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L'évolution de la politique agricole commune et son impact sur les productions et régions agricoles françaises

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impact sur les productions et régions agricoles françaises

Herve Guyomard, Yves Léon

To cite this version:

Herve Guyomard, Yves Léon. L’évolution de la politique agricole commune et son impact sur les productions et régions agricoles françaises. 1991, 20 p. �hal-01600118�

(2)

L'EVOLUTION DE LA POLITIOUE

AGRICOLE COMMUNE

ET SON IMPACT SUR LES PRODUCTIONS

ET REGIONS AGRICOLES FRANCAISES

par

Hervé GUYOMARD, Yves

LEON

I.N.RA· RENNES J

13

iI!;.i\

1 1991

1

ECONOMIE RURALE

BIALlOHIEOUE

*

I.N.R.A. - Station d'Economie et Sociologie Rurales de Rennes· 65. rue de St-Brieuc - 35042 Rennes Cédex (France).

(3)

L'EVOLUTION DE LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE ET SON IMPACT SUR LES PRODUCTIONS

ET REGIONS AGRICOLES FRANÇAISES

Hervé Guyomard, Yves Léon

Institut National de la Recherche Agronomique station d'Economie et Sociologie Rurales de Rennes(').

(Version révisée 29 mars 1991)

Au mois de décembre 1990, la réunion finale des pays partenaires de l'Accord Général sur le Commerce et les Tarifs Douaniers (GATT), qui devait clore le huitième cycle des négociations ou Uruguay-Round s'est soldée par un échec, essentiellement à cause du dossier agricole. L'objectif était d'arriver à une réduction négociée du degré de protection apporté à leur agriculture par les partenaires de l'Accord. Malgré diverses tentatives de rapprochement entre les posi tions des deux principaux protagonistes, Etats-Unis d'une part et Communauté Economique Européenne de l'autre, aucun accord n'a pu être trouvé.

(1) Cette cortl'l'KJnication est issue d1un travail réalisé par l'unité llPolitique Agricole et Modélisationll

(INRA - eSR, ENSA - Département d'économie), intitulé IIEtude de scénarios alternatifs d'évolution de la POlitique Agrkole Conm.meu. Cette étude a bénéficié du soutien financier de la Direction de la Prévision, Ministère de l'Economie et des Finances, et du Conmissariat Général du Plan, que nous remercions ici. Cette cormunication a été présentée au Sème Colloque International de Géographie SociaLe à Rennes les 7 et 8 février 1991.

(4)

Pourtant, en ce qui concerne la Communauté, du moins, le

système de soutien du revenu des agriculteurs par les prix,

parait condamné à évoluer. Il est à l'origine de surplus

agricoles qui ne trouvent de débouchés sur le marché mondial qu'au prix d'un coût budgétaire croissant que la Communauté ne parait plus disposée à assumer.

Depuis plusieurs années déjà, la Politique Agricole

Commune connait une évolution significative pour ajuster

l'offre à la demande, et des mesures de gestion de l'offre des

produits agricoles excédentaires (quotas laitiers, quantités

maximales garanties pour les céréales et les oléoprotéagineux) de plus en plus restrictives sont combinées à une baisse des

prix garantis aux agriculteurs. Une réforme beaucoup plus

radicale de la PAC est en préparation dont un des principaux

aspects sera sans doute une nouvelle réduction des prix

communautaires (pour plus de détails sur le projet de la

Commission de réforme de la PAC, voir Agra-Europe nO 1629 et

nO 1631).

Dans ce contexte, il semble indispensable de connaître

l'effet probable de telles mesures sur les orientations de

production et les régions françaises pour apprécier le niveau

d'adaptation auquel auront à faire face exploitations et

agriculteurs.

L'objet de cette communication est donc de présenter les résultats d'une simulation de politique agricole basée sur la

réduction de moitié de la protection existant en 1988. Les

effets de ce scénario de "demi-libre-échange" sont d'abord

présentés au niveau de la Communauté à l'aide de divers

indicateurs macro-économiques revenu agricole, budget,

commerce extérieur, gain du consommateur ; puis on examine son

impact sur quelques régions et orientations de production

(5)

l - LES SIMULATIONS DE POLITIQUE AGRICOLE REALISEES A L'AIDE DU MODELE MISS : PRINCIPES

On utilise le modèle de projection économique MISS (Modèle International Simplifié de Simulation) qui permet de comparer une situation d'équilibre initial (ici 1988) à une situation d'équilibre final correspondant à la mise en oeuvre de politiques économiques données sur un horizon temporel défini (ici 4 ans) et en prenant en compte les effets liés au progrès technique Cl'

Les résultats présentés correspondent à des ordres de

grandeur. En particulier, deux types d'hypothèses

conditionnent la validité des résultats le calibrage des paramètres de comportement (élasticités-pr ix) et la représentation des effets liés au progrès technique. Ce dernier ne dépend pas, dans le modèle, des politiques mises en oeuvre.

