Genèse de notre intérêt pour l’objet de recherche
GENRE (1)
Genre : objet de recherche et de formation assez récent au sein du service
(Genève, 2012- ).
Autres objets de recherches
L’apprentissage expérientiel et les styles cognitifs
L’analyse des prescrits légaux en FWB mais aussi en Europe
Le feedback correctif en expression écrite (K. Noiroux)
La littérature pour la jeunesse (D. Delbrassine)
Les risques d’inégalité liés à l’Approche par Compétences en langues (prescrits et manuels)
L’identification et l’optimalisation des stratégies de communication
L’optimisation de l’interaction orale à travers la technique de « l’aquarium » (P. Pagnoul)
L’apprentissage en « accès-libre », le « tandem-learning » (F. Van Hoof)
La gestion de l’hétérogénéité des niveaux de maîtrise
Genèse de notre intérêt pour l’objet de recherche
GENRE (2)
Formation initiale de philologues, où la notion de « genre » (littéraire) est fondamentale.
Approche communicative-actionnelle préconisée dans les programmes : « tâches finales de communication » (écrire une critique de film, une publicité ; participer à un jeu de rôles, à un débat…) comporte implicitement la notion de « genre » de texte à produire.
Cadre européen de référence pour les langues (CECRL) : notion de genre explicitement présente.
Travail avec D. Delbrassine, préoccupation pour les genres dans la littérature pour la jeunesse.
CAPAES : cours de didactique professionnelle et « suivi de la pratique ».
Préparer les étudiants à interagir dans des situations de communication prévisibles.
2011-2012 : séjour scientifique à l’Université de Genève (Bronckart, Crahay, Dolz, Schneuwly, Jacquin)
REF en septembre 2013 à Genève portant sur les « genres en didactique des langues ».
Objectifs de l’exposé
1.
Situer la problématique du genre dans le contexte
spécifique de l’enseignement des langues en Fédération
Wallonie-Bruxelles (FWB).
2.
Isoler les spécificités et difficultés liées à cet objet de
recherche et esquisser des solutions… et de nouveaux
projets de recherches.
3.
Introduire les cinq exposés de l’après-midi en présentant
deux canevas didactiques sur lesquels ces séquences -
qui abordent différents genres - sont basés.
Sources scientifiques principales
Pour les prescrits légaux :
-
Textes officiels de la Communauté française
-
CECRL
-
Beckers (2012), Crahay (2006) et autres références (voir biblio)
-
Simons, G. (2011, 2012) et autres références (voir biblio).
Pour les canevas de séquences didactiques :
-
Kolb (1984 )
-
Finck (1992)
-
Wautier-Franck (1988)
-
Simons (1997), (2012), (à paraître).
-
Pagnoul (2011)
Pour la notion de « genre » :
-
Bronckart (2013),
-
Dolz & Schneuwly (1998)
Structure de l’exposé
1.
Contexte général de l’enseignement des langues en FWB
2.
La notion de « genre » et de « productions langagières »
dans les prescrits légaux en FWB
3.
La notion de « famille de tâches » et
de « types de productions langagières »
4.
Canevas de séquences didactiques
5.
Conclusions provisoires
1. Contexte général
Réforme de l’enseignement en FWB : l’approche
par compétences
Compétence : « aptitude à mettre en œuvre un ensemble organisé de savoirs,
de savoir-faire et d’attitudes permettant d’accomplir un certain nombre de tâches ».
