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LE TERRITOIRE FRANÇAIS EN 2050 : CERTITUDES ET ALEAS DEMOGRAPHIQUES POUR 2050

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LE TERRITOIRE FRANÇAIS EN 2050 :

CERTITUDES ET ALEAS DEMOGRAPHIQUES

POUR 2050

Gérard-François Dumont

To cite this version:

Gérard-François Dumont. LE TERRITOIRE FRANÇAIS EN 2050 : CERTITUDES ET ALEAS

DEMOGRAPHIQUES POUR 2050. La jaune et la rouge [revue mensuelle de la société amicale des

anciens élèves de l’Ecole Polytechnique], Association des anciens élèves de l’Ecole Polytechnique, 2005,

pp.24-27. �halshs-01310091�

(2)

Recteur

Gêrard-François

Dumont,

pr of ess

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S

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pleiident

dela revue

Population

et Avenir*

L EST couRANT de brocarder les proj ections démo graphiques réa-lisées dans le passé, en consta-tant leurs différences avec les don-nées constatées. Une telle attitude prouve tout simplement une mécon-naissance, largement partagée, de la science de la population. En effet, d'une part, des projections démogra-phiques n'ont pas I'ambition impos-sible de fournir des prévisions, mais sont seulement des perspectives condi-tionnelles directement dépendantes des hypothèses retenues. Lorsque ces dernières conduisent à des résultats inacceptables,'elles ont pour objet d'inciter ies sociétés à prendre les déci-sions permettant d'empêcher leurs réalisations selon le précepte " pré-voir pour ne pas pré-voir" de mon maître et ami Alfred Sauw.

D'autre part, I'utilité d'une projec-tion ne tient pas à sa capacité à décrire un futur par nature imprér,'rsible, mais à foumir une base de réference perrnet-tant ensuite de mieux comprendre les évolutions en comparant le réel avec le projeté.

Le véritable problème desprojec-tions conduites en France, principa-lement par I'Insee, est ailleurs : il tient au fait que la qualité d'une projection dépend d'une bonne connaissance de la situation de départ. Or, compte tenu de I 'absence d'un s y stè me permanent d'observation des

migra-tions, internes comme intemationales, et'de la détérioration du système statis-tique français, la connaissance démo-graphique de la situation de départ est largement insuffisante. C'est ainsi' que nous avons pu calculer à l'éche-lon national, puis à celui des régions et des départements, un chiffre scien-tifiquement incontestable de ce que nous avons désigné " les disparus du recensement ",I.

Pourtant, les données résultant du demier recensement de la population de la France n'ont fait l'objet d'aucun ajustement statistique, méthode pour-tant couramment pratiquée dans nombre de pays européens, d'où diverses conséquences, comme une nette surestimation de la fécondité de la France depuis 1999. Dans ses pro-jections réalisées en 2003 2, I'Insee se

fonde d'une part sur la population sous-estimée telle qu'elle résulte du dernier recensement de L999, d'autre part sur une définition des hlpothèses migratoires qui prend en compte "les disparus de recensement ", ce qui conduit à dresser des projections à paftir de données de départ incohé-rentes entre elles.

Ces réserves étant faites, l:urrulyr. des projections disponibles, de I'Insee d'une part, de la division population des Nations unies d'autre part, pennet de distinguer pour 2050 des éléments de certitudes et des aléas.

La

certitude

de la " gérontocroissance

" .

