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Hauts-de-France, Leforest, 4 rue Kléber Près de l'église. Au cœur du village ? Non. Rapport de diagnostic

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Academic year: 2021

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(1)

par

Ludovic Notte

Inrap Hauts-de-France Juin 2019

Près de l’église. Au

cœur du village ? Non.

Rappor

t de

(2)
(3)

Inrap Hauts-de-France 32 avenue de l’Étoile du Sud 80440 Glisy Tél. 03 22 33 50 30 nord-picardie@inrap.fr Juin 2019 Code INSEE 62494 Nr site Arrêté de pr escription 62-2018-056 Système d’information Lamber t 95 Code Inrap D126767 par

Ludovic Notte

Près de l’église. Au

cœur du village ? Non.

Rappor

t de

Diagnostic

avec la collaboration de

(4)

2 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Sommaire

Données

administratives, techniques

et scientifiques

8 Fiche signalétique

9 Mots-clefs des thesaurus

10 Intervenants

11 Notice scientifique

12 Localisation de l’opération

14 Arrêté de désignation

15 Arrêté de prescription

20 Projet scientifique d’intervention

Résultats

25

1 Introduction

25 1.1 Circonstances et conditions de réalisation de l’intervention

25 1.1.1 Le projet d’aménagement

25 1.1.2 La réalisation du diagnostic

25 1.1.3 Méthodologie

25 1.1.4 Protocole d’enregistrement

27 1.2 État des connaissances avant l’opération, contextes

27 1.2.1 Contexte géographique et géologique

28 1.2.2 Contexte archéologique et historique

28 1.2.2.1 La protohistoire et l’Antiquité

28 1.2.2.2 le Moyen Âge et l’époque moderne

33 3.1. Conservation et perturbations de structures archéologiques

35 3.2. Les structures archéologiques

35 Tranchée 1

35 Tranchée 2

37 Tranchée 3

40 Tranchée 4

41 Tranchée 5 : un large fossé médiéval

42

4. Synthèse des résultats

42 4.1. Estimation du potentiel archéologique

(5)

44

5. La céramique médiévale et moderne (Vaiana Vincent - Inrap)

53 5.1. Méthodologie

53 5.2. Un ensemble céramique homogène de la première moitié du XIVe siècle

58 5.3. Une installation moderne : XVIIe-XVIIIe siècle

63 5.4. Synthèse

64

6. Bibliographie

Inventaires techniques

68 Inventaire des unités stratigraphiques et des structures archvéologiques

70 Inventaire du mobilier archéologique

71 Inventaire des prélèvements

71 Inventaire des documents graphiques

72 Inventaire des documents photographiques et audiovisuels

73 Inventaire des documents numériques

(6)

4 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Index des figures

26 Fig.1 : le projet.Bourgogne.

27 Fig.2 : l’emprise sur la carte géologique au 1 : 50 000.

28 Fig.3 : cadastre de 1826, tableau d’assemblage.

29 Fig.4 : Leforest vers 1605 (planche des Albums du duc de Croÿ).

29 Fig.5 : le bloc parcellaire de l’église sur le cadastre (retracé) de 1826 ; au sud l’enclos du château (Arch. dép. Pas-deCalais, 3 P 497/30, extrait).

30 Fig.6 : l’emprise du diagnostic sur le cadastre (retracé) de 1826 (Arch. dép. Pas-de-Calais, 3 P 497/30, extrait).

30 Fig.7 : l’emprise de diagnostic sur les cadastres de 1826, 1966 et 1980 (Arch. dép. Pas-de-Calais, 3 P 497/30) et sur la vue aérienne de 1931 (Ign).

31 Fig.8 : plan de masse du diagnostic.

33 Fig.9 : logs.

34 Fig.10 : tranchée 1, extrémité méridionale, maçonneries contemporaines, depuis le sud.

34 Fig.11 : tranchée 1, apparition de la Str. 9 depuis le nord.

34 Fig.12 : tranchée 1, vue zénithale de la Str. 9.

34 Fig.13 : tranchée 1, vue générale de la Str. 9, depuis le sud-ouest.

34 Fig.14 : tranchée 1, sondage manuel de la Str. 9, depuis l’ouest.

34 Fig.15 : tranchée 1, sondage manuel de la Str. 9, depuis l’est.

34 Fig.16 : tranchée 1, log 1.2 (Ue 83).

34 Fig.17 : tuile plate prélevée de la Str.9 (258 x 155 x 13 mm).

35 Fig.18 : tranchée 1, extrémité septentrionale, au premier plan la fosse 23, depuis le nord

35 Fig.19 : tranchée 2, extrémité méridionale, depuis le sud.

35 Fig.20 : tranchée 2, puits contemporain.

36 Fig.21 : tranchée 2, coupe de la Str. 33, depuis le sud.

36 Fig.22 : tranchée 2, coupe de la Str. 33, depuis l’ouest.

36 Fig.23 : tranchée 2, log 2.2 (Ue 87).

36 Fig.24 : tranchée 2, extrémité septentrionale, depuis le nord

(7)

36 Fig.26 : tranchée 3, zone de petits creusements depuis le sud-est.

37 Fig.27 : tranchée 3, zone de petits creusements, partie sud, depuis l’est.

37 Fig.28 : tranchée 3, zone de petits creusements, partie nord, depuis l’est.

38 Fig.29 : relevé des structures testées.

39 Fig.30 : tranchée 3, Str. 43.

39 Fig.31 : tranchée 3, Str. 57.

39 Fig.32 : tranchée 3, Str. 58.

39 Fig.33 : tranchée 3, Str. 61.

39 Fig.34 : tranchée 3, Str. 56 et 55.

39 Fig.35 : tranchée 3, log 3.1.

40 Fig.36 : tranchée 4, extrémité méridionale, depuis le sud.

40 Fig.37 : tranchée 4, moitié septentrionale, depuis le sud.

40 Fig.38 : tranchée 4, extrémité septentrionale, depuis le nord

40 Fig.39 : tranchée 4, Str. 61-2.

41 Fig.40 : tranchée 4, moitié septentrionale, depuis le sud.

41 Fig.41 : tranchée 5, vue générale, depuis le nord.

44 Fig.42 : céramiques quasi-complètes issues de la cavette 9 (Ue 10).

54 Fig.43 : panse de céramique «hautement décorée» à motif floral, 158760_141_0_1

55 Fig.44 : planche de la céramique de table et de cuisson de la première moitié du XIVe siècle. 57 Fig.45 : planche de la céramique de préparation et de vie quotidienne de la première moitié du

XIVe siècle.

60 Fig.46 : planche de la céramique de table de la seconde moitié du XVIIIe siècle. 61 Fig.47 : planche de la céramique de cuisson de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

62 Fig.48 : planche de la céramique de préparation et de stockage de la seconde moitié du XVIIIe

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6 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Index des tableaux

33 Tab.1 : surface des tranchées.

45 Tab.2 : tableau de comptage de la céramique médiévale et moderne.

52 Tab.3 : tableau des groupes techniques observés sur le diagnostic.

53 Tab.4 : répartition du nombre de restes et du pourcentage du nombre de restes par catégories pour la première phase.

54 Tab.5 : répartition du nombre minimum d’individus par formes et types pour la première phase.

58 Tab.6 : répartition du nombre de restes et du pourcentage du nombre de restes par catégories pour la phase moderne.

(9)

I.