(Décret Missions, 1997)
2. La notion de « genre » et de
« productions langagières » dans les
prescrits légaux en FWB
« Genre » « Production langagière » Citations Socles de compétences (1999) / / Compétences terminales (1999) / / Programme
de la CF (2000) Pas explicitement Pas explicitement
« les élèves reçoivent
éventuellement l’un ou l’autre indice concernant le texte (genre, source, auteur, destinataire » (3e
Cahier, p. 23)
Programme de
l’Enseignement Libre (2000)
Pas explicitement Pas explicitement
« Un texte de tel genre, de tel niveau de difficulté » (p. 10)
2.1. La notion de « genre » dans les référentiels de
compétences et programmes de langues en FWB
2.2. La notion de « genre » dans le Cadre Européen
Commun de Référence pour les langues
Nombreuses occurrences du terme « GENRE »
(pp. 18, 52, 56, 75, 123…)
«
La compétence pragmatique recouvre l’utilisation fonctionnelle des ressources de
la langue (réalisation de fonctions langagières, d’actes de paroles) en s’appuyant
sur des scénarios ou des scripts d’échanges interactionnels. Elle renvoie également
à la maîtrise du discours, à sa cohésion et à sa cohérence, au repérage des types et
genres textuels, des effets d’ironie, de parodie » (p. 8)
Mentions explicites en lien avec les niveaux de compétences :
« Écrire des histoires ou récits … dans un style approprié au genre adopté »
« écrire des descriptions élaborées… en respectant les règles du genre en
question… »
Très souvent, « types » et « genres » de textes sont mis sur le même pied :
2.3. Synthèse provisoire
Notion de « genre » quasi absente des référentiels et autres
programmes OFFICIELS en FWB, mais présente dans le
CECRL, lequel exerce une grande influence sur les politiques
éducatives en Europe (Simons, 2011, 2012).
En FWB, il faudra attendre le document Familles de tâches en
langues modernes (2005 ; 2007) pour voir apparaître
explicitement la notion de
« types de productions
langagières »
, proche de la notion de GENRE.
3. La notion de « familles de tâches »
et de « types de productions langagières »
3.1. Familles de tâches : raisons du « focus » sur ce
document
Même si le document Familles de tâches en langues
modernes (FT),
n’a pas d’assise légale
, c’est dans ce
document qu’on trouve la notion qui se rapproche le plus
de celle de « genres », en l’occurrence : « types de
productions langagières » (TPL).
Ce document a exercé une influence directe sur les outils
d’évaluation proposés par l’inspection, « à titre indicatif »,
mais dont les enseignants doivent « s’inspirer » pour
concevoir leurs épreuves certificatives.
3.2. Définitions
Extrait du site
www.enseignement.be
« A partir des familles de tâches mises en évidence pour la discipline concernée, des
outils d’évaluation ont pu être conçus. »
Extrait du document FT
« Les tâches doivent pouvoir être regroupées en un certain nombre de grands
ensembles, présentant les mêmes caractéristiques » (2005, p. 1)
« Avertissement : Dans le cadre de la certification de compétences, seules des
tâches complexes peuvent être prises en compte. On appelle « tâche complexe »
une activité exigeant une conjugaison de savoirs, de savoir-faire et de stratégies,
dont la consigne
n’est pas guidée
, où l’élève
choisit sa démarche
de manière
autonome et qui, par sa
finalisation
et contextualisation
se rapproche des
pratiques sociales authentiques
. » (2007, p. 1)
---
Tâche : est définie comme tâche toute visée actionnelle que l’acteur se représente comme devant parvenir à un résultat donné en fonction d’un problème à résoudre, d’une obligation à remplir, d’un but qu’on s’est fixé (CECRL, p. 20).
Origine : document FT (2007, p. 3)
type de médium (oral vs écrit)
rôle énonciatif (production vs réception)
types de production langagière attendue (dominantes)
thèmes abordés (champs thématiques)
3.4. Remodélisation (1)
14 champs thématiques (Threshold Level, 1976)
congés et loisirs
nourritures et boissons caractéristiques personnelles
habitat, foyer et environnement vie quotidienne
relations avec les autres transports et voyages éducation achats lieux et directions santé et bien-être services
temps (météo et chrono) langues étrangères
3.4. Remodélisation (2)
à comprendre à l’audition à produire oralement sans interaction à comprendre à la lecture à produire par écrit CA CL EE EO Compétences RECEPTIVES Compétences PRODUCTIVES IO à produire oralement en interaction3.4. Remodélisation (3)
4 dominantes
narrative argumentative injonctive/incitative descriptive/informativeCombinaison
1 fonction dominante = descriptive/informative Congés et loisirsLégende
Champs thématiques Macro-compétences Fonctions dominantesCombinaison
10 fonction dominante = injonctive/incitative Lieux et directionsLégende
Champs thématiques Macro-compétences Fonctions dominantes3.5. Conclusions provisoires (1)
-
Deux intérêts majeurs du document FT :
o
attirer l’attention des enseignants sur les grands « types
de productions langagières » : informatif, narratif,
incitatif/injonctif, argumentatif qu’ils abordent sans
doute, mais implicitement ;
o
attirer l’attention des professeurs sur la nécessité de
proposer, en évaluation, des tâches qui sont de la
« même famille » que celles travaillées dans
l’apprentissage, ce qui n’est pas toujours le cas
limiter les risques d’inégalité (Simons, 2012).
