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Modèle d'écoulement dans les CMCs

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00790052

https://hal.inria.fr/hal-00790052

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Modèle d’écoulement dans les CMCs

G. Perrot, Mario Ricchiuto, Gérard L. Vignoles

To cite this version:

G. Perrot, Mario Ricchiuto, Gérard L. Vignoles. Modèle d’écoulement dans les CMCs. [Rapport de

recherche] RR-8240, INRIA. 2013. �hal-00790052�

(2)

0249-6399 ISRN INRIA/RR--8240--FR+ENG

RESEARCH

REPORT

N° 8240

February 2013

dans les CMCs

G. Perrot , M. Ricchiuto, G.Vignoles

(3)
(4)

RESEARCH CENTRE BORDEAUX – SUD-OUEST

351, Cours de la Libération Bâtiment A 29

G. Perrot

, M. Ricchiuto

, G.Vignoles

Project-Teams BACCHUS

Research Report n° 8240 — February 2013 — 17 pages

Abstract: We propose an asymptotic model for the incompressible flow of the oxide pruduced in cracks of self-healing ceramic matrix composites. The model is validated on simulations of drop spreading.

Key-words: asymptotic modeling, incompressible flow on reactive surfaces

Laboratoire des Composites ThermoStructuraux (UMR 5801 LCTS)Inria Bordeaux - Sud-Ouest, Team BACCHUS

(5)

Modèle d’écoulement dans les CMCs

Résumé : On propose un modèle asymptotique pour l’écoulement incompress-ible de l’oxyde produit dans les fissures de compositesà matrice céramique auto-cicatrisants. Le modèle est validé par de simulations d’étalement de gouttes. Mots-clés : modèle asymptotique, écoulement incompressible asur surfaces reactives

(6)

Contents

1 Présentation du problème 3

1.1 Description . . . 3

1.2 Equations du modèle . . . 3

1.3 Conditions aux limites . . . 4

2 Développement du modèle 5 2.1 Adimensionnement des équations . . . 5

2.2 Traitement des conditions aux bords . . . 6

2.2.1 Condition au bord libre z = h(t, x) . . . 6

2.2.2 Conditions au fond z = b(t, x) . . . 6

2.3 Intégration des équations . . . 7

2.3.1 Equation pour ϕ . . . 7

2.3.2 Equation de la pression . . . 8

2.3.3 Equation sur la vitesse . . . 9

2.3.4 Récapitulation des équations . . . 11

3 Validation numérique 11 3.1 Traitement de la variation du fond . . . 12

3.2 Schéma pour le système (δ, δu) . . . 12

3.3 Mise à jour des variables . . . 13

4 Résultats 14

1

Présentation du problème

1.1

Description

On considère un fluide de hauteur h(t, x) evoluant sur un fond b(t, x). L’épaisseur du fluide est notée δ(t, x) = h(t, x) − b(t, x). Le fond est composé de zones in-ertes φi et de zones réactives φr génératrices de fluide.

Le but est de développer un modéle 1D pour l’écoulement du fluide en prenant en compte des paramètres physico-chimiques tels que : tension de surface, in-jection de fluide via le fond, recul de surface dans la partie réactive, et angle de mouillage. La figure 1 montre les différents paramètres qui seront utilisés dans le modèle.

On note ~u(t, x) =  w(t, x)u(t, x)  la vitesse du fluide en un point x donné, les normales pour le fond b et la surface libre h sont respectivement : bnb =  −∂xb 1  et nbh =  −∂xh 1 

,et ϕ représente l’indicateur de phase défini par :ϕ(t, x, z) = 10 si z ∈ [b(t, x), h(t, x)]sinon

1.2

Equations du modèle

Le système d’équations pour ce modèle est inspiré des modèles développées par [GP00, Mar07].

(7)

4 Perrot & Ricchiuto & Vignoles

Figure 1: Représentation schématique d’une goutte (rouge) posée sur un fond irrégulier (bleu) comportant une phase réactive

L’équation sur l’indicateur de phase est écrite en prenant en compte le phénomène d’injection de fluide sur la partie réactive φr :

∂tϕ + ∇ · (~uϕ) = φr~vχ· ∇ϕ (1)

Avec ~vχ = ~vinj− ~vrec la différence entre ~vinj la vitesse d’injection de fluide

et ~vrecla vitesse de recul de la surface sur la phase réactive.