Données

administratives,

techniques

(10)

8 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non. Localisation Région Hauts-De-France Département Pas-de-Calais Commune Leforest Adresse ou lieu-dit 4 rue Kléber Codes Code INSEE 62494

Numéro de dossier Patriarche 158760

Numéro de l’entité archéologique

Coordonnées géographiques et altimétriques selon le système national de référence x : 7037750 y : 7044300 z : 25,5 Références cadastrales Commune Leforest Année 2019 Section(s) AM Parcelle(s) 479p, 480p, 485 à 487, 859p, 861p et 866p

Statut du terrain au regard des législations sur le patrimoine et l’environnement

Propriétaire du terrain ville de Leforest

Références de l’opération

Numéro de l’arrêté de prescription 62-2018-056

Numéro de l’opération 158760

Numéro de l’arrêté de désignation du responsable

62-2018-056

Maître d’ouvrage des travaux d’aménagement

Aedifi Habitat

Nature de l’aménagement

14 logements («résidence seniors») et un bâtiments («habitat paramédical») Opérateur d’archéologie Inrap

Responsable scientifique de l’opération

Ludovic Notte, Inrap

Organisme de rattachement Inrap

Hauts-de-France,

32 avenue de l’Étoile du Sud 80440 Glisy Tél. 03 22 33 50 30 nord-picardie@inrap.fr Surfaces Surface prescrite 4335 m²

Pourcentage de la surface sondée 12,4 % (575 m²)

Dates d’intervention sur le terrain Préparation 13/05/2019 Fouille 14 au 17/05/2019 Post-fouille 3 au 14/06/2019

Fiche signalétique

(11)

Mots-clefs des thesaurus

Mobilier nbr Industrie lithique Industrie osseuse 856 Céramique Restes Végétaux Faune Flore Objet métallique Arme Outil Parure Habillement Trésor Monnaie Verre Mosaïque Peinture Sculpture Inscription ... Chronologie Paléolithique Inférieur Moyen Supérieur Mésolithique et Épipaléolithique Néolithique Ancien Moyen Récent Protohistoire Âge du Bronze Ancien Moyen Récent Âge du Fer

Hallstatt (premier Âge du Fer) La Tene (second Âge du Fer) Antiquité romaine (gallo-romain)

République romaine Empire romain

Haut-Empire (jusqu’en 284) Bas-Empire (de 285 a 476) Époque médiévale

haut Moyen Âge Moyen Âge bas Moyen Âge Temps modernes Époque contemporaine Ère industrielle Sujets et thèmes Édifice public Édifice religieux Édifice militaire Bâtiment Structure funéraire Voirie Hydraulique Habitat rural Villa Bâtiment agricole Structure agraire Urbanisme Maison Structure urbaine Foyer Fosse Sépulture Grotte Abri Mégalithe Artisanat Argile : atelier Atelier Fossé ... ... Études annexes Géologie Datation Anthropologie Paléontologie Zoologie Botanique Palynologie Macrorestes An. de céramique An. de métaux Aca. des données Numismatique Conservation Restauration …

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10 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Intervenants

Intervenants

Intervenants scientifiques

Nom, Prénom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération Collart Jean-Luc, SRA Conservateur régional Prescription et contrôle scientifique Pagli Marina, SRA Conservatrice en charge du dossier Prescription et contrôle scientifique Sauvage Laurent, Inrap Délégué du directeur adjoint

scientifique et technique

Mise en place et suivi de l’opération Notte Ludovic, Inrap Assistant d’étude Responsable scientifique de l’opération

Intervenants administratifs

Nom, Prénom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération Collart Jean-Luc, SRA Conservateur régional Prescription et contrôle scientifique Pagli Marina, SRA Conservatrice en charge du dossier Prescription et contrôle scientifique Sauvage Laurent, Inrap Délégué du directeur adjoint

scientifique et technique

Mise en place et suivi de l’opération

Équipe de fouille

Nom, Prénom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération Leroux Benoit, Inrap Technicien Fouille, enregistrement, relevés, photos Notte Ludovic, Inrap Assistant d’étude Responsable scientifique de l’opération Trawka Hervé, Inrap Technicien Fouille, enregistrement, relevés, photos

Collaboration / Spécialiste

Nom, Prénom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération

Vincent Vaiana, Inrap Céramologue Étude céramologique

Audouit Frédéric, Inrap Topographe Relevés topographiques, SIG

Équipe de post-fouille

Nom, Prénom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération Notte Ludovic, Inrap Assistant d’étude Rédaction, DAO, inventaires

Trawka Hervé, Inrap Technicien Traitement du mobilier

Bossut Dominique, Inrap Assistant d’étude et d’opération Pao

Intervenants techniques

Nom, Prénom, organisme d’appartenance Tâches génériques Tâches affectées dans le cadre de l’opération Duriez Benoit, Inrap Assistant technique Mise en place et suivi de l’opération

(13)

Notice scientifique

Le projet de construction de 14 logements et d’un bâtiment à vocation « paramédicale » sur une emprise de 4 335 m² (4628 recalculés) dans le bloc parcellaire joignant à l’église Saint-Nicolas de Leforest (Pas-de-Calais) a motivé la pres-cription d’un diagnostic archéologique dont la conduite a été confiée à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (prescription de diagnostic archéologique n° 2018-056 du 28 novembre 2018). L’opération s’est déroulée du 14 au 17 mai 2019 ; cinq tranchées ont été réalisées pour un taux d’ouverture de 12,4 %.

La perspective de découvertes denses suggérées par la proximité de l’église a été déçue. Rien d’approchant ou évoquant ce que les diagnostics fouilles successives on mis en évidence dans le centre du village voisin d’Auby ; pas même, à l’exception d’un fragment de tegula, de matériel résiduel plus ancien que le XIVe siècle.

La conservation du sous-sol n’est pas en cause ; elle se trouve même être exceptionnellement bonne : seules les fonda-tions des bâtiments du groupe scolaire Salengro ont entamé la couverture et sur plus de la moitié de l’emprise s’étendent encore de probables niveaux de terre végétale ancienne.

L’absence de structure ancienne avérée n’est peut-être pas si étonnante à l’examen du contexte historique ou topo-graphique. L’église de Leforest n’apparaît en effet dans les sources qu’en 1156 comme chapelle dépendant de l’église voisine d’ Évin[-Malmaison]. L’érection en paroisse n’est pas datée mais signale probablement le démembrement ou constitution de ce terroir restreint au profit du château. En Gohelle voisine, de l’autre côté du Boulenrieu (Haute-Deûle), les terroirs apparaissent strictement [ré]organisés sans autre promoteur possible que la seigneurie ; il n’est donc pas impossible que la topographie locale l’ait aussi été avec juxtaposition ou succession des blocs parcellaires du château, de l’église (église, cimetière, terres du presbytère ?) puis du village. L’exploitation des sources d’archives, en particulier des dénombrements et des rôles fiscaux, pourrait ici encore permettre de considérer l’hypothèse en cartographiant les pouvoirs, les équipements, les « manoirs » et les terres.

Le mobilier céramique recueilli atteste bien d’une phase de fréquentation médiévale limitée à la première moitié du XIVe siècle.

Les lots les plus importants proviennent du comblement d’un large fossé TR. 5 - Ue 68/69 parallèle à la section nord-sud de l’ancienne rue Clément (aujourd’hui rue Kléber) dont on peut se demander si le tracé ne rend pas compte de la conti-nuation du fossé qui aurait ainsi pu délimiter ou marquer le bloc parcellaire de l’église comme pour l’église paroissiale Saint-Albin de Douai. Les dimensions par trop importantes de l’ouvrage et sa situation en front de rue actuelle n’en ayant pas permis l’observation poussée, il est difficile d’appliquer à l’ensemble la datation d’un comblement qui n’est peut-être pas d’usage mais terminal. Tracé, section, fonction et datation initiale nous demeurent inconnus.

Dans quatre des tranchées, de petits creusements groupés ou épars, en tout cas peu caractérisés sauf peut-être de longues fosses de plantation, ont aussi fourni du mobilier céramique médiéval ; aucun d’entre eux ne saurait renvoyer à une occupation de fond de parcelle bâtie (grandes fosses d’usages divers, latrines, celliers…).

Pour autant que la lecture a été possible, ces creusements sont recouverts de niveaux gris bruns, parfois multiples, qui semblent correspondre à d’anciens niveaux de terre végétale, brassés mais peu humiques. La datation des tessons erra-tiques y recueillis renvoie aussi singulièrement à la première moitié du XIVe siècle.

