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Le même drapeau que les John Frum : églises de Sion en Afrique du Sud

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-00186087

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Submitted on 7 Nov 2007

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Myriam Houssay-Holzschuch

To cite this version:

Myriam Houssay-Holzschuch. Le même drapeau que les John Frum : églises de Sion en Afrique du Sud. B. comme Big Man, Hommage à Joël Bonnemaison, PRODIG, pp.83-88, 1998, numéro spécial de Grafigéo. �hal-00186087�

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Le même drapeau que les John Frum :

églises de Sion en Afrique du Sud

Myriam Houssay-Holzschuch

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Joël Bonnemaison parlait volontiers de la puissance des mythes et de leur efficacité pour combattre la métropolisation et l’uniformisation du monde. Quoi de plus ennuyeux selon lui que des espaces sans différences, des cultures toutes américanisées : un monde où l’expérience initiatique du terrain ne serait plus possible, où l’on ne pourrait plus, par tâtonnements et par miracles, être fraternellement accueilli dans une société différente. Il n’y croyait d’ailleurs pas, trop respectueux de la créativité des sociétés. Il citait entre autres, pour illustrer cela, la Coutume de Tanna et le mouvement millénariste des John Frum (Bonnemaison, 1986). C’est pour cela que j’ai choisi de narrer ici l’histoire de gens qui, à leur façon, brandissent en Afrique du Sud le même drapeau que les John Frum et construisent une autre réalité : les membres des églises indépendantes africaines se faisant appeler Églises de Sion2.

Le paysage religieux sud-africain est caractérisé non seulement par l'importance numérique de la population adhérant au christianisme, mais aussi par l'apparition d'églises indépendantes africaines à côté des églises missionnaires (mission churches) importées d’Europe à la fin du XVIIIe siècle. En 1990, les églises indépendantes regroupaient 30 % de la population noire sud-africaine (Chidester, 1992). Le phénomène est donc loin d'être marginal. Bien au contraire, il témoigne d'une grande vitalité à la fois numérique et religieuse. Ces églises sont en fait nées en réponse à un contexte sud-africain précis, ce qui explique pourquoi l'Afrique du Sud est l'un des pays d'Afrique où le mouvement des églises indépendantes a le plus d'importance : en nombre de fidèles, en nombre d'églises différentes, en ancienneté. En 1967, on estimait à 6 000 leur nombre sur le continent ; la moitié d'entre elles étaient sud-africaines (West, 1975).

Urbanisation : l’espace incompréhensible

La naissance des églises indépendantes remonte aux années 1880. Leur apparition se fait en réponse à plusieurs changements dans la société sud-africaine, liés aux débuts des processus d’industrialisation et d’urbanisation. Rappelons que c’est en effet à cette époque que la découverte de l’or du Witwatersrand va transformer en Afrique du Sud l’espace et la société.

1Doctorante, Université de Paris IV-Sorbonne ; ATER, Université de La Rochelle.

2Ce mouvement n’a rien à voir avec le mouvement sioniste israélien : « Sion », dans son sens biblique, est un terme largement employé dans le nom des églises indépendantes africaines. Pour tenter de limiter les ambiguïtés, je traduit par « églises de Sion » l’anglais Zionist Churches. Les fidèles de ces églises sont appelés Sionistes.

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Le premier est l'apparition du travail migrant et les bouleversements sociaux qu'il engendre. En effet, les mines vont faire largement appel à la main-d’œuvre noire, mais sous une forme spécifique : les mineurs, travaillant sous contrat d’un an, sont séparés de leurs familles pendant toute cette période et logés dans les hostels, véritables casernes gérées et strictement contrôlées par les employeurs. L'expérience de ces ouvriers est une expérience traumatique : déracinés, séparés de leurs familles pour de longues périodes, ils sont mis en contact avec un monde incompréhensible. Le milieu urbain est pour eux un milieu symboliquement pollué : trop de gens habitent au même endroit. Les structures et cérémonies traditionnelles permettant de garder sa pureté rituelle, de se soumettre aux volontés des ancêtres et de se garder de la malfaisance des sorciers, ne sont plus efficaces. On côtoie en permanence des Blancs, des membres d'autres tribus, des ouvriers migrants en provenance du Malawi et du Mozambique. La promiscuité des hostels permet à n'importe qui d'obtenir les cheveux ou rognures d'ongles nécessaires à la sorcellerie. Les conditions de vie provoquent de nouvelles maladies : tuberculose, maladies vénériennes, etc. De plus, ils font alors connaissance avec l’abjection de la pauvreté urbaine qui jouxte la partie blanche de la ville, opulente et inaccessible.