Ii3 quasr-certitude provient de la duréMe 1a vie humaine en France. Sauf catastrophes majeures, dues à des guerres meurtrières, à de graves risques naturels, à une faillite du système sanitaiIe ou à des comporte-ments mortifères des populations, les personnes âgées de 45 ans ou plus en 2050 et, afortion, celles de 60 ans ou plus, sont toutes déjà nées. Dans I'hy-pothèse d'un maintien durable de l'es-pérance de vie, lapyramide dês âges 2050 de ces générations ayant alors 45 ans ou plus peut être projetée. Ses effectifs ne peuvent se modifier que sous deux effets : l'évolution des quotients de mortalité aux âges considérés et les migrations. Z q (, F z J Z p o o

(3)

Concernant la mortalité après 45 ans,la tendance actuelle est à une augmentation de l'espérance de vie. les hypothcses les plus courantes tablent sur une poursuite de cette améItora-tion. Elle n'est néanmoins pas cer-taine lorsqu'on constate des compor-tements à risque comme l'àugmentation de la consommation des drogues.

Quant à la migration, elle pour-rait ne pas avoir beaucoup d'effets pour Ies 45 ans ou plus, car la pro-pension à émigrer est fortement fonc-tion de I'âge. La quasi-totalité des immigrants onginaires du Sud arrive en France à un age infeiieur, qu'il s'agisse de travailleurs, de deman-deurs d'asile ou de personnes béné-ficiaires des procédures de regrou-pement familial. Mais, à I'inverse, les effectifs 2050 des tranches d'âge 45 ans ou pius peuvent être influen-cés à la hausse par I'installation de personnes issues d'autres pays euro-péens plus septentrionaux, et notam-ment de Britanniques, dans le cadre de ce que j'ai résumé comme l'effet Ryanair, les compagnies aériennes à bas coûts permettant de limiter le coût des distances avec la famille ou les amis demeurés dans le pays d'ori-gine. En revanche, une pression à la baisse des personnes âgées peut

s'exer-cer par l'émigration de retraités fran-çais ve rs l e Sud eur opéen et p ar exemple vers l'Espagrre. Mais le pre-mier effqt semble aujourd'hui plus intense que ie second.

11 résulte de ce qui précède un phénomène fort probable que je designe comme la " gérontocroissance ", définie comme l'augmentation du nombre des personnes àgees. En 2000, la France3 comptait 12,1 millions de 60 ans ou plus. Cet effectif augmenterait considérabiement en raison des effets de I'héritage démographique et des taux de survie des personnes âgées dans toutes les hlpothèses proposées, passant à 15 millions avant2015, à lB millions avant 2025 et à plus de 20 millions après 2030 pour ensuite stagner. Néanmoins, Ia proportion des 60 ans ou plus dans la popula-tion totale serait fort differente en fonction des autres hypothèses de

fecondité et de migration. Partant de 20,5o/o en 2000, elle berait en augmen-tation, mais dans une large fourchette allant de 28,5 o/o de la population à 37 ,9 o/o en 2050 selon les scénarios.

Un v ieil

lis s e me n t

in é lu ctab le,

mais

d'intensité

fort variable

Ces chiffres mettent en évidence la nécessité de distinguer I'effet nombre, la gérontocroissance, et l'effet struc-ture. L'effet nombre signifie que le système politique, économique et social doit s'adapter pour répondre a ux b es oins d' u ne po p ul a ti o n d e personnes âgées en forte croissance. Cetens panbus, cela signifie une aug-mentation du nombre de pensionsde retraite, des services médicaux pour les personnes âgées, et du nombre de personnes âgées dépendantes, même si l'espérance de vie sans incapacité augmente plus vite que I'espérance de vie. Pour les départements, cela

signifie une hausse considérable des bénéficiaires de I'allocation person-nalisée à I'autonomie (APA). D'qù de fortes tensions sur les budgets publics et sur ceux des caisses de retraite et la nécessité d'aller bien au-delà' des réfôrmes Balladpr de 1993 et Raffarin ' de 2003 pour les systèmes de retraite. A la gélontocroissance s'ajoute le vieiliissement proprement dit, c'est-à-dire I'augmentation de la propor-tion des personnes âgées, avec ce qu'il signifie en termes politique (poids électoral des personnes âgées), éco-nomique (modification de la struc-ture de la demande) ou social (pres-sio n d es pe rso nne s â gées s ur l a répartition des budgets sociaux). Ce vieillissement de la population de la France est inéluctable. Mais ses effets peuvent être fort différents selon son intensité. Un pays qui compterait 28,5o/o de 60 ans ou plus n'est pas dans la même situation qu'un pays en compta:nt- 37 ,9 o/o.

