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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Comparaisons, analogies et modèles dans les discours de vulgarisation scientifique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

COMPARAISONS, ANALOGIES ET MODELES

DANS LES DISCOURS DE VULGARISATION

SCIENTIFIQUE

Daniel JACOBI

INPSA Dijon et CRELEF Université de Franche-Comté

MDt:: clés: cOr.ipôrllison,en~logie, modèle, linguistique, vulgerisetior..

Résumé: per un survol conduit 5Uplen de 15 linguistique, cemme sur celui de

ri

llustrôtion, nous étebl i ssons qu'i 1 e,dste un continuum entre Bn81ogies, compElrElisons et modeles dôn~'les discours de vulgerisation scientifique. SlJmmery~Trough e survey of the linguistics level es well ôs thôt of illustrôtion, we conclude thet e continuum exists between llnlllogies, comp8risons end models in discourses for ttlB popu18rizôtion of science.

(2)

On se propose d'elnlilyser des discours de vulgarJs6tion sCIentifique (VS)dun POint de vue sémio-linguistique. Précisons QUII s'6git bien de dIscours 6ttestés, produits et édités dans des conditions Plirticulières. et nonDoS de 10 vulgoris6tion considérée comme une entité 6bstr6lte (1

iDes

scripteurs (journalistes ou scientifiques) rédigent ces textes pour des destinlltaires plus ou moins bien repérés (jeunes ou techniciens, ou public disposant déjâ d'une culture scientifique,) et 6vec des intentions déterminées

Faute de pIllee, nous ne décrirons pas la méthode d'Investigation de celui Qui choisll les discours de VS comme domaine d'études (2), Précisons simplement Qu'une telle analyse suppose une culture, des connaIssances

li

propos des thèmes sCIentifiques presentes, et que trolS di mens ions peuvent être explor-ées : lô refûrrnullition de termes-pivots empruntes

8

la terminolog18 de 16 longue spécialllé, la flgurabillte ou les procedures de visualisation, les rlipports avec le ct"lflmp sCIentifique Nous avons montre Que ces 6nlilyses peuvent livec profIt étre condUItes dans une perspectIve lIlterte~:tuelle (ou contrastive), c'est-à-dire en COrTIpàr6nt des textes conternpon:ilns QUI se donnent pour Dut ûa vulganser le mèmecorpu:s de Cormals:.ances (3)

Nous condUIrons iCI l'anal!:ise sur deu;< plans d'abord en e(:~lorant la dimenslOn lingUIstique, pUIS en survolant des illustrlitlOrls de dûcurnents scnpto-vlsuelsde \/5

1. linguistique. vulgorisotion, tlnOlog1e et rr.odèle.

[Jécrire le fonctionnement linguistlquf: du dlscours de VS sUDpose une triple Invesl1getion:le:ncôle, phrastique et textuelle,

Au pl en du le;;ique1les terminologies ~;Gnt pr-esq:..:e tG~Jo:jr.; c'origine

ril2tflpt18j-lque. "On n'~ p~:; ~~,S8Z re~lîô~-;~ué ~J~nbien le vo:.,j~ulellre de

l'ônôtomie enimôle, GEIns l~ sCIence clccldentEl;e, est rJC~·ie en dÉ::lOmin;:ll.1ons d'organes, de viscères, de segments et de régions de l'orgônisme e;:prirnlint des métaphores et des analogies" (Cônguilhem, p 3(15) (4) Il suffIt de rechercher d,:lrIs 1es tennes scienU fiques 1eur ét~rnol OglE; pour tniVerser 1es

couches successives des tours rnétôphor-iQues Qu'elle

e:

engendrées.

1. cf sur ce poi nt .Iôcobi, D - Diffl:si on et 'luIgarisoUon ; 1tinérei:-es du te):te scientifique - Les Belles Lettres, PEiris 1956.

