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Rapport sur les intercultures 2012-2013. Suivi et analyse des résultats de l'essai sur l'interculture 2012, étude de son impact sur la culture suivante et mise en place de l'interculture 2013

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: hal-02807139

https://hal.inrae.fr/hal-02807139

Submitted on 6 Jun 2020

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Rapport sur les intercultures 2012-2013. Suivi et analyse

des résultats de l’essai sur l’interculture 2012, étude de

son impact sur la culture suivante et mise en place de

l’interculture 2013

Lucie Lescure

To cite this version:

Lucie Lescure. Rapport sur les intercultures 2012-2013. Suivi et analyse des résultats de l’essai sur l’interculture 2012, étude de son impact sur la culture suivante et mise en place de l’interculture 2013. [Stage] Autres régions du monde. Institut Supérieur d’Agriculture de Beauvais (ISAB), FRA. 2013, 88 p. �hal-02807139�

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INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 1

Rapport sur les intercultures

2012-2013

Suivi et analyse des résultats de l’essai sur l’interculture 2012, étude de son

impact sur la culture suivante et mise en place de l’interculture 2013.

19 rue Pierre Waguet

BP 30313 - 60026 Beauvais cedex

Lucie Lescure

4

ème

année spécialité agriculture, Promotion 154

Juin 2013-Septembre 2013

Maître de stage : Matthieu Godfroy,

Responsable de l’installation expérimentale

INRA Domaine du Joly 662 avenue Louis Buffet 88500 MIRECOURT

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INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 2

Remerciements

Je souhaite remercier, dans un premier temps, Matthieu Godfroy, mon tuteur, Claire Thiery et David Marcolet, les techniciens de recherche avec lesquels j’ai majoritairement travaillé sur le terrain, pour leur suivi, leurs conseils et pour le temps qu’ils m’ont consacré tout au long de ces quatre mois.

Je remercie l’ensemble des personnes du groupe culture avec lesquelles j’ai travaillé sur le terrain notamment, et qui m’ont apporté de nombreuses connaissances.

Je tiens à témoigner toute ma reconnaissance envers l’ensemble de l’équipe Aster-Mirecourt pour leur accueil chaleureux au sein de l’unité, et l’aide que chacun a pu m’apporter au court de mon stage.

(4)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 3

Table des matières

Table des illustrations ...4

Introduction...6

1. Présentation du sujet d’étude et mise en contexte de l’expérience ...7

1.1 Objectifs de l’étude ...7

1.2 Contexte de l’étude 2012 ...8

1.2.1 Contexte pédologique ...8

1.2.2 Contexte climatique ...8

1.2.3 ITK des parcelles : Petite Fin 31 et Ravenel 33 ... 15

2. Modalités, hypothèses et mesures ... 19

2.1 Modalités testées et hypothèses ... 19

2 .1.1 Modalités testées ... 19

2.1.2 Hypothèses ... 23

2.2 Mesures planifiées ... 24

2.2.1 Prélèvements de l’interculture ... 24

2.2.2 Suivi de la culture suivante ... 25

2.2.3 Récolte de la culture semée ... 25

3. Analyse des résultats... 26

3.1 Analyse des données de biomasse ... 26

3.1.1 Petite Fin 31 ... 26

3.3.2 Ravenel 33 ... 32

3.2 Analyse des échantillons ... 37

3.2.1 Carbone... 37

3.2.2 Azote ... 40

3.2.3 Calcul du rapport C/N ... 43

3 .3 Analyse des comptages ... 45

3.4 Analyse des données de maladies, ravageurs et incidents ... 47

3.4.1 Ravenel 33 ... 47

3.4.2 Petite Fin 31 ... 48

3.5 Analyse des données adventices ... 50

3.5.1 Petite Fin 31 ... 50

3.5.2 Ravenel 33 ... 53

4. Discussion des résultats et conclusion ... 56

ANNEXES ... 58

(5)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 4

Figure 1 Précipitations moyennes de 2000 à 2011 et en 2012 ...8

Figure 2 Précipitations annuelles 2000 à 2012 ...8

Figure 3 Précipitations mensuelles moyennes 2000 à 2011 ...9

Figure 4 Précipitations mensuelles en 2012 et début 2013 ...9

Figure 5 Précipitation saisonnières 2012 ...9

Figure 6 Précipitation saisonnières moyennes 2000-2011 ...9

Figure 7 Précipitations par décades de août à décembre 2012 ... 11

Figure 8 Températures mensuelles de 2000 à 2012 ... 12

Figure 9 Indices actinothermique à 10 et 50 cm du sol pour décembre et mars 2012 ... 14

Figure 10 Plan PF31... 21

Figure 11 Plan Ravenel 33 ... 22

Figure 12 Biomasse par modalités en TMS/ha PF31 ... 26

Figure 13 Représentations graphiques de la production moyenne de biomasse par plante avec la variabilité de le production ... 31

Figure 14 Biomasse par modalités Ravenel 33 ... 32

Figure 15 Représentations graphiques des productions moyenne de biomasse par plante Ravenel 33 ... 34

Figure 16 Teneur en carbone pour chaque modalités PF31 et Ravenel 33 ... 37

Figure 17 Quantité de carbone en KG/ha PF31 ... 38

Figure 18 Quantité de carbone en KG/ha par modalité Ravenel 33 ... 39

Figure 19 Teneur en azote par modalités pour PF 31 et Ravenel 33 ... 40

Figure 20 Quantité d'azote en KG/ha par modalités PF31 ... 41

Figure 21 Quantité d'azote en KG/ha par modalités Ravenel 33 ... 42

Figure 22 Rapport C/N pour PF31 et Ravenel 33 ... 43

Figure 23 Nombre de graines levées totale par modalités et par sols sur un mètre linéaire pour PF31 ... 45

Figure 24 Nombre de graines levées par espèce sur un mètre linéaire pour PF31 ... 45

Figure 25 Nombre de graines de blé levées sur un mètre linéaire par modalités pour Ravenel 33 ... 46

Figure 26 Note d'abondance des adventices et biomasse des cultures intermédiaires sur LA1 ... 50

Figure 27 Note d'abondance des adventices et biomasse des cultures intermédiaires sur LA2 ... 50

Figure 28 Répartition spatiale et quantitative des adventices principales dans chaque modalité sur LA1 ... 52

Figure 29 Répartition spatiale et quantitative des adventices principales dans chaque modalité sur LA2 ... 52

Figure 30 Note d'abondance des adventices et biomasse des cultures intermédiaires Ravenel 33 ... 53

Figure 31 Répartition spatiale et quantitative des adventices principales dans chaque modalité Ravenel 33 ... 54

Tableau 1Variation des précipitations en 2012 et début 2013 ... 10

Tableau 2 Tableau des précipitations par décades de août à décembre ... 11

Tableau 3 Variations des température en 2012 et début 2013 ... 12

Tableau 4 Températures 2012/2013 ... 12

(6)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 5

Tableau 5 ITK PF31 ... 17

Tableau 6 ITK Ravenel 33 ... 18

Tableau 7 Modalité testés sur PF31... 19

Tableau 8 Modalités testées sur Ravenel 33 ... 19

Tableau 9 Hypothèses ... 23

Tableau 10 Planning des mesures sur le terrain ... 24

Tableau 11Classement des plantes selon leur production PF31 ... 28

Tableau 12 Notation des plantes PF31 ... 30

Tableau 13 Classement des plantes dans les catégories PF31 ... 29

Tableau 14 Classement des plantes selon leur production Ravenel 33 ... 33

Tableau 15 Notation des plantes Ravenel 33 ... 34

Tableau 16 Classement des plantes par catégories Ravenel 33 ... 35

Tableau 17 Classement des modalités par biomasse ... 36

Tableau 18 Classement des modalités en fonction de la biomasse ... 37

Tableau 19 Classement des modalités en fonction du carbone ... 37

Tableau 20 Classement en fonction de la biomasse ... 39

Tableau 21 Classement en fonction du carbone ... 39

Tableau 22 Classement des modalités selon leur production de biomasse et leur teneur en carbone Ravenel 33 ... 39

