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Recherche environnementale : quelle valorisation des données par le secteur agricole ?

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02788916

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Recherche environnementale : quelle valorisation des

données par le secteur agricole ?

Yves Brunet, Sabine Riou

To cite this version:

Yves Brunet, Sabine Riou. Recherche environnementale : quelle valorisation des données par le secteur agricole ?. [Rapport Technique] 2018. �hal-02788916�

(2)

Recherche

environnementale :

quelle valorisation

des DONNÉES par le

secteur agricole ?

Pré-étude

(3)

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partielle par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation du directeur du CVT AllEnvi.

La reproduction de cette étude et/ou le transfert de fichier à des tiers sont interdits en respect du code de la propriété intellectuelle.

(4)

Membres d’AllEnvi partenaires

Auteurs

Yves Brunet - animateur scientifique, Inra

(5)

Démarche et méthode

(p. 5)

Le paysage de la recherche environnementale : vers une valorisation sectorielle ?

(p. 6)

La transformation numérique du secteur agricole : un contexte favorable

(p. 13)

Valorisation agricole : des freins multiples mais des propositions émergentes côté recherche

(p. 17)

Les attentes techniques, fonctionnelles et thématiques des acteurs agricoles

(p. 22)

Conclusion : analyse stratégique et perspectives

(p. 29)

Annexes : présentations de dispositifs de valorisation de données par le secteur agricole

(p. 32)

Sommaire

(6)

Démarche et méthode

Cette étude s’adresse aux acteurs de la recherche publique, à leurs structures de valorisation et de transfert, ainsi qu’aux acteurs socio-économiques.

L’étude s’appuie principalement sur 38 entretiens semi-directifs réalisés en 2017-2018 auprès de : • Startups, PME, grands groupes

• Instituts techniques • Coopératives

• Organismes de conseil et développement agricole

• Organismes de recherche publics (AllEnvi) et « plateformes »

Elle s’appuie aussi sur des éléments récupérés lors de séminaires (ESA Connect, conférence Safagr’Idée…) et de documentations diverses (articles, rapports, newsletters…).

Restitution : les résultats de ce travail ont été présentés lors d’un atelier participatif organisé le 8 février 2018 à l’IGN, qui a réuni 16 participants de différents horizons. Il a permis de confirmer les résultats et de les compléter par des échanges et des interventions Flash de participants représentants des (infra)structures suivantes : IR Système Terre, MAA, IGN, AnaEE France, unités InfoSol et Agroclim (Inra), Observatoire spatial régional (OSR), Smag et Api-Agro (Acta).

Contexte : réalisé à la demande du comité de pilotage scientifique (CPS) d’AllEnvi, ce travail vise à apporter des éléments utiles au positionnement des organismes publics de recherche dans le contexte actuel, notamment impacté par l’application de la directive européenne Inspire (open data). L’étude s’est intéressée en particulier au secteur agricole, à ses besoins et à la valorisation actuelle des données environnementales dans le secteur, car il est lui-même producteur de masse de données agricoles et se questionne aussi sur les perspectives et conditions d’exploitation de ces données.

(7)

Le paysage de la recherche

environnementale : vers une

valorisation sectorielle ?

(8)

La recherche environnementale…

Les infrastructures de recherche sur l’environnement produisent des données environnementales d’observation, expérimentation et modélisation destinées en premier à la communauté scientifique pour comprendre le fonctionnement et l’évolution du système terre et de ses différents compartiments. Il en existe aux échelles locales, nationales et européennes, sous différentes formes (localisée, distribuée, dématérialisée) et plus ou moins avancées, générant des canaux multiples et

imbriqués d’acquisition et de diffusion de données.

(9)

…dans l’environnement mouvant

de l’Open & Big data

Les conditions d’acquisition des données, leur exploitation et leur valorisation sont actuellement en débat en raison de plusieurs facteurs internes et externes :

La réduction des budgets consacrés aux infrastructures de recherche

La réglementation qui instaure la gratuité d’accès aux données publiques : directive européenne Inspire (2007), lois

françaises Valter et Lemaire sur la République numérique (2016)

L’évolution des pratiques de recherche : des données de plus en plus nombreuses (services d’observation, big data) et des outils de traitement de

données qui évoluent

L’arrivée de nouveaux acteurs économiques, notamment issues des outils de communication et de la collecte et

l’exploitation de masse de données

L’enjeu pour les acteurs de la recherche est de parvenir à intégrer la chaîne de valeur des données environnementales et se positionner dans les jeux d’acteurs des marchés publics et privés avec une offre compatible avec les directives sur les données publiques et un modèle économique viable.

L’investissement français dans les données est colossale : les satellites représentent à eux seuls un coût de 1 MM€ par an, et les autres infrastructures nationales ont un coût d’investissement de 1 MM€ et un coût de fonctionnement de 200 M€ par an et 1000 ETP mobilisés). Au-delà de l’exploitation des résultats par la recherche, il est nécessaire d’identifier des valorisations sectorielles (gratuites ou facturées).

(10)

Un cadre juridique spécifique qui instaure la gratuité des

données de la recherche environnementale publique

1998

2007

2015

2016

1998 la convention internationale Aarhus est un accord international de

« démocratie environnementale » sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement

2007 la directive européenne Inspire vise à faciliter

l’accès à des informations spatiales interopérables utiles aux missions environnementales

2015 la loi Valter instaure la gratuité pour la

réutilisation des informations contenues dans les documents administratifs du secteur public

2016 la loi Lemaire, ou loi pour une République numérique, renforce les obligations d’ouverture

(11)

La valorisation sectorielle est une 2

e

vie pour une donnée

de recherche*, qui suscite questions et débats

Comment compenser le coût de la diffusion (validation, qualification, mise en forme) en plus de la baisse des dotations d’État ?

