mais aussi insuffisante, à elle seule, que la formalisa-tion : la physique n'avance que sur ces (et ses) deux jambes ... Ces questions ne peuvent donc en aucun cas remplacer les exercices ou problèmes plus traditionnels. Il est clair aussi qu'elles seront utilisées avec le plus grand profit dans un enseignement fondé sur un cours d'esprit analogue.
En définitive, il sagit ici d'essayer d'obliger l'étudiant (et l'enseignant)
à
penser, en lui suppri-mant le recours automatique aux "équations". Ce n'est pas dire, certes, que les lois physiques traduites par ces équations soient inutiles pour répondre à ces questions, bien au contraire, dans la mesure où beau-coup des réponses vont à l'encontre du "sens commun" ordinaire, ou lui sont étrangères. Mais les lois à utiliser traduisent des relations entre concepts suffisamment simples (dépendance proportionnelle, inverse, indépen-dance, etc ... ) pour pouvoir, et devoir, être mises en oeuvre sans qu il soit besoin de "résoudre des équa-tions" - même s'il est parfois (mais rarement) utile de les écrire.On peut grosso modo distinguer dans le présent recueil trois types de questions :
- 1 -La question de contrôle: elle permet de vérifier la compréhension des concepts et des lois enseignées, en proposant des formulations non traditionnelles, ou des présentations figurées dénoncés abstraits. Ces ques-tions sont volontiers exprimées sous forme de question à choix dichotomique ou multiple.
- 2 -La question d'application : elle cherche à faire mettre enjeu les lois fondamentales de la physique dans des situations concrètes simples, autant que possible proches de la pratique quotidienne. La présentation concise et imagée du problème laisse délibérément à
l'étudiant la tâche de déterminer les lois à appliquer. - 3-La question de réflexion: à partir d'énoncés appa-remment paradoxaux ou volontairement provocateurs, empruntés à l'histoire effective de la physique (on uti-lise les textes originaux de Galilée par exemple) ou à divers auteurs littéraires (H-G. Wells, J. Verne, L. Car-roll), il s'agit d'examiner la logique interne d'un rai-sonnement (éventuellement erroné) ou la validité des concepts utilisés.
Il faut peut-être préciser ici que les questions, même du troisième type, ne reposent pas sur des "astuces" et voudraient éviter d'être percues comme des "pièges". Il ne s'agit pas de donner l'occasion aux étu-diants les plus brillants ou les plus agiles de démontrer leurs capacités, mais bien d'aider à la compréhension profonde de tous. Ces questions donc, si certaines peu-vent être - on espère -plus ou moins drôles, ne sont pas de simples jeux ou récréations scientifiques. Nombre d'entre elles touchent aux aspects les plus
fondamen-taux des concepts physiques.
L'outil pédagogique ainsi constitué s'est montré d'une grande efficacité à la fois dans la transmission des connaissances en physique, et dans leur contrôle (tests, examens). Il s'est souvent révélé intéressant d'élaborer, à partir de telle ou telle question particuliè-rement discutée, un exercice ou un problème plus conventionnel, formalisé et numérisé. [ ... ]
(1) Exemple, expliquer la direction des tourbillons de vidange dune baignoire par la force de Coriolis due à la rotation de la Terre (force qui, par ailleurs, explique bien le sens de rotation des cyclones) (2) Exemple : élaborer une théorie quantique et relativiste des oscilla-tions d'un balancier d horloge,
(3) La physique expérimentale se fait bien avec la tête aussi 1
. - - - Communiqué
La Villette,
Cité des Sciences
et de
1 'Industrie
"EXPLORA"
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