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Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur

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Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, sous la

direction de Franck Sénateur

Jean-Lucien Sanchez

To cite this version:

Jean-Lucien Sanchez. Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur.

2017. �hal-01667761�

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2017

Paul

ROUSSENQ

, Vingt-cinq ans de bagne, sous la

direction de Franck Sénateur

Paris, La manufacture de livres, 2015, 138 p.

Jean-Lucien Sanchez

Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/criminocorpus/3668 ISSN : 2108-6907 Éditeur Criminocorpus

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Jean-Lucien Sanchez, « Paul ROUSSENQ, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur »,

Criminocorpus [En ligne], 2017, mis en ligne le 15 décembre 2017, consulté le 12 janvier 2018. URL :

http://journals.openedition.org/criminocorpus/3668

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Paul

ROUSSENQ

, Vingt-cinq ans de

bagne, sous la direction de Franck

Sénateur

Paris, La manufacture de livres, 2015, 138 p.

Jean-Lucien Sanchez

RÉFÉRENCE

Paul ROUSSENQ, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur, Paris, La manufacture de livres, 2015, 138 p.

Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur

Criminocorpus , 2017

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1 Après avoir réédité en 2012 l’ouvrage Dry

guillotine ( Guillotine sèche) de l’ex-forçat René Belbenoit1, l’éditeur La manufacture

de livres a également fait de même en 2015 avec l’ouvrage de l’ex-forçat Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne2. Grâce à

la republication récente de L’enfer du bagne aux éditions Libertalia3, les lecteurs

peuvent désormais disposer des deux ouvrages rédigés par Paul Roussenq sur son expérience au bagne. Ces rééditions de témoignages d’ex-forçats (ou d’acteurs du bagne) permettent ainsi d’accéder aisément à ces récits devenus difficilement consultables et participent d’un certain dynamisme ces dernières années autour de l’édition de témoignages sur les bagnes coloniaux de Guyane et de Nouvelle-Calédonie4.

2 L’historien Franck Sénateur, qui avait déjà

exhumé les témoignages des ex-forçats Henri Marty et Philippe Martinez aux

Archives du Conservatoire national des arts et métiers5, a également retrouvé le

manuscrit original de Vingt-cinq ans de bagne dans le fonds des archives du Parti Communiste Français conservé aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis. Spécialiste de l’histoire des bagnes coloniaux français et membre correspondant du Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (CLAMOR, UMS CNRS 3726), Franck Sénateur a consacré plusieurs ouvrages à ce thème6, dont le remarquable Martinière le transport des forçats7. Il est également l’auteur de deux expositions visibles

dans le Musée d’histoire de la justice de Criminocorpus : Le bagne en relief (avec Pierre-Jérôme Jehel) et Nouvelle-Calédonie. Le bagne oublié (avec Marinette Delanné et Julien Gomez-Estienne). Il a enfin participé à de nombreuses autres expositions pour lesquelles il a collaboré avec de multiples institutions, notamment grâce à des prêts d’objets issus de sa collection en lien avec le bagne (dont une partie est visible dans la collection Franck Sénateur dans le Musée d’histoire de la justice de Criminocorpus). Ainsi, la plupart des objets visibles au sein du Musée du bagne de Guyane installé dans le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine de Saint-Laurent-du-Maroni (qui se situe dans l’ancien camp de la transportation) proviennent de sa collection et sont d’une très grande richesse : tableaux, objets sculptés ou gravés, uniformes, etc.8 Au sein de son

association Fatalitas (Association pour l’Histoire et l’Étude des Établissements Pénitentiaires de Métropole et d’Outre-Mer) créée en 1999, Franck Sénateur a ainsi inlassablement œuvré pour la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine et pour la connaissance de l’histoire des bagnes coloniaux français.

3 Paul Roussenq, condamné en 1908 à 15 ans de travaux forcés au bagne de Guyane pour

une tentative d’incendie volontaire d’un bâtiment à l’usage de l’armée, demeure le symbole de la résistance à cette institution : il endura en tout et pour tout, selon un décompte réalisé par Franck Sénateur en consultant son volumineux dossier individuel

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conservé aux Archives nationales d’outre-mer (ANOM), près de 4 192 jours de cachot ! Pour résister à une expérience aussi éprouvante, Roussenq indique dans le chapitre « Règlements et méthode de lutte » la stratégie de lutte qu’il a menée avec une abnégation peu commune :