Au sud de l’emprise, quelques éléments de bâti moderne ont empêché de pousser la reconnaissance du front de parcelle jusqu’aux niveaux médiévaux. Le bâti considéré comme moderne consiste principalement en maçonneries de briques préservées à l’état de fondations en tranchées 2 et 3, avec la conservation d’une assise d’élévation et du lit de pose d’un sol carrelé en tranchée 4. L’aménagement le plus intéressant est une structure excavée oblongue maçonnée de tuiles plates à tenons récupérées dont la fonction n’est pas apparue sur le terrain (Tr. 1, Ue 9). Lors de son abandon, le remblai a été méthodique et l’on y a déposé soigneusement sur le sol un ensemble de vaisselle céramique usagée datable de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

La profondeur des affouillements nécessaires au projet immobilier n’étant pas connue, l’impact sur le sous-sol ne peut donc être estimé. En front de rue, le bâti moderne est affleurant (Tr. 1 : 25,10 mIgn69 – Tr.2 et 4 : 25,45) tandis qu’en tranchée 5, le niveau de stabilisation (Ue 73) du fossé médiéval 68/69 (Ue 72) apparaît à 30 cm de profondeur sous le sol actuel (à la cote 25.51 mIgn69). Des bâtiments étant prévus tout au long de la rue (fig. 1), il est possible d’envisager un décapage pour en préciser son tracé (délimitation continue du bloc parcellaire ?). En milieu de parcelle, la présence d’aménagements modernes est envisageable. Le bâtiment excavé 9 ayant livré un exceptionnel assemblage céramique est quasi affleurant (25,45 mIgn69) de même que le sommet de certains des creusements médiévaux (25.15 mIgn69 en Tr. 3). Les niveaux d’ancienne terre végétale et apparaissent à des altitudes variées, à par exemple 25,30 (Ue 8) ou 25,75 mIgn69 (log 1.2) en tranchée 1, env. 25,65 en tranchée 2 (log 2.1 et 2.2) ou 25,67 en tranchée 3 (log 3.1).

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12 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non. Hauts-de-France, Pas-de-Calais Leforest, 4 rue Kléber x : 7037750 y : 7044300 z : 25,5

Localisation de l’opération

Extrait de la carte IGN au 25000e. Mise à disposition PPIGE du scan25 «© SCAN 25® TOUR de l’IGN»

Extrait de la carte IGN au 250 000e. Mise à disposition PPIGE du scan250 «© SCAN 250® TOUR de l’IGN»

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---Commune : LEFOREST Section : AM Feuille : 000 AM 01 Échelle d'origine : 1/1000 Échelle d'édition : 1/1000 Date d'édition : 17/06/2019 (fuseau horaire de Paris)

Coordonnées en projection : RGF93CC50 ©2017 Ministère de l'Action et des Comptes publics

(Pôle de Topographie et de Gestion Cadastrale) 85, rue Georges Guynemer 62407

62407 BETHUNE CEDEX

tél. 03 21 63 10 10 -fax 03 21 63 10 74 ptgc.620.bethune@dgfip.finances.gouv.fr Cet extrait de plan vous est délivré par :

cadastre.gouv.fr 1704300 1704300 1704400 1704400 9248600 9248600 9248700 9248700

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14 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

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Arrêté de prescription

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Arrêté de prescription

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20 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Projet scientifique d’intervention

Diagnostic archéologique D126767

LEFOREST(62)- 4 RUE KLEBER,62-2018-056

Projet scientifique d’intervention

1.- Identification administrative de l’opération

Région Hauts-de-France Département Pas-de-Calais

Commune Leforest

Lieu-dit 4 rue Kléber

Cadastre Leforest : AM 479p-480p-481p-775p-485 à 487-859p-861p-866p

Prescription N° Arrêté Réception Surface Attribution Envoi projet

Initiale 62-2018-056 03-12-2018 4335 m² 21/12/2018

Modification ?

Contexte actuel Rural Contexte particulier

Nature archéologique Non stratifié

2.- Problématique scientifique

Profil du responsable d’opération :

Spécialité : Médiéval

3.- Contraintes techniques

Fond de forme projet non précisé ; intervention centre-ville ; site d'une ancienne école démolie

4.- Méthodes et techniques envisagées

- réalisation d'une rapide étude documentaire

- réalisation de tranchées continues et/ou de fenêtres de décapage réparties sur la totalité de l'emprise accessible, à hauteur de 10 % de l'emprise, en respectant la cote de fond de forme - réalisation ponctuelle, à des endroits définis avec l’aménageur, de sondages profonds visant à reconnaître la stratigraphie du secteur et à reconnaître d'éventuelles occupations anciennes enfouies

- relevé de l'état des destruction, relevé des vestiges et fouille partielle d'un nombre significatif de structures

(23)

Projet scientifique d’intervention

5.- Volume des moyens prévus (en jours)

Préparation Terrain Etude Opération

Autre main d’œuvre J J J 0 J

Responsable Opération 3 J 3 J 3 J 9 J Responsable Secteur J J J 0 J Spécialiste J 1 J 1 J 2 J Technicien J 3 J 1 J 4 J Technicien Spécialisé J J 2 J 2 J Topographe J 1 J 1 J 2 J Totaux 3 J 8 J 8 J 19 J

Moyens particuliers

Terrain Etude

Pelle hydraulique 20 tonnes à chenilles: 3 jours

6.- Délais de réalisation

Préparation 3 jours Terrain 3 jours Etude 3 jours Remise rapport 70 jours après la fin de la phase terrain

7.- Observations complémentaires

Rebouchage INRAP( rebouchage de sécurité)

Référent: DAST Laurent Sauvage 06.85.43.28.90

i

i

Directeur-adjoint Scientifique et Technique

Nom du DAST

(24)
(25)
(26)
(27)

1 Introduction

1.1 Circonstances et conditions de réalisation de l’intervention

1.1.1 Le projet d’aménagement

La ville de Leforest envisage la construction de 14 logements (« résidence seniors ») et d’un bâtiment à vocation « paramédicale » en plein centre ville. Le projet (fig.1),

porté par la société Aedifi Habitat (Le Thor), porte sur un ensemble de parcelles (AM 479p, 480p, 485 à 487, 859, 861p et 866p) totalisant 4 335 m² (4628 recalculés) dans le bloc parcellaire joignant à l’église Saint-Nicolas. Cette situation a motivé la prescription d’un diagnostic archéologique dont la conduite a été confiée à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (prescription de diagnostic archéo-logique n° 2018-056 du 28 novembre 2018).

1.1.2 La réalisation du diagnostic

L’opération s’est déroulée du 14 au 17 mai 2019 pour un total de 9 journées/homme (2 puis 3 agents) et de 4 jours d’engin.

1.1.3 Méthodologie

Pour satisfaire aux recommandations préfectorales (ouverture de tranchées sur 10 % de la surface d’emprise), des tranchées linéaires régulièrement espacées (d’env. 15 m) ont été pratiquées sur les longueurs au moyen d’une pelle hydraulique 21 t., équipée d’un godet de curage de 2,20 m travaillant en rétro.

Les tranchées ont été réalisées systématiquement sur l’ensemble des parcelles acces-sibles, en ayant pour objectifs la reconnaissance, l’échantillonnage et le relevé des structures/anomalies rencontrées. Elles ont été réalisées en continu avec réalisation éventuelle de fenêtres (Tr. 1 et 3).

Ni l’emprise urbanisée, ni le projet ne se prêtaient à la réalisation de sondages profonds.

1.1.4 Protocole d’enregistrement

Toutes les tranchées et anomalies ont été relevées au GPS (GPS GEO7X, en post trai-tement avec Pathfinder Office, de précision centimétrique) et repérées en coordonnées Lambert 93, altitudes exprimées en Ign69 (Logiciel de topographie : Autocad Covadis 13.0d et Map 2013, système géodésique RGF93).

Les relevés en plan de tranchées ont été réalisés manuellement à l’échelle du 1/100, sur fiches millimétrées, tandis que les structures fouillées, les coupes et les ont été relevées à l’échelle du 1/20.

La numérotation systématique des structures archéologiques s’est faite de manière continue sur l’ensemble du chantier sans différenciation, pour des structures simples, entre creusement et comblement. Bien que relevés et sommairement décrits, les maçonneries, niveaux ou perturbations modernes et contemporaines n’ont pas été

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26 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Fig.1 : le projet.Bourgogne. © Beaucamps - géomètres

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numérotés, les sols n’ont pas été testés (manuellement) ; le PSTI ayant été établi sur la base d’un site rural non stratifié.

Une erreur de numérotation a fait se répéter les numéros 58 à 62 en Tr. 3 et 4 sans conséquence pour l’enregistrement (les dates et numéros de tranchée étant spécifiés sur les sachets et les relevés) ; le suffixe -2 a été ajouté en post-fouille aux doublons pour conserver une certaine cohésion avec le levé topographique.

