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Sciences.com – libre accès et science ouverte.
Introduction
Joëlle Farchy, Pascal Froissart, Cécile Méadel
To cite this version:
Joëlle Farchy, Pascal Froissart, Cécile Méadel. Sciences.com – libre accès et science ouverte. Intro-duction. Hermès, La Revue- Cognition, communication, politique, CNRS-Editions, 2010, pp.9-12. �sic_00586590�
HERMÈS 57, 2010 9 Dans l’édition, c’est la crise, dit-on, lit-on partout.
Le contraire eût été étonnant : le monde entier vibre aux coups de la Crise, celle des sub-primes, de Lehman Brothers, des taux à 0 %, des courbes du chômage qui tombent, etc. Et le monde de l’édition envisage d’autant mieux la crise que les évolutions actuels en renforcent les tendances haussières et baissières. Or l’édition est un secteur qui aime à se faire peur. Le terme de crise semble cependant impropre à décrire la mutation en cours dans le milieu de l’édition, tant la crise est permanente dans cette industrie qui a été longuement un artisanat avant de connaître des modifications profondes aux XIXe et
XXe siècles. Sans remonter au grand séisme de l’écriture
pour qui Platon n’avait que mépris (Phèdre, 274-276), et en glissant sur le tsunami de l’invention de l’impri-merie typographique pour qui Luther lui-même pensait qu’il s’agissait de « la dernière flamme avant l’extinction du monde » 1, il est frappant de considérer la série de
mutations technico-économiques que connaît l’édition depuis son invention. Les corporations ont laissé place aux syndicats qui eux-mêmes se sont effacés devant la toute puissance libérale ; la propriété intellectuelle s’est inventée lentement et est devenu un élément-clé du capitalisme moderne ; la typographie s’est mécanisée au
Joëlle Farchy
Centre d’ économie de la Sorbonne, Université Paris I
Pascal Froissart
Université Paris VIII, Saint-Denis
Cécile Méadel
Centre de sociologie de l’ innovation, Mines-ParisTech
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Joëlle Farchy, Pascal Froissart et Cécile Méadel
point de se dissoudre dans la dictature des écrans et de devenir un savoir de sens commun (fort mal partagé). Et ainsi de suite.
L’édition scientifique n’échappe pas à ce mouvement. La première grande raison est que science et édition sont consubstantielles : l’émergence de réseaux de commu-nication et la création des « revues savantes » fondent le mouvement scientifique apparu après la Renaissance. En France, on note ainsi que l’apparition en 1665 du Journal
des Sçavants a lieu un an avant celle de l’Académie des
Sciences. Et l’on trouve dans le premier numéro du
Journal, dans une adresse de « L’imprimeur au lecteur »,
une sorte de « feuille de route » qui fascine encore aujourd’hui : le Journal se donne pour objet de « faire savoir ce qui se passe de nouveau dans la République des lettres », c’est-à-dire rendre compte des principaux ouvrages, faire connaître les nouvelles découvertes dans les arts et les sciences (physique, chimie, mécanique, mathématiques, astronomie, météorologie, anatomie),
commenter les décisions des tribunaux, édifier avec des
notices nécrologiques sur les hommes célèbres. Ainsi, dès le début, le journal savant se distingue-t-il des « produits » concurrents, déjà bien établis : essais, pamphlets, annales, et même almanachs (best-seller de l’époque, mais carré-ment déclassé, à moins que les blogs de recherche et autres flux2 ne les réactivent sous une forme nouvelle ?).
En marge des essais et des monographies, la publication d’articles dans les revues savantes ouvre le champ d’une économie de la connaissance qui, jusqu’à aujourd’hui, n’a cessé d’évoluer sans jamais réellement se renier. Aussi, les discours sur la crise de l’édition sont-ils surannés en la matière. Une relative permanence s’est instaurée depuis l’époque où l’on a inventé le « genre scientifique », qui s’est peu modifié sur le plan éditorial malgré les évolutions technologiques et économiques. Il y a bien eu l’invention des rotatives au XIXe siècle, qui
a enclenché un mouvement de « démocratisation » en abaissant les coûts de production. Mais le marché de
l’édition scientifique n’a pas grandement varié. Il est toujours constitué d’un produit unique (l’article), réuni dans un ouvrage à plusieurs auteurs, diffusé à petit nombre, dans l’une des linguae francae du moment (du latin antique à l’anglais moderne), traitant d’un sujet unique, suivant des canons professionnels sinon intel-lectuels, et il s’adresse toujours à un public fermé (pour ne pas dire « captif »). Aujourd’hui, et davantage encore avec le développement des outils bibliométriques (que ce soit dans une optique d’évaluation ou dans un souci de description du champ), l’article conserve sa place de brique fondamentale de la science moderne.