« Le système pénitentiaire de la Guyane française est régi par un amas de lois, décrets et règlements […], où une mère poule n’aurait pas retrouvé ses petits. J’étudiais cependant à fond toute cette paperasse et je la possédais tellement que plus d’un fonctionnaire m’a dit : “Vous connaissez mieux les règlements que moi !”. J’employais cette connaissance comme une arme décisive contre mes adversaires de la “Tentiaire” ; j’en étayais mes réclamations. […] Ma plume était infatigable et acérée ; je m’emparais de tout ce qui clochait, je harcelais avec vigueur cette administration composée de voleurs et d’assassins en majeure partie – car il y a des exceptions. […] Mon porte-plume était une rame efficace dans cette lutte constante contre les suppôts du bagne ; […]. On ne me demandait que de briser ma plume, sans plus, mais pouvais-je observer cette neutralité qui aurait été criminelle ? Pouvais-je voir mes compagnons de chaîne dépouillés, brutalisés, assassinés, traités, enfin, non comme des hommes mais comme de simples numéros matricules dont on se joue impunément ? Non je le pouvais pas, et à ces offres de capitulation je répondais par la lutte à outrance9. »

4 Cette dénonciation permanente de toutes les injustices dont il a été le témoin ou la

victime au bagne l’amenèrent effectivement à rédiger un nombre impressionnant de réclamations auprès des autorités compétentes et ce sans mâcher ses mots, comme en témoigne cette lettre adressée en 1911 au directeur de l’administration pénitentiaire coloniale, Jules Bravard, conservée dans son dossier individuel aux ANOM et reproduit dans un cahier situé au centre de l’ouvrage :

« Enfin tous, tant que vous êtes, dans l’Administration Pénitentiaire, la casaque du forçat vous scierait [sic] que le Dolman de l’administrateur et un numéro matricule serait mieux placé à la place du brassard ou des galons. Quant à moi, je vous pisse au cul, je ne vous crains pas ; je ne crains pas les incorrigibles ; je suis interné, je ne crains pas le rabiot je fais vingt ans ; la solitude et la tranquillité du cachot me plaisent mieux que le travail non gratifié et la promiscuité du bagne. Donc, je vous emmerde à pied et à cheval. Je n’ai donc pas fini de vous donner du travail ? Je vous ferez [sic] payer mon incarcération indue à la réclusion cellulaire et les suites qui en ont, ou qui en résulteront pour moi. »

5 Ce type de réclamation ne pouvait aboutir au bagne qu’à une nouvelle condamnation à

une peine de cellule que Roussenq accumulait méthodiquement. Influencé dans sa jeunesse par la pensée libertaire, il s’érigea en porte-voix de ses congénères soumis au régime cruel du bagne et décida, pour ce faire, d’utiliser les mêmes armes que celles utilisées par l’administration pénitentiaire : puisque celle-ci ne cessait de punir les forçats pour des fautes commises contre les règlements, Roussenq s’activait en parallèle à dénoncer les fautes que ne manquaient pas de commettre également le personnel pénitentiaire contre ces mêmes règlements. Mais ces dénonciations lui valurent de nombreuses journées de cachot en retour qui, du fait de leur fréquence, devinrent peu à peu pour lui « un état normal » (p. 35). Couplée à un « moral parfait, un mépris complet des souffrances, […] une endurance extraordinaire à toutes les privations » (p. 36), sa combativité l’a renforcé dans son combat contre le bagne. À l’instar du capitaine Alfred Dreyfus qui noircissait des cahiers pour lutter contre la folie, le désespoir et l’isolement dont il souffrait dans sa cellule sur l’île du Diable10, Roussenq utilisa lui aussi l’écriture

tout à la fois comme un viatique et comme un outil au service de sa lutte effrénée contre l’institution.

Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur

Criminocorpus , 2017

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6 Cette révolte fut motivée, entre autres, par la trajectoire de Roussenq, marquée dès

l’adolescence du sceau de l’injustice. Roussenq est né en 1885 à Saint-Gilles, dans le Gard11

