CENTRE DE DOCUMENTATION
1. Lelieu
Le centre de documentation vient d'être remis à neufcette année. Une grande
pièce regroupe les livres, les cassettes vidéos et les diapositives sur des étagères. Les dossiers thématiques sont dans des chemises suspendues dans une armoire prévue à cet effet. Les périodiques sont sur des armoires d'exposition avec les numéros plus anciens
rangés à l'intérieur et les expositions sont au milieu de la pièce surun présentoir. Seules
lesaffiches sont entreposées dansune remise, car elles prennent trop de place. Le public
nepeut accéder àcette seconde pièce.
2. Lespublics
Présentation
• Les élèves du
primaire se contentent généralement de dépliants et de brochures.
• Les étudiants utilisent des documents «
grand public » ; ils consultent les
dossiersthématiques etles ouvrages.
• Les enseignants,
les éducateurs, les professions médicales et paramédicales recherchentdes informationspoureux-mêmeset leurpublic.
• Les éducateurs en santé
privilégient des documents relatant des actions et des
Les évolutions
années 90/91 91/92 92/93 93/94 94/95
nombred'utilisateurs 1522 1391 1322 1382 1936
Lesdemandesde documentation parthèmes, en1995 :
toxicomanie=>721
hygiène de vie =>718
protection maternelle=> 705 nutrition=>540
maladies =>358
lesprêtsdecassettesvidéos, en 1995 :
hygiènede vie=> 50 tabac =>49
sexualité=> 47
alimentation=>44 S.I.D.A. => 33
Achaque demande de documentation, la documentaliste
rempliZïa
ficheque l'onpeutvoir àlapage4 des annexes. Celle-ci permet de laisserunetrace écrite detoutesles
démarches réalisées. Son premier rôle est de visualiser les demandes en cernant le
public : sa requête, le type de support qu'il recherche, sa situation géographiqueet enfin le sujet qui l'intéresse. Le deuxième rôle est à plus long terme avec la possibilité de
réaliser des statistiques, notamment surlesattentes du public.
3. Sonfonctionnement
L'accueil du public est primordial. Les horaires d'ouverture (page 7 des annexes)
ont été aménagé^pour permettre aux personnes éloignées d'avoir le choix et aux personnes qui travaillent de pouvoir venir à 13 heures les lundis, mercredis, jeudis et vendredis etjusque 17 heures 30 les mardis soir. L'accueil du public se réalise aussi à
l'intérieur des locaux avec une écoute attentive de la part de la documentaliste pour
répondreaux questionset aider àla recherche documentaire.
Le principe du prêt : il est accessible à tous les publics. La seule condition à
remplir, un chèque de caution de 100 francs pour chaque document emprunté. Le prêt
est gratuit saufpour les expositions. Comme on peut le voir à la page 5 des annexes, le
prêt est de dixjours. Les réservations ne concernent pas les livres mais les cassettes, les diapositives et les expositions. Elles permettent notamment aux enseignants et aux
professionnels de la santé de pouvoir prévoir à l'avance une intervention sur un thème
donnéavec lagarantie que lesupport sera empruntable cejourlà. Ces conditions strictes
deprêt peuventêtremalléables si celanegène aucunautreemprunteur.
Le principe de l'abonnement (page 6 des annexes) donne des avantages à
l'utilisateur et permet aussi une certaine fidélisation même si celle - ci n'a pas lieu dans
Cet abonnement permet d'entrer, par une inscription, dans
le
fichier des
adhérents. Il dispense de certaines démarches lourdes comme
le chèque de
caution.
Ce
statut d'adhérent donne droit à la brochure infos-doc, à l'envoi de tous les nouveaux documents. Cela permet d'être au courant et d'avoir « en avant
première
»les
affiches.
De plus, les adhérents peuvent, s'ils le souhaitent
avoir d'autres
exemplaires. Les
photocopies àprix réduitapportent un plus. Enfin, auniveau
pédagogique, les
adhérents
peuvent participer gratuitement aux journées thématiques.L'ensemble de
cesservices
leur permet de bien connaître le centre de
documentation
et de pouvoir enprofiter
pleinement.
4, Laproduction interne '
Un catalogue du matériel audiovisuel et de documentation est édité
régulièrement. La première page ainsi que le sommaire sont aux pages 7 et 8 des
annexes. Ce catalogue regroupe l'ensemble du matériel saufles livres. Il est gratuit et
permet aux personnes de pouvoir consulter chez eux les différents outils qui leurs sont offerts. Les supports y sont décris par les critères de base : le titre, la durée (pour les
cassettes vidéo) ainsi que la cote ce qui permet une recherche plus aisée. Ce catalogue
donneunevision d'ensemble concernantle matériel.