1.2 État des connaissances avant l’opération, contextes

1.2.1 Contexte géographique et géologique

La ville de Leforest (Pas-de-Calais, arr. Lens), est située à 16 kilomètres à l’est de Lens, mais à seulement 8 km au nord de Douai (Nord). Les communes limitrophes sont Courcelles-lès-Lens et Évin-Malmaison (Pas-de-Calais), Ostricourt, Thumeries, Moncheaux, Raimbeaucourt, Roost-Warendin et Auby (Nord). La superficie communale est de 620 ha pour une population de plus de 7 000 habitants en 2015 (1 134,4 hab./km2) (Insee.fr).

Selon la carte géologique du BRGM au 1/50 000 (feuille Carvin), l’emprise du village est assise sur des limons de lavage ou limons quaternaires sur sables d’Ostricourt du Landénien (L/e2b) en bordure des alluvions récentes la vallée de la Deûle canalisée (Fz) ayant depuis 1695 repris le tracé de l’ancien canal médiéval du Boulenrieu (fig.2).

Sur le terrain, la couverture en place (non testée en sondage profond) est apparue limono-sableuse à sableuse.

Fig.2 : l’emprise sur la carte géologique au 1 : 50 000. © BRGM

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28 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

1.2.2 Contexte archéologique et historique

Les deux précédentes interventions archéologiques, en 2003 rue Delesalle (Favier 2003) et en 2012 rue d’Abbeville (Neaud 2013), n’ont mis en évidence aucune occupation ancienne ou caractérisée.

1.2.2.1 La protohistoire et l’Antiquité

La carte archéologique imprimée ne mentionne qu’une seule découverte de fragments de vases gallo-romains à l’est du centre villageois, au lieu-dit « le Comble Nord », entre voie ferrée et le ruisseau du Filet Mordant (Delmaire 1994, p. 522)

1.2.2.2 le Moyen Âge et l’époque moderne

La première mention vérifiée de Leforest remonte à 1156 ; l’église n’est alors qu’une chapelle dépendant de l’autel et paroisse voisine d’Évin[-Malmaison] (Delmaire 1994b, 2, p. 113). L’érection en paroisse n’est pas datée mais avérée à la fin du XIIIe

siècle. L’église, dédiée à saint Nicolas, possédait une succursale à Phalempin (Nord) situé à 10 km plus au nord en Carembaut. L’édifice actuel rebâti à partir de 1763 aurait été légèrement déplacé.

Les notices historiques disponibles sur la commune sont indigentes et ne peuvent, faute de sources, que lister certains des seigneurs depuis seulement le XIVe siècle (de

Ternas 1862, Dancoisne 1875). Il n’est pas certain que le grand château érigé en 15581

(fig.4) ait été aussi important au Moyen Âge ; en 1384, Caulus de Luxembourg

y déclare tenir un manoir amasé auquiet et heberghiez de motte et bascourt (analyse du XVIIIe s.).

1. Un état (idéalisé?) au milieu du XIXe siècle : de Ternas 1862, planche hors-texte.

Fig.3 : cadastre de 1826, tableau d’assemblage. © (Arch. dép. Pas-deCalais, 3 P 497/28, extrait). Arch. dép. Pas-deCalais

(31)

Le village ancien (fig.3 en 1826, fig.4en 1605), faute d’avoir dépouillé les sources fiscales (1569, 1761 et 1779) et les dénombrements (1384, 1593 et 1759 au moins), nous est inconnu2. Du point de vue de la topographie historique, l’emprise se situe en

bordure de l’ancienne rue Clément (1826), dans le bloc parcellaire associé à l’église (fig.5 et 6) situé entre le château et deux blocs parcellaires trapézoïdaux définis par deux rues parallèles (rue du Milieu, rue d’en Haut en 1826). Les cadastres (Arch. dép. Pas-de-Calais, en ligne) et les vues aériennes (Ign : Remonter le temps) ne permettent pas de suivre la densification certaine du bâti entre 1826 et 1931 (fig.7). Après la seconde guerre mondiale, la construction le l’école Roger Salengro a fixé la physionomie de l’emprise présente jusqu’à la destruction des bâtiments en 2016. Au moment de l’intervention l’enemble du terrain était nivelé et stabilisé par des remblais de schistes.

2. Pas d’entrée dans les répertoires de plans des Archives du département du Nord ni du Pas-de-Calais (mais le répertoire d’un plan perdu de 1746).

Fig.4 : Leforest vers 1605 (planche des Albums du duc de Croÿ). © Duvosquel 1990, pl.48

Fig.5 : le bloc parcellaire de l’église sur le cadastre (retracé) de 1826 ; au sud l’enclos du château (Arch. dép.

Pas-deCalais, 3 P 497/30, extrait).

(32)

30 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

1826

1931

1966

1980

Fig.6 : l’emprise du diagnostic sur le cadastre (retracé) de 1826 (Arch. dép.

Pas-de-Calais, 3 P 497/30, extrait).

© Arch. Dép. Pas-deCalais et Frédéric Audouit - Inrap

Fig.7 : l’emprise de diagnostic sur les cadastres de

1826, 1966 et 1980 (Arch. dép. Pas-de-Calais, 3 P 497/30) et sur la vue aérienne de 1931 (Ign).

(33)

Fig.8

: plan de masse du diagnostic.

© Frédéric Audouit, Ludovic Notte -Inrap

log 1.1 log 1.2 log 2.1 log 2.2 log 3.1 log 4.1 log 5.1 log 5.2 log 2.3 TR 1 TR 2 TR 4 TR 5 TR 3 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 15 16 17 18 19 20 21 22 23 67 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 34 35 36 51 58-2 50 49 48 47 37 52 38 56 55 54 53 57 39 58 62 46 45 44 42 43 41 40 60 61 59 68 69 70 71 69 puits puits en eau puits 59-2 62-2 63 64 65 66 61-2 60-2 0.8 0.6 0.5 0.5 0.3 0.2 0.5 0.4 0.7 0.1 0.3 0.4 0.3 0.5 0.8 0.9 1.2 1.0 0.7 0.9 0.6 0.6 0.4 0.7 0.6 0.5 0.6 1.0 0.5 0.7 0.3 0.5 0.7 0.8 1.2 1.0 1.0 0.3 1.1 25.47 25.37 25.25 25.50 26.27 26.27 25.50 25.54 25.18 25.31 25.98 25.82 25.97 25.85 25.66 704400 704450 7037750 7037800

contemporain moderne/contemporain moderne bas Moyen Âge emprise ouverture médiéval/moderne indéterminé anomalies superficielles

0.5

profondeur des tranchées (en m)

26.27

altitudes (IGN69)

(34)
(35)

3 Résultats

Les cinq tranchées et sondage pratiqués (fig.8) totalisent une surface de 575 m² soit

12,4 % de l’emprise recalculée du projet (4628 m² dont 364 inaccessibles) (tab.1).

3.1. Conservation et perturbations de structures archéologiques

De façon surprenante les constructions récentes (l’école) n’ont que peu impacté le sous-sol. Des remblais contemporains, de base schisteuse en général, couvrent l’ensemble de la parcelle mais l’on retrouve à peu près partout en profondeur les anciens niveaux de terre végétale (fig.9 - Ue 83 à 87) si bien que l’on peut avancer

que le sommet de la couverture en place est conservée de façon très satisfaisante sur l’ensemble de l’emprise. La présence ou l’absence de structure excavée ancienne doit donc être considérée comme significative.

Tranchées ouverture 5 60 4 55 3 169 2 130 1 161 Ouverture totale 575 surface totale 4628 % d’ouverture 804,9%

Tab.1 : surface des tranchées. © Frédéric Audouit, Ludovic Notte -Inrap

1 m

0 terre végétale récente remblais contemporains remblais modernes et interface/TN terre végétale ancienne (Ue 52 à 57) ? remblai et comblement fossé ancien (Ue 72 à 74) TN log 1.1 25,06 Ign69 88 log 2.1 25,56 Ign69 83 log 1.2 25,95 Ign69 log 2.2 87 26,07 Ign69 84 85 86 log 2.3 25,96 Ign69 25 m 26 m 84 log. 3.1 25,87 Ign69 log 4.1 25,57 Ign69 25 m 26 m 72 interf. log 5.1 73 25,36 Ign69 73 74 69 log 5.2 25,51 Ign69 25 m 26 m Fig.9 : logs. © Ludovic Notte - Inrap.