LA JAUNE ET LA ROUCE - MARS 2005

Projection des jeunes et des

Figure 1 ^ .

personnes agees en France (en milliers)

22 000 20 000 18000 16000 14 000 12000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 -{l- moins de 20 ans +7 5 ans ou plus 0 O co (o o) N u) @ \f N O co (.o or N rr-) æ OOOOF N N N c nc Oc D c O$$$ OOOOOOOOOOOOOOOOO N N N N N N N N N N N N N N c \J NN

@ Gérard-François Dumont - chiffres Insee métropole, scénario central. -+ 60 ans ou plus

(4)

Les

migr ations

inter nat iona les

soumises

aux

facteurs

de repoussement

{ .

La prospective 2050, si elle peut s'appuyer sur des quasi-certitudes, doit également réfléchir à divers aléas qui forment les autres déterminants démo-graphiques majeurs de I'avenir. Le pre-mier tient aux systèmes migratoires international et national. L'intensité de l'immigration vers la France dépend moins de ses propres décisions que de la situation des autres pays a. En effet, Ie souci général.des hommes est de " v ivr e et trava ill er au p ay s'1 . Lémigration n'est, dans la grande maJo-rité des cas, qu'une option contrainte par la situation des pays de départ. Les Aigénens qui rêvent d'un visa pour la France, comme ils I'ont manifesté par exemple en mars 20031ors de la visite du président Jacques Chirac à Alger, prefereraient, dans I'idéal, res-ter en Algérie. Mais il faudrait pour cela que les politiques de ce pays leur donnent I'espoir d'améliorer leur sort dans leur patrie, que s'y installe un État de droit, que la corruption y recule, que le droit de propriété soit respecté...

Autre exemple, jusqu'à la fin des années 1990, la France n'avait guère d'immigration ivoinenne, puisque les conditions politiques et économiques existant dans ce pays y permettaient un réel développement. Depuis la montée des divisions politiques, et ses effets de déstabilisation écono-mique, l a Côt e-d'I voir e v ie nt d e connaître une inversion migratoire, passant de terre d'immigration à pays d'émigration.

À la lumière de ces exemples, les migrations internationales futures dépendent davantage des facteurs de repoussement que des facteurs d'atti-rance. Cela est war êgalement pour les migrations en provenance 'de pays développés. Dans les années 1965, le Royaume-Uni est un pays d'émigra-tion, car de jeunes actifs n'y trouvent pas les conditions de réussir dans une économie qui vit alors sur un héritage de plus en plus dépassé. Et I'on voit nombre de jeunes actifs britanniques

traverser non seulement I'Atlantique, mais la Manche, pour trouver, notam-ment en France, une économie qui a plus d'allant que la britannique. Après les importantes réformes entreprises sous Madame Thatcher, suivies ensuite par celles de Tony Blair, le Royaume-Uni retrouve une économie dynamique, tandis que c'est au tour de l'économie française de peiner à progresser sous l'effet de corsets réglementaires de plus en plus malthusiens et d'un endette-ment croissant des budgets publics. Les facteurs de repoussement de jeunes actifs ont traversé la Manche et le phé-nomène alJparavant britannique est désormais français avec l'émigration de jeunes actifs diplomés au Royaume-Uni, mais aussi vers d'autres contrées comme les États-Unis.