Tableau 23 Classement des modalités en fonction de la teneur en azote ... 40

Tableau 24 Classement des modalités en fonction de la biomasse ... 40

Tableau 25 Classement des modalités selon leur production de biomasse et leur teneur en azote en sol limoneux PF31 ... 41

Tableau 26 Classement des modalités selon leur production de biomasse et leur teneur en azote en sol argileux PF31 ... 41

Tableau 27 Classement des modalités en fonction de la biomasse Ravenel 33 ... 42

Tableau 29 Classement des modalités selon la production de biomasse et la teneur en azote Ravenel 33 ... 42

Tableau 28 Classement des modalités en fonction de la teneur en azote Ravenel 33 ... 42

Tableau 30 Maladies, ravageurs et incidents sur les épis de blé Ravenel 33 ... 47

Tableau 31 Maladies, ravageurs et incidents sur les feuilles du blé Ravenel 33 ... 47

Tableau 32 Maladies, ravageurs et incidents sur les pieds du blé Ravenel 33... 48

Tableau 33 Récapitulatif Maladies et Ravageurs pour la PF31 ... 49

(7)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 6

Introduction

Le rapport qui suit concerne l’étude menée sur la première année d’essai sur les intercultures au sein de l’installation expérimentale du site de l’Inra à Mirecourt. L’unité de Mirecourt travaille sur le développement d’un système agricole biologique, autonome et respectueux de l’environnement. Les intercultures sont un élément important pour un tel système agricole puisqu’elles constituent une alternative aux apports externes de matières azotées et permettent également de limiter les fuites d’éléments nocifs, comme les nitrates, dans les nappes phréatiques.

Cet essai, réalisé sur trois années consécutives, vise à tester différents mélanges de cultures intermédiaires sur deux parcelles distinctes, l’une pour l’interculture longue, l’autre pour l’interculture courte. L’objectif de cette première année d’essai consiste à caractériser ces différents mélanges d’espèces à travers une série de critères (biomasse produite, maladies et ravageurs, adventices, rendements etc.), et mettre en avant les éventuels impacts qu’ils auraient sur le sol et sur la culture suivante. Le même essai sera réitéré les deux années suivantes afin de comparer les résultats obtenus tout en effaçant l’effet de certains facteurs externes (climat, sol) pouvant biaiser ces résultats.

Dans un premier temps seront présentés les objectifs de l’étude de cette première année d’essai 2012. Elle sera également replacée dans le contexte climatique et pédologique de l’année 2012. Dans un deuxième temps, seront présentés les modalités et les hypothèses de cette étude puis l’ensemble des mesures et interventions à réaliser au cours de l’année d’essai. Nous traiterons et analyserons ensuite les données récoltées, puis dans une dernière partie conclurons et discuterons des résultats obtenus.

(8)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 7

1. Présentation du sujet d’étude et mise en contexte de l’expérience

1.1 Objectifs de l’étude

La mise en place d’un essai interculture est prévue pour 3 années consécutives à compter de la fin de la moisson 2012. Cet essais vise à tester différents mélanges d’espèces végétales dans le cadre :

Ø D’une interculture longue : entre une céréale d’hiver et une céréale de printemps sur la parcelle PF 31.

Ø D’une interculture courte : entre 2 céréales d’hiver sur la parcelle Ravenel 33.

Sur la Petite Fin 31 (Interculture longue) sont étudiées 7 modalités. (Voir plan de la parcelle page 21) . Cette interculture fût implantée en août 2012, puis a été détruite par labour avant le semis de la culture suivante : avoine, triticale, pois et féverole.

Sur Ravenel 33 (Interculture courte) sont étudiées 4 modalités et 2 dates différentes de semis du triticale, l’une en même temps que le semis de la culture intermédiaire, l’autre en octobre. (Voir plan de la parcelle page 22)

L’étude porte sur la première année d’essais, donc sur l’analyse, l’observation et le suivi des cultures intermédiaire de 2012 et leur impact sur la culture suivante.

Il est à noter que les intercultures longues ne nécessitent pas des plantes obligatoirement gélives puisqu’un labour hivernal systématique est pratiqué sur les parcelles à semer en cultures de printemps. Ce labour est pratiqué pour améliorer la portance et la structure des sols qui ressuient mal, et permet également de mieux gérer le salissement de la parcelle.

Les objectifs à atteindre pour l’interculture longue sont cités ci-dessous :

v Produire le maximum de biomasse pour ramener de la MO et limiter les pertes voire fixer l’azote et d’autres éléments comme le Phosphate et le potassium, dans un but d’amélioration de la stabilité structurale du sol et de bénéfice pour la culture suivante. v Couvrir le sol pour éviter les fuites d’éléments, notamment des nitrates polluant les eaux

souterraines, et limiter le salissement adventice.

v Réaliser ceci en limitant les consommations d’énergie pour l’implantation et la destruction. L’essai d’interculture courte nécessite d’avoir des plantes gélives sensibles aux gels de l’ordre de -5°C pour être détruites sans intervention sur la parcelle.

Les objectifs à atteindre pour l’interculture courte sont les suivant :

v Produire le plus de biomasse possible pour apporter de la MO et fixer beaucoup d’azote rendu disponible au printemps.

v Couvrir le sol pour éviter les fuites d’éléments et limiter le salissement adventice. v Avoir un couvert qui s’auto-détruit.

(9)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 8

1.2 Contexte de l’étude 2012

On notera l’importance indispensable de replacer la première année d’essai 2012 dans son contexte global, c'est-à-dire, d’un point de vue pédologique pour les deux parcelles concernées cette année, climatique et également technique en précisant l’itinéraire technique de chaque parcelle. Cet état de l’année 2012 permet ,et permettra pour les années suivantes, de resituer les résultats obtenus dans leur contexte afin de pouvoir les comparer et les comprendre.

1.2.1 Contexte pédologique

1.2.1.1 PF31

On peut noter deux types de sol sur la parcelle PF31. Le premier, zone 1, est plutôt argileux et est d’une profondeur de 40cm. Le second, zone 2, est plutôt limoneux avec une profondeur de 40 à 80 cm.

1.2.1.2 Ravenel 33

Au printemps, le sol n’a pas ressuyé, il y a eu asphyxie et donc grosses pertes pour le triticale. Ainsi, un blé de printemps, de variété EPOS (demis-tardif), a été semé par-dessus.

1.2.2 Contexte climatique

Pour replacer l’essai dans son contexte climatique, nous nous baserons sur les données des 11 dernières années depuis 2000. Nous présenterons le contexte à travers une étude des précipitations et une étude des température et des indices actinothermique.

1 .2.2.1 Etude des précipitations

Le premier graphique nous montre que 2012, avec un cumul d’environ 810 mm, se rapproche plutôt des années sèches, mais sans pour autant faire partie des plus sèches que nous ayons connu. D’après le second graphique, nous pouvons voir de façon plus explicite la différence de précipitation entre 2012 et les onze années précédentes. 2000-2011 donnent une hauteur de 843 mm et 2012, de 807mm, soit une baisse de 36 mm pour 2012. Dans cet épisode de 12 ans, l’année la

0 200 400 600 800 1000 1200 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 mm

Précipitations annuelles

Figure 1 Précipitations moyennes de 2000 à 2011 et en 2012

780 790 800 810 820 830 840 850 2000-2011 2012 mm

Précipitations annuelles

(10)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 9 plus sèche fut celle de 2003 avec 536 mm, et l’année la plus arrosée fut 2006 avec 1002mm. On peut dire que 2012 se rapproche sensiblement des normales (avec une différence seulement de -36mm) mais est toute fois un peu plus sèche que la moyenne.

