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Développement d'un module de thermohydraulique simplifiée dans le code Donjon4 pour l'étude multiphysique des réacteurs à eau pressurisée

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Academic year: 2021

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(1)

EVELOPPEMENT D’UN MODULE DE THERMOHYDRAULIQUE SIMPLIFI´

EE

DANS LE CODE DONJON4 POUR L’´

ETUDE MULTIPHYSIQUE DES R´

EACTEURS `

A

EAU PRESSURIS´

EE

PAUL GALLET

EPARTEMENT DE G´

ENIE M ´

ECANIQUE

´

ECOLE POLYTECHNIQUE DE MONTR´

EAL

M ´

EMOIRE PR´

ESENT´

E EN VUE DE L’OBTENTION

DU DIPL ˆ

OME DE MAˆITRISE `

ES SCIENCES APPLIQU´

EES

(G ´

ENIE M ´

ECANIQUE)

AO ˆ

UT 2014

c

(2)

´

ECOLE POLYTECHNIQUE DE MONTR´

EAL

Ce m´

emoire intitul´

e :

EVELOPPEMENT D’UN MODULE DE THERMOHYDRAULIQUE SIMPLIFI´

EE

DANS LE CODE DONJON4 POUR L’´

ETUDE MULTIPHYSIQUE DES R´

EACTEURS `

A

EAU PRESSURIS´

EE

pr´

esent´

e par : GALLET Paul

en vue de l’obtention du diplˆ

ome de : Maˆıtrise `

es sciences appliqu´

ees

a ´

et´

e dˆ

ument accept´

e par le jury d’examen constitu´

e de :

M. KOCLAS Jean, Ph.D., pr´

esident

M. HEBERT Alain, Doct., membre et directeur de recherche

M. TEYSSEDOU Alberto, Ph.D., membre et codirecteur de recherche

M. ´

ETIENNE St´

ephane, Doct., membre

(3)

EDICACE

`

A Elida,

`

(4)

REMERCIEMENTS

Je tiens tout d’abord `

a remercier mon directeur de recherche M. Alain Hebert pour son

aide inestimable sans laquelle ce m´

emoire n’aurait jamais vu le jour. Je tiens aussi `

a remercier

tr`

es chaleureusement mon codirecteur de recherche M. Alberto Teyssedou pour ses pr´

ecieux

conseils, son d´

evouement et sa patience qui ont permis de guider le projet jusqu’`

a la r´

edaction

de ce m´

emoire. Je souhaiterais aussi remercier M. Serge Marguet d’EDF R&D pour m’avoir

transmis des informations importantes pour l’´

etude pr´

esent´

ee dans ce m´

emoire.

De plus, je remercie aussi Thomas, Mehdi, Baptiste, Sarra, Axel, Darren, Franco et les

autres ´

el`

eves de l’IGN de m’avoir soutenu et aid´

e tout au long de ma maitrise et d’avoir

contribu´

e `

a l’ambiance agr´

eable au laboratoire.

Enfin, je tiens `

a remercier Elida, ma famille et tous mes amis de part et d’autre de

l’Atlantique de m’avoir ´

ecout´

e, encourag´

e et de m’avoir permis de surmont´

e les moments les

plus difficiles de ce projet.

(5)

ESUM´

E

Les r´

eacteurs `

a eau pressuris´

ee (REP) forment la fili`

ere de r´

eacteurs nucl´

eaires la plus

epandue dans le monde. Ils permettent l’utilisation de combustibles vari´

es tels que

l’ura-nium enrichi ou le MOX

1

et utilisent comme mod´

erateur l’eau l´

eg`

ere qui joue alors aussi le

ole de caloporteur. Ces r´

eacteurs font l’objet de diff´

erentes ´

etudes physiques, d’un point de

vue neutronique d’une part, et d’un point de vue thermohydraulique d’autre part. Chacune

de ces disciplines a alors d´

evelopp´

e des mod´

elisations diverses bas´

ees sur les ´

equations de la

physique qui ont ensuite ´

et´

e adapt´

ees, par l’interm´

ediaire de m´

ethodes num´

eriques, dans des

codes de calcul. C’est le cas notamment du code de neutronique Dragon-Donjon Version4 ou

encore du code de thermohydraulique ARTHUR tous les deux d´

evelopp´

es par l’Institut de

enie Nucl´

eaire (IGN) de l’´

Ecole Polytechnique de Montr´

eal. Aujourd’hui, la puissance de

calcul disponible nous permet de d´

evelopper des chaˆınes de calcul de plus en plus

sophisti-qu´

ees qui allient, pour une g´

eom´

etrie de discr´

etisation donn´

ee, les codes de calcul existants en

thermohydraulique et en physique des r´

eacteurs (ou neutronique). On parle alors de couplage

multiphysique.

C’est dans ce contexte que le laboratoire de G´

enie Nucl´

eaire de l’´

Ecole Polytechnique de

Montr´

eal a d´

ecid´

e de mettre en place un module de thermohydraulique 1-D

2

simplifi´

e appel´

e

THM dans son code de neutronique Dragon-Donjon Version4 afin de permettre une ´

etude

multiphysique des REP aussi bien en r´

egime stationnaire qu’en r´

egime transitoire. L’objet

de ce m´

emoire est donc de rapporter l’ensemble des ´

etapes de d´

eveloppement du module de

thermohydraulique THM, implant´

e dans Donjon4 pour ensuite permettre le couplage avec

les modules de neutronique du code existant.

Nous avons tout d’abord r´

ealis´

e une premi`

ere ´

etude thermohydraulique monophasique en

egime stationnaire. Nous avons ´

emis diff´

erentes hypoth`

eses simplificatrices et choisi une g´

eo-m´

etrie adapt´

ee `

a l’´

etude de l’´

ecoulement du caloporteur dans le r´

eacteur et `

a la conduction

thermique de la chaleur dans les crayons combustible. Grˆ

ace `

a des m´

ethodes de diff´

erences

finies classiques, nous avons discr´

etis´

e l’ensemble des ´

equations du probl`

eme. Puis, nous nous

sommes appuy´

es sur les tables de vapeur Freesteam et sur des corr´

elations diverses trouv´

ees

notamment dans la litt´

erature en guise de relations de fermeture pour compl´

eter notre

algo-rithme thermohydraulique. Ce dernier a ensuite ´

et´

e traduit en langage Fortran77 et int´

egr´

e

1. M´elange d’oxyde d’uranium et d’oxyde de plutonium. 2. `A 1 dimension.

(6)

dans le code Donjon4. Nous avons ainsi pu confronter les r´

esultats obtenus avec ceux d’un

autre code de thermohydraulique : le code ARTHUR. En raison de diff´

erences de g´

eom´

etrie

dans les deux codes, nous avons effectu´

e des modifications mineures dans le code original

ARTHUR afin d’obtenir des r´

esultats pertinents lors de la phase de validation du module

THM. Cette phase de validation a ainsi r´

ev´

el´

e une tr`

es bonne correspondance entre les r´

esul-tats obtenus avec THM et les r´

esultats de r´

ef´

erence donn´

es par le code ARTHUR.

Ayant obtenu de bons r´

esultats pour nos calculs en stationnaire, nous avons choisi d’´

etendre

notre code existant pour lui permettre l’´

etude des r´

egimes transitoires et ceci toujours pour

des ´

ecoulements monophasiques dans le caloporteur. Nous avons alors revu et adapt´

e certaines

hypoth`

eses formul´

ees pr´

ec´

edemment pour nos calculs en stationnaire (notamment notre

hy-poth`

ese initiale de n´

egliger les pertes de pression dans le caloporteur) et r´

ecrit d’une part

l’ensemble des ´

equations de bilan dans le caloporteur, mais aussi tout le probl`

eme de

conduc-tion thermique en tenant maintenant compte dans chaque cas des variaconduc-tions temporelles de

tous les param`

etres ´

etudi´

es. En utilisant la mˆ

eme g´

eom´

etrie de discr´

etisation et les mˆ

emes m´

e-thodes de diff´

erences finies que celles en r´

egime stationnaire, nous avons discr´

etis´

e l’ensemble

du probl`

eme thermohydraulique en r´

egime transitoire pour ensuite fermer notre algorithme

`

a l’aide de nouvelles corr´

elations et de relations de fermeture d´

ej`

a ´

etablies en r´

egime

station-naire. L’ensemble de cette mod´

elisation a ainsi pu ˆ

etre traduit en langage Fortran et ajout´

e

au module THM existant pour lui permettre d’´

etudier des transitoires thermohydrauliques.