L’équation de continuité s’écrit :

∇ · ~u = 0 (2) L’équation de Navier-Stokes :

∂tu + ∂xu2+ ∂z(uw) + ∂xp = ∂xσxx+ ∂zσxz (3)

∂tw + ∂x(uw) + ∂zw2+ ∂zp = −g + ∂xσxz+ ∂zσzz (4)

Avec p la pression du fluide, g l’accélération gravitationnelle et σxx, σxz et

σzz les composantes du tenseur des contraintes défini par :

σ =   2ν∂xu ν(∂zu + ∂xw) ν(∂zu + ∂xw) 2ν∂zw  

1.3

Conditions aux limites

Dans ce modèle, les conditions aux limites vont faire appararaitre les différents ph’enomènes que l’on veut prendre en compte :

(8)

• La tension de surface, qui s’écrit pour z = h(t, x) [Mar07] :

(−pId + σ) ·bnh= βκbnh (5)

avec β le coefficient de capillarité et κ la courbure moyenne de la surface du fluide

• Le recul de la surface décrit par :

∂tb = φr~vrec·nbb (6) • La condition au bord b(t, x) comporte les termes d’injection de liquide et de description du mouvement de la ligne de contact[GL09] entre le liquide et la surface par l’ajout dans l’équation d’un terme appelé "uncompensated Young stress" dans [QWS06] :

(σ ·bnb) ·btb− kkbtbk~u ·tbb+ β(bth·btb− cos θ)kbtbk = 0 (7)

avec btb,btn les vecteurs tangents à b(t, x) et h(t, x), k le coefficient de

friction entre le fluide et le fond et θ l’angle de contact statique. Finalement les conditions aux limites pour ce problème peuvent s’écrire :

               En z = h(t, x) : (−pId + σ) ·nbh= βκnbh En z = b(t, x) : ∂tb = φr~vrec·bnb (σ ·bnb) ·btb− kkbtbk~u ·btb+ β(bth·btb− cos θ) = 0

2

Développement du modèle

2.1

Adimensionnement des équations

Afin de faire apparaitre les ordres de grandeur de chaques termes, les équa-tions et condiéqua-tions aux limites sont mises sous une forme non dimensionnelle en utilisant les notations suivantes :

ε = H L = W U T = L U P = U 2 F r2= U 2 gH G = 1 F r2 Re = U L ν α = k U τ = βκ U2

Les équations et conditions aux limites définies précédemment peuvent etre réécrites en faisant apparaitre les grandeurs caractéristiques.

∂tϕ + ∇ · (~uϕ) = φr~vχ· ∇ϕ (8)

(9)

6 Perrot & Ricchiuto & Vignoles ∂tu + ∂xu2+ ∂z(uw) + ∂xp = 1 Re∂xσxx+ 1 ε Re∂zσxz (10) ∂tw + ∂x(uw) + ∂zw2+ ∂zp = −G + ε Re∂xσxz+ 1 Re∂zσzz (11) avec : σxx= 2 ∂xu, σzz = 2 ∂zwet σxz = 1ε∂zu + ε∂xw

2.2

Traitement des conditions aux bords

2.2.1 Condition au bord libre z = h(t, x)

La condition sur le bord libre prend en compte l’effet de tension de surface : (−pId + σ) ·bnh= βκbnh

On écrit cette relation sur chaque composante : (

−(−p + σxx)∂xh + σxz = −βκ∂xh

−σxz∂xh − p + σzz = βκ

On remplace le terme σxz de la seconde équation par la première ligne.

