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La capacité d’achat immobilier en Province : un optimisme prudent

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Crédit Foncier - Système graphique A 0312 0003 0801

fond blanc - fer à droite

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-08/12/2008 Relecture 2

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Prévisions 2010-2014 :

une rePrise molle

et risquée, sans rechute

ni déflation

focus sur le marché

de l’immobilier

d’entrePrise lyonnais

l’observateur de l’ immobilier du crédit foncier

(2)

la caPacité d’achat

immobilier en Province :

un oPtimisme Prudent

Par Kevin e. beaubrun-diant, maître de conférences, co-responsable

de la chaire « ville et immobilier », université Paris-dauphine.*

introduction

N

ous nous intéressons à l’évolution de la capacité d’achat en immobilier résidentiel au début de l’an-née 2010. Compte tenu de la correction des prix immobiliers observés en province, il convient, en effet, de s’interroger sur les effets induits sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages. La baisse de prix, dans certaines villes et pour certains types de biens, apparaît comme une condition nécessaire au redressement de la capacité d’acqui-sition des ménages français. Elle est loin, cependant, d’être suffisante.

L’évolution de la part des ménages français capables d’ache-ter un bien correspondant à leurs besoins sur les principales agglomérations de province dépend de plusieurs facteurs : ◗ l’évolution des salaires ;

le taux de chômage ;

le taux de crédits immobiliers ;

les prix de l’immobilier local.

La prise en compte des salaires se justifie car leur niveau et leur régularité déterminent la capacité de rembourse-ment du ménage. En 2010, les salaires, mesurés par l’indice trimestriel des salaires nominaux mensuels, ont progressé (+0,68 %) par rapport au trimestre précédent.

La situation d’un ménage sur le marché du travail (CDI, CDD, fonction publique, stagiaire, chômage) détermine son accessibilité à un financement bancaire.

L’évolution du taux chômage est également un indicateur précieux, car elle renseigne sur le degré individuel d’expo-sition au risque de perte d’emploi. La décision d’achat rési-dentiel est particulièrement sensible à ce risque.

Début 2010, le taux de chômage localisé par région fait appa-raître une baisse générale sur l’ensemble du territoire (gra-phique 1). Cette tendance à la baisse masque cependant de fortes disparités de niveau combinées à des taux de varia-tion trimestrielle hétérogènes. À titre d’exemple, les régions Nord-Pas-de-Calais et Languedoc-Roussillon présentent les taux chômage les plus élevés, tandis que les taux sont fai-bles dans les régions Bretagne et Limousin. En outre, tan-dis qu’en Bretagne, en Aquitaine ou en Midi-Pyrénées, le chômage s’accroît par rapport au dernier trimestre 2009, les régions Alsace, Franche-Comté, Champagne-Ardenne et Picardie connaissent un recul du nombre de demandeurs d’emploi (graphique 2).

Il faut compléter cette batterie d’indicateurs par l’évolution du coût du financement bancaire. La tendance baissière amorcée en 2009 se poursuit et ce, quel que soit l’horizon temporel considéré (quinze, vingt et vingt-cinq années). Quant à l’évolution des prix, elle est estimée à partir des

3

28

(3)

ACTUALITÉS

transactions réalisées en province sur le premier semestre 2010. Les agglomérations étudiées ci-après sont Lille, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Marseille.

L’indice Insee des prix des logements anciens en province fait apparaître une croissance des prix relativement faible (+0,42 %) par rapport au quatrième trimestre 2009. Par ailleurs, nous constatons une grande disparité entre l’évo-lution des prix des appartements et celle des maisons pour chaque agglomération considérée. En effet, si nous choisis-sons l’exemple de Bordeaux, le prix d’une maison de quatre pièces est resté stable entre fin 2009 et début 2010 tandis que celui d’un appartement du même nombre de pièces aug-mentait de plus de 5 %. Parmi les logements de cinq pièces, les prix des maisons ont chuté de 10 % environ alors que celui des appartements stagnait sur la même période. Cela justifie notre démarche consistant à distinguer la capa-cité d’achat des ménages dans le logement individuel et dans le logement collectif.

