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Elaboration d'un guide de gestion des proliférations de plantes aquatiques : Synthèse des données d'enquête, Rapport de deuxième phase

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02592016

https://hal.inrae.fr/hal-02592016

Submitted on 15 May 2020

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Elaboration d’un guide de gestion des proliférations de

plantes aquatiques : Synthèse des données d’enquête,

Rapport de deuxième phase

A. Moreau, Alain Dutartre

To cite this version:

A. Moreau, Alain Dutartre. Elaboration d’un guide de gestion des proliférations de plantes aquatiques : Synthèse des données d’enquête, Rapport de deuxième phase. [Rapport Technique] irstea. 2000, pp.28. �hal-02592016�

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Elaboration d'un guide de

gestion des proliférations

de plantes aquatiques

Synthèse des données d'enquête

Rapport de deuxième phase

Aline Moreau, Alain Dutartre

Département Gestion des Milieux Aquatiques Unité de Recherche Qualité des Eaux 50, avenue de Verdun 33612 CESTAS Cedex Tél : 05 57 89 08 00 - Fax : 05 57 89 08 01 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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TABLE DES MATIERES

1 PREAMBULE ... 1

2 MISE EN PLACE DE L’ENQUETE SUR LA GESTION DES PLANTES AQUATIQUES D’EAU DOUCE. ... 2

2.1 ELABORATION DE LA FICHE D'ENQUETE CONCERNANT LA GESTION DES PLANTES AQUATIQUES... 2

2.2 REALISATION DES FICHIERS D'ADRESSES... 3

2.2.1 Obtention des adresses des correspondants de terrain des différentes agences de l'eau... 3

2.2.2 Les autres destinataires de l'enquête... 4

3 RESULTATS... 6

3.1 LES REPONSES... 6

3.2 NUISANCES CAUSEES PAR LES PLANTES AQUATIQUES... 12

3.3 ANALYSE DES TYPES DE MILIEUX CONCERNES PAR LES PROBLEMES DE GESTION DES PLANTES AQUATIQUES... 12

3.4 QUELLES SONT LES NUISANCES OCCASIONNEES PAR LES PLANTES AQUATIQUES ?... 15

3.5 TECHNIQUES DE GESTION APPLIQUEES... 17

3.6 CARACTERISTIQUES DES PLANTES DESIGNEES PAR LES CORRESPONDANTS DE L’ENQUETE COMME POSANT DES PROBLEMES DE GESTION. ... 19

4 COMMENTAIRES... 21 ANNEXE... 22 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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1 PREAMBULE

Le présent rapport présente la synthèse de l’ensemble des données obtenues lors de l’enquête. Les fiches établies pour chaque gestionnaire ayant participé à l'enquête regroupent :

- les caractéristiques des sites traités,

- les usages perturbés par la prolifération de ces plantes, - les techniques appliquées,

- les appréciations des intervenants sur l’efficacité et les impacts environnementaux de ces interventions.

L'ensemble de ces fiches est stocké sous forme informatique dans la disquette joint au présent document papier. Ce document informatique comporte une feuille "fiches" et une feuille "explications" permettant de réaliser d'éventuels tris des données.

Les commentaires qui suivent constituent une première analyse des résultats obtenus par la compilation d'environ 600 réponses à l'enquête.

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2 MISE EN PLACE DE L’ENQUETE SUR LA GESTION

DES PLANTES AQUATIQUES D’EAU DOUCE.

2.1 Elaboration de la fiche d'enquête concernant la gestion des

plantes aquatiques

La fiche d'enquête devait permettre d'obtenir des informations pertinentes par rapport aux objectifs du programme.

Elle devait en particulier intégrer autant que possible les contraintes que représente tout questionnaire envoyé à un grand nombre de personnes dont une proportion plus ou moins importante n'est pas directement concernée. Il s'agissait donc de définir précisément les formulations des questions pour qu'elles permettent le moins possible d'interprétations et de limiter leur nombre pour ne pas décourager nos interlocuteurs, tout en conservant des possibilités de recoupements d'informations et un contenu suffisant pour permettre l'analyse souhaitée des situations.

Cette fiche comporte donc diverses parties complémentaires.

La première a pour objectif de permettre aux gestionnaires la meilleure définition possible du milieu aquatique qui les concerne : s’agit-il d’un plan d’eau ou d’un cours d’eau ? Quelle est sa superficie ? Quelle est sa profondeur ? Quelle est la nature des fonds ? Etc.

La partie suivante de la fiche est destinée à définir les nuisances occasionnées par un développement végétal excessif ou la simple présence de plantes "indésirables" (sachant bien que toute appréciation de gène ou de nuisance reste très partiellement subjective). Pour ce faire nous avons proposé une liste non exhaustive de nuisances, telles que l’entrave à la circulation, la limitation de l’accès au milieu, la formation de dépôts, le colmatage du fond, la couleur de l’eau, une gêne vis à vis des animaux ou des plantes ou des gênes vis à vis des usages humains comme baignade, drainage, eau potable, irrigation, navigation, pêche, etc.

Par ailleurs, il est nécessaire de définir le mieux possible les végétaux responsables des nuisances rencontrées. C'est pourquoi est insérée dans la fiche une illustration schématique permettant la reconnaissance du type de plante rencontré : "plantes de berge, plantes à feuilles flottantes, plantes immergées, plantes flottantes, plantes émergées ou plantes invisible à l’œil nu mais colorant l’eau". Pour aller plus loin sur cette question de détermination, il était proposé à nos interlocuteurs une possibilité de détermination des plantes par nos soins, selon une procédure d'envoi particulière. Enfin, une dernière partie concernait les modes de gestion employés pour tenter d'éliminer ou de réduire les nuisances rencontrées : diverses précisions étaient demandées au gestionnaire sur les modalités et l'efficacité de ces mesures de gestion, qu’elles soient mécaniques, chimiques,

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Afin d'avoir un peu plus d'assurance sur la pertinence de la fiche d'enquête, une version préliminaire a été testée "en vraie grandeur" auprès de huit de nos correspondants :

-un chargé de mission scientifique de la Réserve Naturelle du marais d'Orx (40), -un conservateur de la Réserve Naturelle des marais de Bruges (33),

-le gérant d'une entreprise de travaux en milieux aquatiques d'Ustaritz (64), -3 membres du Conseil Général des Landes (40),

-le chef de brigade du CSP de Vendée (85),

-un membre de l'Agence de l'Eau Adour-Garonne, agence pilote de ce programme (31).

Cette fiche préliminaire était accompagnée d'un petit questionnaire concernant sa conception, permettant à chaque correspondant de critiquer la fiche d'enquête. Une fiche d'accompagnement de la fiche d'enquête a aussi été élaborée, sur laquelle ont été précisés quelques rappels en matière de gestion des milieux aquatiques.

Après retour et intégration des remarques et propositions de ces correspondants, une version définitive de la fiche d'enquête définitive a été élaborée. Elle se présente sous la forme d'une feuille de format A3 recto verso (Annexe).