`

A l’image de ce que nous avons fait pr´

ec´

edemment, nous nous sommes de nouveau servi du

code ARTHUR pour valider les r´

esultats obtenus avec THM en r´

egime transitoire par une

analyse comparative des r´

esultats obtenus lors de quatre sc´

enarios thermohydrauliques pr´

e-´

etablis. Malgr´

e une bonne pertinence des r´

esultats obtenus avec THM vis-`

a-vis de la r´

ef´

erence

ARTHUR, nous avons aussi constat´

e l’insuffisance de notre mod`

ele lorsque nous approchons

la saturation du caloporteur.

Nous avons donc recherch´

e dans la litt´

erature un mod`

ele simple pour rendre compte du

ph´

enom`

ene de sous-refroidissement qui traduit la formation locale de bulles de vapeur `

a la

surface des crayons combustible chauff´

es. Nous avons alors retenu la corr´

elation de Jens &

Lottes et une version simplifi´

ee du mod`

ele de Bowring qui nous ont permis de d´

eterminer

la distribution du titre de l’´

ecoulement, du taux de vide ainsi que de la densit´

e du

calopor-teur dans chaque canal ´

etudi´

e. La reprise des calculs de validation effectu´

es pr´

ec´

edemment

en r´

egime transitoire a alors permis de conserver un bon degr´

e de pr´

ecision vis-`

a-vis de la

ef´

erence donn´

ee par le code ARTHUR. De plus, l’introduction de ce mod`

ele destin´

e `

a l’´

etude

du sous-refroidissement nous a aussi permis d’´

etendre notre ´

etude au-del`

a de la saturation

(7)

du caloporteur pour des valeurs de titres thermodynamiques inf´

erieures `

a 0, 03 (ou 3%) pour

lesquelles le mod`

ele partiellement diphasique impl´

ement´

e donne encore des r´

esultats coh´

e-rents. Cependant, l’extension de notre simulation `

a des plages de titres de vapeur comprises

entre 0 et 3% a n´

ecessit´

e de stabiliser notre algorithme thermohydraulique en for¸cant le flux

massique `

a garder une valeur constante dans tout le canal et ´

egale au flux impos´

e en entr´

ee

`

a chaque pas de temps.

Enfin, nous avons r´

ealis´

e un couplage thermohydraulique complet entre le module THM,

que nous venions de d´

evelopper et de valider, et les autres modules de neutronique du code

Donjon4. Nous avons construit une proc´

edure en langage CLE2000 pour appeler un par un

l’ensemble des modules de Donjon4 pertinents pour notre ´

etude y compris le module THM et

ainsi r´

ealiser une chaine de calculs multiphysiques. Cette proc´

edure comportait notamment

un calcul initial en r´

egime stationnaire afin de s’assurer de la criticit´

e initiale du r´

eacteur

avant le d´

eclenchement du transitoire thermohydraulique. Afin de donner une meilleure

per-tinence `

a notre ´

etude, nous avons choisi d’´

etudier un transitoire multiphysique classique dans

les REP : l’accident de rupture d’une tuyauterie de vapeur (RTV). Cet accident de r´

eactivit´

e a

pour origine une br`

eche dans une des lignes de vapeur au secondaire du g´

en´

erateur de vapeur

et va entrainer une diminution simultan´

ee de la pression ainsi que de la temp´

erature dans le

circuit primaire et donc dans le cœur du r´

eacteur. L’effet de surmod´

eration en r´

eactivit´

e du

caloporteur va alors entrainer une forte excursion de puissance qui va finalement aboutir `

a

l’arriv´

ee de la saturation dans le caloporteur. ´

Etant donn´

e que la mod´

elisation propos´

ee par

le module THM ne permet pas de mod´

eliser les ´

ecoulements diphasiques, notre simulation a

donc pris fin d`

es que la saturation a ´

et´

e atteinte en un point de notre discr´

etisation dans le

eacteur.

Toutefois, un sch´

ema de calcul diphasique plus abouti serait requis pour permettre de valider

les r´

esultats obtenus avec ce couplage, mais aussi d’´

etudier cet accident avec plus de pr´

ecision

et sur une plage de temps (et donc de titre thermodynamique) plus importante. Ce sch´

ema de

calcul pourrait aussi inclure l’ajout de mod´

elisations pour les circuits primaire et secondaire,

la mod´

elisation de l’injection de bore qui intervient `

a une ´

etape cl´

e du sc´

enario et finalement,

la mod´

elisation de l’action des grappes de commande qui mettent fin `

a la r´

eaction en chaˆıne.

(8)

ABSTRACT

Pressurized water reactors (PWR) are the most popular reactors in the world. They allow

the use of various types of fuels such as enriched uranium or MOX

3

fuels and use light water

both as a moderator of the fission chain reaction and as a coolant. These reactors are studied

from a neutronic perspective but also from a thermohydraulic perspective. Each of these

dis-ciplines developed its own models based on physical equations that were adapted in computer

codes with the use of numerical methods. It’s notably the case of the Dragon-Donjon code

and the ARTHUR code both developed by the Nuclear Engineering Department of the ´

Ecole

Polytechnique de Montr´

eal. Today the computing power available with the impressive

im-provement of computer technologies allow to create more sophisticated physical calculations

that combine existing neutronic and thermohydraulic codes with a same given geometry. We

usually call them multiphysics calculations.

Following this momentum, the Nuclear Engineering Department of the ´

Ecole Polytechnique

de Montr´

eal decided to develop a simplified one-dimensional thermohydraulic module, named

THM, in its Dragon-Donjon code to allow a multiphysics study of PWR both in steady-state

and in transient conditions. The purpose of this work is to describe all the steps that led to

the development of this thermohydraulic module, wholly integrated in Donjon4, and to make

possible a multiphysics coupling between THM and the neutronic modules of the existing

code.

First, we made a thermohydraulic monophasic study in steady-state conditions. We made

different simplifying assumptions and we chose a geometry that fit the behaviour of the

coolant flow in the reactor as well as the heat conduction phenomena in the fuel rods. With

the use of several conventional finite difference methods, we discretized all the equations of

the thermohydraulic system. Next we added the open source steam tables Freesteam and

we used various correlations we found in the literature to build a complete thermohydraulic

algorithm. This whole algorithm was then implemented in Fortran77 and incorporated in

the Donjon4 code. We could therefore compare the results given by the THM module with

the results given by another thermohydraulic code : the ARTHUR code. However, because

of important differences within the two codes especially concerning the geometry, we had to

make minor changes in the ARTHUR code to get a better relevance for the validation of the

results. The comparison of the results showed a good correlation between the values obtained

(9)

with THM and the reference for these values given by ARTHUR.