(

−(−p + σxx)∂xh + σxz = −βκ∂xh

−p 1 − (∂xh)2 + σzz− σxx(∂xh)2= βκ 1 − (∂xh)2

On met les équations ci-dessus sous forme non dimensionnelle, on obtient :        −ε(−p + 1 Reσxx)∂xh + 1 Re  ε∂xw + 1 ε∂zu  = −ετ ∂xh −p 1 − ε2(∂ xh)2 + 1 Reσzz− ε2 Reσxx(∂xh) 2= τ 1 − ε2(∂ xh)2 

On se place à l’ordre 2 pour obtenir les relations finales en z = h(t, x) : 1 Re∂zu = O(ε 2) en z = h(t, x) (12) p = 2 Re∂zw − τ + O(ε 2) en z = h(t, x) (13) 2.2.2 Conditions au fond z = b(t, x)

La première condition pour z = b(t, x) concerne le recul de la surface réactive suivant une vitesse de recul donnée ~vrec = f



1

δ(t,x). Sous forme non

dimen-sionnelle, cette condition s’écrit :

∂tb = −φrurec∂xb + φrwrec en z = b(t, x) (14)

La seconde condition fait apparaitre le glissement du fluide sur la surface ainsi que l’angle avec le fond.

(10)

(σ ·nbb) ·btb− kkbtbk(~u + φr~urec) ·btb+ β(bth·btb− cos θ) = 0 Soit en développant :  σxx σxz σxz σzz   −∂xb 1   1 ∂xb  − kp1 + (∂xb)2  u + φrurec w + φrwrec   1 ∂xb  + β  1 ∂xh   1 ∂xb  − cos θ  = 0

⇔ − σxx∂xb + σxz− σxz(∂xb)2+ σzz∂xb − k(u + φrurec− (w + φrwrec)∂xb)

p

1 + (∂xb)2

+ β (1 + ∂xh∂xb − cos θ) = 0

On passe sous forme non dimensionnelle : ε

Re(−σxx+ σzz)∂xb + 1 Re 1 − ε

2(∂

xb)2 σxz− α(u + φrurec− ε2(w + φrwrec)∂xb)

p 1 + ε2(∂ xb)2 + γ 1 + ε2∂xh∂xb − cos θ = 0 où γ = β U

On se place à l’ordre 2. On trouve en repassant sous forme dimensionnelle :

k(u + φrurec) + β(1 − cos θ) = (−σxx+ σzz)∂xb + σxz

Or l’èquation de continuité (9) nous permet d’écrire : ∂xu + ∂zw = 0 ⇔ 2ν∂xu + 2ν∂zw = 0

⇔ σxx= −σzz

D’où

k(u + φrurec) + β(1 − cos θ) = −2σxx∂xb + σxz en z = b(t, x) (15)

2.3

Intégration des équations

A présent que les conditions aux limites ont été traité, on va intégrer les dif-férentes équations sur la hauteur de fluide h(t, x).

2.3.1 Equation pour ϕ

Dans un premier temps on va intégrer l’équation (8) entre −∞ et +∞ : Z +∞ −∞ ∂tϕ + Z +∞ −∞ ∂xuϕ + Z +∞ −∞ ∂zwϕ = φr Z +∞ −∞ ~vχ∇ϕ

(11)

8 Perrot & Ricchiuto & Vignoles Or la réaction chimique ayant lieu sur le fond b(t, x), l’intégrale du dernier terme devient : Z +∞ −∞ ~vχ∇ϕ = lim dh→0 Z b+dh b−dh ~vχ∇ϕ + 0 = ~vχ·nbb

L’équation devient donc :

∂tδ + ∂x(δu) + 0 = φr~vχ·bnb

D’où:

∂tδ + ∂x(δu) = −φruχ∂xb + φrwχ (16)

A présent, on intégre l’équation (8) entre b et h : Z h b ∂tϕ + Z h b ∂xuϕ + Z h b ∂zwϕ = φr Z h b ~vχ∇ϕ Comme précédemment : Z +∞ −∞ ~vχ∇ϕ = ~vχ·bnb, donc : ∂tδ − (∂th − ∂tb) + ∂x(δu) − (u|h∂xh − u|b∂xb) + w|h− w|b = φr~vχ·nbb Or d’après l’équation (16), on peut écrire :

−(∂th − ∂tb) − (u|h∂xh − u|b∂xb) + w|h− w|b= 0

On en déduit les relations suivantes :

w|h = ∂th + u|h∂xh (17)

w|b= ∂tb + u|b∂xb (18)

2.3.2 Equation de la pression

On intègre maintenant l’équation (11), projection de l’équation de Navier-Stokes sur l’axe z. On éécrit donc l’équation :