2.2 Réalisation des fichiers d'adresses

2.2.1 Obtention des adresses des correspondants de terrain des

différentes agences de l'eau.

En février 1999, nous avons fait parvenir un courrier aux Agences de l'Eau qui couvrent le territoire national, afin d'obtenir les coordonnées des techniciens rivière, maîtres d'œuvre, syndicats de gestion, communautés de communes et mairies avec lesquels elles sont en contact régulièrement. Le tableau N° 1 présente le nombre de coordonnées obtenues de leur part.

Tableau N° 1 : Coordonnées obtenues de la part des Agences de l'Eau. Identification des Agences Nombre. d'adresses

Loire-Bretagne 38 Artois-Picardie 23 Rhône-Méditerranée-Corse 57 Adour-Garonne 112 Seine-Normandie 47 Rhin-Meuse 163 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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2.2.2 Les autres destinataires de l'enquête.

Comme le but de cette étude étant de répertorier le plus précisément possible les problèmes posés par le développement des plantes aquatiques au niveau du territoire métropolitain, nous avons essayé de contacter le plus grand nombre d'organismes et de personnes de terrain, ayant de près ou de loin un contact avec les milieux aquatiques.

Parmi ces interlocuteurs figurent des gardes champêtres, des éco-gardes, des présidents de syndicats de communes, des maires, des pêcheurs, des chasseurs, des gestionnaires de milieux, des chargés de mission en environnement, des entrepreneurs, des responsables de services techniques des grandes villes, et des particuliers.

Le tableau N°2 présente le nombre d’adresses obtenu pour chaque type d'interlocuteur. 1026 adresses ont donc été ajoutées aux 440 adresses fournies par les Agences de l'Eau, soit un fichier d'adresses total de 1466 adresses. A ce nombre se sont rajouté des adresses obtenues par différents correspondants.

Tableau N° 2 : Liste des destinataires complémentaires de l'enquête

Réserves naturelles 3 Parcs naturels régionaux 32 Syndicats mixtes (autres que ceux fournis par

les Agences de l'Eau)

2 Conseil Supérieur de la Pêche 51

Office National des Forêts (régions) 20 Fédérations de pêche 95 Office National des Forêts (départements) 90 Office National de la Chasse 3

Entreprises 73 Fédérations de chasse 75

Entreprises de faucardage / moisson 10 DIREN et SEMA 37 Entreprises proposant du matériel 4 Association Française de Limnolologie 49 Associations de défense de l'environnement 29 Voies Navigables de France 10

DDE (sièges) 95 Communes de GEOLANDES 9

DDAF 104 Services techniques des grandes villes 25

DRAF 25 Conseils généraux 86

DRIRE 23 CSRPN 22

DRASS 24 Autres adresses diverses 24

Parcs nationaux 6

Total : 1026

La figure N° 1 permet de visualiser la part de chaque type de destinataire dans le nombre d'envoi

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Figure N° 1 : Type de destinataires de l'enquête Agences ONF associations DDE (sièges) DDAF DRAF DRIRE DRASS PN PNR CSP DIREN AFL VNF Géolandes autres services techniques villes

conseils généraux CSRPN Syndicats RN entreprises féd° chasse féd° pêche ONC Agences RN Syndicats ONF entreprises associations DDE (sièges) DDAF DRAF DRIRE DRASS PN PNR CSP fédérations de pêche ONC fédérations chasse DIREN AFL VNF Géolandes autres

services techniques villes conseils généraux CSRPN -CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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3 RESULTATS

3.1 Les réponses

La saisie officielle des fiches a été arrêtée au 17 janvier 2000 afin de pouvoir consacrer du temps au traitement des données obtenues, soit plus de 6 mois et demi après la date limite de renvoi qui avait été originellement fixée au 30 juin 1999.

Après diverses relances (par téléphone, fax, et mail), nous disposons de 427 réponses sur un total de 1466 adresses contactées (après élimination des doublons), ce qui correspond à un taux de réponse de 29 %. Ces 427 réponses nous ont fourni un total de 584 fiches, ce qui donne une moyenne de 1,4 fiche par réponse, certains de nos interlocuteurs nous ayant fournis plusieurs fiches. Une partie des interlocuteurs, se définissant eux même comme "non concernés par l'enquête". n’ont pas fourni de fiche d’enquête.

Quelques fiches ont été ajoutées depuis ce bilan, car elles nous semblaient apporter des éléments complémentaires utiles à l'analyse mais elles ne sont pas en nombre suffisant pour faire évoluer significativement ni les données chiffrées présentées ci après, ni les interprétations qui en sont tirées. Nous considérons que le taux de réponse est très correct pour un tel type d'enquête. En effet, la plupart des interlocuteurs contactés reçoivent régulièrement de telles requêtes leur demandant un travail de compilation de données. Ils ne perçoivent pas obligatoirement l'intérêt d'une enquête et ne peuvent tout à fait certains de recevoir en échange des informations issues de cette enquête. Près de 30 % de réponses nous semblent bien indiquer l'intérêt porté au questionnement sur la gestion des plantes aquatiques.

Sans que cela soit un jugement de valeur, mais plus sûrement un constat de leur niveau de préoccupation par rapport à la gestion des plantes, certains types de destinataires ont des taux de réponses plus importants que les autres. Il s'agit en particulier (sans classement) des correspondants des Agences de l'Eau, des DDE avec 30 à 50 % de réponse, des parcs nationaux et des parcs naturels régionaux avec environ 30 % de réponse, du Conseil Supérieur de la Pêche et des fédérations de pêche qui dépassent 25% de réponses, mais aussi des services techniques des grandes villes (44 % sans relance).

La figure N° 2 présente les taux de réponse obtenus.

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Figure N° 2 : Taux de réponse des différents types de destinataires de l'enquête 68 52 61 47 57 35 67 100 21 7 14 37 19 4 9 8 33 28 27 26 13 22 29 40 44 38 44 15 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 AELB AEAP AERMC AEAG AESN AERM Réserves naturelles Syndicats mixtes ONF Entreprises Asso. défense environnement DDE DDAF DRAF DRIRE DRASS Parcs nationaux Parcs naturels régionaux CSP Fédérations de pêche ONC Fédérations de chasse DIREN et SEMA Membres de l'AFL VNF Communes de Géolandes Autres adresses diverses Services techniques des grandes villes Conseils généraux

CSRPN

%

< 25 % réponses 25 à 50 % réponses 50 à 75 % de réponses 75 à 100 % de réponses

AELB = Agence de l’Eau Loire-Bretagne, AEAP = Agence de l’Eau Artois-Picardie, AERMC = Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, AEAG = Agence de l’Eau Adour-Garonne, AESN = Agence de l’Eau Seine-Normandie, AERM = Agence de l’Eau Rhin-Meuse, ONF = Office National des Forêts, DDE = Direction Départementale de l’Equipement, DDAF = Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt, DRAF = Direction Régionale de l’Agriculture et de la Forêt, DRIRE = Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement, DRASS = Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales, CSP = Conseil Supérieur de la Pêche, ONC = Office National de la Chasse, DIREN = Direction Régionale de l’Environnement, SEMA = Service de l’Eau et des Milieux Aquatiques, AFL = Association Française de Limnologie, VNF = Voies Navigables de France, CSRPN = Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel.