Le Modèle International simplifié de Simulation (MISS)

C'est un outil d'exploration des changements de politiques agricoles chez les principaux acteurs mondiaux. Il est centré sur les Etats-unis et la CEE, mais le reste du monde y est également représenté.

Dans chaque zone géographique, la production agricole est répartie en onze catégories; deux groupes d'intrants : d'origine agricole ou non agricole, sont distingués. L' originalité de MISS réside en particulier dans une modélisation précise du rôle de l'alimentation animale comme clé de passage entre les productions végétales et animales.

qui

Dans les équations d'offre et de constituent les variables

demande, ce sont les incitatives-clefs

prix et

(6)

influencent, directement ou décisions de production et de

indirectement, consommation.

la plupart des

Paramètres utilisés et indicateurs calculés

Parmi les paramètres du modèle, les taux de protection

jouent un rôle central. En effet, ce sont des indicateurs du degré de déconnexion qui existe entre le niveau des cours mondiaux et celui des prix intérieurs dans les diverses zones étudiées. Dans le cas de la CEE, les taux de protection fournissent donc une mesure du niveau de soutien des prix que la Politique Agricole Commune accorde à ses agriculteurs.

Ainsi, un taux de protection égal à 1 signifie que le prix intérieur du produit considéré est égal au prix sur le marché mondial. Le sucre (t

=

3,1), les céréales (t

=

2,05) et le lait (t

=

1,94) apparaissent alors comme des produits fortement protégés dans la Communauté. En revanche, d'autres produits comme le porc ou les volailles (t

=

1,28) sont nettement moins soutenus (Guyomard et al., 1991 a).

Le progrès technique produit, par hypothèse, des effets autonomes qui se combinent avec l'impact des politiques économiques suivies. Les hypothèses retenues quant à l'ordre de grandeur de ces effets conditionnent par conséquent une partie des résultats obtenus. si l'on retient par exemple un taux de progrès technique de 2 % par an pour la production céréalière, en 1992 celle-ci aura crU de 8 % par rapport à

1988, du seul fait du progrès technique. On constate donc que ce paramètre va avoir des effets non négligeables sur l'évolution des différents indicateurs, et en particulier sur le revenu agricole.

A l'équilibre final (1992), plusieurs indicateurs sont calculés. Ils permettent d'apprécier les conséquences macro-économiques des politiques simulées. Quatre utilisateurs sont plus particulièrement utilisés (i) le Revenu Net Agricole

(7)

qui correspond ici à la valeur ajoutée optique production diminuée des amortissements (2) , (ii) les dépenses budgétaires

liées aux politiques mises en oeuvre, et qui tiennent compte des écarts entre prix intérieurs et prix mondiaux ; (iii) le

solde exportable net défini comme la différence entre la balance commerciale finale et la balance de référence; et (iv) le surplus du consommateur qui correspond à la différence entre la somme de monnaie maximale que le consommateur est disposé à verser pour obtenir un certain panier de biens et la dépense qu'il doit supporter pour obtenir ce panier.

II - ANALYSE DU SCENARIO DE DEMI-LIBRE-ECHANGE

Ce scénario correspond à une libéralisation partielle des politiques actuellement en vigueur dans la Communauté et aux USA. Il est réalisé de la façon suivante : toutes les mesures liées à une protection à l'importation sont exprimées sous la forme d'équivalents droits de douane (tarification), qui sont ensuite réduits de moitié sur un horizon de 4 ans , les subventions à l'exportation

au bout de ces 4 années ,

sont également réduites de moitié les quotas lait et sucre dans la Communauté sont maintenus aux niveaux de l'année de base, mais les taux de protection nominaux sur ces deux produits sont également réduits de moitié au terme des 4 années de proj ection. Les autres mesures (sanitaires, phytosanitaires, subventions sur les inputs, bonifications d'intérêt, ... ) ne sont pas prises en compte car difficilement représentables.

Les principaux résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 1. Ils sont présentés en variation par rapport à

l'année de base 1988. Le tableau permet aussi de comparer les (2) Le Revenu Net Agricole, qui est ici défini comme la valeur ajoutée (optique production) diminuée des amortissements, c'est-à~direde la rémunération du capitaL, correspond à la rémunération des services

(8)

effets du scénario de demi-libre-échange connaîtrait l'agriculture communautaire, actuelle était maintenue sans changement

(projection centrale).