Valorisation

scientifique Valorisation sectorielle

Intégration Agrégation,

traitement Open dataDiffusion

Production développement Traitement,

de services

Valorisation scientifique

€ coût € gain

* donnée acquise par les infrastructures de recherche, à des fins de recherche ou non

Valorisation sectorielle : est-ce le rôle de la recherche publique ou d’acteurs privés (startups, etc.) ?

Faut-il produire des données à des fins de recherche ou selon la demande des acteurs ? La recherche doit-elle être sur du court et moyen terme ou du long terme ?

Comment inciter les chercheurs à diffuser leurs données, pour qu’elles soient repérables, partageables et réutilisées ?

Valorisation sectorielle

(12)

La mise à disposition des données :

des politiques en structuration, encore peu lisibles

Les politiques de mise à disposition des données (dont les données environnementales) sont très variables d’un organisme à un autre, d’une plateforme à une autre :

- maturité de la réflexion sur la mise à disposition des données plus ou

moins avancée

- ouverture à l’Open data plus ou moins appliquée

- modèle économique en cours de réflexion pour la plupart des

infrastructures collaboratives

- enjeux variables : raison d’être ou simple produit de la recherche, volonté

de monétiser ou non

- valorisation sectorielle (agricole) plus ou moins ancienne et intéressante

Cet état de structuration rend peu lisible l’offre de recherche.

(13)

De nombreux secteurs économiques exploitent

et dépendent des données environnementales

Secteurs économiques exploitant les compartiments du système terre et dépendant des données

associées (sous-sol, surfaces continentales, océan, climat, biodiversité) :

Transport : terrestre (SNCF, Vinci…), maritime, aérien, énergie (ERDF), infrastructures (CDC,

Bouygues…)

Eau : approvisionnement (Veolia, Suez), risques d’inondation (pouvoirs publics, collectivités, Predict

services)

Santé-sécurité : qualité de l’air (collectivités, associations…), risques naturels (séismes,

éboulements…)

Assurances

Appuis aux politiques publiques (bureau d’étude, ingénierie, conseil – EY, CGG, Egis), aux

investisseurs (BTP, mines et carrières…)

Tourisme : sports d’hiver – enneigement et sécurisation des sites – (Compagnie des Alpes…)

Agriculture : semenciers (Soufflet, Limagrain…), coopératives (Avril…), négociants (Louis

Dreyfus Commodities, ODA…)

Le choix a été fait dans ce travail de s’intéresser aux besoins des acteurs socio-économiques du secteur agricole :

startups, PME, grands groupes, instituts techniques, coopératives, agriculteur, organismes de conseil et

développement agricole.

(14)

Transformation numérique du

secteur agricole : un contexte

favorable

(15)

De l’agriculteur à l’ageekulteur : une tendance qui

s’amplifie

Source : Observatoire des usages de l’agriculture numérique 2017 http://agrotic.org/observatoire/

« 45 % des agriculteurs sont équipés de smartphones (contre 39 % en 2012) et 20 à 25 % de tablettes »

Source : études Agrinautes Terre-net Media / BVA 2016 Le progrès technologique a changé en profondeur le secteur agricole au cours du XXesiècle : mécanique, chimie et biotechnologie. La révolution numérique en cours impacte dès aujourd’hui le secteur agricole et cette tendance s’amplifie.

« À quels besoins de l’agriculture les outils numériques répondent-ils ?

• Rendre plus autonome les chefs d’entreprise agricole • Une recherche-développement-innovation plus efficace

• De meilleures performances économiques et environnementales • Intégrer les acteurs du monde agricole dans la société »

Source : « Tous acteurs de la transition numérique agricole » Marie-Cécile DAMAVE. Saf agr’iDées – août 20017

Les usages du smartphone comme système de mesure en agriculture

(16)

Un intérêt croissant des acteurs des secteurs

agricoles et non-agricoles

Un investissement significatif des coopératives

« Notre métier de coopérative est en train de changer radicalement grâce à ces outils » (…) « hier, nous étions en gros des vendeurs de semences et de produits phyto, demain nous continuerons à vendre des semences, beaucoup moins d’intrants chimiques, mais en revanche plus d’informations utiles à nos adhérents. »

Christophe Couroussé, directeur du pôle volaille du groupe Terrena En décembre 2016, 31 coopératives affiliées à InVivo ont rejoint le capital du pôle de ressources BeApi qui développe des

solutions pour l’agriculture de précision. Avec pour les coopératives l’objectif d’accélérer l’accès aux derniers matériels et services de haute technologie.

Le projet de loi qui vise à séparer les activités de conseil et de vente des produits phytosanitaires, issu des États généraux de l’alimentation 2017, pourrait remettre en cause le positionnement des coopératives sur certains services et leurs besoins en données environnementales associées.

L’apparition de nouveaux acteurs de l’électronique et du numérique : GAFA, Orange, ATOS…

De nouvelles formations qui émergent pour répondre aux nouvelles compétences-métiers recherchées au croisement des disciplines – par exemple l’ouverture d’un master spécialisé entre l’ESEO et l’ESA d’Angers en 2017.

(17)

Pilotage et ressources aux échelles nationale et

européenne

Côté européen, le Partenariat européen pour l’innovation pour une agriculture compétitive et

durable (PEI-AGRI) a fait de « la digitalisation en agriculture » la priorité de son programme d’action

2017. Le PEI-AGRI mobilise deux instruments de financement européen que peuvent solliciter les chercheurs et les acteurs socio-économiques :

• le programme-cadre de recherche Horizon 2020 de la Commission européenne,

• le fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), dont la mise en œuvre est déléguée depuis 2014 aux Conseils régionaux.