Les graphiques ci-dessus nous permettent de comparer les précipitations mensuelles de 2012 et début 2013 à celles des moyennes des 11 dernières années. On peut noter dès lors, que les mois les plus pluvieux en 2012 furent ceux de Mai, octobre, novembre, décembre et janvier avec une hauteur allant de 82 mm en janvier à 106mm en mai et les plus secs, février, mars, avril, août et septembre.

Ces deux graphiques nous présentent les mêmes données que précédemment mais en regroupant par saisons. On voit que l’automne 2012 a été bien moins arrosé que la moyenne des

0 20 40 60 80 100 120 140 160

Janvier Février Mars Avril Mai Juin

juillet août

septembre

octobre

novembre décembre

janvier février mars avril

mai 2012 2013 mm

Précipitations mensuelles en

2012 et début 2013

0 20 40 60 80 100 120 140 160 mm

Précipitations mensuelles

moyennes 2000 à 2011

0 10 20 30 40 50 60 70

DJF MAM JJA SON

mm

Précipitation saisonnières

moyennes 2000-2011

0 10 20 30 40 50 60 70

DJF MAM JJA SON

mm

Précipitation saisonnières

2012

Figure 3 Précipitations mensuelles moyennes 2000 à 2011 Figure 4 Précipitations mensuelles en 2012 et début 2013

(11)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 10 années précédentes. L’été et le printemps ont également été plus secs alors que l’hiver est resté proche de la moyenne.

Pour comparer les précipitations mensuelles de 2012 décrites ci-dessus à celles de l’épisode 2000-2011, nous utiliserons le tableau ci-dessous qui présente de façon plus précise, les variations pour chaque mois de 2012.

Les mois de mai, novembre 2012 et avril, mai 2013 sont beaucoup plus pluvieux que la moyenne, avec respectivement +34, +30mm et +57 et +37 que les moyennes. Décembre a été pluvieux également, mais de moindre façon. (+20 mm). D’autre part, les mois de février, Mars, Juillet, Août et début septembre. Ces mois ont été beaucoup plus secs avec respectivement -45, -37, -35, -40 et -5mm. Ainsi on peut noter que 2012 a été une année légèrement plus pluvieuse sur 7 mois alors qu’elle a connu des périodes très sèches plus ponctuelles, réparties sur 4 mois environ.

Tableau 1Variation des précipitations en 2012 et début 2013

Encadrement Note

[0 ;10[ +/-

[10 ;20[ ++/--

[20 ;30[ .+++/---

[30 ;..[ ++++/

----Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre octobre novembre Décembre

2000 à 2011 63 59 67 46 72 67 86 85 63 87 72 76 2012 82 14 30 63 106 71 51 45 58 90 102 98 Variation +19 -45 -37 +17 +34 +4 -35 -40 -5 +3 +30 +22 Note

++

----

----

++

++++

+

----

----

-

+

++++

+++

2013 43 55 54 103 109 Variation -20 -4 -13 +57 +37 Note

---

-

--

++++ ++++

(12)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 11

Figure 7 Précipitations par décades de août à décembre 2012

Tableau 2 Tableau des précipitations par décades de août à décembre

Il est important de connaitre l’évolution des précipitations au cours des mois d’août à décembre 2012. Août a été peu arrosé, même si elles se sont accrues fin du mois. Septembre est très particulier, sur 58 mm en tout, il est tombé 11,5 mm les 20 premiers jours et 46,5 les 10 derniers jours, soit 80% le dernier tiers du mois. En novembre, la première décade a été particulièrement arrosée avec 86% des précipitations du mois et seulement 11 et 13% pour les suivantes. Alors qu’en décembre, la première décade fut peu arrosée par rapport aux deux autres qui ont reçu à elles deux 87%. On a donc deux périodes creuses, en aout jusqu’au 20 septembre, puis du 10 novembre au 10 décembre, et des périodes courtes de fortes pluies les 10 premiers jours de novembre puis les 20 derniers jours de décembre.

L’automne 2012 a été marqué par des précipitations irrégulières, avec une alternance d’épisodes secs, notamment en Août-début septembre, et pluvieux, concentrés sur début novembre et deus derniers tiers de décembre.

0 20 40 60 80 100 mm

Précipitations par décades de Août à

Décembre 2012

1ère décade 2ème 3ème

Août Septembre Octobre Novembre Décembre

1ère décade 3,5 8 0 0 47,5 53 87 86 13 13

2ème 13,5 30 11,5 20 26 29 11,5 11 41 42

3ème 28,5 63 46 80 16,5 18 13,5 13 44 45

(13)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 12 1.2.2.2 Etude des températures

Janv Fev mars avril mai juin juillet aout sept oct nov dec 2000 - 2011 1,3 3,2 6,3 10,0 14,3 17,4 19,1 18,6 14,3 10,9 6,1 2

2012 3,3 1,7 8,0 8,5 14,6 16,3 18 21 14 10 5,867 4

Variation

++

--

++

--

+

-

-

++

-

-

-

++

2013 1 0 3 9 11

Variation

-

---

---

-

---

Tableau 3 Variations des température en 2012 et début 2013

aout sept oct nov déc Janv fev mars avril

T°C Moy 21 14 10 5,867 4 1 0 3 9

MIN 8 -1 -7 -2 -10 -11 -12 -7 -4

MAX 35 29 25 15 12 12 10 14 25

Tableau 4 Températures 2012/2013

On peut noter les dates des premiers gros gels, en octobre (-7°C) et décembre (-10°C), qui correspondent aux dates de destructions de certaines plantes des culture intermédiaires. Les températures ont été en moyenne plus chaudes en août et décembre 2012.

-15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Janv

février mars avril mai Juin

Juillet aout sept

oct nov déc Janv fev

mars avril mai

2012 2013 °C

Températures mensuelles

moyennes 2012/13

3,2 6,3 10,0 14,3 17,419,1 18,6 14,3 10,9 6,1 2 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 °C

Températures mensuelles

moyennes de 2000 à 2011

(14)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 13 1.2.2.4 Indice actinothermique

Septembre I1N I5N

2012 Moy. Min Max 2012 Moy. Min Max

<-2°C 0 0,1 0 1 0 0 0 0

<-12°C 0 0 0 0 0 0 0 0

>10°C 9 9,5 3 19 9 10,6 5 21

Octobre I1N I5N

2012 Moy. Min Max 2012 Moy. Min Max

<-2°C 3 2,2 0 5 2 1,6 0 5

<-12°C 0 0 0 0 0 0 0 0

>10°C 3 4 1 10 2 5 2 11

Novembre I1N I5N

2012 Moy. Min Max 2012 Moy. Min Max

<-2°C 2 5,6 0 14 2 4 0 9

<-12°C 0 0 0 0 0 0 0 0

>10°C 1 1,4 1 3 0 0,7 0 4

Décembre I1N I5N

2012 Moy. Min Max 2012 Moy. Min Max

<-2°C 9 12 4 22 10 11 2 20

<-12°C 1 2 0 8 0 1 0 3

>10°C 2 2 1 2 0 0 0 0

Janvier I1N I5N

2013 Moy. Min Max 2013 Moy. Min Max

<-2°C 13 14 0 27 13 13 0 22

<-12°C 2 2 0 6 2 1 0 4

>10°C 0 0 0 1 0 0 0 1

Février I1N I5N

2013 Moy. Min Max 2013 Moy. Min Max

<-2°C 16 13 0 24 16 11 0 22

<-12°C

2

0 0

2

2

0 0

2

>10°C 0 0 0 0 0 0 0 0

Mars I1N I5N

2013 Moy. Min Max 2013 Moy. Min Max

<-2°C

11

10 0 15

13

9

0 15

<-12°C 0 0 0 1 0 0 0 2

(15)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 14 Les tableaux et graphiques ci-dessus reprennent le nombre de jours où les températures sont descendues en dessous de -2, -12°C, qui correspondent aux températures approximatives de gelée des plantes. On reprend également le nombre de jours où elles sont passées au dessus de 10°C, ce qui permet de savoir sur quelle période la biomasse se développe beaucoup, et savoir donc, quand faut-il intervenir pour les prélèvements de biomasse. Ces graphs sont basés sur la période 2000-2013 et sur les mois de septembre à Mars, mais ici ne figurent que octobre à décembre par question de lisibilité.