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Il est nécessaire de rappeler ici que la représentation des résultats en % présente un biais notable, dès lors que le nombre de données de départ est faible. C'est en particulier le cas pour le type "syndicats mixtes" qui ne correspond qu'à deux adresses ; nous avons laissé figurer les autres adresses de syndicats mixtes fournies par les Agences de l'Eau sous la dénomination de l'Agence concernée. De même le fichier d’adresses des Réserves Naturelles ne contient que trois coordonnées. En effet, une enquête portant sur les plantes introduites et leurs modes éventuels de gestion dans les Réserves Naturelles a été réalisée en 1998 et nous possédons déjà des informations

à ce sujet 1. Cependant, dans le cadre de la présente enquête, un article a été publié dans la Lettre

des Réserves Naturelles, pour permettre aux réserves qui le souhaiteraient de nous contacter pour obtenir la fiche d’enquête. Une seule réserve nous a contacté suite à cette information. Les deux autres coordonnées avaient été utilisées pour tester la fiche d’enquête.

Une part des destinataires de la fiche d'enquête a répondu en nous signalant qu'ils jugeaient ne pas être concernés par l'enquête. Nous avions insisté dans l'envoi de la fiche sur l'intérêt de ce type de réponse '"s'il vous semble ne pas être concerné par cette enquête, faites nous le savoir" car il devrait contribuer à dresser un meilleur bilan de l'organisation actuelle de la gestion actuelle des plantes aquatiques en France. La figure N° 3 présente la répartition de ce type de réponse par type de destinataires.

Les relances dont il a déjà été fait état n'ont pas concerné certains interlocuteurs que nous savions a

priori peu concernés par le sujet de part leurs prérogatives ou leur couverture géographique. Ce fut en

particulier le cas des DRIRE et des DRASS, dont les quelques réponses reçues étaient à classer dans les "non concernés", ce qui n'avait rien d'étonnant. Il en fut de même pour les services de l'ONF, des DDAF et des DRAF, qui gèrent directement un nombre très restreint de milieux aquatiques.

En revanche, le taux de réponse relativement faible des entreprises spécialisées dans les travaux en milieux aquatiques nous a semblé constituer une lacune dans l'élaboration ultérieure du guide de gestion. En effet, des informations obtenues de professionnels de ce type de travaux sont nécessaires pour intégrer les contraintes pratiques inhérentes à ces interventions dans les données de base des modalités de gestion. Un effort complémentaire a donc été engagé pour obtenir de telles informations auprès des entreprises avec lesquelles nous avions des contacts antérieurs à la présente enquête : ces informations seront utilisées dans le guide.

1 Touzot O., Dutartre A., Leveau D., Pont B., 1999. Enquête sur les plantes introduites dans les Réserves

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Figure N° 3 : Correspondants "non concernés" parmi les réponses obtenues

La figure N° 4 présente le nombre de fiches reçues par région administrative. Selon ce système de répartition, les difficultés répertoriées par nos correspondants concernent la majeure partie du territoire national : la seule région pour laquelle nous n'avons reçu aucune fiche est la Corse.

%

0

20

40

60

80

100

AELB AEAP AERMC AEAG AESN AERM Réserves naturelles Syndicats mixtes ONF Entreprises Asso. défense environnement DDE DDAF DRAF DRIRE DRASS Parcs nationaux Parcs naturels régionaux CSP Fédérations de pêche Fédérations de chasse DIREN et SEMA Membres de l'AFL VNF Communes de Géolandes Autres adresses diverses Services techniques des grandes villes Conseils généraux CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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Figure N° 4 : répartition des fiches reçues par région

Les régions où le nombre de fiches reçues restent relativement faible sont l'Auvergne et la Franche Comté. Un examen plus précis de la répartition géographique par département des fiches est présenté dans la figure N° 5.

Auvergne Champagne-Ardennes Lorraine Franche Comté Bourgogne Rhône-Alpes Basse-Normandie Haute-Normandie Centre Picardie Pays de la Loire Nord-Pas de Calais Alsace Provence Alpes Côte d’Azur Ile de France Bretagne Corse 31 48 16 32 9 Midi-Pyrénées 26 Poitou-Charente 17 0 9 Limousin 29 19 16 56 88 Languedoc-Roussillon 19 16 15 35 15 19 22 47 CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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Figure N° 5 : Répartition des fiches par départements 0 5 1 0 1 5 2 0 2 5 3 0 6 7 6 8 2 4 3 3 4 0 4 7 6 4 3 6 3 1 5 4 3 8 9 2 1 5 8 7 1 2 9 3 5 5 6 2 2 2 8 4 1 4 5 1 8 3 6 3 7 8 5 1 1 0 5 2 2 A 2 B 7 0 9 0 2 5 3 9 7 7 9 5 7 8 9 1 9 4 9 3 7 5 9 2 4 8 3 0 3 4 1 1 6 6 d é p a r t e m e n t s n b d e f i c h e s

Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Corse, Franche Comté, Ile de France, Languedoc-Roussillon

0 5 10 15 20 25 30 23 87 19 55 57 54 88 46 12 81 82 32 31 9 65 62 59 50 14 61 76 27 53 72 49 44 85 80 2 60 79 86 16 17 5 4 6 84 83 13 1 74 69 42 38 73 26 7 départements nb de fiches

Limousin, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord-Pas-de-Calais, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Pays de la Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Rhône-Alpes.

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3.2 Nuisances causées par les plantes aquatiques

Le tableau N° 3 présente la répartition des réponses concernant les nuisances engendrées par une trop grande présence ou l'absence de plantes aquatiques ; les cumuls des réponses n'atteignent pas 100 % car certaines fiches nous ont été renvoyées sans être complètement renseignées sur ces points. Plus de 9 interlocuteurs sur 10 nous ont indiqué rencontrer des plantes dans les milieux concernés et près de 6 nous ont précisé que ces plantes étaient source de nuisances (environ 64 % de nos interlocuteurs).

Tableau N° 3 : Présence de plantes aquatiques, nuisances (%)

rencontre des plantes aquatiques 91

ne rencontre pas de plantes aquatiques 8

les plantes causent des difficultés 58

les plantes ne causent pas de difficultés 28

l'absence de plante cause des difficultés 1

l'absence de plante ne cause pas de difficultés 5

L'absence de plantes signalée par 8 % des nos interlocuteurs ne semble généralement pas vécue comme une source de difficultés en matière de gestion des milieux (6 % contre 1 %). Toutefois, les réponses indiquant que cette absence est cause de difficultés précisent ces difficultés : pauvreté en Odonates, envasement suite à la disparition de végétaux, diminution des potentialités biologiques concernant les invertébrés et surtout les poissons, soit par manque d'oxygène, soit par manque de support de ponte pour les zones qui auraient pu servir de frayères.