Les acteurs politiques français (ministère de l’Agriculture, OPECST) travaillent à l’élaboration d’une plateforme ouverte AgGate, dans laquelle les exploitants seront les premiers propriétaires des données agricoles collectées. Ce projet est coordonné par l’Irstea, en collaboration avec les organismes de conseils et développement agricoles (Chambres d’agriculture, Arvalis…), des startups (Smag, The Green Data…) et des grands groupes (Crédit agricole, Orange…). L’intention française est de partir d’abord sur un dispositif national puis « de le transformer ensuite en plateforme

européenne ». Ce portail de données pour l’innovation agricole devrait être opérationnel en 2020.

En parallèle, plusieurs organismes nationaux proposent régulièrement des financements pour accompagner la transition numérique du secteur comme le ministère de l’Agriculture (programme

Casdar) ou l’Ademe.

(18)

Valorisation agricole : des freins

multiples mais des propositions

émergentes côté recherche

(19)

Données environnementales valorisables en agriculture :

de quoi parle-t-on ? Quelques exemples

Eau

Quantitatif : débit, hauteur, recharge aquifère Qualité : alcalinité, composés azotés,

composés phosphorés, substances nutritives, oxygène, pH, température, présence de molécules de synthèse

Irrigation : doses, modes Sols

Topographie : relief, hydrographie Composition : texture, métaux lourds,

calcium, micro, méso, macrofaune, NPK

Propriétés : conductivité, absorption,

érosion, compactage, porosité

Modèles : cycle du C Climat

Humidité, rayonnement, pluviométrie, T, vitesse du vent

Prévisions : gel (date, période,

probabilité), sécheresse

Modèles : réchauffement, GES

Plantes, cultures

Production : rendement, systèmes techniques Prévisions : récolte

Risques : maladies, adventices Occupation et usages des sols

Modèles : sélection variétale et génétique

Biodiversité

Indicateurs d’espèces : pollinisateurs,

espèces natives, invasives

Dynamiques : biomasse, cycles nutritifs,

régénération, écosystèmes

Fonctions écosystémiques de l’agriculture

Étant donné la multitude des gisements de données côté recherche et la méconnaissance actuelle des besoins précis du secteur agricole, il n’est pas possible aujourd’hui d’établir un inventaire détaillé des données environnementales de recherche potentiellement valorisables par le secteur agricole.

(20)

Des données utiles pour alimenter des modèles

Données météorologiques et modélisation sont utilisées pour

des applications agricoles, par exemple pour la prévision des

stades phénologiques, des besoins d’irrigation, des dates de

récolte, des rendements…

(21)

Où sont les freins à la valorisation

(vus de la recherche) ?

Des freins d’abord génériques à la valorisation de la recherche environnementale

• Mode d’évaluation des chercheurs

• Différences culturelles entre privé et public

• Besoins du marché différents des besoins de la recherche

• Science de l’environnement peu habituée à valoriser (contrairement à d’autres sciences comme la santé) • Limites des infrastructures collaboratives : pas de structure juridique, stratégies diverses des membres • Manque de ressource et de temps consacrés en priorité à l’acquisition et l’exploitation des données • Question de la responsabilité en cas de mauvaise utilisation

• Métiers qui nécessitent des compétences en données et en sciences

Des freins spécifiques à la valorisation par le secteur agricole

• Le délai de publication (pas compatible avec une information donnée en temps réel) • Beaucoup d’observations sur le long terme : plusieurs années, plusieurs décennies • Nécessité d’anonymiser les coordonnées de certaines données géolocalisées

• La disponibilité de la donnée : contrainte de flux pérennes et mis à jour, couverture spatiale • La donnée brute est peu utilisable par le secteur, il faut un traitement

• Méfiance vis-à-vis de l’open data de certains acteurs privés agricoles

(22)

Ex : Le Cesbio fait émerger une start-up ELL « Espace et Living Lab », société passerelle

axée sur les besoins des utilisateurs

Une palette de propositions de services se

développe de l’amont à l’aval de la valorisation

Des services intégrés aux instituts : unités AgroClim et InfoSol (Inra), plateforme PEPS* (Cnes)…

Des services gérés par des infrastructures et pôles de données collaboratifs de recherche : OZCAR**, Theia… Des services développés en partenariat avec un institut technique : Taméo (MétéoFrance et Arvalis)

Des services mise en œuvre par un acteur privé, une start-up : ELL (Cesbio) Selon le cas, la recherche est en amont ou en aval de la valorisation des données et cela impacte la gratuité

L’institut de convergence #DigitAg, inauguré en juin 2017, rassemble 6 UMR ou unités de recherche sur la question scientifique des systèmes d’information, le stockage et le transfert de données

Ex : Taméo est un nouveau service

pour les agriculteurs, co-conçu par Météo-France et Arvalis

* PEPS : Plateforme d’exploitation des produits Sentinel

(23)

Les attentes techniques,

fonctionnelles et thématiques des

acteurs agricoles

(24)

Certains acteurs agricoles consultent des portails de

données de recherche, mais il y a peu de suivi précis de

ces utilisateurs

Les portails actuels ont été mis en place pour répondre à la demande de la communauté scientifique en

priorité, certains sont en cours de restructuration pour que les données soient visibles pour des

non-spécialistes.