Le milieu urbain n'est pas le seul élément de l'expérience traumatique des migrants : le travail à fournir est également désorientant. Dans les mines en particulier, l'expérience est éprouvante. Le rythme, l’échelle, et la nature même de ce travail sont nouveaux, étranges, voire terrifiants. Les églises de Sion seront largement formées pour donner sens à ce nouveau monde.

[Insérer ici figure 1]

Figure 1 : Évolution du nombre d'églises africaines indépendantes, de 1880 à 1990. Sources : Sundkler, 1961 ; Chidester, 1992 ; Houssay-Holzschuch, 1997.

Le second changement est la mise en place de la ségrégation sociale. Les Noirs éduqués et occidentalisés ont de moins en moins de possibilités d'ascension sociale sur le plan professionnel. Ils se tournent alors largement vers les églises, mais la plupart des églises missionnaires n'accordent que peu de responsabilités aux Noirs : la plupart des décisions sont prises par les Blancs qui occupent systématiquement les échelons les plus hauts de la hiérarchie. L'absence d'opportunité dans la société sud-africaine existante est donc complète. Dans une certaine mesure, la création des églises indépendantes cherche à résoudre ce problème, en offrant aux Africains des postes où exercer créativité et responsabilités – bref, un certain pouvoir. En même temps, une partie de ces églises indépendantes africaines, appelées Églises de Sion, va parvenir à donner du sens à ce monde dur et injuste, dominé par les Blancs. Elles cherchent à répondre à l'expérience des plus pauvres et parviendront à adapter largement le christianisme à la fois aux besoins de la population africaine moderne – largement urbaine – et aux catégories de la pensée traditionnelle africaine.

Une église de Sion : syncrétisme et renouveau religieux

La Bantu Congregational Church of Zion in South Africa a été fondée en 1947 par le Révérend Magatsi, ancien pasteur méthodiste qui, après une série de visions d’inspiration

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africaine. Elle regroupe plusieurs milliers de fidèles dans les régions d’Afrique du sud habitées par des Xhosa (provinces du Cap oriental, du Cap occidental mais aussi du Gauteng, ancien PWV).

Le sacrement le plus important pour la Bantu Congregational Church comme pour le reste des églises de Sion est le baptême, administré aux nouveaux membres après une période d'instruction et de probation. Cette cérémonie commence le soir, par des prières en commun et la confession publique des impétrants – le tout rythmé par des danses et des chants. Cette phase peut durer toute la nuit. À l'aube, toute l'assemblée se dirige vers la rivière choisie pour le baptême. Au Cap, cette rivière est souvent remplacée par l'océan Indien, à False Bay. Le prêtre entre dans l'eau le premier, s'y plongeant jusqu'à la taille. À grand renfort de prières et d'invocations, il frappe l'eau de son bâton à plusieurs reprises, avec de grandes éclaboussures, pour la purifier et chasser les mauvais esprits qui y résident3 puis prie encore longuement.

Après cela, l'impétrant est amené dans l'eau par deux assesseurs. Il a donc déjà confessé ses péchés et s'en est repenti. Le prêtre lit alors le début de l'Évangile de Marc (Marc, 1), le baptême du Christ. L'impétrant est ensuite immergé complètement à trois reprises, une première fois au nom du Père, une seconde au nom du fils et la dernière au nom du Saint-Esprit. Il peut alors revêtir un vêtement spécial marquant son statut de purifié, une robe blanche. Plus tard, « s'il est assez fort », une robe verte sera ajoutée comme preuve de la force de sa foi et de sa complète appartenance à l'église. Elle est portée par les hommes sous la robe blanche.

Le service dominical dans la Bantu Congregational Church se déroule rarement dans un église. À Site B, Khayelitsha, la congrégation utilise une salle de classe, désaffectée pendant le week-end. Ce quartier est l'un des plus pauvres et des plus anciens de Khayelitsha. L'école utilisée par les sionistes est située au milieu des shacks, cabanes de tôle ondulée, dans une zone où bien peu de services sont disponibles. La plupart des fidèles habitent dans le voisinage. Ils sont peu nombreux et sont majoritairement des femmes. Celles-ci sont bien souvent sans emploi, et ont plusieurs enfants à charge.

L'organisation de la branche de Site B de la Bantu Congregational Church se fait selon différents groupes. Tout d'abord, au sommet de la hiérarchie, trois prêtres. Le plus âgé a la statut le plus élevé et est responsable de la congrégation. Les deux autres concélèbrent et prêchent chacun à leur tour. Puis, un « steward », ayant également un rôle de portier. Enfin, un nouveau converti venant d'une autre église de Sion, et dont le rang n'est pas encore confirmé. Cependant, dans la plupart des rituels, il supplante le steward. Ces cinq hommes, tous impliqués dans la hiérarchie, dirigent une vingtaine de femmes qui forment le reste de la congrégation. Les plus âgées, au nombre de huit, forment le groupe des « mères ». Les autres, ayant entre 15 et 35 ans, forment le chœur. Lors de la célébration, l'organisation spatiale de la salle de classe reflète cette hiérarchie (cf. figure 2).