3.5. Conclusions provisoires (2)
-
Plusieurs questions/problèmes :
o
Le statut juridique de ce document est peu clair.
o
Ce document est assez peu connu des enseignants.
o
Le concept même de « famille de tâches » est assez mal défini et
sujet à débat, voire à polémique (Chenu, Crahay & Lafontaine, à
paraître, p. 2, pp. 3-4) ; (Crahay, 2006, pp 1-23).
o
Le terme TPL n’est pas clairement défini.
o
Les différents TPL ne sont pas « étanches » (cf. débat)
o
La programmation des TPL dans le cursus scolaire n’est pas
vraiment pensée.
o
Les enseignants ne sont pas toujours formés à ces TPL.
o
Aucune piste méthodologique n’est proposée pour enseigner
3.5. Tentative de clarification de la relation entre
« TPL » et « genre » (1)
Type de production langagière = Regroupements de
macro-FONCTIONS de communication.
On trouve un parallélisme entre les TPL mentionnées par la FWB et
par d’autres chercheurs : Dolz, Shneuwly (1998, 2009).
3.5. Tentative de clarification de la relation entre
« TPL » et « genre » (2)
FWB : FT (2003 ; 2007)
Dolz & Schneuwly (1996, 1998)
(« regroupements de genres » (p.85)
Exemples proposés par Dolz & Schneuwly (1998, pp. 86-87)
Descriptif/informatif exposer Exposé oral, conférence, interview d’expert, dialogue explicatif, etc. Injonctif/incitatif régler les
comportements
Présentation d’une recette de cuisine, les consignes, les règles de jeu, les descriptions d’itinéraires, dialogues pour obtenir des renseignements, etc.
Narratif
narrer Contes, récits d’aventures, fables, etc.
relater
- Récit conversationnel, récit d’expérience vécue, récit de voyage, témoignage ;
- Nouvelles de la radio/télévision, reportages, chronique sportive…
- Récit historique, esquisse biographique, biographie, etc.
3.5. Tentative de clarification de la relation entre
« TPL » et « genre » (3)
Caractéristiques
linguistiques
Organisation interne du
genre X
Genre X (« sous-genre »)
Famille de genre
Types de productions
langagières à dominante =
« macro-fonctions de
communication »
3.5. Exemple : « le débat de société régulé » (4)
Macro-fonction de communication
argumenter
Famille de genre Le débat
Genre X ou « sous-genre » Le débat de société régulé
Organisation/structure interne du Genre x
‐ Introduction : question du débat et brève présentation des débateurs
‐ Argumentation interventions positionnement ‐ Dernier « tour de table »
‐ Synthèse
‐ (Annonce d’un prochain débat)
Caractéristiques linguistiques
Lexique : champ lexical du débat (ex. la protection de l’environnement)
Fonctions langagières :
formuler son (dés)accord (partiel), réfuter, concéder, modaliser et structurer ses interventions, reformuler pour assurer
4. Deux canevas
Cane
vas
4.1. Introduction
activités
leçons
séquences
4.2. Présentation de deux canevas (1)
Remédiation Evaluation Exploitation Fixation PrésentationA. Le canevas « linéaire » ou « traditionnel »
Longue tradition à l’ULg (Wautier-Franck, 1988, Finck, 1992) à laquelle nous
avons apporté des aménagements constants (Simons, 1997), entre autres
inspirés du modèle de l’apprentissage expérientiel de Kolb (1984)
Canevas qui correspond plus ou moins au programme de la FWB mais aussi
aux pratiques des enseignants.
Remédiation Evaluation
Exploitation Fixation
Présentation
Risques d’inefficacité et d’inégalités liés au canevas linéaire
Remédiation Evaluation
Exploitation Fixation
Présentation
Tendre vers un canevas plus équitable !
4.2. Présentation de deux canevas (3)
Cohérence entre les compétences, savoirs et savoir-faire
PRESENTES, APPLIQUES, TRANSFERES et
EVALUES.