L'infos-doc est unebrochurequi permetderenseignerle public surles nouvelles
acquisitions. Elle est
envoyée gratuitement à
tous
les abonnés. Cette brochure complète
le catalogue dans le sens ou ellene mentionne queles dernières acquisitions. L'infos-doc donne la possibilité d'être tenu au courant de l'évolution du fonds documentaire. On y
retrouve toujours le titre et la cote mais aussi le public concerné par le document ainsi
qu'un petit résumé lorsque celui-ci est nécessaire. Ces deux derniers éléments évitent les
erreurs dejugement sur un document. L'infos-doc « spécial alimentation» (pages 9, 10,
11 et 12 des annexes) donne uneidée de cette brochure bien que celui-ci netraiteque de
l'alimentationalors qu'en général, plusieurs sujetssont abordés. Lesjournées sur le goût
et les journées sur le petit déjeuner ont entraîné avec elles le développement de la
documentation sur ce thème. L'infos-doc apporte une actualisation et une précision sur
les derniersdocuments acquis.
5. Ses spécificités
Le C.D.E.S. est spécialisé dans le secteurde la santé, c'est pourquoi un plan de
classement a été conçu pour pouvoir indexer les documents, car dans une classification
classiquecomme laDewey, ils auraienttous porté la mêmecote ce qui n'aurait eu aucun intérêt. A noter que ce plan de classement est alphanumérique et qu'il comporte des
erreurs qu'il pourrait être intéressant de corrigeravantl'informatisation.
On peut noter la diversité des supports : livres, diapositives, brochures,
plaquettes, cassettesvidéos, C.D.ROM , dossiersthématiques, expositions etjeux. Il faut
tenir compte de cette variété aussi bien dans la politique d'achat que dans le choix du logiciel documentaire.
Lasituation excentrée d'Arras parrapport audépartement pose des problèmes au
C. LES MISSIONS DU CENTREDE DOCUMENTATION
1. Auprès du public
Accueillir lepublic
C'est le rôle de base d'un lieu ouvert au public, mais accueillir ne signifie pas
seulement laisser les portes ouvertespendant certains horaires.
Il
faut être àl'écoute
decelui-ci, comprendre ce qu'il recherche pour ensuite pouvoir l'aider. Un lieu peut être
accueillant parlespersonnes quiytravaillent, par les locaux, la disposition des livres, des
revues. Les gens doivent avoir envie de rester, de lire etdeparleravecla documentaliste
Répondre à la demande Celle-ci sefait de trois manières :
Parécrit :
elle entraîne une recherche personnelle de la documentaliste avec envoi de
renseignement ou une réorientation sur une autre structure pouvant mieux répondre à la
demande. Ce système permet à des personnes éloignées géographiquement de pouvoir obtenir des informations mais amène un surplus de travail. Pour les gens qui savent
exactement ce qu'ils veulent, la lettre ne les oblige pas àse déplacer, ilsgagnent donc du
temps.
Partéléphone :
ce mode de communication étant plus
direct^;
la discussion
entre
la
documentaliste et l'utilisateur permet à ce dernier de savoir si sa demande pourra être satisfaite. De plus, s'il n'a qu'une idée imprécise de ce qu'il souhaite, la documentaliste pourra l'orienter sur la bonne voie. Cette démarche devra être confirmée par écrit pour
éviter deserreurs etla réservationinutile de document. Parunevisite :
en étant sur place, l'utilisateur peut avoir accès à toutes les informations qu'il
souhaite et aussi longtemps qu'il le veut. Il peut lire des revues, des livres, des dossiers thématiques ou encore visionner des cassettes vidéos sur le thème de son choix. La
documentaliste peutrépondre àtoutes sesquestions et l'aider dans sesinvestigations.
Susciter les intérêts
Unutilisateur vientgénéralementpour un thème précis avec une idée de support. La documentaliste peut élargir son champ de vision en lui présentant l'ensemble des
possibilités qu'offre le C.D.E.S. Il repartira ainsi avec des idées d'actions nouvelles et il reviendrapourutiliserd'autres supports pourd'autres thèmes.
La sensibilisation des gens lors des journées mondiales comme celle sur le tabac
peut sefaire en
leur^proposant
la documentationnécessaire. S'ils souhaitent éduquer sur la santé mais qu'ils n'ont pas trop d'idées, ils peuvent suivre la thématique des journées nationales. Celaleur^permet
d'avoir
un supportaussi
bien
auniveau des documents
queL'aide méthodologique lors des réunions
d'organisation
commecelles
pourla
journée du petit déjeuner peut faire porter
l'attention
surl'ensemble du
centrede
documentationet surl'aidethéoriquequ'il peutapporter.
