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L’âge du Fer en pays ségusiave : recherche en cours

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-02922960

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Submitted on 26 Aug 2020

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Michel Vaginay

To cite this version:

Michel Vaginay. L’âge du Fer en pays ségusiave : recherche en cours. Bulletin de l’Association française pour l’étude de l’âge du fer, AFEAF, 1986, 4, pp.20-24. �hal-02922960�

(2)

Conclu.,ion

Le site

de Villeneuve-Saint -Germain

offre

à

la

seconde

moitié du 1er siècle avant J-C., les critères d'un urbanisme gaulois révélé par le choix de l'implantation,

la présence d'un rempart peut-être apparenté au type "Murus Gallicus", la quasi absence de matériel

romain

.

L'analyse

en

cours devrait permettre de mieux les préciser.

Jean DEBORD et Bnm.o ROBERT

L'AGE

DU FER EN PAYS SEGUSIAVE

Recherche

en

cours

Dans le précédent bulletin

de

l'Association (n°3) nous

avions

présenté les

travaux

engagés

en

1984 dans

le

département de la Loire, dans le cadre

d'un

programme

de

Recherches concernant l'étude de l'implantation

et

de

l'évolution de

l'habitat

et

de la société l'Age du Fer

en

PG)! séguslave.

Après l'étude

d'ensemble de

l'oppidum

du Crêt

Châtelard,

et

la fouille

de

sauvetage de la nécropole gauloise de Feurs, nos travau.r de terrain ont

porté

en 1985 sur l'oppidum

de

Joeuvres (prospections

et

relevés topographiques).

A - SITUTATION DE L'OPPIDUM BT TRAVAUX ANTERIEURS

Le site

de

Joeuvres est localisé

à

la

limite sud

de

la plaine

du

RoaMais,

à

une quinzaine de

kilomètres

du

site

·

de

plaine

de RoaMe.

n

occupe

un

plateau protégé sur trois faces par des pentes

abruptes

et surplombant le fleuve, sur la

rive

droite ((tg. 1).

Le site est

coMu

depui3 le siècle. dernier par diverses. découvertes fortuites et par le dispositif de déf

e'fl3e

(butte et {OS3é) qui le protège 3Ur son seul côté accessible.

Dès les

amées

1880 il est identifié comme un oppidum.

Un article rédigé

en

1889 (E. JEANNEZ) mentlOMe par ailleurs des

trovaux

effectués dans la butte

à

l'est du site, qui auraient permis de constater que cette

butte est

en

gronde

partie

artificielle et prolongée au nord par U1J rempart en pierres. Par ailleurs,

dans

son Manuel, DECHELETTE retient l'hypothèse

d'un

site celtique fortifié puisque Joeuvres fait partie

de

la liste des sites

à

fortification gauloise du département de la Loire (T. III, p. 947).

Plus récemment, de 1951

à

1964, une série de prospections et

de

sondages ponctuels ont été effectués

en

divers polnt!J

du

site. Mais ces sondages ont porté surtout sur

un

secteur d'habitat des IVème-Vème siècles de notre ère. D'autre part, l'enceinte n'a fait l'objet

d'aucune

recherche systématique.

(3)

n

-

n

u

,

V,-iUX EFFECTlJES r.;N 1985

··

---

-

-

·

---Les

t

r

avaux

menés en

1985

ont porté

essentiellement sur

l'étude

de l

'e.r.

t

e

ns

io

n

du

site et de

son s

ys

t

è

me

défensif •.

1) Extension de l'occupation

Le dépouillement

des

publications oncteMes

compllté

par

des

prospections

au

sol

a

permis de

cemer

d'assez

près

les

différents

points occupés

à

l'Age

du

Fer

:

L'implantation humain/

à

la

Tène finale s'est

étendu

sur la

quasi totalité

de

l'éperon

(plus

de

50 ha). L'occupation gallo-romaine

par contre

semble

limitée

ou

centre

du

plateau.

2)

Recherthe

de l'enceinte a) le rempart

L

'

étude

conjointe

des diverses p'kotographies

aérieMes

de

ces

deux dernière~

années

et

des relevés

photogrommétrtques

au

1/2 000

effectués

lors

de

l'installation

du

barrage

de VUlerest

(fig.

2)

complétée

par

des

prospections

au

sol

permettent

de

s

u

ggérer

wt

tracé

de l'enceinte entourant tout

l'éperon

.