Secondly, we chose to extend our existing code to be able to study the transient

thermo-hydraulic phenomena in the PWRs while sticking to a monophasic model for the coolant

flow. We revised our former assumptions made during the steady-state study and rewrote

not only all the flow conservation equations but also the whole conduction equations system

by taking into account all the temporal variations of the studied parameters as well as the

pressure loss in the coolant. With the use of the same discretisation and the same finite

dif-ference methods as the ones we used during the steady-state study, we discretized the whole

thermohydraulic system and added some new correlations to the existing ones to build a

com-plete thermohydraulic algorithm in transient conditions. Similarly as what we did before, we

implemented the whole algorithm and integrate it to the existing THM module. Finally, we

used the ARTHUR code as reference to make a comparative study of the results given by

the two codes in transient conditions. This comparative study was divided into four different

thermohydraulic scenarios based on temporal variations of the inlet or outlet parameters of

the fluid (inlet temperature, outlet pressure, inlet speed i.e. inlet mass flow rate). Despite a

very good relevance of the results given by THM compared to the results given by ARTHUR,

we noticed the deficiency of the THM module when we approach the saturation of the coolant.

That’s why we searched in the thermohydraulic literature a simple model to study the

sub-cooled boiling phenomenon that occurs when small vapour bubbles appear at the outer surface

of the heated fuel rods. We chose to implement the Jens & Lottes correlation and a

sim-plified version of the Bowring’s model which allowed us to determine the distribution of the

steam flow quality, the void fraction and the density of the coolant in each channel. Then

we resumed our former transient study. We not only noticed an even better relevance of

the results given by THM close to the saturation barrier but we could also now extend our

thermohydraulic study of the system beyond the saturation barrier with values of

thermo-dynamic steam qualities not exceeding 0, 03 (3%) which roughly represent the limit of the

validity of our subcooled boiling model. However, the extension of the study beyond the

saturation frontier was only made possible when we stabilize the thermohydraulic algorithm

by compelling the mass flow rate to keep the same value all along the channel (equal to the

inlet flow rate) during the entire transient simulation.

The final step of our work consisted in coupling the thermohydraulic module THM with

the neutronic modules of Donjon4 by building a CLE2000 procedure that will call all the

modules one after the other. This procedure was initialized by a steady-state calculation

(10)

to make sure the reactor is as close to criticality as possible. To make the simulation more

realistic, we chose to study a typical accident that occurs in PWRs: a secondary steam line

break. This criticality accident corresponds to a break that occurs in one of the secondary

steam lines which then leads to a progressive and simultaneous decrease of the pressure and

the temperature of the coolant in the primary loop. These changes in the thermohydraulic

parameters of the coolant will increase the power in the reactor, which will end up with the

saturation of the fluid. As the THM module is meant to study only single-phase flows, the

simulation of the accident will therefore stop when saturation is reached somewhere in the

reactor.

Yet, the use of a more sophisticated and diphasic thermohydraulic code and the addition

of a thermohydraulic model for the primary and secondary loops appear necesarry to study

more precisely the accident but could also confirm the validity of the results obtained during

our multiphysics simulation.

(11)

TABLE DES MATI`

ERES

EDICACE . . . .

iii

REMERCIEMENTS . . . .

iv

ESUM´

E . . . .

v

ABSTRACT

. . . viii

TABLE DES MATI`

ERES . . . .

xi

LISTE DES TABLEAUX . . . xiii

LISTE DES FIGURES . . . xiv

LISTE DES ANNEXES . . . .xviii

LISTE DES NOTATIONS, DES SYMBOLES ET DES ABBR´

EVIATIONS UTILIS´

ES xix

CHAPITRE 1

INTRODUCTION . . . .

1

CHAPITRE 2

ETUDE EN R´

´

EGIME PERMANENT . . . .

3

2.1

Hypoth`

eses et simplifications . . . .

3

2.1.1

Transferts de masse entre canaux voisins n´

eglig´

es . . . .

3

2.1.2

Variations de pression n´

eglig´

ees . . . .

4

2.1.3

Conditions aux fronti`

eres fix´

ees en entr´

ee du r´

eacteur . . . .

4

2.1.4

Conduction de chaleur radiale et distribution de puissance uniforme . .

4

2.1.5

Variations seulement axiales des param`

etres d’´

ecoulement et variations

exclusivement radiales de la temp´

erature dans le combustible . . . .

5

2.2

Enonc´

´

e des ´

equations constitutives

. . . .

5

2.2.1

Etude th´

´

eorique de l’´

ecoulement monophasique

. . . .

6

2.2.2

Etude th´

´

eorique des ph´

enom`

enes de conduction thermique . . . 10

2.3

Structure de l’algorithme thermohydraulique dans THM

. . . 23

2.4

Validation des calculs en stationnaire avec ARTHUR . . . 26

2.4.1

Comparaison des algorithmes THM et ARTHUR

. . . 26

2.4.2

Hypoth`

eses du sc´

enario de validation . . . 28

(12)

CHAPITRE 3

ETUDE EN R´

´

EGIME TRANSITOIRE . . . 36

3.1

Hypoth`

eses prises pour l’´

etude en transitoire . . . 36

3.2

Etude th´

´

eorique de l’´

ecoulement monophasique en transitoire . . . 37

3.2.1

eom´

etrie de discr´

etisation du canal . . . 38

3.2.2

Bilan de masse . . . 40

3.2.3

Bilan de quantit´

e de mouvement

. . . 41

3.2.4

Bilan d’´

energie . . . 43

3.3

Structure de l’algorithme thermohydraulique dans THM

. . . 45

3.4

Validation des calculs en transitoire avec ARTHUR . . . 48

3.4.1

Comparaison des algorithmes ARTHUR - THM . . . 48

3.4.2

Hypoth`

eses et sc´

enarios de validation . . . 51

3.4.3

esultats et interpr´

etations

. . . 52

CHAPITRE 4

ETUDE DU R´

´

EGIME D’´

EBULLITION NUCL´

EE SOUS-REFROIDIE 63

4.1

Origine et description du ph´

enom`

ene . . . 63

4.2

Etude th´

´

eorique de l’´

ebullition sous-satur´

ee . . . 66

4.2.1

etection du d´

ebut de l’´

ebullition sous-refroidie : La corr´

elation de Jens

& Lottes . . . 68

4.3

etermination du titre de l’´

ecoulement et du taux de vide : Le mod`

ele de

Bowring . . . 68

4.4

esultats et interpr´

etation . . . 72

CHAPITRE 5

COUPLAGE MULTIPHYSIQUE ET APPLICATION `

A L’´

ETUDE D’UN

SC´

ENARIO ACCIDENTEL . . . 78

5.1

Rappels sur la neutronique . . . 78

5.2

Description du couplage multiphysique et de l’int´

egration de THM dans Donjon4 78

5.3

Application du couplage `

a l’´

etude des RTV . . . 82

5.3.1

Description des RTV . . . 82

5.3.2

Hypoth`

eses retenues pour la simulation du RTV . . . 86

5.3.3

esultats obtenus et interpr´

etations . . . 88

CHAPITRE 6

DISCUSSION ET CONCLUSION . . . 99

6.1

Synth`

ese des travaux . . . 99

6.2

Limites de l’´

etude et pistes d’am´

eliorations . . . 101

EF´

ERENCES . . . 103

(13)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 2.1

Expression des variables Ψ,S

Ψ

et J

Ψ

pour les trois ´

equations de bilan

d’un ´

ecoulement monophasique. . . .

7

Tableau 2.2

Comparaison des codes THM et ARTHUR pour la validation en r´

egime

stationnaire. . . 27

Tableau 2.3

Tableau des valeurs prises par les param`

etres de conditions aux

fron-ti`

eres du caloporteur en entr´

ee et en sortie lors de la phase de validation

en r´

egime stationnaire. . . 29

Tableau 2.4

Synth`

ese des calculs d’´

ecarts maximaux effectu´

es lors de la phase de

validation en stationnaire. . . 35

Tableau 3.1

Tableau des notations pour les variables thermohydrauliques discr´

eti-s´

ees dans le canal. . . 39

Tableau 3.2

Comparaison des codes THM et ARTHUR pour la validation en r´

egime

transitoire. . . 49

Tableau 3.3

Tableau de synth`

ese des sc´

enarios transitoires choisis pour la validation

de THM avec ARTHUR. . . 51

Tableau 3.4

Synth`

ese des calculs d’´

ecarts effectu´

es lors de la validation en transitoire. 62

Tableau 4.1

Synth`

ese des calculs d’´

ecarts effectu´

es lors de la phase de validation du

sc´

enario transitoire 3 avec et sans prise en compte du sous-refroidissement. 77

Tableau B.1

Coefficients correctifs en temp´

erature pour le calcul de la densit´

e du

combustible nucl´

eaire.