Le système migratoire hexagonal conduisant à la France de 2050 depend donc de deux types de facteurs. D'une part,la situation dans d'autres pays' susceptibles de développer ou non des effets de repoussement, effets se trans-formant en facteurs d'attirance de la France selon les politiques migratoires conduites. Or ces demières se doivent aussi de faciliter I'immigration car Ia France manciue et manquerd plus encore de main-d'æuvre 5 pour de nombreuses activités de service, comme celles résultant de la gérontocroissance, peu prisées par les Français soit en rai-son d'une image peu valorisante, soit en raison des territoires où ces besoins se font sentir. D'autre part, la situa-tion en France selon sa capacitê àrete-nir ou à attirer des étudiants ou des jeunes actifs. Sur le premier point, la tendance est claire : faute d'une mise en æuvre d'une véritable autonomie et responsabiiisation des uruversites, liées à une refonte institutionnelle de Ia recherche publique, ces dernières éprouveront beaucoup de difficultés dans une concurrence internationale croissante; le risque de repousser les meilleurs enseignants et les meilleurs étudiants vers des universites étran-gères plus dynamiques est réel.

Selon les tendances actuelles, la France est un pays d'immigration pour des ressortissants de pays qui souf-frent de conflits civils, de politiques

obérant le développement, d'écono-mies grevées parla corruption,.et un pays d'émigration pour les jeunes les plus entreprenants. Si cette évolution n'était pas remise en cause par des politiques actives, la France ne serait plus en 2050 qu un marché de corsom-mation, considéré comme incaPable de remplir les fonctions les plus nobles des entreprises, comme la recherche ou les productions industrielles les plus élaborées. Une telle appréciation est déjà à l'æuwe si l'on considère les opUons stratéglques prses par certaines entreprises internationales vis-à-vis de la France.

Les

rnigrations

internes

au cæur

de l'accroissement

des

contrastes

interrégionaux

Néanmoins.la situation de la France en 2050 ne sera pas uniforme selon ses territoires. De nombreux éléments se conjuguent pour enftaîner une diffe-renciation croissante selon les dépar-tements et les régions, différenciation d'ailleurs accentuée par I'absence de politiques donnant des chances égales aux territoires, à I'instar des retards considérables apportés à réduire la fracture numénque, récidivant la même effeur faite dans les années 1965-1970 avec l'équipement téléphonique.

Les projections régionales 2030, selon le scénario central de I'Insee, montrent effectivement des évolutions fortement'divergentes : sur fond.d'ac-croibsemeet national de9o/o entre 2000 et 2030, elles établissent que sept régions verraient leur population bais-ser . Lorraine C I0%), Auvergne, Cham-pagne-Ardenne, Limousin (- B o/o), Bourgogne, Franche-Comté et Nord-Pas-de-Calais (- 3o/o) À l'opposé, les croissances maximales s'observeraient. en Languedoc-Roussillon (34 o/o), Provence-Alpes-Côte d'Azur (2I o/o), Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées (16 %).

En ce qui conceme le r,reillissement, les contrastes interrégionaux s'accen-tueraient. D'ici 2030, on observerait certes un vieillissement de toutes les régions, mais fort differencié : de +7 à + 13 points de la proportion des

(5)

60 ans ou plus ; +7 enÎ1e-de-France, et, à I'opposé, + 13 en Auvergne, Basse-Normandie, Bourgogne, Champ agne-Ardenne, Franche-Comté, L,orraine, Pays de la Loire ou Poitou-Charentes.

Cela résulte de deux effets, un effet migratoire et un effet de structure actuelle, qui ne jouent pas toujours dans le même sens. Pour l'île-de-France, ces projections supposent le maintien d'un départ relativement important des Franciliens au moment du passage àl'âge de la retraite, ce qui constitue une partie de la compo-sante du rajeur-rissement relatif de l'île= . de-Franc.. Irrrr.rr.-erli, certaines = régions, comme Poitou-Charentes, combinent l'accueil de beaucoup de personnes âgées à un vieillissement intrinsèque relativement fort.

