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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Les banques d'information

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Academic year: 2021

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(1)

LES BANQUES D'INFORMATION

Yves BERTRAND

Direction de la Recherche Ministère de l'Education du Québec

Résumé Le Québec a actuellement accès à un nombre important de bases de données en langue française en langue anglaise.

(2)

Les bases de données sont des collections oe données qu'un ordinateur peut lire et accessibles, dans un pro-cessus interactif,

a

des usagers via des terminaux liés

~ cet ordinateur.

Ces bases de données contiennent de l'information soit numérique, soit textuelle ou une combinaison des deux types d'information. Elles portent sur plusieurs su-jets (allant de la formule philosophique

a

la formule chimique:). Elles peuvent être utilisées pour des fins de recherche, de planification, d'organisation, d'éva-luation etc.

Depuis le milieu des années soixante, nous avons assis-té ~ une évolution rapide et nous pouvons croire que nous nous dirigeons vers des changements majeurs. Nous disposons présentement:

1. Des collections de données textuelles et/ou numéri-ques rendues accessibles par différents groupes (éditeurs, chercheurs, bibliothèques, etc) sous une forme écrite électronique par un ordinateur.

2. De puissants ordinateurs permettant

a

de multiples usagers de converser simultanément avec un

ordina-teu r.

3. Des logiciels de plus en plus adaptés à l'être hu-main.

4. D'unités de mémoires plus puissantes, plus fonction-nelles (ex: les disquettes) et coûtant de moins en moins cher.

5. De terminaux qui peuvent transmettent et recevoir de l'information

a

des vitesses variables (de 30

a

120 caractères par seconde).

6. De réseaux de télécommunications permettant aux per-sonnes de communiquer avec l'ordinateur, quel que

(3)

Différents types de bases de données sont maintenant accessibles et elles diffèrent de par leur organisa-tion: par sujet, par étendue, par couverture géogra-phique (national, international), par couverture chro-nologique, par périodicité (la "mise en bo'îte" de l'in-formation dans l'ordinateur), par fréquence de la mise ;; jour, et par type d'information. Ainsi, il est d'usa-ge de distinguer:

1) Les bases de référence: elles réfèrent A un au-tre source d'information par exem-ple: un document ddns une biblio-thèque, un individu, une organisa-tion, si l'usager veut plus de dé-ta ils.

Elles sont, soit:

• bibl iographiques: ell es contiennent des réfé-rences et, quelquefois, des résu-més de la littérature imprimée, par exemple: des articles de journaux, des rapports, des thèses, etc. • référentielles elles contiennent des

réfé-rences et, quelquefois, des résumés. Elles réfèrent généralement;; des organisations, des individus, des documents audio-visuels, etc. 2) Les bases complètes (source~elles contiennent des

don-nées complètes ou le texte complet de l' i nformati on demandée.

Elles sont:

• numériques elles contiennent surtout des statistiques, des tableaux quan-titatifs.

• texto-numéri ques : ell es donnent des i nforma-tians comprenant des données numé-riques ainsi que du texte.

• classificatrices: elles contiennent des in-formations présentées sous forme de dictionnaire, de tableaux de propriétés (comme en chimie ou en physique).

• textuelles elles contiennent l' infor-mation complète comme une décision juridique, un article dans un jour-na 1.

(4)

Les l>ù ngue5 de do1111ées (bd 5(>5) (>LI'CliSeiyIle1'1(>"t _d(>S

sciences.

Les professeurs de sciences dùns les institutions sco-laires québécoises ont actuellement accès à plusieurs banques d'informations de type bibliographique. Ces banques (bases) proviennent de quatre sources: le Québec, le Canada, les Etats-Unis et l'Europe. A) Les bangues guébécoises.

*

EDUC

EDUC est une nouvelle base de données imformatisée sur la documentation québécoise en éducation en accès direct. C'est un instrument de référence en information scienti-fique et technique portant dans une première étape sur les documents de recherche-développement.

L'indexation par sujet est établie à partir d'un vocabulai-re contr51é complété par des descripteurs libvocabulai-res mais le repérage peut se faire aussi par zones d'information (envi-ron une dizaine). Chaque document est résumé sous une forme analytique (sujet, objectifs, hypothèses, méthodolo-gie, résultats et conclusions). Elle contient actuelle-ment (février 82) environ 2000 docuactuelle-ments. Produite par la Direction de la Recherche du Ministère de l'éducation en collaboration avec la centrale des bibliothèques, la base est accessible (automne 82) via Informatech Québec en accès direct.

* RADAR

RADAR est un répertoire analytique d'articles de revues du Québec réalisé à partir du dépouillement de 160 périodi-ques québécois. C'est une banque multidisciplinaire sous la responsabilité de la Bibliothèque nationale du Québec.

(5)

Créée en 1972, elle comprend plus de 50000 articles et ce nombre s'accroît de 9000 par année.

La référence à chacun de ces articles permet d'obtenir le titre de l'article, son auteur, etc, ainsi qu'un ré-sumé de l'article.

La consultation se fait en mode conversationnel à l'ai-de l'ai-de l'ai-descripteurs libres. Chez Informatech (centre québécois de banques d'information scientifique et tech-nique) •

*

ENVIRODOC

ENVIRODOC est une base québécoise sur l'environnement québécois créée par le Ministère de l'environnement. ENVIRODOC répertorie tous les relevés d'inventaires por-tant sur l'environnement québécois et publ iés par les mi-nistères et les organismes gouvernementaux. ENVIRODOC fait l'inventaire des évaluations environnementales, des rapports d'impact et de tout autre étude sur l'environne-ment qu'il s'agisse du domaine géo-biophysique ou socio-économique.

