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Dynamique biogéographique des boisements forestiers en Languedoc durant le Moyen Age: l'impact de l'an mil

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Bulletin de la Société Botanique de France. Actualités

Botaniques

ISSN: 0181-1789 (Print) (Online) Journal homepage: http://www.tandfonline.com/loi/tabg18

Dynamique biogéographique des boisements

forestiers en Languedoc durant le Moyen Age:

l'impact de l'an mil

Aline Durand

To cite this article: Aline Durand (1992) Dynamique biogéographique des boisements forestiers en Languedoc durant le Moyen Age: l'impact de l'an mil, Bulletin de la Société Botanique de France. Actualités Botaniques, 139:2-4, 627-636, DOI: 10.1080/01811789.1992.10827135

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Published online: 10 Jul 2014.

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Bull. Soc. bot. Fr., 139, Actual. bot. (21314), 627-636, (1992).

Dynamique hiogéographique des boisements forestiers

en Languedoc durant le Moyen Age: l'impact de l'an

mil

par Aline DURAND

U.F.R. d'Histoire, Université de Provence, 29 avenue R. Schuman, F-13621 Aix-en-Provence

Résumé.-Grâce à la confrontation de trois types de sources, les documents textuels, la micro·

toponymie et l'anthracologle, la persistance, jusque vers l'an mil, de taxons mésophiles à basse altitude dans

tout le pourtour méd~errannéen du Massif Central a été démontrée. Ces espèces montagnardes ou médioeu·

ropéennes sont principalement le Hêtre, le Sapin et le Noisetier. Elles survivent en cond~ions édaphlques privi·

légiées le long des rivières et au bord des lagunes littorales. C'est la grande fièvre défricheuse du Xlème siècle

qui les éradique défin~ivement :à partir de 1 040·1 060, la multiplication des condamines témoigne que les sols

lourds d'alluvions sont désormais Intégrés à l'agrosystème. Ainsi, à l'actif des paysans du Xlème siècle, on do~

porter la fixation actuelle de l'étagement de la végétation.

Summary.-The persistance of mesophilic taxa at low alt~ude until the year one thousand in Languedoc was established by comparing three kinds of sources : written documents, microtoponymy and

charcoal analysis. They wem localized everywhere around the whole med~erranean area of the Central mas·

sif. Mountain species from middle Europe wem pmsent : mainly beach, fir and hazel tree. They survive in privilegied edaphlc conditions along riversides or at the coastal pondsldes. The gmat clearing of the Xl century definitively eliminated these species. From 1040-1060, the increase of "Condamines" testifies thal the heavy soils with alluvial deposits were integrated into the farming system. Therefore, the action of peasants during the Xl century laid dawn the present leval of vegetation.

Key words : written documents mlcrotoponymy charcoal analysis year one thousand -mesophilic taxa - clearings.

*

* *

INTRODUCTION

L'histoire des paysages méridionaux aux périodes récentes, ici plus particulièrement médiévale, fait l'objet depuis plus de 60 ans de recherches suivies et pionnières de la part des historiens comme des géographes (Bloch, 1931 ; Barry et Le Roy Ladurie, 1962 ; Sclafert, 1959 ; Higounet, 1975).

L'étude qui va suivre s'inscrit à la fois dans une longue tradition historique et

©Société botanique de France 1992. /SSN 0181-1789.

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628 ACTUALITES BOTANIQUES

dans une problématique très actuelle : depuis une dizaine d'années, sous

l'im-pulsion des colloques Castrum 1-2-3 et de la diffusion du modèle théorique de

l'incasteUamento, les thèmes de l'habitat et de l'occupation du sol sont

vérita-blement au coeur de l'historiographie méditerranéenne.

Cependant, les études sur le paléoenvironnement médiéval ne sont pas encore très développées aujourd'hui et les quelques résultats dont on dis-pose sont fragmentaires et isolés. Pourtant, dès 1975, dans l'introduction du tome I de l'histoire de la France rurale, G. Bertrand fait redécouvrir aux historiens la dimension écologique du paysage (Bertrand, 1975). Ce plaidoyer, s'il a rencontré une large audience et fait l'unanimité sur le fond théorique, n'a

guère suscité de travaux concrets. Même si la pluridisciplinarité est de plus en

plus affirmée au sein des équipes de fouilles et des colloques et si appréhender

l'impact respectif des facteurs climatiques et anthropiques devient une piste de

recherche privilégiée, la dynamique des végétations méridionales est un sujet

encore à prospecter. C'est à cette découverte que le lecteur est convié le

Languedoc de la période cruciale des Xème-XIIème siècles en constituera le

cadre géographique et chronologique.