La méthodologie employée consiste ensuite à comparer ces prix (d’appartement ou de maison) aux capacités d’achat

graphique 1 :

Taux de chômage localisés trimestriels des régions

source : Insee – Taux de chômage localisés

graphique 2 :

Taux de variation trimestriel du chômage régional

(4e trimestre 2009 – 1er trimestre 2010) -4 % -3 % -2 % -1 % 0 % 1 % 2 % 3 % Corse Midi-Pyrénées Bretagne Aquitaine Auvergne Alsace

Centre Languedoc-Roussillon Limousin Rhône-Alpes Picardie Lorraine Champagne-Ardenne Provence-Alpes Côte d'Azur Bourgogne Île-de-France Franche-Comté NPDC* HN* Charentes Poitou-BN* PDLL* France Métropolitaine

* BN : Basse-Normandie – PDLL : Pays de la Loire – NPDC : Nord Pas-de-Calais – HN : Haute-Normandie

Alsace Aquitaine Auvergne Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Île-de-France

Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Midi-Pyrénées Nord-Pas-de-Calais Basse-Normandie Haute-Normandie

Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence 3e trim 2009 4e trim 2009 1er trim 2010 2e trim 2010(1)

7,6 8,3 9 11 13

29

(4)

Le

CApACIm

ritoire. Pour chaque ménage, le nombre d’occupants déter-mine le type de bien immobilier adéquat (par exemple, la capacité d’achat d’un couple avec deux enfants est comparée au prix d’un appartement de quatre pièces). La confrontation du montant maximal empruntable (c’est-à-dire en s’endet-tant sur vingt-cinq ans à taux fixe) au prix du bien « idéal » permet de conclure à l’aptitude du ménage à l’acquérir. Ensuite, la capacité d’achat est mesurée à l’aune de la pro-portion de ménages français pouvant acquérir un logement correspondant à leurs besoins, c’est-à-dire à leur structure familiale (célibataire, couple sans enfants, avec enfants).

Il s’agit donc ici d’apprécier la capacité d’un ménage çais, pouvant être localisé sur l’ensemble du territoire fran-çais, à acquérir un bien immobilier dans les agglomérations de Toulouse, Bordeaux, Marseille, Lyon et Lille.

Les principaux enseignements peuvent être résumés ainsi. ◗ En 2010, la capacité d’achat s’améliore sur l’ensemble des

villes étudiées.

Plus de 50 % des ménages français ont la capacité

d’ache-ter dans la ville la plus chère, Marseille. Ce pourcentage atteint environ 70 % pour Bordeaux.

La prise en compte de la structure familiale révèle de

for-tes inégalités. Les familles monoparentales subissent d’im-portantes difficultés d’acquisition.

L’écart significatif de capacité d’achat entre locataires et

propriétaires met en exergue la difficulté persistante des ménages à accéder à la propriété, même en province. -3 % -2 % -1 % 0 % 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 5 pièces 4 pièces 3 pièces 2 pièces Studio -10 % -5 % 0 % 5 % 10 % 15 % 5 pièces 4 pièces 3 pièces 2 pièces Studio -7 % -6 % -5 % -4 % -3 % -2 % -1 % 0 % 1 % 2 % 5 pièces 4 pièces 3 pièces 2 pièces Studio -12 % -10 % -8 % -6 % -4 % -2 % 0 % 2 % 4 % 5 pièces 4 pièces 3 pièces 2 pièces Studio -4 % -3 % -2 % -1 % 0 % 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 5 pièces 4 pièces 3 pièces 2 pièces Studio

Lille

Toulouse

bordeaux

Marseille

Lyon

graphique 3 :

évolution du prix des appartements anciens

(4e trimestre 2009 – 1er trimestre 2010)

Maison 5 pièces

Maison 6 pièces

-8 % -7 % -6 % -5 % -4 % -3 % -2 % -1 % 0 % Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse -10 % -8 % -6 % -4 % -2 % 0 % 2 % 4 % 6 % 8 % 10 % 12 % Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse -2 % 0 % 2 % 4 % 6 % 8 % 10 % 12 % 14 % Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse -1,5 % -1,0 % -0,5 % 0,0 % 0,5 % 1,0 % 1,5 % 2,0 % 2,5 % 3,0 % 3,5 % Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse

Maison 3 pièces

Maison 4 pièces

graphique 4 :