2, Jôcobi, D - Analyse formelle des prücédures de reforrnulôtion dans lEi "/5,

in

Cultu:-e,

Education,

Communice:tian :::cientifj'due

et

EVôlulition - ~!outes,

Z'editior.s, Nice, 19ti6

3. Sur le diôlogisrne et 11nter-te);te,

cf Jacot';,

D. - DHfusion, '!ulgôrisEit10n et populôrisô t.lOn des connEiissônces sc!entifiC;'Jes - ~ducôt.lOn F'ermôn",nt.e, 66, Juin 19i33 (109 12g)

.:i.Gangllilhe~ll, G. -~tLlijes d'his:tolre et de philc20phle d9S

SCler,e9:,

1:

196Ei)-'v'nr:,4e8ljitlon, 1979

(3)

-Le processus de la métaphore comprend deux moments: l'un ou la métaphore est encore visible, et où le nom en désignont le second objet, évellle encore l'imoge du premier; l'outre, où por oubli de hl première imoge, le nom ne désigne Que le second objet et en devient odéQuot". (Dllrmesteter. p 60) (2).

Qui, par exemple, perçoit encore dans....Q[g~,terme passe-portout de 10 biologie, l'origine instrumentole (3) ? Ou encore Que dons fosses nflsoles. il est Question d'f1bord d'une cavité, résultat d'un creusement. (fosse a pour origine fundere)?

Que cette dénominfltion corresponde 8 une compflroison morphologiQue (exemple: le mût 6ntenne 0 désigné "10 vergue longue et mince de Ifl voile latine" f1vont de dénommer 1'6ppenclice sensoriel cie certains insectes) ou oU reglE.tre de les géographIe (comme dans VfllsseaU sanguIn, f1Queduc de sylvius, canol dHkent.) l'anaiogie est toujours

ëi

l'onglne de la cr-eat1ûn t.errninolüglque Dans les sciences de la Vie, le pnncl~,e de dènornlnEll.ion serntde aVùl r fonct IDnné pElr emprunt 6 des regIstres cornme 1a rnècflni Que, l'à,-t milItaIre, Iii gèogresprlieu Le rapport qUI s.'état'lit, Dàr conséquent, dans le po~.sage de la langu", èsotenque du SpèCioliste,

il

la longue r,l(jS cornmur,e G8S nùn-s,pe(iali~,tes, est Dêlrtlcu'llàrernent ôrnblgll Le 'l''ulgànsat.eur peut gll sser GU reglE tre leg1\ i me (jël dènomi naUon rnetôprlon que du oiü;i)gl ste)

il

un regl:=,tre, souver,t contesté, celui de l'anEllüg18 ôrt,ltrEllle, mISé én Geuvre ~,üUl-ses qualités e;.;plicatives

OUalta parlôlÜ. des Infra-sons érms et enter,jus pôr les ~Ié~,har,t;. la 'v'ulgôn::.atéllr ?cnt "CE; ':.~.:>~èrne vivônt dé t.él~cornrnûmcatjor,s" (1:., Sb

contentë-t-il de filer une anôlogie suggér~~ pôr les spéclallst.ës ? Ou esqul sse-t -il une cornparElI son outranci ère?

Ce.tte cünvergèn,~e tenninD1agIque détorde ôu pjan de 1à ~t";t-ôse. TilUt

1'ôrsenôl r-t,ètonqu6 de rE:f.:;rmulôtion peut ':;,ë dèi=.:oLjel- ÈI ;:'Jrtir des

rnètap~wres

que seule un;; enquête éty:nologlque peut

ré-ô;t~oli;;er

":'-e

en

de ce pachyderme -;;on bôrissemer,t- r~.:,ünneàn03 oreillas cornrne un tonitruent coup de trompette." (~).

[Ii:lns cette pt-II-ôse le vulgôr-isôteuï esquisse une doutile reforrnulà~lon(3). Le terme SpéCIôllSé

=

tlarhsernent e~;t lms en êlppositiGn ë~rès une rnini définition (Je cr-j de ce p-ôchy,jerrne) puis comparé par ônôlGgie (comme un tonit.ruant. COUP.de tromp'ettej.