3.3 Analyse des types de milieux concernés par les problèmes de

gestion des plantes aquatiques

Pour mieux comprendre les problèmes de gestion des personnes qui ont répondu à l'enquête, il leur avait été demandé de décrire du mieux possible les milieux sur lesquels ils avaient à formuler un avis. La figure N° 6 présente les pourcentages de diverses caractéristiques des milieux décrits dans les fiches. Elle permet de mieux représenter la gamme des milieux concernés par cette enquête.

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Figure N° 6 : Quelques caractéristiques des milieux naturels concernés par les problèmes de gestion de plantes aquatiques.

0 10 20 30 40 50 60 70

plan d'eau plan d'eau naturel plan d'eau artificiel vidangeable non vidangeable plan d'eau subit l'action du vent plan d'eau ne subit pas l'action du vent plan d'eau communique avec eaux libres ne communique pas avec eaux libres période d'assec pas de période d'assec plan d'eau non ombragé plan d'eau un peu ombragé plan d'eau très ombragé cours d'eau cours d'eau naturel, ruisseau cours d'eau naturel, rivière cours d'eau naturel, fleuve cours d'eau artificiel, canal cours d'eau artificiel, fossé vitesse du courant hiver, nulle vitesse du courant hiver, faible vitesse du courant hiver, forte vitesse du courant été, nulle vitesse du courant été, faible vitesse du courant été, forte cours d'eau non ombragé cours d'eau un peu ombragé cours d'eau très ombragé

%

Comme certaines fiches composites présentent à la fois des milieux lacustres et des cours d'eau, la somme des deux types de milieux aquatiques est supérieure à 100 % : 38 % des fiches concernent les plans d'eau et 66 % d'entre elles, soit les deux tiers, concernent les cours d'eau.

Sur la figure N° 6, la partie en vert présente les caractéristiques des plans d'eau, la partie en bleu celles des cours d'eau.

En ce qui concerne les plans d'eau, il ressort clairement de cette figure que la plupart des étangs et lacs qui ont fait l'objet d'une fiche ont été créés par des aménagements divers, communiquent avec les eaux libres et sont peu ou pas ombragés.

Les cours d'eau sont essentiellement des rivières, présentant des vitesses de courant faibles durant la période estivale et peu ombragés.

Ces caractéristiques les plus représentées parmi les fiches reçues correspondent de fait à des conditions favorables à la vie des plantes aquatiques. En effet, ces dernières se développent préférentiellement dans les milieux calmes (donc aux courants faibles et un peu abrités du vent), dont

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la profondeur n’excède pas deux à trois mètres, présentant des conditions lumineuses suffisantes pour permettre la photosynthèse, ce qui correspond à des milieux moyennement ou peu ombragés. Les ruisseaux et les fleuves sont des milieux moins représentés dans les fiches. Les premiers, en général présents dans les zones montagneuses, sont caractérisés par des courants plus rapides que les rivières, et présentent des eaux beaucoup plus fraîches moins propices à la croissance des plantes. Les fleuves, eux, peuvent être propices aux développements végétaux s’ils présentent des méandres ou des substrats fins favorables, mais sont souvent beaucoup plus profonds que les rivières. Leurs dimensions étant plus importantes, il est plus rare que les macrophytes parviennent à envahir une grande partie du lit. Enfin, ils sont aussi moins nombreux que les rivières…

En ce qui concerne les plans d’eau, le fait que les plans d'eau artificiels soient les plus représentés dans ces résultats peut s'expliquer par les diverses activités liées à ce genre de milieux. En effet, ces milieux ont été généralement créés dans un but de développement d'usages le plus souvent lucratif (ils peuvent par exemple attirer les pêcheurs et nombre de touristes en été, favorisant ainsi l'économie locale). En ce sens, ils doivent donc être plus directement "rentables" que des plans d'eau naturels, moins complètement aménagés pour les activités humaines, ce qui explique l’intérêt porté par leur gestionnaires sur les modes de gestion des macrophytes pouvant éventuellement envahir le plan d’eau, et gêner différents usages. L’aspect esthétique de tels milieux sera de ce fait aussi plus important que pour un milieu naturel moins fréquenté.

Le figure N° 7 présente l'avis des interlocuteurs de l'enquête sur les caractéristiques de la colonisation végétale et des informations sur les réactions des gestionnaires confrontés à ces difficultés.

Figure N° 7 : Caractéristiques de la colonisation végétale et réaction des gestionnaires

0 1 0 2 0 3 0 4 0 5 0 6 0 7 0 p la n t e s e n v a h is s a n t e s p la n t e s n o n e n v a h is s a n t e s n u is a n c e s c h a q u e a n n é e n u is a n c e s d e m a n iè r e ir r é g u liè r e a c h e r c h é d e l'in f o n 'a p a s c h e r c h é d 'in f o n 'a p a s c h e r c h é d 'in f o m a is s a it o ù s 'a d r e s s e r % CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

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La majorité des fiches font état de la présence de plantes envahissantes sur les sites répertoriés, soit 62 % contre 9% sur lesquels les plantes ne sont pas considérées comme envahissantes.

Pour 55 % de nos interlocuteurs, les nuisances occasionnées par les plantes se répètent chaque année, très rarement de manière irrégulière, sur seulement 4 % des sites.

En ce qui concerne la recherche d'information, le pourcentage de personnes ayant réalisé une telle recherche (29 %) est à peine supérieur à celui des personnes n'ayant pas recherché d'information (24%). Si ces dernières n'ont pas recherché d'informations, c'est sans doute ne sachant pas où s'adresser puisque seulement 17 % des personnes n'ayant pas recherché d'informations savent où s'adresser. Ce point souligne le manque de circulation d'informations sur les organismes susceptibles de renseigner localement les personnes en difficulté avec les plantes aquatiques.

3.4 Quelles sont les nuisances occasionnées

par les plantes aquatiques ?

Les différentes nuisances imputées aux plantes aquatiques ont été arbitrairement classées en nuisances vis-à-vis du milieu aquatique et des usages. La figure N° 8 présente les gênes occasionnées au milieu naturel, la N° 9 celles qui perturbent plutôt les usages. Les totaux des pourcentages indiqués sont supérieurs à 100 % car différentes nuisances peuvent être citées sur le même site.

