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Pensez-y!.
A LA RESCOUSSE DE L'HOMME RESSOURCE ...
A.P.T.E.P. UNION REGIONALE NORD
Les Professeurs enseignant en
Sciences et Techniques Industrielles
au Lycée André Malraux de BETHUNE.
Monsieur le Ministre,
à
Monsieur le Ministre de l'Education
Nationale.
Monsieur le Recteur de l'Académie
de Lille.
Monsieur l' Inspecteur d'Académie
du Pas de Calais.
Nous nous permettons d'attirer votre attention sur la mise en oeuvre de la
réforme des programmes des premières E et F1.
Dans ce domaine des Sciences et Techniques Industrielles, nous devons sans
cesse actualiser nos connaissances-pour suivre l'évolution des techniques.
Depuis de nombreuses années, cette mise à jour s'est effectuées à deux
ni-veaux:
- une formation extérieure à l'établissement ne s'adressant qu'à
quel-ques enseignants n'ayant pas de cours à assurer les jours de stage.
- une formation intérieure au lycée, le soir et le mercredi
après-midi, dispensé par des hommes "ressources".
Cette année, l'application des programmes nous demande:
- un apprentissage préalables de connaissances technologiques.
- la maîtrise dans l'utilisation de nouveaux matériels.
- un important travail de préparation des séquences pédagogiques.
Pour assurer un tel volume de formation,
le concept des "hommes-ressources" n'est plus satisfaisant:- ceux-ci n'ont pas toujours le recul nécessaire, devant l'urgence de la
demande, pour transmettre leur récent savoir à leurs collègues;
- notre disponibilité temporelle n'est plus extensible.
Cette situation génère une autoformation dispersée, voire anarchique, accroît
l'entropie du système et surcharge le travail des enseignants.
Ces conditions de travail des professeurs ont, pour conséquence immédiate, de
nuire à la qualité de leur enseignement, et par là même, au devenir des élèves.
Pour lever cette incompatibillté entre:
- le temps à consacrer à la maîtrise des matériels (non encore totalement
parvenus
àce jour) et
àl'assimilation des nouveaux contenus des programmes.
- notre disponibilité
àsuivre de nombreuses formations,
nous demandons que tous les professeurs aient droit
à
la même FORMATION et que leur charge de service soit adaptée à la mise en oeuvre efficace de cette réforme. Une solution consisterait en une décharge horaire, comme cela se fait pour d'autres catégories d'enseignants.Dans l'attente de votre réponse
Signé par 28 Professeurs.
J_ . '· ;;i?-.,./." > CR-JD/DT n' 89 _li)(\ Monsieur le Président,
La
1re
p
fJ~t.s
e. ....
1
Lille, le 12 juin 1989Vous avez bien voulu me faire part de l'analyse qui a été
développée par l'association des professeurs de technologie de
l'enseignement public, à la suite de la parution des noùveaux programmes
des sections E et F.
Je vous en remercie et vou~ charge de transmettre mes
compliments aux membres de votre commission pour la qualité de leur
réflexion sur ce sujet et les engager à poursuivre leur action au bénéfice
des élèves qui se sont engagés dans la voie technologique qui, plus que
jamais, est appelée à devenir une voie d'excellence.
J'ai l'honneur de vous faire connaître que j'ai fait procéder à
un examen particulièrement approfondi de cette question en fonction de vos remarques. Il en ressort que j'ai le plaisir de vous informer que les
crédits consacrés par l'Etat à des sections E et F vont s'élever à 800 MF
en quatre ans à compter de la rentrée scolaire prochaine, que le Conseil
Régional apportera sa contribution au niveau des locaux et de certains
matériels et que j'ai procédé à la passation des marchés qui permettront
de doter d'une première tranche tous les lycées touchés p·ar la réforme
dès le mois de septembre 1989.
Je vous souligne que les types de matériel retenus permettront d'uniformiser dans une bonne mesure l'équipement des lycées ce qui facilitera la constitution de banques de données, la mise en commun des ressources pédagogiques et la préparation des épreuves d'examen, comme vous en avez exprimé le souhait.
Je vous signale que l'important effort de formation qui a été
entrepris dès la rentrée scolaire 1988 pour les professeurs concernés se
poursuivra tout au long du plan de réno'Lation et inclura, à côté de la
maîtrise des équipements et des contenus, une dimension didactique indispensable pour diffuser l'esprit nouveau dans lequel s'opère la réforme. D'ailleurs, des modules de formation ont été conçus et diffusés sur ce sujet.
De plus, j'ai demandé aux corps d'inspection pédagogique de
veiller particulièrement à coordonner les démarches entre les
établissements avec le relais des professeurs-formateurs et des animateurs afin que la mise en place de la réforme soit progressive et ne lèse pas les premières générations d'élèves par un changement trop brutal auquel les
personnes ou les structures n'aurai·~nt pu s'adapter.
Quoi qu'il en soit, comme la nature des équipements,
informatiques en particulier, ne permet guère d'envisager leur maintenance sur place dans la situation actuelle, celle-ci se fait au Centre Académique de ressource dont les missions pourraient être étendues si cela s'avérait nécessaire, pour englober des besoins nouveaux.
Enfin, je vous signale que les modalités de création de postes d'agents techniques dépendent de t·ègles spécifiques et que l'évaluation des charges nouvelles que peuvent générer, auprès des diverses catégories
d'enseignant~. les rénovations pédagogiques en cours, relève de la compétence ministérielle.
Je vo_us prie de croire, Monsieur le Pr~~9ent, en l'assurance
de mes sentiments de haute considération .tf~ ~~ •
Monsieu-r H. MUSIELAK Président de l'association des professeurs de technologie de l'enseignement public Unio.n régionale Nord 3, rue Jean Bart
59018 LILLE Cedex Jean-Claude DISCHAMPS
53
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LA MAINTENANCE DES DYSFONCTIONNEMENTS OU MAINTENANT LA MAINTENANCE
?