Bien

que des sondages

restent

néceasaires

pour

confirmer ce tracé, ll

s

e

justifie

à

la fois par

la synthèse

des

obsel'\IOtlons précédentes, lo

confrontation

avec

l'extension

de

l'occupation

et

la

comparobon de son

Implantation

avec

celle

du

rempart

du

Crêt Châtelard relevé

en

1984.

b)

Etude

du

secteur

de

la

butte

C'est

sur

œ

secteur

qu•â

porté l'essentiel de nos

efforts

en

1985.

C'est

en

effet

dans

cette

zone que les

différents

travaux

précédents

menUOMent

divers

aménagements défensifs

.

Par ailleurs

,

compte-tenu

de

la position

du site

dans

un méandre de la

Loire,

c'est

nécessairement

dans ce secteur de

la butte que devait se trouver l'entrée

principale

de

l'oppidum.

Comme

pour

l'enceinte,

les recherches

dans

ce

secteur ont été

menées

à

partir de l'analyse et de

la

confrontation de

tous les documents

disponibles (cadastre,

photogrammétrie,

cUchés

aériens).

Les

observations

faites

à

partir

de

ces documents

ont

été complétées ~r

des

prospections systématiques

au sol et des relevés de

mtcroto-pographte.

C'est bien

wte

colline fermant naturellement le site

à

l'est qui a

été

aménagée

pour

barrer de

manière

eff

i

cace l'éperon. Un fossé

de

S

à

10 mètres

de profondeur

au

moins

et d'une

vingta

ine de mètres de

largeur a

été

creusé

dans

le rocher

.

D'a:re

nord-sucl

il

rejoint les

deux

profonds

vallons

qui

coupent l'éperon des collines situées

plus

à

l'est.

L

'

entaille

du

fossé sur son bord oriental est encore

nett~men

t

visible sur

(4)

.

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FJ.gure 1 Localisation du site N 1/25000 d'après I.G. • N

1}

0 ...

Figure

2

Plan d'ensemble

de l.'oppJ.dum

-en tireté

noir

trac4

poss1.ble

l'enceinte

de -en gr1s4,

extension

ma,dmum de l'o ccu -pation A la

T~ne

f1.nale

-en

nolr, la

butte

qul barre l'~peron

-•n

hachure•

,

le

(5)

Les di{

f

érents

profils

relevés montrent

auul

que

la terre

et

la pierraille

provenant du crewement

du

fossé ont

été

rejetées

sur le côté

ouest, constituant

w1e

butte,

au profil

aujourd'hui

très arrondi,

mals d'une

hauteur

considérable

(san.,

doute

plus

de

5

m. au--dessw du

sol inltfal, et

de

10

à

15

m.

par rapport

au

fond actuel

du

fossé).

Une

stratigraphie relevée

permet de

auggérer que

cette butte

n'est pas un

simple amoncellement

de

pierres

et de terre

mata

qu'elle comporte une

architecture

interne : mise en évidence

à

la

base de

la

butte, et

en

son

centre,

d'

_

un

mur

en

gros blocs

de

4

m. de

largeur

environ.

La

position

peu favorable

d'un

point

de vue déf eruff,

du chemin actuel, nous

a

incité

à

rechercher

l'accès

à

l'oppidum dans un

autre

secteur

.

Le repérage

d'un

oncien chemin permettant

d'accéder

au

sfte

par le flanc

nord de la colline

à

l'est

de l'oppidum

nous

a pouué à

effectuer

une prœpectton

syatémattque et

des relevés

topographiques

daru

ce

secteur.

Ce chemin

traverse

la combe

au nord du

f

fflé

et

entre 3W' le

site

-

entre

le., deux

sommets,

après un virage

en épingle

à

cheveux. A

partir

de

son

entrée

sur

le

site,

le chemin longe le

nord de

la butte

aménagée •

.

Son tracé

est nettement

maté· rialisé par

de

profondes

entames daru

le rocher.

La position

de ce

chemin,

qui,

contrairement

à

la

route

actuelle,

ne

traverse

pas

le

fossé,

et

les aménagements

dont

fl

a

fait

l'objet,

aum,èrent

qu'il

pourrait

s'agir

du

chemin d'accès

à

l'oppidum.

Conclusfon

Les

dlf(érenù

travaux

effectué,

cette

C1Mée sur

l'oppfdum de Joeuvres ont

donc permis de répondre au.r

objectifs Initialement

faés.