2. Eninterne
Lamaison au 3 rue desAgaches abrite le comité départemental
d'éducation
pourla santé et différentes associations : le comité de l'enfance, le comité des maladies
respiratoires, laliguecontrele canceretlecomitéd'hygiène social. Tousces comités ont
unlien avecla santépublique.
Le centre de documentation, bienque spécifique au C.D.E.S., joue aussi un rôle
par rapportà ces associations.
Laréunion de ladocumentation desdifférents comités
L'ensemble des documents est regroupé dans un même lieu pour permettre à
chacun de pouvoir bénéficier des informations des autres, cela donne la possibilité de les rendre accessibles au public car le peu de quantité individuelle ne permettrait pas une
mise en valeur rentable de ces documents. Ce principe de la concentration amène une
meilleure utilisation et donc un service accru pour le public. Il faut savoir que cela concerneessentiellement les affichesetles plaquettes, carles livres etles cassettes vidéos
sont rarementdistribués parles comités.
Lesdocumentsprovenant du comité des maladies respiratoires sontgénéralement
payanL il y a donc une sélection qui est effectuée par la documentaliste, ils sont donc poup"cette raison peu nombreux. La ligue contre le cancer fournit gratuitement des
affiches et des vidéos. Enfin, le comité de l'enfance produit des comptes-rendus de
conférenceunefois paran.
L'aideauxformatrices
Cette aide se fait au niveau théorique. Les formatrices exploitent le centre de
documentation pour s'informer, être au courant des évolutions et des sujets porteurs.
Pour cela, une sorte de « veille informelle» s'est mise en place avec la lecture
quotidienne, par la documentaliste des journaux ainsi que l'écoute attentive des
demandes dupublic. Cette aide seréalise au niveau des échanges qu'il peut y avoir entre la documentaliste et les formatrices. Les livres méthodologiques apportent un complément dans l'élaboration des réunions, des questionnaires et des évaluations lors des stagesde formations.
IL LE FONDS DOCUMENTAIRE
A. ETUDE DE L'EXISTANT
Le fonds documentaire est composé de plusieurs supports différents : les livres,
les cassettesvidéo, les dossiers thématiques, les affiches, les plaquettes, les diapositives,
lesjeux et les expositions. Cette diversité devra êtreincluse dans les choix.
1. Leslivres
Ily enaenviron 700, traitant de la plupart des sujets concernant la promotion de la santé : alimentation, handicap, suicide...Ce sont souvent des livres pédagogiques, des
guidesou bienencore des témoignages. Certains sont endoubles exemplaires. Il y aaussi des bandesdessinées traitantd'une manière plus légèreet plus prochedes sujets pour les jeunes commele S.I.D.A. ou encorela drogue.
2. Lescassettes vidéo
Il y en a une centaine. Ce sontgénéralement des productions du C F.E S. ou bien d'autresorganismes. Mais aussi des copies d'émissions surla santé comme « Top santé»
et « Savoir plus santé ». Le problème concernant ces cassettes est l'interdiction de les
diffuser dans des classes d'écoles, car ce lieu est considéré comme n'entrant pas dans
l'appellation «cadre privé». Il est possible pour certaines émissions de demander
l'autorisation de diffusion au producteur dans un cadre restreint. Certaines cassettes
circulent doncplus ou moins dans l'illégalité.
Il est possible de visionner sur place les cassettes, car un magnétoscope et une
télévision sontà disposition du public. Celapermet d'avoirune idée de la manière dont le
sujet à été traitéet ainsi dene pas perdre detemps dans des recherches infructueuses. Chaque cassette est répertoriée avec son titre, son année, sa durée et un résumé
dansun catalogue.
3. Lesdossiers thématiques
Le plan de classement estle suivant, dans es grandes lignes :
A Alimentation B Personnes handicapées C Pathologie sociale D Vieillesse E Dépendance L Médecine M Maladie etprévention O Soinspalliatifs
P Politique santé / sociale
Q Environnement et santé R Educationetsanté S Psychosociologie T FormationenE.P.S. V Communication W Bibliothéconomie F Famille G Accident H Vie sociale I Economie de lasanté J Pharmacie K Santé mentale
Chaque partie est ensuite divisée en plusieurs, par
exemple, Al
document
généraux ; A2 populations spécifiques...Le plande classement
se trouve aux pages13
et
14 des annexes. On serend compte qu'il est formé
d'ajouts
successifs.