. . . 110

Tableau B.2

Coefficients correctifs en temp´

erature pour le calcul de la capacit´

e

ther-mique massique des oxydes de combustible.

. . . 112

Tableau G.1

Tableau explicatif du rˆ

ole respectif de chacune des routines Fortran

(14)

LISTE DES FIGURES

Figure 2.1

Sch´

ema simplifi´

e de la g´

eom´

etrie d’un crayon combustible. . . 10

Figure 2.2

Discr´

etisation adopt´

ee pour le crayon combustible. . . 12

Figure 2.3

Sch´

ema 1-D de la discr´

etisation du crayon combustible. . . 12

Figure 2.4

Sch´

ema 1-D de la discr´

etisation de la gaine.

. . . 13

Figure 2.5

Organisation des calculs thermohydrauliques en r´

egime stationnaire

dans le module THM.

. . . 25

Figure 2.6

Position des canaux dans le r´

eacteur pour la phase de validation de

THM. . . 29

Figure 2.7

Distribution de la puissance dans les trois canaux r´

eels pris pour la

validation des calculs thermohydrauliques avec THM. . . 30

Figure 2.8

esultats de la phase de validation en stationnaire pour le canal 2. . . . 31

Figure 2.9

esultats de la phase de validation en stationnaire pour le canal 1. . . . 33

Figure 2.10

esultats de la phase de validation en stationnaire pour le canal 3. . . . 34

Figure 3.1

Structure de discr´

etisation 1-D des canaux. . . 38

Figure 3.2

Organisation des calculs thermohydrauliques en r´

egime transitoire dans

le module THM.

. . . 47

Figure 3.3

esultats de la phase de validation en transitoire pour le sc´

enario 1 :

diminution de la pression de sortie du caloporteur. . . 53

Figure 3.4

Diagramme pression - enthalpie de l’eau. . . 54

Figure 3.5

esultats de la phase de validation en transitoire pour le sc´

enario 2 :

diminution du flux massique du caloporteur en entr´

ee.

. . . 56

Figure 3.6

esultats de la phase de validation en transitoire pour le sc´

enario 3 :

augmentation de la temp´

erature du caloporteur en entr´

ee.

. . . 58

Figure 3.7

esultats de la phase de validation en transitoire pour le sc´

enario 4 :

diminution de la temp´

erature du caloporteur en entr´

ee. . . 60

Figure 4.1

Sch´

ema illustrant des diff´

erentes ´

etapes du passage de l’eau `

a l’´

etat

li-quide pur `

a la vapeur pure lors de son ´

ecoulement dans une canalisation

aux parois chauff´

ees (Rousseau, 1995). . . 64

Figure 4.2

Sch´

ema illustratif des diff´

erentes sous ´

etapes du sous-refroidissement

dans un canal vertical chauff´

e (Collier, 1981).

. . . 65

Figure 4.3

Graphe des temp´

eratures, des titres massiques en vapeur et du taux de

vide en r´

egime monophasique, en ´

ebullition sous-refroidie et en ´

ebulli-tion satur´

ee (Tapucu, 2009). . . 67

(15)

Figure 4.4

Organisation des calculs thermohydrauliques en r´

egime transitoire avec

introduction d’un mod`

ele de sous-refroidissement dans le module THM. 71

Figure 4.5

esultats de la phase de validation en transitoire pour le sc´

enario 3

sans sous-refroidissement. . . 73

Figure 4.6

esultats de la phase de validation en transitoire pour le sc´

enario 3

avec sous-refroidissement. . . 74

Figure 4.7

Courbes du titre de vapeur et du taux de vide de la phase de validation

en transitoire pour le sc´

enario 3 avec sous-refroidissement. . . 75

Figure 5.1

Repr´

esentation sch´

ematique de la chaˆıne multiphysique utilis´

ee pour

les calculs coupl´

es dans Donjon4. . . 79

Figure 5.2

Repr´

esentation d’une rupture de tuyauterie vapeur dans un r´

eacteur

`

a eau pressuris´

ee en amont de la vanne d’isolement vapeur

(Poinot-Salanon, 2011). . . 83

Figure 5.3

Repr´

esentation sch´

ematique d’une rupture de tuyauterie vapeur dans

un r´

eacteur `

a eau pressuris´

ee en amont du barillet vapeur

(Electri-cit´

e De France, 1985). . . 84

Figure 5.4

Repr´

esentation sch´

ematique d’une rupture de tuyauterie vapeur dans

un r´

eacteur `

a eau pressuris´

ee en aval du barillet vapeur (Electricit´

e De

France, 1985). . . 84

Figure 5.5

Courbes de la perturbation thermohydraulique en pression impos´

ee en

sortie et en temp´

erature impos´

ee en entr´

ee du r´

eacteur pour la

simula-tion d’un transitoire de type RTV.

. . . 87

Figure 5.6

Courbe de l’´

evolution temporelle de la puissance totale du r´

eacteur

pendant le transitoire de type RTV. . . 89

Figure 5.7

Courbe de l’´

evolution temporelle de la temp´

erature moyenne du

com-bustible pendant le transitoire de type RTV. . . 89

Figure 5.8

Courbe de l’´

evolution temporelle de la temp´

erature moyenne du

calo-porteur pendant le transitoire de type RTV. . . 90

Figure 5.9

Courbe de l’´

evolution temporelle de la densit´

e moyenne du caloporteur

pendant le transitoire de type RTV. . . 90

Figure 5.10

Courbes de l’´

evolution temporelle des sections efficaces macroscopiques

de fission et d’absorption de chaque groupe de neutrons pendant le

transitoire de type RTV. . . 91

Figure 5.11

Courbe de l’´

evolution temporelle de la puissance totale du r´

eacteur

(16)

Figure 5.12

Courbe de l’´

evolution temporelle de la temp´

erature moyenne du

com-bustible pendant les premiers instants du transitoire de type RTV. . . . 93

Figure 5.13

Courbe de l’´

evolution temporelle de la temp´

erature moyenne du

calo-porteur pendant les premiers instants du transitoire de type RTV. . . . 94

Figure 5.14

Courbe de l’´

evolution temporelle de la densit´

e moyenne du caloporteur

pendant les premiers instants du transitoire de type RTV.

. . . 94

Figure 5.15

Courbes de l’´

evolution temporelle de la r´

eactivit´

e statique moyenne

dans le r´

eacteur vis-`

a-vis des trois param`

etres thermohydrauliques de

contre-r´

eaction lors du transitoire de type RTV. . . 95

Figure 5.16

Courbes de l’´

evolution du coefficient K

ef f

en fonction des valeurs prises

par les trois param`

etres thermohydrauliques de contre-r´

eaction lors du

transitoire de type RTV. . . 96

Figure A.1

Sch´

ema repr´

esentatif de l’ensemble des composants du circuit primaire

situ´

es sous le dˆ

ome d’un r´

eacteur nucl´

eaire de type REP900 (tir´

e et

adapt´

e de (Editions Larousse, 2012)). . . 108

Figure A.2

Sch´

ema en coupe du cœur d’un r´

eacteur nucl´

eaire de type REP900. . . 109

Figure A.3

Sch´

ema r´

ecapitulatif de la composition d’un assemblage combustible et

d’un crayon combustible dans un REP900 (tir´

e et adapt´

e de (Editions

Larousse, 2012)). . . 109

Figure B.1

Graphe de l’´

evolution de la densit´

e du combustible nucl´

eaire en fonction

de la temp´

erature pour diff´

erentes fractions massiques de plutonium.