Les utilisateurs « non-académiques » identifiés des données de ces portails sont :

Instituts techniques

Bureaux d’études

Coopératives agricoles

Entreprises privées et startups

Chambres d’agriculture

MAA, MEDE (Dreal, DDT)

Collectivités territoriales

Les données sont majoritairement en téléchargement libre sans inscription préalable, aussi il n’est pas

possible de savoir lesquelles sont consultées et par qui elles sont consultées.

(25)

Des attentes sur les modalités techniques de diffusion

Fiabilité

Lisibilité

Interopérabilité

Actualisation

Continuité

Résolution

Faible coût

Source : interview acteurs + atelier du 8 février 2018

C’est l’atout principal des données scientifiques ; la fiabilité peut s’évaluer par la référence des données dans une publication, par la référence à l’institution propriétaire

Les données doivent être alimentées et disponibles en continu, pas seulement pendant une campagne agricole de test et sans disparaître du jour au lendemain

L’ergonomie de l’interface est importante, mais aussi la présence de métadonnées, une description succincte par mots-clés ou la mise en place d’un moteur de recherche

Elle est d’autant plus importante quand il y a une hétérogénéité inter- ou intra-parcellaire et pour certaines cultures comme la viticulture

Elle évite d’avoir à mettre en place des tables de correspondance ou de devoir utiliser plusieurs consoles pour agréger les différentes sources

L’agriculture a besoin de données en temps réel, sans délai d’acquisition et mis à jour en permanence C’est important pour l’adoption du service par les agriculteurs étant donné la situation économique du secteur, certains outils numériques fonctionnent par abonnement (3, 6, 9 mois)

La liberté d’exploiter commercialement les données est, plus que la gratuité ou le faible coût des données, primordiale pour les acteurs socio-économiques

Liberté

d’exploitation

Les questions de coût et de liberté d’exploitation commerciale renvoient à la question majeure du modèle économique : faut-il le concevoir en amont, en fonction de la stratégie des tutelles, ou diffuser les données et co-concevoir des modèles ensuite avec les utilisateurs ? La facturation de données doit-elle être associée à une exploitation commerciale de ces données ou à la phase de conception-démonstration du concept ?

(26)

Des attentes sur le plan fonctionnel avec la recherche

La connaissance des résultats et données produites par la recherche se fait majoritairement par le réseau, peu d’acteurs ont connaissance des infrastructures et pôles de données comme Theia. Donner de la visibilité aux données produites par la recherche est un enjeu majeur.

La diffusion de données n’est pas suffisante, il faut aussi former et informer les utilisateurs, en mettant en place des aides en matière d’extraction et d’utilisation (tutoriels, guide d’extraction, ateliers, MOOC, etc.).

Par ailleurs, certains estiment qu’il y a une difficulté des scientifiques à avoir une vision applicative. Il est nécessaire de

développer des interactions directes avec la recherche :

• des nœuds de contacts • des métiers d’interface

• des rencontres spécifiques (comme les meeting lab).

Est-ce qu’AllEnvi pourrait avoir un rôle de fédérateur ou d’animateur dans ce cadre ?

(27)

Une volonté de contribuer à des projets collaboratifs

avec la recherche

Un intérêt de certains acteurs à être plus associés à la recherche

Les coopératives apparaissent comme des acteurs susceptibles de partager, après anonymisation éventuelle, des données de rendement, humidité du sol… Elles sont intéressées à participer à des réseaux, par exemple sur le risques liés aux adventices, les réseaux de propagation (SMAG, Agrod’Oc).

Un intérêt significatif de la recherche pour les données sur les pratiques agricoles

Cependant, le partage de ces données peut poser certains problèmes car :

- ce sont des données privées souvent géolocalisées, le partage de ces données nécessitant une clarification juridique (sols), - ce sont des données parfois opportunistes et non protocolées (biodiversité),

- l’abondance de données non qualifiées peut poser des questions de méthodologie à la recherche (données de capteurs).

Vers un plus fort développement de la science participative ?

La science participative permettrait de créer des boucles avec les acteurs locaux, mais aussi d’alimenter des programmes de plus grande ampleur par le crowdsourcing. Par exemple, dans le cadre du Plan national de lutte contre le dépérissement de la vigne, le CIVB met en place un observatoire qui va engranger beaucoup de données du Big data, des observations individuelles, etc.

Source : interviews acteurs et chercheurs

« Les coopérateurs sont propriétaires de la coopérative et il est donc plus facile de demander aux coopérateurs de fournir de la donnée pour la coopérative. C’est aussi une question de transparence : à partir du moment où tout cette démarche a comme but de créer de la valeur pour les associés coopérateurs, on peut investir la donnée dans les outils qui permettront une meilleure productivité. »

(28)

Des besoins thématiques exprimés majoritairement sur les sols

et la réduction des phytosanitaires

Un besoin majoritaire de données sur les sols

• nature des sols et propriétés (ex : transfert d’eau, lessivage des produits phytosanitaires) • microbiologie des sols

• taux de MO dans le sol • capacité de stockage du C

Beaucoup d’attentes liées à la réduction des phytosanitaires • épidémiologie, propagation des adventices

• amélioration des traitements (lessivage selon les sols) • pratiques agricoles (doses appliquées, etc.)