Ces
dossiers
sontcomposés d'articlesdejournaux, debrochures, derapports
de
différents
organismes ainsi
que des articles de périodiques.
4, Les affiches, les plaquettes
Les plaquettes et les affichettes setrouvent dans des classeurs. Les
affiches
étanttrop grandes, elles ne sont pas accessiblesaupublic : elles sont rangées dans une sorte de
grande remise. Une discussion avec celui-ci est nécessaire, car elle permet
d'évaluer
lesbesoins et ainsi de mieux répondre à sa demande. Cela exigeunebonne connaissance de l'ensemble de cetype de documentation. Deplus, cet échange donne à la documentaliste
une meilleure connaissance des destinataires (c'est à dire des personnes qui recevront
ensuite la documentation : des élèves...) et
peu^ainsi
proposer
le meilleur document.
Enfin, cette distribution étant gratuite, c'est aussi un moyen de la contrôler. En effet, les gens onttendance àenabuser justement parcequ'elles nesontpas payantes.
Le support visuel qu'offre les affiches et les plaquettes doit être considéré comme
un véritable outil et non comme un simpleprospectusdistribué sans commentaire àla fin
d'une intervention sur la santé. Ce contrôlepermet donc de répartir les documents pour
chacun etde répondre ainsi à lademande.
5, Les diapositives
Elles sont rangées dans des classeurs spéciaux avec un catalogue qui les
répertorie. Elles sont groupées dans des séries sous des thématiques classiques comme les rythmes de l'enfant, l'hygiène dentaire. C'est un support qui tombe un peu en
désuétude pour un certain nombre de personnes bien que toutes les écoles possèdent
encore des projecteurs. Mais beaucoup d'animateurs préfèrent la télévision qui est plus
attractive et plus proche des jeunes. Néanmoins, certains sont encore adeptes des
diapositives, c'est pourquoi elles sonttoujours à la disposition du public.
6, Lesjeux
Il yen a20. Ce sont principalement des jeux de plateau, donc des jeux pouvant se
jouer par des groupes de 20 personnes en faisant des équipes. Leur rôle est de faire
passer des messages concernant la santé d'une manière attractive : les enfants jouent et apprennent en même temps. Ce n'est pas rébarbatif pour eux et en plus les messages
passentbiendecette façon.
7, Lesexpositions
Elles sont au nombre de 12. Ce sont des affiches qui ont été collées sur des
cartons. Chaque exposition est composée de plusieurs plaques ayant entre elles un lien
thématique mais pouvant généralement être utilisées séparément. Un éducateur peut choisir d'en ôter une sans rendre l'ensemble incohérent. Cesaffiches combinent le dessin
et le texte : le but des premiers étant d'attirer l'œil, de schématiser des idées, de
représenter des concepts et le rôle des deuxièmes est de compléter les images avec des
à deux niveaux différents selon l'âge de l'enfant, ses
désirs
etles buts
des
l'enseignants.
Les expositions concernentdes sujetscommel'alimentation,
la
sexualiter—
B. ETUDE DES BESOINS
Les insuffisances regroupent tout ce qui existe déjà et qui pourrait évoluer. Les
choses qu'il faut modifier rapidement avant que cela ne gène réellement le
fonctionnement du centre de documentation. Les manques réunissent des attentes plus précises, émanant des utilisateurs internes et externes, des constatations de la
documentaliste.
1. Les insuffisances
La quantité
le développement de la base documentaire est nécessaire, car un fonds qui n'évolue pas est un fonds qui meurt : les documents deviennent désuets et sans intérêts
pourl'utilisateur.
Le centre de documentation du C.D.E.S. regroupe de nombreux thèmes sur la santé. Pourposséderun minimum d'information surchacun, il faut compléter la base, car
certains thèmes ne sont pas présents au niveau de la documentation bien qu'ils entrent
danslechamp des compétences du C.D.E.S.
Le même sujet doit être abordé par plusieurs livres. La santé est un domaine
constammentremis en cause et les thèsessont nombreusesetvariées. Pourpermettreaux utilisateurs de pouvoir exercer leur sens critique, le C.D.E.S. doit être capable de lui proposer un ensemble de documents exprimant les différentes opinions. La plupart des
personnes qui viennent au C.D.E.S. pour chercher de l'information vont ensuite la
transmettre àd'autrespersonnes : desélèves, des adolescents...Il faut qu'elles soient bien comprisesetdonc bien documentéespourensuite êtretransmises.