Comparaison de 2012-2013 aux 10 dernières années :

En octobre 2012, à 10CM du sol (I1N)et 50cm (I5N), on a eu un peu plus de jours en dessous de -2°C que les 10 dernières années et plus de jours au dessus de 10°C.

Par contre en novembre, on a eu peu de jours inférieurs à -2°C (2 seulement), ceci n’a pas été favorable au gel des plantes. On note une chute forte du nombre de jours au dessus de 10°C.

En décembre, le nombre de jours inférieurs à -2°C qui est de 9 se situe un peu en dessous de la moyenne qui est de 12 jours. Il y a eu 1seul jour pour I1N et 0 pour I5N inférieur à -12°C, alors que la moyenne est respectivement de 2 et 1 jours.

Par contre, février et mars sont plus froid que les normales, avec plus de jours inférieurs à 2 et -12°C et aucun jours supérieurs à 10°C.

0 5 10 15 20 25 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Jours

Décembre I5N

0 2 4 6 8 10 12 14 16 jours

Mars I1N

0 2 4 6 8 10 12 14 16 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Jours

Mars I5N

0 5 10 15 20 25 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 jours

Décembre I1N

Nbre jr<-2 Nbre jr<-12 Nbre jr>10

(16)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 15 A 50CM du sol (I5N), on ne note pas de grande différence avec I1N mis à part quelques différences surement dues à l’inertie du sol. Les températures paraissent légèrement plus concentrées autour de 0.

Conclusion :

Ø Octobre a été légèrement plus froid, mais reste dans les normes

Ø Novembre a été plus chaud avec peu de jours inférieurs à -2°C par rapport à la dernière décennie

Ø Décembre reste un peu plus chaud que la normale également Ø Février et mars plus froids

Globalement, en octobre, on a plus de jours >10 et <-2 que nov et dec. Cela permet à la fois le développement de la biomasse et le gel des première plantes les plus sensibles au froid. Alors qu’en novembre, on a plus de jours <-2°C mais très peu >10°C (1 la plupart des années). Fin octobre serait donc la période la plus propice au premier prélèvement de biomasse. En décembre, on a cette fois-ci, des jours à moins de -12°C. Ces forts gels vont permettre le gel de plantes plus résistantes.

1.2.3 ITK des parcelles : Petite Fin 31 et Ravenel 33

(17)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 16

Date Opération Matériel Surface Commentaires Opérateur

06/08/12 Déchaumage Eco-Dyn 35 + 15 Dents +

herse + mélangeur

2,71 Evaluation directe: Ca ne rentre pas bien. Terre scalpée, mais il va falloir aller plus profond pour pouvoir semer l'interculture

Gilles L’HUILLIER

07/08/12 Travail du sol Eco-Dyn 35 + 15 Dents +

herse + mélangeur

2,71 Evaluation Directe: N'a rien fait sinon une dalle très dure et quelques mm sarclés au dessus, mais tout n'est pas touché.

Gilles L’HUILLIER

07/08/12 Travail du sol Cover crop Quivogne 2,71 Evaluation Directe: ca travaille mieux, quelques adeaux; mais on va pouvoir

récupérer ça vite pour semer.

Gilles L’HUILLIER

07/08/12 Préparation lit

de semis

Rouleau Quivogne 2,71 Justification: casser les mottes qui restent encore, et aplanir un coup tout ça. Gilles L’HUILLIER

10/08/12 Semis LEG Semoir Amazone 3 m +P

+H

0,3 IL2 grosses graines mélange légumineuses Marc HARMAND

10/08/12 Roulage Rouleau Quivogne 2,71 Gilles L’HUILLIER

10/08/12 Semis MC Semoir Pneumaticbox

avec Herse

1,03 IL1 (12m à partir du PF vers le bois) petites graines mélange complexe dans ZF, Evaluation Directe: voir plan de l'essai

Marc HARMAND

10/08/12 LEG Semoir Pneumaticbox

avec Herse

0,3 IL2 petites graines mélange légumineuses Marc HARMAND

10/08/12 MCSASM Semoir Pneumaticbox

avec Herse

0,3 IL3 grosses graines mélange complexe sans avoine sans moutarde Marc HARMAND

10/08/12 MCSA Semoir Pneumaticbox

avec Herse

0,3 IL4 petites graines sans avoine Marc HARMAND

10/08/12 MCSM Semoir Pneumaticbox

avec Herse

0,3 IL5 petites graines mélange complexe sans moutarde Marc HARMAND

10/08/12 MC Semoir Amazone 3 m +P

+H

1,03 IL1 grosses graines mélange complexe dans ZF Marc HARMAND

10/08/12 MCSASM Semoir Amazone 3 m +P

+H

0,3 IL3 grosses graines mélange sans avoine sans moutarde Marc HARMAND

10/08/12 MCSA Semoir Amazone 3 m +P

+H

0,3 IL4 grosses graines mélange sans avoine Marc HARMAND

10/08/12 MCSM Semoir Amazone 3 m +P

+H

0,3 IL5 grosses graines mélange complexe sans moutarde Marc HARMAND

10/08/12 INP Semoir Amazone 3 m +P

+H

0,3 IL 6 grosses graines mélange non pâturé Marc HARMAND

10/08/12 IP Semoir Amazone 3 m +P

+H

0,14 IL 6 pâturée : GG et PG mélangées dans Amazone Marc HARMAND

10/08/12 INP Semoir Pneumaticbox

avec Herse

(18)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 17 1.2.3.2 ITK Ravenel 33

Date Opération Matériel Surface Commentaires Opérateur

25/07/2012 Moisson Moissonneuse batteuse 8030 2,23 Bruno LADAIQUE

25/07/2012 Récolte Grain Aucun 2,23

27/07/2012 Récolte Paille Aucun 2,23

27/07/2012 Récolte Paille Presse Khun 2,23 Gilles L’HUILLIER

30/07/2012 Déchaumage Eco-Dyn 35 + 15 Dents + herse

+ mélangeur

2,23 Bruno LADAIQUE

31/07/2012 Travail du sol Eco-Dyn 35 + 15 Dents + herse

+ mélangeur

2,23 Gilles L’HUILLIER

01/08/2012 Semis IC SASM Semoir Pneumaticbox avec

Herse

0,11 IC4 toutes graines mélange sans avoine sans moutarde Régis THIERRY

01/08/2012 Préparation lit de

semis

Rouleau Quivogne 2,23 Régis THIERRY

01/08/2012 Préparation lit de

selis

Herse lourde costa 2,23 Régis THIERRY

01/08/2012 Semis IC MC Semoir Amazone 3 m +P +H 0,11 IC2 grosses graines mélange complexe Régis TIERRY

01/08/2012 Semis IC MC Semoir Pneumaticbox avec

Herse

0,11 IC2 petites graines mélange complexe Régis TIERRY

01/08/2012 Semis IC SM Semoir Amazone 3 m +P +H 1,78 IC1+ 5 +reste Régis TIERRY

01/08/2012 Semis SA Semoir Amazone 3 m +P +H 0,11 IC3 petites graines mélange sans avoine Régis TIERRY