La base ENVIRODOC est structurée en sections principales recouvrant des domaines aussi variés que: le sol, les eaux douce et salée, l'air, les phénomènes naturels, la faune et la flore aquatique, la faune et la flore terres-tre. les écosystèmes, etc.

La plupart des documents répertoriés sont de langue fran-çaise et remontent jusqu'à 1970. Un thésaurus est dispo-nible pour faciliter l'utilisation de la base. A ce jour, environ 2500 documents sont accessibles via la base.

(6)

* URI3[IOOQ

URBAOOQ est une base québécoise de références bibliogra-phiques créée par Informatech portant sur l'urbanisme, l'aménagement et l'environnement. Elle répertorie des périodiques, des monographies et des rapports. Depuis 1976, environ 8000 documents ont été analysés. Cette base est disponible chez Informatech.

*

HISCABEQ

HISCABEQ est une base de références bibliographiques sur l'histoire du Québec et du Canada. Elle comprend plus de 17 000 références à des textes, des brochures, des articles de périodiques, des thèses, des textes mi méo-graphiés, répertoires démographiques, généalogies, etc. Le répertoire comprend plus de 250 revues.

Créée par une équipe de l'Institut d'Histoire de l'Améri-que française, la base est accessible soit par les noms des auteurs soit par des descripteurs en vocabulaire l i-bre. Elle couvre la préhistoire, l'ethnohistoire, les explorations ainsi que l 'histoire économique, pol itique, sociale, religieuse et culturelle.

* BIBLIOCOr~

BIBLIOCOM est une base québécoise sur la documentation de lanque française touchant au domaine des communications. Elle présente, depuis 1976, des articles de revues spécia-lisées, des livres, des rapports de recherche et autres publications du monde francophone. Elle dépouille annuelle-ment 250 périodiques et comprend au-delà de 5000 livres et articles signalés et indexés. La mise à jour représente 2000 additions par année.

(7)

La base est accessible par terminal en mode conversationnel. Mise au point par l'Institut international de la communica-tion, la base est disponible chez Informatech.

*

BADADUC

BADADUC (Q.anque de Données il .!).ccès Qirect de l'!!niversi té du Québec) désigne il la fois un système de repérage qui informe les usagers des bibliothèques, des centres de do-cumentation, de l'audio-visuel de l'Université du Québec, et une banque bibliographique des documents acquis par les uni tés constituantes du réseau de l'Université du Québec. Cette banque comprend au-deli! de 400 000 références et est accessible en vocabulaire libre.

Créée en 1976, elle devrait subir des modifications impor-tantes en vue de faciliter l'accès à l'information.

(8)

G) Les banques canadiennes.

L'accès à la documentation scientifique et technologique mondiale est possible via le système QL et via l'Institut Canadien de l'Information Scientifique et Technique depuis mars 1974. Cet Insti tut a mis en pl ace un service de re-cherche (CAN/OLE) documentaire en di recto A l' heure actuel-le, les utilisateurs dans tous les principaux domaines de la science et des techniques peuvent parcourir en direct près de 5 mil lions de références recensées par les princi-paux services mondiaux d'analyse et d'indexation.

CAN/OLE ne fournit pas uniquement des références mais décrit aussi l'état de plus de 25D bibliothèques canadiennes grâce au catalogue collectif des publications scientifiques dans les bibliothèques canadiennes et au réseau national de prêts entre bibl iothèques.

Les bases actuellement disponibles sont les suivantes: Che-mical Index, Biological Abstracts, Bioresearch Index, Chemi-cal Abstracts, Engineering Index, Physics Abstracts, Electri-cal et Electronical Abstracts, Computer and Control Abstracts, Government Reports, Annoncements and Index, Union list of Scientific Serials in Canadian librairies, Catalogue collec-tif des publications scientifiques dans les bibliothèques canadiennes, Directory of Federally Supported Research in Universities, Répertoire de la recherche dans les universitéS subventionnées par le gouvernement fédéral, Conference Procee-dings held by CISTI (en français aussi).

L'Institut canadien rend aussi possible l'accès à ~jEDLINE:

le service bibliographique automatiSé de la National library of Medecine des Etats-Unis.

(9)

Les p r i n c i pau x doIIIa i ne s cou ver t s son t : L'ilér0 ria uti'1u e , l'alimentation, la biologie, la biochimie, le canadiana, la chimie, l'électronique, l'énergie, l'environnement, le génie, la géologie, la métallurgie, la microbiologie, les ordinateurs, le pétrole, la physique, la pollution, les polymères, les produits pharmaceutiques, les projets de recherche du Nord, la recherche en cours, les sables bitumineux, la science nucléaire, la technologie spatia-le, les télécommunications, la toxicologie, les trans-ports.

C) Les banques américaines.

Environ neuf cents bases de données américaines sont ac-cessibles au Québec via les réseaux et les serveurs amé-ricains et canadiens. Plus de quarante bases sont scien-tifiques et couvrent des domaines tels que: la chimie, les mathématiques, l'ingénierie, la biologie, etc.

COI~CL US 1 ON

Nous pouvons constater que l'accès ~ l'information est rendu plus facile maintenant étant donné les banques dont nous disposons. Par ailleurs, il faut noter que l'usage demeure un point d'interrogation ..• et de recherche. C'est surtout cette dimension qui devra faire l'objet d'améliorations.

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