(36)

34 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Fig.10 : tranchée 1, extrémité méridionale, maçonneries contemporaines,

depuis le sud.

© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.11 : tranchée 1,

apparition de la Str. 9 depuis le nord.

© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.12 : tranchée 1, vue zénithale de la Str. 9. © Ludovic Notte - Inrap.

Fig.13 : tranchée 1,

vue générale de la Str. 9, depuis le sud-ouest.

© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.14 : tranchée 1, sondage manuel de la Str. 9, depuis l’ouest.

© Ludovic Notte - Inrap. Fig.15 : tranchée 1, sondage manuel de la Str. 9, depuis l’est.© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.16 : tranchée 1, log 1.2 (Ue 83).

(37)

3.2. Les structures archéologiques

Tranchée 1

Commencé au sud, à distance de sécurité de la chaussée, la tranchée 1 a immédiatement révélé du bâti moderne ou contemporain : deux maçonneries

de briques liées d’un mortier très chaulé blanchâtre compact (fig.10) en une

parcelle qui n’apparaît pas bâtie sur les cadastres disponibles. Au nord se développe un niveau de remblai de gravats damés (sol de cour ?) que l’on a déposé pour faire apparaître de plus anciennes structures (fig.8 : Tr.1, Ue 2

à 7) non testées.

La couverture superficielle stérile se réduit ensuite à l’endroit d’un aménagement excavé (fig.11) qu’une fenêtre a permis de dégager totalement (fig.12 et 13). La Str. 9 est une construction rectangulaire de 4,55 par 2,84 m. Les maçonneries

d’enveloppe sont montées de tuiles plates (fig.14), pour la plupart fragmentaires

et à tenon raboté, liées d’un sable à peine limoneux beige à verdâtre ou gris foncé sans trace de chaux, sur un rang pour les côtés courts mais de deux (en surface du moins) sur les longs côtés longs (pour établir une voûte ?). La maçonnerie méridionale est interrompue mais bouchée d’une maçonnerie de briques (fig.12 et 16) ; des traces de rubéfaction sont perceptibles en surface

du décapage à proximité immédiate (non testées). Un sondage manuel restreint a été pratiqué dans l’angle sud-est (fig.15 et 16). La maçonnerie s’y est révélée

conservée sur une soixantaine de centimètres de hauteur. Le sol constitué de briques de grand module (23 x 13 cm) est couvert d’un niveau de crasse dont on n’a pu déterminer la nature (mâchefer, charbon ?). Dans l’angle un petit aménagement en degrés n’a pas reçu d’interprétation. Sur le sol gisait un pot de chambre incomplet et renversé ; sur le premier emmarchement une marmite sans fond dans laquelle avaient été déposées d’autres céramiques incomplètes

(fig.15). La fonction de l’aménagement, sa situation (dans un bâtiment ?) et

sa datation (antérieure à la Révolution ?) sont encore problématiques. Depuis de la Str. 9 jusqu’à l’extrémité nord de la tranchée s’étendent presque continument des niveaux d’ancienne (?) terre végétale que l’on a parfois seulement découverts (Ue 8, 13 et 19) ou déposé set observés en logs (fig.9 -

Ue 83 à 87 et fig.17: Ue 83). À l’exception d’un unique fragment de tegula (_142_0_1), le rare mobilier céramique recueilli dans ces niveaux est daté du bas Moyen Âge de même que celui récolté en surface des rares structures en creux sous-jacentes (fig.18 : Ue 23).

Tranchée 2

La tranchée 2 offre la même physionomie que la précédente. En front de rue, la tranchée a pris en écharpe une fondation large de 42 cm de briques liées d’un mortier très chaulé blanchâtre (fig.19). Il se pourrait que la petite

parcelle rectangulaire 133 non construite du cadastre de 1826 ait fossilisé l’emplacement du bâtiment.

Un petit bâtiment ou annexe maçonnée d’époque contemporaine large de 3 m recelait un puits non comblé dont le bardage supérieur a été abîmé lors du décapage (fig.20). Pour mémoire, la plaque métallique posée par les services

municipaux n’a pas été enfouie au rebouchage.

Sur une vingtaine de mètres l’encaissant est ensuite marquées d’anomalies dont certaines oblongues (Ue 27, 30, 31, 32 et 33) ont livré en surface des tessons bas médiévaux (Ue 31 et 33). La Str. 33 a fait l’objet d’un sondage à la

pelle hydraulique. Ce qui apparaissait au décapage comme une large plage de sédiment foncé s’est révélée constituée de larges rigoles ou fosses parallèles de différentes profondeurs (fig.21, 22 et 29) correspondant peut-être à d’ancienne

fosses de plantation (?).

Vers le nord, hormis la continuation des niveaux probables d’ancienne terre végétale (fig.23) on ne découvre plus ensuite dans la tranchée qu’une anomalie

Ue 34 (éq. Ue 83 dans une dépression ?) et deux fosses (fig.24) dont l’une,

Str. 35, a livré au décapage de la céramique du bas Moyen Âge.

Fig.18 : tranchée 1, extrémité

septentrionale, au premier plan la fosse 23, depuis le nord

© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.19 : tranchée 2, extrémité méridionale,

depuis le sud.

© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.20 : tranchée 2, puits contemporain. © Ludovic Notte - Inrap.

(38)

36 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Fig.21 : tranchée 2, coupe de la Str. 33, depuis le sud.

© Ludovic Notte - Inrap. Fig.22 : tranchée 2, coupe de la Str. 33, depuis l’ouest. © Ludovic Notte - Inrap.

Fig.23 : tranchée 2, log 2.2 (Ue 87).

© Ludovic Notte - Inrap. Fig.24 : tranchée 2, extrémité septentrionale, depuis le nord© Ludovic Notte - Inrap.

Fig.25 : tranchée 3, extrémité méridionale, depuis le sud.

(39)

Tranchée 3

Si le début de tranchée 3 n’a buté sur aucune fondation moderne ou contemporaine, une canalisation récente en béton n’a pas permis de foncer toute de suite une large plage de sédiment de limon argileux gris noir comportant de nombreux nodules de craie et de briques (?) Ue 37 s’étendant sur peut-être au moins 8 m de long dans

l’emprise de la tranchée (fig.25). Trop étendu pour être testé manuellement, le

niveau a été décapé sur 6 m de long jusqu’à une profondeur de 0,7 m sous la surface actuelle. Le sédiment apparaît combler une structure excavée profonde dont la rive méridionale a pu être observée. Sans extension possible à cette profondeur, la nature du creusement n’a pu être déterminée : mare ou section de fossé à mettre en relation avec celle découverte en tranchée 5 (?). Les tessons recueillis se divisent en deux lots datés l’un de la première moitié du XIVe siècle, le second du XVIIe siècle, époque

possible du comblement définitif de l’ouvrage.

Au nord, sur une douzaine de mètres, perturbée par les fondations d’un bâtiment indiqué sur le cadastre de 1826 (fig.6 : parc. 156) se développe une zone de creusements

circonscrits (fig.26) présentant quelques recoupements (fig.27 et 28). Les tests pratiqués

n’ont toutefois (fig.29) pas mis en évidence d’aménagements profonds ou caractérisés.

Certaines des anomalies sont superficielles et dépourvues de tout mobilier (par ex.

Str. 43 et 57 : fig.30 et 31). Les structures 58 (fig.32) et 61 (fig.33) ont livré de la

céramique médiévale (1e moitié du XIVe s.) ; les Str. 46 et 55 (fig.34), de la céramique

d’époque moderne.

Au-delà, en sus du développement continu du ou des niveaux d’ancienne terre végétale ((fig.35), quelques creusements ont encore été aperçus (Ue 47, 48, 49, 50,

51 et 58-2) dont deux ont livré au décapage de la céramique médiévale (Str. 50 et 58-2 : 1e moitié du XIVe s.).

Fig.27 : tranchée 3, zone de petits creusements, partie sud, depuis l’est.