à l'évolution que si la politique jusqu'à cette date

Tableau 1. Les conséquences pour la CeE d'une demi· libéralisation des échanges agricoles (variation par rapport à 1988 et comparaison par rapport à la projection centrale)

demi·libre échange projection corrparaison bilatéral centrale de

(1) (2) (1) et (2)

RNA. milliards d'écus - 21,3 · 3,0 0 18,3

* en X par rapport à la base (0 25,8 X) (- 3,6 Xl

Dep. Budget. milliards d'écus 0 '1.7 · 4,2 - 7,5

Solde Export. milliards d'écus 0 8,3 · 4,8

-

3,5

Surp. Consom. milliards d'écus + 18,7 + 1,3 + 17,4

RNA : Revenu Net Agricole ; Dép. Budget. : dépenses budgétaires; Solde Export. : solde

exportabLe, i.e. variation de la balance commerciale ; Surp. Consam. : surplus du consorrmateur.

La réduction du soutien s'accompagne d'une contraction du secteur agricole de la CEE, et d'une chute importante des revenus agricoles. Le Revenu Net Agricole diminue globalement de 21,3 milliards d'écus (-25,8 %) par rapport à l'année 1988. En supposant un taux de diminution "naturel" de la population active agricole de 2 à 3 % par an, cela équivaut à une réduction annuelle de 3,5 à 4,5 % par tête, en termes réels par rapport aux prix des consommations intermédiaires. Par rapport à la projection centrale, qui prolonge les mesures déjà en vigueur en 1988, et a déjà pour effet une diminution du Revenu Net Agricole de près de 3 milliards d'écus, la réduction globale n' est "plus" que de 18,3 milliards d'écus (-23 %), soit à peu près -3,8 % par an et par tête en termes réels.

(9)

Des économies budgétaires notables sont réalisées sont proches de 12 milliards d'écus. On retrouve résultat communément admis toute réduction du conduit à une réduction des dépenses communautaires.

: elles ici le soutien

Les baisses de prix profitent aux consommateurs qui sont les principaux gagnants d'une libéralisation des échanges. Le surplus du consommateur augmente de 18,7 milliards d' écus au terme de la projection.

Enfin, le solde exportable de la Communauté se détériore. L'effet simultané de l'expansion de la demande finale et de la contraction de la production provoque une dégradation du solde exportable de 8,3 milliards d'écus par rapport à la situation de base.

III - IMPACT DE LA LIBERALISATION DES ECHANGES A L'ECHELLE DES REGIONS ET DES ORIENTATIONS PRODUCTIVES FRANCAISES

Méthodologie

Au niveau de chaque région et production, on suppose qu'il est fonction de valeur ajoutée qui suivante

de chaque orientation de possible de définir une s'écrit sous la forme

VA(p, w, Z, t) (1)

où p est le vecteur prix des produits pris en compte, W le

vecteur prix des facteurs variables (consommations

intermédiaires), Z le vecteur des niveaux des facteurs primaires (capital, travail et terre), et t l'indice temporel

(10)

du progrès technique. Les fonctions d'offre des produits et de demande des facteurs variables s'écrivent

Yi(P,W,z,t)

=

oVA(p,w,z,t)/oPi -Xj(p,W,z,t)

=

oVA(p,w,Z,t)/oWj V i=l, .. ,N V j=l, .. ,M (2) (3)

Par différenciation totale logarithmique au premier ordre des équations (1), (2) et (3), on obtient le système (4) qui permet de définir les variations relatives de la valeur ajoutée, des offres de produits et des demandes de facteurs variables en fonction des variations des prix des produits et des facteurs variables, des variations des volumes des facteurs fixes et du progrès technique

[ dlogVA dlogYl dlogxm ] = [

]

.

dlogpi dlogwj dlogzk dt (4) avec :

Mi

=

PiYi/VA >0, part (positive) du produit i dans la valeur ajoutée,

M' = - w'x'/VA <0, part (négative) du facteur j dans la valeur aj6ufée,

Mk

=

Wk* Xk/VA >0, part duale (positive) du facteur fixe k dans la valeur ajoutée,

Mt, taux de progrès technique

Eli, Elj' Emi, Emj' élasticités-prix des offres et des demandes,

Flk, Fmk élasticités quantités (c'est-à-dire par rapport aux niveaux des facteurs primaires) des offres et des demandes,

Glt, Gmt "biais" relatifs du progrès technique sur les offres et les demandes.

(11)

Sur la base du système (4), i l est possible d'évaluer les

effets du scénario de demi-libre échange (bilatéral CEE-USA)

au niveau des régions et à l'échelle des orientations

productives. Cet exercice suppose que dans chaque cas les

éléments de la matrice centrale (4) soient connus, et en

particulier les élasticités prix des offres et des demandes et

les paramètres relatifs aux effets du progrès technique.

Remarquons que les parts Mi et Mj peuvent être directement

calculées à partir des comptes (initiaux) régionaux ou par

orientation technico-économique. Le paramètre Mt

=

SlogVA/ St

peut être assimilé au taux -de progrès technique. Les

élasticités par rapport aux prix, aux quantités et au temps

des offres et des demandes sont plus difficiles à connaître.