[Insérer ici la figure 2]

Figure 2 : Organisation spatiale durant une cérémonie de la Bantu Congregational Church of

Zion in South Africa.

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Le service dure de midi à quatre heures de l'après-midi. Il est rythmé en permanence par des chants, accompagnés de tambours et de maracas artisanales (boites de conserve remplies de petites pierres). Les chants sont pour la plupart en xhosa, mais quelques hymnes anglais sont utilisés. Il s'agit pour la plupart de chanter à tue-tête en permanence la même phrase (« What shall I do for my Lord? », « Glory, Amen, Alleluia »). Cette phrase est d'abord introduite par la chef de chœur, puis reprise en harmonie par le reste de l'assistance, dans la tradition de la musique d'Afrique australe. Le chant continue ainsi ad libitum, jusqu'à ce qu'un des hommes lève le bras, signalant d'arrêter. Cette importance accordée à la musique a une double raison :

– La première est une revendication africaine, voire africaniste. Le tambour (drum) et les percussions sont vus comme l'essence de l'apport africain à la vénération religieuse ;

– La seconde est plus d'ordre pratique. Le rythme, l'harmonie, le momentum qu'ils apportent permettent d'entrer plus facilement en contact avec le monde spirituel.

La musique n'est pas seulement chantée, elle est aussi dansée. Dans un premier temps, les assistants restent à leur place et marquent le rythme. Cela est déjà une preuve de la présence de l'esprit divin en eux :

« Nous ne le faisons pas que pour le plaisir, pour être honnête, c'est le moment où l'on transcende l'endroit où l'on est. On sait qu'on est dans une prison [?] mais il faut transcender et voir les choses qui sont au-delà. Tout le monde peut être en train de danser mais certains dansent (…) parce qu'il sont en contact avec la transcendance. Ils ne sentent pas qu'ils dansent. (…) [Ils sont] mûs par l'Esprit. C'est pour cela que la danse est très très importante. »4

Puis, s'ils sont véritablement « saisis par l'esprit », ils se dirigent vers le centre de la pièce où ils courent en cercle. Ils sont « possédés » et cette manifestation spirituelle est en même temps une expérience d'ordre mystique. Sobsana, l’un des prêtres, cherchant à la décrire, ne parvient pas à trouver de mots assez forts :

« C'est… une… expérience très agréable ! On se sent léger… Même… des gros peuvent courir… On devient léger… c'est pour cela que je dit qu'on est au-delà. »5

Le déroulement de la cérémonie comprend les phases suivantes, toutes encadrées de chants et de danses : confession, lectures, prêches et clôture.

Dans une première période, musique et chants préparent les participants. Après trois quart d'heure de ce régime, l'atmosphère est à la fois extrêmement tendue et recueillie. Déjà, plusieurs personnes sont allées courir au centre de la salle. À un signal du prêtre principal, les confessions commencent. Chacun se confesse à son tour, à voix haute, en commençant par les prêtres et en descendant la hiérarchie jusqu'aux plus jeunes choristes. Après d'autres chants, toute l'assemblée forme un cercle au centre de l'espace disponible, se repens de ses péchés, et s'agenouille pour recevoir le pardon divin. Le cercle est formé une seconde fois. Ensuite, le steward fait les annonces nécessaires à la vie de la congrégation.

Après une vingtaine de minutes de chants et de danse, le prêtre principal lit trois textes,

4Interview avec le Révérend Mlandi Sobsana, Rosebank, 16 août 1997. 5Id.

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Ces textes sont vus sous le signe de la Parole (Word), comme trois voix différentes.

– Le premier, dit « parole de Dieu » (Word of God), est le texte des dix commandements (Exode, 20) ;

– Le second, « parole du Christ » (Word of Jesus Christ), est les Béatitudes, tirées du Sermon sur la Montagne (Mathieu, 5) ;

– Le troisième, parole humaine de David (Word of David, a human being), est le psaume 100.

Après ces lectures et d'autres chants vient le temps des sermons. C'est en principe le ou les prêtres qui prêchent, mais il n'y a pas de règle stricte : si l'un des membres de la hiérarchie sent qu'il a des choses à dire, il peut prendre la parole. Le plus souvent, chaque prêtre vient prêcher à son tour, sur un sujet de son choix : un événement de la semaine précédente, un autre texte biblique (notamment la première lettre de Paul aux Corinthiens, 1Cor 13) ou tout autre sujet qui lui tient à cœur. Cette phase dure environ trois quarts d'heure.