∂zp = −G + 1 Re ∂x∂zu + ε 2 xxw + 2 Re∂zzw − ε 2 tw + ∂x(uw) + ∂zw2  A l’ordre 2, on a ∂zp = −G + 1 Re∂x∂zu + 2 Re∂zzw + O(ε 2)

Que l’on peut écrire sous la forme : ∂zp = −G + ∂z  1 Re∂xu + 2 Re∂zw  (19) En intégrant cette équation entre h et z, on a :

(12)

Z z h ∂zp = − Z z h G + Z z h ∂z  1 Re∂xu + 2 Re∂zw  p − p|h = G(h − z) + 1 Re(∂xu + 2∂zw) − (∂xu + 2∂zw)|h

Grace à l’équation de continuité(9), on peut écrire ∂xu + ∂zw = 0

On utilise cette relation dans l’équation de la pression : p − p|h = G(h − z) − 1 Re∂xu − 1 Re∂xu|h− 2 Re∂zw|h

A présent, on se sert de la condition au bord z = h(t, x) (12) pour simplifier notre équation, il reste donc :

p = G(h − z) − 1 Re∂xu −

1

Re∂xu|h− τ (20)

En considérant la relation (13), on peut écrire : p = G(h − z) − 1 Re∂xu − 1 Re∂xu − τ Finalement p = G(h − z) − 1 Reσxx− τ (21) 2.3.3 Equation sur la vitesse

Afin de traiter l’intégration de l’équation (10), on revient à des variables dimen-sionnelles, ce qui donne les relations suivantes :

                     ∂tu + ∂xu2+ ∂z(uw) + ∂xp = ∂xσxx+ ∂zσxz − (−p|h+ σxx|h)∂xh + σxz |h = −βκ∂xh

k(u|b+ φrurec|b) + β(1 − cos θ) = −2σxx|b∂xb + σxz |b

p = g(h − z) − σxx− βκ

w|h= ∂th + u|h∂xh

w|b= ∂tb + u|b∂xb

(22)

On intègre maintenant la composante sur x de l’équation de Navier-Stokes : Z h b ∂tu + Z h b ∂xu2+ Z h b ∂z(uw) + Z h b ∂xp = Z h b ∂xσxx+ Z h b ∂zσxz

Ce qui nous donne :

∂t(δu) − (u|h∂th − u|b∂tb) + ∂x(δu 2) − (u2 |h∂xh − u 2 |b∂xb) + u|hw|h− u|bw|b= − ∂x Z h b p + (p|h∂xh − p|b∂xb) + ∂x(δσxx) − (σxx|h∂xh − σxx|b∂xb) + σxz |h− σxz |b

(13)

10 Perrot & Ricchiuto & Vignoles En regroupant certains termes, on peut faire apparaire les relations définies précédemment : ∂t(δu) + ∂x(δu2) − u|h(∂th + u|h∂xh − w|h) + u|b(∂tb + u|b∂xb − w|b) = − ∂x Z h b p + ∂x(δσxx) − (−p|h∂xh + σxx|h∂xh) + σxz |h+ σxx|b∂xb − σxz |b− p|b∂xb

Les relations (22) permettent de simplifier l’équation : ∂t(δu)+∂x(δu2) = −∂x Z h b p+∂x(δσxx)−(−p|h∂xh+σxx|h∂xh)+σxz |h+σxx|b∂xb−σxz |b−p|b∂xb ∂t(δu) + ∂x(δu2) = −∂x Z h b p + ∂x(δσxx) − βκ∂xh + σxx|b∂xb − σxz |b− p|b∂xb ∂t(δu)+∂x(δu2) = −∂x Z h b

p+∂x(δσxx)−βκ∂xh−k(u|b+φrurec|b)−β(1−cos θ)−σxx|b∂xb−p|b∂xb

Or p = g(h − z) − σxx− βκ, donc en z = b(t, x) :

p|b = gδ − σxx|b− βκ

En multipliant la relation par ∂xb, on a :