L'effet des migrations internes sur I'accroissement des contrastes régio-naux de vieillissement esr décisif. I1 suffit, pour s'en persuader, de regarder I'impact quantitatif des scénarios sans migrations. Même s'ils n'ont aucune vraisemblance ni validité en tant que tels, ils permettent d'apprécier f im-portance du paramètre migration : dans le scénario "sans migration", la proportion des 60 ans ou plus serait supérieure de B points en Île-de-France, et inférieure de 3 ou 4 points dans I'Ouest, en Bourgogne ou en Basse-Normandie.

D épopulation

ou pri ntemps

dém ogr aphiqu e

?

Reste la question de la fécondité. Bien qu'insuffisante pour assurer le simple rempiacement des générations et entraînantla France dans ce que 1' ar appelê un " hiver démogaphique ", elle est moins abaissée que la moyenne européenne en raison d'une propor-tion de femmes sans enfant moindre en France que chez nos voisins euro-péens, de I'apport de I'immigration sur le mouvement naturel et de I'héri-tage d'une politique familiale qui a cependant perdu de son importance. Comme le montrent les comparai-sons européennes 6, I'avenir de la fécondité est fort dépendant de l'évo-lution des politiques familiales. Le

Les

perspectives

démographiques

Figure

2

en France

désir d'enfants reste élevé en France, selon les enquêtes'conduites par les organismes publics, mais il ne pourra se concrétiser sans un accompagnement moral et matêriel à la hauteur des demandes des familles, accompagne-ment qui suppose une légrslation fami-liale cohérente et des choix budgé-taires appropriés aussi bien au niveau de I'Etat qug des collectivités locales, des collectivités territonales, et même des comités d'entreprises.

Dans le cas contraire,l'avancée dans I'hiver démo graphique appar ait quasi certain et le vieillissement fort accen-tué ; les effectifs des jeunes de moins de 20 ans deviendraient moins nom-breux que ceux des 60 ans ou plus vers 2010 et que ceux des 65 ans ou plus vers 2020. La France pourrait alors connaître une dépopulation dejà constatée sur certains de ses territoires.

Or l'histoire n'enseigne pas d'is-sue heureuse pour des pays ayant connu une iongue dépopulation. Il faut donc espérer à la France et à

l'Europe d'opérer les choix utiles per-mettant de retrouver un printemps démographique, seul capable de por-ter les ambitions formulées dans les textes fondateurs de la République comme dans I'article I-3 du trarté constitutionnel de I'Union européenne fixant "les objectifs de I'Union". I

' * 191, rue Saint-Jacôues,75005 P ari s. Té|./Fax : #33 (0) 1.34.51 .49.92.

Gera rd -Fra n'Qs.Du mont@ pa ris4.sorbon ne.fr 1. Gérard- Franç ois Dumont, "Les "di spa r us" du recensement " , Populotion et Avenir, n" 647 , mars-avril 2000.

2. lnsee Résu ltots, n ' 1 6, ju i I let 2003. 3. Dans l' ensem ble de ceÏ"article, nous ent en-dons par France la France métropolitaine. l^a situa-tion des différents Dom et Tom est très contrastée et mérite un examen particulier. Cf, Gérard-François Dumont, Lo populotion de lo Fronce, des régions ef des D)M-T)M, Paris, Ellipses, 2000. 4. Gérard-François Dumont, Les populotions du monde, Paris, Editions Armand Colin, deuxièrire édition, 2004.

5. Les projections tendancielles annoncent une baisse de la population active. Cf. /nsee Résultats, Société, n' 13,2003.

6. Év ely ne S ullerot, " Prestations f am ilia les et fécondité dans I'Union européenne ", Populotion et Avenir, n' 661, janvier-février 2003.

LA JAUNE ET LA ROUCE - MARS 2005

72 500 70 000 6 7 s00 6s 000 62 500 60 000 5 7 5 00

ss 000

52 s00

50 000 Haut *-Moyen Bas

O TNO LNO .LNO 'U) OLOO O Or N'Nf f)cn$ \fu) O OOO OO OO OO O NN NNN NNNN NN

Population en milliers d'habitants selon trois scénarios.

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