Certains thèmes sont plus souvent sollicités à certaines périodes : lors des
campagnes nationales de sensibilisation, en fonction des programmes scolaires... Il faut posséderassezde documentation pourpouvoirfaire face àce genrede situation.
Enfin, une demande sur un même sujet ne peut être considérée de la même
manière s'il s'agit d'un enfant ou d'un adulte. Il faut donc développer le fonds en fonction dupublic.
Le plan de classement
Lepremier plan de classement mis en place par la documentaliste, en 1989, a été
inspiré de celui du C.D.E.S. de Chambéry ; il fonctionne sur une répartition parthèmes : personnes handicapées, alimentation, pathologie sociale...
Avec le temps et l'expérience, celui-ci s'est avéré insuffisant. La demande du
public s'orientant vers unbesoinde compte-rendu, de modèles de terrains, la création de
rubriques intitulées E.P.S. (éducation pour la santé) est devenue nécessaire. C'est pourquoi des ajouts ont été fait sur la même base, ceux-ci, faisant référence au plan de
Actuellement, leplan de classement est donc
constitué d'un
amalgame
entredeux
plans de classement : celui de Chambéry et celui du C F.E S., cette
situation entraîne
uncertain nombre d'incohérences. Un dépoussiérage ayant eu lieu en 1992,
certaines
chemises se retrouvent vides de toute documentation. De plus, des thèmes comme les
régimes se retrouventà deux endroitsdifférents.
Au fil dutemps, leplan de classement est donc devenu assez complexe et un peu
fouilliscomme onpeutlevoirauxpages 13 et 14 desannexes. C'estpourquoi la solution
laplus adaptée àceproblème serait derepartir à zéro avec un nouveau plan. Ce choix devra tenircompte de deux critères.
Le premier étant la variété des différents supports. En effet, il semble logique, pour la cohésion de l'ensemble de la documentation et pour faciliter les recherches aussi bien des utilisateurs que de la documentaliste, que le plan de classement soit le même
pourl'ensemblede la documentation.
Le deuxième étant l'informatisation proche. Celle-ci doit être prise en compte,
car elle doit être considérée comme une évolution et non comme une simple
transposition de ce qui existait déjà avant. Le choix du plan de classement du C F.E S. pourrait être intéressant, caril aétémis enplacepar des documentalistes spécialisés dans
l'éducationpourla santé, cequi donneune certaine sécuritéquantà sa conception.
La revue de presse du C.F.E.S. (qui est déjà cotée) permettrait d'introduire
celle-ci directement dans les dossiers thématiques. De plus, l'utilisation d'un même plan apporterait des simplificationsau quotidien dans les échanges.
Enfin, les services de documentation du C.F.E.S. et de la B.D.S.P.(Banque de
Données Santé Publique) ayant fusionné, leur plan est commun. Lors de
l'informatisation, le thésaurus de laB.D.S.P. semblait lemieux adapté pourrépondre aux besoins du C.D.E.S. Le plan de classement et le thésaurus serait donc en parfaite
adéquation.
Ledépoussiérage des dossiers thématiques
Le dernier a été réalisé en 1992. Celafait donc déjà quatre ans que les dossiers
n'ont pas été visionnés dans le but d'un élagage. Celui-ci devra donc être programmé prochainement pour éviter l'entassement de documents désuets et l'abondance qui nuit à
une rechercherapide etefficace.
Le problème se situe aussi dans sa réalisation. Le principe de retirer tout ce qui
est antérieur à une certaine année ne peut être que général, car dans certains cas des
informationspeuvent encore être valables bienque datant de quelques années.
Lavérification des documents
Ils sonttellement nombreuxquecelle-ci semble assezdifficile à réaliser. Pourtant,
c'est un problème important, car les documents diffusés concernent la santé et donc un
sujet vital. Une faute peutsetraduire
paitjà
mort.Il y a quelques années, dans unebrochure une erreur avait été commise : il était
préconisé de se faire vacciner contre la rubéole pendant la grossesse alors que cela peut
entraîner desmalformationspour l'enfant.
Ce sont des choses rares mais qui peuvent survenir. Un contrôle systématique
2. Lesmanques
Lesthèmesporteurs
Ce sont les thèmes qui ont de grandes chances d'être en
point de mire dans
plus
ou moins longtemps. Comment savoir si tel thème sera porteur?
Il
y atoujours
une partde hasard car tenter de comprendre les phénomènes de mode n'est pas
chose
aisée.