, [tôrTne~;teter,A. -L: ','i~ G~~ mots 5tudièe clJr,s '-3urs::"'gnlflcôt_:'),·:~, ( 1;:::37;1- Ct':rnp Il t,;-e, 1979

(4)

Meis il s'ôgit

16

d'un texte écrit per un journellste et donc peut être d'u"" tournure dlscuteble? Aussi voici deux llutres phrases:

"La machine chimique qu'est l'organisme vivant fonctionne en dépensant de l'énergie." (1)

-Si l'on veut procéder pllr anlllogle, c'est de toute évidence le mcdèle d'une usine chimique en miniature qui décrit ou mieux la cellule bacténenne-(2) Ici encore se développent des comparaisons pllr analogie. MalS ce sont deUi( spéci a1istes Qui 1es proposent et, sembl e-t -i1, Sflns senti ment deculp~bllité exceSSIve, Dans Quelle mesure, dons ces conditions, peut-on déclder s'lI s'agit d'une llnlllogie simplificatrice, destinée

6

vulgeriser ou d'une compllralson -certes triviale- mais utile

il

l'investigation? Gangullt'tem pour se pflrt voit dans "la réduction des structures et des fonctions org5n1quc!~,

a

des formes et Èl des mécanismes plus familiers"

6

la fois un "penctlMt intellectuel" des biologistes et le "principe dIrecteur" d'une methode. Ces remarques conduites au plan du lexique et de la phrëse ·...·alent-elles encore pour le texte? Pour montrer que l'enchaînement dIscurSif dflnf les dIscours de VS se singularise, il suffit de compflrer des te:,tes de '/S

il

ce'.l:~

Que publient les cherCfteUrs dans des revues SpécHlllsees (3)

AinSl, par exemple, on peut mettre en évidence dans le te>:!.e pue,jie ~'ôr­

Science et VIe (le télephone secret des éléphants) une :otructure nôrrôt.l11e. en tous points confonne è un prototype de reclt tel qu'li ô été anôll~se pôr les linguistes comme les psychologues (4).

Pour confirmer l'importelnce de la structure textuelle, on peut ,;e reponer ô un corpus interdlscurslf comme l'un de ceux que j'ôl précedernment ètudli?S. (5) Il n'est pas po~;slble d'ônôlyser- en détôil, dëns ce compte reno'.' le~

trônsf annat lOns de struetur-e, qUI ëH eetent l'een t, quand on Vil ou I.e::l'" !é'

plus ésotkique

il

celUI qui s'ôoresse ôu putillC suppose etre le mOIns lfllorm8 des pr-oblèmes de neurophyslOlogle On peut cependant mettre en eVI08f1Ce 'Hi enct'lôÎnement gènerôl destiné

â

ëssurer lô cOf,èrenee ou texte et qUI pmC80!? d'un mouvement nettement ioentlflôble.

1. Le Môgnen,~I - Science et Vle, 130 - 19ôO.

..., Jac.ob, F .. Lô logique du vivant - GôlllmeH-d - 1970(p 290).

3 On oppose lei les "revues prunBires" OBns lesquelles les chercheurs publient

il

destinôtion de leurs pEl1rS les résultôts de leurs tn':\'ôu:-:, au:: flutres revues de st mées

è

diffuser les cannai ssônces

4.Cf pfJr exemple Adam, J M. -Le te;;l.e nElrrôtii. Nôthen- 19Ô? et eu'?::! Fayol, M. - Le récit et sô constructlOn Delôct'Iôu:-: et Niest!é- !'Jeuct1i':tel, 19Ô6.

5 JôCObl, D. -Etwjes de Lettres .. , op c.lté

(5)

objet du discours FAITS MECANISMES MO[IELE SPECIFIOUE interprèt6tionproposee

,IIie,.f

N

ISNE

(S<.•.ElW.'C.Iè1J,c) 1 1 1 1

Le princIpe de cO~lérence de cl'llcun des troIS textes écrlJ.s pelrJ LE'

n"9rtl:'ti

est résumé delllS le taDleau cl-dessus. Le C~lercl"leur se propose d·1I11o:'rprelt"-les ;t:lltS relatifs flU comportement fllimentt:llre en terme de meCfllilSII'i? 01'1110;;

son texte de SCience et \/ie. Pflr contre, 11 évoque dàns La I<'ectll?rclte 1'lIJee que tous les mécanismes correspondent ~ un modèle. Eniin, pour les ctiercheurs, il flssigne ôu comportement ôlimentèire une vôleur olllustrfltion d'un modèle plus générel du comportement neurophyslOlogiQueViJilde pour ie sexualité, le contrôle de la température, les réactlons de dèiense 'Toute? les régulations comportemnttiles peuvent s'analyser sUivant un Uniql.t?