(40)

38 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

1 m

0

Tr. 2. Str. 33 : TV : terre végétale actuelle mêlée de schiste noir. -- 75. limon un peu sableux gris brun foncé, compact, homogène, nodules et petits fragmenst de craie, charbons de bois. -- 76. similaire eà l’Ue 75 mais moins compact. -- 77. limon un peu sableux homogène gris brun foncé, quelques boules de sable (TN). -- 78. limon un peu sableux brun gris et sables (orangé, beige ou verdâtre). -- 79. similaire à l’Ue 78. -- 80. limon sableux gris brun mêlés de sables (orangés, beiges). -- 81. limon brun gris foncé homogène, fond irrégulier (bioturbations ?). -- 82. similaire à l’Ue 81 en plus clair et moins homogène.

Tr. 2 - Str. 33

Tr. 3 Ue 55 : limon sableux gris homogène, un tesson.

Tr. 3 Ue 56 : limon sableux gris à noir, homogène, compact, charbons de bois, nodules de terre cuite, céramique.

56 55

TR. 3 Str. 58

Tr. 3 Str. 55 et 56

Tr. 3 Ue 58 : comblement hétéro-gène, mélange de limon un peu argileux gris sombre et de limon sableux blanc/beige, bariolé et oxydé, céramique, charbons de bois.

Tr. 3 Str. 57

Tr. 3 Ue 58 : limon un peu sableux gris, charbons de bois.

Tr. 3 Str. 43

Tr. 3 Ue 43 : limon un eu sableux compact gris-noir, homogène, traces de carbons de bois, nodules de terre-cuite. 62 61 60 59

Tr. 3 Ue 61 : limon un peu sableux gris noir, compact et homogène, charbons de bois et nodules de terre-cuite.

Tr. 4 Str. 61-2

Tr. 4 Ue 61 : limon un peu sableux compact gris noir, poches de limon sableux beige, oxydations, charbons de bois et nodules de terre-cuite, céramique. NNO SSE 75 76 76 79 80 81 82 77 78 b a d c e f g h 25.49 Ign69 TV TN Tr. 3 Str. 61 25.16 Ign69 25.20 Ign69 25.15 Ign69 25.12 Ign69 25.08 Ign69 25.15 Ign69

Fig.29 : relevé des structures testées. © Hervé Trawka, Ludovic Notte - Inrap.

(41)

Fig.30 : tranchée 3, Str. 43.

© Benoît Leroux - Inrap. Fig.31 : tranchée 3, Str. 57. © Hervé Trawka - Inrap.

Fig.32 : tranchée 3, Str. 58.

© Benoît Leroux - Inrap. Fig.33 : tranchée 3, Str. 61. © Hervé Trawka - Inrap.

Fig.34 : tranchée 3, Str. 56 et 55.

(42)

40 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

Tranchée 4

En tranchée 4, le bâti moderne de front de rue apparaît légèrement mieux conservé : une section de maçonnerie de briques liées d’un mortier chaulé blanchâtre compact présente encore une assise d’élévation (fig.36) et au sud

le mortier de pose d’un carrelage récupéré (empreinte des carreaux de 20 x 20 cm). Une fondation de même facture est établie en parallèle à 3 m de distance de ce premier bâtiment.

Là où les constructions plus récentes n’ont pas entamé la couverture en place se retrouvent de petits creusements épars (Str. 59-2, 60-2, 61-2, 63 à 66) et une bande de sédiment Ue 63 pouvant indiquer la présence d’un fossé médiéval (tessons de la 1e moitié du XIVe s.) large de 1,5 m au niveau du décapage

(fig.37, 38 et 39).

Fig.36 : tranchée 4, extrémité méridionale, depuis le sud.

© Hervé Trawka, Ludovic Notte - Inrap. Fig.37 : tranchée 4, moitié septentrionale, depuis le sud. © Hervé Trawka, Ludovic Notte - Inrap.

Fig.38 : tranchée 4, extrémité septentrionale, depuis le nord

(43)

Tranchée 5 : un large fossé médiéval

La tranchée 5, établie en parallèle à la rue Kléber offre une physionomie tout à fait différente. Sous des remblais récents épais en moyenne d’une cinquantaine de centimètres apparaît d’abord un remblai couvrant plus ancien comportant de nombreux nodules et fragments de brique ancienne (Ue 73) puis un sédiment limono-argileux gris foncé (Ue 74) épais d’une quarantaine de centimètres dont la dépose laissa apparaîtra la limite linéaire d’un grand creusement (fig.40 et 41). Pour ne pas déstabiliser le

terrain, le sondage s’est arrêté à la profondeur de 1/1,2 m sous la surface actuelle sur un niveau de comblement relativement homogène de limon argileux gris vert foncé

(Ue 68 et 69). La céramique, abondante ici, a été recueillie, par amas principalement

à l’interface des Ue 74 et 68/69. À l’exception d’un lot daté du XVIIe siècle (Ue 68), la

céramique est homogène tant typologiquement que chronologiquement (1e moitié du

XIVe siècle). Le creusement n’ayant pu être testé jusqu’en fond, il n’est pas possible de

savoir si cette datation correspond à un comblement d’usage ou à un remblai terminal.

Fig.40 : tranchée 4, moitié septentrionale, depuis le sud.

(44)

42 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

4. Synthèse des résultats

4.1. Estimation du potentiel archéologique

La perspective de découvertes denses suggérées par la proximité de l’église a été déçue. Rien d’approchant ou évoquant ce que les diagnostics ou fouilles successives on mis en évidence dans le centre du village voisin d’Auby (Compagnon 2006, Bernez 2011, Cense-Bacquet 2015) ; pas même, à l’exception d’un fragment de tegula, de matériel résiduel plus ancien que le XIVe siècle.

La conservation du sous-sol n’est pas en cause ; elle se trouve même être exceptionnellement bonne : seules les fondations des bâtiments du groupe scolaire Salengro ont entamé la couverture et sur plus de la moitié de l’emprise s’étendent encore de probables niveaux de terre végétale ancienne.

L’absence de structure ancienne avérée n’est peut-être pas si étonnante à l’examen du contexte historique ou topographique. L’église de Leforest n’apparaît en effet dans les sources qu’en 1156 comme chapelle dépendant de l’église voisine d’ Évin[-Malmaison]. L’érection en paroisse n’est pas datée mais signale probablement le démembrement ou constitution de ce terroir restreint au profit du château. En Gohelle voisine, de l’autre côté du Boulenrieu (Haute-Deûle), les terroirs apparaissent strictement [ré]organisés sans autre promoteur possible que la seigneurie (Notte 20123; Harnay, Notte 2014) ; il n’est donc pas impossible que la topographie locale l’ait aussi été avec juxtaposition ou succession des blocs parcellaires du château, de l’église (église, cimetière, terres du presbytère ?) puis du village. L’exploitation des sources d’archives, en particulier des dénombrements et des rôles fiscaux, pourrait ici encore permettre de considérer l’hypothèse en cartographiant les pouvoirs, les équipements, les « manoirs » et les terres. Le mobilier céramique recueilli atteste bien d’une phase de fréquentation médiévale limitée à la première moitié du XIVe siècle.

Les lots les plus importants proviennent du comblement du fossé TR. 5, Ue 68/69 parallèle à la section nord-sud de l’ancienne rue Clément (aujourd’hui rue Kléber) dont on peut se demander si le tracé ne rend pas compte de la continuation du fossé qui aurait ainsi pu délimiter ou marquer le bloc parcellaire de l’église comme pour l’église paroissiale Saint-Albin de Douai. Les dimensions par trop importantes de l’ouvrage et sa situation en front de rue actuelle n’en ayant pas permis l’observation poussée, il est difficile d’appliquer à l’ensemble la datation d’un comblement qui n’est peut-être pas d’usage mais terminal. Tracé, section, fonction et datation initiale nous demeurent inconnus.

Dans quatre des tranchées, de petits creusements groupés ou épars, en tout cas peu caractérisés sauf peut-être de longues fosses de plantation, ont aussi fourni du mobilier céramique médiéval ; aucun d’entre eux ne saurait renvoyer à une occupation de fond de parcelle bâtie (grandes fosses d’usages divers, latrines, celliers…).