Depuis M. Bloch, on écrit souvent que ce qu'il est convenu d'appeler "les grands défrichements médiévaux" constituent le plus grand accroissement de la surface cultivée depuis les temps préhistoriques. Les bords de la Méditer-ranée, et le Languedoc en particulier, ont connu depuis l'époque carolingienne une croissance agricole s'étendant sur la longue durée (Bonnassie, 1990). Cette

dilatation de l'ager est à la hase de l'essor de toute l'Europe. Dans quelle

me-sure ces ruptures de l'équilibre biologique ont-elles affecté les écosystèmes

fo-restiers languedociens ? C'est à cette question qu'il s'agit maintenant de

répon-dre.

SOURCES ET METHODOLOGIE

Le présent travail fait appel à plusieurs types de sources qui, croisées entre elles, permettent d'obtenir des résultats fiables sur l'histoire médiévale des paysages méridionaux.

En effet, le document textuel constitue le fondement même de toute analyse historique : depuis la congrégation de Saint-Maur au XVIIIème siècle jusqu'à l'Ecole des Annales au XXème siècle, la fiabilité et la rigueur de la méthode ne sont plus à démontrer. Comme toute source, la charte médiévale doit être passée au crible de la critique diplomatique : moyennant quoi, elle devient un objet scientifique à part entière. Région plus privilégiée qu'ailleurs, le Languedoc est riche d'une bonne dizaine de cartulaires ecclésiastiques, bénédictins surtout, mais aussi, et cela est plus rare, laies. Ils couvrent, avec plus ou moins de bonheur, tout le Moyen Age central depuis la fin des temps carolingiens, vers 900-950, jusqu'au seuil du monde plein du Xlllème siècle.

Les tef1l>S forts qui rythment l'évolution des terroirs et les changements dans les rapports ager-saltus-silva

seront donc enregistrés sur la longue durée et avec une précision d'autant plus grande que les documents sont norrbreux.

En second lieu, la microtoponymie a été mise à contribution. Jusqu'au milieu du XXème siècle,

l'attention portée aux noms de lieux était un recours obligé pour qui s'intéressait à l'occupation du sol : toute

histoire régionale s'ouvrait par un chapitre sur la genèse des toponymes. Une telle situation a souvent conduit

à des abus en raison des difficultés de datation des diverses strates de noms de lieux et des étymologies

parfois obscures ou fantaisistes. Aussi, ces dernières années, cette science dite "annexe de l'histoire" est-elle fort décriée et passée de mode : le balancier repartant en sens inverse, les études portant sur les campagnes ne co,...:>>rtent plus le traditionnel recours à cette discipline. Cependant. les microtoponymes ont une valeur

potentielle en eux-même : ils enregistrent l'extension géographique d'un phénomène à un moment donné,

même s'il est délicat de replacer ce phénomène sur la courte durée. Ici, c'est la confrontation avec d'autres

types de documents qui donne une assise plus solide au raisonnement en le rattachant à un contexte

chronologique prQcis : les toponymes relevés sont autant d'arguments en faveur de l'interprétation d'enserrble. Ainsi, un des domaines traditionnels du champ historique se trouve-il en quelque sorte "réactualisé".

Enfin, il a été fait appel à ce qui demeure encore malheureusement en archéologie médiévale une technique de pointe de la recherche scientifique : l'analyse anthracologique. Celle-cl autorise une

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A. DURAND 629 che qualitative et quantitative des végétations passées. Son application aux époques historiques est tributaire de la jeunesse de l'archéologie des villages désertés et des terroirs ; elle reste encore trop souvent

subordon-née à la méthodologie propre des responsables de chantiers, qui n'appliquent pas toujours un tamisage

systé-matique, mais également, à l'urgence des Interventions sur le terrain qui font se multiplier les fouilles de

sauvetage au détriment de programmes de recherche suivis. Dans ces conditions embryonnaires, les sites étudiés ici n'ont pas tous pu bénéficier de prélèvements rigoureux tels qu'ils se pratiquent couramment en

Pré-et Protohistoire. Aussi s'en tiendra-t-on à commenter des listes de présences-absences de taxons et à

inter-préter les résultats au niveau floristique. L'on ne s'aventurera sur le plan quantitatif que pour les sites où le matériel, correctement échantillonné, est suffisamment abondant (150 charbons par unité stratigraphique).