4.2. Présentation de deux canevas (4)
Remédiation Evaluation Résolution de la SP : (tâche finale) Apprentissage Etat des ressources Mise en perspective (tâche initiale)B. Le canevas par « situation-problème » (SP)
Inspiré du programme de l’Enseignement Libre (Fesec, 2000)
Les mêmes risques d’inefficacité et d’inégalité existent avec ce canevas,
mais ils sont sans doute un peu plus limités.
4.3. Avantages et inconvénients de cette démarche
Avantages :
-
La Mise en Perspective lourde donne de la « chair » à la séquence et rend la
phase d’Etat des Ressources plus concrète motivation pour l’apprentissage.
-
La 1
reconfrontation à des productions d’anciens étudiants (TFC) rend
le défi plus accessible et apporte une solution économique au problème de la
« didactisation des genres de références » (Dolz & Schneuwly, 1998)
-
La 2
econfrontation à une production de locuteurs natifs, complète l’Etat des
Ressources.
Inconvénients :
-
Lourdeur de la démarche
-
Difficulté de bien « calibrer » les TIC, a fortiori avec des classes hétérogènes.
-
Traces des productions des élèves ?
-
Élèves peu/pas familiarisés avec cette phase d’observation réflexive linguistique
et avec le discours méta-linguistique et cognitif.
4.4. Comment mettre les élèves à la tâche dans une activité d’IO
et faire en sorte que l’output soit « optimisé » ?
La technique de « l’aquarium »
Public cible :
25 élèves de 4A1
Compétence :
IO à dominante argumentative
Contexte :
Un membre de la famille se plaint à ses parents des
problèmes qu’il rencontre chaque mois pour faire face à
ses dépenses. Les parents ont décidé d’organiser un
« conseil de famille » afin de trouver une solution au
problème.
Tâche
:
En fonction du rôle qui t’est attribué, tu prends part au
conseil de famille et, au final, à la décision qui va être
prise, après avoir entendu les arguments de chacun.
4.4. Comment mettre les élèves à la tâche dans une activité d’IO
et faire en sorte que l’output soit « optimisé » ?
La technique de « l’aquarium » (les rôles)
Enfant 1 : Malgré tous tes efforts pour dépenser moins, tu ne parviens plus à faire face à tes dépenses mensuelles. Tu en as déjà fait part à tes parents, mais ils ont refusé d’augmenter ton argent de poche. Ce conseil de famille doit être une nouvelle opportunité d’obtenir ce que tu demandes.
Enfant 2 : Tu viens d’apprendre que ton frère / ta sœur souhaite une augmentation de son argent de poche et tu vas tout faire pour qu’il/elle ne l’obtienne pas car, pour ta part, tu fonctionnes avec cette même somme depuis des années. Si, en cours de discussion, il apparaît que ton frère / ta sœur va obtenir gain de cause, tu fais le nécessaire pour bénéficier également de l’augmentation.
Père : Tu restes opposé à cette demande car tu as toujours tout obtenu par le mérite et tu es insatisfait des résultats scolaires et de l’aide fournie à la maison.
Mère : Tu es en faveur de l’augmentation car tu es consciente de la hausse des prix et des besoins des adolescents actuels.
Parrain : Tu joues plutôt le rôle de modérateur dans le débat. Tu serais en faveur d’une augmentation significative, pour autant que ton / ta filleul(e) s’engage à assumer ses responsabilités à l’école et à la maison.
Enfant 1
Mère Père
Enfant 2
Parrain (M)
Groupe d’observateurs n°1 Ecoute focalisée sur la langue
Groupe d’observateurs n°4 Ecoute focalisée sur les
stratégies de communication Gr oupe d’ ob se rv at eu rs n °2 E cout e foc ali sé e su r l ’e xp re ssi o n n on -v e rb ale Gr oupe d’ ob se rv at eu rs n °3 E cout e foc ali sé e su r l a structu re int e rne au d é b at
5. Conclusions provisoires
Problèmes rencontrés et pistes de solutions (1)
Problèmes/questions Pistes de solutions/réponses Bilan actuel
1. Statut juridique peu clair du document Familles de tâches en LM et
(in)formation des (futurs) profs à ce sujet
A clarifier dans la réforme des référentiels et programmes en gestation.