Des attentes sur l’eau

• transfert des pesticides et du phosphore • suivi des stocks d’eau en quantité et qualité

• données sur la réserve utile, point clé du bilan hydrique Et le climat

• précisions sur le rayonnement, le vent

• prévisions par rapport au réchauffement climatique

Le besoin en données sur la biodiversité n’a pas été relevé dans les

interviews mais la biodiversité est bien présente dans chaque

(29)

Dans le cadre de la réforme de la PAC 2021-2027, il y a une volonté de passer d’indicateurs de moyens à des indicateurs de réalisation, de suivi et d’impact ; avec un contrôle à distance moins intrusif qui pourrait utiliser des données environnementales (test en cours sur les données Sentinel). La future PAC sera organisée en 2 volets dont le 2e, pour lequel la mise en œuvre sera à l’initiative des États, aura en charge la monétisation des services

environnementaux. Pour ce dernier, les États disposent d’un délai pour préparer l’outillage

qui pourrait se baser sur des données environnementales comme des données de biodiversité si la future PAC attribue des primes à la préservation des écosystèmes.

Des besoins qui convergent avec les politiques

agricoles actuelles en faveur de l’agro-écologie

Le plan national Ecophyto vise à réduire et sécuriser l’utilisation des produits phytosanitaires. Il y a un besoin en données publiques pour permettre une évolution des pratiques agricoles : amélioration du traitement phyto, de l’IFT (indice de fréquence de traitement), connaissances des risques liés à la propagation des adventices, connaissances des systèmes bio (par exemple sur le lessivage de l’azote). Des régions comme la Nouvelle-Aquitaine se sont fixé comme ambition de

sortir du phytosanitaire, par la signature d’un plan État-Région : plan de sortie des pesticides.

L’initiative internationale « 4 pour 1000 », lancée par la France le 1er décembre 2015 lors de la COP 21, vise à montrer que l’agriculture, et en particulier les sols agricoles, peuvent jouer un rôle crucial pour la sécurité alimentaire et le changement climatique : « Un taux de croissance annuel du stock de carbone dans les sols de 0.4 %,

soit 4 ‰ par an, permettrait de stopper l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère liée aux activités humaines ». Cette initiative invite donc à mettre en place des actions concrètes sur le stockage du carbone

(30)

Conclusion : analyse stratégique et

perspectives

(31)

• Beaucoup de données produites sur de nombreux domaines

• Structuration en cours de plateformes de données

• Absence de stratégie concertée de mise à disposition des données

• Frilosité des organismes pour donner accès aux données : questions du coût et de son financement, question du rôle de la recherche

• Faible lisibilité des données par les acteurs du secteur

• Émergence de nombreux portails publics et privés

• Transition numérique de l’agriculture • Politiques agricoles (PAC) et projets de

lois issus des EGA 2017 avec possibles besoins

• Pérennité incertaine des financements des organismes pour ces missions

• Réglementation sur l’accès aux données personnelles

• Craintes (légitimes ou non) sur la stratégie d’investissement des groupes

internationaux (GAFAM)

SWOT

Analyse stratégique sur le potentiel de valorisation des

données environnementales dans l’agriculture

Forces

Faiblesses

Menaces

Opportunités

(32)

Les politiques de mise à disposition des données de recherche environnementale apparaissent

différentes d’un institut à un autre et en phase de structuration, rendant l’offre peu lisible

pour les acteurs socio-économiques. Il y a une orientation générale vers la gratuité des données

et le développement de services divers, avec des modèles économiques qui restent à définir.

Le contexte agricole semble favorable au développement de tels services au vue de l’adoption

croissante des outils numériques par les agriculteurs et de la prise en compte de

l’environnement dans les politiques agricoles actuelles. Les attentes des acteurs du secteur sur

ces données sont techniques, fonctionnelles et thématiques. Celles qui ressortent

majoritairement concernent le sol et la réduction des phytosanitaires.

Les acteurs socio-économiques et chercheurs interrogés ont exprimé le souhait qu’AllEnvi

s’implique en tant que :

- vecteur de structuration sur les politiques de mises à disposition des données,

- fédérateur/animateur pour développer les interactions recherche – secteur agricole.

Ce rôle resterait à définir en complémentarité de celui des infrastructures collaboratives.

(33)

Annexes : présentations de

dispositifs de valorisation de

données par le secteur agricole

 pôle de données et de services pour le Système Terre, Frédéric Huynh (IRD)

 retour sur l’atelier européen « Copernicus et agriculture », Jean-Philippe Grelot (MAA)  quelques apports de l’IGN pour l’agriculture, Nicolas Lambert (IGN)

 infrastructure de recherche AnaEE France, Emmanuelle Cariou-Pham (Inra)  unités AgroClim et InfoSol, Patrick Bertuzzi et Nicolas Saby (Inra)

 observatoire spatial régional du Cesbio, Tiphaine Tallec (Cnes)  présentation de l’outil API-AGRO, Théo-Paul Haezebrouck (ACTA)

(34)

Infrastructure de Recherche Système Terre

Infrastructure de Recherche

Pôle de Données et Services pour le Système Terre

Frédéric Huynh, Directeur IR Système Terre

Nicole Papineau, directrice pôle AERIS

Michel Diament, directeur pôle Form@Ter

Gilbert Maudire, directeur pôle ODATIS

Nicolas Baghdadi, directeur pôle THEIA

(35)

Infrastructure de Recherche

Système Terre

Objectif général

Développer un dispositif d’accès à des Données, Produits et Services

permettant d’observer, comprendre et prévoir de manière intégrée

Histoire, Fonctionnement et Évolution du Système Terre

soumis aux Changements Globaux.

mettre en œuvre, au niveau national, européen et international, des

approches intégrées pour utilisation des données d’Observation de la Terre

et des informations dérivées,

faciliter l’accès à des Données et Produits de qualité sur l’ensemble des

compartiments du Système Terre,

favoriser mutualisation, interopérabilité, émergence d’approches

multi- et inter-disciplinaires et d’innovation pour avancées scientifiques et

émergence de nouveaux services,

(36)

Infrastructure de Recherche Système Terre

IR Système Terre se positionne sur ensemble du cycle

des données (mesures terrain et satellites), depuis leur

production (en synergie avec autres IR et observatoires)

jusqu’à leur mise à disposition des utilisateurs et des

bases de données et dispositifs nationaux, européens

et internationaux (Copernicus, GEOSS...).

