• Aucun résultat trouvé

Une généralisation des octonions

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Une généralisation des octonions"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Une généralisation des octonions

Marie Kreusch

Séminaire des doctorants - Université de Liège - 5 septembre 2013

Les nombres réels sont bien connu du grand public mais d’autres types de nombres sont importants pour comprendre la géométrie et la physique. Par exemple en introduisant la raciné carré de -1 et donc les nombres complexes (en 1545 avec Jérôme Cadran), on a pu résoudre un plus grand nombre de d’équations. En dimension 3, on ne pouvait pas décrire les rotations et dilatations à l’aide de trois nombres seulement. Il fallait un quatrième nombre, ce qui donnait lieu à un ensemble quadridimensionnel de nombres nommés quaternions (découvert en 1843 par William Hamilton). Largement négligés depuis leur découverte en 1843 par John Graves, les octonions ont pris au cours des dernières décennies une importance étonnante dans la théorie des cordes. L’algèbre des octonions est l’algèbre de division (c’est-à-dire que tout élément non nul a un inverse pour la multiplication) de dimension maximal (égale à huit). Il a fallu attendre le développement de la physique des particules et la théorie de la supersymétrie (et la théorie des cordes en particulier) pour voir à quoi pourraient servir les octonions dans le monde réel.

La construction de Cayley-Dickson pour les algèbres R, C, H et O va être légèrement abordée, ainsi que les représentations par des plans de FANO pour les algèbres H et O, on va ensuite relier ces algèbres au problème d’Hurwitz-Radon. Les algèbres de Clifford, qui sont une généralisation des quaternions, vont être comme algèbre construite sur un groupe. Dans notre cas, le groupe sera (Z2)n. C’est de cette manière que l’on va construire des algèbres généralisant les octonions.

Remarque : Le séminaire débutera par un peu d’histoire des mathématiques, des anecdotes, des questions physiques et des mathématiques accessibles, voir [1], [4] [2]. La suite portera sur des résultats récents plus poussés, voir [3] et [5]

Références

[1] Baez J., "The octonions" Bulletin (new series) of the American Mathematical Society 39, no. 2 (2002) : 145 – 205.

[2] Baez J., J. Huerta "Des octonions pour la théorie des cordes" Pour le Science no. 406 (20011) : 70 – 75.

[3] Lenzhen A., S. Morier-Genoud, V. Ovsienko, "New solutions to the Hurwitz problem on square identities." Journal of Pure and Applied Algebra 306, no. 12 (2011) : 83 – 118. [4] Morier-Genoud S., V. Ovsienko, "Well, papa, can you multiply triplets ?". Springer

science+business Medi, LLC 31, no. 4 (2009) : 1– 2.

[5] Morier-Genoud S., V. Ovsienko, "A series of Algebras Generalizing the Octonions and Hurwitz-Radon Identity". Communications in Mathematical Physics 215, no. 1 (2011) : 2903 – 2911.

Références

Documents relatifs

particules de plusieurs espèces différentes, où les effets du rapprochement des particules, de la compo- sition de l’ensemble et de la nature des forces

- accessibilité universelle du projet, en regard notamment de la réduction de la différence de hauteur entre une voie publique et un étage du bâtiment, de l’aménagement de

Deuxièmement, on peut envisager d'autres types d'interprétations minimales de la mécanique quantique au sens où nous entendons cette expression, à savoir des

Pour déterminer l’équation de la ligne de Culmann, on considère le système de coordonnées XOY de la figure 4.. a)SANS SURCHARGE b) AVEC UNE SURCHARGE QUI MODIFIE

Une différence essentielle va en effet séparer notre théorie de la théorie classique : alors que, dans cette dernière, on n'a à considérer qu'un nombre fini de points

Or, ce sera toujours le cas lorsque P et Q ont un déterminant égal a i.. GÉNÉRALISATION DE LA THÉORIE DES FRACTIONS CONTINUES. Ceci, il est clair, met en évidence une unité

Les valeurs des x' et de leurs dérivées premières s'obtiennent en prolongeant une fois le groupe (7) (à l'aide des variables u non transformées par ce groupe), remplaçant les x et

● la papille, qui correspond anatomiquement à la tête du nerf optique et à la tache aveugle à l’examen du champ visuel, est formée par la réunion des fibres optiques ; elle