(In)formation des enseignants : formation initiale et continue
? FI : FC :
2. Les séquences par SP axées sur le « genre » sont très « chronophages » (dans le cadre des stages)
Augmenter le nombre d’heures de stages dans la FI (cf. 40h !)
Rénover la durée des stages/classes : 6h/8h > deux stages à 12h dans une même classe
Renoncer, dans certaines séquences, au traitement équilibré des 4 compétences. Penser la programmation du traitement des 5 compétences dans le cursus. Plus de réceptif au début de l’apprentissage ???
?
Problèmes rencontrés et pistes de solutions (2)
Problèmes/questions Pistes de solutions/réponses Bilan actuel
3. Mieux circonscrire et définir l’objet
d’enseignement et de recherche : GENRE
Réseau international de chercheurs en didactique des langues étrangères Collaboration avec des chercheurs linguistes, mais aussi avec des
spécialistes de la littérature. Elargir le réseau aux collègues - romanistes - d’information et communication REF de Genève (2013) amorce avec le présent colloque 4. Construire un CORPUS des différents genres de référence dans les
différentes langues
Conserver des traces des différents inputs utilisés dans le cadre des
séquences didactiques en FI
Problèmes rencontrés et pistes de solutions (3)
Problèmes/questions Pistes de solutions/réponses Bilan actuel
5. Question de la « calibration » des TIC et TFC, dans des classes de + en + hétérogènes.
Même TIC mais avec des niveaux…
- d’aides linguistiques différents - d’exigence différents
Aide différenciée dans
l’APPRENTISSAGE (cf. travail par « groupes de besoins »)
6. Approche « en spirale » des genres et réflexion sur la
gradation dans le cursus
Travail en équipe de profs de langues (DS et DI)
Réflexion sur les genres à
enseigner, selon quelle logique ? Programmation des genres sur l’ensemble du cursus.
?
Problèmes rencontrés et pistes de solutions (4)
Problèmes/questions Pistes de solutions/réponses Bilan actuel
7. Comment tirer la
production finale vers le haut et stimuler une écoute active ?
‐ Travail sur les tâches d’écoute.
‐ Technique de l’« aquarium » pour le débat. ‐ Travail sur la langue du modérateur.
‐ !!! Intégrer des tâches portant sur la structure interne du genre ???
8. Traces des outputs langagiers produits par les apprenants
A l’écrit :
Pas problématique A l’oral :
Trace vidéo des TIC et TFC des élèves (avec retranscription)
+/-
(CAPAES)
9. Traces du processus d’apprentissage chez les élèves
- Trace de l’état des ressources
- Journal/carnet de bord des apprenants
(recherche Tandem)
Références bibliographiques (1)
A. Documents officiels en FWB et en Europe
Communauté française (1997). Décret définissant les missions prioritaires de l’enseignement fondamental et de
l’enseignement secondaire et organisant les structures propres à les atteindre. Bruxelles : Communauté française.
Bruxelles : Communauté française.
Communauté française de Belgique. (1999). Socles de compétences en langues modernes. Bruxelles : Direction de la Recherche en Education et du Pilotage interréseaux.
Communauté française de Belgique. Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique (1999). Compétences terminales et savoirs requis en langues modernes. Humanités générales et technologiques. Bruxelles : Direction de la Recherche en Education et du Pilotage interreéseaux.
Communauté française de Belgique. Administration Générale de l’Enseignement et de la Recherche Scientifique (2000). Programmes d’études et des options de base simples : langues germaniques. Enseignement général et
technique de transition : 2e et 3e degrés, cahier 1 à 5. Bruxelles : Communauté française de Belgique.
Communauté française (2002). « Circulaire sur l’évaluation : Enseignement des langues germaniques à la Communauté française ». Bruxelles. Communauté française.
Communauté française (2005 et 2007). Les familles de tâches en langues modernes. Bruxelles : Communauté française. Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique.
Fédération de l’Enseignement Secondaire Catholique (2000). Langues modernes 2e et 3e degrés. Humanités
générales et technologiques. Bruxelles : Direction de la Recherche en Education et du Pilotage interréeseaux.