. Issu d’une famille modeste, il est marqué très jeune par des lectures libertaires et décida à l’âge de 16 ans de quitter le domicile familial. Débuta alors rapidement ses démêlés avec la justice : il est condamné une première fois en 1901 pour un vol à six mois de prison avec sursis, puis à trois mois en 1903 pour vagabondage. Faisant appel de cette condamnation, Roussenq jeta durant l’audience un crouton de pain dur au visage de l’avocat général. Mal lui en prit car il écopa de près de cinq ans de prison. Au terme de sa peine effectuée à la maison centrale de Clairvaux, il incorpora en 1907 un bataillon d’infanterie légère d’Afrique, les sinistres « Bat’d’Af » ou « Joyeux », où il y subit le régime du bagne de « Biribi ». Suite à une altercation avec un officier, il est puni d’une peine de cachot et, en protestation, brula ses effets règlementaires. Une nouvelle sentence tomba alors et elle fut encore plus disproportionnée que les précédentes : 15 ans de travaux forcés et 20 ans d’interdiction de séjour ! Cette trajectoire, que l’ouvrage ne présente malheureusement pas (même si Paul Vittori l’évoque brièvement dans sa préface à la page 12), peut expliquer en partie l’attitude observée par Roussenq au bagne. Condamné très sévèrement dès l’âge de 18 ans, il a subi des expériences violentes et humiliantes en détention contre lesquelles il a su résister et auxquelles il s’est peu à peu accoutumé. Expériences qu’il a su convertir ensuite en autant de ressources qu’il a mobilisées contre le bagne et tous ses excès.

7 Vingt-cinq ans de bagne nous permet ainsi de prendre conscience de la réalité du bagne et

du traitement qu’il réservait à ses pensionnaires dans des termes sans concession et au gré de chapitres courts et particulièrement incisifs. Au passage, Roussenq égratigne celui qui a pourtant grandement contribué à le faire connaître auprès de l’opinion publique : le reporter Albert Londres. Lors de l’enquête au bagne de Guyane qu’il conduisit pour le compte du Petit Parisien en 1923, Londres rencontra Roussenq dans une cellule du sinistre quartier de la réclusion de l’île Saint-Joseph12. Dans son témoignage, le forçat en profite

alors pour corriger certaines assertions du journaliste, notamment sur la consigne donnée par le directeur de l’administration pénitentiaire de ne plus le punir et dont la version de l’ex-forçat est loin de recouper celle du reporter (p. 28-29).

8 Roussenq passe au crible tous les aspects de la société du bagne et ne cesse de dénoncer

les conditions de vie iniques auxquelles étaient soumis les forçats et les ex-forçats libérés soumis à la résidence obligatoire (ou « doublage ») en Guyane à leur libération. Son récit est très politisé et émaillé de références au marxisme qui doivent être interprétées à l’aune d’un contexte où le communisme n’avait pas encore essuyé les critiques d’André Gide13 ou la dénonciation du stalinisme d’après-guerre. Ainsi, les lecteurs contemporains

d’Alexandre Soljenitsyne ou de Varlam Chalamov seront-t-ils quelque peu surpris à la lecture de certains passages : « La Russie soviétique est en train de résoudre le problème de la criminalité ; là, seulement, on peut rééduquer celui qui a failli, le relever et en faire une nouvelle unité saine dans la masse prolétarienne. » (p. 43) ou « La France est le seul pays, à l’heure actuelle, qui expatrie ces condamnés. Ce n’est pas pour les relever ni pour les amender, qu’elle les envoie à des milliers de lieues […]. Non, elle les envoie en Guyane pour les exterminer, pour les assassiner à petit feu et c’est pour cela que, en dépit de toutes les campagnes et de toutes les enquêtes, le bagne sera maintenu. Seul l’avènement du communisme le fera disparaître » (p. 53). On peut avancer l’hypothèse que cet ancrage idéologique s’explique également en partie par le soutien dont bénéficia Roussenq de la part du Secours Rouge International (SRI) qui entama une campagne à partir de 1926 pour

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obtenir sa libération. Roussenq fut ensuite gracié en 1929 et se suicida en métropole en 1949. Les années de résistance entamée par l’ex-forçat l’ont conduit à écrire pour survivre psychiquement et physiquement à une expérience carcérale extrême. Si les lettres expédiées à sa mère et à sa sœur reproduites dans le cahier central de l’ouvrage évoquent un fils et un frère aimant, le poème L’Enfer du bagne (dont le tapuscrit original est visible dans le Musée d’histoire de la justice de Criminocorpus), composé de 1913 à 1927, constitue en près de 500 vers un violent réquisitoire contre le bagne qui permettent d’apprécier, ici encore, la grande qualité du style de l’auteur :

« La sinistre GUYANE est un vaste tombeau, Et son climat remplit l’office du bourreau. La fièvre est permanente, en ce pays de vase Où sévissent aussi l’ankylostomiase, Le tétanos terrible et le scorbut rongeur, La lèpre répugnante étalant toute son horreur. Mais cela n’est pas tout : on y rencontre encore Le serpent venimeux, la mouche “hominivore” [sic] ; Les vampires velus qui se gorgent de sang,

Le moustique invisible et le boa puissant… Le poison est partout, en ce pays étrange