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Bernard PUTIGNY Chef des TravauxBesançon, le 18 novembre 1989
à Monsieur le Ministre Secrétaire d'Etat
chargé de l'Enseignement Technique
OBJET Table ronde à 1 'occasion du colloque sur les enseignements techniques·
Questions sur la maintenance. Monsieur le Ministre,
Assistant dans le cadre du colloque "Contenus des enseignements
techni-ques" à la table ronde de mercredi soir à la Sorbonne, j'ai eu l'honneur dè
formu-ler, très mal, une question qui vous était adressée, à laquelle Monsieur V ACQUIN
a cru devoir répondre.
Dans une phase de synthèse ··intermédiaire .des .débats, Madame COTTA a été amenée à poser la question : "Qu'est-ce qui, selon vous, serait de nature à
améliorer l'enseignement technique ?".
Les réponses des intervenants ont été très intéressantes et nous avons tous notamment relevé les proposi tiens précises de Monsieur PROST. Ces réponses se placent dans un cadre très général, sur des horizons à moyen terme.
J'ai voulu, quant à moi, insister sur certains aspects matériels de
la vie des enseignements techniques, partant du fait que la somme des petits dys-fonctionnements matériels de tous les jours avait une très grande influence sur la performance d'ensemble du système. C'est, du moins, ce que nous ont appris les méthodes de recherche de la qualité.
Ma question, reformulée à froid, pourrait être libellée ainsi
"Nos établissements vivent L'influence sur 1' évolution faible de ces dispositions matériels.
des avancées significatives en termes d'équipement. de l'enseignement est tout à fait tangible. Le point me paraît être la notion globale de MAINTENANCE de ces
Quelles disposi tiens peuvent être prises pour assurer le maintien en
fonction-nement des équipements d~ haute technologie
?
- Quels moyens humains pourraient être dégagés, éventuellement en personnel non
enseignant, pour "encadrer" ces équipements sensibles, assurer une meilleure
efficacité de leur mise à la disposition des élèves ? La· simili tude de plus en
plus marquée entre certaines séances de travaux pratiques de technologie et celles
de sciences physiques ne vous conduit-elle pas à envisager les mêmes dispositions
en matière d'assistance au formateur ?".
La
réponse de Monsieur V AQUIN a été qu 1 il fallait trouver ces moyensdans les rapports privilégiés entre 11 entreprise fournisseur et l'établissement
client. Il est clair que cette disposition est effectivement pratiquée dans certains cas très particuliers, mais que le type de marché que représente l'Education Nationa
le avec ses cahiers des charges spécifiques a souvent conduit à des réponses
spéci-fiques . dont l'effet d'échelle interdit le recours à une pratique relationnelle privilégiée, sauf à ce que le cahier des charges initial prévoie effectivement la maintenance au-delà de la garantie.
Ce problème constitue en fait, pour moi et pour nombre de mes collègues, l'une des plus irritantes questions des responsabilités de gestion matérielles qui nous sont déléguées.
Vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes salutations respectueuses et dévouées.
Copie
Le Chef des Travaux,
Monsieur l'Inspecteur Principal de l'Enseignement Technique
Monsieur le Président de l'Association des Professeurs de Technologie, APTEP Monsieur le Présidnet de l'Association des Chefs des Travaux
LA GUERRE DES LOGICIELS EST COMMENCEE ...
A l'APTEP,
1m,)?.c,: Il serait souhaitable que la future épreuve de Construction du Bac
F1 sur poste DAO puisse être traîtée indifféremment avec les logiciels DMT
f:!t ~TOCAD
En effet, il y a quatre ans, après avoir pris conseil auprès de nos
·:PR, nou.s avons choisi ALJfOCAD comme logiciel de DAO: à 1 'époque DMT (ex
DES2D et GE03D) était peu performant. Nous n'étions d'ailleurs pas les
seuls à avoir effectué ce choix La l"lartinière est devenu "centre
AUTOCAD", Carriat à Bourg, Annecy, Firminy, ••• ont fait de même. Or cette
ar:née, les Chefs de Travaux ont ·décidé de retenir DMT pour 1 'Académie de L.YCX\1.
~TOCAD est un logiciel utilisé dans le monde entier, car il est
"portable" et "ouvert". Ses applications sont nombreuses.· La version 10 "fenêtrable" permet d'avoir à 1 'écran, en mê!me temps une vue 30 et 3 vues planes: c'est une aide pédagogique très appréciable.
L'apprentissage d' P!UTOCAD semble un peu plus long que celui de DMT,
n·ais le langage LISP offre 1 'avantage de pouvoir créer ses propres
ionctions et donc de pouvoir fdire de la CAO.
Par ailleurs, nous avons sur la Région, une forte demande des
Industriels, pour former des jeunes sur ALJrOCAD (stage GRETA).
I 1 serait donc bien regrettable que tout ce travai 1 , que cet énorme
investissement soient perdus du fait de ce changement d'option: sans parler
de la démotivatic~ que cela entraînerait auprès de tous ces collègues qui
comme moi on choi~;i t AUTOCAD.
J'aimerais que notre Association fasse pression pour que les futurs
sujets de Bac Fl, F3, E... puissent ê!tre traîtés aussi bien à 1 'aide
d'AUTOCAD, que de DMT ou d'autres.
Signalons enfin que des routines de récupération de fichiers dessin ( .DXF) existent. D' avance me~rc i ~ R •. GERARD L. T. FOURNEYROI\I 42023 ST ETIENNE