Nous avons alors réalisé les simulations selon différentes

hypothèses.

Premier jeu de simulation les matrices d'élasticités prix

d'offre et de demande au niveau des différentes régions

françaises sont disponibles (Becker, Guyomard et MARE, 1990).

Bien que ces élasticités ne soient pas estimées, elles ont

néanmoins le mérite de respecter la théorie économique

sous-jacente (homogénéité de degré un par rapport aux prix de la

fonction de valeur ajoutée, symétrie de la matrice des

dérivées secondes de VA(p,w,Z,t), convexité de VA(p,w,Z,t) par

rapport aux prix) et de tenir compte des spécialisations

régionales. Malheureusement, on ne dispose pas des élasticités

par rapport aux quantités et des biais du progrès technique

pour les différentes régions. On peut donc estimer que ce

premier jeu de simulation présente une vision pessimiste du

scénario de demi-libre échange dans la mesure où les effets du

progrès technique qui ont tendance à augmenter l'offre par

unité de facteur (ou à diminuer la quantité de facteurs par

unité de produit) ne sont pas pris en compte.

Second jeu de simulation la seconde possibilité consiste à

utiliser directement les variations de prix et de volume

(12)

appliquer au niveau de chaque région. On tient compte de la

structure des productions de chaque région, des effets du

progrès technique (on suppose néanmoins qu'ils sont identiques

dans chaque région), mais on admet que les technologies sont

équivalentes quelle que soit la région. Cette hypothèse est

d'autant plus critiquable que la structure d'une région donnée

(en termes d' importances relatives des spéculations) diffère

de la structure de la production dans la Communauté. Ainsi,

dans des régions fortement spécialisées, les résultats de ce

second jeu de simulation sont à interpréter avec prudence.

Les variations de prix correspondant au scénario de demi-libre échange sont présentées dans le tableau 2.

Tableau 2. Variations des prix à lloffre et à la demande dérivée dans le scénario de demi-libre échange bilatéral CEE-USA (en X par rapport à la base)

Produits

- Céréales

·

20,0

• Betteraves sucrières · 31,0

• Oléoprotéagineux ·29,1

• Autres produits végétaux CP de terre, lég. frais, fruits,

vins, fleurs)

-

8,4 • Bovins (gros bovins, veaux) - 18,8

• Ovins, caprins, équins

·

8,4 • Porcs et volailles·oeufs

·

12,9

- Lait - 17,0

- Autres produits Animaux - 8,4

Consommations intermédiaires

• Engrais 0,0

• Aliments du bétail

·

16,5

- Entretien matériel 0,0

• Autres consommations intermédiaires 0,0

Impact sur les régions

i) premier jeu de simulation

d'élasticités prix régionales.

utilisation de matrices

Les effets au niveau de quatre régions françaises

(13)

demi-libre échange bilatéral CEE-USA sont présentés dans le tableau 3. Les différentes colonnes présentent les variations de volume pour les produits et les facteurs variables et la dernière colonne présente les variations de la valeur ajoutée. Toutes ces variations sont mesurées par rapport à l'année de base.

Tableau 3. Impact sur les régions d'une demi·libéralisation bilatérale CEE· USA des échanges agricoles (utilisation de matrices d'élasticités prix régionales, en X par rapport à l'année de base, présentation simplifiée)

Céréales Oléopro- Viande Porcs Aliments Engrais Energie Valeur téagineux bovine volailles du bétail ajoutée

France - 6,8 - 13,4 - 3,6 - 0,5 0 - 8,8 - 3,9 - 27,0

Centre - 6,0 - 13,9 · 3,' - 0,7 - 0,9 - 14,0 - 3,9 - 31,6 Bretagne

.

11,9

.

24,0

·

5,8 + 0,9 + 3,7

.

4,9

.

6,2 • 25,4

Midi -Pyrénées

-

6,7 - 14,7 - 3,7 - 0,2 - 0,5

-

11,0 - 4,2 - 30,8

Limousin - 5,9

.

11,6 • 3,4 - 2,2

.

1,2

.

4,9 - 3,6 • 27,0

La baisse de la valeur ajoutée est en moyenne de -27,0 % en France. La diminution des offres des produits animaux est en général plus faible que celle des productions végétales sous le double jeu d'une baisse de prix moins importante (-12,9 % pour les porcs et volailles contre -20,0 % pour les céréales et -29,1 % pour les oléoprotéagineux) et de la baisse du coüt de l'alimentation animale. Les effets volume sont relativement limités comparés aux effets prix à l'exception des oléoprotéagineux en Bretagne (-24,0 % contre -13,4 % en moyenne) et dans une moindre mesure des céréales (-11,9 % en Bretagne, -6,8 % en France). La diminution des productions de céréales et d'oléoprotéagineux est limitée dans une région spécialisée comme le Centre, où les possibilités de substitution sont moindres. La baisse de la valeur ajoutée est

à peu près de -30 % dans les régions de grandes cultures et dans les régions où la part des oléoprotéagineux est importante (Midi-Pyrénées), et plus faible dans le Limousin et surtout en Bretagne (grâce aux porcs et volailles).