Dans la fleur que l’on cueille et le fruit que l’on mange, Dans l’air qu’on respire et dans l’eau que l’on boit, Dans tout ce que l’on touche et tout ce que l’on voit La mort plane au-dessus d’une immense détresse, Son spectre hallucinant, à chaque pas, se dresse14. »

NOTES

1. René Belbenoit, Dry guillotine: fifteen years among the living dead, New York: Dutton, 1938, 345 p.

Cet ouvrage a ensuite été traduit en français en 1939 (René Belbenoit, Les Compagnons de la Belle :

matricule 46.635, traduit de l’anglais par P.-F. Caillé, introduction de William La Ware, Paris, Les

Éditions de France, 1939, 324 p.) puis a été réédité en 2015 par la manufacture de livres (René Belbenoit, Guillotine sèche, Paris, la manufacture de livres, 2012, 250 p.).

2. La première édition date de 1934, Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, préface de François

Vittori, Paris, édition La Défense, 1934, 64 p.

3. Paul Roussenq, L’enfer du bagne, préface de Jean-Marc Delpech, postface d’Albert Londres, Paris,

Libertalia, 2009, 129 p.

4. Comme par exemple la publication en 2015 de l’ouvrage du Dr Léon Collin Des hommes et des

bagnes (Dr Léon Collin, Des hommes et des bagnes. Guyane et Nouvelle-Calédonie, un médecin au bagne, 1906-1913, préface de Jean-Marc Delpech, avant-propos de Philippe Collin, Paris, Libertalia, 339 p.)

dont le compte-rendu est consultable sur Criminocorpus. Ou bien le témoignage de l’ex-forçat Jean Bonnardot (Jean Bonnardot, Confession authentique d’un bagnard, présenté par Romain Telliez, Matoury, Ibis Rouge Éditions, 2013, 165 p.).

5. Conservé dans le fonds Ingeborg de Baussac et qui a donné lieu à la publication de l’ouvrage Les

derniers forçats (Henri Marty, Philippe Martinez, Les derniers forçats, préface de Jean-Lucien

Sanchez, Paris, Albache, 2012, 220 p.).

Paul Roussenq, Vingt-cinq ans de bagne, sous la direction de Franck Sénateur

Criminocorpus , 2017

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6. Frank Sénateur, Moi, Alexandre Gendarme : directeur du bagne, Paris, Gobelins, école de l’image,

2015, 39 p. ; Franck Sénateur, Paul Miniconi, Poulo-Condore : le bagne d’Indochine, Paris, Gobelins, école de l’image, 2016, 56 p. ; Franck Sénateur, Les peintres bagnards, Paris, Gobelins, école de l’image, 2017, 60 p.

7. Franck Sénateur, Paul Mauro, Bernard Cognaud, Martinière le transport des forçats, Rennes,

Marine Éditions, 2008, 127 p.

8. Franck Sénateur a été membre du comité scientifique du CIAP de Saint-Laurent-du-Maroni. 9. p. 21-22.

10. Alfred Dreyfus, Cinq années de ma vie, préface de Pierre Vidal-Naquet, postface de Jean-Louis

Lévy, Paris, la Découverte, 2006, 277 p.

11. Pour une biographie de Paul Roussenq voir Daniel Vidal, Paul Roussenq, le bagnard de

Saint-Gilles, Paris, Éditions du Monde libertaire, 1998, 39 p. Accessible en ligne sur le lien suivant :

http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Frecollectionbooks.com%2Fbleed% 2FEncyclopedia%2FRoussenqPaul%2Fbagne.htm. Consulté le 17.07.2017.

12. Albert Londres, Au bagne, Paris, Albin Michel, 1923, 287 p. 13. André Gide, Retour de l’U.R.S.S., Paris, Gallimard, 1936, 127 p. 14. p. 127.

AUTEUR

JEAN-LUCIEN SANCHEZ

Jean-Lucien Sanchez, docteur en histoire de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, est l’auteur d’une thèse intitulée « La relégation des récidivistes en Guyane française. Les relégués au bagne colonial de Saint-Jean-du-Maroni, 1887-1953 » soutenue en 2009 sous la direction de Gérard Noiriel. Chargé d'études historiques au ministère de la Justice (DAP/PMJ5), il est responsable de la réalisation des expositions pour le CLAMOR et chercheur associé au CESDIP (UMR 8183). Il travaille sur l’histoire pénale et coloniale de la Troisième République, plus particulièrement sur les bagnes coloniaux de Guyane française. Jean-Lucien Sanchez est membre du comité de rédaction et chargé d’édition (expositions virtuelles) de Criminocorpus.

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