Figure N° 8 : Nuisances occasionnées par les plantes vis-à-vis du milieu naturel (%)

colmatage du fond 23

comblement du milieu 23

couleur 17

création d'odeur 11

entrave à la circulation 19

érosion des berges 6

érosion du fond 1

formation de dépôts 26

gêne à l'écoulement 25

gêne vis à vis des animaux 14

limitation de l'accès au milieu 18

modifications esthétiques 20

réduction de la transparence 13

réduction du développement des plantes 16

autres 17

Les nuisances les plus souvent citées vis à vis du milieu sont la formation de dépôts, la gêne à l'écoulement, le comblement du milieu, le colmatage du fond et l'esthétique.

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Figure N° 9 : Nuisances occasionnées par les plantes vis-à-vis des usages (%) baignade 24 chasse 3 drainage 7 eau potable 8 irrigation 5 loisir 26 navigation commerciale 1 navigation de plaisance 15 pêche 75 pisciculture 6

prise d'eau industrielle 2

réserve naturelle 6

autre 32

En ce qui concerne les nuisances causées aux usages, c'est de loin la pratique de la pêche qui est la plus souvent citée, dans 75 % des fiches : le développement des plantes de berges gêne parfois l'accès au milieu et empêche de lancer la ligne pour ce qui est des plantes strictement aquatiques lorsque celles-ci recouvrent la plus grande partie du lit du milieu.

Les nuisances notées "autres" dans 32 % des réponses sont soit des déclinaisons un peu différentes des propositions de la fiche, soit des avis sur les évolutions des sites. Sont par exemple cités la banalisation des peuplements végétaux, du site, du paysage, des odeurs, des impacts sur les populations piscicoles, des risques d'inondation, le colmatage de crépines de pompage ou de grilles d'évacuation, la baisse des teneurs en oxygène, le comblement et l'érosion des berges, l'arrêt de

corps flottants et la réduction de la biodiversité. CemOA

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(20)

3.5 Techniques de gestion appliquées

Dans plus de 25 % des situations, aucune intervention de gestion des plantes n'a été réalisée alors même qu'elles sont jugées comme relevant de ce besoin. Diverses interventions ont été réalisées dans 45 % des cas et la figure N° 10 présente les différentes techniques mises en œuvre.

Figure N°10 : Moyens d'intervention utilisés par les gestionnaires.

Le contrôle mécanique, décliné en coupe, arrachage, récolte et dragage reste le plus employé (38 % des cas) et on peut constater que l'arrachage vient juste après dans la coupe. La relative rareté de la récolte (8 % des cas) nous semble bien illustrer les difficultés que rencontrent les gestionnaires dans la mise en œuvre des travaux, Le dragage (2 % des cas), technique coûteuse, reste peu appliqué dans la gestion des plantes, alors même que le comblement des milieux stagnants est souvent important. Le curage, qui s'adresse généralement à des milieux linéaires tels que fossés ou chenaux, est en revanche utilisé dans 9 % des cas.

L'emploi d'herbicides, cité dans 7 % des cas, semble donc apparemment peu employé.

Le contrôle biologique, décliné en oiseaux, poissons, pâturage par du bétail et compétition avec d'autres plantes concerne seulement 4 % des cas, ce qui confirme la difficulté de mise en œuvre et de maintenance de ce type de solutions. Les carpes chinoises sont utilisées dans quelques cas contre les macrophytes et les algues mais il nous semble bien que l'interdiction d'introduction de ces poissons dans les eaux libres soit ignorée ou négligée par une partie des gestionnaires concernés.

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 pas d'intervention intervention réalisée CONTRÔLE MECANIQUE coupe arrachage récolte dragage curage CONTRÔLE CHIMIQUE CONTRÔLE BIOLOGIQUE oiseaux poissons herbivores bétail plante compétitive AUTRE MOYEN assec autre % CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

(21)

Enfin, les possibilités "autres" sont signalées dans 7 % des cas et correspondent soit à des dénominations particulières (des "vidanges" sont signalées alors que les assecs faisaient partie des propositions de la fiche), soit à des interventions composites comme par exemple assec + chaulage ou encore à des solutions spécifiques telles qu'application de bioadditifs, arrachage manuel, broyage par roues de tracteurs, plantations des berges, etc.

La figure N° 11 présente les caractéristiques des interventions réalisées. Il est tout d'abord à noter que cette partie de l'enquête a été relativement peu renseignée. En effet, si l'on compare les pourcentages de cette figure avec ceux de la figure précédente, qui montrait que sur 44 % des sites une intervention avait été effectuée, on remarque qu'une partie notable de ces interventions n'est pas qualifiée.

Figure N° 11 : Caractéristiques des interventions

Les proportions des travaux réalisés en régie et par des entreprises sont du même ordre (environ 15 %).

Dans la figure N° 7 il est signale que près de 55% des sites rencontraient des difficultés chaque année, alors que dans la figure N° 11 seulement 15 % de ces sites font l'objet d'interventions annuelles. Cette apparente discordance entre ces deux éléments correspond peut être aux obstacles rencontrés par les gestionnaires dans la mise en œuvre des opérations de gestion.

L'efficacité des interventions, classée en trois possibilités de réponse, reste apparemment très variable puisque ces trois possibilités s'étalent seulement de 10 à 12 % des cas. Les 10 % d'efficacité "nulle" posent sans doute une fois de plus la question de l'adéquation des techniques utilisées.

%

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

travail en régie travail effectué par une entreprise

intervention chaque année

efficacité de l'intervention : nulle efficacité de l'intervention : moyenne efficacité de l'intervention : bonne

constat des lieux avant travaux constat des lieux après travaux suivi après travaux

CemOA

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Les constats des lieux avant ou après travaux, de même que la mise en place d'un suivi, sont cités dans seulement 15 à 18 % des cas, ce qui nous semble être trop faible pour assurer une cohérence dans ces opérations de gestion dont la plupart sont obligatoirement à concevoir dans la durée.

3.6 Caractéristiques des plantes désignées par les correspondants

de l’enquête comme posant des problèmes de gestion.

La connaissance précise des végétaux responsables des nuisances sur le site nous a toujours semblé être une des premières étapes de mise en place d'une gestion appropriée du milieu. Cette identification n’est pas toujours aisée pour des non-spécialistes.

C’est pourquoi figurait dans la fiche l'illustration des différents types de plantes, comme une approximation dans ce domaine et qu'il avait été proposé de réaliser des déterminations complémentaires. Il était également demandé aux interlocuteurs connaissant la famille ou le nom de genre ou d’espèce de la plante de le préciser dans la fiche.

Le tableau N° 4 répertorie l'ensemble des réponses obtenues lors de l'enquête. Un examen rapide de ce tableau montre l'extrême hétérogénéité de ces réponses, directement liée à la méconnaissance de la taxinomie de la plupart de nos interlocuteurs. Malgré les précautions prises dans l'élaboration de la fiche, dans 32 cas les plantes responsables des nuisances ne sont pas précisées.

Dans divers autres cas, les dénominations restent tout à fait vagues : par exemple, pour ce qui concerne les algues, 18 fois "algues filamenteuses", 16 fois "plancton" ou encore "algues", algues vertes", "diatomées", 4 fois. Pour les phanérogames, le niveau de précision est un peu plus élevé et va souvent jusqu'au genre ("renoncules", "lentille d'eau", etc.), voire même jusqu'à l'espèce. Dans deux cas, des mousses ont été signalées sans autre précision.