Toutefois, et c’est la seconde grande raison de s’intéresser à l’évolution de l’édition scientifique sous le coup du progrès technique, si les scientifiques sont soumis à l’obligation de rendre leurs travaux publics, à la fois pour en permettre la mise en débat et pour justi-fier l’investissement public, l’évolution des supports, du papier d’antan à l’électronique d’aujourd’hui, modifient de la même manière les formes de cette publicisation. Un mouvement apparemment paradoxal voit en même temps la démultiplication des intermédiaires (avec par exemple les « agrégateurs », tels Science Direct, Ingenta Connect, ou Cairn, des sites commerciaux qui contractualisent les éditeurs et qui revendent ensuite des abonnements en « bouquets ») et la prolifération des dispositifs d’accès direct (blogs des chercheurs, archives ouvertes telles ArchiveSIC ou HAL, sites de laboratoires, carnets de recherche partagés, Wikipedia et Wikisource, etc.). Un même mouvement place les chercheurs face à une injonction paradoxale : d’une part publier, publier de plus en plus, dans des revues cotées, des revues de plus en plus mesurées, étalonnées, hiérar-chisées et d’autre part, rendre public, diffuser au plus grand nombre, mettre en ligne le plus vite possible. La publication scientifique se trouve de ce fait au cœur de vives controverses liées à ses enjeux politiques, scienti-fiques, économiques et juridiques.
Introduction
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Ce numéro Sciences. com s’intéresse, dans une perspective résolument pluridisciplinaire aux différents questions que pose cette « science ouverte », expression que nous préférons à celui d’Open Access (technique d’accès libre aux publications) car il permet de mieux qualifier toutes les formes de mises à disposition libres de connaissances produites par des scientifiques : revues gratuites, mises en ligne des publications par les institu-tions, modèle auteur-payeur, bibliothèques numériques ouvertes… C’est dire que le sujet est immense et nous nous sommes concentré sur la mise en ligne ouverte des contenus. On ne traitera donc pas toutes les transforma-tions provoquées par la mise en réseau électronique de la science avec sa diffusion de moyens d’échanges interper-sonnels et collectifs, la démultiplication des contenus en ligne, les nouvelles formes de circulation et de commer-cialisation de ses productions et de ses objets… Nous laisserons en particulier à un prochain dossier d’Hermès, déjà programmé, la question du rôle des publications dans l’évaluation collective et individuelle des chercheurs.
Les questions soulevées par les nouvelles formes d’accès au savoir scientifique sont ici traitées sous un prisme à trois volets.
– De plus en plus, la « science fonctionne en réseau » (première partie), les connaissances sont produites et aussitôt diffusées, et les différents dispositifs qui visent à « ouvrir » la science transforment la production et la circulation. Le métier de chercheur, ultime avatar du
sçavant, évolue, tout autant que les disciplines dans
lesquelles ils s’inscrivent. Les articles de Mounier, Peserico, Vinck, Zimmermann, Alizon, Beaudry, Foldes, Heaton et al., et Barbe tentent de rendre compte de ces mutations et permanences.
– De la même façon que la science moderne n’a pu émerger que dans un monde politique en pleine muta-tion, la « science ouverte » préfigure sans doute quelque reconfiguration politique en profondeur. La deuxième
partie traite donc des politiques du savoir, et l’on y voit que les acteurs publics jouent un rôle central dans les débats, en exerçant la tutelle des scientifiques, des biblio-thèques publiques et des organismes de recherche, en définissant les textes législatifs qui encadrent leurs acti-vités et la propriété intellectuelle, en fixant la politique scientifique et en évaluant ses acteurs, en finançant une partie des dispositifs privés, en ouvrant à de nouveaux acteurs la liste des experts légitimes… Les contributions de Audier, Lang, Cornu, Benabou, Rentier, Garnier, Méadel et Froissart se font l’écho de la multiplicité des acteurs et institutions en présence, et de la diversité de leurs motivations.
– Enfin, la troisième partie de ce volume traite du « marché de la science », puisqu’il existe désormais. La science est à la fois un bien public et une marchan-dise privée, et le mouvement d’ouverture modifie les frontières entre ces deux versants. L’inégalité d’accès aux savoirs est peut-être bottée là en touche, poussant d’aucuns à imaginer une circulation non marchande des connaissances scientifiques. Dans le même temps la technique autorise des acteurs nouveaux comme Google à investir ce marché avec les risques de dérives monopolistiques associées. Les travaux de Chartron, Romary, Farchy et Froissart, Piétu, Bourcier, Mele, et Meyer viennent à l’appui de ces interrogations sur la nature de la science comme marché.
On trouvera également en ouverture du numéro un entretien avec le rédacteur en chef de la revue Hermès, Dominique Wolton, qui, sous l’aiguillon du progrès technique, voit continuités et contraintes, davantage que promesses et utopies. Au-delà de l’abondance des infor-mations que permet la science ouverte, une des ques-tions majeures posées est celle des conséquences de ces évolutions sur la diffusion de la science dans le milieu des chercheurs comme de sa démocratisation dans les milieux profanes.