RESULTATS Les données anthracologiques

Tous les sites étudiés appartiennent aux étages supra- ou

mésomédi-terranéens correspondant à la chênaie marcescente ou à la chênaie mixte (Fig. 1).

Ils s'étendent du sillon rhodanien, avec les deux sites camarguais d'Augery et Psalmodi, jusqu'au seuil de Naurouze avec Castelnaudary, Couges, Le Roc, Laval-Basse, Puy-Redon et Lastours. La majorité des autres gisements sont implantés dans la hasse plaine languedocienne (Colombiers, Béziers, Monta-gnac et Lunel-Viel). Néanmoins, on note un gradient écologique est-ouest

puis-que les sites occidentaux, notamment lauraguais, sont soumis à une influence

atlantique nette : il faut donc apporter une note médioeuropéenne à cette zone. Du point de vue chronologique, la période couverte coïncide avec le millénaire médiéval depuis les IVème-IXème siècles (Augery-Psalmodi) jusqu'aux XIVème-XVème siècles (Couges, Laval-Basse et Castelnaudary). Mais la plu-part du temps, les fouilles ont porté sur des structures rapportées au Moyen Age central, c'est-à-dire aux Xème-XIIème siècles. On dispose aussi de repères pour la transition Xlllème-XIVème siècles avec Saint-Victor-des-Oules, Béziers, Couges et Laval-Basse. Ainsi, si chacun des gisements n'offre qu'une vision courte de l'évolution de la végétation, considérés dans leur ensemble, ils autori-sent la reconstitution d'une véritable séquence évolutive de la couverture végé-tale.

Il convient aussi de souligner qu'à l'exception de Béziers et de Castel-naudary, ce sont des sites ruraux qui ont fait l'objet de campagnes archéologi-ques. L'influence des grandes cités comme Montpellier, Nîmes ou Narbonne,

surtout à partir de la fm du Xllème-début du Xlllème siècle, ne s'y fait que

peu sentir. L'impact des relations commerciales à longue distance et des impor-tations de bois y est par conséquent moins accentué voire inexistant. Si le dés-enclavement des campagnes devient effectif dans le courant du Xllème siècle, ce n'est pas encore le cas pour les siècles précédents.

D'autre part, les analyses effectuées n'ont pas trait à des restes eth-nohotaniques tels des vestiges de bois de construction. Dans chacun des cas, il s'agit de bois de feu domestique : les charbons étudiés proviennent soit de sols d'occupation ou de couches archéologiques sédimentées sur la longue durée où

ils ont été retrouvés à l'état dispersé (Augery, Lastours, Laval-Basse,

Psalmo-di), soit d'unités stratigraphiques utilisées comme dépotoir (silos à grains de

Lunel-Viel et Béziers, fossé de Castelnaudary), soit encore de fours utilisés sur la longue durée (Colombiers et Saint-Victor-des-Oules). Dans ces conditions (dépôts domestiques, sites ruraux, contexte historique), la probabilité d'impor-tation de bois lointain, toujours envisageable, paraît peu plausible.

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-Limite entre los 61agea mésomltdlterranéen supérieur et mésomédltarranéen Inférieur

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-Umlto lnférloure do l'étage supramltdlterranéen actuel -Limite Inférieure do rélage montagnard actuel o Mlctoloponyme Fage ou dérivés '• Mlcroloponyme Valsslère ou Abalanelet dérivés

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Slto anlhraoologlque è taxons mésophlles

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Fig. 1.-L'extension médiévale de la frange méditerranéenne et montagnarde dans le Bas-Languedoc Fig. 1.-The medieval extension of the medlterranean and mountaln border ln Bas-Languedoc