évolution du prix des maisons anciennes

(4e trimestre 2009 – 1er trimestre 2010)

30

(5)

ACTUALITÉS

3.1/

une vue d’ensemble

L

es fortes disparités de prix dans les cinq villes consi-dérées révèlent des capacités d’achat différenciées. si nous nous intéressons dans un premier temps au logement collectif, Marseille se distingue particulièrement : la part des ménages français capables de s’acheter un bien correspondant à leurs besoins y est de 52,3 %, soit environ un Français sur deux. C’est la ville dans laquelle le pouvoir d’achat immobilier est le plus faible. Les capacités d’acqui-sition dans les quatre autres villes sont équivalentes entre elles : 68,5 % à Toulouse, 68,8 % à Lille, 69,1 % à Bordeaux et 67,6 % à Lyon.

des ménages français s’améliore pour l’ensemble des villes étudiées. L’explication est à chercher du côté de l’évolution favorable et conjointe du taux de chômage, des taux d’intérêt et des prix de certains types d’appartements, les studios et les deux pièces en particulier. Les prix des cinq pièces ont, certes, fortement augmenté à Marseille, même s’il est vrai que cela ne concerne qu’une frange réduite de la population française (les couples avec au moins trois enfants).

3.2/

le statut d’occuPation :

révélateur d’inégalités

L

e statut d’occupation joue un rôle prépondérant dans la capacité des ménages à acquérir un appartement (graphique 8). Au moins huit propriétaires français sur dix peuvent potentiellement acquérir un logement col-lectif correspondant à leurs besoins sur les cinq aggloméra-tions en question.

Cette part est inférieure à cinq sur dix si l’on raisonne à partir de la population des locataires français. La ville de Marseille apparaît comme la plus inaccessible (79,7 % des propriétaires français pourraient acquérir un bien dans cette ville) tandis que les agglomérations de Bordeaux et de Lille sont relativement moins chères (respectivement 91 % et 90 % de propriétaires éligibles).

Derrière l’apparente facilité de l’ensemble des ménages français à accéder à la propriété dans les villes de Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille et Lille se cache une difficulté persistante d’accession à la propriété des ménages primo-accédants. La faible part des ménages locataires éligibles en témoigne.

graphique 5 :

part des ménages français éligibles

(1er trimestre 2010) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse 68,5 % 69,1 % 68,8 % 67,6 % 52,3 %

graphique 6 :

Evolution de la part des ménages français éligibles

0 10 20 30 40 50 60 70 80 Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse T1 2010 T4 2009 68,5 % 69,1 % 67,6 % 68,8 % 57,7 % 52,3 % 38,7 % 59,1 % 59,1 % 57,4 %

31

(6)

Le

CApACIm

3.3/

la caPacité d’achat des

familles monoParentales stagne

L

’analyse par structure familiale révèle que les familles monoparentales sont celles qui éprouvent les plus grandes difficultés (graphique 7) : environ 30 % d’entre elles peuvent acquérir un appartement de glomération marseillaise et à peine plus de 45 % pour l’ag-glomération lilloise.

À l’opposé, les couples sans enfants et les célibataires connaissent les plus forts taux d’éligibilité. Ce résultat repose sur un écart dans la structure par âge selon la taille de la famille. Les célibataires et les familles monoparentales sont des ménages plus jeunes en moyenne que les couples avec enfants. Ils sont plus souvent locataires – c’est-à-dire qu’ils n’ont pas ou peu de patrimoine immobilier et n’ont encore que de faibles revenus et patrimoine financier. Les célibataires parviennent à compenser cette faible dota-tion patrimoniale par des besoins limités en termes de loge-ment (typiqueloge-ment, ils vivent dans un studio). En revanche, les familles monoparentales ont des besoins plus élevés en matière de logement, ce qui explique leur faible capacité d’achat immobilier. Notons, par ailleurs, l’écart d’éligibilité entre couples avec et sans enfants. Par exemple, la part des couples avec enfants éligibles à l’achat d’un appartement sur l’agglomération lyonnaise n’est que de 65,3 % contre près de 79 % pour les couples sans enfants.