Pourtant, il est parfois possible de prévoir qu'un sujet sera dans l'actualité du moment.Les campagnesnationales de sensibilisation ont toujours des répercussions plus ou moins importantes sur le quotidien des éducateurs en santé. D'autant plus qu'elles sont la
plupart du temps accompagnées de nombreux supports et d'aides financières spécifiques
comme pour le S.I D A. Enfin, les programmes scolaires donnent certaines directives,
certainesvagues d'intérêtspeuvent êtreplusoumoins prévues.
Lademande du public
Le public recherche dessupports en éducation de lasanté pourpouvoir organiser
une animation sur ce sujet. Que ce soit dans le cadre de l'école ou bien d'un groupe, les
documents qui sont les plus demandés actuellementsont les supportsludiques : mallettes
pédagogiques (elles regroupent unjeu ou une cassette et un livret pédagogique) etjeux.
Ce nouveau type de support est très prisé, car il permet de faire passer une information
en s'amusant. Les évolutions en matière d'enseignement amènent à considérer le jeu
comme unmode d'apprentissage.
Les éducateurs veulent aussi des dépliants, des brochures. Ce besoin se situe au
niveau de la quantité, car ils peuvent en avoir mais pas toujours autant qu'ils le
désireraient. Comme nous l'avons vu dans l'étude de l'existant sur les affiches, les
plaquettes, ces documents nepeuvent êtredonnés engrand nombre.
Lademande interne
Lademande interne vient de lapart des deux personnes chargées de la formation
etdes conseilsméthodologiques.
Leur premier besoin concerne une documentation traitant de la
méthodologie : comment mener une action, aborder un sujet donné...Ces livres
permettent de savoircommenton organiseune réunion, comment exploiter les réflexions
de chacun.
Elles ont aussi besoin de renseignement sur les thèmes qui sont abordés avec les
différents partenaires. En effet, lors des réunions, des sujets très spécifiquessont abordés.
Il est nécessaire pour les formatrices de bienles comprendre pour pouvoir ensuite traiter les problèmes d'organisations
jfet
de mise
en
place
des projets. C'est pourquoi certains
livres sont achetés directement par la conseillère en méthodologie, car la formation peut
avoir lieu rapidement et si le centre de documentation ne possède pas assez de livres sur
le sujet, ilseratrop tardlorsquela commande seraparvenue.
Un désir pour l'avenir est de mettre en place un système d'auto-formation, un
moyen pourles gensde seformerpar eux -mêmes, àtravers les livres, les documents.
Il serait intéressant de désigner de manière plus précise la personne qui remplace la documentaliste lorsqu'elle est absente. Elle pourrait ainsi participer à la formation au
Ces besoins se situent donc au niveau théorique pour permettre ensuite une mise enpratique surleterrain.
Comment sefaire connaître ?
Comment le centrede documentation peut - ildévelopper son champ d'influence,
être fréquenté par un nombre croissant de personnes ? Les interventions des deux personnes quisont surle terrain pennettent de le faireun peu plus connaître mais cela ne
suffit pas. Une plaquette a été crée pour présenter le
C.D.E.S.
(pages 1 et 2 des annexes), mais comment la diffiisêr-r L'abonnement à info-doc est possible pour descollectivités comme les écoles mais si l'information reste bloquée au niveau de la
personne qui reçoit ce document, comment le faire parvenir à l'ensemble des
enseignants ?
En janvier 1996, à l'initiative de la documentaliste du C.D.E.S., les différents
centresdedocumentation surla santé se sont réunis. Un début deréseau local adonc été
créeavec le Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CD.DP), centre de
documentation des enseignants ; le C.E.M.E.A., école de formation des éducateurs spécialisés; le centre de documentation du conseil général d'Arras ; la D.D.A.S.S.,
spécialisée dans la législation ; le point jeune, documentation sur la toxicomanie. Le but
est de se rencontrer et d'avoir connaissance de la base documentaire de chacun des
organismes. Lors de la deuxième réunion à laquelle j'ai pu participer, les conditions pratiques de cette mise en commun ont été décidées. Une troisième réunion est prévue pourle mois d'octobre.
La création de ce réseau local peut-elle permettre de mieux faire connaître le
C.D.E.S. ? Probablement au niveau des professionnels de la documentation, mais les
répercussions au niveau dupublicsont moins facilesà évaluer.
)(
C.
LA POLITIQUE D'ACHAT
Le terme politique d'achat défini
l'ensemble
des mesures prises pour réaliserl'achat, en l'occurrence, pour le développément du fonds documentaire du C.D.E.S. La
plupart des informations était surplace. Le travail a consisté àles regrouper, les trier et
lessélectionner. —
1. Les spécificitésde chaque support
Dansunplan d'achat, les différentstypes de supports nepeuvent être traités de la
même manière, carils n'ont paslesmêmesobjectifsetles mêmes utilisations.