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A. DURAND 631 Dans tous ces gisements, l'analyse anthracologique identifie, aux cô-tés d'essences méso- ou supraméditerranéennes, un nombre non négligeable de

taxons mésophiles (Tabl. 1 et 2). Il s'agit d'Abies alba, Corylus aveUana, Fagus

sylvatica, Fraxinus excelsior, /lex aquifolium, Ligustrum vulgare, Pinus sylvestris, Populus nigra, Ribes alpinum, Sorbus aria, Ulmus campestris

aux-quels s'ajoutent, pour les sites lauraguais, Acer campestre-opulifolium,

Clema-tis vitalba, Quercus sessilijlora-pedunculata et Viburnum opulus. Deux d'entre

eux, le Hêtre et le Noisetier, se retrouvent dans toutes les flores mises au jour. A un moindre degré, le Sapin est également représenté dans la presque totalité des gisements. La moyenne des taxons mésophiles, très élevée durant la période carolingienne et vers l'an Mil, chute de façon sensible passé les Xlème-XIlème siècles sauf à Castelnaudary et Laval-Basse. On doit faire intervenir ici la position biogéographique des deux sites pour expliquer cette nuance régionale. Ainsi, c'est entre l'an Mil et le seuil du Xlllème siècle que se discernent de profonds changements dans la composition de la flore languedocienne.

La caractérisation récurrente d'essences d'affmité montagnarde ou collinécnne atlantique dans des sites de basse altitude en Languedoc n'est pas sans poser un certain nombre d'interrogations. Le problème de la coexistence de ces taxons au sein de boisements méso- ou supraméditerranéens a déjà été abordé et résolu par ailleurs (Durand et Vernet, 1987 ; Durand, 1990 ; Du-rand, 1991, p. 276-288) : après avoir envisagé toutes les hypothèses possibles-transport de bois par les eaux, circuits économiques mettant en relation plai-nes ct montagplai-nes - il a été conclu que ces essences ont perduré à la faveur de conditions édaphiques privilégiées dans l'étage mésoméditerranéen de végéta-tion jusqu'au Moyen Age central : bords de lagunes, thalwegs des cours d'eaux pérennes, zones alluviales sont les principales stations où ces formations ont pu se maintenir. Les nouvelles analyses anthracologiques confirment le bien-fondé de cette thèse. En effet, la régularité des déterminations et les faibles pourcentages rencontrés lorsqu'une interprétation quantitative est possible plai-dent en faveur d'une origine locale et non d'un transport volontaire par eau ou par terre. La non-dominance de ces taxons est en parfait accord avec les inter-prétations écologiques d'ensemble de ces gisements et avec les résultats sur les feuilles fossiles du site de Valbonne (Farizier, 1980, p. 249-295).

Cette hypothèse est étayée à la fois par les études palynologiques et anthracologiques. Pour le Postglaciaire, H. Triat-Laval en Provence et N.

Plan-chais en Languedoc ont envisagé une répartition de Fagus en îlots de plaine

pour expliquer l'extension rapide de cette essence après les glaciations quater-naires (Triat-Laval, 1978 ; Planchais, 1982, 1987). A Marsillargues et Palavas,

N. Planchais pense que des mosaïques de Fagus, largement mélangées à des

boisements de Quercus succédant à un stade précurseur à Alnus et Corylus, se

sont installées probablement à la périphérie des zones alluviales. Elle corrèle l'installation de ces formations et les phases de régénération qui rythment

l'his-toire de ces taxons à l'âge du Bronze et du Fer à des fluctuations climatiques. L.

Chabal, par l'analyse anthracologique de sites de l'âge des Métaux à la période romaine, arrive à des conclusions similaires (Chabal, 1991, p. 251-263). Les données médiévales, non seulement prolongent ces points de vue jusqu'aux Xème-XIlème siècles, mais démontrent que ces reliquats glaciaires sont éradi-qués aux alentours de l'an Mil.

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Tableaux 1 et 2.-Les taxons mésophlles dans les s~es médiévaux étudiés : 1 -IXe-XIIe siècles ; 2 -XIIe-XVIe siècles Tables 1 and 2.-MesophHic taxa ln the medlevallocal~les """AX< 1."."1 ~1~SCJI' ~"i A!JGY!_Y PSAI.MODI v• ALMODI {MO~J,~.?:.~ ..

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A. DURAND 633 Les données microtoponynùques

Les analyses anthracologiqucs prouvent que les essences mésophiles disparaissent du complexe écologique méditerranéen de basse altitude durant le Moyen Age central. Par conséquent, le relevé systématique de tous les

micro-toponymes de plaine ou de piémont faisant référence à ces boisements donne

une image géographique de l'extension médiévale de la frange forestière supra-méditerranéenne et montagnarde.