. 111

Figure B.2

Graphe de l’´

evolution de la capacit´

e thermique massique du

combus-tible nucl´

eaire en fonction de la temp´

erature pour diff´

erentes fractions

massiques de plutonium. . . 112

Figure B.3

Graphe de l’´

evolution de l’´

energie interne du combustible nucl´

eaire en

fonction de la temp´

erature pour diff´

erentes fractions massiques de

plu-tonium. . . 113

Figure C.1

Graphe de l’´

evolution de la densit´

e de la gaine en fonction de la

tem-p´

erature. . . 115

Figure C.2

Graphe de l’´

evolution de la capacit´

e thermique massique de la gaine en

fonction de la temp´

erature.

. . . 116

Figure C.3

Graphe de l’´

evolution de l’´

energie interne de la gaine en fonction de la

temp´

erature.

. . . 116

Figure C.4

Graphe de l’´

evolution de la conductivit´

e thermique de la gaine en

(17)

Figure F.1

Graphe de l’´

evolution du coefficient de frottement de la phase liquide

en fonction du nombre de Reynolds de l’´

ecoulement. . . 123

Figure F.2

Graphes de l’´

evolution du facteur correctif Φ

2

l0

en fonction du titre

massique de vapeur X

f lo

pour diff´

erentes valeurs de pression typiques

dans un REP. . . 124

Figure G.1

Organigramme de l’architecture du module THM ainsi que de

(18)

LISTE DES ANNEXES

Annexe A

Rappels sur la g´

eom´

etrie et le fonctionnement des r´

eacteurs REP900

. 107

Annexe B

Propri´

et´

es thermophysiques relatives au combustible nucl´

eaire . . . 110

Annexe C

Propri´

et´

es thermophysiques relatives `

a la gaine en zircaloy . . . 114

Annexe D

Calcul de la temp´

erature au centre du crayon combustible

. . . 118

Annexe E

Calcul des coefficients de transfert thermique . . . 120

Annexe F

Mod`

ele de M¨

uller-Steinhagen

. . . 122

Annexe G

Architecture du module THM et rˆ

oles des routines Fortran . . . 125

Annexe H

Proc´

edures CLE2000 utilis´

ees pour les calculs multiphysiques avec

Don-jon4 . . . 129

(19)

LISTE DES NOTATIONS, DES SYMBOLES ET DES ABBR´

EVIATIONS

UTILIS´

ES

Variables spatiales, g´

eom´

etriques et temporelles

r

Coordonn´

ee radiale par rapport au centre du crayon de combustible

z

Coordonn´

ee axiale dans le canal par rapport `

a l’extr´

emit´

e inf´

erieure du

eacteur

r

f

Rayon de la pastille de combustible (en m). Dans tout le m´

emoire, nous

prendrons r

f

= 4, 0950 · 10

−3

m

r

Gin

Rayon int´

erieur de la gaine de combustible (en m). Dans tout le m´

e-moire, nous prendrons r

Gin

= 4, 18 · 10

−3

m.

r

Gex

Rayon ext´

erieur de la gaine de combustible (en m). Dans tout le m´

e-moire, nous prendrons r

Gex

= 4, 75 · 10

−3

m.

N

F D

Nombre de points de discr´

etisation dans le volume de combustible de

chaque crayon. Dans tout le m´

emoire, nous prendrons N

F D

= 5.

N

DT OT

Nombre total de points de discr´

etisation dans l’ensemble du crayon

combustible en tenant compte de l’interstice (gap) et de la gaine. Dans

tout le m´

emoire, nous prendrons N

DT OT

= 10.

N

GD

Nombre d’anneaux pour la discr´

etisation de la gaine. Ce nombre est

efini math´

ematiquement de la mani`

ere suivante :

N

GD

= N

DT OT

− N

F D

− 2

(1)

N

F U

Nombre de crayons combustible dans chaque assemblage combustible.

Dans tout le m´

emoire, nous prendrons N

F U

= 264.

r

T G

Rayon ext´

erieur des tubes guide (en m). Dans tout le m´

emoire, nous

prendrons r

T G

= 6, 025 · 10

−3

m.

N

T G

Nombre de tubes guide dans chaque assemblage combustible. Dans tout

le m´

emoire, nous prendrons N

T G

= 25.

H

z

Hauteur (selon direction axiale z) d’une zone de discr´

etisation d’un

assemblage combustible (ou canal) (en m). Dans tout le m´

emoire, nous

prendrons H

z

= 0, 215 m

(20)

N

z

Nombre de points de discr´

etisation axiale pr´

esents dans un assemblage

combustible en tenant compte des r´

eflecteurs axiaux. Dans tout le m´

e-moire, nous prendrons N

z

= 31

L

Hauteur (selon direction axiale z) totale du d’un canal ou d’un

assem-blage combustible (en m). Avec les notations introduites pr´

ec´

edem-ment, on en d´

eduit donc la relation suivante :

L = N

z

· H

z

= 31 · 0, 215 = 6, 67 m

(2)

A

T

Aire totale d’une section d’un assemblage combustible (en m

2

). Dans

tout le m´

emoire, nous prendrons A

T

= 4, 6242 · 10

−2

m

2

.

dV

Volume associ´

e `

a un volume de contrˆ

ole d’un assemblage combustible

(portion de canal) (en m

3

).

A

C

Surface de passage du fluide caloporteur dans un volume de contrˆ

ole

d’un assemblage combustible (en m

2

) :

A

C

= A

T

− N

F U

· πr

Gex2

− N

T G

· πr

T G2

= 2, 47 · 10

−2

m

2

(3)

dA

f

Pas ´

el´

ementaire d’aire dans le combustible utilis´

e pour la discr´

etisation

spatiale avec la m´

ethode des diff´

erences finies appliqu´

ee `

a l’´

equation de

conduction (en m

2

)

dA

g

Pas ´

el´

ementaire d’aire dans la gaine utilis´

e pour la discr´

etisation

spa-tiale avec la m´

ethode des diff´

erences finies appliqu´

ee `

a l’´

equation de

conduction (en m

2

)

τ

Temps (en s)

∆τ

Pas de temps utilis´

e pour la discr´

etisation temporelle avec la m´

ethode

de diff´

erences finies en r´

egime transitoire (en s)

Variables thermohydrauliques et physiques

T

Champ de temp´

erature (en K)

p

Champ de pression (en P a)

h

Enthalpie massique du fluide caloporteur (en J/kg)

(21)

u

Energie interne massique du fluide caloporteur (en J/kg)

´

ρ

c

Densit´

e ou masse volumique du fluide caloporteur (en kg/m

3

)

µ

c

Viscosit´

e dynamique du fluide caloporteur (en P a.s ou kg/m/s)

G

Flux massique du fluide caloporteur (en kg/m

2

/s). On l’´

ecrit de la fa¸con

suivante :

G = ρ

c

· v

(4)

T

sat

Temp´

erature de saturation du fluide caloporteur (en K)

X

th

Titre thermodynamique associ´

e `

a l’´

ecoulement du caloporteur (sans

unit´

es)

X

f lo

Titre de l’´

ecoulement associ´

e `

a l’´

ecoulement du caloporteur (sans

uni-t´

es)



Taux de vide associ´

e `

a l’´

ecoulement du caloporteur (sans unit´

es)

h

V

Enthalpie massique de la vapeur satur´

ee (en J/kg)

h

L

Enthalpie massique du liquide satur´

e (en J/kg)

h

LV

Enthalpie massique de vaporisation de l’eau (ou du caloporteur) (en

J/kg). On l’´

ecrit de la fa¸con suivante :

h

LV

= h

V

− h

L

(5)

v

V

Vitesse d’´

ecoulement de la phase vapeur dans le r´

eacteur (en m/s)