01/08/2012 Semis SP Semoir Amazone 3 m +P +H 0,24 Semis triticale précoce. Voir plan essai / en perpendiculaire par rapport

aux bandes d'intercultures

Régis TIERRY

18/02/13 Labour Rabewerk 4 socs brabant

avec rasettes

2,71 Justification: labour commencé le 18 et terminé le 19, Climat: gel à -4°C Régis THIERRY

06/03/13 Semis avoine ; triticale, pois ; féverole Semoir Amazone 3 m +P +H 2,71 Bruno LADAIQUE

06/03/13 Travail du sol Vibro Quivogne 2,71 Evaluation Directe: sol assez ressuyé. Par contre, encore un peu gelé en

surface. Ça a du mal à travailler plus profond --> on est entre 5 et 10 cm, c'est un peu tassé derrière les roues, et le fond contre le bois est très frais

Matthieu Godfroy

(19)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 18

01/08/2012 Observation Régis TIERRY

01/08/2012 Semis IC SA Semoir Amazone 3 m +P +H 0,11 IC3 grosses graines mélange sans avoine Régis TIERRY

02/08/2012 Roulage Rouleau Quivogne 2,23 Marc HARMAND

24/10/2012 Semis Partie hors

essais

Semoir Aitchisson 4m + Rouleau

1,74 Adventices: beaucoup de couvert contre ravenel, Condition Sol: humide sur la tourniere du fond

Marc HARMAND

24/10/2012 Semis SC Semoir Aitchisson 3m +

Rouleau

0,24 Justification: semis en plein sur une bande de 12 m contre le semis précoce pour comparaison

Marc HARMAND

26/10/2012 Roulage Rouleau Quivogne 2,03 la terre colle un peu au rouleau mais pas méchant Régis THIERRY

15/01/2013 Labour Rabewerk 4 socs brabant avec

rasettes

2,23 Il n'a pas beaucoup gelé avant de neiger. Ça ne marque pas trop, mais ce n'est pas beaucoup gelé., Evaluation Directe: labour régulier; un peu gras globalement, mais surtout dans quelques ronds.

Bruno LADAIQUE

26/03/2013 Travail du Sol Vibro Quivogne 2 ,2 fraicheur coté batiment de ravenel (coulant) et très humide le long de

étang 4 mais travaillé, Evaluation Directe: , Matériels: Sans les rouleaux à l'arrière du vibro

Marc HARMAND

27/03/2013 Préparation lit de

semis

Herse lourde costa 2,18 3 zones non travaillées : début coulant; contre ravenel 3 , contre batiment ravenel coulant 10m / 25m et tournière coté ravenel 3 10m /moitié de la largeur de la parcelle., Evaluation Directe: terre assez fine,

Marc HARMAND

27/03/2013 Semis tour de la

parcelle, les semences sont au milieux

Semoir Amazone 3 m +P +H 0,91 Bruno LADAIQUE

27/03/2013 Semis partie du

PF

Semoir Amazone 3 m +P +H 0,54 Bruno LADAIQUE

27/03/2013 Semis partie coté

Rav3 contre Triso

Semoir Amazone 3 m +P +H 0 ,68 Bruno LADAIQUE

05/04/2013 Préparation lit de

semis

Herse lourde costa 0,04 encore humide coté batiment de ravenel Marc HARMAND

08/04/2013 Semis zones

humides qui n’avaient pas été semées le 27

SSemoir KhunGG 0,04 Bruno LADAIQUE

(20)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 19

2. Modalités, hypothèses et mesures

2.1 Modalités testées et hypothèses

2 .1.1 Modalités testées

N° de

modalité

Nom de modalité

Abrév.

Composition

1 Mélange complexe MC Féverole, trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, lentille

fourragère, pois, navette, radis chinois structurator, moutarde blanche, tournesol, avoine de printemps, sorgho, seigle, phacélie

2 Mélange de

légumineuses

LEG Féverole, trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, lentille fourragère, pois

3 Mélange complexe

sans avoine et sans moutarde

MC SM SA

Féverole, trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, lentille fourragère, pois, navette, radis chinois structurator, tournesol, sorgho, seigle, phacélie

4 Mélange complexe

sans avoine

MC SA Féverole, trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, lentille

fourragère, pois, navette, radis chinois structurator, moutarde blanche, tournesol, sorgho, seigle, phacélie

5 Mélange complexe

sans moutarde

MC SM Féverole, trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, lentille

fourragère, pois, navette, radis chinois structurator, tournesol, avoine de printemps, sorgho, seigle, phacélie

6a Mélange pâturage

non pâturé

INP trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, pois, seigle strigosa

6b Mélange pâturage

pâturé

IP trèfle incarnat, vesce méditerranéenne, pois, seigle strigosa

Tableau 7 Modalité testés sur PF31

N° de

modalité

Nom de la modalité

Composition

1 Mélange complexe MC Féverole, vesce méditerranéenne, pois, moutarde blanche, tournesol,

avoine de printemps

2 Mélange complexe sans

moutarde SM

Féverole, vesce méditerranéenne, pois, tournesol, avoine de printemps

3 Mélange complexe sans

avoine SA

Féverole, vesce méditerranéenne, pois, moutarde blanche, tournesol

4 Mélange complexe sans

moutarde et sans avoine SASM

Féverole, vesce méditerranéenne, pois, tournesol

5 Semis Précoce SP Triticale semé la même journée que l’interculture avec le dispositif

Aitchison en mode binage. Densité de semis 400gr/m². Semis sur 12m de large.

6 Semis Classique SC Triticale semé en octobre avec le dispositif Aitchison en mode binage.

Densité de semis 400gr/m². Semis sur 12m de large.

(21)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 20 Les plans des deux parcelles sont présentés ci-après.

Ø Le mélange complexe de 13 espèces a été réalisé avec les espèces bien adaptées aux terres locales. Il permet de combiner les propriétés de chaque plantes le composant, donc de bénéficier des avantages de chacune.

Ø Un mélange de légumineuse uniquement a été fait pour tester l’effet de ce type de couvert qui n’est pas interdit dans les Vosges.

Ø Les mélanges INP et IP sont les mêmes, et sont une association entre une céréale et 4 légumineuses. L’IP est pâturé par les vaches vers le mois d’octobre, cette modalité permet d’essayer un couvert qui pourrait être valorisé en tant que fourrage pour les troupeaux. On parle alors de cultures dérobées. Le mélange non pâturé permet de suivre le comportement de ce mélange même après pâturage des vaches.

Ø Les mélanges complexes sans avoine, sans moutarde et sans avoine et moutarde sont réalisés car d’après certaines sources bibliographiques, ces deux plantes auraient un effet négatif sur la culture suivante, voire même sur les plantes avec lesquelles elles sont associées. On parle d’effet allélopathique. Elles produiraient des substances chimiques toxiques. Voir ANNEXE 8.

Ø Sur Ravenel 33, nous testons également la date de semis du triticale. Le semis précoce pourrait éventuellement amener le triticale à mieux se développer, à bénéficier de la protection par les autres cultures. Le fait de semer en même temps que la culture intermédiaire pourrait également être source de concurrence.

(22)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 21 Figure 10 Plan PF31

1

6a

2

6b

3

4

5

Zone 1 Zone 2

(23)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 22

(24)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 23

2.1.2 Hypothèses

INP

IP

LEG

MC

MCSA

MCSM

SASM

Densité de semis

kg/ha

69 82,8 65,2 62,6 69,8 67,4

Biomasse

N, P, K

Ces modalités pourraient apporter une bonne biomasse par rapport à l’avoine, tout en fixant et restituant une bonne quantité d’azote par les légumineuses. Un mélange moins diversifié qui

pourrait également éviter une trop forte concurrence.

Probablement moins de biomasse que les autres mélanges, mais on pourrait bénéficier d’un très beau couvert en contre partie. Puis aussi d’une bonne restitution N P K au sol.