−p|b∂xb − σxx|b∂xb = −gδ∂xb + βκ∂xb

D’ou en remplacant dans l’équation : ∂t(δu)+∂x(δu2) = −∂x

Z h

b

p+∂x(δσxx)−βκ∂xh−k(u|b+φrurec|b)−β(1−cos θ)−gδ∂xb+βκ∂xb

∂t(δu)+∂x(δu2)+βκ∂xδ = −∂x

Z h

b

p+∂x(δσxx)−k(u|b+φrurec|b)−β(1−cos θ)−gδ∂xb

Le terme sur la pression peut etre intégré : ∂x Z h b p = g∂x  δ2 2  − ∂x(δσxx) − ∂x(δβκ)

L’équation sur la vitesse s’écrit alors : ∂t(δu) + ∂x(δu2) + βκ∂xδ = −  g∂x  δ2 2  − ∂x(δσxx) − ∂x(δβκ)  + ∂x(δσxx)

− k(u|b+ φrurec|b) − β(1 − cos θ) − gδ∂xb

soit :

(14)

∂t(δu)+∂x(δu2)+g∂x

 δ2

2 

+gδ∂xb−βδ∂xκ+k(u|b+φrurec|b)+β(1−cos θ) = 2∂x(δσxx)

Or la courbure κ peut s’écrire sous la forme : κ = q ∂xxh

1 + (∂xh2)3

= ∂xxxh + O(ε3)

La forme finale de l’équation sur la vitesse est : ∂t(δu)+∂x(δu2)+g∂x

 δ2

2 

+gδ∂xb−βδ∂xxxh+k(u+φrurec)+β(1−cos θ) = ∂x(4νδ∂xu)

(23) 2.3.4 Récapitulation des équations

Les équations à résoudre pour modéliser ce problème composent le système suivant ∂tδ + ∂x(δu) = −φruχ∂xb + φrwχ (24) ∂tb = −φrurec∂xb + φrwrec (25) ∂t(δu) + ∂x(δu2) + g∂x  δ2 2 

+ gδ∂xb − βδ∂xxxh + k(u + φrurec) + β(1 − cos θ) = ∂x(4νδ∂xu)

(26)

3

Validation numérique

On repart des équations précédentes et onen négligeant les termes liés à la gravité qui ne joue pas un role important dans les applications envisagées.

     ∂tb = −φrurec∂xb + φrwrec ∂tδ + ∂x(δu) = −φruχ∂xb + φrwχ

∂t(δu) + ∂x(δu2) − βδ∂xxxh + k(u + φrurec) + β(1 − cos θ) = ∂x(4νδ∂xu)

On cherche maintenan à discretiser ce système, en résolvant d’une part l’équation sur le fond b(t, x), et d’autre part les équations du système

 δ δu



Les vitesses uχ, wχ, urec et wrec liées à la chimie sont de la forme suivante :

v(t, x) = V k(t, x) Avec 1 k(t, x) = 1 kr +h(t, x) DO2

, où DO2est le coefficient de diffusion de l’oxygène

(15)

12 Perrot & Ricchiuto & Vignoles

3.1

Traitement de la variation du fond

L’équation de la variation du fond est résolue par un schéma centré : bn+1i − bn i ∆t = −φr, iu n rec, i bni+1− bn i−1 2 ∆x + φr, iw n rec, i bn+1i = bni − φrunrec, i ∆t 2 ∆x b n i+1− b n i−1 + φr∆t wnrec, i (27)

3.2

Schéma pour le système (δ, δu)

Les équations sur δ et δu peuvent etre réécrites pour faire apparaitre les dérivées en temps et en espace des variables :

(

∂tδ + ∂x(δu) = −φruχ∂xb + φrwχ

∂t(δu) + ∂x(δu2− 4νδ∂xu) = βδ∂xxxh − k(u + φrurec) − β(1 − cos θ)

Elles sont approchées numériquement comme suit:              δn+1i − δn i ∆t + (δu)ni+1 2 − (δu) n i−1 2 ∆x = −φr, iuχ, i bni+1− bn i−1 2 ∆x + φr, iwχ, i (δu)n+1i − (δu)ni ∆t − F cn i+1 2 − F cn i−1 2 ∆x + D n i+1 2 − Dn i−1 2 = Sin Avec : F cni+1 2 = δ n i+1u n 2 i+1+ δ n iu n 2 i 2 − 4ν