(14)

ii) Deuxième jeu de simulation : application des variations de prix et de volumes issues du modèle MISS

Dans ce cas, les variations des prix et les variations des volumes offerts et demandés sont celles du modèle MISS (tableau 4). Les variations de l'offre et de la demande ne sont donc pas différenciées par région , elles incorporent néanmoins les effets du progrès technique. La prise en compte de ce dernier explique, en partie du moins, les différences observées entre les variations des volumes, calculées selon le premier jeu de simulation (matrices d' élasticités prix régionales) ou selon le second (variations des volumes issues de MISS).

Tableau 4. Variations des prix, des volumes offerts et demandés et des valeurs dans le scénario de demi-libre échange bilatéral CEE-USA (résultats de MISS, en %par rapport à la base>

Produits Dp/p Dy/y Da/a*

- Céréales - 20,0

-

1,8 - 21,8

• Betteraves sucrières - 31,0 0,0 - 31,0 • Oléoprotéagineux - 29,1 + 6,3

-

22,8

- Autres produits végétaux

CP de terre, lég. frais, tru; ts,

vins, fleurs>

-

8,4 + 2,4

-

6,0

• Bovins (gros bovins, veaux) - 18,8 - 4,0 - 22,8

• OVins, caprins, équins - 8,4 + 2,4 - 6,0

- Porcs et volallles·oeufs - 12,9

9,3

·

3,6

·

Lait - 17,0 0,0

·

17,0

• Autres Animaux

.

8,4

2,4

·

6,0 Consonmations intermédiaires Ow/w Ox/x Db/b*

- Engrais 0,0 - 7,5

·

7,5

- Aliments du bétail·· - 16,5

4,0 - 12,5

- Entretien matériel 0,0

2,5 + 2,5 • Autres (phyto., pdts. pétral.

p:::tts. , veto. , etc

...

) 0,0 + 2,5 + 2,5

• Daia = Dp/p + Oy/y ; Db/b = Ow/w + Ox/x

La dernière colonne du tableau correspond à la variation relative par rapport à la base de la valeur d'un produit ou d'un facteur. Ainsi, l'effet combiné de la diminution du prix (-20,0 %) et du volume (-1,8 %) des céréales conduit à une diminution de la "valeur" des céréales de -21,8 %. Il Y a donc lieu de distinguer deux groupes de produits. Le premier (céréales et bovins-viande) correspond au cas où les effets

(15)

volume et prix vont dans le même sens. Le second groupe

correspond au cas des produits pour lesquels l'effet prix

(négatif) et l'effet volume sont de signe contraire. Ainsi la

valeur des oléoprotéagineux diminue de -22,8 % alors que les

prix de ces produits baissent de -29,1 % ; le volume offert

augmente en effet de 6,3 % sous l'action du progrès technique

particulièrement important dans ce secteur. Dans le cas du

sucre et du lait, le volume des productions est fixé par les

quotas et la baisse des prix est insuffisante pour épuiser la rente, et donc pour agir sur l'offre.

Du côté des facteurs variables, la baisse des prix réels

est nulle (par hypothèse) pour tous les postes, à l'exception

des aliments du bétail (-16,5 %). Dans ce dernier cas,

l'indice tient évidemment compte de la baisse des prix des

différents ingrédients composant la ration. L'utilisation

accrue par les porcs et volailles des aliments achetés fait

plus que compenser, semble-t-il, la baisse engendrée par la

contraction de la production des bovins-viande. Il y a donc

une augmentation du volume d'aliments consommés (+4,0 %). La

combinaison des effets prix et des effets volumes conduit à

une baisse de -12,5 % de la valeur du poste aliments du

bétail.

Les résul tats relatifs à l'ensemble de la France

permettent de situer, par comparaison, les performances

propres de chaque région (tableau 5). Au niveau français, les

livraisons végétales et animales (en valeur) baissent à peu

près dans les mêmes proportions (respectivement -14,7 et

- 14,9 %). Les consommations intermédiaires sont nettement

moins affectées par la libéralisation, avec une baisse en

valeur de -3,7 % seulement. Par suite, la perte de valeur

ajoutée est supérieure à celle des livraisons -24,2 %. Ce

schéma se retrouve dans les quatre régions étudiées, avec des

nuances sensibles liées à leurs caractéristiques de

(16)