Compte-tenu

des observations

faite,

cette année,

fi

semble

po,8ible

de

conclure

que

l'ensemble de l'éperon

était

entouré

par

une enceinte.

po.,ltion,

en

rupture

1

de pente,

est d'aUleurs tout

à

fait semblable

à

celle du rempart du Crêt Châtelard,

relevé

en 1984.

Pour ce qui est

de

la

structure de

ce rempart,

à

la aulte des publications

anciennes mentiomant des

fiches

en

fer (E. JEAN_NEZ - 1889), celui-ci est généralement

considéré comme

un

"murus

galUcu.,". Les

éléments noua

parawent cependant trop

.

.

Imprécis pour

qu'en

l'absence

de

sondage, on

puûae émettre une quelconque

hypothèse

sur la

structure

tnteme

du

rempart.

L'accès

du

site lui-même a

pu

être

repéré. Même af

d'autres entrées sont

envisageables -

en partfculfer

à

partir

de

la

Loire -

le

chemin aboutiaant

entre la

butte

et

le

mur

qut

la

prolonge est

sam

doute l'accès

principal

à

l'oppidum.

Enfin, des prospections au

sol

nous

ont permis de cemer d'assez prèa

l

'e.rteruion

de

l'occupation

de l'oppfdum

à

la Tène Finale (p~ence

de veatlgea

&ur

près de

50

(6)

Pour

ce qui est de ta datation de

l'occupation

protohistorique

de

l'oppidum, la présence dam tous le.1 secteurs,

de fragmenu

d'amphores

de

type Dressel I,

et

pltU

particulièrement de

lèvres

de

la

wrlante

la,

qgère

une

occupation intense

du site dès avant le mtlleu

du

1er siècle

ownt notre ère.

Jl.·VAGINAY

BIBLIOGRAPHIB

DECHELETTE J. 1914 :

Manuel

d~Archéologfe

préhfstortque

1 celtique gallo·romaine

T. 111.

JEANNEZ E. 1889 : St-Maurice sur

Loire,

fn

Le

Forez

plttore.,que

et monumental.

GISEMENT PROTOHISTORIQUE, GALLO-ROMAIN ET MEDIEVAL DU "RECOURBE".

CHATKAU-<.AB.I,ARD (OJJ

Le

gf3ement

du "Recourbe" a fait t 'objet de pro,pectfon, de natura

diverses,

achevées en

l 984 par

des aondages méconfquu

qui ont

mu en 4vfdence

un

tumulu3,

deux

enclo.,

cfrculafres

et

un

aegment

du

/oaaé

d'une

•terme

fndfgène" gallo-romaine

précoce.

Le décapage

de,

terratns

super{fcfell

aur wae

vfngtafne

d'hectares,

et de,

nettoyages

ftna

aur

environ

SO

ha

ont permfa

la

mfae en évfdence

nouveaux vesttgu

dont la

f

oufUe et

l'étude

ont corwdérablement

modifié

..

le

programme prévu

pour

198S:

le secteur du "Recourbe"

constitue

un gfaement

complue

aur

lequel ,ont

dupersés

et parfois

,uperpo.,és en "palfmpseate"

da

watfgea

de

nature

et de chronologie trèa

divenes:

- ta1

twnulu.1

d'une

vfngtafnt de mètre, de diamètre

(non fouillé) 1

- Quatre enclos

cfmdafres dont le

plus

fmportant (

4S

m. de diamètre) reste

à

f

oulller

enUèrement et deux

autra

partfellement ,

1

- un ou deux encto.,

en

lanière,

d'une

orientation

nettement

différente de la cadastratton antique ,

- pm

de

lSOO

"trous

de poteaux" dont

un

certain

nombre organisés

aelon de:, figures quadrangulaires (grenier,

et

mal8ons

(1)

attribuables

à

la Tène ancienne) 1

- des

f

osse~épotofr,

protohûtorfqua,

antique.,

et médfivales

1

- W1

fossé

de

"ferme Indigène" protohistorique 1

- deux "fermes

indigène," gallo-romafnea ,

, - trois

tombe, à

fncfnératfon

gallo-romaine.

_L

'Intérêt

de

la

découverte de cea atnacturea

dans

notre régfon eat

Indéniable

puuqu'U

,'agit

de wattge,

qui

n'y

ont en réalité

jamafa

été

rencontra ni

étudia

dans

des conditions

en permettant

l'étude

at9nsfve

et l'fnterprétatfon

:

"ferme,

fndfgènes", enclos

cfrcula(re,

et bâttmenta

à

plateaux

planta,·

pour

laquels

fi

noua

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