Pour autant que la lecture a été possible, ces creusements sont recouverts de niveaux gris bruns, parfois multiples, qui semblent correspondre à d’anciens niveaux de terre végétale, brassés mais peu humiques (Ue 83 à 87). La datation des tessons erratiques y recueillis renvoie aussi singulièrement à la première moitié du XIVe siècle.

Au sud de l’emprise, quelques éléments de bâti moderne ont empêché de pousser la reconnaissance du front de parcelle jusqu’aux niveaux médiévaux. Le bâti considéré comme moderne consiste principalement en maçonneries de briques préservées à l’état de fondations en tranchées 2 et 3, avec la conservation d’une assise d’élévation et du lit de pose d’un sol carrelé en tranchée 4.

(45)

L’aménagement le plus intéressant est une structure excavée oblongue maçonnée de tuiles plates à tenons récupérées dont la fonction n’est pas apparue sur le terrain (Tr. 1, Ue 9). Lors de son abandon, le remblai (Ue 10) a été méthodique et l’on y a déposé soigneusement sur le sol un ensemble de vaisselle céramique usagée datable de la seconde moitié du XVIIIe siècle.

4.2. L’impact du projet d’aménagement

La profondeur des affouillements nécessaires au projet immobilier n’est pas connue. L’impact sur le sous-sol ne peut donc être estimé.

En front de rue, le bâti moderne est affleurant (Tr. 1 : 25,10 mIgn69 – Tr.2 et 4 : 25,45) tandis qu’en tranchée 5, le niveau de stabilisation (Ue 73) du fossé médiéval 68/69 (Ue 72) apparaît à 30 cm de profondeur sous le sol actuel (à la cote 25.51 mIgn69). Des bâtiments étant prévus tout au long de la rue (fig.1), il est possible d’envisager

un décapage pour en préciser son tracé (délimitation continue du bloc parcellaire ?). En milieu de parcelle, la présence d’aménagements modernes est envisageable. Le bâtiment excavé 9 ayant livré un exceptionnel assemblage céramique est quasi affleurant (25,45 mIgn69) de même que le sommet de certains des creusements médiévaux (25.15 mIgn69 en Tr. 3).

Les niveaux d’ancienne terre végétale et apparaissent à des altitudes variées, à par exemple 25,30 (Ue 8) ou 25,75 mIgn69 (log 1.2) en tranchée 1, env. 25,65 en tranchée 2 (log 2.1 et 2.2) ou 25,67 en tranchée 3 (log 3.1).

(46)

44 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non.

5. La céramique médiévale et moderne (Vaiana Vincent - Inrap)

Le corpus céramique, issu du diagnostic de Leforest (Pas-de-Calais), est tout à fait conséquent puisque 856 tessons ont été dénombrés et 123 individus identifiés. Toutefois, il convient de préciser que 587 fragments soit 68,5 % du total proviennent en fait de seulement deux structures : 69 et 9 (Ue 10). La première (UE 69) semble correspondre au bord d’un large fossé identifié dans la tranchée 5. 397 tessons sont issus de son décapage et d’un léger surcreusement de celui-ci.

La structure 9 (Ue 10), se compose quant à elle d’une cavette construite, à l’intérieur de laquelle, reposait sur un aménagement de briques et tuiles, des céramiques quasi complètes (fig.42). L’ensemble est exceptionnel par sa composition, sa mise en situation

et sa conservation. Le seul sondage effectué dans l’angle est, a livré 190 fragments. Le mobilier se répartit globalement de manière homogène sur l’emprise de l’opération, avec des zones de concentrations notables sur les bords est et sud correspondant, d’ailleurs, à l’actuelle voirie. La conservation est correcte et le taux de fragmentation moyen dans l’ensemble voire faible pour le cas de la cavette 9. D’un point de vue chronologique, deux phases, illustrées notamment par les deux grands ensembles susmentionnés, peuvent être distinguées. Sur les 27 UE qui ont fourni du matériel céramique, 21 peuvent être associées à la période du bas Moyen Âge et plus précisément de la première moitié du XIVe siècle. Les six autres UE correspondent à la période

moderne, située entre le XVIIe et le XVIIIe siècle.

Fig.42 : céramiques quasi-complètes issues de la cavette 9 (Ue 10). © Vaiana Vincent, - Inrap.

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UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_0_1 40 6 46 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCRosée/N 158760_141_0_1 1 1 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCR 158760_141_0_1 3 3 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_0_1 2 1 3 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_0_1 3 3 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCR-gl/HD 158760_141_0_1 1 1 o 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 Grès 158760_141_0_1 1 1 o 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_0_1 coquemar COQ1 1 1 1 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_0_1 couver cle C2 1 1 1 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_0_1 bassin B1 1 1 1 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_0_1 bassin B2 2 2 2 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_0_1 pot à pr ovision PAP1 1 1 1 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_0_1 tèle T2 2 2 1 0 décap sur 34, 53, 54, 55 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_0_1 couvr e-feu CF1 2 2 2 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_3_1 1 1 3 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_3_1 1 1 7 o 16e 1500 1599 TCR-gl/sgraf 158760_141_7_1 1 1 o 8 décap o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_8_1 1 1 8 décap o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_8_1 1 1 8 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_1 13 2 1 16 8 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_1 oule O3 1 1 1 8 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_1 couvr e-feu CF1 3 3 2 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_2 20 1 21 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_8_2 1 1 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_8_2 3 3 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_2 bassin B1 2 2 1 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_2 poêlon PO1 1 1 1 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_8_2 couvr e-feu CF1 1 1 1 Tab.2

: tableau de comptage de la céramique médiévale et moderne.

© V

aiana V

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46 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non. UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 8 fenêtr e o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_8_3 por te-pot PP1 1 1 1 o o 10 o 18B 1750 1799 Grès cobalt 158760_141_10_1 pot de chambr e PC1 2 8 10 1 o o

vaguelette sur la panse quasi complet, manque juste le fond

10 o 18B 1750 1799 Tr osée-gl 158760_141_10_2 marmite M1 7 22 2 31 1 o o

anse de section ovale horizontale et en par

tie

haute du pot : quasi complet, manque juste le fond

10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/eng 158760_141_10_3 écuelle E1 6 14 3 23 1 o o 10 o 18B 1750 1799 TCG 158760_141_10_4 1 1 anse de lèchefrite pincée 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl 158760_141_10_4 4 2 6 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/brune 158760_141_10_4 6 1 7 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/eng 158760_141_10_4 3 1 4 anse de panier 10 o 18B 1750 1799 Tr osée-gl 158760_141_10_4 8 1 9 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl 158760_141_10_5 tèle T1 2 2 1 o 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl 158760_141_10_4 tèle T1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl 158760_141_10_6 marmite M2 2 2 1 o 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/brune 158760_141_10_4 panier PAN1 3 3 6 1 o réparation 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/eng 158760_141_10_4 tèle T1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/eng 158760_141_10_4 tèle T1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799 Tr osée-gl 158760_141_10_4 marmite M1 2 2 1 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/brune 158760_141_10_4 couver cle C1 4 3 7 1 o 10 o 18B 1750 1799 TCR-gl/brune 158760_141_10_7 couver cle C1 4 1 5 1 o o 10 o 18B 1750 1799 faïence fine 158760_141_10_4 1 1 10 o 18B 1750 1799 faïence fine 158760_141_10_4 pot PT1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799 faïence fine 158760_141_10_4 pot PT1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence fine décorée

158760_141_10_4 2 2 o 10 o 18B 1750 1799

faïence fine décorée

158760_141_10_8 coupelle CPL1 1 1 1 o 10 o 18B 1750 1799

faïence fine décorée

158760_141_10_9 assiette AF1 1 1 1 o 10 o 18B 1750 1799

faïence fine décorée

158760_141_10_10 tasse TS1 1 1 1 o 10 o 18B 1750 1799 faïence décorée 158760_141_10_4 1 1 10 o 18B 1750 1799 faïence décorée 158760_141_10_11 assiette cr euse AC1 1 1 1 3 1 o o 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_4