ρ

V

Densit´

e ou masse volumique de la vapeur satur´

ee (en kg/m

3

)

µ

V

Viscosit´

e dynamique de la vapeur satur´

ee (en P a.s ou kg/m/s)

v

L

Vitesse d’´

ecoulement de la phase liquide dans le r´

eacteur (en m/s)

ρ

L

Densit´

e ou masse volumique du liquide satur´

e (en kg/m

3

)

µ

L

Viscosit´

e dynamique du liquide satur´

e (en P a.s ou kg/m/s)

S

Taux de glissement. On le d´

efinit comme le ratio de la vitesse de la

phase gazeuse par rapport `

a la vitesse de la phase liquide :

S =

v

V

v

L

(22)

˙

m

V

ebit massique de la phase vapeur (en kg/s). On l’´

ecrit de la fa¸con

suivante :

˙

m

V

= ρ

V

· v

V

· A

V

= ρ

V

· v

V

·  · A

C

(7)

˙

m

L

ebit massique de la phase liquide (en kg/s). On l’´

ecrit de la fa¸con

suivante :

˙

m

L

= ρ

L

· v

L

· A

L

= ρ

L

· v

L

· (1 − ) · A

C

(8)

T

C

Temp´

erature moyenne du caloporteur (en K)

T

P

Temp´

erature de la surface ext´

erieure de la gaine (en K)

θ

Ecart de temp´

´

erature entre la temp´

erature de saturation du

calopor-teur

4

et la temp´

erature locale du caloporteur (en K). On l’´

ecrit donc

de la fa¸con suivante :

θ = T

sat

(p) − T

C

(9)

θ

onb

Ecart de temp´

´

erature entre la temp´

erature de saturation du

calopor-teur et la temp´

erature locale du caloporteur lorsque s’´

etablit un r´

egime

d’´

ebullition sous-refroidie pour le caloporteur (en K)

z

onb

Position (dans le canal) lorsque s’´

etablit un r´

egime d’´

ebullition

sous-refroidie pour le caloporteur (en K)

∆T

sat

Ecart de temp´

´

erature entre la temp´

erature ext´

erieure locale de la gaine

et la temp´

erature de saturation du caloporteur au d´

ebut du r´

egime

d’´

ebullition sous-refroidie du caloporteur (en K). On parle alors de

surchauffe et on la d´

efinit math´

ematiquement de la fa¸con suivante :

∆T

sat

= T

P

− T

sat

(p)

(10)

θ

d

Ecart de temp´

´

erature entre la temp´

erature de saturation du

calopor-teur et la temp´

erature locale du caloporteur lors du d´

etachement de la

premi`

ere bulle de vapeur (en K)

z

d

Position du caloporteur dans le canal lors du d´

etachement de la

pre-mi`

ere bulle de vapeur (en m)

(23)

i

d

Indice spatial (1 ≤ i

d

≤ N

z

) du volume de contrˆ

ole dans le canal o`

u se

produit le d´

etachement de la premi`

ere bulle de vapeur

z

sat

Position du caloporteur dans le canal lorsque ce dernier atteint la

tem-p´

erature de saturation (en m)

z

eq

Position du caloporteur dans le canal lorsque les courbes du titre

ther-modynamique et du titre de l’´

ecoulement se croisent (en m)

v

en

Vitesse d’entr´

ee du fluide caloporteur dans le canal (en m/s). Dans tout

le m´

emoire, on prendra par d´

efaut v

en

= 4, 85 m/s

G

en

Flux massique du fluide caloporteur en entr´

ee d’un canal (ou d’un

as-semblage combustible) (en kg/m

2

/s). Dans tout le m´

emoire, on prendra

par d´

efaut G

en

= 3639, 10 kg/m

2

/s

p

out

Pression du fluide caloporteur en sortie du r´

eacteur (en P a). Dans tout

le m´

emoire, on prendra par d´

efaut p

out

= 155 · 10

5

P a

T

Cen

Temp´

erature du fluide caloporteur en entr´

ee du r´

eacteur (en K) . Dans

tout le m´

emoire, on prendra par d´

efaut T

Cen

= 560, 95 K

h

en

Enthalpie massique du fluide caloporteur en entr´

ee du r´

eacteur (en

J/kg). Dans tout le m´

emoire, on prendra par d´

efaut h

en

= 1272, 68 ·

10

3

J/kg

ρ

cen

Densit´

e (ou masse volumique) du fluide caloporteur en entr´

ee du r´

e-acteur (en kg/m

3

). Dans tout le m´

emoire, on prendra par d´

efaut

ρ

cen

= 750, 6kg.m

−3

h

C

Coefficient de transfert thermique par convection entre le fluide

calo-porteur et la gaine (en W/m

2

/K)

T

f

Temp´

erature moyenne du combustible utilis´

ee pour le couplage avec la

neutronique (en K)

T

f 0

Temp´

erature approximative au centre de la pastille de combustible (en

K)

h

gap

Coefficient de transfert de chaleur dans le gap (interstice) entre la gaine

et le combustible (en W/m

2

/K)

k

f

Coefficient de conductivit´

e thermique du combustible (en W/m/K)

k

g

Coefficient de conductivit´

e thermique de la gaine en zircaloy (en

W/m/K)

k

c

Coefficient de conductivit´

e thermique du fluide caloporteur (en

(24)

x

P u

Fraction (ou pourcentage) massique de plutonium (sous la forme de

P uO

2

) dans le combustible nucl´

eaire. Dans tout le m´

emoire, on prendra

x

P u

= 0, 00.

x

por

Porosit´

e du combustible nucl´

eaire. Dans tout le m´

emoire, on prendra

x

por

= 0, 05.

ρ

U

Densit´

e (ou masse volumique) de l’oxyde d’uranium (en kg/m

3

)

ρ

P u

Densit´

e (ou masse volumique) de l’oxyde de Plutonium (en kg/m

3

)

ρ

f

Densit´

e (ou masse volumique) du combustible nucl´

eaire (en kg/m

3

)

C

f

Capacit´

e thermique massique du combustible nucl´

eaire (en J/K/kg)

C

g

Capacit´

e thermique massique de la gaine en zircaloy (en J/K/kg)

ρ

g

Densit´

e (ou masse volumique) de la gaine en zircaloy (en kg/m

3

)

C

c

Capacit´

e thermique massique du caloporteur (eau liquide) (en J/K/kg)

g

Constante de gravitation universelle. Dans tout le m´

emoire, on prendra

g = 9, 81m/s

2

Φ

th

Flux de chaleur sortant (en W/m

2

)

P

ch

erim`

etre chauff´

e dans un assemblage combustible (en m) :

P

ch

= N

F U

· 2πr

Gex

= 7, 8791 m

(11)

P

m

erim`

etre mouill´

e

5

dans un assemblage combustible (en m) :

P

m

= N

F U

· 2πr

Gex

+ N

T G

· 2πr

T G

= 8, 8255 m

(12)

D

H

Diam`

etre hydraulique associ´

e `

a l’´

ecoulement du fluide caloporteur dans

chaque canal (en m) :

D

H

= 4 ·

A

C

P

m

= 1, 12 · 10

−2

m

(13)

F

P

Fraction de puissance ´

emise directement dans le volume de combustible

(Dans ce m´

emoire : F

P

= 0, 974)

P

W

Puissance thermique totale issue de la fission (en W )

5. Somme cumul´ee de tous les p´erim`etres des tubes (crayons combustible et tubes-guides) de l’assemblage combustible en contact direct avec le fluide caloporteur.