Lasélection des cassettesvidéo
Les informations passent différemment par l'image. C'est un support visuel, qui
donne une place prépondérante à l'apparence. Les tenues vestimentaires et le cadre de
vie peuvent détournerdu message initial. En effet, les vêtements des années 70
prêterait
aujourd'hui à rire auprès des enfantset ce serait la seule chose dont ils se souviendraient
La manière de parlerpeutaussi avoir une influence, les nuances entre
l'accent
du
Canada et celui de la Francepeuvent gênerlacompréhension. Il faut quele
public puisse
se reconnaîtredans lesacteurs.
Plusieurs critères ont été définis dans le choix des cassettes vidéo. Une
date limite d'achat a été fixée à 1992 (les cassettes réalisées avant 1992 sont donc
éliminées d'office). En comptant une durée de vie d'environ dix ans par cassette, cela signifie qu'elle sera en présentation jusqu'en 2002. Il faut faire attention aux rééditions de cassettes sans aucune modification. Le minimum de durée de lacassette a été fixé à 5
minutes pourpermettreunerentabilisation de l'achat : le prix d'unecassettede 5 minutes
est sensiblement le même que celui d'unecassetted'uneheure. „%
Enfin, il n'a pas étéjugé nécessaire de payer 1500 francs par cassettes vidéo,
surtout que les mêmes thèmes étaient généralement traités dans d'autres films à des prix
plus abordables.
Il faut comprendre comment le matériel est employé par l'enseignant. Il peut
utiliser la vidéo encomplément du message oral, passerlavidéo pendant une heure et ne
faire aucuncommentaire.
Letitre d'une cassettevidéon'est pastoujours parlant, il n'est donc pas facile de pouvoir réaliser un choix cohérent à partir de ce seul élément. Différentes possibilités
nous sont apparues pour résoudre ce problème. Certaines cassettes étant en possession
de la M.R.P.S., il est possible de s'y rendre pour les visionner. La documentaliste ayant
un contact permanent avec le public, elle peut recueillir les avis sur certaines cassettes.
Enfin, il esttoujours possible de joindre l'éditeur pour avoir de plus amples informations
ou d'allerenmagasin lire le résumé au dos delacassette.
La sélection des supports ludiques
Que ce soit desjeux, des CD ROM ou des expositions, ces supports sont assez difficiles àtrouver etils sonttrès prisés actuellement parles éducateurs en santé.
le CD ROM
C'est un support en pleine expansion dans tous les domaines. Dans celui de la
santé, il en existe encore peu, c'est pourquoi le choix ne se fait pas sur la quantité. Mais
plutôtsur certains gagesde qualité. Il faut faire attention à la manière dont les sujets sont traités. En ce qui concernele corpshumain, deux CD ROM existent surle marché. Ilfaut
pouvoir définir par qui ils ont été réalisés ; si l'approche est scientifique ou ludique ; le
publicvisé . Ces questions permettent decernerle support et de pouvoir ainsi répondre à
la demande deplus en.plus croissante de supports nouveaux.
Le CD ROM, par son principe de navigation autonome donne à chaque enfant
une approche personnelle du sujet, cette autonomie doit être compensée par un choix
rigoureux.
Seule unedémonstration peut donnerunevision complète, car le CD ROMest un
document« vivant».
Lesjeux
Onlestrouve rarement dans la documentation pour le public. Certains sont crées
Les expositions
Il est très difficile de pouvoir acheter une
exposition,
car,la
plupart
ne peuvent être quelouées : ellessont généralement assez volumineuseset uniques.Lasélection des livres et revues
Des listes bibliographiques sont déjà formées àla fin de chaque sujet des dossiers
thématiques. L'information existe et elleest triée. Le choix reste à faire mais uniquement
sur des critères basés sur le jugement, c'est pourquoi cette partie n'a pas été étudiée
pendant ce stage.
Le choix devant être réalisé enfonction de l'étude des fiches de demande (page4
des annexes), qui donnent une liste des thèmes prioritaires qui sont : l'alcool,
l'alimentation et la toxicomanie ainsi que des thèmes secondaires : les personnes âgées, l'hygiènecorporelle, la sexualitéet lesaccidents domestiques.