Parmi les phanérogames, les plantes les plus fréquemment citées sont, dans l'ordre, les renoncules, les renouées du Japon, les jussies et les potamots. Bien que les renouées n'aient pas fait partie des plantes originellement visées par les questions de la fiche, il s'avère qu'elles sont en fait très régulièrement notées. Si l'on ajoute aux citations "renouées du Japon" ou "renouées asiatiques" rassemblées sous la première dénomination, les citations "renouées" plus les citations plus précises, elles sont même les plantes les plus signalées dans l'enquête.

Les autres taxons exotiques jugés invasifs sont largement présents dans cette liste : le myriophylle du Brésil est cité 12 fois, égéria 7 fois, lagarosiphon 6 fois, l'impatiens 3 fois.

Les phanérogames ont été cités dans 78 % des cas, les algues dans 21 % des cas, les mousses ne représentant que 0,4 % des citations.

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Tableau N° 4 : Liste des taxons cités et nombres de citations

nom latin nom vernaculaire citations nom latin nom vernaculaire citations

Ranunculus sp. Renoncule 40 Coconeis 2

Renouées du Japon 39 Glyceria sp Glycérie 2

Ludwigia sp. Jussie 37 L. grandiflora Jussie 2

Potamogeton sp. Potamot 33 Mentha aquatica Menthe aquatique 2

? 32 Microcystis 2

Myriophyllum sp. Myriophylle 32 Oedogonium 2

Lemna sp. Lentille d'eau 26 Polygonatum cuspidatum Renouée 2

Algues filamenteuses 18 Polygonum amphibium Renouée amphibie 2 Plancton 16 Ranunculus trichophyllus Renoncule 2

Nuphar sp. Nénuphar 15 Reynoutria sachalinensis Renouée sachaline 2

Elodea sp. Elodée 13 Rhizoclonium 2

Myriophyllum brasiliense Myriophylle du Brésil 12 Lis d'eau 1

Callitriche sp. Callitriche 11 Ambroisie 1

Renouée 11 Alisma plantago-aquatica Plantain d'eau 1

P. pectinatus Potamot pectiné 10 Amorpha (faux indigo) 1

R. fluitans Renoncule des rivières 10 Azolla filiculoïdes Azolla 1

Cyanobactéries 9 Baccharis hamilifolia Séneçon en arbre 1

Helosciadium nodiflorum Ache faux cresson 9 Buddleia davidii Arbre aux papillons 1

Ceratophyllum sp. Cératophylle 8 Calystegia sp. Liseron 1

Spirogyra Spirogyre 8 Carex Laîche 1

Cladophora Cladophore 7 Chlamidomonas 1

Egeria densa Elodée dense 7 Clematis sp. Clématite 1

Sparganium sp. Rubanier 7 Cuscuta sp. Cuscute 1

Typha sp. Massette 7 Enteromorpha Enteromorphe 1

L. peploïdes Jussie 6 Hippuris vulgaris Pesse d'eau 1

Lagarosiphon major Lagarosiphon 6 Hydrodyction reticulatum Hydrodyction 1

Trapa natans Châtaigne d'eau 6 Hydrurus foetidus Hydrurus 1

P. densus Potamot dense 5 Iris pseudacorus Iris 1

Phragmites sp. Roseau 5 Lamium sp Ortie 1

Algues 4 Lysimachia sp. Lysimaque 1 Algues vertes 4 Microspora Microspora 1 Diatomées 4 Mougeotia Mougeotia 1

E. canadensis Elodée du Canada 4 P. lanceolatus Potamot lancéolé 1

Nasturtium officinale Cresson 4 P. lucens Potamot luisant 1

P. crispus Potamot crépu 4 P. natans Potamot nageant 1

Ulothrix Ulothrix 4 Paspalum paspalodes Paspalum 1

Ceratophyllum demersum Cornifle nageant 3 Poaceae = Gramineae Graminées 1

Characées 3 Salix alba Saule blanc 1

Impatiens sp. Balsamine 3 Scirpus Scirpe 1

Juncus sp. Joncs 3 Shroederia 1

Melosira 3 Solanum dulcamara Morelle douce amère 1

Myriophyllum spicatum Myriophylle en épis 3 Umbelliferae Ombellifères 1

Oenanthe sp. Oenanthe 3 Utricularia vulgaris Utriculaire commune 1

Reynoutria japonica Renouée du Japon 3 Vaucheria Vauchérie 1

Sagittaria sagittifolia Sagittaire 3 Veronica anagallis aquatica Mouron d'eau 1

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(24)

4 COMMENTAIRES

Les premiers résultats d'analyse de cette enquête montrent bien l'extrême diversité des situations rencontrées en matière de gestion des plantes aquatiques.

Cette diversité est présente à tous les niveaux de la gestion et, si l'on souhaite dresser un bilan complet de cette problématique au niveau national, des typologies des gestionnaires, des sites, des taxons jugés responsables de nuisances, des solutions techniques mises en place, etc., restent à préciser.

Une part notable des informations recueillies par cette enquête est également difficile à interpréter car, malgré les précautions prises dans l'élaboration de la fiche, diverses réponses sont incomplètes ou imprécises. Ces approximations semblent en partie imputables aux lacunes très importantes qui semblent subsister dans les informations disponibles pour le vaste public des gestionnaires et, plus généralement, à la faiblesse de la "culture" technique dans ce domaine. C'est ainsi, par exemple, que dans certaines fiches, alors que la partie de définition des nuisances ne comportait aucun élément, des interventions étaient précisées.

Les caractéristiques de ces interventions, pourtant déclinées autant que possible dans la fiche, sont quelquefois mal précisées, ce qui complique l'analyse. Nous avons déjà signalé l'apparente incohérence entre la répétition annuelle des nuisances dans certains sites et l'absence de gestion régulière. Il en est de même pour les analyses antérieures ou postérieures aux travaux, ainsi que pour les suivis des opérations : ces démarches analytiques sont, sans conteste, les parents pauvres de ces activités de gestion. Il est toutefois évident qu'elles pourraient contribuer à optimiser les interventions, en réduisant leurs coûts économiques et environnementaux.

Enfin, tous les aspects liés à la connaissance écologique des milieux et en particulier les plantes jugées responsables des nuisances sont encore très largement ignorés d'une part notable des gestionnaires, comme le montre bien le tableau N° 4.

L'ensemble de ces constatations ne comporte pas de réelle surprise : il confirme parfaitement différents commentaires déjà faits à l'occasion d'enquêtes antérieures ou d'expertise à diverses échelles réalisées depuis plusieurs années.