La baisse de la valeur des livraisons est la plus

importante dans la région Centre (-17,4 %) dans cette

reg~on, spécialisée dans les grandes cultures, les livraisons

végétales baissent de -18,8 % en valeur, entraînant une chute

pratiquement équivalente de l'ensemble des livraisons

(-17,4 %). Dans le Limousin, où la viande bovine prédomine,

les évolutions sont comparables: -17,4 % pour les livraisons

animales, -16,6 % pour l'ensemble. En Midi-Pyrénées, région

caractérisée par un équilibre entre produits animaux et

végétaux et une certaine diversification au sein de chacune de

ces orientations, la baisse des livraisons végétales et

animales est de -15,6 % et -14,3 % respectivement, soit une

baisse globale de -14,9 % en valeur. Enfin, en Bretagne,

spécialisée dans les productions animales et en particulier

dans le hors-sol, la baisse des livraisons n'est que de

-12,7 % (essentiellement grâce à l'augmentation de la

production de porcs-volailles).

L'analyse de la variation des consommations intermédiaires

fait ressortir la position originale de la Bretagne. Dans

cette région, elles baissent de -7,5 % en valeur, alors

qu'ailleurs la diminution est de l'ordre de -2 à -3 %. La

particularité bretonne s'explique encore par sa spécialisation

"hors-sol" et la forte consommation d'aliments du bétail

achetés qui l'accompagne.

Au total, et mise à part la Bretagne, la valeur aj outée

des régions étudiées baisse plus que la valeur ajoutée moyenne

française: -36,3 % dans le Limousin, -28,7 % dans le Centre,

-26,6 % dans la région Midi-Pyrénées. Le Limousin est le plus

touché car il cumule deux handicaps baisse importante des

livraisons et baisse relativement faible des consommations

intermédiaires. L'interprétation est pratiquement la même dans

la région Centre. L'évolution de la valeur ajoutée en

Midi-Pyrénées (-26,6 %) est proche de celle constatée en moyenne

pour la France (-24,2 %), ce qui s'explique par la

diversification des productions. En Bretagne, la valeur

(17)

grâce à deux avantages livraisons et une baisse intermédiaires.

une diminution moins importante des plus forte du coat des consommations

Tableau 5. Effet du scénario de demi·libre-échange bilatéral sur la valeur ajoutét! de quelques régions françaises

1988 1992

Valeur Variation en X Valeur (miIIiards F) par rapport à (miIIiards FI

1988 FRANCE Livraisons végétales 156,9

·

14,7 133,8 Livraisons animales 143,3 - 14,9 121,9 TotaL livraisons 300,2 - 14,8 255,7 Consomnat. ;nterméd.(I) 137,7

·

3,7 132,6 Valeur ajoutée 162,5

·

24,2 123,1 BRETAGNE livraisons végétales 4,7

·

12,8 4,1 Livraisons animales 30,7

·

12,7 26,8 Total livraisons 35,4 - 12,7 30,9 Consomnat. ;nterméd.(I) 22,6 - 7,5 20,9 Valeur ajoutée 12,8 - 21,8 10,0 CENTRE Livraisons végétales 16,5 - 18,8 13,4 Livraisons animales 4,8

·

14,6 4,1 Total livraisons 21,3

·

17,4 17,6 Consoomat. interméd.(1) 9,1

·

2,2 8,9 Valeur ajoutée 12,2

-

28,7 8,7 MIDI-PYRENEES livraisons végétales 9,0

·

15,6 7,6 Livraisons animales 9,1

·

14,3 7,8 Total livraisons 18,1 - 14,9 15,4 Consorrmat. întermécl. (1 ) 8,7

·

2,3 8,5 Valeur ajoutée 9,4 - 26,6 6,9 LIMOUSIN Livraisons végétales 0,48 - 10,4 0,43 livraisons animales 3,56 - 17,4 2,94 Total livraisons 4,D4 - 16,6 3,37 Consoomat. ;nterméd.(I) 2,36

·

2,5 2,30 Valeur ajoutée 1,68 - 36,3 1,07

(18)

Impact sur les orientations technico-économiques

On utilise à nouveau les variations de prix et de volume

issues de MISS. La variation de la valeur ajoutée tient compte

des structures de l'offre et de la demande dérivée. Les

résultats sont présentés dans le tableau 6. La baisse du

produit brut (en valeur) est la plus forte dans les

orientations céréales et bovins-viande (-19,0 et -20,2 %

respectivement). Elle est un peu moins accusée pour les

bovins-lait (-17,3 %) j elle l'est encore moins pour le

hors-sol (-7,3 %). La valeur des consommations intermédiaires

baisse peu dans les orientations céréales, bovins-viande et

bovins-lait de -0,9 à -3,3 %. En revanche, elle est plus

forte (-9,1 %) pour l'orientation hors-sol, consommateur

important d'aliments.