12

2

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UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir/r

ouge 158760_141_10_4 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir/r

ouge 158760_141_10_4 écuelle EF1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir/r

ouge 158760_141_10_4 pot PT1 1 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir/r

ouge 158760_141_10_12 pot PT1 2 2 4 1 o o 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_4 écuelle EF1 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_4 écuelle EF1 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_4 écuelle EF1 1 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_4 écuelle EF1 4 1 1 6 1 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_4 écuelle EF1 3 4 1 8 1 o 10 o 18B 1750 1799

faïence cul noir

158760_141_10_13 écuelle EF1 7 1 14 22 1 o o 13 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_13_1 4 4 20 décap o 14e-15e 1300 1499 TCG 158760_141_20_1 1 1 21 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_21_1 2 10 1 13 2 L ind. 21 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_21_2 oule O4 1 1 1 o 31 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_31_1 1 1 33 décap n 14A 1300 1349 TCRfumé-gl 158760_141_33_1 1 1 33 décap n 14A 1300 1349 TCR-gl/HD 158760_141_33_1 1 1 33 décap n 15e? 1400 1499 TCR-gl/barb 158760_141_33_1 1 1 33 test pelle o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_33_2 1 1 33 test pelle o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_33_2 2 2 33 test pelle o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_33_2 1 1 33 75a o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_33_3 1 1 33 76c o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_33_4 1 1 33 78d o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_33_5 1 1 33 80f o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_33_6 tèle T2 2 2 1 33 80g o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_33_7 2 2 bandes digitées 33 81i o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_33_8 1 1 33 81h o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_33_9 1 35 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_35_1 pichet PI1 3 1 4 1 35 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_35_1 couvr e-feu CF1 1 1 1

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48 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non. UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 37 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_37_1 4 1 5 37 n 14A 1300 1349 TCR 158760_141_37_1 2 2 37 n 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_37_1 8 3 11 37 n 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_37_1 2 2 37 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_37_1 bassin B1 1 1 1 37 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_37_1 bassin B2 1 1 1 37 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_37_1 tèle T2 1 1 1 37 n 14A 1300 1349 TCG 158760_141_37_1 couvr e-feu CF1 1 1 1 37 n 17e 1600 1699 TCR 158760_141_37_1 tèle T3 1 1 1 37 n 17e 1600 1699 TCR 158760_141_37_1 marmite M3 1 1 1 37 n 17e 1600 1699 TCR-gl 158760_141_37_1 marmite M4 1 1 1 37 n 17e 1600 1699 TCR-gl 158760_141_37_1 pichet PI4 1 1 1 37 n 17e 1600 1699 TCR-gl 158760_141_37_1 pot à onguent PAO1 1 1 1 37 n 17e 1600 1699 faïence décorée 158760_141_37_1 pichet PIF1 1 1 1 46 o 17e-18e 1600 1799 TCB-gl/mang 158760_141_46_1 1 1 50 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_50_1 1 1 50 décap o 14A 1300 1349 Tclair e 158760_141_50_1 2 2 52 décap o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_52_1 1 1 55 n 17e 1600 1699 TCG 158760_141_55_1 2 2 55 n 17e 1600 1699 TCB-gl/brune 158760_141_55_1 2 2 55 n 17e 1600 1699 TCR-gl 158760_141_55_1 1 1 55 n 17e 1600 1699 TCR-gl/brune 158760_141_55_1 1 1 55 n 17e 1600 1699 TCG 158760_141_55_1 tèle T2 1 1 1 58 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_58_1 2 2 58 décap o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_58_1 1 1 58 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_58_2 2 2 58 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_58_2 1 1 58_2 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_58_2_1 6 3 9 58_2 décap o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_58_2_1 1 1 58_2 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_58_2_1 couvr e-feu CF1 1 1 1 58_2 décap o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_58_2_1 double-bac DB1 1 1 1 60 décap o 17e-18e 1600 1799 TCRosée 158760_141_60_1 1 1 60 décap o 17e-18e 1600 1799 TCR-gl/brune 158760_141_60_1 1 1 61 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_61_1 1 1 61 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_61_1 bassin B1 1 1 1 63 décap o 14e-15e 1300 1499 TCG 158760_141_63_1 8 1 1 10 68 n 17e 1600 1699 TCR-gl 158760_141_68_1 1 1

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UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 68 n 17e 1600 1699 TCR 158760_141_68_1 1 1 68 n 17e 1600 1699 faïence bl. 158760_141_68_1 2 2 68 n 17e 1600 1699 Grès 1 158760_141_68_1 1 1 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_1 38 6 44 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_69_1 6 6 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_1 1 2 3 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCRfumé-gl 158760_141_69_1 3 3 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_1 bassin B1 2 2 1 o 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_3 couvr e-feu CF1 1 1 1 o 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_4 oule O1 1 1 1 o 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_5 13 13 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_69_5 1 1 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_69_5 1 1 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_5 pichet PI1 1 1 1 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_5 couvr e-feu CF1 1 1 1 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_6 tèle T2 1 1 1 o 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCB-gl 158760_141_69_7 lampe LP1 1 1 1 o 69 amas 1 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_8 pichet PI2 1 1 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_9 82 8 1 91 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_69_9 1 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_9 8 8 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCRfumé-gl 158760_141_69_9 6 6 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_69_9 5 1 6 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_9 pichet PI1 1 1 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_10 pichet PI1 1 1 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_9 bassin B1 2 2 2 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_9 couvr e-feu CF1 3 3 3 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_9 tèle T2 1 1 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_11 tèle T2 1 1 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_12 coquemar COQ1 1 1 2 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_69_9 bassin B1 4 1 5 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_13 poêlon PO1 1 1 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_9 poêlon PO1 2 2 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_69_9 pichet PI1 1 1 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_14 39 9 2 50 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_69_14 2 2 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_69_14 4 4 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_14 9 2 11

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50 Inrap · Rapport de Diagnostic Hauts-De-France, Leforest, 4 rue Kléber : Près de l’église. Au cœur du village ? Non. UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_69_14 6 3 9 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCRosée-gl 158760_141_69_14 lampe LP1 1 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCRosée-gl 158760_141_69_15 assiette A1 1 1 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_69_14 1 1 o moulur e, objet ind. 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_14 poêlon PO1 3 1 4 4 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_14 couvr e-feu CF1 3 3 3 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_2 bassin B1 2 2 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_14 bassin B1 4 4 4 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_14 pichet PI1 1 1 1 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_16 couver cle C2 1 1 1 o 69 amas 2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_14 pichet PI3 1 1 1 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 48 3 1 52 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_69_17 2 2 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_69_17 3 1 4 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_69_17 1 1 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCRfumé-gl 158760_141_69_17 1 3 4 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 tèle T2 3 3 3 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 bassin B1 3 3 3 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 bassin B2 4 4 4 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 bassin B2 3 3 1 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_18 bassin B2 1 1 1 o o 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 poêlon PO1 1 1 1 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 coquemar COQ1 1 1 1 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_17 oule O1 2 2 2 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_19 oule O2 1 1 1 o 69 amas 3 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_20 oule O3 1 1 1 o o incisions ondulées 69

sur le merlon au niveau de l’UE 69

o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_21 2 2 4 anse de couvr e-feu 69

sur le merlon au niveau de l’UE 69

o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_22 pichet PI3 1 1 1 o 69

sur le merlon au niveau de l’UE 69

o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_21 couvr e-feu CF1 1 1 1 69

sur le merlon au niveau de l’UE 69

o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_69_21 coquemar COQ1 1 1 1 72 o 14e-15e 1300 1499 TCG 158760_141_72_1 1 1

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UE précisions homogène datation TPQ TAQ catégorie n°inv. forme type L P F EP EV NR tot NMI Dessin Photo Décor remar que 86 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_86_1 5 1 1 7 86 o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_86_1 3 3 86 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_86_1 2 1 3 86 o 14A 1300 1349 TCR-gl/eng 158760_141_86_1 2 1 3 86 o 14A 1300 1349 TCB-gl 158760_141_86_1 1 1 86 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_86_1 coquemar COQ1 1 1 1 86 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_86_1 pichet PI1 1 1 1 86 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_86_1 bassin B1 1 1 1 86 o 14A 1300 1349 TCG/R 158760_141_86_1 coquemar COQ1 1 1 1 87 o 14A 1300 1349 TCR 158760_141_87_1 1 1 87 log 2.2 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_87_2 1 1 88 o 14A 1300 1349 TCR-gl 158760_141_88_1 1 1 88 log 2.1 o 14A 1300 1349 TCG 158760_141_88_2 1 1

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