Conseil de l’Europe (2000). Cadre européen commun de référence pour les langues. Apprendre. Enseigner. Evaluer. Paris/Strasbourg : Conseil de l’Europe, Conseil de la Coopération culturelle, Comité de l’éducation, Division des langues vivantes & Didier.
Références bibliographiques (2)
B. Références liées à la réforme des compétences (en langues)
Beckers, J. (2002). Développer et évaluer des compétences à l’école : Vers plus d’efficacité et d’équité. Bruxelles : Labor.
Beckers, J. (2012). Mise en perspective théorique. In J. Beckers, J. Crinon & G. Simons (sous la direction de) Approche par
compétences et réduction des inégalités d’apprentissage entre élèves. Bruxelles : De Boeck, 7-16.
Beckers, J., Campo, A., Simons, G. (2012). Outils de diagnostic et stratégies de remédiation au service d’une maîtrise plus équitable des langues étrangères. In J. Beckers, J. Crinon & G. Simons (sous la direction de) Approche par compétences et
réduction des inégalités d’apprentissage entre élèves. Bruxelles : De Boeck, 57-75.
Chenu, F., Crahay, M. & Lafontaine, D. (à paraître). Par-delà l’approche par compétences : quelle place réserver aux savoirs, à leur enseignement et à leur évaluation, Education et Formation.
Crahay, M. (2006). Dangers, incertitudes et incomplétude de la logique de la compétence en éducation. Revue française de
Pédagogie, 154, 97-110.
Dolz, J. & Ollagnier, E. (éds). L’énigme de la compétence en éducation. Bruxelles : De Boeck.
Perrenould, Ph. (1997). Construire des compétences dès l’école. Paris : ESF.
Rey, B, Carette, V., Defrance, A. & Kahn, S. (2003). Les compétences à l’école. Apprentissage et évaluation. Bruxelles : De Boeck.
Simons, G. (2011). Le cadre mange-t-il la peinture ? Du risque du développement d’une pensée unique dans le domaine de l’enseignement des langues étrangères en Communauté française de Belgique. Puzzle, 29, 23-31.
Simons, G. (2012). Enseignement des langues en Communauté française de Belgique et problématique de l’équité. In J. Beckers, J. Crinon, G. Simons (sous la direction de) Approche par compétences et réduction des inégalités d’apprentissage entre élèves. Bruxelles : De Boeck, 103-148.
Simons, G., Pagnoul, P. Delbrassine, D., Van Hoof, F., Bonnet, P. Heinen, Chr., Motter, S., Straeten, M.-H., Winandy, E. (à paraître). De la place des savoirs grammaticaux et lexicaux dans les référentiels de compétences et dans certains manuels contemporains de langues modernes, Education et Formation.
C. Références liées à la problématique du GENRE (en langues étrangères) (1)
Bronckart, J.-P. (1997). Activité langagière, textes et discours. Neuchâtel et Paris : Delachaux et Niestlé.
Bronckart, J.-P. (2013) « Dimensions praxéologiques et gnoséologiques de l’organisation des textes/discours ». Conférence inaugurale présentée dans le cadre des deux journées d’études sur les genres de l’Entité de
Recherche Structurelle du département de Langues et littératures modernes. Liège : Université de Liège : 27/11/2013
Burns, A. (2013) Genre and genre-based teaching. In M. Byram & A. Hu (Eds) Routledge Encyclopedia of Language
Teaching and Learning. Routledge, 269-274.
Dolz, J. & Schneuwly, B. (1996). Genres et progression en expression écrite : éléments de réflexion à propos d’une expérience normande. Enjeux, 37/38, pp. 49-75.
Dolz, J. & Schneuwly, B. (1998). Pour un enseignement de l’oral (1998). Initiations aux genres formels à l’école. Paris : ESF éditeur. (4e édition : 2009).
Dolz, J., Jacquin, M., Schneuwly, B. (2006). Le curriculum enseigné en classe de français au secondaire : une approche à travers des objets enseignés. In F. Audigier, M. Crahay & J. Dolz (Eds) Curriculum, enseignement et
pilotage (pp. 143-164). Genève : Raisons éducatives.
Jacquin, M. (2004). Produire des textes descriptifs en allemand L2 : Les effets de l’interaction dyadique sur la planification et la révision textuelles dans une classe de 7e degré. Revue suisse des sciences de l’éducation, 26, 1,
141-160.