L'étude des variations de la valeur ajoutée fait ressortir

la place originale de l'orientation hors-sol , en effet, sa

valeur ajoutée ne baisse que très légèrement (-0,9 %). Ce

résultat est dû au fait que la valeur des consommations

intermédiaires a diminué plus que celle du produit brut. Dans

les autres orientations, le phénomène inverse s'est produit et

c'est à une baisse notable de la valeur ajoutée que l'on

assiste (de -31,0 à -35,7 %). Les bovins-viande qui

connaissent la chute de produit brut la plus forte (- 20,2 %

en valeur par rapport à 1988) subissent aussi la baisse de

valeur ajoutée la plus prononcée (- 35,7 % en valeur, toujours

(19)

Tableau 6. Effet du scénario de demi"libreaéchange bilatéral CEE .. USA sur la valeur ajoutée moyeme par exploitation de quelques orientations technico-économiques françaises (variation en X par rapport à 1988)

1988 1992

VaLeur Variation en X Valeur

(milliers F) par rapport à (mill fers F)

1988 CEREALES (Ote. 11)

Produit brut végétal 506,3

-

19,9 405,6 Produit brut animal 46,2

-

8,9 42,1 Produit brut total 552,5

-

19,0 447,7 Consonmat. intermédiaires 250,0

-

0,9 247,8

Valeur ajoutée 302,5 .. 33,9 199,9

BOVINS LAIT (Ote. 41)

Produit brut végétal 25,0 - 6,0 23,5 Produit brut animal 338,0 - 18,1 276,7 Produit brut total 363,0

-

17,3 300,2 Consonmat. intermédiaires 180,0 - 3,3 174,0

Valeur ajoutée 183,0 - 31,0 126,2 BOVINS VIANOE (Ote. 42)

Produit brut végétal 24,0 - 6,3 22,5 Produit brut animal 262,0

-

21,5 205,6 Produit brut total 286,0

-

20,2 228,1 Consorrmat. intermédiaires 133,0 - 2,5 129,7

Valeur ajoutée 153,0 - 35,7 98,4

HORS-SOL (Ote. 51+72)

Produit brut végétal 43,3

-

6,2 40,6 Produit brut animal 814,6 - 7,3 754,8

Produit brut total 857,9

-

7,3 795,4

Consonrnat. intermédiaires 665,0

-

9,1 604,2

Valeur ajoutée 192,9

-

0,9 191,2

Les résultats obtenus sont à considérer avec prudence

compte tenu du raisonnement dont ils sont issus. En effet, la

transposition directe au niveau des orientations

technico-économiques des résultats obtenus pour la CEE entraîne

inévitablement des biais. En ce qui concerne les orientations

animales, la variation de l'utilisation des aliments du bétail

achetés dans le modèle résulte d'un processus où se compensent

les spécificités propres à chaque orientation, bovins et

porcs-volailles en particulier. Cette compensation ne joue

plus au niveau des orientations spécialisées, mais dans la

démarche suivie il n'en est pas tenu compte, d'où une

(20)

baisse pour le hors-sol et à la hausse pour les bovins-viande.

rI

y aurait donc, de ce fait, une aggravation des écarts entre orientations technico-économiques aboutissant à une baisse de la valeur aj outée de -35,7 % pour les bovins-viande et de - 0,9 % seulement pour le hors-sol. Un tel écart paraît surestimé.

Un autre mode de calcul est possible, basé sur

l'utilisation de coefficients techniques. Les résultats de ce calcul ne sont pas détaillés ici. Tout en confirmant la hiérarchie des variations présentée dans le tableau 6, ils en restreignent l'étendue: la baisse de valeur ajoutée se situe entre - 34,1 % pour les céréales et - 6,9 % pour le hors-sol. Dans les orientations bovins-viande et bovins-lait, elle est respectivement de -29,8 % et -24,1 %.

*******

La simulation d'une politique de libéralisation bilatérale (CEE-USA) et partielle des échanges agricoles, à l'horizon 1992, montre qu'avec les hypothèses retenues, i l faut s'attendre à une baisse importante du Revenu net agricole (-25,1 % en 1992 par rapport à 1988). Compte tenu du rythme de diminution probable de la population active agricole, le revenu par tête devrait décroître de 4 % par an en termes réels. si la libéralisation s'accompagne de mesures de compensation, les économies budgétaires réalisées seront insuffisantes pour couvrir totalement les pertes de revenu et un système complémentaire devra être envisagé.

Les répercussions de la baisse du soutien sont importantes pour les orientations productives et les régions étudiées. Leur amplitude varie de façon très significative selon les systèmes de production pratiqués. Ainsi, la région Centre spécialisée dans les grandes cultures et le Limousin, où domine la viande bovine, supportent des baisses de valeur

(21)

ajoutée super~eure à 25 %, alors que la Bretagne, du fait du poids des productions hors-sol, est moins touchée. Sur la base de ces résultats, un certain rééquilibrage de la répartition de la valeur ajoutée agricole française serait donc possible, du fait de la baisse du soutien des prix, mais l'exemple du Limousin montre qu'il ne bénéficierait pas forcément aux régions les plus défavorisées.