Moins de concurrence du à l’absence d’Avoine et/ou moutarde, on pourrait bénéficier d’une biomasse plus régulière et plus importante des autres plantes. Donc un meilleur couvert végétal.

Comptage

Les comptages vont nous permettre d’observer si déjà à la levée, on peut voir un impact des différents mélanges d’interculture.

Adventices

Il est possible que l’on retrouve plus d’adventices du à un mélange moins complet, mais en même temps on a une forte densité.

Très forte densité qui permettrait de faire pression sur les adventices, puis des plantes couvrant bien le sol qui limiteraient bien le développement des adventices.

Sûrement une forte pression sur les adventices du fait d’un mélange diversifié.

Maladies et

ravageurs

Concernant les maladies et ravageurs, le cycle de ces dernières peut être favorisé si l’on retrouve une même espèce dans l’interculture et dans la culture en place.

Les maladies et ravageurs pourraient se développer de façon plus importante sur le triticale semé en même temps que la culture intermédiaire.

Pailles, grains,

rendement

On pourrait observer des meilleurs rendements, pailles plus grandes et grains plus gros lorsque l’avoine et la moutarde ne sont pas présentes, du à leur éventuel effet allélopathique.

(25)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 24

2.2 Mesures planifiées

Tableau 10 Planning des mesures sur le terrain

Les protocoles complets sont référencés en ANNEXE 1.

2.2.1 Prélèvements de l’interculture

2.2.1.1 Objectifs :

La biomasse des interculture nous permet d’obtenir :

Ø La biomasse en TMS/ha sur chaque modalité et sur chaque type de sol.

Ø La biomasse en TMS/ha de chaque espèces dans chaque modalité : comment se comporte chaque espèces dans les modalités ? Quelles sont celles qui produisent le plus de biomasse, celles qui produisent le moins ? Se comportent-elles de ma même façon selon les modalités et les sols ? Peut-on les classer selon des critères ?

Ø Calculer la quantité d’éléments nutritifs restitués au sol. (N, P, K, Ca)

2.2.1.2 Protocole :

Ces mesures consistent à prélever deux bandes de 2,5m² sur chacune des modalités. Elles sont réalisées en 3 étapes :

Ø Etape 1 : Prélèvement à chaque disparition d’une espèce dans le couvert Ø Etape 2 : Traitement de l’échantillon de 500g

Ø Etape 3 : Analyse de l’échantillon

On peut classer les 13 espèces du mélange complexe en trois catégories, celles qui gèlent relativement tôt, donc plus sensibles au gel, celles qui gèlent plus tardivement, et celles qui ne gèlent que très difficilement et nécessitent une destruction mécanique. Il y a eu trois dates de prélèvement. Un premier a été réalisé le 22 octobre 2012 sur Ravenel 33, un second le 29 octobre 2012 lors des premières gelées sur Ravenel 33 et la PF31, puis une dernière le 7 décembre 2012 correspondant à la période avant le labour sur la PF31.

2012 2013

Juillet Août Sept Oct Nov Déc Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août

Biomasse 22 et 29-oct 07-déc

Comptages

Début

Mai

Adventice 1.Fermeture couvert

2.Après récolte

Maladies&Rav Fin juin

Récolte

Semis CI 2013

Début août

(26)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 25

2.2.2 Suivi de la culture suivante

2.2.2.1 Objectifs :

Le suivi de la culture suivante est nécessaire pour évaluer et quantifier l’impact de la culture intermédiaire. Le suivis est réalisé à travers différentes mesures : comptage à la levée, dénombrement des adventices et observation des maladies et ravageurs.

2.2.2.2 Protocole :

Le suivi de la culture est structuré en 3 étapes :

Ø Etape 1 : Observation des adventices par la méthode de BARALYS Ø Etape 2 : Comptage de la population

Ø Etape 3 : Observation des maladies et des ravageurs

2.2.3 Récolte de la culture semée

2.2.3.1 Objectifs :

A la récolte de la culture, en août, nous devons relever les rendements de chaque modalité, et prélever des échantillons sur chacune d’entre elles afin de compter, mesurer et trier les pailles, les épis et les grains. Ces données nous permettrons de calculer des ratios, pour obtenir les quantités de paille produites par rapport aux grains et aux épis pour chaque modalités, d’observer les quantité de graine de chaque espèces présentes, de les peser, etc.

2.2.3.2 Protocole :

Ces mesures sont faites en 3 étapes : Ø Etape 1 : Récolte en quadrat

Ø Etape 2 : Traitement des échantillons récoltés Ø Etape 3 : Préparation des échantillons pour analyse

(27)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 26

3. Analyse des résultats

3.1 Analyse des données de biomasse

3.1.1 Petite Fin 31

v Biomasse par modalités

Ces graphiques nous permettent d’observer comment chaque modalité se comporte vis-à-vis de la biomasse. On note une biomasse globalement plus importante en sol limoneux profond dès le mois d’octobre. Ceci s’explique par une fin d’été et début d’automne relativement sec, le sol argileux s’est rétracté en formant une croute dure défavorable à la levée des plantes.

Un code couleur permet de faciliter la lisibilité des données :

Au 29 octobre, les modalités SA et SASM sont les plus productrices en biomasse en sol limoneux. Ceci peut s’expliquer par le fait que l’avoine et la moutarde font parti des plantes les plus productrices de biomasse donc les plus concurrentielles, donc lorsque l’une d’entre elles est absente,

29 oct.

MC SA SM SASM IP Argileux 1 40cm 0,7 0,36 0,6 0,38 0,4 Limoneux 40-80cm 0,49 0,99 0,69 0,77 0,5 Inférieure Moyenne Supérieure

07 déc.

INP LEG MC SA SM SASM

Argileux 40cm 0,51 0,21 0,54 0,54 0,44 0,32 Limoneux 40-80cm 0,34 0,36 0,46 0,97 0,42 0,74 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2

INP LEG MC MCSA MCSM SASM

TMS/ha

Modalité et zone

Rdt TMS/ha par modalité et

par zone 7 déc.

Argileux 40cm

Limoneux 40-80cm 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 MC MCSA MCSM SASM IP TMS/ha Modalité et zone

RDT TMS/ha par modalité et

par zone 29 oct.

(28)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 27 l’autre prend le dessus de façon importante. Donc finalement, un mélange sans avoine peut se traduire par « un mélange avec moutarde ». De plus, la moutarde s’est très bien développée puisqu’elle a été semée dans de très bonnes conditions (petites graine en sol limoneux bien travaillé). On explique alors des biomasses très importante lorsque l’on n’a pas d’avoine. (990KG) On peut noter que le mélange SASM, même si les deux plantes les plus productrices sont absente, donne la deuxième meilleure biomasse en sol limoneux.

On note une forte production, mais moindre, pour la modalité SM, dans les deux sols.

Au prélèvement du 7 décembre l’ensemble des biomasses ont diminué, ce qui peut s’expliquer par la sénescence des feuilles les plus vieilles. Cependant, la modalité SA et SASM en sol limoneux restent les plus productrices. La SASM en sol argileux reste faible tandis que la SA en argileux augmente, il passe de 360KG à 540KG.

Le mélange de légumineuses n’apporte que peu de biomasse avec 360KG en sol limoneux et 210KG en argileux. INP apporte une bonne biomasse en sol limoneux uniquement.

v Biomasse par plantes

Les deux graphiques en ANNEXE2 expriment la biomasse en TMS/ha produite par chaque plante pour les deux sols le 20 octobre 2012 et le 7 décembre 2012. Ces graphiques nous permettent de faire une première analyse globale et observer de façon générale les comportements de certaines plantes (celles qui produisent le plus, le moins, la variabilité de leur production en fonction des modalités, et des sols, etc.).