Enfin après d'autres chants, le service prend fin. Chacun va saluer ceux qui lui sont supérieurs dans la hiérarchie, et reçoit les salutations de ses inférieurs. On prie pour les fidèles ayant besoin de soins, avant de se séparer pour le reste de la semaine.

Aliénation ou création ?

Quelle interprétation donner à de tels mouvements, extrêmement « pittoresques » mais que le chercheur ou le combattant contre l’apartheid auraient tendance à qualifier de « simple vêtement culturel de l’aliénation » (Bonnemaison, 1986, p. 299) ? Ils apportent pourtant à leurs fidèles un réconfort véritable, chose peu négligeable pour les plus pauvres. Ce réconfort s’effectue à trois niveaux différents.

En premier lieu, les fidèles des églises de Sion bénéficient de la certitude de se savoir protégés au quotidien par des puissances surnaturelles et divines : ils font partie du peuple élu. Comme le montre l’exemple de la Bantu Congregationnal Church of Zion in South Africa, cette protection s’exprime de manière extrêmement visible dans le nom de l’église. Ainsi, un certain nombre d'églises de Sion s'appellent ou se sont appelées Apostolic First-Born Church of

Christ in Zion, Bantu Bethlehem Christian Apostolic Church of South Africa, Holy Free Corner-Stone Apostolic Church in Zion, Jericho Holy Spirit Apostolic Church in Zion of South Africa, Jerusalem Christ Twelve Apostolic Church in Zion of South Africa voire Holy Catholic Church of South Africa, King George Win the War, Native Anglican ou African Castor Oil Dead Church par référence à un rituel de purification utilisant des émétiques. Ces noms

employés apparemment au hasard, voire avec un certain effet comique involontaire ont une signification. On a souligné leur importance (Sundkler, 1961). En effet, énumérer les références, c’est attirer un maximum de protection sur l’église, c’est lui assurer les parrains les plus puissants possible.

Par ailleurs, dans un milieu hostile et où la situation sanitaire générale est mauvaise, les églises de Sion insistent tout particulièrement sur la purification et la guérison de leurs

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malades se tournent en désespoir de cause vers les rituels sionistes de guérison. Les églises de Sion font plus qu’offrir aux patients des thérapeutiques alternatives, fondées sur la prière, la purification et l’accomplissement des rituels dus aux ancêtres. En effet, elles répondent à la question fondamentale posée par les malades – pourquoi est-ce moi qui souffre ?– en évoquant culte des ancêtres et sorcellerie. Enfin, elles soignent à la fois l’âme et le corps.

En fait, et c’est là l’un des principaux attraits de ces théologies africaines, les églises de Sion restaurent l’harmonie du monde et lui donnent un sens : par leur syncrétisme, elles réconcilient des cosmologies aussi différentes que celle de la tradition noire et celle de l’Occident chrétien. À quelques exceptions près, la première n’a pas été capable de rendre compte de la fin du monde traditionnel au moment de la colonisation. Quant au christianisme enseigné par les missionnaires, il entrait en contradiction avec l’inégalité raciale politiquement prônée en Afrique du Sud. La théologie des églises de Sion a réécrit le christianisme : la Révélation n’est pas terminée, Dieu parle toujours aux Sionistes. Chaque fidèle incarne le divin, par la danse et la prophétie. Il en est le véhicule, dans une vie où, au milieu des camps de squatters et de la misère, la parousie est quotidienne.

Indications bibliographiques

BONNEMAISON, Joël, La dernière Île, Paris, Arléa/ORSTOM, 1986. CHIDESTER, David, Religions of South Africa, London, Routledge, 1992.

COMAROFF, Jean, Body of Power, Spirit of Resistance: The Culture and History of the South

African People, Chicago, University of Chicago Press, 1985.

HOUSSAY-HOLZSCHUCH, Myriam, Le Territoire volé : une géographie culturelle des

quartiers noirs de Cape Town, Paris, Université de Paris IV--Sorbonne, Thèse, décembre

1997.

PROZESKY, Martin, Christianity in South Africa, Johannesburg, Southern Book Publishers, 1990.

SUNDKLER, Bengt, Bantu Prophets in South Africa, London, Oxford University Press, 1961. Éd. originale, 1948.

WEST, Martin, Bishops and Prophets in a Black City: African Independent Churches in

Soweto, Cape Town, David Philip, 1975.

WEST, Martin, « The shades come to town: ancestors and urban independent churches », in WHISSON M. G. et WEST M., Religion and social change in Southern Africa, Anthropological

Références

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