Les aléas et les approximations de la gestion des plantes aquatiques ne sont pas différents de ce qui existe dans les autres domaines de la gestion des milieux naturels ou aménagés par l'homme. Ils rencontrent les mêmes difficultés d'échanges d'informations pertinentes et utiles pouvant permettre à des gestionnaires très divers de résoudre de manière appropriée à leur site les difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Le guide de gestion qui fera l'objet de la dernière phase du présent programme tentera de proposer diverses

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ANNEXE

Fiche d'enquête et fiche d'accompagnement

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ENQUÊTE SUR LA GESTION DES PLANTES

AQUATIQUES D’EAU DOUCE -

mai 1999

5 IDENTITE DE LA PERSONNE REMPLISSANT LA

FICHE

Nom, prénom Organisme, service Fonction Adresse : fax : E-mail :

™ Rencontrez-vous des plantes aquatiques dans le ou les milieux d’eau douce dont vous avez la gestion ?

oui † Îmerci de répondre à toutes les sections.

non † Îcette information nous intéresse, merci de répondre à la section 2.

™ Ces plantes aquatiques vous causent-elles des difficultés?

oui † Îmerci de répondre à toutes les sections.

non † Îcette information nous intéresse, merci de répondre à la section 2.

!

POUR LES SECTIONS QUI SUIVENT, MERCI DE REPONDRE AU MAXIMUM DE QUESTIONS, UNE REPONSE APPROXIMATIVE VALANT MIEUX QUE PAS DE REPONSE DU TOUT.

MERCI DE PHOTOCOPIER ET DE REMPLIR LES RUBRIQUES QUI SUIVENT POUR

CHAQUE MILIEU

OU

CHAQUE SITE

DIFFERENT.

6 DESCRIPTION DU (DES) MILIEUX FREQUENTE(S)

6.1 Localisation du milieu :

nom :

...

département

... localité, lieu dit*: ...

propriétaire

privé† collectivité locale† autre (préciser) †...

gestionnaire

privé † coll. locale † association †:...autre † : ...

* Si possible, joindre un extrait de plan de carte IGN au 1/25000ème.

™ Si en partie 1 vous avez déclaré ne pas rencontrer de plantes aquatiques dans les milieux que vous fréquentez,

cette absence est-elle cause de difficultés? oui † non †

Si oui, lesquelles? ... CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

(27)

6.2 Type de milieu : (nom si

≠ du nom générique en 2.1) :

...

Plan d'eau † Cours d'eau †

naturel † artificiel † naturel † ruisseau †

date de création ... rivière †

vidangeable ? oui † non † fleuve †

superficie en ha ... artificiel† canal † fn*...

profondeur maximale en m ... fossé †

profondeur moyenne en m. ... date de création ...

nature du fond ... nature du fond ...

profondeur moyenne de vase en m. ... profondeur moyenne de vase en m. ...

marnage annuel (≠ de niveau hiver/été) en m. ... largeur en m...

le plan d'eau subit-il l'action du vent ?oui †

non †

le plan d’eau communique-t-il avec les eaux libres ?

oui † non †

hiver été

vitesse du courant nulle † †

faible † †

forte † †

périodes d'assec? oui † nb de jours ... mesure éventuelle de la vitesse...m par seconde

non † profondeur d’eau moyenne en m. ...

le plan d'eau est-il ombragé? non †

un peu †

beaucoup †

cours d'eau ombragé? non † un peu † beaucoup † *fonction : préciser drainage, irrigation, navigation, ... autres informations ou précisions :

7 NUISANCES

™ Certaines plantes aquatiques de votre milieu sont-elles envahissantes? oui † non †

™ Pouvez-vous estimer le pourcentage du milieu occupé par les plantes? ...% de la surface en eau pourcentage occupé par les espèces envahissantes ?...% de la surface en eau

™ 1ère année d’apparition de la plante ?... ™ 1ère année d'apparition des nuisances ? ...

™ Quand les nuisances engendrées par les plantes se manifestent-elles ? (mois, saison) ...

Périodicité de la gêne tous les ans †

de manière irrégulière † années :...

Durée de la gêne ...jours par an (estimation)

™ Les causes de cette prolifération vous sont-elles connues?... ... ™ Avez-vous recherché des informations ? oui † auprès de quels organismes ?...

non † savez-vous où vous adresser ?...

7.1 Nature de la gêne vis a vis du milieu :

gêne de l'écoulement † couleur †

entrave à la circulation † transparence †

limitation de l'accès au milieu † comblement du milieu †

formation de dépôts † esthétique (préciser) † ...

CemOA

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(28)

7.2 . Nature de la gêne vis a vis des usages :

Joindre un croquis schématisant l’emplacement des plantes « gênantes » sur le site, et l’ampleur de leur développement.

Usages perturbés : indiquer (partie grisée) :

de façon notable (+), de façon importante (++), de façon très très importante (+++)

De quelle façon la gêne se manifeste-t-elle? Type de plante responsable(1, 2, 3, 4, 5 ou 6) Famille de la plante, ou nom d'espèce si ils sont connus *: baignade † chasse † drainage † eau potable † irrigation † loisir (préciser) † navigation commerciale † de plaisance † pêche † pisciculture † prise d'eau industrielle † réserve naturelle † autre (préciser) †

* UNE PHOTO SERAIT LA BIENVENUE! SI VOUS NE CONNAISSEZ PAS LA PLANTE, OU POUR SIMPLE VERIFICATION DE L'ESPECE, ENVOYEZ-NOUS UN

1- de berge

2- à feuilles flottantes 5-émergée

6-invisible à l’oeil nu mais colore l’eau

3-immergée 4-flottantes CemOA : archive ouverte d'Irstea / Cemagref

(29)

8 GESTION

™ Des interventions ont-elles été réalisées? Non † , Pourquoi?...

Si oui † , quelles étaient ces interventions? Précisions : type de machine, opération manuelle,

opérations simultanées, une photo serait la bienvenue !

MECANIQUES †

coupe †

arrachage †

récolte ultérieure, simultanée à la

coupe ou à l’arrachage) †......

dragage †

curage †

CHIMIQUES †

nom de l'herbicide †...

quantité utilisée à l'ha †...l ou kg

CONTROLE BIOLOGIQUE †

oiseaux, préciser †...

poissons herbivores, préciser †...

bétail, préciser †...

plantes compétitives, préciser †...

AUTRE MOYEN †

assec †

autre, † préciser... remarques

™ Travail en régie †, ou entreprise spécialisée †, coordonnées : ... ...

™ Coût de l'opération (environ) : ... F HT ™ Part en % d’autofinancement : ...%,

™ part en % d’aides ...%, financées par quels organismes ?...

™ Intervention : tous les ans † ou années : ...

™ Surface de l’intervention (ha): ...

, s

urface recolonisée (en ha ou en %) en 1999 : ...