(25)

Q

F

Chaleur volumique d´

egag´

ee directement dans le volume de combustible

(en W/m

3

) :

Q

F

= P

W

·

F

P

dV

·

A

T

N

F U

πr

C2

= 3, 238 ·

P

W

dV

(14)

Q

C

Chaleur volumique d´

egag´

ee directement dans le volume de caloporteur

(en W/m

3

) :

Q

C

= P

W

·

(1 − F

P

)

dV

·

A

T

A

C

= 0, 0487 ·

P

W

dV

(15)

F

z,f ric

esultante des pertes de pression dues au frottement (en kg/m

2

/s

2

)

f

Coefficient de frottement entre la gaine et le fluide caloporteur (sans

unit´

es)

Re

Nombre de Reynolds associ´

e `

a l’´

ecoulement du fluide caloporteur (sans

unit´

e). Dans le cas de l’´

ecoulement du caloporteur ´

etudi´

e, sa formule

est la suivante :

Re =

G · D

H

µ

c

(16)

P r

Nombre de Prandtl associ´

e `

a l’´

ecoulement du fluide caloporteur (sans

unit´

e). Dans le cas de l’´

ecoulement du caloporteur ´

etudi´

e, sa formule

est la suivante :

P r =

C

c

· µ

c

k

c

(17)

N u

Nombre de Nusselt associ´

e `

a l’´

ecoulement du fluide caloporteur (sans

unit´

e). Dans le cas de l’´

ecoulement du caloporteur ´

etudi´

e, sa formule

est la suivante :

N u =

D

H

· h

C

k

c

(26)

Φ

2

l0

Facteur correctif de la formule de M¨

uller-Steinhagen en monophasique

pour l’´

evaluation des efforts de frottement entre la paroi solide et le

caloporteur en r´

egime diphasique partiel (voir l’annexe F pour plus de

etails). Math´

ematiquement, on le d´

efinit comme suit :

Φ

2l0

=

1 + X

f lo

·



ρL ρV

− 1



h

1 + X

f lo

·



µL µV

− 1

i

0,25

(19)

Acronymes et abbr´

eviations utilis´

es

ART HU R

Advanced Routines of Thermo-Hydraulic for Unsteady-state Reactors

CAN DU

CANada Deuterium Uranium

CEA

Commissariat `

a l’´

Energie Atomique et aux ´

Energies Alternatives

EACL

Energie Atomique du Canada Limit´

ee

EDF

Electricit´

e De France

HEM ERA

Highly Evolutionary Methods for Extensive Reactor Analyses

IGN

Institut de G´

enie Nucl´

eaire

IRSN

Institut de Radioprotection et de Sˆ

uret´

e Nucl´

eaire

M OX

Mixed OXydes

REB

eacteur `

a Eau Bouillante

REP

eacteur `

a Eau Pressuris´

ee

RIA

Reactivity-Initiated Accident

RT V

Rupture d’une Tuyauterie de Vapeur

T HM

Thermo-Hydraulic Module

(27)

CHAPITRE 1

INTRODUCTION

L’´

etude et la conception des r´

eacteurs nucl´

eaires modernes se d´

ecompose en une

multi-tude de disciplines dont trois jouent un rˆ

ole fondamental : La neutronique (ou physique des

eacteurs), la thermohydraulique et la thermom´

ecanique. La neutronique est l’´

etude du

che-minement des neutrons dans les r´

eacteurs et des r´

eactions qu’ils y induisent, en particulier

la g´

en´

eration de puissance par la fission de noyaux d’atomes lourds. La thermohydraulique

est la partie qui ´

etudie d’une part l’´

ecoulement du fluide caloporteur en prenant en compte

les effets de la temp´

erature et d’autre part la conduction thermique dans les crayons qui

contiennent le combustible nucl´

eaire. Enfin, la thermom´

ecanique d´

etermine les propri´

et´

es

ecaniques (conductivit´

e thermique) et ´

etudie le comportement (d´

eformation, dilatation,

torsion, fusion,...) des mat´

eriaux du cœur du r´

eacteur nucl´

eaire en fonction des conditions

de temp´

erature ou encore du burnup

1

et du degr´

e de corrosion. De nombreux projets

al-liant plusieurs de ces trois disciplines ont ainsi vu le jour durant les derni`

eres ann´

ees, port´

es

par le souhait de construire des chaˆınes de calculs ´

etudiant avec une meilleure pr´

ecision le

comportement des r´

eacteurs nucl´

eaires et ce `

a des fins d’optimisation du fonctionnement des

centrales ou encore de sˆ

uret´

e nucl´

eaire.

C’est notamment le cas du projet HEMERA (Dubois et al., 2007) r´

ealis´

e par l’IRSN en

´

etroite collaboration avec le CEA afin d’´

etudier des accidents de r´

eactivit´

e de type RTV ou

RIA (accident d’´

ejection de grappe) dans les r´

eacteurs `

a eau pressuris´

ee. La chaˆıne de

cal-culs HEMERA se compose du code 3-D

2

neutronique CRONOS2 qui r´

esout l’´

equation de

diffusion neutronique en s’appuyant sur un calcul pr´

eliminaire de biblioth`

eque de sections

efficaces r´

ealis´

e par le code APOLLO2 (d´

evelopp´

e par le CEA et EDF), du code 3-D de

thermohydraulique FLICA4, d´

edi´

e aux calculs d’´

ecoulements diphasiques pour des r´

egimes

aussi bien stationnaires que transitoires, pour rendre compte du comportement

thermohy-draulique du cœur du r´

eacteur ainsi que du code CATHARE2 (d´

evelopp´

e conjointement par

le CEA, l’IRSN, EDF et AREVA-NP) pour une mod´

elisation 1-D

3

thermohydraulique des

circuits primaire et secondaire. Ce projet HEMERA ´

etait dans la continuit´

e de travaux

exis-tants au CEA qui concernaient le couplage neutronique-thermohydraulique entre FLICA4 et

1. Le burnup est la donn´ee du taux de combustion dans un r´eacteur nucl´eaire. 2. `A 3 dimensions.

(28)

APOLLO2 pour les REB ou encore le couplage entre TRIPOLI et FLICA4 pour les REP

(Poinot-Salanon, 2011). Plus r´

ecemment, le CEA a lanc´

e le projet CORPUS (Le Pallec, 2013)

qui s’appuie sur le mˆ

eme couplage neutronique-thermohydraulique entre FLICA4 et

CRO-NOS2 (aliment´

e en amont par APOLLO2 avec un basculement progressif vers APOLLO3)

mais qui ´

etend son ´

etude `

a l’ensemble des r´

eacteurs `

a eau l´

eg`

ere. Enfin, des travaux sur

le couplage thermohydraulique-thermom´

ecanique ont aussi vu le jour tout comme le projet

d’EDF de coupler le code de thermohydraulique 3-D THYC avec le code de thermom´

ecanique

CYRANO3 pour les calculs de REP (Marguet, 1997).

C’est donc dans la lign´

ee de ces projets dits multiphysiques que cette maˆıtrise a vu le jour,

motiv´

ee par la volont´

e de mettre en place un outil de calcul thermohydraulique 1-D

sim-plifi´

e dans le code Dragon/Donjon Version4 distribu´

e par l’IGN de l’´

Ecole Polytechnique de

Montr´

eal dans le but d’´

etudier le fonctionnement normal d’un r´

eacteur en r´

egime stationnaire

ou pour fournir une approximation d’un comportement accidentel en r´

egime transitoire. Le

module de calcul ainsi d´

evelopp´

e, appel´

e THM, et bˆ

ati autour des tables de vapeur Freesteam

(Pye, 2013), a pour but de d´

eterminer une carte de l’´

etat thermodynamique et de l’´

ecou-lement monophasique dans le r´

eacteur nucl´

eaire, aussi bien en r´

egime stationnaire qu’en

egime transitoire. Contrairement au code ARTHUR (Fassi Fehri, 2008) aussi d´

evelopp´

e par

l’IGN, le module THM ne permet pas, `

a ce jour, l’´

etude des r´

eacteurs `

a eau lourde de type

CANDU. Cependant, il reprend les mˆ

emes ´

equations physiques et thermohydrauliques pour

ealiser un calcul alliant simplicit´

e, pr´

ecision et rapidit´

e. Le module permet alors de donner

des r´

esultats pertinents pour les r´

eacteurs de type REP pour lesquels l’´

ecoulement est quasi

exclusivement monophasique, `

a l’exception de certains sc´

enarios accidentels pour lesquels un

code diphasique est requis.

