Mme LE DUFF 1 technologique STAV
I – Rappels sur les proportions et les évolutions. 1°) Pourcentages.
Soit A une partie d’un ensemble E.
La proportion des éléments de A par rapport à E est le quotient :
' ' E de éléments d nombre A de éléments d nombre q .
Le nombre d’éléments de A représente p% du nombre d’éléments de E siq p% . Calculer p% d’une quantité Q signifie multiplier Q par
100 p . Remarque : 15% 100 15
et 0,15 sont trois écritures différentes du même nombre.
2°) Proportion d’une proportion.
Soit A une partie d’un ensemble E et B une partie de A.
Sip est la proportion de B dans A et1 p est la proportion de A dans E alors la proportion p de B dans E 2
est p p1p2 .
3°) Taux d’évolution et coefficient multiplicateur.
Une quantité évolue d’une valeur initialeQ à une valeur finale1 Q . 2
Le taux d’évolution t de Q à1 Q est2
Q -1 1 2 Q Q t .
Lorsque t s’exprime en pourcentages
100
p
t . On dit que p% est le pourcentage d’évolution deQ à1 Q . 2
Le coefficient multiplicateur de cette évolution est
Q1 2
Q c .
Rappels
Ensembles de nombres, calculs,
statistiques, logique et raisonnement.
Mme LE DUFF 1 technologique STAV Augmenter une quantité Q de p% signifie multiplier Q par
100 1 p .
Diminuer une quantité Q de p% signifie multiplier Q par 100 1 p .
Remarque : Une augmentation se traduit par un taux t positif, une diminution par un taux t négatif. On ac1t.
4°) Evolution successives et coefficient multiplicateur global. Une quantité Q subit plusieurs évolutions successives.
Le coefficient multiplicateur global est le produit des coefficients multiplicateurs de chaque évolution.
5°) Taux d’évolution réciproque.
Une quantitéQ subit une évolution de taux t pur obtenir une quantité1 Q . 2
Alors l’évolution réciproque deQ à2 Q a pour taux t’ tel que1 (1t)(1t')1. Le coefficient multiplicateur de cette évolution réciproque est
c c'1.
II – Rappels sur le calcul numérique. 1°) Fractions et écriture fractionnaire. L’écriture fractionnaire
b a
est définie sib0. Pour tous réelsb,c,d 0 :
Somme d’écritures fractionnaires :
d c a d c d a et d c a d c d a .
Produit et quotient d’écritures fractionnaires :
d b c a d c b a et c d b a d c b a d c b a . Une fraction b a
(a et b entiers) est dite irréductibles (non simplifiable) si son numérateur et son dénominateur n’ont aucun autre diviseur commun que 1.
2°) Puissances entières.
Mme LE DUFF 1 technologique STAV Propriétés : anap anp n a n a 1 n p p n a a a
n p n p a a
n n n b a b a n n n b a b a Définition : L’écriture scientifique d’un nombre décimal esta 10 poù p est un entier relatif et a un nombre décimal tel que1a10.
III – Statistiques à une variable. 1°) Représentations graphiques.
2°) Diagramme en boite.
Les valeurs extrêmes (min et max), la médiane et les quartiles permettent de partager une série en quatre parties contenant chacune environ un quart (25%) de l’effectif total. Cela permet d’avoir une idée de la répartition des valeurs de la série.
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La boite est un rectangle de hauteur arbitraire, et délimitée par les quartiles. Sa longueur représente l’écart-interquartile.
Les moustaches sont les segments qui relient les quartiles aux valeurs extrêmes.
IV – Ensembles.
1°) Rappels sur les ensembles.
Un ensemble est une collection d’objets appelés éléments. Lorsque a est un élément d’un ensemble E on dit que a appartient à E et on noteaE.
On peut définir un ensemble soit en énumérant tous les éléments de cet ensemble, soit en donnant une propriété caractérisant les éléments de cet ensemble.
On dit que A est un sous-ensemble de E si tous les éléments de A sont dans E. On dit aussi que A est inclus dans E et on noteAE.
2°) Intervalles.
L’intervalle
a;b est l’ensemble de tous les réels x tels queaxb. L’intervalle
a;
est l’ensemble de tous les réels x tels queax. 3°) Réunion et intersection.Soient deux ensembles A et B.
L’intersection de A et B est l’ensemble des éléments communs à A et B, on noteAB.
La réunion de A et B est l’ensemble des éléments qui appartiennent à au moins l’un des deux ensembles A ou B, on noteAB.
Lorsque A est un sous-ensemble de B, le complémentaire de A dans B est l’ensemble des éléments de B qui ne sont pas dans A, on note A .
V – Logique.
Mme LE DUFF 1 technologique STAV 2°) Quantificateurs.
Les expressions « quelque soit » et « il existe » permettent de préciser quels sont les objets que l’on considère dans l’énoncé.
« Quelque soit » signifie « pout tout ». « Il existe » signifie « il existe au moins ».
VI – Raisonnement.
1°) Proposition et négation.
Une proposition est une phrase qui est soit vraie, soit fausse.
La négation d’une proposition est une proposition qui est fausse lorsque P est vraie et vraie lorsque P est fausse.
2°) Implication, réciproque, équivalence et contraposée.
Définition : Une implication est une proposition de la forme « Si P alors Q ». Elle est vraie lorsque « P est
vraie » implique « Q est vraie ».
Définition : La réciproque de « Si P alors Q » est « Si Q alors P ».
Définition : On dit que P et Q sont équivalentes lorsque les implications « Si P alors Q » et « Si Q alors P »
sont toutes les deux vraies.
Définition : La contraposée de « Si P alors Q » est « Si non Q alors non P ». Une implication et sa contraposée
sont soit toutes les deux vraies, soit toutes les deux fausses.
3°) Types de raisonnements.
Un contre-exemple est un exemple qui permet de montrer qu’une proposition universelle n’est pas toujours vraie.
Prouver que la contraposée est vraie permet de prouver que l’implication est vraie.
Montrer qu’une proposition P est vraie en raisonnant pas l’absurde consiste à supposer que P est fausse et à montrer que cela aboutit à une contradiction.
Montrer qu’une proposition est vraie par disjonction des cas consiste à montrer que cette proposition est vraie dans un nombre fini de cas recouvrant tous les cas possibles.