™ Efficacité de l'opération : nulle ou faible † moyenne † bonne †

Pourquoi ce résultat?... ™ Y a-t-il eu un constat des lieux avant ... et après travaux ? ...par qui ? ... ™ Y a-t-il eu un suivi après travaux ? par qui ? ... ™ Idées pour enrayer la prolifération des plantes aquatiques, commentaires, remarques (rajout d’une feuille possible) ... ... ... ...

MERCI D'AVOIR REPONDU ! PLUS VITE VOUS POSTEREZ CETTE FICHE, PLUS VITE NOUS ETABLIRONS

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(30)

4 - Quelques conseils

Cemagref

Unité de recherches Qualité des Eaux

La mise en œuvre d'une intervention de gestion aura obligatoirement des conséquences sur le fonctionnement écologique du milieu.

Par exemple, l’utilisation d’un faucardeur qui ne récolte pas les plantes coupées entraînera la dispersion des plantes dans le milieu.

Si les plantes coupées ne sont pas récupérées, elles vont se décomposer, ce qui peut faire diminuer le taux d’oxygène dissous dans l’eau, et donc dégrader les conditions de

vie de la faune aquatique.

Certaines plantes ont une grande faculté de bouturage, et la dispersion de fragments de tiges leur permettra de recoloniser le milieu.

L'emploi des herbicides doit être fait avec une grande prudence, avec des produits homologués en milieu aquatique et aux doses prescrites, après avoir déterminé de façon précise la zone à traiter, en estimant également les risques encourus en aval du milieu traité (par exemple, captages d'eau).

Cette utilisation de produits chimiques engendre dans le milieu le pourrissement des plantes tuées et une réduction de l'oxygène dissous, avec des risques similaires au faucardage sans récolte. Il peut aussi entraîner une banalisation des végétaux du milieu, ce qui n’est pas forcément souhaité par le gestionnaire.

Le recours à d'autres produits, tels que les bioadditifs, ou à d'autres moyens, comme les poissons herbivores, doit être examiné avec la plus extrême prudence. En effet, hormis les aspects réglementaires, les conséquences sur le fonctionnement des milieux aquatiques restent encore insuffisamment connues.

Quel que soit le mode de gestion envisagé, il faudra donc toujours penser aux impacts qu’il peut induire sur le milieux et ses occupants, afin d'en réduire les effets néfastes.

L a g e s t i o n d e s p l a n t e s a q u a t i q u e s

9 QUELQUES RAPPELS ET CONSEILS

1 - Avant de lancer une intervention

Avant la mise en œuvre d'une intervention contre des plantes aquatiques, il est nécessaire d'analyser la situation le plus complètement possible.

Les macrophytes ont des rôles importants dans le fonctionnement d’un milieu aquatique : ils sont producteurs de matière organique, servent de nourriture, de lieu de ponte aux invertébrés et poissons, et abritent les alevins. Les enlever systématiquement peut conduire à des dysfonctionnements du milieu.

Les nuisances occasionnées par les plantes dans un milieu aquatique sont de diverses natures, et directement liées au type d’usage pratiqué. Par exemple :

- un plan d’eau utilisé comme zone de pêche devra présenter une certaine qualité piscicole, conséquence directe de la qualité du milieu (qualité de l’eau, zones de nourrissage, de frayère et d’abri pour les poissons).

- un plan d’eau accueillant les canots et les pédalos devra, lui, proposer des eaux libres, avec peu ou pas de végétation aquatique en surface.

Lorsque des usages multiples sont envisagés dans un même milieu, il faut prendre en compte l'ensemble des contraintes liées à ces usages et tenter d'intégrer ces différentes activités, par exemple par un zonage géographique.

Il est également indispensable de déterminer quel genre de plante est responsable des nuisances qu'il semble nécessaire de combattre. En effet, les plantes aquatiques ont des

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(31)

2 - Les différents types de plantes aquatiques

3 - Solutions techniques

Une classification simplifiée, souvent utilisée pour décrire les types de végétaux aquatiques est la suivante :

Les hydrophytes sont des plantes qui développent dans l’eau ou à la surface leurs tiges

et feuilles. Elles peuvent avoir des feuilles flottantes (2), être totalement immergées (3) ou flottantes librement (4).

Les hélophytes développent hors de l’eau tout ou partie de leur appareil végétatif. Elles

poussent souvent le long des berges (1) et peuvent se trouver émergées dans de faibles profondeurs (5).

Les plantes amphibies, ou amphiphytes présentent les 2 formes de développement (se

développent depuis le fond sans dépasser la surface, ou sortent de l’eau).

Les algues planctoniques en suspension dans l'eau sont invisibles à l’oeil nu mais

peuvent la colorer (6).

Si ce niveau de connaissance permet une première approximation dans le choix des

Deux types de solutions peuvent être employés :

Les méthodes préventives : modifications ou manipulations de l’habitat :

- les éléments nutritifs contenus dans les eaux et les sédiments servent de nourriture aux plantes aquatiques. Jusqu'à un certain point, la richesse en nutriments favorise leur croissance : la réduction des apports nutritifs dans les milieux aquatiques, dont en particulier la lutte contre la pollution, peut contribuer à les faire régresser.

- dans les milieux aquatiques de faible largeur, comme les cours d'eau, l’ombrage des arbres et arbustes de rives peut limiter la croissance des plantes aquatiques. Cette méthode n'est pas efficace sur la plupart des plans d’eau.

- la hausse du niveau d’eau réduit la quantité de lumière disponible pour les hydrophytes et peut donc les faire régresser. Cette solution n'est pas fréquemment applicable et ses effets sont longs à apparaître.

- la mise en assec, permet la dessiccation des plantes, mais elle est très difficilement applicable dans des milieux à usages multiples.

Les méthodes curatives, agissant directement sur la plante :

- le contrôle mécanique : les travaux manuels ne sont envisageables que sur de petites surfaces. Les travaux mécanique emploient des appareils dont la gamme est adaptée aux différents types de milieux (faucardeurs, moissonneurs, godets faucardeurs, godets classiques, à griffes, etc…).

- le contrôle chimique : la liste des herbicides homologués pour usage en milieu aquatique est actualisée annuellement dans l’Index Phytosanitaire édité par l’ACTA. Leur utilisation doit être faite avec prudence car elle présente des effets notables sur les milieux traités.

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Figure

Tableau N° 1 : Coordonnées obtenues de la part des Agences de l'Eau.
Tableau N° 2 : Liste des destinataires complémentaires de l'enquête
Figure N° 1 : Type de destinataires de l'enquête  Agences ONF associations  DDE (sièges)DDAF DRAFDRIREDRASSPNPNRCSPDIRENAFLVNFGéolandes autres services techniques villes
Figure N° 2 : Taux de réponse des différents types de destinataires de l'enquête  68 52 61 47 57 35 67 100 21 7 14 37 19 4 9 8 33 28 27 26 13 22 29 40 44 38 44 15010 20 30 40 50 60 70 80 90 100AELBAEAPAERMCAEAGAESNAERMRéserves naturellesSyndicats mixtesONF
+7

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