(δni+1+ δni)(uni+1− un i) 2 ∆x F cni−1 2 =δ n iu n 2 i + δ n i−1u n 2 i−1 2 − 4ν (δin+ δi−1n )(uni − un i−1) 2 ∆x           

Le flux centré évalué en i+1 2 et i− 1 2 Dni+1 2 = |un i+1+ u n i| 2 + ∆x  (δn i+1u n i+1− δ n iu n i) 2 ∆x Dni−1 2 = |un i + uni−1| 2 + ∆x  (δn iuni − δni−1uni−1) 2 ∆x       

Les termes de décentrement Et le terme source : Sin= β δni+1+ δni ∆x hni+2− 3hn i+1+ 3h n i − h n i−1 4 ∆x + β δni + δi−1n ∆x hni+1− 3hn i + 3h n i−1− h n i−2 4 ∆x + β(1 − cos θ) − k(uni + φr, iurec, i)

(16)

3.3

Mise à jour des variables

Les nouvelles valeurs sont données par les relations suivantes              δn+1i = δin− ∆tδ n

i+1uni+1− δi−1n uni−1

2 ∆x − φr, i∆t uχ, i bn i+1− bni−1 2 ∆x + φr, i∆t wχ, i (δu)n+1i = (δu)ni + ∆t F cn i+1 2 − F cn i−1 2 ∆x − ∆t  Di+n 1 2 − D n i−1 2  + ∆t Sin

Le calcul de la vitesse u s’effectue grace à la relation : un+1i = √ 2 δn+1i (δu)n+1i r δin+14 + max∆x2, δn+1 i 4

(17)

14 Perrot & Ricchiuto & Vignoles

4

Résultats

On teste le code pour le cas d’une bulle de liquide posée sur un fond non régulier comprenant une partie réactive (figure 1), la figure ci-dessous représente le début de la réaction :

On peut regarder les valeurs de la vitesse du fluide pour différentes itérations :

Figure 2: Evolution de la vitesse du fluide au cours du temps

La vitesse diminue rapidement, ce qui signifie que la bulle s’étale d’abord rapidement puis ralentit à cause de l’effet de la tension de surface qui diminue, l’injection de liquide d’abord importante, puis de plus en plus faible tire la bulle initiale vers la droite, ce qui est représenté par le pic sur la courbe pour t = 10 On obtient les résultats suivants pour différents temps, la réaction chimique étant arretée à t = 100, afin de pouvoir observer uniquement l’effet de la ten-sion de surface :

(18)

(a) t=25

(b) t=75

(c) t=150

(d) t=300

Figure 3: Evolution de la hauteur de fluide au cours du temps

Le recul de la surface est proportionnel à l’inverse de la hauteur de fluide, ce qui se justifie par une plus grande difficulté pour l’oxygène d’atteindre le fond, et de réagir avec le solide. La quantité de fluide augmente au cours du temps, grace à l’injection de matière par la partie réactive, et on constate que le fluide s’écoule lentement vers la droite de l’image jusqu’à arriver à un état où la surface du fluide est quasi plane.

(19)

16 Perrot & Ricchiuto & Vignoles

References

[GL09] J.F. Gerbeau and T. Lelièvre, Generalized Navier boundary condi-tion and geometric conservacondi-tion law for surface tension, Computer Methods in Applied Mechanics and Engineering 198 (2009), no. 5-8, 644–656.

[GP00] J.F. Gerbeau and B. Perthame, Derivation of viscous saint-venant system for laminar shallow water; numerical validation, Rapport IN-RIA (2000), no. 4084.

[Mar07] F. Marche, Derivation of a new two-dimensional viscous shallow water model with varying topography, bottom friction and capillary effects, European Journal of Mechanics B/Fluids 26 (2007), 49–63.

[QWS06] T.Z. Quian, X.P. Wang, and P. Shen, Molecular hydrodynamics of the moving contact line in two-phase immiscible flows, Commun. Comput. Phys. 1 (2006), no. 1, 1–52.

(20)

351, Cours de la Libération

Figure

Figure 1: Représentation schématique d’une goutte (rouge) posée sur un fond irrégulier (bleu) comportant une phase réactive
Figure 2: Evolution de la vitesse du fluide au cours du temps
Figure 3: Evolution de la hauteur de fluide au cours du temps

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