Les couples avec enfants, plus âgés, ont des niveaux de reve-nus et de patrimoine plus importants que ceux des couples sans enfants, mais qui ne suffisent pas à compenser leurs besoins plus élevés en matière de logement (un quatre piè-ces pour un couple avec deux enfants contre un simple deux pièces pour un couple sans enfants).

graphique 7 :

part des ménages français éligibles

par structure de ménages

(1er trimestre 2010) 73,6 % 45,4 % 79,6 % 66,9 % 73,6 % 44,4 % 79,1 % 68,8 % 73,9 % 44,1 % 78,8 % 65,3 % 72,8 % 45,6 % 79,6 % 68,2 % 47,3 % 30,9 % 69,4 % 53,4 % Célibataires Monoparentale Couple 0 enfants Couple avec enfants

Toulouse

bordeaux

Marseille

73,6 % 45,4 % 79,6 % 66,9 % 73,6 % 44,4 % 79,1 % 68,8 % 73,9 % 44,1 % 78,8 % 65,3 % 72,8 % 45,6 % 79,6 % 68,2 % 47,3 % 30,9 % 69,4 % 53,4 % Célibataires Monoparentale Couple 0 enfants Couple avec enfants

Lyon

Lille

graphique 8 :

part des ménages français éligibles par statut

d’occupation

(1er trimestre 2010) Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse 89,8 % 91,0 % 48,2 % 48,2 % 47,4 % 48,2 % 25,8 % 79,7 % 88,8 % 90,6 % Propriétaires Locataires

32

(7)

ACTUALITÉS

graphique 9 :

part des ménages français éligibles à l’acquisition

d’une maison

(1er trimestre 2010)

Lille Lyon Marseille Bordeaux Toulouse 51,7 % 54,8 % 53,4 % 56,9 % 47,8 % 70,9 % 37,8 %38,2 % 47,2 % 69,9 % T4 2009 T1 2010

3.4/

les maisons :

une légère amélioration

I

ntéressons-nous, à présent, à la capacité d’achat des ménages français dans le logement individuel (graphi-que 9). Dans ce cas, la structure familiale pertinente est le ménage de type « couple avec enfants » selon le nom-bre d’occupants de la famille considérée, nous comparons la capacité d’achat au prix de maisons dont le nombre de pièces va de trois à six.

La part des ménages de type couple avec enfants capables de s’acheter une maison correspondant à leur besoin est en légère augmentation par rapport à 2009. À Toulouse, elle représente 53,4 % contre 57 % environ à Bordeaux. Elle culmine à près de 71 % ménages français éligibles à Lille, qui reste l’agglomé-ration la moins chère parmi celles considérées.

L’évolution de la part des ménages français éligibles à l’acquisition d’une maison entre fin 2009 et début 2010 est beaucoup plus faible que celle relative aux appartements. L’agglomération ayant connu la variation la plus sensible est Bordeaux ; mais elle ne représente que 2,1 % (de 54,8 % à 56,9 %).

tante parmi les couples avec enfants que parmi les autres types de ménages (célibataires, familles monoparentales). Les couples avec enfants (qui, encore une fois, sont les seuls retenus dans le calcul de la capacité d’achat pour le loge-ment individuel) bénéficient donc d’un patrimoine immobi-lier dont la valeur évolue et qui les prémunit partiellement contre le risque immobilier.

Cela explique que leur capacité d’achat soit relativement stable. Notons, toutefois, que Marseille est la seule agglomé-ration où la part des ménages éligibles a baissé, du fait de la très forte hausse locale du prix des maisons de cinq pièces (qui représentent une forte part du marché).

conclusion

L

’année 2010 débute sous le signe de l’optimisme. L’évolution du prix des logements, associée à une légère progression des salaires, à la poursuite de la baisse des taux d’intérêt et à un début de retournement de tendance du taux de chômage, contribue significative-ment à l’accroissesignificative-ment de la capacité d’achat des ménages français observé dans les cinq agglomérations de province retenues.