Missions de l’IR Système Terre :

- fédérer les pôles de données

- développer des portails

- favoriser des recherches intégrées &

interdisciplinaires pour comprendre les processus

associés au Système Terre et Changements

Globaux,

- développer des partenariats européens &

internationaux.

(37)

Infrastructure de Recherche

Système Terre

THEIA : Pôle Surfaces Continentales

www.theia-land.fr

Dispositif dédié aux Scientifiques et aux Acteurs des Politiques Publiques :

Bureau Exécutif:

Nicolas Baghdadi (directeur), Irstea

Arnaud Sellé, CNES

Pierre Maurel, Irstea

Selma Cherchali, CNES

Jean-François Faure, IRD

Jean-Paul Sempère, IGN

Sylvie Galle, IRD

(38)

Infrastructure de Recherche Système Terre

Déc. 2012

: naissance du Pôle thématique surfaces continentales Theia

Structure inter-organismes, nationale,

scientifique et technique

Dispositif de mutualisation de l’imagerie et de

l’expertise

dédié aux

communautés scientifiques

,

acteurs publics et privés

pour promouvoir

l’utilisation des données issues de l’observation

des surfaces continentales

Développé autour de

Geosud

, des activités

R&D Cnes

et de l’expertise de

laboratoires

nationaux

Construit autour de données toutes longueurs d’ondes :

o

Données satellitaires,

(39)

Infrastructure de Recherche Système Terre

Des experts pour des produits

qualifiés (CES): Occupation du

sol, artificialisation, humidité des

sols …

Des acteurs d’une même région

(ART): Occitanie, PACA, Aquitaine,

Bretagne, Ile de France … Pays du

Sud

Dispositif dédié aux scientifiques et aux acteurs des politiques publiques :

Structure du Pôle Theia

Infrastructure données et services

(40)

Infrastructure de Recherche

Système Terre

Produits issus des CES

• Occupation des sols

: carte d'occupation des sols 2016 France

métropolitaine (10 m résolution - 17 classes )

• Neige

: masque de couverture nuageuse des Alpes, Pyrénées et Atlas

(20 m résolution – répétitivité 5 j)

• Hauteur des lacs et rivière

: séries temporelles de hauteurs d'eau

des grands fleuves et lacs du monde

• Humidité de surfaces

: estimation d'humidité superficielle

accompagné d'indicateurs (zone racinaire, sécheresse, rugosité) sur le

monde entier (répétitivité 2 x 3 j).

• Humidité des sols

: carte THRS à l’échelle sup-parcellaire sur

l’Occitanie (sept. 2016 à mai 2017 – répétitivité 6j)

Humidité sols

(41)

Retour sur l’atelier ‘Copernicus et

agriculture’ du 5 février 2018 organisé par

la Commission européenne

(42)

Deux éléments de contexte de la future politique

agricole commune (2021-2027)

Nouveau modèle de mise en œuvre (New Delivery Model)

● visant à remplacer des obligations de

moyens

par des obligations de

résultats

● avec des indicateurs de réalisation, de résultats et d’impacts

Remplacement de la procédure de contrôle

● Aujourd’hui:

contrôle sur place

après déclarations des demandes d’aides par les agriculteurs et

instruction par l’administration,

● Demain:

monitoring continu de l’ensemble des parcelles agricoles tout au long de la

saison culturale,

activant des feux tricolores en fonction du degré de concordance entre les

déclarations des agriculteurs et les observations de l’administration (images des satellites

Sentinel, images de terrain…) ;

un feu vert déclenche une autorisation de paiement,

un feu orange engage une interaction avec l’exploitant,

un feu rouge verrouille la demande d’aide

(43)

Axes d’études mentionnés lors de l’atelier

Copernicus

et agriculture’

Hors cycle cultural

● Détection de changements affectant les parcelles (réduction ou augmentation de la surface

cultivable), identification et localisation des changements avec une précision submétrique

● Dynamique de l’artificialisation des sols dans ses différents aspects (changement d’usage,

imperméabilisation, occupation de sols végétalisés en milieu urbain)

● Nature et qualité des sols

Au long du cycle cultural

● Suivi du développement phénologique des cultures

● Suivi des parcelles de petite taille (moins d’un demi-hectare)

● Planification des étapes normales du parcours technique en fonction de la culture, détection

d’anomalies globales ou infraparcellaires et planification d’interventions correctrices (moment et

volume des apports, pilotage des appareils de dispersion)

● Evaluation de l’humidité des sols et des besoins d’irrigation, gestion de la ressource en eau

● Planification et détection des actes techniques dans les prairies (fauchage, labour,

ensemencement)

● prédiction de récolte

(44)

Retour sur l’atelier ‘

Copernicus

et agriculture’ (2/2)

Etudes ponctuelles

● Evaluation des dommages de calamités agricoles (zonage, pertes ou réduction de volume de

récoltes)

Interrogation

● Y a-t-il convergence ou cohérence entre les produits et services de type Copernicus pour la

gestion de la politique agricole commune et ceux visant la conduite d’exploitation, notamment en

« agriculture de précision » ?