Les plantes produisant le plus de biomasse et pratiquement à chaque modalité sont la moutarde, la phacélie, le radis chinois et l’avoine. A l’inverse, le sorgho et le seigle ne donnent que très peu de biomasse voir sont inexistants. Les légumineuses produisent plus de biomasse lorsqu’elles sont en mélange de légumineuses uniquement.

Au 29 octobre, il semble que pour SA et SM, il y ai une production un peu plus forte de chacune des plantes, en effet la moutarde et l’avoine sont des plantes plus concurrentes, qui se développent rapidement par rapport aux autres, donc leur absence permet aux autres plantes d’augmenter leur biomasse.

Au 7 décembre, on relève une forte production d’avoine en INP qui double (on passe de 120 KG à presque 240KG). En SA la moutarde ne diminue pas de biomasse et continue à produire, on note également que la phacélie a produit beaucoup plus qu’au premier relevé avec 160KG/ha. Ces plantes, très ligneuses, continuent à bien se développer même avec les températures qui baissent, et sont donc par la suite plus difficiles à détruire.

(29)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 28 Ø Classement des plantes selon leur production :

Ce tableau permet de visualiser les quantités de biomasse produite par plante pour chaque modalité. Les plantes sont classées par biomasse : bonne/excellente – Moyenne – Faible/Très faible. En vert sont repérées les légumineuses et en rouge les espèces les plus productrices de biomasse. Les plantes sont également classées dans chaque cases, de la plus productive à la moins productive. Pour le mélange complexe, on remarque que les plantes sont très hiérarchisées. On a la moutarde en première, seule grosse productrice, ensuite la phacélie, le radis et l’avoine, puis les autres espèces en

29oct.

7déc.

Bonne/excellente

Moyenne

Faible/très

faible

[0,15 ;…[

Bonne/excellente

Moyenne Faible/très

faible

[0 ;0,05[ TMS/ha

[0 ,05;0,15[

IP

Avoine,Vesce Pois Trèfle incarnat

INP

Avoine Trèfle, Pois,

Vesce

LEG

Trèfle, Lentille, Féverole, Pois Vesce

MC

Moutarde Phacélie, Radis Chinois, Avoine Navette, Lentille, Vesce, Féverole, Pois, Trèfle, Tournesol Moutarde Radis Chinois, Phacélie, Avoine Féverole, Lentille, Vesce, Pois, Trèfle Navette, Seigle

SA

Moutarde, Radis Chinois, Phacélie Navette, Vesce, Féverole, Lentille Trèfle, Pois, Tournesol, Seigle, Sorgho

Moutarde, Phacélie Radis Chinois, Seigle, Lentille Féverole, Navette, Trèfle, Pois, Vesce, Tournesol, Sorgho

SM

Radis chinois, Phacélie Navette, Avoine, Tournesol Sorgho, Seigle Féverole, Lentille, Pois, Trèfle, Vesce Phacélie Radis chinois, Avoine , Seigle, Sorgho Lentille, Pois, Trèfle, Navette, Vesce, Féverole, Tournesol

SASM

Phacélie Radis,

Navette, Tournesol, Seigle, Pois Trèfle, Lentille, Vesce, Féverole, Sorgho Phacélie, Radis Chinois Trèfle Vesce , Sorgho, Navette, Lentille, Pois, Féverole, Seigle

(30)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 29 petites productrices. Or, lorsque l’on retire la moutarde ou l’avoine, on voit que les autres plantes sont plus réparties au niveau de la production de biomasse. On retrouve des plantes telles que la lentille, le pois, la vesce, le seigle. On peut dire que la moutarde et l’avoine sont des plantes à forte concurrence qui, bien qu’elles produisent beaucoup de biomasse et se développe rapidement, inhibent le développement des autres espèces présentes dans le mélange.

Ø Caractérisation des plantes par leur production :

Les tableaux et graphiques ci-dessous discriminent la production des plantes en fonction de deux variables : le type de sol (argileux/limoneux) et les modalités (écart-type).

On retrouve dans ces tableaux les plantes les plus productrices, la moutarde ; le radis, la phacélie et l’avoine. Elles produisent beaucoup quelque soit le type de sol.

On a une catégorie de plante qui produisent moins mais qui conservent une production stable quelque soit le sol : le pois, la lentille, la féverole.

On distingue une autre catégorie regroupant des plantes qui produisent moyennement et de façon variable, comme le trèfle incarnat, qui s’est montré beaucoup plus productif en sol limoneux qu’en sol argileux, et la navette qui produit plus en sol limoneux et de façon très variable suivant la modalité concernée.

Une autre catégorie regroupe les plante très peu productrices, voir pas du tout : le seigle et le sorgho. Le seigle donne des bonne valeur de biomasse, mais celle-ci sont à modérer car le seigle n’a pas été dissocié de l’avoine lors des mesures.

On peut regrouper ces catégories dans un tableau récapitulatif :

Tableau 12 Classement des plantes dans les catégories PF31

Production forte

Production moyenne

Production faible

« stable »

Moutarde, Radis

chinois

Pois, Féverole, Lentille, Tournesol

Seigle, Sorgho

« variable »

Avoine, Phacélie Navette, Trèfle incarnat,

Vesce

0: très peu présente ou inexistante [0;30] KG /ha

1: biomasse moyenne à bonne ]30;100]

2: biomasse bonne ]100;200]

(31)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 30 KG MS/ha Note [0;5] 0 [5;50[ 1 [50;100[ 2 [100;...[ 3

Tableau 14 Notation des plantes au 29 octobre PF31 T MS/ha

29 oct.

SOL1 SOL2

Moy. Note ET. ET. En % Moy. Note ET. ET. En %

1 Pois 0,030 1 0,021 70 0,043 1 0,021 49 2 Vesce 0,043 1 0,024 56 0,081 2 0,038 47 3 Trèfle incarnat 0,013 1 0,009 71 0,071 2 0,052 74 4 radis chinois 0,168 3 0,080 48 0,222 3 0,110 50 5 Phacélie 0,113 3 0,064 56 0,239 3 0,133 56 6 Navette 0,065 2 0,040 61 0,121 3 0,071 59 7 Moutarde 0,270 3 0,040 15 0,347 3 0,135 39 8 Lentille 0,030 1 0,014 48 0,073 2 0,037 50 9 Féverole 0,023 1 0,016 70 0,045 1 0,024 54 10 Avoine 0,093 2 0,071 76 0,114 3 0,049 43 11 Seigle 0,074 2 0,067 90 0,092 2 0,050 54 12 Sorgho 0,010 1 0,014 133 0,010 1 0,006 67 13 Tournesol 0,022 1 0,020 90 0,032 1 0,043 132 T MS/ha 7 déc. SOL1 SOL2

Moy. Note ET. ET. en % Moy. Note ET. ET. en %

1 Pois 0,021 1 0,013 63% 0,032 1 0,014 42% 2 Vesce 0,022 1 0,022 99% 0,015 1 0,012 82% 3 Trèfle incarnat 0,004 0 0,003 69% 0,060 2 0,033 54% 4 radis chinois 0,094 2 0,040 43% 0,081 2 0,052 65% 5 Phacélie 0,114 3 0,027 23% 0,227 3 0,101 44% 6 Navette 0,005 0 0,006 116% 0,016 1 0,011 70% 7 Moutarde 0,273 3 0,121 44% 0,224 3 0,076 34% 8 Lentille 0,027 1 0,025 92% 0,035 1 0,021 61% 9 Féverole 0,030 1 0,026 85% 0,017 1 0,014 80% 10 Avoine 0,150 3 0,149 99% 0,103 3 0,064 62% 11 Seigle 0,038 1 0,037 97% 0,050 2 0,025 50% 12 Sorgho 0,000 0 0,000 0% 0,011 1 0,011 100% 13 Tournesol

(32)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 31 -0,050 0,000 0,050 0,100 0,150 0,200 0,250 0,300 0,350 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 TMS/ha

Moyenne de biomasse par plante en

sol1 29 Oct

-0,100 0,000 0,100 0,200 0,300 0,400 0,500 0,600 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 TMS/ha

Moyenne de biomasse par plante en

sol 2 29 Oct

-0,050 0,000 0,050 0,100 0,150 0,200 0,250 0,300 0,350 0,400 0,450 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 TMS/ha

Moyenne de biomasse par plante en

sol 1 7 Dec

-0,050 0,000 0,050 0,100 0,150 0,200 0,250 0,300 0,350 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 TMS/ha

Moyenne de biomasse par plante en

sol 2 7 Dec

Figure 13 Représentations graphiques de la production moyenne de biomasse par plante avec la variabilité de le production

(33)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 32

3.3.2 Ravenel 33

v

Biomasse par modalité

Les mesures pour SC en SASM et SM n’apparaissent pas car elles n’ont pas pu être réalisées. On note une biomasse plus importante en sol limoneux comme pour la PF31. Le mélange le plus producteur de biomasse est le SASM avec près de 1200KG MS. Tandis que le plus faible est le SM.