Tous les phytonymes n'ont pas été retenus : seuls ceux dont

l'étymolo-gie ne prête à aucune discussion ou confusion et ceux qui font référence à une

unique espèce ont été recensés. C'est ainsi qu'ont été éliminés les fraisses

(frê-nes) puisqu'ils recouvrent au moins deux taxons Fraxinus excelsior et F.

oxy-phylla et les sorbs et sorbières (sorbiers) car bien que les dictionnaires

étymolo-giques et topographiques donnent pour seul sens Sorbus domestica, il paraît

bien évident qu'il peut s'agir aussi de S. aria, S. aucuparia, S. torminalis ou S.

chamaemespilus. Les olms (orme soit Ulmus campestris) n'ont pas non plus été

pris en considération : leur appartenance à la ripisylve méditerranéenne et leur

anthropisation marquée dans le paysage languedocien rendent trop équivoque leur interprétation. Les deux seuls marqueurs toponymiques fiables sont fage

(hêtre) et ses dérivés (Fagus sylvatica) ct abélanède et son synomyme vaissière

(Noisetier soit Corylus avellana).

La carte (Fig. 1) fait ressortir sans aucune ambiguïté que l'extension

de Fagus sylvatica et Corylus avellana est plus méridionale au Moyen Age

qu'aujourd'hui. Ces arbres s'infiltrent dans ce qui est l'étage supraméditerra-néen actuel, couvrant tous les premiers causses dont le Larzac. Ils descendent même jusqu'à 300-400 rn d'altitude (ruisseau de Rivefage à Pégairolles-de-l'Es-calette, la Fage du Salagou) dans l'étage mésoméditcrranéen supérieur. Ils for-ment une ceinture continue sur tous les contreforts méditerranéens du Massif Central. Ainsi à l'est de l'Espinouse, l'interpénétration Chêne pubescent-Hêtre-Noisetier est quasi constante depuis Verdun-en-Lauraguais (Fajole à 460 rn) jusqu'au Cabardès (Baïsse de Fontiers-Cabardès et Cuxac-Cabardès). Le Noi-setier qui n'existe plus aujourd'hui dans la végétation est partout présent, ce qui rejoint les constatations des analyses polliniques de Font-Salesse et Baisse-cure (de Beaulieu, 1969). Au sud du seuil de Naurouze, quelques Fages

mar-quent l'avancée ancienne de Fagus sylvatica jusqu'à la hauteur de Laurac : la

limite climatique atlantique-méditerranéen qui passe à peu près à cette longi-tude est sans doute pour beaucoup dans cette expansion. Néanmoins, la transi-tion méditerranéen-atlantique est vraisemblablement décalée plus à l'est au Moyen Age. En effet, Hêtre et Noisetier remontent plus au nord dans la chênaie pubescente actuelle (La Fage près de Serviès-en-Val et Lavelanet à Villar-en-Val).

Enfm, dans le sillon rhodanien, la hêtraie fossile de Valbonne

asso-ciee aux phytonymes Fage et Baïsse et aux résultats anthracologiques du site

médiéval de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Heinz, 1988, p. 189-193) est selon toute

probabilité un témoin ancien de l'aire de répartition de Fagus sylvatica

anté-rieurement aux Xlème-XIIème siècles. Les données textuelles

Les dépouillements d'archives viennent corroborer les résultats pré-cédents. Tout d'abord, les quelques indications floristiques contenues dans les

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634 ACTUALITES BOTANIQUES

chartes confirment l'extension méridionale de la frange supraméditerranéenne et montagnarde. Sur le Larzac, les témoignages de l'existence de hêtraies sont

concordants : sur la commune des Rives, la hêtraie de Faja obscura est

men-tionnée à plusieurs reprises au Xllème siècle (Verlaguet, 1910, p. 281, 283 et 284) ; elle est sans doute d'une belle ampleur puisqu'elle est qualifiée d'obs-cure; en 1147, lors d'une vente de pacages au lieu-dit Les Calmels sur le terri-toire du Caylar, l'interdiction d'incendier les taillis de chênes ou de hêtres est clairement spécifiée (Verlaguet, 1910, p. 300) ; le déterminant Fage s'applique

dès 1122 au village de Saint-Pierre (Alaus et al., 1898, p. 135) ; un peu plus au

nord, vers Sauclières, on rencontre un Fau Freget et, vers Rogues, un manse

de La Faiola (Alaus et al., 1898, p. 80 et 134) ; enfm, deux actes des archives

des Bertiers à Pinsaguel signalent un fagum

de

V berta comme première

cita-tion en 1174 de Saint-Martin-des-Uhertes à Ceilhes-et-Rocozels (Douais, 1897 ; Hamlin 1983, p. 191). On pourrait multiplier les exemples, notamment en Lau-raguais et Cévennes, régions laissées pour l'instant de côté lors du dépouille-ment textuel.