Lee, D. Y. (2001). Genres, registers, text types, domains and styles: Clarifying the concepts and navigating a path through the BNC jungle. Language Learning and Technology, 5(3), 37-72.
C. Références liées à la problématique du GENRE (en langues étrangères) (2)
Noiroux, K. & Simons, G. (à paraître : 2015) La copie d’expression écrite en langue étrangère : un support équitable ? Le cas de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Spirale, 55 « Supports et pratiques d’enseignement : quels risques d’inégalités ? ».
Pietro, J.-F. (de) & Dolz, J. L’oral comme texte : comment construire un objet enseignable ? Education et
recherches, 19, pp. 335-359.
Polio, C. & Williams, J. (2011). Genre-based writing instruction in M. Long & C.J. Doughty (eds) Handbook
of Language Teaching, 496-498.
Schneuwly, B. & Dolz, J. (1997). Les genres scolaires. Des pratiques scolaires aux objets d’enseignement.
Repères, 15, pp. 27-40
D. Canevas et séquences didactiques
Finck, J.-B. (1992). Didactique des langues germaniques. Liège : Université de Liège. Département de langues et littératures germaniques.
Kolb, D. (1984). Experiential Learning : Experience as the source of Learning and Development. Englewood Cliffs. N/J. : Prentice Hall.
Pagnoul, P. (2011). Proposition pour optimaliser l’interaction orale dans le cadre du cours de langues modernes. Puzzle, 29, 43-50.
Simons, G. (1997). Syllabus semi-interactif sur les exercices, procédés, techniques et stratégies didactiques
utilisés dans l’enseignement des langues germaniques. Liège : ULg, Faculté de Philosophie et Lettres,
Département de Langues et littératures germaniques.
Simons, G. (en préparation) Canevas et séquences didactiques en langues modernes. Bruxelles : De Boeck.
Wautier-Franck, N. (1988) Procédés et techniques dans l’enseignement des langues germaniques. Liège : Université de Liège. Service de didactique des langues germaniques.
E. Références liées à la notion du « noticing » (« the gap »)
Ellis, R. (1994), The Study of Second Language Acquisition, Oxford : OUP, p. 361.
Schmidt, R. & Frota, S. (1986). Developing basic conversational ability in a second language : a case-study of an adult learner in R. Day (ed) (1986). Talking to Learn: Conversation in Second Language Acquisition. Rowley, Mass.: Newbury House.
La notion du « noticing the gap »
« The general position that Schmidt adopts is that the role of unconscious learning
has been exaggerated. He emphasizes that ‘subliminal language learning’ is
impossible and that some degree of consciousness is necessary for ‘noticing’ to take
place […]
Schmidt and Frota suggest that for noticed input to become intake, learners have to
carry out a comparison of what they have observed in the input and what they
themselves are typically producing on the basis of their interlanguage system.
They refer to this as ‘noticing the gap’, and argue that this too is a conscious
process ».
Ellis R.(1994), The Study of Second Language Acquisition, Oxford : OUP, p. 361.
Schéma d’une version « dure » et lourde de la mise en
perspective et de l’état des ressources basé sur le principe du
« notice the gap » (1)
MP :
Réalisation d’une TIC proche de la TFC
Retour réflexif sur le vécu des élèves dans cette TIC : Succès/difficultés/manques rencontrés
1re mouture de l’ER
Visionnement/écoute/lecture d’une TFC produite par des élèves
d’une année précédente
Retour réflexif sur la TFC produite par d’autres élèves
On complète l’ER
Notice the gap 1
Légende :
TIC : tâche INITIALE de communication TFC : tâche FINALE de communication MP : mise en perspective
ER : état des ressources LN : locuteur(s) natif(s)
Exposition à une production langagière similaire réalisée par des locuteurs natifs,
éventuellement simplifiée
Retour réflexif sur cette production de LN On clôture l’ER
APPRENTISSAGE des ressources
Clarification et application
Résolution de la TFC
Comparaison entre TFC et TIC = progrès réalisés… Notice the gap 2 Notice the gap 3 Légende :
TIC : tâche INITIALE de communication TFC : tâche FINALE de communication MP : mise en perspective
ER : état des ressources LN : locuteur(s) natif(s)