modèle Celui-ci n'est pas seulement descr-iptii et analogique. ii reprhelHe vrai 5emb] at,] ernent, d'Elprès 1es données 1es plus récentes 013 io neur-(,physlOlogie, le schéma des rnécônismes en Jeu." (Le t1ognen, ""rcn !loi de 6101, p592).

L'occurrence d'un terme nOUV8eu -schémt:l- employé ptir- le chercll"ur jJûur-décru-e son modèle nous sert de transition pour poursuivre Iwlr-& onolljsc ou

plein des trElflscnptlons visuelles.

2. Lu ViSU6lisoUon des onologies et modèles dons les L1i~(;oun. lie YU1gari salion.

Le répertoire des procedures de visuEilisation, utilj~,~8~, jorl~' lEi vulgariSEItion, montre que CE~lles-ci prennent Elppui sur 18S fig~,·,;=.

rhétonQues 131"1 rè- ôctivônt ElU besoin lEi métophore sou~.-jElL.ent;;,; 1)

l.ef.

Jacobi, D. -Des irnages pour apprendr-e lé science- 6 ~,arElaï;; ,,, EducotlOn PerrrHinente.

(6)

Ainsi par exemple 1"illustrateur d'une revue de

VS

se laissa gUidër

~.:;r

la

metaphore évoquée pour décrire 1es transferts entre états 1oca li ses Gens un

semi-conducteur encore appelés ·conduction électrique par SÔUt.3"

Sa

saississont de l'im6ge des SllutS.

il

développe l'analogie suivante:

"ConsIdérons une rivière oyec un fort courant, et un homme sur III nve

Celui-Cl peut plonger et tenter de nager dans toutes les directions

L)

le courent

électrique est l'onalogue du couront de la rivIère. Notre plongeur peut

cependllnl déCIder de descendre d'une autre foçon, en soul/ml de rocher en

rocher: (fig 1).

Dons ce cos l'imége correspond 0 1"onol091e vulgarlsolrlce Qu'elle

\'i~ueli~·e

alors Que le te:.:te se contente de 10 filer conscIencieusement Il

fôU(:!r:::~t

alors discuter des Quolités -ou des limites- d'une telle

aneloglE~ A-t-e!le

une bonne voleur e:<plicative ou au controire est-elle réductnce

?

Est-elle

perti nente ou

ri

sQue-t -e Il e de suggérer une représentotl on erronee "

P5riois lïllustrôtlon prend l'allure d'un schème el 11 ne semble pes

POS21~1=

d'èleb11r le méme détour flneloglQue. Ainsi ce schéma

e::tr~lt d".m t.e::18

ds

'Julgarisation sur l'immunologIe et le rôle du ttlymus dans 15 déten::!?

,je

l'orgénisme viv6nt.

3. Laconduction par sauts

A

c

(7)

Dans ce ces une molécule de protéine, locel1sée. pensent les immunologtstes, sur la membrane des lymphocytes, est capable de reconnaître les slgneux : les entlgènes secrétés per un virus Qut a Infecté une cellule de l'orgenlsme, Ces slgneux (ou entlgènes) serelent constitués per des motifs erch1tectureux ·réal1sês par les replts C1ens l'espece de le chaîne d'ecides am1nés constituent les protéines·, Le lymphocyteT (c'~t-à­ dire tueur) disposerelt d'un motif -en creux- rigoureusement symétrique des entlgènes cellulaires et viral, le premier constituent -le contexte- ossurant l'intervention enti-virale. Le lymphocyte reconnoit le virus Quend il est accompogné de molécules autochtones.