MC SA SASM SM SC 22 oct. 0,92 0,92 SP 29 oct. 1,1 1,01 1,17 0,51 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 MC SA SASM SM TMS/ha

RDT TMS/ha par modalité et par type

de semis

SC (22oct) SP (29oct)

Supérieure Moyenne

(34)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 33 Presque toutes les modalités donnent une biomasse proche située entre 920 et 1170 KG. Seule SM se démarque avec 510 KG seulement.

La modalité la plus productrice est la SASM, ce qui est étonnant puisque l’avoine et la moutarde sont les plantes les plus productrices de biomasse.

On peut noter que Ravenel 33 donne des biomasses beaucoup plus importantes et qui semblent beaucoup moins variables que sur la PF31.

v Biomasse par plante

Voir les graphiques des production de biomasse en ANNEXE 4.

Ø Classement des plantes selon leur production :

Il n’y a aucune plante à production « faible ». On voit clairement la production beaucoup plus importante des plantes dans la modalité SASM, ce qui prouve bien la forte concurrence imposée par la moutarde et l’avoine. D’autre part, on observe le même phénomène pour les modalités SA et SM, mais de moindre façon.

Excellente Moyenne Faible

MC Moutarde Avoine, Pois, Tournesol, Vesce, Féverole, SA Moutarde, Tournesol, Pois Triticale, Féverole, Vesce SASM Vesce, Tournesol, Pois, triticale, Féverole SM Avoine, Vesce, Féverole Pois, Tournesol

(35)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 34 Ø Caractérisation des plantes par leur production

Tableau 16 Notation des plantes Ravenel 33

SP SC

Moy.

Note ET.

ET. En

% Moy. Note ET.

ET. En % 1 Moutarde 0,841 3 0,252 30% 1,229 3 0,027 2% 2 Pois 0,322 3 0,136 42% 0,231 3 0,010 5% 3 Féverole 0,172 3 0,084 48% 0,138 3 0,075 54% 4 Avoine 0,388 3 0,106 27% 0,007 1 0,000 0% 5 Vesces 0,352 3 0,221 63% 0,085 2 0,037 44% 6 Adventice 0,086 2 0,072 83% 0,072 2 0,016 23% 7 Tournesol 0,311 3 0,226 73% 0,098 2 0,098 100% 8 Triticale 0,240 3 0,087 36% 0,000 0 0,000 0% 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 TMS/ha

Production moyenne de biomasse

par plante en semis précoce

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 TMS/ha

Production moyenne de biomasse

par plante en semis classique

Figure 15 Représentations graphiques des productions moyenne de biomasse par plante Ravenel 33

(36)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 35 Contrairement à la PF31 on ne retrouve pas de plante ne produisant que très peu. La moutarde et l’avoine ont le même comportement, ainsi que le pois, la féverole et le tournesol. La vesce conserve sa production moyenne mais est plus variable cette fois-ci. Le récapitulatif est présenté ci-dessous :

Production forte Moyenne Faible « stables » Moutarde Pois, Féverole,

« variables » Avoine Vesce, Tournesol

(37)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 36 Ø Synthèse de l’analyse des données de biomasse :

-Classement des modalités par biomasse

PF31 Limoneux PF31 Argileux Rav33 SP Rav33 SC

SA 1 2 3 1 SASM 2 5 1 SM 3 4 4 MC 4 1 2 2 IP 5 3 LEG 6 6

Tableau 18 Classement des modalités par biomasse -Classement des plantes dans chaque modalité selon leur production

Pour les deux parcelles, on observe les même dynamique, on a des plantes plus concurrentielles que les autres : Moutarde, Avoine, Phacélie et radis chinois. Lorsque l’avoine ou la moutarde sont retirées, on note que les autres plantes produisent chacune plus de biomasse.

-Caractérisation des plantes par leur production Petite Fin 31 :

Production forte

Production moyenne

Production faible

« stable »

Moutarde, Radis chinois Pois, Tournesol, Féverole,

Lentille

Seigle, Sorgho

« variable »

Avoine, Phacélie Navette, Vesce, Trèfle

incarnat

Ravenel 33 :

Production forte Moyenne Faible « stable » Moutarde Pois, Féverole,

« variable » Avoine Vesce, Tournesol

Les mêmes dynamiques sont également observées entre les deux parcelles, mis à part pour la vesce où sa production a été plus variable sur Ravenel 33. Mais ceci reste négligeable car peut être du à des erreurs de mesures.

(38)

INRA ASTER Mirecourt, étude sur les intercultures Page 37

3.2 Analyse des échantillons

Pour cette partie, on peut se reporter au classeur Excel « Analyses_inter2012-2013.xls ».

3.2.1 Carbone

Figure 16 Teneur en carbone pour chaque modalités PF31 et Ravenel 33

Pour la PF 31 (IL), on peut voir dans un premier temps à travers ce graphique, que les modalités les plus productrices de carbone (en g/kg MS) sont LEG et INP. Les moins productrices sont SM et SASM. IP reste la plus faible, mais cette modalité a été pâturée donc le résultat est logique.

Pour Rav33 (IC), on notera que la plus productrice est SM et les moins productrices sont SASM en SC et MC en SP.

3.2.1.1 Petite Fin 31

Le mélange de légumineuse ne donne pas une bonne biomasse, mais par contre, il reste une des meilleures sources de carbone.

Bien qu’on ne dispose pas des données de biomasse INP, on peut les rapprocher de celles d’IP puisque ce sont les mêmes mélanges. On note que ce mélange donne une biomasse plutôt moyenne mais par contre, il reste une très bonne source de carbone.

300 320 340 360 380 400 420 440 460 480 MC SA SASM SM MC SA SASM SM INP IP LEG MC SA SASM SM INP IP LEG MC SA SASM SM

IC SC IC SP IL LA1 Argileux IL LA2 Limoneux

C g/kg

C (g/KG) Argileux Limoneux 1 INP 461 LEG 469 2 LEG 459 INP 464 3 SA 446 SA 447 4 MC 446 MC 440 5 SM 435 SASM 437 6 SASM 422 SM 437 7 IP 391 IP 388

Tableau 20 Classement des modalités en fonction du carbone

Biomasse

(KG/ha) Argileux Limoneux

1 MC 700 SA 990 2 SM 600 SASM 770 3 IP 400 SM 690 4 SASM 380 IP 500 5 SA 360 MC 490 6 LEG 210 LEG 360

Figure

Figure 3 Précipitations mensuelles moyennes 2000 à 2011  Figure 4 Précipitations mensuelles en 2012 et début 2013
Figure 7 Précipitations par décades de août à décembre 2012
Figure 9 Indices actinothermique à 10 et 50 cm du sol pour décembre et mars 2012
Figure 11 Plan Ravenel 33
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