Une incertitude demeure, cependant. La variabilité, tempo-relle autant que spatiale, des prix immobiliers locaux rend fragile cette reprise. Celle-ci ne pourra s’inscrire dans la durée que si l’amélioration de la situation macroéconomique se confirme. De ce point de vue, les prévisions de croissance française sont de nature à renforcer l’incertitude.

noTeS

* LEDA-sDFI, Place du Maréchal de Lattre de Tassigny – 75 775

(8)

Le

CApACIm

annexe 1 : les chiffres

t4 2009 t1 2010 Toulouse Propriétaires 86,07 % 89,82 % Locataires 43,24 % 48,24 % Ensemble 59,05 % 68,49 % Bordeaux Propriétaires 87,24 % 91,04 % Locataires 42,60 % 48,20 % Ensemble 59,11 % 69,09 % Marseille Propriétaires 74,39 % 79,67 % Locataires 17,21 % 25,84 % Ensemble 38,68 % 52,30 % Lyon Propriétaires 84,28 % 88,76 % Locataires 41,73 % 47,44 % Ensemble 57,45 % 67,56 % Lille Propriétaires 85,56 % 90,58 % Locataires 41,37 % 48,17 % Ensemble 57,72 % 68,85 % t4 2009 t1 2010 Toulouse Célibataires 72,6 % 73,6 % Familles monoparentales 44,6 % 45,4 % Couples sans enfant 63,0 % 79,6 % Couples avec enfants 44,4 % 66,9 % Bordeaux

Célibataires 72,6 % 73,6 % Familles monoparentales 42,9 % 44,4 % Couples sans enfant 60,9 % 79,1 % Couples avec enfants 46,8 % 68,8 % Marseille

Célibataires 43,5 % 47,3 % Familles monoparentales 28,2 % 30,9 % Couples sans enfant 49,4 % 69,4 % Couples avec enfants 33,9 % 53,4 % Lyon

Célibataires 71,9 % 73,9 % Familles monoparentales 42,5 % 44,1 % Couples sans enfant 61,2 % 78,8 % Couples avec enfants 41,4 % 65,3 % Lille

Célibataires 71,24 % 72,84 % Familles monoparentales 42,43 % 45,59 % Couples sans enfant 60,65 % 79,58 % Couples avec enfants 44,19 % 68,17 %

Tableau 1 :

Mesure de la capacité d’achat des ménages français

par statut d’occupation dans cinq villes de province

Tableau 2 :

Mesure de la capacité d’achat des français par

structure de ménages dans cinq villes de province

34

(9)

ACTUALITÉS

annexe 2 : éléments méthodologiques

Les sources de données utilisées sont la base clients du Crédit Foncier, les enquêtes de l’Insee, les bases Bien et Perval.

Le profil des ménages est construit à partir des enquêtes emploi (construction des revenus) et patrimoine (construc-tion des patrimoines) de l’Insee, rapprochées par des techni-ques d’imputation par structure de ménage. Compte tenu de la fréquence d’actualisation de ces bases, ces données sont complétées par extrapolation avec des données publiques régionales agrégées (taux de chômage) de l’Insee.

Les capacités d’achat mesurées ci-après, portent sur les logements (en distinguant appartements et maisons). La capacité d’achat de chaque ménage français est évaluée en fonction de sa situation sur le marché du travail (CDI, CDD, fonction publique, stagiaire, chômage, etc.), qui va déterminer son éligibilité à un prêt principal et pour partie au prêt à taux zéro. Les revenus (salariaux ou autres) du ménage et le niveau des taux de crédit immobiliers déter-minent sa capacité de remboursement, tandis que son

patri-moine (financier – actions, obligations, produits bancaires – et immobilier) détermine son apport personnel. L’analyse tient compte des coûts (tels que les frais de notaire) associés à l’acquisition d’un bien immobilier. Les capacités d’achat sont évaluées individuellement sur la base de crédits immo-biliers à taux fixe sur une durée de vingt-cinq ans.

Les prix individuels (appartements, maisons) du parc de logements de chaque commune sont alors comparés aux capacités d’achat individuelles des ménages localisés dans la région correspondante. Pour chaque ménage, le nombre d’occupants détermine le type de bien immobilier adéquat. La confrontation du montant maximal empruntable au prix du bien « idéal » permet de conclure à l’aptitude du ménage à l’acquérir.

Le rapport des ménages résidant dans la région pouvant acquérir un bien comparé à l’ensemble des ménages définit la mesure de la capacité d’achat immobilier. L’indicateur CapAcIm mesure donc la part des ménages pouvant accéder à un logement correspondant à leurs besoins.

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