(22)

BIBLIOGRAPHIE

Becker (H), Guyomard (H.), Mahé (L.P.), 1990. Regional Impact of CAP Adjustment in France and Germany : a Simulation Study of Price and Quota Changes, Braunschweig, FAL, Rennes, INRA-ESR, 10 p.

Guyomard (H.), Léon (Y.), Mahé (L.P.), Quinqu (M), Samson (E.), Tavéra (C.), Trochet (T.), 1991 a. - Etude de scénarios alternatifs d'évolution de la politique agricole commune, Rennes, INRA-ESR, 84 p.

Guyomard (H.), Mahé (L.P.), Tavéra (C.), Trochet (T.), 1991 b. Technical Change and EC-US Agricultural Trade Liberalization, à paraître dans Journal of Agricultural Economics, Mai.

Mahé (L.P.), Tavéra (C.), 1989. - Bilateral harmonisation of EC and US agricultural policies, European Review of Agricultural Economics, 15, 327-348.

*****

RESUME

Une réduction de moitié de la protection agricole dans la Communauté et aux Etats-Unis, simulée par le modèle MISS, entraîne une baisse substantielle du revenu agricole (-26 %)

sur quatre ans. Cette baisse est inégalement ressentie selon les régions et orientations productives françaises. La structure des consommations intermédiaires utilisées est à l'origine d'une partie des écarts observés.

*****

SUMMARY

with a half cut in EC and US agricultural protections within four years, farm incomes drop substantially (-26 %). Nevertheless, the effects of this agricultural trade

liberalization scenario vary among the French regions and types of farms. A special attention must be paid to the structure of productions, and more specially to the structure of production costs, to explain these differences.

(23)

Avril 1991

90-01 L'IMPACT DE LA PROPOSITION AMERICAINE AU GATT SUR LES

AGRICULTURES DE LA CEE ET DES USA. Hervé Guyomard, Louis P. Mahé et Christophe Tavéra (1990).

90-02 AGRICULTURE IN THE GATT: A QUANTITATIVE ASSESSMENT OF THE US

1989 PROPOSAL. Hervé Guyomard, Louis P. Mahé et Christophe Tavéra (1990).

90-03 EC-US AGRICULTURAL TRADE RELATIONS: DO POLITICAL COMPROMISES

EXIST. Louis P. Mahé and Terry L. Roe (1990).

90-04 ANALYSE MICRO-ECONOMIQUE DE L'EXPLOITATION AGRICOLE. Catherine

Benjamin (1990).

90-05 PSE, AMS AND THE CREDIT FOR SUPPLY MANAGEMENT POLICIES IN THE

GATT NEGOTIATIONS : (application to the EC case). Hervé Guyomard, Louis P. Mahé (1990).

90-0G COMPLETING THE EUROPEAN INTERNAL MARKET AND INDIRECT TAX

HARMONIZATION IN THE AGRICULTURAL SECTOR. Hervé Guyomard, Louis P. Mahé (1990).

90-07 ALIMENTATION ANIMALE ET DYNAMIQUE DES PRIX DES MATIERES

PREMIERES SUR LE MARCHE FRANCAIS. Yves Dronne, Christophe Tavéra (1990).

91-01 ECONOMIC BEHAVIOR OF AGRICULTURAL HOUSEHOLDS; IMPLICATIONS

OF ASSUMING PERFECT SUBSTITUTABILITY BETWEEN LABOURS. Catherine Benjamin, Hervé Guyomard (19911.

91-02 LIMITATION DES IMPORTATIONS EUROPEENNES DE SUBSTITUTS DES

CEREALES: IMPACT BUDGETAIRE ET DE BIEN-ETRE ECONOMIQUE. Chantal Le Mouel (1991).

91-03 L'EVOLUTION DE LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE ET SON IMPACT SUR

LES PRODUCTIONS ET REGIONS AGRICOLES FRANCAISES. Hervé Guyomard, Yves Léon (19911.

Figure

Tableau 1. Les conséquences pour la CeE d'une demi· libéralisation des échanges agricoles (variation par rapport à 1988 et comparaison par rapport à la projection centrale)
Tableau 2. Variations des prix à lloffre et à la demande dérivée dans le scénario de demi-libre échange bilatéral CEE-USA (en X par rapport à la base)
Tableau 3. Impact sur les régions d'une demi·libéralisation bilatérale CEE· USA des échanges agricoles (utilisation de matrices d'élasticités prix régionales, en X par rapport à l'année de base, présentation simplifiée)
Tableau 4. Variations des prix, des volumes offerts et demandés et des valeurs dans le scénario de demi- demi-libre échange bilatéral CEE-USA (résultats de MISS, en %par rapport à la base&gt;
+3

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