Un slogan remarqué

(45)

Atelier « Recherche environnementale : quelle

Quelques apports de l’IGN pour

l’agriculture

Nicolas Lambert

Chef de la mission innovation et partenariats industriels

IGN

(46)

SOMMAIRE

Données IGN

Services et outils

Travaux de recherche pertinents

Un mot de prospective

(47)

Données utiles pour l’agriculture

● Les données topographiques: BD Ortho, BD Topo, BD Parcellaire, BD Adresse, Scan25…

● BD Topage pour la cartographie des cours d’eau (contraintes liées à la police de l’eau)

● Le Registre Parcellaire Graphique (RPG), base pour les subventions PAC

● L’occupation du sol à grande échelle

● La carte des pentes pour l’agriculture

● Les données sur les sols

GIS Sol: coordonner les programmes d’inventaire, de gestion et de conservation des sols

Données publiées sur le Géoportail en 2018

Données sur les sols forestiers de l’inventaire vont être transmises à INFOSOL/INRA

● Les données sur la forêt

BD Forêt

Inventaire forestier

• Surfaces

• Essences • Ressources

(48)

Services utiles pour l’agriculture

Le Géoportail de l’Etat:

Infrastructure de visualisation, de co-visualisation et de

diffusion des données géographiques de référence

● +250 couches: en 2D et en 3D

● Le 4D aussi…

● Les géoservices de l’IGN: diffusion en flux,

● Les services spécifiques agriculture développés par d’autres qui s’appuient sur ces géoservices

IGN

Mes Parcelles de l’APCA

Applis mobiles utilisant les flux: Iphigenie…

Services proposés par Isagri, SMAG…

Divers outils

● API Carto : L’information géolocalisée dans vos formulaires administratifs

utilisée par FranceAgrimer pour Vitiplantation

● iTowns : solution de visualisation 3D

(49)

Quelques résultats de la recherche pertinents pour

l’agriculture

Pour l’agriculture de précision

Une caméra légère photogrammétrique pour drones:

● Industrialisation en cours par Delair-Tech

Des outils de traitement photogrammétrique

● Logiciel MicMac: industriel, publié en open source

● Service pour les dronistes

à l’étude

● Automatiser la cartographie de

l’occupation du sol:

caméra superspectrale et deep learning

● Caractériser la

ressource forestière

Plus en amont…

Des travaux sur le cycle de l’eau

(50)

Innovation et prospective

De nouveaux usages structurants…

● Aujourd’hui: agriculture de précision, détection de réseau

● Demain: véhicule autonome, RA/RV

Et donc des données plus résolues, précises, nombreuses, fraiches et diversifiées

-souvent en open data - avec des composantes métier; en termes de sources, ce sera:

● PVA à 5cm (très vite)

● Lidar HD France entière (progressivement) avec nlles technos (lidar Geiger, Single Photon)

● Acquisitions mobile mapping, IoT…

Un IGN avec un positionnement différent

● Un IGN plus fédérateur, spécificateur, organisateur de la production d’information

● Qui accompagne le développement de services (démarche

IGNfab

…)

● Des méthodes adaptées: plus d’automatisation et des systèmes collaboratifs

● IGN animateur de la GéoPlateforme ouverte (bcp de briques existantes, certaines en

développement)

(51)

Atelier « Recherche environnementale : quelle

Infrastructure de recherche nationale AnaEE

France

(52)

The AnaEE Concept

A research infrastructure for the experimental manipulation of managed

and unmanaged terrestrial and aquatic ecosystems.

(53)

SOERE PRO

Observatoire de recherche en environnement

pour l’étude du recyclage agricole

(54)

SOERE PRO – Observatoire de recherche en environnement pour

l’étude du recyclage agricole des Produits Résiduaires Organiques

Réseau de 5 sites, pratiques proches de celles des agriculteurs

Bilan agro-environnemental (+/-) des effets du recyclage des PRO

Application en ligne:

SOERE-PRO

1. Mesures pour « sécuriser » la filière

épandage: ex sur les résidus

pharmaceutiques (Deschamps et al., 2017)

3. Calage d’outils simple pour gérer les épandages: ex de CarboPRO

Reseau-PRO

2. SI commun essais

(55)

A

gro-ecosystem,

B

iogeochemical

C

ycles

and

B

iodiversity

Abad CHABBI

SOERE- ACBB Scientific Coordinator

(56)

Water quality

DOC, DON

Mineral content (Ca, Mg, K, P, Na…

Green house gases

CO2, H2O, (Eddy covariance)

N2O (automatic chambers )

Data base

Long-term records and measures

Soil and vegetation data

Biomass (quantity, quality, rotational crops)

Roots biomass

Soil organic matter

Mineral balance

Meteorological data

Rainfall, wind speed

Radiation (PAR, IR)

Temperature (air, soil profil)

Humidity (air, soil profile)

Biodiversity data

Floristic

Soil fauna (earthworms, insects)

Micro-organisms

Agronomique

management

Management practices Grazing vs Mowing Mineral fertilisation

(57)

Développement d’une filière technique et

économique sur le diagnostic et le conseil

agro écologique des sols

PIA 3 2018-2021

Partenaires

Prestataires

(58)

5 taches du lot 1

1.1

Industrialisation des

indicateurs

opérationnels

1.2

Transfert des indicateurs

opérationnels

1.3

Finalisation d’indicateurs

microbiens stratégiques

1.4

Développement

d’indicateurs moléculaires

pour la faune du sol

1.5

Harmonisation des protocoles

d’échantillonnage, de

(59)

Atelier « Recherche environnementale : quelle

Les données sol comme support

d’innovation

(60)

Le Groupement d’intérêt scientifique Sol

 Créé en 2001 pour doter la

France d’un système

d’information national sur les

sols:

 Cartographie des sols

 Suivi de leur qualité

 Détection précoce

d’évolution

(61)

Le Système d’information national Sol

Surveillance systématique

Réseau de mesures de la qualité des sols (RMQS)

Données thématiques

Base de données des analyses de terre (BDAT)

Surveillance des sols

Paramètres évolutifs, dimension temporelle

Inventaires de sols

Cartographies, caractéristiques pérennes

1/250 000

1/1 000 000 1/100 000

Inventaires de sols multi-échelles

Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS)

(62)

Mise à disposition

 Extractions à la demande,

création de données

élaborées

www.gissol.fr

Bénéficiaires de mises à disposition de données sol par l’Inra, période 2010 – 2015 189 mises à disposition

 Outils en ligne

infosol.websol.fr

bdat.gissol.fr

www.gissol.fr/donnees/webservices

Data.inra.fr (doi)

(63)

Atelier « Recherche environnementale : quelle

(64)
(65)

Mission logistique

Le réseau agroclimatique

53 stations

900 capteurs

Convention avec

Météo-France

• Le réseau national

• La mise à disposition des

données

(

recherche)

La base compte 356 postes répertoriés.

La plupart des postes ont 40 ans de

données.

Versailles depuis 1928

Montpellier depuis 1920.

Données horaires, journalières

(observées et calculées), décadaires,

mensuelles, annuelles.

(66)

Mission logistique

Les données maillées

Capitalisation et mise à disposition des

données maillées nationales

(

Inra)

Grille environ 9000

mailles carrées

8 km x 8 km

Données historiques 1958 -> …… Données futures 1958 -> 2100 ALADIN – IPSL 4 scénarios

SAFRAN

Données

journalières

(T,H,V,Rg,ETP,etc.)

Convention Réseau d’Intérêt Commun Convention Recherche

• Bibliothèque d’indicateurs d’impact

du climat sur les agrosystèmes

• Conception d’une chaîne de

(67)

Depuis 2017 : SOERE TEMPO –

National Network of Phenology

Observatories

Infrastructure pour archiver et capitaliser

les observations d’évolution de la

phénologie des êtres vivants en lien avec

le changement climatique

Plusieurs bases de données existantes

plantes pérennes (Forêt, Fruit, Vigne)

Phenoclim, Ephesys (INRA)

BD GDR («Observatoire de Saisons »)

Koala (CTIFL), autres…… ?

Objectifs

Développer un application permettant de :

Rechercher / visualiser les données

phénologiques

Centraliser les données issues des

observatoires

Etre un « point d’entrée » pour la

recherche de données

Projet soutenu par ALLENVI, appel

d’offre de 2016

Projet soutenu par le Métaprogramme ACCAF

de l’INRA, 2013-2016

(68)

Observatoire Spatial Régional (OSR)

Cesbio, Tiphaine TALLEC

(69)
(70)

Echelles spatiales suivies :

(1) Grande région

(2) Petite région agricole (50 x 50 km, hautement suivie)

(3) Sous-bassin versant

SNO OSR

Une région agricole soumise aux changements globaux

Sous bassin versant du Montoussé

Lamasquère

Auradé Lamasquère

Small agricultural region scale Ecosystem scale

Intermediate scale

Objectifs :

-

Améliorer la compréhension des processus + la

modélisation du fonctionnement des surfaces

continentales et leur évolution dans un contexte de

changements globaux (climat, occupation du sol, etc.)

-

Proposer et tester des concepts d’outils de gestion des

ressources en eau en zones semi-arides à destination

des agriculteurs (irrigation) ou des organismes

(71)

SAT-IRR :

une application web

pour l’aide à la décision

d’irrigation à l’échelle de la

SYRIUS-OS :

un démonstrateur

de classification automatique

d’imagerie satellitaire

MeDi :

un démonstrateur

pour l’élaboration

d’indicateur de sécheresse et

d’anomalie de la végétation

(72)

Votre logo

API-AGRO : Plateforme ouverte de données

et de services pour l’écosystème agricole

(73)

Historique

2014 - 2016

Projet de recherche financé

en partie par le CasDAR

autour

d’une plateforme de

données de références pour

l’évaluation des systèmes

d’exploitation

Novembre 2017

Deuxième levée de fonds Intégrationd’une dizaine

de partenaires supplémentaires

Data & API

Appli !

Avril 2017

Première levée de fonds Intégration de l’APCA et du GEVES

Février 2016

Lancement de la plateforme API-AGRO

(74)
(75)

Notre mission

Permettre à l’ensemble de l’écosystème agricole de disposer

d’un portail de données et services afin de faciliter l’accès aux

données agricoles et favoriser l’innovation tel est le concept

novateur

(76)

API-AGRO : portail de diffusion

● Pour répondre aux besoin des acteurs de l’écosystème agricole (accès données, mais aussi

visibilité de leurs données, conseil numérique, force de développement, stockage de données)

● Pour permettre à des

start-up et plus généralement

aux entreprises du numérique

d’offrir des produits

● Pour assembler et croiser des

données provenant de sources

multiples

(77)
(78)
(79)

Restons en contact

Accès aux données :

La plateforme est accessible à l’adresse

suivante :

https://plateforme.api-agro.fr

L’intégration de données ou d’une API

nécessite la création d’un compte sur

la plateforme, n’hésitez pas à nous

contacter pour un essai.

Contacts :

Théo-Paul HAEZEBROUCK

Product Owner – Plateforme API-AGRO

theo-paul.haezebrouck@api-agro.fr

06 65 31 64 50

Dimitri BASSUET

Chargé de mission

Business Développement

dimitri.bassuet@api-agro.fr

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