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Joëlle Farchy, Pascal Froissart et Cécile Méadel
N O T E S
1. Luther, cité par Elizabeth L. Eisenstein & Gérard Mansuy (p. 1356), « L’avènement de l’imprimerie et la Réforme »,
Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 26e année, n° 6,
1971, p. 1355-1382.
2. Voir par exemple les Carnets de recherche en sciences humaines de <hypotheses. org> ou Le C@fé des sciences, <www.cafe-sciences.org>.
HERMÈS 57
Cognition, Communication, Politique
SCIENCES.COM
libre accès et science ouverte
CNRS ÉDITIONS
HERMÈS
Cognition, Communication, Politique
Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC) 20 rue Berbier-du-Mets – 75013 Paris. Tél. (33) 01 58 52 17 31http://www.wolton.cnrs.fr http://irevues.inist.fr/hermes
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Directeur de la publication : Dominique WOLTON
Conseil de rédaction : Olivier ARIFON, Jocelyne ARQUEMBOURG, Tamatoa BAMBRIDGE, Jacques
BEAUCHEMIN, Rabia BEKKAR, Jean-Michel BESNIER, Félix Nicodème BIKOI, Pascal BLANCHARD, Gilles BOËTSCH, Peter BROWN, Manuel Maria CARRILHO, Anne-Marie CHARTIER, Michel DURAMPART, Tom DWYER, Cynthia FLEURY, Philippe GILLET, Sylvie GRÉSILLAUD, Pascal GRISET, François HEINDERYCKX, Jean-Robert HENRY, Geneviève JACQUINOT-DELAUNAY, Jean-Paul LAFRANCE, Foued LAROUSSI, Chang LIU, Guy LOCHARD, Juremir MACHADO da SILVA, Jean MOUCHON, Joseph MOUKARZEL, Bonaventure MVÉ-ONDO, Jean-François NOMINÉ, Bruno OLLIVIER, Birgitta ORFALI, Thierry PAQUOT, Serge PROULX, Paul RASSE, Éric SAUTEDÉ, Monique VEAUTE, Eliseo VERÓN, Lorenzo VILCHES, Christoph WULF
Rédaction en chef : Régine CHANIAC, Éric DACHEUX, Nicole D’ALMEIDA, Pascal DAYEZ-BURGEON,
Joëlle FARCHY, Édouard KLEINPETER, Anne-Marie LAULAN, Marc LITS, Cécile MEADEL, Arnaud MERCIER, Joanna NOWICKI, Didier OILLO, Michaël OUSTINOFF, Jacques PERRIAULT, Françoise THIBAULT, Bernard VALADE, Isabelle VEYRAT-MASSON, Dominique WOLTON
Secrétaire de rédaction : Gérard GALTIER
En application du Code de la propriété intellectuelle, CNRS ÉDITIONS interdit toute reproduction intégrale ou partielle du présent ouvrage, sous réserve des exceptions légales.
© CNRS ÉDITIONS, 2010, Paris
La communication est une valeur, une aspiration, mais elle est aussi une in-dustrie, un marché florissant, voire une idéologie. Autrement dit, un phénomène complexe et polysémique qui requiert un travail d’analyse critique et de compré-hension. Au cœur des sciences, des techniques et de la société, elle constitue aujourd’hui un des principaux facteurs des changements contemporains. C’est pourquoi, au-delà des effets de mode, elle est à prendre au sérieux. Tel est le pari scientifique de la revue Hermès : étudier de manière interdisciplinaire la commu-nication dans ses rapports avec les individus, les techniques, les cultures, les sociétés.
Notre choix est celui de la connaissance, pour analyser les implications cognitives de ce vaste domaine d’activités, de discours et de recherches. L’objectif : partir à la connaissance de ce paradigme mobilisé par les chercheurs et indispensable à la compréhension d’un nombre croissant de phénomènes contemporains. C’est bien le caractère interdisciplinaire des sciences de la commu nication, et la nécessité de mieux distinguer vrais et faux problèmes qui justifient cet engagement intellectuel collectif, qui, au-delà de cette revue, vise à la constitution d’une communauté scientifique.
Le modèle de la communication est déjà requis par les sciences cognitives qui proposent des modèles d’interprétation pour les processus de perception, de mémorisation et de traitement de l’information en général. Il est également mobi-lisé par les sciences sociales qui cherchent à évaluer la façon dont les techniques de communication affectent les rapports sociaux, et la nature de l’espace poli-tique. Il est enfin pris en charge par les disciplines philosophiques avec les théo-ries de l’action et du langage, du discours et de l’argumentation.