Les figures géométriques en creux, type cerré ou triengle, schématisent les récepteurs membrenaires qui fixent les antigènes, représentés

ew:

en

seillie, sur hl cellule infectée de l'orgenisme L'emboîtement entigène en seillie et récepteur en creux visuelise le mécanisme immunologl'we. Ce schéme a donc un statut difficile

Il

définir : est -i1 né du b'O'soin (!e

concrétiser,

Il

titre d'hypothèse, une cetégorie de réBction immunologiQue '?

A-t-il une quelconque vBleur heuristique pour la recherct1e '7 Cl? sct19me de nombreuses fois reproduits semble avoir été proposé

Il

Science et \,lle per F Kourilsky, tBndis Que dans La Recherche il est publié sous J'eul.or-ité de J Klein, directeur du dépt. d'immunogénétique au Max Pllmck Institut. (Tubi ngen, RFA).

Althusser, décrivent ce qu'il a eppelé 10 "philosophie des sElvljnt~;.. (1) m')fl~'-€'

Que lB recherche scientifique opère une triple transpositiondureel.

A- Elle suppose une remise en question de l'existence metèrielle Oe l'obJet auquel elle substitue l'exp-érience.

B-Ensuite elle opère une mise en couse de la méthOde scientifigul? CelJE'-ci. pour être considér-ée comme opérBtoi re, est éprouvee Der des t.e,~h... iq'.lt:'s (lE' v6lidetion.

C- Enfin, le recherche interroge avec continuité l'objectiVité al? 1(1 conneissance scientifique Elle questionne lB théorie

Il

IBQuelle elle prèière les modèles

Ainsi, BU triplet objet-méthode-théorie, pourtrmt reconnu comme sp;:'cillQUE' de III démerche scientlfique pBr l'épistémologie, les chercheurs et SI'lVI.lIlIS

préfèrent dllns les fBitS, un trio qui s'écrit : expérience-technique-nlOoel",

1 CfAlthusser-, L ._( 1974) Ptli 1osophi e et phi losoC)hi e span Lml';;?' de.s ~;;J\'bl,i :,:

(1967)- 1'1espero 4'Le pessege auquel je feis référence est exl.n:llt. ,:J'.J ,:::'2

(8)

C5JIT t1ETHODE SCIEI'HIFIQUE THEORIE ---~~~

lXP!R/!NCé

nCON/QUE/;

- - - I..

~ ln VAL IMllON

---i~~ MODEU

S'llgit-il d'un simple chllngement de mots? En falf., llU delil d'une mode terminologique, c'est un vérltôble glissement de sens Qu'opère le pôsstge du registre de l'objet il celui de l'expérience L'ot'Jet par Sil trlvlôl1té, SEl

plurflllté de sens, est une insulte à lô COnnellSSl:lnCe : 6ucune théone ne peut le sflisir dtlnS S6 complexité, Au contrllÜ'e, l'e>:périence met en sc:ène un monde contrôlé, iocfllisé, découpé en p6rfunètr'es tous observables et ou une seule v6ri abl e devi ent pertinente pour décrire un chengernent d'ete!.. Elr''''! 1e Science, soul1gne Althusser ne prend eppul ~'ur le n,onde !!lôt.':'t-ie1 qUE'

p'.ur

mieux s'en défier. Elle n'est PflS mètéri61iste rnéi~, ldeflliste Not.re I:or':'\.'E' incursion au plen linguistique comme

è

celui des schèmes et. illustr'ôtiüns

-il

est

vred

condulte dans des dlscours ce

\15-

tend

Ô

ot·ouiHer

ce~:

cons'T.a:"3.

En dépit de tous ses efforts III science ne pElrvient. ni ElU plan lôrl'~e!'~lerni ~u

plfln visuel

Il

se lit,érer des contingences metè!'ie]1e~; et c(tncrét.e~; L~

vulgflrisation ne nous renverrelit -elle PflS une image certes un peu exceSS1'le mllis fidèle de lfl science?

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