Le projet a donc comport´

e plusieurs volets que nous avons regroup´

es dans les divers

cha-pitres de ce m´

emoire. Dans un premier temps, nous allons expliquer les diff´

erentes ´

etapes,

depuis la r´

ecriture des ´

equations de bilan et de la conduction thermique jusqu’`

a la v´

erifi-cation et la validation des r´

esultats, qui ont conduit `

a mettre au point un code de calculs

thermohydraulique fonctionnant en r´

egime stationnaire. Puis, nous allons d´

etailler, avec une

emarche similaire, les travaux qui nous ont amen´

es `

a ´

etendre le code existant `

a l’´

etude en

transitoire en conservant toutefois la mˆ

eme g´

eom´

etrie de calcul. Enfin, nous nous int´

eresse-rons `

a la mise en place du couplage neutronique-thermohydraulique dans le code Donjon4

pour l’´

etude d’un accident de r´

eactivit´

e dans un REP : La rupture d’une tuyauterie de vapeur

ou RTV.

(29)

CHAPITRE 2

´

ETUDE EN R´

EGIME PERMANENT

Le module de calculs thermohydrauliques THM se base sur des ´

equations de bilan pour

la partie ´

ecoulement et sur l’´

equation de la conduction et la conservation du flux thermique

pour la partie conduction. ´

Etant donn´

ee la complexit´

e de la g´

eom´

etrie des cœurs de r´

eacteurs

`

a eau pressuris´

ee et des m´

ecanismes physiques qui y ont lieu, nous avons dˆ

u faire plusieurs

hypoth`

eses simplificatrices qui seront pr´

esent´

ees dans le paragraphe ci-dessous. Par ailleurs,

l’annexe A d´

etaille et rappelle la g´

eom´

etrie et le fonctionnement g´

en´

eral des REP sur lesquels

nous nous appuierons pour toute l’´

etude qui va suivre.

2.1

Hypoth`

eses et simplifications

Le module THM repose sur une mod´

elisation thermohydraulique 1-D simplifi´

ee d’un cœur

de REP. Ainsi, aucune mod´

elisation thermohydraulique des circuits primaire ni secondaire

n’est faite. Par ailleurs, comme nous l’avons ´

evoqu´

e dans la partie introductive de ce rapport,

les calculs de param`

etres du caloporteur sont ´

etablis autour des tables de vapeur open source

Freesteam utilisant la norme IAPWS-IF97 (Wagner et al., 1998).

2.1.1

Transferts de masse entre canaux voisins n´

eglig´

es

La cuve d’un r´

eacteur nucl´

eaire `

a eau pressuris´

ee est d´

ecompos´

ee « virtuellement » en

plusieurs canaux, chaque canal repr´

esentant un des 157 assemblages combustible du cœur

du r´

eacteur. Cependant, en toute rigueur, il n’existe aucune s´

eparation entre chacun de ces

canaux ce qui donne libre cours `

a d’´

eventuels transferts de masse de fluide entre des canaux

voisins. Dans le module THM, nous avons choisi de n´

egliger ce ph´

enom`

ene de transfert de

masse entre canaux voisins et de consid´

erer tous les canaux ind´

ependants afin de limiter

la complexit´

e du mod`

ele. Ainsi, tous les calculs de bilan seront faits s´

epar´

ement canal par

canal avec une d´

ecomposition axiale o`

u chaque zone consid´

er´

ee repr´

esente une section d’un

assemblage combustible de 264 crayons combustible et de 25 tubes guides (r´

eseau 17x17). En

egime stationnaire, le flux massique G (ainsi que le d´

ebit massique) se conservera dans tout

le canal et sera ´

egal au flux massique G

en

en entr´

ee soit 3639, 10 kg/m

2

/s.

(30)

2.1.2

Variations de pression n´

eglig´

ees

Dans la mˆ

eme optique, nous avons aussi choisi de ne pas tenir compte des variations de

pression `

a l’int´

erieur du r´

eacteur nucl´

eaire, qu’elles soient dues au frottement entre le

calo-porteur et la paroi des tubes de l’assemblage combustible ou encore `

a la simple pesanteur. En

effet, le fluide caloporteur ´

etant dans un ´

etat monophasique liquide quasi incompressible dans

tout le r´

eacteur lors de l’´

etude en r´

egime stationnaire, la perte de charge dans le caloporteur

devient alors n´

egligeable si on la compare `

a la pression d’op´

eration des REP

1

. Nous verrons

plus tard lors de l’´

etude en r´

egime transitoire que cette hypoth`

ese simplificatrice ne peut plus

ˆ

etre utilis´

ee dans le cas o`

u un r´

egime diphasique, mˆ

eme partiel, est atteint.

2.1.3

Conditions aux fronti`

eres fix´

ees en entr´

ee du r´

eacteur

Dans le module THM, nous consid´

erons que l’´

etat du fluide caloporteur `

a l’entr´

ee est

partiellement connu de sorte que la temp´

erature T et le flux massique G `

a l’entr´

ee sont

impos´

es, et ceci est vrai que l’on travaille en r´

egime stationnaire ou en r´

egime transitoire. `

A

la sortie du r´

eacteur, la pression p du caloporteur est elle aussi connue et maintenue constante

en fonctionnement normal d’op´

eration par le pressuriseur. Notons donc que, la pression ´

etant

suppos´

ee constante dans tout le r´

eacteur en r´

egime stationnaire, la pression d’entr´

ee du

caloporteur est par cons´

equent connue et donc l’´

etat du fluide en entr´

ee est dans ce cas lui

aussi enti`

erement connu. Tous les transitoires thermohydrauliques qui seront pr´

esent´

es dans

les chapitres 3, 4 et 5 seront par ailleurs initi´

es `

a partir de la variation de un ou plusieurs de

ces param`

etres respectivement en entr´

ee ou en sortie.

2.1.4

Conduction de chaleur radiale et distribution de puissance uniforme

D’un point de vue thermique, la distribution adopt´

ee est homog`

ene dans chaque volume

de contrˆ

ole de sorte que la puissance d´

egag´

ee par la fission et calcul´

ee par les modules

neutro-niques dans chacun de ces volumes de contrˆ

ole est homog`

ene et uniform´

ement r´

epartie dans

tous les crayons combustible contenus dans ce volume. De mˆ

eme, on consid`

ere une

distribu-tion de burnup uniforme dans chaque volume de contrˆ

ole. Ceci nous permet donc de ne faire

qu’un calcul de conduction par volume de contrˆ

ole puisque tous les crayons contenus dans ce

volume « per¸coivent » la mˆeme distribution de puissance et de burnup. Enfin, on consid`ere

qu’une partie r´

esiduelle de la puissance issue de la fission est directement rejet´

ee dans le

volume de caloporteur qui s’´

ecoule dans l’assemblage. On d´

efinit donc un facteur F

P

= 0, 971

qui repr´

esente la fraction de puissance directement ´

emise dans le volume de combustible. La

fraction restante, (1 − F

P

) = 0, 029, repr´

esente donc la fraction de puissance directement

Figure

Figure 2.3 Sch´ ema 1-D de la discr´ etisation du crayon combustible.
Figure 2.4 Sch´ ema 1-D de la discr´ etisation de la gaine.
Figure 2.5 Organisation des calculs thermohydrauliques en r´ egime stationnaire dans le mo- mo-dule THM.
Tableau 2.2 Comparaison des codes THM et ARTHUR pour la validation en r´ egime station- station-naire.
+7

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