Théories de l’action communicationnelle, sciences sociales, sciences cogni-tives sont ainsi les trois grands groupes de recherche appelés à s’exprimer dans les différents numéros de la revue Hermès.
Trois orientations guident aussi notre projet :
— construire le lieu de rencontre d’une culture scientifique accessible à un public éclairé ;
— concevoir des numéros thématiques pour disposer de la place nécessaire à un éclairage multiple, notamment étranger ;
— donner à la connaissance du lecteur des textes anciens, peu connus, pour éviter l’illusion de croire que les questions d’aujourd’hui sont toujours neuves.
Hermès, tout en étant une revue scientifique, souhaite rester accessible à un
public ouvert, intéressé par l’émergence des problèmes théoriques liés à la com-munication. Mais en évitant l’enfermement dans une discipline, les illusions du modernisme, et la certitude des théories.
Dominique WOLTON Directeur de la publication
HERMÈS 57, 2010 5
HERMÈS 57
SCIENCES.COM
LIBRE ACCÈS ET SCIENCE OUVERTE
Numéro coordonné par Joëlle Farchy, Pascal Froissart et Cécile Méadel
SOMMAIRE
Joëlle Farchy, Pascal Froissart et Cécile Méadel
Introduction
... 9Dominique Wolton
Abondance et gratuité : pourquoi faire et jusqu’où ? Entretien avec Cécile Méadel
... 13I. SCIENCES EN RÉSEAU, PRODUCTION ET CIRCULATION
DES CONNAISSANCES
Pierre Mounier
Open access : entre idéal et nécessité
... 23Entretien de Francesca Musiani (Mines-ParisTech) avec Enoch Peserico (Université de Padoue, Italie)
En informatique, impossible d’imaginer une science non ouverte
... 31Dominique Vinck
Les transformations des sciences en régime numérique
... 45Christian Zimmermann
La dissémination de la recherche en sciences économiques : les « cahiers de recherche »
... 53Samuel Alizon
En biologie, le libre accès au quotidien
... 57Guylaine Beaudry
6 HERMÈS 57, 2010
Stephan Foldes
En mathématiques, des archives ouvertes dans une communauté fermée
... 69Lorna Heaton, Florence Millerand et Serge Proulx
« Tela botanica » : une fertilisation croisée des amateurs et des experts
... 71Lionel Barbe
Wikipedia, un trouble-fête de l’édition scientifique
... 79II. LES POLITIQUES DU SAVOIR
Florence AudierLes publications « ouvertes » : coopération ou concurrence ?
... 87Bernard Lang
Des cordonniers mal chaussés ou les informaticiens face au libre accès
... 91Marie Cornu
Création scientifique et statut d’auteur
... 95Valérie-Laure Benabou
La propriété intellectuelle chahutée : libre accès ou libre recherche ?
... 103Bernard Rentier
Chercheurs, vos papiers ! Les dépôts institutionnels obligatoires
... 115Bruno Granier
Les Carnets de Géologie
... 117Cécile Méadel
Les savoirs profanes et l’intelligence du web
... 119Pascal Froissart
Les principales plates-formes de revues scientifiques
... 127III. LE MARCHÉ DE LA SCIENCE
Ghislaine ChartronHERMÈS 57, 2010 7
Laurent Romary
Communication scientifique : pour le meilleur et le peer
... 139Joëlle Farchy, Pascal Froissart
Le marché de l’édition scientifique, entre accès « propriétaire » et accès « libre »
... 145Geneviève Piétu
Le projet « Génome humain » et l’Open Source
... 159Danièle Bourcier
Science commons : nouvelles règles, nouvelles pratiques
... 161Salvatore Mele
Le projet SCOAP3, une révolution en physique des hautes énergies
... 169Morgan Meyer
Les courtiers du savoir, nouveaux intermédiaires de la science
... 173Groupe des éditeurs universitaires du Syndicat national de l’édition (SNE)
Le point de vue du Syndicat national de l’édition (SNE)
... 181VARIA
Charline Leblanc-Barriac et Paul Rasse
Les enseignants-chercheurs face aux mutations de leur environnement documentaire
... 187Michel Wieviorka
Sociopedia
... 191HOMMAGES
Pierre Hadot (1922-2010)
(par Thierry Paquot) ...
195Claire Blanche-Benveniste (1935-2010)
(par Henri-José Deulofeu)
... 201LECTURES
Aurélie Aubert, La Société civile et ses médias. Quand le public prend
8 HERMÈS 57, 2010
Claude Albagli, Les Sept Scénarios du nouveau monde, Paris, L’Harmattan, .
... 207Jean-Paul Lafrance, La Télévision à l’ère d’Internet, Québec, éd. du Septentrion, .
... 208RÉSUMÉS – ABSTRACTS
... 211LES AUTEURS DE HERMÈS 57
... 225HERMÈS 57, 2010 239
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