Le second apport des documents écrits concerne la chronologie des défrichements du Xlème siècle. M. Bourin-Derruau a déjà souligné le rôle des rivages nouvellement conquis dans le développement d'une agriculture inten-sive aux Xlème-XIlème siècles (Bourin-Derruau, 1987, p. 171-179). Ce

phéno-mène se marque tout particulièrement par la création d'un indominicatum

mo-derne à partir du premier tiers du Xlème siècle. En effet, vers 1040-1060, au fù

des cartulaires, le terme condamine se diffuse progressivement. Un examen attentif de l'implantation de ces grandes parcelles et de leurs confronts montre que les condamines s'installent en bordure d'anciens lits de fleuves, près de petits cours d'eau, ou encore à côté d'un terroir de prairie. Rappelons que c'est

justement à la périphérie des zones alluvionnaires que se sont maintenus en

situation favorable les boisements mésophiles. Ainsi, dans les plaines et moyen-nes vallées fluviatiles, il est clair que les sols limoneux des basses terrasses fluvio-glaciaires, jusque-là restés peu anthropisés comme le prouvent les

analy-ses anthracologiques, sont peu à peu intégrés à l'oger. Ces derniers font

désor-mais l'objet d'investissement de la part de la haute aristocratie laïque et des puissantes abbayes. Sans doute les grandes seigneuries ecclésiastiques qui dis-posent d'un personnel gratuit en la personne des frères convers et certainement aussi d'un matériel adéquat dans la mesure où ce type de sol lourd est plus

difficile à travailler que la terra rossa habituelle sont-elles à la tête du

mouve-ment.

Le point essentiel à mettre en exergue est que cette colonisation des

rivages est une colonisation réussie : à la faveur de l'allotissement parcellaire d'un bon nombre de condamines durant la seconde moitié du Xllème siècle, on voit se mettre en place un système de redevances. Mais cette colonisation est également une colonisation défmitive : elle se manifeste par la forte persistance du nom "condamine" dans la microtoponymie locale et dans le fait qu'aujour-d'hui encore certains de ces terroirs sont toujours cultivés. S'il est possible que ces terres alluvionnaires aient déjà été mises en valeur avant l'an Mil, il n'en de-meure pas moins que c'est vers 1040-1060 qu'elles entrent défmitivement dans l'espace agraire. Elles n'en sortiront plus.

(11)

A. DURAND 635 CONCLUSION

La confrontation des trois sources démontre que jusqu'à l'an Mil des formations mésophiles enclavées dans J'étage supra- ou mésoméditerranéen ont

perduré à la faveur d'un édaphisme particulier, notamment le long des cours

d'eau et au bord des lagunes. La fièvre défricheuse du Xlème siècle les éradique

totalement. C'est à partir de 1040-1060 que les rivages sont intégrés de façon

défmitive aux terroirs de culture. La disparition de ces boisements abaisse sans aucun doute le degré d'humidité ambiante. A l'actif, ou plutôt au passif, des

paysans du Xlème siècle, on doit donc porter la fixation actuelle de l'étagement

des boisements végétaux. Leur action est déterminante sur l'évolution du milieu végétal: ainsi, des paysages que l'on a souvent tendance à momifier dans d'im-possibles tableaux géographiques (Bertrand, 1975) sont en fait le produit d'une évolution très récente. Le seuil de l'an Mil est hien une césure irréversible dans l'histoire de l'environnement languedocien : avec la mise en place d'un nouvel

ordre social qui encellule le paysan dans un fùet aux mailles de plus en plus

serrées se consolide une emprise plus forte sur le milieu ; la maîtrise de plus en

plus achevée de la pyramide sociale qu'exercent les grandes familles

aristocrati-ques languedociennes et les puissances ecclésiastiques va de pair avec celle non

moins achevée du paysage d'où elles font peu à peu disparaître les derniers

vestiges glaciaires.

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