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Dans le sillage du Ry-Ponet : analyse de paysages

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Academic year: 2021

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ANALYSE DE PAYSAgES

Dans le sillage

du Ry-Ponet

DOSSIER ET CARTES réalISéS Par SoPHIE dUrIEUX, MaUdE GIllES Et JUStInE GloESEnEr

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À

cinq kilomètres du centre de

Liège, sur les hauteurs de

Chênée, s’étire un site verdoyant,

le “Ry-Ponet”. Les plateaux creusés par

les vallons de plusieurs ruisseaux

com-posent des paysages ouverts et

boca-gers sur environ 300 ha répartis sur les

communes de Beyne-Heusay, Fléron,

Chaudfontaine et Liège.

Récemment, un projet de construction

de 520 logements au lieu-dit

“Haïsses-Piedroux” a suscité de vives oppositions

entre promoteurs immobiliers et riverains

organisés en un mouvement citoyen, la

“Plateforme Ry-Ponet”, riverains

mobili-sés pour la préservation d’un bien

com-mun, caractérisé notamment par la

quali-té du paysage.

Le Pr Jacques Teller (dans le cadre de

son cours de morphologie urbanistique

et intégration paysagère, au programme

du master de spécialisation en

urba-nisme et aménagement du territoire),

avec la collaboration de Sophie Durieux,

Maude gilles (ingénieures-architectes)

et Justine gloesener (architecte), a

pro-posé d’analyser la qualité paysagère du

site. Combinant des approches sensibles,

historiques et analytiques, un document

propose des pistes de réflexion pour un

“parc paysager” au Ry-Ponet. Extraits.

*

www.ryponet.be

*

cursus : www.programme.uliege.be/info/ urbanisme.territoir Willi d orren r depuis la chapelle Sainte-anne, les vues vers les vallées de l’ourthe et de la Meuse.

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Une première analyse historique du site a mis en relief les évolutions des composantes structurantes du territoire et du paysage.

l’analyse de l’évolution du territoire sur une période d’environ 250 ans, allant de 1777 (carte de Ferraris) jusqu’à la fin du XXe siècle (carte IGn, 1997), met en évidence le caractère anthropisé du paysage. l’urbanisation s’est développée jusqu’à enclaver complètement l’espace ouvert central : le site du ry-Ponet.

Willi

d

orren

w la chapelle Sainte-anne, première

reconnaissance des valeurs paysagères du site. au cœur du site, la chapelle Sainte-anne entourée de ses tilleuls a été classée comme site en 1945, non en raison de son intérêt esthétique ou historique mais parce que “on y jouit d’une vue magnifique sur la vallée de la Vesdre à chênée, sur l’ouverture de la vallée de l’ourthe vers Sauheid, et au loin sur les collines de la Meuse en l’assiette de liège.”

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le calcul des bassins de visibilité via le logiciel open Source QGIS a permis de mesurer l’impact visuel du projet d’urbanisation sur son environnement direct et lointain. Grâce à ce logiciel, un calcul du bassin de visibilité cumulatif de 155 points définis par un maillage de 100 mètres par 100 au sein du périmètre d’intérêt paysager défini par adESa correspondant à l’espace ouvert du site, a été réalisé. le résultat permet de mesurer les zones vues depuis quelques points du site (jaune) ou depuis presque tous les points du site (rouge) mais aussi, par le principe d’intervisibilité, d’évaluer la visibilité (partielle ou globale) du site du ry-Ponet depuis l’extérieur.

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