L'abonnement à une revue est modulable. On peut s'abonner pendant 6 mois
pour la découvrir et continuer si elle répond aux attentes des utilisateurs. Le C F.E S.
réalise une revue de presse qu'il envoie dans chaque C.D.E.S. Le choix des revues doit
aussi se faireavec cettecomposante : doit-on ne pas en tenircompte et risquer le double
emploi ou bienne s'entenir qu'à la revuede presseet passerà coté
d'informationfque
le documentaliste n'a pasjugé bon de retenir ?2, Lesthèmesporteurs
Ces thèmes sont à exploiter dans tous les supports possibles, tout en recherchant les documents les plus récents. L'année limite est fixée à 1994 car le but de ces documents est d'intéresser le public à plus ou moins long terme : si un thème défini
comme porteur est exploité dans deux ans, il faut que les documents achetés soient
encorevalables.
La définition de ces thèmes peut se faire par les formatrices qui sont en contact
direct avec les gens et qui sont donc au courant des évolutions thématiques. La
documentaliste complète les dossiers thématiques par des articles de journaux, ce procédé permet d'avoir une idée sur les sujets dont on parle de plus en plus souvent. Enfin, l'écoute et une attention particulière ont permis de définir des thèmes porteurs : l'aide aux malades dans les hôpitaux, les maladies nosocomiales, les
populations défavorisées.
La recherche sur ces sujets s'est faite sur « 3615 ELECTRE». C'est une source
récentepuisqu'elleest mise à jourtous les mois.
3, Lebudget
Cebudget entre dans celui du C.D.E.S., c'est-à-dire qu'il estglobal.
Lebudget pour le développement du fonds documentaire est de 90000 francs, ce
qui permetdans un premiertemps dene pasêtrefreiné par lacomposante financière.
Une réserve de 30000 francs a étémise de coté pour les achats ultérieurs. Cette
somme doit servir à l'achat de nouveautés, au rachat des documents qui sortent
beaucoup et auxlogiciels.
Les objectifs de la politique
d'achat
sontdans
unpremier
temps,le
développement du fonds
documentaires^
dans
undeuxième
temps,l'accroissement des
supports ludiques. Enfin, un intérêt
particulier
pour lesthèmes porteurs. Leplan d'achat
qui a étéélaboré seramis en place dans quelquessemaines.
III. LE CHOIX DU LOGICIEL DOCUMENTAIRE
Pourquois'informatiser ?
La politique d'achat entraîne avec elle l'informatisation. Les nombreux documents qui vont être achetés à la suite de cette étude vont augmenter de manière
conséquente labase documentaire. Lagestion et l'utilisation dece nouveau fonds seront plus performantes grâce au logiciel. De plus, les nouveaux documents pourront être
rentrés directementsurl'ordinateursans êtretraités d'abord sur unefiche, ce qui amenait une perte de temps. L'informatisation pourra se faire de manière rétroactive dans le
temps, en commençant par les documents les plus récents pour ensuite enregistrer les
plus anciens. Car cesontgénéralement cesderniers qui sont lesmoins exploités.
Dansunpremiertemps, une étude de faisabilité à étéréalisé parMme Gonez, elle
aensuite été reprise parMme Denois qui a déposé un dossier auprès du conseil régional
deLille. Celui-ci aaccepté de participer financièrementau projet.
Puis, uneidée de miseenréseau apeu àpeu germé entre lesdifférents partenaires
santé du Nord-Pas-de-Calais. Des réunions ont permis de rapprocher ces organismes.
Mais ceprojet estaujourd'hui entravé par un certain nombre de problèmes qui font peser un doute sur l'aboutissement de ce réseau. Néanmoins, l'idée même d'informatisation
n'estnullement remise en cause par cescontretemps. Seules certaines modalités pourront
enmodifierles composantes commel'organisation en réseauinformatique.
A. REPONSES AUX BESOINS
1. LeMinitel
L'accès àdistance
LeC.D.E.S. désire êtreinterrogeable à distanceet ceci pourplusieurs raisons. La situation géographique d'Arras, excentrée par rapport au département, ne permet pas au C.D.E.S. de répondre entièrement à sa fonction de centre de documentation. En effet, les utilisateurs du littoral sont trop éloignés d'une part, pour connaître l'ensemble des possibilités qu'offre le C.D.E.S. et d'autre part, pour le fréquenter régulièrement.
Un accès àdistance donnerait un moyen de savoir à tout moment la situation du
fonds documentaire, sans aucune restriction d'horaires et de jours.
C'est aussi une manière de se faire connaître en permettant à des utilisateurs
potentiels de se connecter : une base documentaire sur la santé peut intéresser des gens
d'autres horizons que ceux qui fréquentent actuellement le centre de documentation.
L'accès est libre, on peut donc chercher des documents sur la santé par simple curiosité